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Thierry Alhalel
IUT
Parcours
Florent Arnal
IUT IUT
Laurent Chancogne
L. Chancogne
F. Arnal
T. Alhalel
Thierry Alhalel
Florent Arnal
Laurent Chancogne
Mathématiques Mathématiques
Mathématiques
IUT 1 année re
6 92 86 34
ISBN 978-2-10-055620-5 www.dunod.com
Table des matières
Objectifs Conseils
• Rappeler certaines notions, vues en • Apprenez les formules rappelées dans
Terminale S, dont une bonne maîtrise ce chapitre
est indispensable pour aborder • Entraînez-vous sur des exercices
sereinement les chapitres suivants
• Rappeler les notions fondamentales
de l’analyse
• Revoir les connaissances de base
sur l’algèbre des nombres complexes
et le plan complexe
Définition 1.1
On appelle fonction numérique d’une variable réelle toute application dont les
ensembles de départ et d’arrivée sont des ensembles de réels.
f : D Æ
On notera :
x f (x)
L’ensemble D est appelé l’ensemble de définition de f.
Définition 1.2
Soit f une fonction définie sur un ensemble I.
L’ensemble des points M de coordonnées M ( x; f ( x )), x Œ I , est appelé courbe
représentative de f ou graphe de f .
La courbe représentative de f a pour équation y = f ( x ).
–4 –3 –2–1 1 2 3 4 5
–1
–2
–3
–4
Définition 1.3
Un ensemble D de est centré en 0 si "x Œ D, - x Œ D.
Définition 1.4
Soit f une fonction dont le domaine de définition est centré en 0.
La fonction est paire si "x Œ D, f (- x ) = f ( x ).
1,0
0,8
0,6
0,4
0,2
– 10 –5 0 5 10
x
– 0,2
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
Définition 1.5
Soit f une fonction réelle dont le domaine de définition est centré en 0.
La fonction f est dite impaire si "x Œ D, f (- x ) = - f ( x ).
0,6
0,4
0,2
– 10 –5 0 5 10
– 0,2 x
– 0,4
– 0,6
1.1.4 Périodicité
Définition 1.6
Soit f une fonction réelle dont le domaine de définition est .
La fonction f sera dite périodique de période T si T est le plus petit réel positif tel
que : "x Œ f ( x + T ) = f ( x ).
Conséquences
En conséquence, on peut restreindre l’étude de la fonction f à un intervalle
I de longueur T.
La courbe représentative de f sera obtenue à partir de l’arc d’équation :
ÏÔ y = f ( x ) si x Œ I
Ì par des translations de vecteurs kT i avec k entier relatif.
ÓÔ y = 0 si x œ I
Exercice 2
Montrez que la fonction f : x x - E ( x ) est une fonction périodique dont on
donnera la période. Représentez cette fonction.
Solution
La fonction f est définie sur et, pour tout x réel, on a :
f ( x + 1) = ( x + 1) - E ( x + 1) = ( x + 1) - [ E ( x ) + 1] = x - E ( x ) = f ( x ) .
Avant de conclure sur la périodicité de f , il faut s’assurer que 1 est le plus petit
réel T tel que, pour tout réel x, f ( x + T ) = f ( x ).
En particulier, on doit avoir : f ( T ) = f ( 0 ).
Or, si 0 < T < 1 alors f ( T ) = T - E ( T ) = T et f ( 0 ) = 0 donc f ( T ) π f ( 0 ).
La fonction f est donc périodique. Il suffit de la représenter sur [ 0;1[, en utilisant
sur cet intervalle f ( x ) = x , puis d’effectuer des translations de vecteurs
que
ki , k Œ . La représentation graphique est la suivante :
0,8
0,6
y
0,4
0,2
–3 –2 –1 0 1 x 2 3
Figure 1.4
Théorème 1.1
La courbe représentative de la fonction x f ( x ) + l est l’image de la courbe
représentative de f par la translation de vecteur l j .
La courbe représentative de la fonction x f ( x + l ) est l’image de la courbe
représentative de f par la translation de vecteur - l i .
Exercice 3
Déterminez une expression « envisageable » de la fonction g dont la courbe est
donnée ci-dessous (on fera le lien avec la fonction « Inverse »).
10
y5
– 10 –5 0 5 10
–5
– 10
Figure 1.5
Solution
Cette courbe semble être l’image de la courbe de la fonction « Inverse »
1
f : x par la translation de vecteur -i - 2 j qu’on peut décomposer en deux
x
translations : l’une de vecteur -i et l’autre de vecteur -2 j .
1
La translation de vecteur -i est associée à f ( x + 1) = . La translation de
x +1
1 - 2x - 1
vecteur -2 j conduit à considérer : g ( x ) = f ( x + 1) - 2 = -2= .
x +1 x +1
1.2 TRIGONOMÉTRIE
Pour tout ce chapitre, le plan sera rapporté au repère ( O; i , j ).
Définition 1.7
On appelle cercle trigonométrique le cercle de centre O, de rayon 1, orienté dans
le sens direct.
Définition 1.8
Soit M un point sur ce cercle, tel que ( i; OM ) = x .
On appelle cosinus de l’angle orienté ( i ; OM ) l’abscisse de M.
On appelle sinus de l’angle ( i ; OM ) l’ordonnée de M.
sin(x) M
–1 0 cos(x)
–1
Figure 1.6 Cercle trigonométrique
L’essentiel
• "x Œ , - 1 £ cos x £ 1 et - 1 £ sin x £ 1.
• cos2 x + sin 2 x = 1.
• cos ( x + 2 kp ) = cos( x ) et sin ( x + 2 kp ) = sin( x ) avec k Œ .
• Les fonctions cos : x cos ( x ) et sin : x sin ( x ) sont définies sur , à
valeurs dans [ -1;1].
• Ces fonctions sont périodiques, de période T = 2p .
• La fonction sin est impaire ; la fonction cos est paire.
• On a les formules suivantes : sin(p + x ) = - sin( x ) et cos(p + x ) = - cos( x ).
(
• La formule cos( x ) = sin x +
p
2 )
montre que la courbe d’équation y = cos( x ) se
p
© Dunod – La photocopie non autorisée est un délit.
0
y = sin(x)
– 15 – 10 –5 5 10 15
– 0,5
–1
Définition 1.9
sin( x )
La fonction tangente, notée tan, est définie par tan( x ) = pour tout x tel que
cos( x )
cos( x ) π 0.
Son ensemble de définition est donc -
p
2
{
+ kp , k Œ . }
D’après les propriétés vues précédemment, on a :
sin( x + p ) - sin( x ) sin( x )
tan( x + p ) = = = = tan ( x )
cos( x + p ) - cos( x ) cos( x )
sin(- x ) - sin( x )
et tan(- x ) = = = - tan ( x ) .
cos(- x ) cos( x )
Ainsi, cette fonction est périodique, de période π, et impaire. Il suffit de l’étudier sur
È 0; p È.
ÍÎ 2 ÍÎ
40
y
20
–4 –2 0 2 4
x
– 20
– 40
Formules de trigonométrie
cos(- x ) = cos( x ) cos(p - x ) = - cos( x ) cos(p + x ) = - cos( x )
sin ( - x ) = - sin ( x ) sin (p - x ) = sin ( x ) sin (p + x ) = - sin ( x )
cos ( p
2 )
+ x = - sin ( x ) cos ( p2 - x ) = sin x( )
sin( p
2 )
+ x = cos ( x ) sin ( p2 - x ) = cos x ( )
Valeurs remarquables
Valeur de x 0 p p p p
6 4 3 2
sin 0 1 2 3 1
2 2 2
cos 1 3 2 1 0
2 2 2
2 2
cos ( a - b ) - cos ( a + b )
sin a sin b =
2
Équations trigonométriques
cos a = cos b € b = a + 2 kp ou b = - a + 2 kp , k Œ
sin a = sin b € b = a + 2 kp ou b = p - a + 2 kp , k Œ
tan a = tan b € b = a + kp , k Œ
Exercice 4
On considère un signal continu donné par la fonction f définie par :
f (t ) = a sin (wt ) + b cos (wt ).
a. Transformez f ( t ) sous la forme f ( t ) = A sin (wt + j ) où A > 0.
b. Exprimez sous la forme précédente les fonctions définies par :
f2 ( t ) = sin ( t ) + cos ( t ) et f3 ( t ) = sin ( t ) - cos ( t ).
c. Tracez sur un même graphe les courbes représentatives des fonctions f1 , f2 et f3
où f1 est définie par : f1 ( t ) = 2 sin ( t ).
Solution
a. On a : A sin (wt + j ) = A[ sin (wt ) cos (j ) + sin (j ) cos (wt ) ] donc
A sin (wt + j ) = [ A cos (j ) ] sin (wt ) + [ A sin (j ) ] cos (wt ).
En identifiant, on obtient : a = A cos (j ) et b = A sin (j ) soit :
a b
cos (j ) = et sin (j ) = .
A A
En utilisant cos2 (j ) + sin 2 (j ) = 1, il vient :( ) ( )
a 2
A
+
b 2
A
= 1 soit : a 2 + b 2 = A2.
1,5
1
y
0,5
–6 –4 –2 0 2 4 6
x
– 0,5
–1
– 1,5
Figure 1.9 Courbes représentatives des trois fonctions
1.3.2 Généralités
Définition 1.10
Soit z = a + ib un nombre complexe.
a + ib est appelée forme algébrique de z.
La partie réelle de z est le réel, noté Re ( z ) , tel que : Re ( z ) = a.
La partie imaginaire de z est le réel, noté Im ( z ), tel que : Im ( z ) = b .
b M(z)
Figure 1.10
Propriété 1.1
Deux nombres complexes sont égaux si, et seulement si, ils ont la même partie
réelle et la même partie imaginaire.
Ïa = a '
Ainsi : a + ib = a '+ ib ' € Ì .
Ób = b '
Définition 1.11
Soit z = a + ib un nombre complexe.
Le nombre complexe z , conjugué de z = a + ib, est tel que z = a - ib.
Propriété 1.2
Pour tous nombres complexes z et z′, n étant un entier, on a :
• ( z + z ¢ ) = z + z ¢ ( z ¥ z ¢ ) = z ¥ z ¢ z n = z n z = z
Définition 1.12
Soit z = a + ib un nombre complexe.
Le module de z , noté z , est défini par : z = a2 + b2 .
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