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Saliba
C’est une maladie qui a changé de look car le traitement actuellement est
biologique pour la maladie lupique par contre avant le traitement était
par corticothérapie - immunosuppresseurs et surveillance avec tous les
effets secondaires de ces médications.
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Le traitement biologique est en une diminution : les thérapeutiques
ciblant les lymphocytes B,car le problème majeur de lupus est l’hyper
prolifération des cellules B avec hypersécrétion des autoanticorps.
Je peux supprimer l’hyper prolifération des cellules B par :
- des biologiques ciblés contre les marqueurs cellulaires des cellules
B:CD20
- arrêter l’évolution des cytokines secrétées par cellules B : B lymphocyte
simulator BAFF.
Donc actuellement ce sont les traitements de la maladie lupique et ils sont
valables.
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L’épidémiologie : ce sont des études récentes
1. la prévenance est minime.
2. incidence 1/10.
3. population a grand risque : surtout les femmes.
4. âge : jeunes- âge de reproduction.
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La classification selon ACR (Americancollege of rheumatology)c’est une
spécificité de 95% et sensitivité de 85%.
Les signes cutanés les plus fréquents au cours de la maladie lupique sont :
rash malaire : un érythème localise au niveau des joues lupus
rash discoïde
une photo sensitivité : le malade ne peut plus s’exposer au soleil.
Ulcères au niveau de la cavité buccale.
arthrites : la majorité des malades atteints de lupus ont une atteinte
articulaire qui est due a :
1. l’hyperconsommation des compléments sériques : hypo-
complémentemie.
2. atteinte de la synoviale.
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Le premier diagnosticdifférentiel devant tout rhumatisme inflammatoire
chronique il faut éliminer une polyarthrite rhumatoïde.
Car le tableau clinique de la maladie lupique point de vue rhumato articulaire
est identique à celui de polyarthrite rhumatoïde.
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Comme polyarthrite rhumatoïde il existe des manifestations cliniques qui
restent seulement au niveau articulaires et avec le temps ces manifestations
vont compliques des manifestations extra-articulaires, des manifestations
viscérales entrainant une maladie rhumatoïde systémique.
Ulcerations orales:
Rash discoïde: Non malin parce que ce rash discoïde reste localisé au niveau
de la peau et le traitement est très simple : c'est l'introduction de sels de
quinines antipaludéen de synthèse.
Pour cela quand j'ai un doute de diagnostic entre une maladie lupique et
une polyarthrite rhumatoïde il ne faut jamais donner des D-pénicillaminequi
sont les " Diseaseantibiotic anti-rheumaticdrugs "
car si le malade a un lupus et on lui donne D-pénicillamine on lui provoque
un lupus iatrogénique ( induit par le médecin ) , pour cela pour être méfiant
pour être dans les bonnes normes il faut toujours donner au malade des
anticorps antipaludéen de synthèse qui peut traiter la polyarthrite
rhumatoïde et la maladie lupique.
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En rhumatologie et dans toutes les branches de la médecine interne il existe des
phénotypes qui sont les lupus outside qui sont observables sur le morphotype
dumalade.
Toujours dans tous les branches de la médecine interne il existe des maladies qu'on
les voit de l'intérieur qu'on les voit à partir des explorations radiologiques
Douleur
Fatigue
Dépression
Troubles de mémoires
-La fatigue est un signe très important dans tous les rhumatismes inflammatoires
chroniques, les indices composites pour suivre nos malades il faut voir les indices de
fatigue; combien ils ont de fatigue, combien ils ont asthénie, combien ils ont une
atteinte de l'état général.
-La dépression aussi, chez une femme jeune dépressive il faut chercher une maladie
lupique.
-De même dans la polyarthrite rhumatoïde il peut y avoir aussi une dépression qui
peut être un signe clinique.
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atteinte du SNC
atteinte des séreuses(pleurésie...)
atteinte rénale avec la néphrite
lupiques
les vascularites (peuvent être des
signes de très mauvais pronostic)
l'atteinte myopathique,
l'atteinte cutanée,
l'atteinte des articulations
et surtout l'atteinte au niveau des cavités orales.
Donc il faut se méfier toujours de l'atteinte rénale et de l'atteinte du système
nerveux car ceci est très important.
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ASO positif ne signifie pasun rhumatisme articulaire aigu,
RA test positif ne signifie pas une polyarthrite rhumatoïde car le facteur
rhumatoïde peut exister chez les gens âgés et dans les pathologies
infectieuses, malgré la classification qui dit que les rhumatismes
séropositifs sont ceux qui possèdent un facteur rhumatoïde avec B27
négatif.
Donc les ANA aussi ne sont pas spécifiques, mais c’est un signe de
présomption, il faut suivre ces malades.
Slide 18 :
Les ANA sont des autoanticorps dirigés contre plusieurs composantes des
cellules et de noyaux cellulaires.
Ils peuvent exister dans plusieurs autres maladies auto-immunes et aussi bien
chez des personnes saines (comme dans le RA test)
Ils ne sont pas spécifiques pour la maladie lupique.
Slide 19 :
ANA peut augmenter dans les maladies lupiques ayant des symptômes et des
signes cliniques qui peuvent être attribués à la maladie lupique.
A cause de sa sensibilité haute, tout malade ayant un ANA négatif ne peut
pas être présentateur de la maladie lupique.
Il faut poursuivre le bilan immunologique chez les malades avec un suspect
de maladie systémique : ENA dont les autoanticorps de ces antigènes (anti-
ENA) sont utilisés pour le screening de la maladie lupique.
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-L’incidence augmente avec l’âge, toutes les infections chroniques (tuberculose,
mycoplasme), et autres maladies chroniques tels que thyroïdite, hépatite, toutes les
maladies auto-immunes localisées.
Il faut que vous sachiez ce tableau (slide 22), qui compare un lupus spécifique
et les signes cliniques associatifs:
o ANA :- est à spécificitébasse
- Etmanifestations cliniques : non spécifiques.
o Anti-dsDNA: - a une spécificité haute (lupus systémique).
- une positivité de cet anticorps affirme qu'il peut y avoir
une néphrite
o Anti-msDNA(single stranded DNA) :peut être dans le lupus iatrogénique.
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Anti-ds DNA→ lupus systémique
Dans quelle pathologie rhumatismale on peut avoir un tarissement des
glandes exocrines avec des conséquences pas de larmes, pas de salive ?
C'est dans le syndrome de SJOGREN, SIKA syndrome ou syndrome sec.
Ce syndrome peut être dangereux dans 1% des cas et peut se
compliquer d'un lymphome.
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Comme dans les maladies de polyarthrite rhumatoïde,Il est très important de
faire une détection préclinique.
Il faut demander chez ces malades des auto-anticorps, pour dépister ces
maladies lupiques à une phase préclinique (avant les manifestations patentes
cliniques).
Et on peut prédire (avec la positivité de ces anticorps) les manifestations
cliniques.Et ceci ne se faisait pas depuis longtemps car on n'avait pas des
auto- anticorps qui peut spécifier le diagnostic.
Comment on faisait pour poser le diagnostic?
On faisait des gestes très acharnant, comme biopsie avec une petite
chirurgie, mais quand même, avec la biopsie les signes
histopathologiques sont indirects.
Pathogénie :
Susceptibilitégénétique:
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convergence de plusieurs faisceaux (génétiques, environnement(effet de
proximologie), et les manifestations cliniques et les auto-anticorps).
Donc il peut y avoir aussi des maladies lupiques familiales qui peuvent
être associées avec d'autres maladies auto-immunes.
(le diagnostic peut être parfois beaucoup plus difficile car dans certains cas
-qui ne sont pas négligeables- on peut avoir une association de
plusieursmaladies auto-immunes. c'est ce qu'on l'appelle le syndrome
deCONNECTIVITE MIXTE, où on a un chevauchement de plusieurs signes
cliniques correspondants a d'autres maladies systémiques.)
Slide 31:
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Les altérations génétiques qui peuvent entrainer un fonctionnement anormal
des lymphocytes B, T et surtout des cellules dendritiques(qui sont des
macrophages)
C. Au niveau des lymphocytes B : j’ai une production des autoanticorps avec un
défaut de signalisation.
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C’est pour cela dans la rhumatologie surtout la rhumatologie moderne
toujours on parle des voies de signalisation et notamment en rhumato on a le
janus kinase (JAK) et Bruton tyrosine kinase (BTK).
Actuellement toutes les études sont en cours pour dépister, à côté des traitements
biologiques de la maladie lupique, des « thérapeutiques à petites molécules » qui
sont très intéressantes comme TOFACITINIBqui est un inhibiteurs des Janus kinases 1
et 3 (JAK1 et JAK3) dans la polyarthrite rhumatoïde et qui est nommé XELJANZ(il existe
depuis plusieurs années sur le marché libanais).
La pathogénie du Lupus(Slide33):
La thérapeutique est une application ou conséquence des pathogénies.
C’est une maladie auto-immune, une altération de l’homéostasie des
réactions immunes qui peuvent entrainer une auto réaction une auto
réactivité une immunodéficience et dans certains cas des malignités
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En lisant des articles rhumatologiques on rencontre par exemple : ACR 20,50,70….
DAS (diseaseactivity score)…tous sont des indices composites correspondants à une
pathologie pour qu’on puisse évoluer et surveiller toutes les médications avec des
indices composites qui peuvent être chiffrés à un chiffre.
Les prédicteurs de poussée sont :
1- hypocomplementemie tout malade ayant une hypocomplementemie c’est-à-
dire j’ai une hyperconsommation du complément au niveau sanguin (c’est-à-
dire la maladie est très active devant toute hypocomplementemie)
2- Lymphopénie
3- une augmentation de leur vitesse (ESR)
indices correspondants à un facteur de mauvais pronostic.
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Ceci ne veut pas dire que le lupus ne survient pas d’une façon sévère
chez la femme, mais c’est de facteur de présomption.
Un statut socio-économique bas.
Pauvreté : peut induire une atteinte sévère de la maladie. Ceci est très
important dans tous les secteurs de la médecine interne.
Mortalité(Slide 36):
Toutes les maladies rhumatismales inflammatoires chroniques ont un taux
de mortalité et de morbidité beaucoup plus augmenté que la population
normale.
Car il existe une grande relation avec l’athérosclérose. L’athérosclérose est
une pathologie inflammatoire.
Les maladies rhumatismales inflammatoires tous se terminent par une
hypersécrétion des cytokines pro-inflammatoires notamment INF-gamma,
TNF-alpha et IL-1.
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Ces rhumatismes inflammatoires chroniques ont un taux de mortalité et de
morbidité très accentué.
Ceci est très important pour qu’on ait une bonne thérapie.
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Méthotrexate: c’est le traitement de référence dans les rhumatismes inflammatoires
chroniques. Mais il n’est pas trop indiqué dans la maladie lupique. Le premier MARs
de polyarthrite rhumatoïde.
C’est vrai que les corticothérapies peuvent entrainer une grande amélioration
mais avec beaucoup d’effets secondaires avec le temps. C’est pour cela si jamais
on utilise la corticothérapie, il faut l’utiliser à une bonne dose modérée et pour
un temps bien déterminée.
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L’aspect Cushingoide aura lieu car il pourrait avoir une insuffisance
surrénalienne. Pour cela il faut donner toujours la corticothérapie à une bonne
dose et il faut diminuer progressivement la dose de la corticothérapie pour que
l’axe hypophyso-surrenalien soit toujours conservé.
Ce schéma est très Important dans le traitement non pas seulement de lupus mais
de toutes les maladies systémiques, toutes les rhumatismes inflammatoires
chroniques.Et selon chaque rhumatisme on a des manifestations thérapeutiques
assez importantes.
Schéma:
On a le lymphocyte B et le lymphocyte T et il faut voir combien on a des
médicaments en cours d’étude dans le lupus.
Belnysta (le belimumab): ça marche et il est confirmé par le FDA et l’EMEA.
À voir dans le schéma où on peut agir au niveau de la cellule B, il faut inhiber les
cytokines il faut inhiber la costimulation car dans le cas de lupus c’est la cellule B qui
est altérée donc il faut:
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rhumatologie surtout dans la maladie lupique les checkpoints sont anti CD40L
et CTLA4 qui sont situés au niveau du lymphocyte B et T.
Inhiber les peptides.
Inhiber les kinases.
Inhiber les T reg.
Pour inhiber cette hyperactivation, j’inhibe les marqueurs surtout les CD20
et les CD22:
Actuellement, il y a des travails sur un médicament appelé Epratizumab
qui bloque le CD22 et qui est très prometteur dans la maladie lupique
Tandis que pour les CD20 il y a plusieurs médicaments :
Rituximab (Maptera) aussi utilisé dans le cas de lymphome puis il a
entre dans la rhumatologie et précisément dans le lupus mais il est
aussi offlabel et non approuve par FDA et EMEA. (Rituximab débute
premièrement en oncologie et se termine dans le domaine de la
rhumatologie (lupus))
Atumumab
Ocrelizumab qui est une nouvelle génération de rituximab qui sont
commercialisée par le laboratoire ROCHE Ils font plusieurs années
d’étude sur la polyarthrite rhumatoïde mais ils trouvent que ce
médicament n’est pas efficace pour cela il est mis dans le domaine
neurologique et il agit très efficacement dans la sclérose en plaque.
Veltuzumumab
Et bloquer le BCR qui est un récepteur des cellules B ou bien bloquer les
cytokines qui sont secrétées par les cellules B : BLYS, BAFF, TACI et BCMA qui
sont toujours en cours d’étude.
Donc il faut savoir combien le traitement biologique est très important dans le
traitement de la maladie lupique, et dans 5 ans tous ces médicaments peuvent avoir
des indications.
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Guiding therapeutic strategies(Slide41)
Les stratégies thérapeutiques:
Avoirtoujoursune remission
maintenance thérapeutique.
La thérapie supportée.
Titrer les doses du traitement : il faut savoir espacer les doses avec une bonne
surveillance, si une personne s’améliore à une dose de 1 g, ça ne veut pas dire
il faut continuer toute sa vie par cette dose.
Il faut avoir une thérapie préventive: surtout chez les maladies qui ont des
problèmes dentaires et veulent aller chez le dentiste ou bien veulent faire des
chirurgies, il faut avoir des thérapeutiques préventives et couvrir les malades
par des antibiotiques et surtout des vaccinations. (tous les biologiques qui
peuvent exister dans toutes les rhumatismes inflammatoires chroniques, il faut
que le malade soit couvert du point de vue de son carte de vaccination).
Faire un screening des cancers, car il ne faut jamais donner des thérapies
biologiques à un patient cancéreux.
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