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Chapitre 1
La Banque de l'Algérie est une institution financière et monétaire fondée en 1851 et
démantelée en 1963 dépendant de la Banque de france Destinée à gérer la politique
monétaire et financière en Algérie qui etais sous domination française ; elle a etait
créé sous le 2eme republique par la loi du 4 aout 1851 ; le 8 aout elle est promulger
par Luis Napoleon Bonaparte president de la republique . Il s'agit alors d'une
banque d'escompte, de circulation et de dépôt ayant la forme d'une société
anonyme au caPital de trois millions de francs representer par 6 milles actions de
500 francs pour une periode de 20 ans et le privilege d'emetre des billets de 1000 ;
500 ; 200 ; 100 ; 50 francs algerien . Vers les année 1940 les 3 partie de la
resistance PCF et SFIO et MRP demande la nationalisation des grande banque sous
la loi du 2 decembre 1945 et celle du 17 mai 1946 et devien Banque de l'Algérie et
de la Tunisie le 12 janvier 1949 À la fin du protectorat de la Tunisie, les bureaux
tunisiens ferment et la "Banque de l'Algérie et de la Tunisie" redevient Banque de
l'Algérie le 1 er aout 1958 et le personel muté entre alger et paris . on peut donc
resumer que la banque de l'algerie avant lindependance est passer par trois etape
qui sont :
Privilège d'émission
La loi du 4 août 1851 concède à la Banque de l'Algérie le privilège d'émettre des
billets de banque pour une durée de vingt ans. Ce privilège est ultérieurement
renouvelé :
Convention de transfert
Le 31 décembre 1962 est signée une "convention de transfert du privilège d'émission
de la Banque de l'Algérie". Cette convention comporte deux convenances financières
signées entre Ahmed Francis (ministre algérien des finances) et Jean-Marcel
Jeanneney, une franco-algérienne, concernant les relations entre le Trésor
algérien et le Trésor français, l'autre concernant le transfert à la Banque centrale
d'Algérie du privilège d'émission de la Banque d'Algérie avec l'assistance technique
de la Banque de France. Cette convention franco-algérienne a pour objet,
l'organisation et le fonctionnement des services du trésor algérien.
Le système bancaire qui résultera après cette charte en 1966-1967, sera transformé,
à partir de 1970, dans son rôle, ses missions et son fonctionnement, pour être en
adéquation avec les exigences d'une économie planifiée.
Elle reprend les tâches des organismes français ayant cessé leurs activités :
La CNEP fut créée pour la collecte de l'épargne par la loi n°64-227 du 10/08/1964,
sous forme d'établissement public jouissant de la personnalité juridique et de
l'autonomie financière ; dont la mission consiste essentiellement à collecter l'épargne
dégagée par les revenus moyens, afin de les distribuer à la constitution des
logements.
> La mise en ouvre d'une stratégie de relance des actions de collecte des
ressources.
Durant cette période, l'Algérie a opté pour la création d'un système bancaire
classique composé des banques commerciales algériennes, qui pour la plupart ont
vu le jour à la faveur des mesures de reprise des banques étrangères décidées
durant cette période (Nationalisation des banques étrangères).
La BNA a démarré ses activités sur la bases des structures des banques privées
ayant cessé leurs activités en Algérie comme :
Ces structures ont été renforcées par la reprise des activités des banques étrangères
suivantes : -La banque Mixte d'Algérie « MISR » ;
La BEA est une banque de dépôt au même titre que la BAN et le CPA. Elle a une
mission particulière dans le domaine du développement des relations financières
avec l'extérieur, ainsi qu'elle intervient pour toutes les opérations bancaires
classiques, là où le secteur public occupe une place prépondérance.
- Une banque des collectivités locales, spécialisés dans le financement des unités
économiques, régionales et locales.
5-2-La création de la Banque de développement local « BDL » : La BDL fut créée
par le décret du 3 1/04/1985.
En plus de cette mission la BDL réalise les opérations de prêts sur gages, ainsi que
toutes les opérations de banque commerciale.
Cette loi est relative au régime des banques et des crédits. Elle est élaborée dans
contexte caractérisé par :
La loi du 12 Janvier 1988 définit la banque comme étant une personne morale
commerciale, dotée d'un capital et soumise à ce titre, au principe de l'autonomie
financière et de l'équilibre comptable.
Le rôle de la Banque Centrale d'Algérie a été accentué par cette loi et plus
particulièrement la gestion des instruments de la politique monétaire.
- La mise en place d'un nouveau système de planification devant reposer sur une
planification stratégique basée sur l'élaboration de plans à moyen terme au niveau :
national, des collectivités locales et des entreprises publiques.
Même si la loi de 1988 a donné l'autonomie financière de gestion aux banques, elle
réaffirme le caractère planifié de l'économie.
création d'un nouvel organe, qui joue à la fois le rôle d'autorité monétaire et de
conseil d'administration de la Banque Centrale.
Ainsi, ce dispositif fixe également de nouvelles règles qui concernent la création des
banques, l'organisation et la gestion de l'intermédiation financière bancaire. Elle
prévoit un instrument de contrôle et de supervision du système bancaire.
Et en fin, la loi relative à la monnaie et le crédit pose, par ailleurs, les principes
devant permettre l'instauration de règles prudentielles, de gestion de l'intermédiation
financière et aux établissements financiers.
Les banques publiques n'ont été agrées par le conseil de la monnaie et le crédit
(CMC) qu'à partir de 1997.
Les banques publiques exerçant en 2001-2002 ainsi que la date de leur agrément
par le CMC sont reprises ci-dessus :
> De la Caisse Régionale de Mutuelle Agricole (CRMA), qui a été agréée par le CMC
le 06 Avril 1997, pour effectuer des opérations de banque, alors que le ministère des
finances agréé ce même établissement pour effectuer des opérations d'assurances ;
En fin des années 2001, sont apparues les banques privées algériennes suivantes :
> El Khalifa Bank : le 27 Juillet 1997 ;
> El Baraka Bank : banque mixte, dont le capital est détenu par les banques
publiques algériennes et les banques privées étrangères.
De plus, après l'arrêt du processus mis en oeuvre avec le FMI en 1991, l'Algérie
n'était pas soutenue par les organismes monétaires et financiers internationaux et de
ses principaux pays créanciers.
> L'accord appuyé par un mécanisme élargi de crédit et a été passé en Mai 1995. Il
est d'une durée de trois ans.
Avec ces deux accord, l'Algérie va opter pour une nouvelle économie qui est «
l'économie de marché » laissant ainsi le gradualisme des réformes et l'aménagement
d'une transition maîtrisée, comme prévu par le programme triennal élaboré en1992.
A partir de 1998, l'Algérie se retrouvait dans l'obligation de relever des défis pour
améliorer la vie économique et sociale du pays.
> La mise en place des conditions nécessaires pour soulager l'entreprise algérienne
des chocs extérieures et préparer son intégration dans la mondialisation ;
Le secteur bancaire est engagé dans une mutation qui devrait se traduire une
bancarisation plus importante et par des opérations plus rapides. La mondialisation
peut s'accélérer par la mise en oeuvre de partenariats avec les institutions bancaires
et financières internationales. Le plan de relance de l'économie et de privatisation
offre en outre d'autres opportunités, notamment dans l'ingénierie financière, le
montage financier des grands projets et le développement de financement de type
leasing ou capital-risque, je précise que la banque d'Algérie a récemment publié des
textes qui garantissent les droits des investisseurs étrangers en Algérie, comme la
liberté de transfert de produits en cas de désinvestissement.
Madjour
Samy Med
BFAC