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MP2ERTA
I. Prédimensionnement
1. Puissance installée
La première évaluation de la puissance qu’il est possible d’installer devra tenir compte de
divers types de contraintes :
a. L’orientation générale:
Étant donné le prix encore élevé des panneaux PV, il est nécessaire de choisir des orientations
très favorables à la production d’énergie. L’influence de l’orientation est indiquée par le
tableau suivant :
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Pour les installations couplées au réseau, si le prix de l’énergie ne varie pas trop entre l’été et
l’hiver, on se référera plutôt à un optimum annuel.
b. L’homogénéité du champ
c. La technologie envisagée
Plusieurs types de capteurs sont offerts sur le marché, le choix peut dépendre de l’énergie
désirée, les cellules monocristallines restent généralement très sombres, mais bien structurées,
alors que les polycristallines offrent des reflets bleutés et moirés, les panneaux amorphes ont
une homogénéité noire, sans compter les composants futurs en couches minces, où l’on peut
envisager toute une gamme de couleurs.
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Evidemment, chacune de ces variantes est caractérisée par une efficacité propre, ce qui peut
se traduire par une «puissance installée» spécifique par unité de surface. Cette efficacité varie
dans une fourchette d’environ 12% pour des cellules monocristallines, à environ 6% dans le
cas de panneaux amorphes. Il est donc nécessaire d’en tenir compte lors du
prédimensionnement.
d. Le prix
Dans les conditions actuelles du marché, le prix spécifique par watt est relativement
équivalent pour les panneaux cristallins (mono et poly), et les panneaux amorphes. Cette
équipartition des prix entre les diverses technologies semble être une conséquence des lois du
marché.
2. Energie produite
Cette énergie concerne la puissance théorique à la condition standard. Il faut considérer qu’en
fonctionnement les cellules s’échauffent sous l’effet de l’absorption du rayonnement solaire,
et donc que leur efficacité varie.
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l’estimation de l’énergie produite ;
une évaluation des coûts de construction, et le prix du kWh résultant.
Pour les analyses d’efficacité énergétique et les optimisations selon divers choix techniques,
l’outil principal sera la simulation du système grâce au logiciel PVSYST 7.0.8 (2020).
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Données météo Données météo Données horaires
horaires mensuelles Mesures plan
Année de référence capteurs
Génération de
Valeurs horaires
Synthétiques
Projet :
Définition du site,
Base de données météo horaires
Corrections météo
Ombrages proches
Dessin du système et son environnement (3D)
Facteur d'ombrages brut et selon modules
Champ PV
Choix des panneaux PV (bibliothèque)
Nombre et interconnexions des panneaux
Facteur de pertes thermiques
Résistance ohmique du câblage
Désadaptation des panneaux («mismatch»)
Facteur d’incidence (IAM)
Système
Choix de la configuration (réseau, système isolé)
Choix des composants (onduleurs)
Charge-utilisateur
Profils constant, mensuel, journalier
Profil de probabilités instantanées
Dans PVSYST, l’étude d’une installation donnée est effectuée dans le cadre d’un projet, qui
fixe les données du site et de la météo. Pour un projet donné, l’opérateur peut définir diverses
variantes de chaque groupe de paramètres et exécuter la simulation pour toute combinaison
désirée.
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Figure I. 4:Coordonnées géographiques
Le fichier météo de base doit être préparé, dans le format interne du programme, soit à partir
de données ASCII en valeurs horaires, soit en synthétisant des valeurs horaires artificielles à
partir de données mensuelles.
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Figure I. 5: Météo mensuelle
c. Orientation
L’efficacité maximale d’un panneau solaire serait atteinte si l’angle d’incidence des rayons
solaires était toujours de 90°.
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Figure I. 6: Interface d'orientation
d. Système
Définition du champ PV
A ce stade, le logiciel connaît l’énergie arrivant réellement sur la surface des capteurs. Il faut
maintenant définir les paramètres du champ.
On choisit d’abord l’élément de base, le panneau PV, dans la bibliothèque des composants
disponibles sur le marché. Le programme suppose que tous les panneaux du système sont
identiques.
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Figure I. 7: Câblage du champ
Ceci fixe les caractéristiques globales du système (puissance nominale, courant et tension,
surfaces brute et active).
Définition de système
Cependant, la conduite du champ est assurée par les convertisseurs d’énergie du système.
L’énergie réellement extraite du champ dépend donc de la qualité de recherche du point de
puissance maximum, ou de la tension de fonctionnement (point de fonctionnement) s’il s’agit
d’un utilisateur à tension ou résistance fixée.
Pour la définition du système, l’opérateur est invité à choisir un type d’onduleur dans la
librairie. Cet onduleur pourra être unique ou multiple selon le nombre de champs définis
précédemment. Le programme teste la compatibilité de l’onduleur choisi avec les données du
champ: tension d’entrée selon le nombre de panneaux en série, ordre de grandeur de la
puissance nominale.
Dimensionnement de l’onduleur
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On peut penser, en première analyse, qu’il suffit de connecter une puissance du champ PV
égale à la puissance maximale de l’onduleur. Dans la réalité, c’est la démarche la plus suivie.
(Eviter l'utilisation d'un onduleur surdimensionné).
e. Ombrages
Les ombrages proches
Avec la généralisation des systèmes PV et l’intégration des capteurs dans le bâtiment, rares
sont les installations qui ne subissent pas un problème d’ombrage (arbre, mât, pan de mur). Or
il est quasiment impossible d’appréhender intuitivement les pertes liées aux ombrages
proches.
Le logiciel PVSYST dispose d’un outil CAO simplifié pour de tels traitements. L’opérateur
construit son système en assemblant des formes élémentaires prédéterminées. Il peut ensuite
visualiser, en perspective, l’ombre portée pour toute position du soleil ou instant de l’année.
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Figure I. 9: Scène d’ombrages proches
Les ombrages partiels sur un champ PV produisent en réalité des effets beaucoup plus
complexes, si l’on se rappelle du fait que lorsqu’une seule cellule est ombrée, c’est le courant
de toute la chaîne de cellules en série avec elle qui est limité. Même avec les diodes by-pass
de protection, cette chaîne ne participe plus que marginalement à la production du champ. On
a ainsi des effets non linéaires pratiquement impossibles à résoudre dans le cadre d’une telle
simulation.
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Figure I. 11: Calepinage
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Figure I. 13: Diagramme des pertes
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