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DE LA SOCIOLINGUISTIQUE À LA SOCIOLOGIE DU LANGAGE : DE

L'USAGE DES FRONTIÈRES


Cécile Canut

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Éditions de la Maison des sciences de l'homme | « Langage et société »

2000/1 n° 91 | pages 89 à 95
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ISSN 0181-4095
ISBN 2735100234
Article disponible en ligne à l'adresse :
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http://www.cairn.info/revue-langage-et-societe-2000-1-page-89.htm
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Pour citer cet article :


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Cécile Canut, « De la sociolinguistique à la sociologie du langage : de l'usage des
frontières », Langage et société 2000/1 (n° 91), p. 89-95.
DOI 10.3917/ls.091.0089
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De la sociolinguistique à la sociologie du langage :
de l'usage des frontières

La relance du « vieux débat » (Varro : 1999) entre deux domaines inter-


disciplinaires, sociolinguistique et sociologie du langage, s'illustre
aujourd'hui au sein de la revue Langage et Société à travers deux posi-
tions respectives, celle de G. Varro (1999) et celle de L.-J. Calvet (1999).
Nous voudrions poursuivre cette réflexion théorique en l'insérant dans
un champ d'étude en cours de construction : l'analyse des discours épi-
linguistiques1.

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I. Le débat et ses enjeux
Alors que G. Varro s'étonne du peu de place attribuée à la sociologie du
langage (désormais SDL) dans deux ouvrages intitulés Sociolinguistique
(désormais SL), elle constate que l'opposition se décline de diverses
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manières entre sociologie et linguistique. En tant que soucieuse des phé-


nomènes discursifs, ou de la « parole des gens », la SDL semble donc
être plus ou moins exclue de la sociologie qui s'occupe essentiellement
du « contenu des messages » et de la linguistique ou SL qui ne semble
pas en tenir compte.
Elle s'interroge alors sur le sens de cette mise à l'écart puisqu'il
semble s'agir pour certains de la “même” discipline et pour d'autres
d'une discipline à part, voire concurrente.
1. D'un côté la linguistique donne l'illusion que l'objet d'étude de ces sciences pouvait
être conçu comme des codes digitaux – « la pensée digitale vit sur le principe du
dénombrement des unités constituant l'objet d'étude et sur la recherche de règles
qui président à leur organisation » – , de l'autre, la sociologie du langage traite les
pratiques de manière « analogique », en « embrass[ant] l'ensemble ». La différence
n'est ici que de “focale”, de “point de vue” sur l'objet “langue” (Calvet, 1999).

© Langage et société n° 91 – mars 2000


90 DÉBATS

Elle montre ensuite combien les questions posées (imaginaires des


langues, identités, etc.) dans le champ de la SL sont précieuses pour la
SDL et les sociologues. Il s'agit bien en fait d'une opposition profonde
concernant moins la place du socio- que de l'objet d'étude et l'ap-
proche nécessaire à son étude : le langage ou le linguistique, les pra-
tiques langagières ou la langue. Le rôle, rappelé par S. Branca-Rosoff
(in Boyer : 93), de la dénomination dans la construction d'une catégo-
rie sociale incite enfin G. Varro à s'inquiéter de l'exclusion de la SDL.
Face à ce premier texte, la réponse de Calvet tente de revenir à
« l'origine du problème » à travers une “radioscopie” de l'ouvrage
de Cohen Matériaux pour une sociologie du langage (1956). L'emploi de
SDL et SL, le second terme étant issu des États-Unis, semble au
départ indifférent. Les deux termes vont ensuite entrer en concur-
rence mais leurs usages restent souvent très flous, notamment chez
D. Hymes ou J. Fishman.
Aujourd'hui, Calvet perçoit une radicalisation des différences, ins-
crite plus dans la “dualité lexicale” avec les rattachements aux disci-
plines (sociologie d'un côté, linguistique de l'autre) que dans l'approche
scientifique. Plus fidèlement, « l'héritage des deux syntagmes » aurait

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poussé à leur « donner des signifiés différents ». Toutefois, il admet
que les deux champs recouvrent des perspectives actuellement diffé-
rentes et il intègre sa réflexion au sein d'une opposition plus vaste
entre analogique et digital, métaphorisant deux approches du langa-
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ge 2, à l'intérieur de laquelle il reconstitue une série de continuum


dont : langage(s)-langue, signification-communication, et SDL -SL-
Linguistique. Il en déduit que la SDL (de type analogique) englobe la
SL et la linguistique (de type digital). Sans vouloir réduire son pro-
pos, ajoutons pour finir qu'il démontre à l'aide de l'exemple du wolof
au Sénégal, que l'approche analogique, centrée sur le langage, est
d'une part plus précise, plus riche que ne l'est l'approche digitale et
d'autre part que la première permet de comprendre le fonctionne-
ment de la seconde.

2. Ce champ reste tout à fait sous-représenté dans les départements de linguistique (à


l'inverse de la sociolinguistique qui s'est bien imposée) et ne peut guère sensibili-
ser les jeunes chercheurs, ce qui est très regrettable.
DÉBATS 91

Si la « cohérence » et « l'élégance » (invoquées par Calvet) de ce


point de vue ne font aucun doute, la question des rapports de la SDL
et de la SL ne nous semble pas réglée pour autant. Au sein de ce
modèle, revenant au fond à l'opposition entre linguistique “dure” et
linguistique “molle”, ou encore “interne” vs. “externe”, etc., c'est encore
une position de (socio)linguiste qui s'affiche, soucieux de l'impact des
facteurs externes sur les “systèmes” linguistiques et de la résorption
de l'opposition parole/langue, déclinée ici en langage/langue, pour
« en finir avec la sociolinguistique » (Calvet : 1996b) qui devrait être
« toute la linguistique ».
Il est vrai, comme l'évoque Calvet, que la question de la dénomi-
nation des champs ne résulte pas toujours de choix précis de la part
des chercheurs. Le terme de SL s'est imposé souvent, non pas seule-
ment contre celui de SDL, mais par méconnaissance parfois de la
SDL3. On parlera par exemple de micro-sociolinguistique en réfé-
rence aux méthodes de l'ethnographie de la communication, domai-
ne largement plus représenté en SDL, ce qui mériterait de s'interroger
sur les implications épistémologiques de l'un et l'autre domaine.
Certains chercheurs ne se réclameront pas nécessairement de la

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sociologie du langage alors que leurs travaux et leurs méthodes en
sont directement inspirés. Le terme sociolinguistique s'impose donc
d'une manière un peu englobante. Le rôle essentiel dû au manque
d'interdisciplinarité joue ici aussi dans la méconnaissance (des lin-
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guistiques vers la sociologie) des travaux des uns et des autres.


Si l'on suit la démonstration de Calvet, la SDL englobant la SL,
l'absence de la SDL dans ce champ pluridisciplinaire apparaît donc
légitime. D'autant plus légitime lorsque l'on approfondit la question :
les deux champs sont-ils réellement en relation de continuum? N'y a-
t-il pas une rupture épistémologique entre les deux domaines?
À relire les travaux des uns et des autres, il me semble que, mal-
gré une complémentarité et un enchâssement indéniable entre les
deux, la perspective théorique et méthodologique de la SDL est bien
différente de celle de la SL. En prenant, pour plus de facilité, le Que

3. Cet emploi montre combien le terme SL est d'un usage plus facile (adjectivable) et
qu'il est aussi symptomatique de la fluctuation entre les deux domaines.
92 DÉBATS

sais-je ? de P. Achard intitulé Sociologie du Langage, cette spécificité


apparaît clairement. A la page 19, un tableau récapitulatif des « pro-
blèmes sociolinguistiques »4, indique que la SL fait bien partie de la
SDL mais que l'approche de cette dernière va plus loin dans la
réflexion sur les langues (sociologie des langues et de la variation).
Elle se distingue vraiment de la SL au second niveau qu'il présente,
dont l'objet est le discours : la sociologie du discours et en interface
plus “linguistique”, l'énonciation.
Au-delà de la terminologie et de l'interdépendance des niveaux,
le rôle du discours en tant qu'« usage du langage en situation pra-
tique, envisagée comme acte effectif, et en relation avec l'ensemble
des actes (langagiers ou non) dont il fait partie » (p. 10) indique
clairement que la SDL ne se limite pas à la sociologie des langues ou
des variétés. En considérant le langage en tant qu'activité et en pre-
nant en compte les théories de l'ethnométhodologie, de l'ethnogra-
phie de la communication, de l'interactionnisme symbolique, de la
pragmatique et de l'énonciation, elle s'est constituée comme une
discipline « interprétative » (p. 11) et interdisciplinaire refusant les
clivages bien “français” entre domaines. Cette approche dynamique

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(interaction, discours, dialogisme, effets sociaux, etc.) étudie les
phénomènes de l'intérieur puisque « la sociologie de l'utilisation
sociale du langage relève du discours » (p. 18). C'est bien l'organi-
sation discursive qui prime face à la répartition fonctionnelle en SL.
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Les travaux, entre autres, de Wald, Boutet, Deprez, Juillard, Varro,


Le Page et Tabouret-Keller, montrent bien aujourd'hui ces différentes
directions – avec, pour la plupart, des interactions réelles avec la SL.
La question du choix de langue par exemple, décrite en terme de
« répertoire disponible » par Wald montre que ce choix a un sens,
qu'il est un acte de discours négocié dans l'interaction. Il permet
ainsi de résoudre les questions posées par Calvet (Une ou deux
langues ? 1996a) pour peu qu'on veuille bien accepter la méthodolo-
gie propre à la SDL rendant droit de cité à « la parole vivante »
(Boutet : 1994) et aux dires des locuteurs ce que la sociolinguistique
ne permet pas véritablement.

4. À ce sujet, voir Canut, 1998a.


DÉBATS 93

Aux questions du type : « Est-ce le social qui a produit du linguis-


tique ou le linguistique qui a produit du social? » (Calvet, Chaudenson,
1998 : 154), aux focalisations sur le « regard subjectif que les locuteurs
portent sur leur situation objective » (Calvet, 1996a : 74) – quelle situa-
tion objective? –, il paraît plus pertinent de « situer l'acte de langage
parmi les actes sociaux en général » afin de « rendre concevable le rap-
port entre la forme et le sens, dynamique, dialectique et instable.
Instable tout d'abord parce qu'entre la signification qui se dégage des
formes et le sens social, s'insère l'indétermination de l'acte d'interpré-
tation, jeu de langage ou formation discursive. Instable, en second lieu
dans la mesure où l'acte de parole dans le monde modifie le monde
(…). Instable enfin parce que l'espace des formes est désignable, éva-
luable, modalisable, qu'on peut en faire du sens et que ce sens déplace
l'univers formel sans en supprimer le caractère préalable, affecte les
intertextualités et les valeurs des marques » (Achard, 1993 : 118-119).
La notion interdisciplinaire de discours, on le voit, est essentielle
ici. Si la SDL ne peut s'approprier tout le sens des discours, elle s'en
tient à la dimension sociale du sens puisque son objet recouvre « les
pratiques langagières en tant qu'elles sont socialement catégorisées »

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(Achard, 1993 : 36), elle permet de plus d'ouvrir le champ à la dimen-
sion subjective de ceux-ci et à l'actualisation des processus de sub-
jectivation en discours.
Loin d'opérer une radicalisation entre SL et SDL, qui n'existe pas
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de fait puisqu'un certain nombre de zones communes les recouvrent


et que leur intérêt réside justement dans la pluridisciplinarité, nous
voudrions porter attention, à l'inverse, sur l'indispensable ouverture
des frontières entre les domaines, ce que la SDL, en ne focalisant pas
son intérêt sur les systèmes mais sur les discours, permet peut-être
de manière plus pertinente.

I. De la sociolinguistique à la sociologie du langage


L'évolution perceptible dans ce titre, qui semblerait indiquer un pas-
sage du premier au second plan, ne correspond bien entendu nulle-
ment à la disparition ou l'exclusion du premier au profit du second
mais à une ouverture personnelle indispensable au traitement de mon
champ d'étude, les discours épilinguistiques.
94 DÉBATS

Depuis quelques années, le traitement des discours épilinguis-


tiques s'est développé en SL, utilisant les méthodes de la SL dite varia-
tionniste, avec quelques aménagements nécessaires à la spécificité de
l'objet (comme par exemple l'insertion de la théorie de l'imaginaire
linguistique d'A.-M. Houdebine). Ces discours étaient utilisés en tant
que marques de “représentations” du sujet, dont l'effet, ou l'impact,
apparaissait déterminant sur les pratiques langagières puis les sys-
tèmes linguistiques. On ajoutait ainsi une causalité extra-linguistique
supplémentaire, et certes fondamentale, à l'étude de la variation des
systèmes linguistiques. Ainsi, les notions d'insécurité linguistique, de
norme subjective, de pression normative, etc., réapparaissaient plus
de trente ans après que Labov ou d'autres les eurent “lancées”. On
consacra des colloques, des revues à ces questions afin de les rendre
opératoires malgré le flou de ses présupposés et des méthodes d'in-
vestigation de départ. J'ai moi-même pris part en partie (dans le pre-
mier volet de ma thèse) à cette recherche en tentant, par exemple, de
mesurer les “taux” d'insécurité linguistique au Mali tout en essayant
de proposer une réflexion collective autour de la question de la sub-
jectivité et de l'épilinguistique (Canut (dir.), 1997b). Les retombées sont

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parfois étonnantes mais toujours enrichissantes : malgré un ensemble
de précautions méthodologiques et théoriques, il m'est apparu
(Canut, 1997a, 1998 a-b) que les analyses de type quantitative de la SL
et celles de l'imaginaire linguistique étaient bien insuffisantes 5 pour
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rendre compte de la construction du sens dans les discours épilin-


guistiques, ou, pour renvoyer à P. Achard, des « usages signifiants des
discours particuliers » (1993 : 71). De la SL à la SDL, il n'y a qu'un pas,
mais ce pas est loin d'être seulement un revirement méthodologique,
il nécessite un virage où l'approche du langage est tout autre.
Cécile Canut
L.A.C.I.S.(Langues en Contact et Incidences Subjectives) Université Paul Valéry - Montpellier III

5. Certaines analyses s'avèrent même être erronées. En effet, l'insécurité linguistique


telle qu'on a pu la présenter au Mali nous semble bien problématique aujourd'hui.
Excepté dans le rapport des lettrés (longue scolarisation) au français, l'insécurité
linguistique, due à la pression normative un peu plus élevée par rapport à cette
langue, et encore cela n'a rien à voir avec des situations comme celle de la France, de
la Belgique, des DOM, etc., reste très faible au Mali (nos méthodes par question-
naires dans ce cas furent probablement à l'origine de l'exagération du phénomène).
DÉBATS 95

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ACHARD Pierre (1993) – Sociologie du langage. Paris, Presses universitaires de


France, (Que sais-je?).

BOUTET Josiane (1994) – Construire le sens. Berne, Peter Lang.

BOUTET Josiane, Pierre FIALA et Jenny SIMONIN-GRUMBACH (1976) –


« Sociolinguistique ou sociologie du langage », Critique, 344. Paris, Minuit.

BRANCA-ROSOFF Sonia (1996) - « Les imaginaires de la langues » dans Henry


Boyer (ed.), Sociolinguistique Territoire et objets. Neuchâtel, Delachaux et
Niestlé : 79-114.

CALVET Louis-Jean. (1996a) – « Une ou deux langues ? Ou le rôle des repré-


sentations dans l'évaluation des situations linguistiques », Études Créoles,
Vol. XIX, n° 2 : 69-82.
— (1996b) – « Pour en finir avec la sociolinguistique ». Préface à Cécile Canut,
Dynamiques linguistiques au Mali. Paris, Didier Érudition.
— (1999) – « De l'analogique au digital », Langage et Société, n° 89.

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CALVET Louis-Jean et Robert CHAUDENSON (1998) – Saint-Barthélémy : une
énigme linguistique. Paris, Didier-Érudition, Cirelfa.

CANUT Cécile (1998a) - « Activité épilinguistique, insécurité linguistique et


changement linguistique », 5e Table Ronde du Moufia, Image de la variation,
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UPRESA 6058, Université de La Réunion, 22-24 avril 1998, Actes à paraître.


— (1998b) – « Pour une analyse des productions épilinguistiques », Cahiers de
Praxématique, n° 31, Montpellier : 69-90.
— (dir.) (1997b) – Imaginaires linguistiques en Afrique. Paris, L'Harmattan :
INALCO (Collection “Bibliothèque des Études Africaines”).

VARRO Gabrielle (1999) – « “Sociolinguistique” ou “Sociologie du langage” ?


Toujours le même vieux débat? À propos de deux ouvrages récents intitu-
lés Sociolinguistique », Langage et Société, n° 88 : 91-97.

WALD Paul (1997) – « Choix de code », dans Marie-Louise Moreau (éd.), Socio-
linguistique. Les concepts de base. Bruxelles, Mardaga.

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