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ISIS DÉVOILÉE

CLEF DES MYSTERES DE LA SCIENCE ET DE LA THEOLOGIE


ANCIENNES ET MODEcNES

VOLUME I – SCIENCE

PREMIERE PARTIE

H.P. BLAVATSKY

Traduction de Ronald JACQUEMOT entièrement révisée par le


Docteur Paul THORIN

"Cecy est un livre de bonne Foy."

MONTAIGNE
NOTE DU TRADUCTEUR

Dans l'impossibilité de recourir au texte original français de


nombreuses citations, nous avons dû retraduire d'après le texte de la
pouvoirs. Est-il excessif de croire que l'homme devrait développer de
comprendre qu'il peut exister un océan sans borne et insondable. La foi
aveugle ne sera plus nécessaire ; elle sera remplacée par la connaissance.
Lorsqu'on voit un homme mortel dépl
conscience publique. Lorsque le Pape peut en arriver à lancer l'anathème
contre tous ceux qui soutiennent la liberté de la presse et de la parole 2,
contre ceux qui prétendent que, dans un conflit entre les lois civiles et les
lois ecclésiastiques, la loi civile doit l'emporter, ou bien encore qu'une
Les gens d'Eglise libéraux, et les libres penseurs s'apercevront que
nous n'acceptons pas ce qu'ils font mais que nous réclamons la
reconnaissance de la vérité totale.

Les hommes de lettres et diverses au


[13]

DEVANT LE VOILE

Jeanne. – Faites flotter nos couleurs sur les remparts !

(Henri VI, acte IV.)

"Ma vie entière a été vouée à l'étude de l'homme, de sa


destinée et de sa félicité."

J.-R. BUCHANAN M. D.

Outlines of Lectures on Anthropology.

Dix-neuf siècles se sont écoulés, nous dit-on, depuis que la nuit de


l'idolâtrie et du paganisme a été dissipée pour la première fois par la
lumière divine du christianisme et il y a deux siècles
Parmi les nombreuses productions phénoménales de notre siècle,
l'étrange croyance des Spirites a surgi des ruines branlantes des religions
se disant révélées et des philosophies matérialistes ; cependant, cette
croyance est peut-être un dernier refuge transactionnel entre les deux. Il
n'est pas étonnant que ce fantôme inattendu des temps pré-chrétiens n'ait
guère trouvé faveur auprès de notre siècle positif et sérieux. Les temps ont
Quant aux Mythes, Platon déclare dans le Gorgias et le Phédon, qu'ils
étaient les véhicules de grandes vérités qui valaient d'être cherchées.
Toutefois, les commentateurs sont si peu en rapport avec le grand
Maya, l'illusion des sens de la vie physique, qui est un des traits si
caractéristiques de la philosophie bouddhique ? Mais si nous ne nous
sommes pas complètement donnés à notre nature sensuelle, ces ombres
éveillent en nous la réminiscence d'un monde plus élevé que nous avons
habité autrefois ? "L'esprit intime garde un souvenir
cœur humain se
sentiments
cours nourrit
des au des
ages.
gore éveilla profonde
sans sympathie
doute la intellectuelle
plus
temps, et ses doctrines exercè
t de Platon. Son idée maîtr
anent d'unité hangements
sous les
et autres
formes, phc
ers. Aristote affirmait qu'il enseignait "le nombre était
entité". formule
Ritter depense Pythagore
que doit être prisla
"Lorsque la dissolution – Pralaya – est parvenue à son terme, le Grand
Etre – Para-Atma ou Para-Pourousha – le Seigneur existant par lui-même,
primitives, la grande Ame demeure dans l'inconnu, et est
dénuée de toute forme….
Lorsque après avoir de nouveau réuni les principes
élémentaires subtils, elle entre dans une semence
végétale ou animale, elle prend chaque fois une nouvelle
forme.
Ainsi, par des alternatives d'éveil et de repos, l'Etre
Immuable fait revivre et mourir éternellement toutes les
créatures existantes, actives et inertes."

(Manou. Livre I. Sloka 50 et suivantes.)

Qui a étudié Pythagore et ses spéculations sur la Monade, laquelle


après avoir émané la Duade, se retire dans le silence et les ténèbres et crée
ainsi la Triade, comprendra d'où venait la philosophie du grand Sage de
Samos, et, après lui, celle de Socrate et de Platon.

Speusippe paraît avoir enseigné que l'âme psychique ou thum5.08 ique


était immortelle, de m5.02me que l'
Xénocrate a commenté beaucoup de
plus spirituelles de la Monade et de la Duade, possédant les principes les
plus élevés des deux. Si, comme Platon et Prodicus, il parle des Eléments
comme de Puissances Divines, en les appelant des dieux, ni lui, ni les
autres n'y mettaient la moindre idée anthropomorphe. Krische prétend qu'il
ne leur donne le nom de dieux que pour éviter de confondre ces pouvoirs
élémentaires avec les dœmons du monde inférieur
maîtres et pour modèles les sages hin
approfondie de la nature occulte de la
En outre, lorsque l'auteur de l'Epinomis place entre ces dieux les plus
hautqe0pas (âmienca rnées) trois classes de dæmoneuplant
l'unievers d'êtreienvisibqees, il estqe0ratieonnel que nos savants modernes,
qui ouvrent entre ces deux extrêm un vaste hiatus, terrain de jeu de
forcaveugqees. De ces trois cleasse,deux premièresont invisibles ;
leurs corpsont éther pur et feu (espritqeanéteaires) ;daimonde la
troisième classe ont dcorps vaporeux ;ilsont généralement invisibles,
mais se rendent parfois concrete devieennent visiebqeesendant quelques
instants. Cesont qeeesprit terrestres498 nos âmastrales.

Cesont ces doctrines quie, étudiées par analogied'après principe


de correspondancTJ6menèrent anci enamèneront eut-être aussi, modeunielam
les distinctions entre les termes soient très souvent insignifiantes –
purement ethniques – il peut néanmoin
dégagent l'électricité de nom contraire à celle de la terre elle-même. Or,
qu'est-ce que le poids ? Simplement
habitués à considérer la gravitation comme quelque chose d'absolu et
mmuable, que l'idée d'un soulèvement complet ou partiel, en opposition
c cette loi, paraît inadmissible ; néanmoins, il y a des phénomènes où la
vitation est surmontée au moyen de forces maiTd.is. Dans plusieursde
Olaus Borrichias dit qu'il faut chercher le berceau de l'alchimie dans des
temps les plus reculés.

LUMIERE ASTRALE. –
La Psychologie, cette grande science de l'âme, de nos jours si
négligée, âme considérée tant comme entité distincte de l'esprit, que dans
ses relations avec l'esprit et le corps. Dans la science moderne, la
psychologie s'occupe seulement, ou principalement, des conditions du
système nerveux et ignore, presque totalement, l'essence et la nature
psychique. Les médecins appellent psychologie la science qui traite de
l'aliénation mentale, et la chaire qui, dans les facultés, est consacrée à
l'étude de la folie, porte cette étiquette.

CHALDEEENS OU KASDIM. – Ce fut d'abord une tribu, et folus tard,


une caste de savants cabalistes. Ils étaient les savants, les mages de
DÉMIURGE OU DEMIURGOS. – L'artisan : Le Suprême Pouvoir qui
a bâti l'Univers. Les franc-maçons ont tiré de ce mot leur : "Architecte
Suprême". Les principaux magistrats de certaines cités Grecques portaient
ce titre.

DERVICHES. – Ou "enchanteurs
dames blanches, etc. Ils ont été vus, redoutés, bénis, chassés et invoqués
dans toutes les parties du globe et dans tous les temps. Devons-nous donc
admettre que tous ceux qui en ont rencontré étaient des hallucinés ?

Ces élémentaux sont, en spiritisme, les principaux agents des esprits


désincarnés, mais jamais visibles dans les séances spirites, et ce sont eux
qui y produisent tous les phénomènes, sauf les subjectifs.

ESPRITS ELEMENTAIRES. – A proprement parler, les âmes


désincorporées des hommes dépravés ; ces "âmes" s'étant séparées
finalement avant la mort, de leur esprit divin, ont ainsi perdu toute chance
d'immortalité. Eliphas Levi et quelques autres Cabalistes ne font guère de
distinction entre les esprits élémentaires, qui furent des humains, et les
êtres qui peuplent les éléments et sont les forces aveugles de la nature.
Séparées de leur corps, les âmes (que l'on nomme aussi "corps astrals"), de
personnes purement matérielles sont irrésistiblement attirées vers la terre,
où elles ont une existence temporaire i f.7715 351. E
Pharisiens étaient généralement scholastiques et doux et prenaient souvent
parti pour eux. Jacques le Juste demeura Pharisien jusqu'ø sa mort ; par
contre, Paul ou Aher était tenu pour schismatique.

ÉVOLUTION. – C'est le développement des ordres supérieurs


d'animaux issus des inférieurs. La science moderne, dite exacte, s'en tient ø
une évolution physique uo0 Tw 1ci hnéra Twe1ci ,( )]TJ-0.0001 Tc 046
(Mandala, 1 soukta 166 et suiv.)

Aditi, c'est l'Infini, et Daksha est


musulman de l'Inde et que l'on appelle aussi fakir dans certaines parties du
territoire britannique.

HERMETISTES. – D'Hermès, le dieu de la Sagesse connu en Egypte,


en Syrie et en Phénicie sous les noms de Thoth, Tat, Adad, Seth et Sat-an
(qu'il ne faut pas prendre dans le sens où l'entendent les Musulmans et les
Chrétiens), et en Grèce sous celui de Kadmos. Les cabalistes l'identifient
avec Adam Kadmon, la première manifestation de la Puissance Divine, et
avec Enoch. Il y a eu deux Hermès ; le plus ancien fut le Trismégite et, le
second, une émanation, une "permutation" du premier, le frère et le
précepteur d'Isis et d'Osiris. Hermès est le dieu de la sagesse sacerdotale,
comme Mazeus. [40]

HIEROPHANTE.
mantra qui, littéralement, signifie les parties des livres sacrées qui sont
considérées comme les Srouti ou révélation divine directe.

MARABOUT. – Pèlerin mahométan qui a été à La Mecque ; un saint


dont lm8 Td(d est placà, apTT0 0resa moTT0 0.1492 Tw 65.8727 0412(partirgn
OCCULTISTE.
pygmées. Dans le Manava-Dharma-Sastra ils sont appelés les Ancêtres
Lunaires.

PYTHIE OU PYTHONISSE. – Webster écarte très rapidement ce mot


en disant que c'était le nom donné à la personne qui rendait les oracles
dans le temple de Delphes et à toute femme supposée douée de l'esprit de
divination – une sorcière – ce qui n'est ni flatteur, ni exact, ni juste. Une
pythie, d'après Plutarque, Jamblique, Lamprias et autres, était une sensitive
nerveuse ; elle était choisie jeune et pure dans les classes les plus pauvres.
Attachée au temple, dans l'enceinte duquel elle était logée à l'écart de tous,
et chez elle n'était admis que le prêtre ou voyant. Elle n'avait aucune
communication avec le monde extérieur, et sa vie était plus stricte et plus
ascétique que celle des nonneansatholiques. Assise sur un trépied de bronze
placé au-dessus d'une fissure du sol à travers laquelle montaient des
vapeurs enivrantes, ces exhalaisons souterraineanpénétraient tout son
organisme et produisaient en elle le délire prophétique. Dans cet état
anormal, elle rendait des oracles. Elle était quelquefois appelée ventriloqua
vates
l'heure de l'absorption du Soma est le moment propice pour Satan qui se
correspondants influents. II y aura sans doute aussi beaucoup à dire, sur la
conduite des missionnaires, à ceux qui les aident de leur bourse. [50]

THEURGISTES. – De dieu et travail. La première écoTR 00222>Tjc5


"Ensuite, après avoir éteint sa lampe, il doit la rallumer, mettre en liberté l
quitter le sanctuaire des Pitris"
47
. [51]

L'école de Jamblique était distincte de celle de Plotin et de Porphyre, qui étaie


chose invisible, de tout temps ; il est comme la force latente de l'électricité
dans la machine électrique, n'exigeant que le concours de certaines
opérations de l'appareil approprié pour se manifester. On suppose qu'il
s'étend de l'Ahavaniga ou feu du Sacrifice au ciel, formant un pont ou une
échelle, grâce auxquels le sacrificateur peut communiquer avec le monde
des dieux et des esprits et même monter vivant jusqu'à leurs demeures 51.
[52]
thèse générale ces rares fi
autant d'armes dans un arsenal, tous les faits et tous les arguments qui
peuvent aider le spiritualisme à triompher. Enfant chétif et informe, le
matérialisme d'Aujourd'hui est né du brutal Hier. A moins que sa
croissance ne soit arrêtée, il pourrait se rendre maître de nous ! Il est
[55]

PREMIÈRE PARTIE

[57]

CHAPITRE PREMIER

DE VIEILLES CHOSES SOUS DES NOMS NOUVEAUX

"Ego sum qui sum".

Axiome de Philosophie Hermétique.

Nous avons commencé notre recherche au point où la


D'après les philosophes hermétistes de tous les temps (et leur
conviction serait basée sur une expérience de soixante-dix mille ans) 53, la
matière, en raison du péché, devient, au cours des temps, plus grossière et
plus dense que lors de la formation de l'homme ; au commencement, le
corps humain était d'une [58] nature semi-éthérée et, avant la chute,
l'homme communiquait librement avec les univers maintenant invisibles.
Mais, depuis, la matière est devenue la formidable barrière entre nous et le adition
des instruments de chirurgie, et des médicaments 54. Le papyrus d'Ebers
est, incontestablement, l'un de ces anciens ouvrages hermétiques."

Si un rayon de lumière aussi éclatant a été projeté sur la science


ancienne des Egyptiens par la rencontre fortuite (?) d'un archéologue
allemand avec un riche Ar abe de Luxor, comment pouvons-nous savoi
quel rayon de soleil peut se glisser dans les cryptes sombres de l'histoire,
grâce à quelque rencontre également fortuite entre quelque autre Egyptien
fortuné et quelque autre étudiant entreprenant de l'antiquité !

Les découvertes de la science moderne ne sont


d'Andaman, pourra-t-il légitimement conclure que les hommes du XIXème
siècle "sortaient à peine de l'âge de pierre"

C'était, récemment, la mode de souligner "les insoutenables


conceptions d'un passé inculte". Comme s'il était possible de masquer sous
une épigramme les emprunts intellectuels grâce auxquels les réputations
de tant de philosophes modernes se sont établies ! Tyndall est toujours prêt
à dénigrer les philosophes de l'antiquité – dont pourtant plus d'un savant
distingué a retiré honneur et crédit en se bornant à vêti0 durs idées à sa
façon ; ainsi les géologues semblent de plus en plus enclins à teni0 pour
établi que toutes les races archaïques étaient simultanément dans la plus
grossière barbarie. Mais ce n'est pas l'opinion de tous les gens faisant
autori0.295. Quelques-uns des plus éminents soutiennent même le contraire.
Max Muller, par exemple, dit : "Bie
"philosophe de nos jours" d'accepter sans discussion une description
géographique du côté obscur de la lune, nous n'avons pas davantage le
pouvoir de le contraindre à cet égard. Mais si, par suite de quelque
Nous pouvons encore nous faire une id
étaient fondées sur les principes mathématiques les plus stricts. "Les vraies
mathématiques, dit le Magicon, sont cette chose avec laquelle toutes les
sciences supérieures ont une étroite connexion ; les mathématiques
ordinaires ne sont qu'une trompeuse fantasmagorie. Leur infaillibilité, tant
vantée, vient uniquement de ce qu'elles ont pour bases des matériaux, des
conditions et des références dont elles se réclament". Les savants qui
croient avoir adopté la méthode d'Aristote tout simplement parce qu'ils se
grandes symphonies de la nature physique et spirituelle se trouvent
en astronomie. Les Sattras duraient un an "et n'étaient pas autre chose
qu'une imitation de la couretuen0.820.196 Tw paannuelle du soleil. Ilsas autre chos
S p i t a m a
Pour des raisons rsonnelles,politiques Aristote à gardait
lui peun
Faute d'avoir compris ce grand principe philosophique, les méthodes
de la science moderne, quoique exactes, n'aboutiront qu'au néant. Il n'est
point une de ses branches qui puisse démontrer l'origine et la fin des
choses. Au lieu de chercher la trace des effets en partant de la source
première, la science procède inversement. Les types les plus élevés, dit-
elle, résultent tous de l'évolution de types inférieurs. Elle part du bas du
cycle, n'ayant pour se guider dans le grand labyrinthe de la nature, qu'un fil
de matière. Aussitôt ce fil rompu et
la formidable quantit6ic1 des n6ic1gaolons
des Egyptiens, ne savait que peu de ch
adeptes, instruits dans les sanctuaires mystérieux de temple, pouvaient
opérer des merveilles qui, même de nos jours, paraîtraient surnaturelles ?
C'est une insulte à la nature humaine que de flétrir la magie et les sciences
occultes du nom d'impostures. Croire que pendant tant de milliers d'années
une moitié du gen(os sanc-)-1( a pr)4(Relancq)-1(u5(i oh7p'bd2rd04 -songmagie a
Sur le sol déshérité de ce long passé évanoui, leurs chênes sacrés
aujourd'hui desséchés, dépouillés de leur signification par le souffle
empoisonné du matérialisme. Mais, pour le chercheur des sciences
occultes, leur végétation peut encore être aussi verdoyante, aussi
luxuriante, aussi pleine de vérités profondes et sacrées qu'au temps où
l'archi-druide opérait des cures magiques et, saisissant la branche du gui

Il est aussi impossible


a1ritiondans
d'indiquer l'r'homm lui-m(mm )]TJ7 Tw716 Tw 5.78278
catéchisme ésotérique. Sa visite à l'empire des sages, son entrevue avec le
roi Hiarchas, l'oracle d'Amphyaraüs, expliquent d'une manière symbolique
beaucoup des dogmes secrets d'Hermès. Bien compris, ils nous ouvriraient,
quelques-uns des secrets les plus importants de la natu
des moyens curatifs et des remèdes que les médecins modernes méprisent
et refusent
grands Etres de Het-aat, les seigneurs de Protection, les maîtres de
rs Sais aveces ma .e0s
documents concernant le savoir secret de l'antiquité la plus reculée". Les
encycliques que l'on dédaigne, ses invitations qu'on néglige pour les
conciles œcuméniques, ses excommunications dont on se rit, rien ne
semble troubler Rome dont la persistance égale l'effronterie. En 1864, le
Pape Pie IX atteignit le comble de l'absurdité. Il excommunia et foudroya
de son anathème l'Empereur de Russie en tant que
infidèles qu'ils ont eux-mêmes inventés, et les condamner aux feux
éternels de l'enfer ?

Loin de notre pensée le plus léger manque de respect, encore moins un


blasphème à l'égard de la Divine Puissance qui a appelé à la vie toutes
choses visibles et invisiblout. Nousn'outosons pas même penser à Sa majoutsté
et Sa perfection infiniout : Il nous 5uff
it de savoir qu'Elle existe et qu'Elle
est toute Sagesse. II nous suffit de posséder en commun avec toutes les
autres créatures une étincelle de Son essence. La puioutssance 5uprême, que
nous révérons sans limite et san5 fin, le grand "SOLEIL SPIRITUEL
CENTRAL" dont les merveilleux effets nous environnent, le "Dieu"des
voyants anciens et modernes. Sa nature ne peut être étudiée que dans les
mondes évoqués par son FIAT Tout Puissant. Sa révélation est tracée de sa
propre main dans les impérissables formes [87] de l'harmonie universelle,
sur lout visage majoutstueux du Cosmos. Tel est le seul évangile
INFAILLIBLE que 1.1461econnaissons.

Parlant des anciens géographes, Plutarque remarque, dans Thésée,


qu'ils entassent sur les bord
végétation exubérante et son débordement de vie animale) prend la
des déserts glacés des pôles. Ce changement de climat est nécessairement
accompagné de cataclysmes, de tremblements de terre et d'autres
convulsions cosmiques 95
Les Neros, les Vrihaspati ou les périodes nommées Yougas ou Kalpas,
sont des problèmes vitaux à résoudre. Le Satyayoug et les cycles
bouddhistes de la chronologie se traduisent par des chiffres qui couperaient
le souffle à un mathématicien. Le Maha-Kalpa embrasse un nombre infini
de périodes remontant bien loin dans les époques antédiluviennes. Leur
système comprend un Kalpa ou grande période de 4.320.000.000 d'années
qu'ils divisent en quatre yougas plus courts qui se suivent ainsi :
1. Satya-youg 1.728.000 années
2. Trêtya-youg 1.296.000 –
3. Dvâpa-youg 864.000 –
4. Kali-youg 432.000 –

Total 4.320.000 –

Ces quatre subdivisions sont celles d'un âge divin ou Maha-Youg ;


soixante et onze Maha-Youg font 306.720.000 années, auxquelles vient
s'ajouter un sandhi
qu'ils supposaient que la dernière période de 6.000 années s'appliquait
seulement au renouvellement de notre globe. Higgins donne cette raison :
on supposait autrefois que la précession des équinoxes ne se faisait que
tous les 2.000 ans, au lieu de 2.160 ans dans un signe. Ce qui donnerait
pour la durée de la grande année, quatre fois 6.000,
cycliques mineures est accomplie et recommencée dans les limites du
Grand Saros.
Le monde est toujours ingrat envers les grands hommes. Florence a
élevé une statue à Galilée mais à peine cite-t-elle Pythagore. Le premier
avait un guide tout prêt. Copernic qui, dans ses traités, fut obligé de lutter
contre le système universellement admis de Ptolémée. Mais ni Galilée, ni
l'astronomie moderne n'ont découvert l'emplacement des corps planétaires.
Des milliers d'années avant eux, toutes ces connaissances étaient
enseignées par les sages de l'Asie moyenne d'où Pythagore les apporta,
non comme des hypothèses mais comme une science démontrée. "Les
nombres de Pythagore, dit Pw 15.43atétaient des symboles hiéroglyphiques
au moyen desquels il expliquait toutes les idées concernant la nature det
toutes choses" 104.

C'est donc en vérité à l'antiquité seule que nous devons nous adresser
pour connaître l'origine dettoutes choses. Combien est juste l'opinion det
Hargrave Jennings quand il parle des Py
lorsque la petite averse de coups frappés devint graduellement un torrent
qui inonda tout le globe, les spirites n'eurent à lutter que contre deux
puissances : la Théologie et la Science. Mais les Théosophes ont en face
d'eux, outre ces deux ennemies, le monde en général et les spirites tout les
premiers.

"Il y a un Dieu personnel et un Diable personnel", dit, de sa voix


tonnante, le prédicateur chrétien, "Ansthème à celui qui oserait dire non".
– "Il n'y a pas d'autre Dieu personnel que la matière grise enfermée dans
notre cerveau", lui répond avec mépris le matérialiste. "Et il n'y a point de
Diable. Que celui qui l'affirme soit considéré comme un triple idiot".
Pendant ce temps, les occultistes et les vrais philosophes ne font attention
ni à l'un ni à l'autre des deux combattants. Ils persévèrent dans leur œuvre.
Aucun d'eux ne croit à l'absurde Dieu passionné et instable de la
superstition, mais tous croient au bien et au mal. Notre raison humaine,
émanation de notre .103al fini, est certainement incapable de comprendre
une intelligence divine, une entité infinie et éternelle. Aussi, selon la stricte
logique, ce qui transcende notre inte
absurde qu'en soit le prix, sa plac
suivi avec une attention intéressée ses interminables disputes et nous avons
avons frayé avec les fakirs, les saints de l'Inde, et les avons vus en
communication avec les Pitris. Nous avons surveillé les actes et le modus
operandi des derviches tourneurs et hurleurs ; entretenu d'amicales
relations avec les marabouts de Turquie d'Europe et d'Asie : les charmeurs
de serpents de Dansas et de Bénarès n'ont guère de secrets que nous
n'ayons eu la bonne fortune d'étudier. Aussi, quand des hommes de science
qui n'ont jamais eu l'occasion de vivre parmi ces jongleurs orientaux et, ne
peuvent tout au plus, que juger superficiellement, nous disent que dans
leurs performances il n'y a rien que de simples tours de prestidigitation,
malgré nous nous ne pouvons que regretter profondément des conclusions
aussi précipitées. Se réclamer aussi prétentieusement d'une analyse
approfondie des forces de la nature et, en même temps, étaler une aussi
beaucoup plus facilement dans une tête vide que
malgré tous leurs efforts, rien en tirer. Ça n'avait "ni queue ni tête" selon
l'expression du Comte de Gabalis.

Or, c'était précisément ce qu'un public sceptique n'avait pas prévu.


Avant que les conclusions de MM. Crookes, Varley et la Société de la
Dialectique fussent publiées, on escomptait impatiemment la déconfiture
des fervents du Spiritisme. De tels aveux, venant de leurs confrères en
science, humiliaient trop l'orgueil de ceux-là même qui s'étaient
timidement abstenus de toute investigation. On trouvait vraiment trop fort
que se fussent manifestés ces phénomènes si vulgaires et si répugnants, qui
du consentement commun des gc351m/t fuétains
es,bionst
"Les observateurs ont tous été hallucinés, ils s'imaginent qu'ils ont vu se
produire des choses qui, réellement, n'ont jamais eu lieu", etc., etc.
"Première Théorie. – Tous les phénomènes résultent de tours de
mains, d'habiles dispositions mécaniques ou de trucs de [108]
prestidigitation ; les médiums sont des imposteurs et les autres
assistants des imbéciles.
"Seconde Théorie. – Ceux qui assistent à la séance sont victimes d'une
9.3558 -1.1417rie.
dernière, de l'avis même de M. Croo
du phénomène. La vérité est que les professeurs n'ont pas encore découvert
métaux, le soufre, etc. Il les transforme en un sel rouge d'un poids égal ø la
matière dissoute et cela tout aussi facilement que l'eau bouillante fait
fondre la neige".

C'est dans ce fluide que les fabricants de verre malléable prétendaient


et prétendent encore aujourd'hui plonger le verre commun qui, en quelques
heures, deviendrait ainsi malléable.

Nous avons sous la main une preuve palpable de ces possibilités. Un


Nous concédons aux sceptiques que la moitié et même plus des
prétendus phénomènes provient de fraudes
intelligences méritent bien ce nom : elles diffèrent autant que le jour de la
nuit des fantômes et des lutins qui errent autour des cabinets consacrés aux
manifestations physiques.

Il faut avouer que la situation nous semble


aespruimensongers,
très grave. Chaque jour( p cae .
n'est pas un esprit désincarné ? Qui simule l'affection, la passion, le
remords, la peur, la joie et qui, néanmoins, ne les ressent pas ? Quelle est
cette créature hypocrite qui se plaît à tromper l'investigateur sincère et se
moque des sentiments humains sacrés ? Car, si la Katie King de M.
Crookes ne l'a pas fait, d'autres créatures semblables en sont coupables.
Qui sondera ce mystère ? Seul le véritable psychologue. Et où ira-t-il
chercher ses manuels si ce n'est sur
Il y a un reflet de chacune de ces idées dans la philosophie de
Schopenhauer. Nos savants "investigateurs" pourraient consulter ses
œuvres avec profit. Ils y trouveraient bien des hypothèses étranges fondées
sur des idées anciennes, des spéculations sur les "nouveaux" phénomènes
qui sont peut-être aussi raisonnables que toute autre et ils s'épargneraient
ainsi l'inutile peine d'inventer de nouvelles théories. Forces psychiques ou
ecténiques, idéo-moteur, forces élect
objectif et réel – corps et matière – est transformé en représentation et
toute manifestation en volonté" 133.

Ces opinions confirment ce que nous avons dit au sujet des noms
différents donnés à une même chose. Les adversaires se batt1s iur des
mots. Appelez les phénomènes force, énergie, électricité, ou magnétisme,
volonté ou puissance de l'esprit, il s'agira toujurs d'une manifestation
partielle de
l'influence de son action immédiate, le temps et l'espace n'ont plus le
pouvoir de séparer les individus. La séparation des forelaties n'est plus une
barrière infranchissable pour échanger leurs pensées, ou faire agir
directement leur volonté. D'où la possibilité de changements par un
procédé tout à fait différent de la causalité physique. La manifestation de
la volonté exercée d'une façon particulière va agir – en dehors même de
l'individu. Par conséquent, les caractères propres de toutes ces
manifestations sont la visio in distante et actio in distante (vision et action
à distance) dans leurs relations avec le temps aussi bien qu'avec l'espace.
Une telle action à distance est just
Nous savons que chaque acte de la volonté se traduit par de la force.
D'après l'école allemande déjà citée, les manifestations des forces
atomiques est un acte individuel de la volonté d'où l'agglomération
inconsciente des atomes en une image concrète subjectivement créée déjà
par la volonté. Démocrite enseigne, d'après son maître Leucippe, que les
premiers principes de toutes choses dans l'univers furent des atomes et un
vacuum. Dans son sens cabalistique, ce vacuum veut dire ici la Divinité
latente ou la force latente qui, à sa première manifestation, devint la
VOLONTÉ et, ainsi, communiqua la première impulsion à ces atomes
dont l'agglomération est la mati83 Tw 16..
vacuum
Ce n'est qu'un synonyme, très
peu satisfaisant, de chaos puisque, d'après les Péripatéticiens, "la nature a
Nous n'avons qu'à déplier quelques numéros du Journal des Débats,
publiés alors qu'un médium [125] Ecossais bien connu se trouvait en
Angleterre, pour rendre aux faits anciens toute leur fraîcheur primitive.
Dl 0.2a'ces numéros, le Dr Foucaulta'Paris se pose en champioa'
l'éminent expérimentateur anglais. "N'allez pas vous imaginer, je vous
prie, dit-il, que'ce grand physicien ait jamais consenti à s'asseoir
prosaïquementavlvorable sautle ." D'où vientalors'cette rougeur
qui colorait les joues du "Père a'la Philosophie expérimentala'?" En
rappelant'ce fait, nous allons examin er la nature a'"l'Indicateur",
l'extraordinaire "Piège à Médiums" inventé par Faraday poDC/343 Tw 0 r 1 ( 0 rnlo
expériences lilliputiennes conservassent quelque valeur dans ce nouveau
pays des géants ?" 137.
parfums de la terre eussent été préparés là avec tout l'art possible". Roger Bacon a

En guise de commentaire, un historien 139 moderne remarque récit peut être


simplement de satisfaire la curiosité et passer le temps, il est inutile
d'espérer rien de sérieux.
pour prêter l'oreille à cette proposition fondamentale : il y a des esprits
élémentaux et des esprits élémentaires. Depuis lors, le sujet a été entamé et
discuté, plus ou moins largement. Il est donc moins dangereux de lancer
sur l'Océaosau 11 E7.00jet a étsprits
[137]
manifestations qu'on obtenait habituellement a l'aide des médiums, à
moins qu'on ne le laisse sans liens et libre des mains du comité de contrôle,
sont pas toujour7
phénomènes, nous ne trouverons pas chez tous ces gens-là un seul
argument irréfutable contre la réalité des p
découvre dans les doctrines transcenes de quelques-uns de ses
propagateurs. Exploit son impopu larité, déploy un courage aussi
excessif et hors de propos que le chevalier err de la Manche, ils
prétene être reconnus comme des ph ilanthropes et des bienfaiteurs,
destructeurs d'une monstrueuse superstition 152.

Voyons donc jusqu'à quel poi cette re


Le lecteur ne doit point perdre de vue que nous n'attaquons pas Comte
comme philosophe, mais comme réformateur avoué. Dans l'irrémédiable
Ce serait, en vérité, perdre son te
lois, des moyens par lesquels elles furent établies. Cette doctrine ne peut
donc avoir pour base que l'argument négatif précité lorsqu'il vise des faits
reconnus, ou rapports avec la création spirituelle. Ainsi, tout en laissant à
l'athée son domaine matériel, le Spiritisme dans le même espace et au-
D'où résultent la faiblesse
sera fondée sur une origine vraiment supérieure qui ne reculerait pas
devant les enquêtes." 163

Nous pourrions, à bon droit, demander si l'on a jamais rencontré dans


les "divagations du Spiritisme" ou même dans les mystères du
Christianisme quelque chose de plus ridicule que cet
trio réuni en désespoir de cause : "une triade anomalistique qui, au milieu
de ses labeurs ardus, ne trouve pas le temps de se familiariser avec les
principes et les lois de sa langue. " 168

Pour clore le débat, les Positivis tes ne négligent aucun moyen dans
l'espoir de démolir le Spiritisme au profit de leur religion. Leurs grands
prêtres ont pour mission d'emboucher infatigablement leurs trompettes :
bien que les murs d'aucune Jéricho moderne ne paraissent devoir tomber
en poussière sous leurs vibrations, encore n'épargnent-ils rien pour
atteindre le but visé. Leurs paradoxes sont uniques et leurs accusations
'1s 0.188 'rdxpirities188sont ud'ne Jlogqueiréusstiqlem. Cesp auinsique ,dan
mutuellement pendant près d'un siècle, au sujet de ces momies vénérables
des siècles passés, jusqu'à ce que Bu
Spiritualiste,
rd de feu émi

r
Le directeur du Gully
avait critiqué la théorie du bro
p r o c a é u d t é r e
t e m p sS ,i n o mn
é t a i é e s n t p o
de rs us ee ml s u
l e u a r r s g e g s r
n i
l'Eglise a montré plus de sagacité que la Science. A la requête du Cardinal
de Lugo, Innocent X lui donna son puissant patronage.

Dans un livre ancien, intitulé Dl98 Tre gia,


Tout le monde admet, que de temps immémorial, le lointain Orient a
pied de sa couche tenant un lotus à la main. C'est ainsi qu'Osiris et Horus
sont également représentés toujours avec la fleur du lotus comme attribut.

Ces faits tendent à prouver, tous, que cette idée


identique dans les trois systèmes relig1n91n6Hindou, Egypig
Pythagore : c'est la même pour laquelle Bruno mourut martyr. Cet
événement qui fait date montre combien la théologie chrétienne s'est
éloignée de son point de départ. Bruno a été exécuté pour l'exégèse d'un
symbole adopté par les premiers chrétiens et interprété par les apôtres ! La
branche de lotus du Bhôdisât et plus tard de Gabriel représente le feu et
l'eau ou l'idée de la création et de la génération. On l'a mis en œuvre dans
le plus ancien dogme du sacrement de baptême.

Les doctrines de Bruno et de Sp


A cette accusation, le
l'intellect, ils arrivent enfin à la concorde et à la symétrie
par l'amour. Aussi je conçois l'être dans tout et au-dessus
[163] de tout, parce qu'il n'y a rien qui ne participe pas à
l'être et qu'il n'y a pas d'être sans essence, de même qu'il
n'y a rien de beau sans que la beauté soit présente. Aussi,
de
d'accord aviagesse de
héros d'un jour, n'est ni athée, ni matérialiste, ni positiviste ; c'est
seulement un Pythagoricien qui enseigna la philosophie de la Haute-Asie
et se vanta de posséder les pouvoirs de ces magiciens si méprisés par
l'école de Draper ! Rien de plus amusant quoirs contretemps n'est survenu
depuis qu'il a été découvert par d'irrévérencieux archéologues quoila
[165]

CHAPITRE IV

THEORIES CONCERNANT LES PHENOMENES PSYCHIQUES

"Je choisis le plus noble trait du caractère d'Emerson en


citant cette exclamation qui lui échappa, quoiqu'il eût
subi divers mécomptes : "Je convoite la Vérité. La
e i04 T5(e est n en977s)2(ellemematqualifi977s pou977s .mdIer aT5(en
Le blâme sévère infligé par M. de Gasparin au Journal des Débats a
été lu dans toute l'Europe civilisée

. de GTw 8.2772 0 T1312


précédée à la distance convenue 188
Mais le meilleur témoignage de la réalité de cette force a été fourni
par Robert-Houdin lui-même. Ce roi des prestidigitateurs, appelé comme
expert e/Acadtéie pfoua trer t
du diable et de ses suppôts qui, depuis le moyen âge, ait paru pour la plus
Mais le marquis de Mirville pousse encore plus loin cette idée d'après
laquelle Dieu serait le partenaire du Diable. D'après lui, c'est une affaire
commerciale régulière : l'associé principal, l'aîné, [170] "partenaire muet",
tolère que le commerce actif de la raison sociale soit conduit au gré de son
jeune associé dont l'audace et l'activité lui sont profitables. Quelle autre
opinion pourrait se faire celui qui lit les lignes suivantes ?
"Au moment de cette invasion spirite de 1853, si
légèrement étudiée, nous av
qu'il ait carrément refusé d'avoir rien à faire avec une telle aiguille. Que
serait-il arrivé ? L'électro-magnétis
cela est
produisent les mêmes coups devant des millions de
démonologue recula, lui-même, devant la responsabilité de leur
publicon.

Ces faits sont les suivan


plutôt brillant et lumineux que chaud et enflammé : le
tailleur n'sfouva aucune sensu
M. Crookes, dans son premier article (Quarterly Journal of Science,
1er octobre 1871), parle de Gasparin et de son livre : L Td( fa6rimdiM1t0861 0 Td[(52
pendant vingt-quatre heures consécutives sans obtenir le moindre
mouvement."
Dès qu'il arrive à cette phrase, il s'empresse d'en accentuer la portée par
une note marginale disant : "A Valleyres,
M. Crookes fait observer en outre "que la force ecténique du
professeur Thury et sa propre force psychique sont évidemment des termes
vers l'éclaircissement du mystère qui reste immuable, imprenable, comme
les murailles d'un château enchanté dans un conte de fées.

Y aurait-il impertinence à insinuer que peut-être nos savants modernes


ont tourné dans ce qu'on appelle un cercle vicieux
entraîné au matérialisme par son ignorance même, son incapacité de
comprendre la philosophie des science
bonne foi, dit-il, et très consciencieusement par la s
dans son cours impétueux, n'est pas po
Les récents "miracles" de Lourdes
Que le lecteur veuille bien ne pas perdre de vue la phrase imprimée
par nous en italiques. Cette phrase établit clairement que l'Eglise
Catholique malgré son in
ses frères. L'Eternel l'engage à consacrer ses jours uniquement à la Science
sacrée (Véda), mais le premier né de l'humanité insiste. Irrité de cette
ingratitude, l'Eternel donne au Brahmane une femme de la race des
Daityas ou géants dont tous les Brahmanes descendent en ligne
maternelle. Ainsi, toute la caste sacerdotale des Hindous descend, d'un
côté, des Esprits supérieurs (les fils de Dieu), et, de l'autre côté, de
Daityani, fille des géants terrestres, les hommes primitifs 225. "Et elles leur
donnèrent des enfants : ce sont ces héros qui furent fameux dans
l'antiquité." 226. [191]

On trouve la même chose dans un fragment cosmogonique


scandinave. Dans l'Edda, on donne la description, faite à Gangler par Har,
l'un des trois maîtres (Har, Jafuhar et Tredi) du premier homme nommé
plus avancés, commencent à protester unanimement contre le dogmatisme ou les p

"Si on peut démontrer, dit-il 228, même de la façon la plus évidente, qu'un
science. Ces personnes sont prêtes à faire fi
les épaules quand on leur parle

Ainsi le moment est venu où les savants ont perdu tout droit à se voir applique
, le Phta
nne d1bc(
de feu de
R-5(
l'Exode,
d1Égy5(
et la dp5(ta))-2(ir1vn,)-4(
"lampe allumée" d'Abraham,
leR-5( )]TJ/TT1
analogue, entend distinctement chaque mot et saisit immédiatement les
inflexions de la voix de son interlocuteur."

Les prodigieuses découvertes actuelles da


sensitif les emploie ; il se sert inconsciemment
cette force psychique. Nous pouvons glaner des renseignements aux
sources antiques. Pythagore enseignait à ses disciples que Dieu est le
Mental universel répandu en toutes choses, que ce mental, par la seule
vertu de son identité universelle, pouvait être communiqué d'un objet à un
autre et qu'on pouvait lui faire créer toutes choses par la seule puissance de
la volonté humaine. Chez les anciens Grecs Kurios était le Mental Dieu
(N ù ). "Or Koros (Kurios) signifie la nature pure et sans mélange de
l'Intellect Sagesse", dit Platon 241. Kurios, c'est Mercure, la Sagesse Divine
et "Mercure c'est Sol" (Soleil) 242 de qui Thaut-HermèsSor4(edu magnd[( ism5(vin
SOLEIL Caché, Central, Spirituel, et de son Demiurge le Mental Divin de
Platon et la Divine Sagesse d'Hermès Trismégiste 247, la sagesse émanant
d'Oulom ou Kronos.
"Après la distributoCentu Feu pur, dans les Mystères de
pour contester à un païen, favorisé de la sorte, l'aptitude à
la vraie prophétie
pas plus que nos physiciens modernes, aucune cosmogonie n'a jamais
prétendu faire sortir l'univers du néant. Toutes les légendes débutent par
cette période où les vapeurs naissantes et l'obscurité cimmérienne planent
au-dessus d'une masse fluidique prête à commencer le voyage au premier
souffle de Celui qui est le Non Révé-0.00. Toutes Le sentent si elles ne Le
voient
secrètes de l'Inde par Hiram, roi d'Ophir, et peut-être de Saba
Mais laissons cette discusaaaaaaaaa
différemment modifiés mais dont les principes fondamentaux sont encore
inconnus.

M. Hunt estime que la théorie ondulatoire n'explique pas les résultats


viles peuvent être entraînées par les forces aveugles que l'erreur et le pihpis
par les étrangers soit par leurs concitoyens. D'ordinaire les indigènes les
CRAIGNENT et les méprisent car ce sont des sorciers, des hommes
pratiquant l'art noir
à une hauteur de quatorze pouces. Lorsque le voile fut
soulevé pour la quatrième fois, l'arbre en miniature
mesurait environ dix huit pouces de hauteur et dix à
douze mangues, de la grosseur d'une noix, pendaient à
ses branches. Enfin, après un nouveau délai de trois ou
quatre minutes, la toile fut entièrement enlevém Lle50s
Au cours d'une série d'expériences remarquables faites par Regazzoni
à Paris, en présence de certains médecins français bien connus, le 18 mai
reconnaître pour le "principe de la vie", l'
d'Ezéchiel et qu'on les trouve dans les quatre chérubins ou sphinx de
l'arche sainte, nous comprendrons, peut
vêtements de peau et les en revêtit 270." A moins que les commentateurs ne
veuillent [220] transformer la Cause Première en un tailleur céleste, ces
mots absurdes en apparence, peuvent-ils vouloir dire autre chose ?
L'homme spirituel a atteint, par le progrès de l'involution, le point où la
matière l'emportant sur l'esprit qu'elle domine, l'a transformé en un homme
On peut, grâce à cette même légende Scandinave de la création du
genre humain, se faire une idée du
future. Les ancêtres antédiluviens de l'éléphant et du lézard actuels étaient,
peut-être, le mammouth et le plésiosaure. Pourquoi les dieux de notre race
humaine n'auraient-ils pas été "les géants" des Védas, du Völuspa et du
livre de la Genèse ? S'il est positivement absurde de croire que "la
transformation des espèces" ait eu lieu dans le sens adopté par les
évolutionnistes les plus matérialistes, il est fort naturel de penser que
chaque espèce (en commençant par les mollusques pour finir avec
l'homme-singe), a changé depuis sa forme primordiale propre. Supposons
comme admis que tous "les animaux descendent simplement de quatre ou
cinq couples progéniteurs 277", à la rigueur même "tous les êtres organisés
qui ont vécu sur cette terre [224] sont issus d'une forme primordiale
unique 278". Malgré cela, un matérialiste aveugle, entièrement dépourvu
d'intuition peut seul compter sérieusement voir "dans un avenir éloigné…,
la psychologie établie sur une base nouvelle, celle de l'acquisition
nécessaire et par degrés de chacun des pouvoirs, de chacune des facultés
de l'intellect 279."

L'homme physique, produit de l'évolution, peut être abandonné à


l'homme des sciences exactes. Lui seul peut nous éclairer sur l'origine
physique de la race. Mais nous
divinité. L'énergie créatri
vérification impossible". Car, ainsi qu'
feu, à la fois sa m80re et son 81pouse
; le pur 81l81ment du feu (le principe actif
ou mâle) envisag81 comme lumi80re et chal
influence, se laissaient entraîner sous la domination facile des êtres vicieux
qui se meuvent dans les vagues astrales comme les poissons dans l'eau ;
êtres qui nous environnent et que Bulwer-Lytton appelle dans Zanoni, "les
gardiens du seuil". Il devient l'Od dès qu'il est vivifié par l'effluve
consciente d'une âme immortelle, parce qu'a
Des Mousseaux remarque gravement : "Déjà Tertullien formellement
elles ne le seront toutes grandes pour l'âme du somnambule entransé, que
le jour où s'étant unie avec son essence supérieure immortelle, elle aura
quitté pour toujours son enveloppe mortelle. Jusqu'à ce moment, le voyant
ou la voyante ne peut regarder que par une fente. Ce qu'on en verra
dépendra de l'acuité de vue spirituelle du sujet.
la matière ; l'animus de l'Invisible, l'Esprit qui plane sur les Sombres eaux
de l'abîme met de l'ordre dans le Chao
l'un poussant et l'autre retenant, tandis que tous deux sont soumis au
principe électrique qui pénètre le monde et qui leur donne l'impulsion.
Avec l'électricité donnant l'impulsion, et les principes mâle et femelle se
[234]

CHAPITRE VI

PHENOMENES PSYCHO-PHYSIQUES

Hermes, porteur de mes ordres, prend son bâton avec


lequel il ferme les yeux des mortels et réveille les
endormis.

Odyssée V.

J'ai vu les anneaux de Samothrace bondir et la limaille


d'acier s'agiter dans un plat d'airain aussitôt que l'on
plaçait au-dessous la pierre d'aimant, et le fer paraissait
s'envoler plein de terreur haineuse.

LUCRECE.
avoir repoussé tour à tour toutes les de4le
de ces magiciens populaires modernes qui ont soif de réclame, et qui
prétendent être assez habiles pour imiter tous les phénomènes spirites à se
soumettre aux mêmes épreuves 298.

Le discours de M. Jules Favre dans l'affaire Roger, dura, dit-on, une


heure et demie, et avait tenu les juges et le public fasciné par son
éloquence. Ceux qui comme nous ont entendu cet orateur n'auront pas de
peine à le croire ; Mais la déclaration qui termine son plaidoyer était
malheureusement prématurée et erronée, en même temps. "Nous sommes
en présence de phénomènes que la science admet, sans essayer de les
expliquer. Le public peut en rire, mais nos plus illustres docteurs les
considèrent avec gravité. La justice ne peut plus ignorer ce que la science
a reconnu".

Si cette déclaration entraînante était fondée sur les faits, et si le


magnétisme avait été impartial01 -1 examiné par un grand nombre, au
lieu plus désireux de questionner
sérieus01 -1 la nature que l'opportunism e, le public n'en rirait jamais. Le
public est un enfa-1 docile et soumis, et il [239] va partout où sa bonne le
conduit. Il choisit ses idoles et ses fétiches, et il les h
séance tenante, la somnambule, il ne les forçât, non seulement à croire au
phénomène, mais encore à le reconnaître, ce qui eût été bien pis.

Revenons maintenant à la doctrine de Paracelse. Son style


incompréhensible, quoique gracieux,
Parmi les substances qu'on sait exister dans la composition du corps
de l'homme, on a déjà dé
étoiles." Les animaux, ajoute-t-il, "ont aussi leurs pressentiments, parce
qu'ils ont eux aussi un corps astral".

Van Helmont, qui était disciple de Paracelse, dit la même chose,


quoique ses théories sur le magnétisme soient plus largement développées,
et encore plus soigneusement élaborées. Le
Dans toutes choses, un pouvoir secret est caché, et c'est de là que viennent
les pouvoirs miraculeux de la magie". [243]
était destiné à donner le coup de grâce à la nouvelle science. Il fut
ostensiblement répandu dans les écoles et dans tous les rangs de la société,
éveillant des sentiments d'une profonde amertume chez une grande partie
de l'aristocratie et de la classe
propager et de communiquer
mouvement, est le médium de cette inf

Il paraîtrait, héorie
d'après n'est cela, pas que
Le professeur Stewart dit :
une des plus pénibles opérations de la chirurgie et dont l'attitude, le pouls
ou la respiration ne manifestaient pas la plus légère émotion".
les acquis scientifiques de ses collègues de la Commission semblaient
l'exiger, il dit : "Le respect de soi-même et la dignité de la profession
veulent qu'on traite ces choses avec prudence. Il (l e médecin bien informé
se souviendra combien il est facile de voir le mystère dégénérer en
charlatanisme et combien la profession est apte à se déshonorer même en
apparence lorsqu'elle est appuyée par des praticiens respectables." Aucun
mot dans le contexte ne révèle au lecteur qu'il avait été nommé pa
l'Académie pour faire partie de la/P syosr5(a)- dans 1 iciens; Td.824 0
publiquement." Que cela est vrai ! C'est ce qu'attestent les annales de
l'histoire, dès les premiers temps jusqu'à ce jour. Lorsque le professeur
Robert Hare annonça les résultats préliminaires de
Personne n'osera contester que sa doctrine de l'espace et de l'attraction
universelle ne soit purement une théorie du magnétisme. Si ses propres
choses qui n'en ont point y prennent une forme", dit un ancien fragment
des Oracles Chaldéens de Zoroastre 309.
comme un corps individuel astral [253] ou âme, comme à peine mieux
qu'un mythe poétiqus. Blumenbach affirme qus dans l'état de sommeil,
tout rapport, toute relation entre le mental et le corps sont interrompus ;
assertion démentie par le Dr Richardson F.R.S., qui rappelle honnêtement
au savant allemand qus "les limites précises et les connexions de l'esprit et
du corps étant inconnues", ce qu'il avance dépasse évidemment ce qu'il
peut savoir. Cet aveu joint à celui du physiologiste français Fournier, et à
celui plus récent encore du Dr Allechin, éminent médecin de Londres, qui
reconnaît franchement, dans une allocution aux étudiants, qus "de toutes
les recherches scientifiques qui touchent pratiqusment aux intérêts de la
société, il n'en est point qui repose sur des bases aussi incertaines et aussi
peu sûres que la médecine", nous donne un certain droit à opposer les
hypothèses des savants de l'antiquité à celles des savants modernes.

Nul homme, si matériel et grossier qu'il puisse être, ne peut éviter de


mener une existence double ; l'une dans le monde visible, l'autre dans
l'invisible. Le principe de vie qui anime son enveloppe physique se trouve
surtout dans son corps astral ; et tandis que les parties les plus animales
reposent, les parties plus spirituelles ne connaissent ni limites, ni obstacles.
Nous savons très bien q its, aussi bien qus des
veront contre cette
découverte, dans son application aux arts et à l'histoire, ouvrira une mine,
de savoir intéressant." 311

L'existence de cette faculté fut expérimentée pour la première fois en


1841. Elle a été vérifiée depuis par mille psychomètres, dans différentes
parties du monde. Elle prouve que tout événement dans la nature – malgré
son peu d'importance – laisse son empreinte indélébile sur la nature
physique ; et comme il n'y a pas eu une perturbation moléculaire
appréciable, la seule déduction possible est que ces images ont été
produites par cette force universelle – l'Ether ou lumière astrale. [256]

Dans son charmant livre intitulé The soul of Things (L'âme des
choses) le professeur Denton (géologue) 312 entre, avec grands détails, dans
la discussion de cette question. Il donne une multitude d'exemples du
pouvoir psychométrique, que Mrs. Denton possède à un degré très marqué.
Un fragment de la maison de Cicéron à Tusculum, lui permit de décrire,
sans avoir la moindre connaissance de la nature de l'objet qu'on plaçait sur
son front, non seulement l'emplacement du grand orateur romain, mais
encore ce qui se rapportait au précédent propriétaire de la maison,
Cornélius Sulla Felix, habituellement connu comme Sulla le dictateur. Un
fragment de marbre de l'ancienne Eglise Chrétienne de Smyrne fit
apparaître devant elle l'assemblée des fidèles et les prêtres officiant. Des
fragments apportés de Ninive, de Chine, de Jérusalem, de Grèce, du mont iè14(ei)5
des Cabalistes, l'avenir
perçants que les nôtres sont nécessaires pour voir ces tableaux sur sa toile
cosmique supposée et soutiendront qu'il aurait dû borner ses restrictions
aux sens externes du corps. L'esprit humain, faisant
loin. Plusieurs hommes de science ont plus ou moins médité sur cette
essence protéenne et, incapables de la mesurer avec leurs photomètres, ils
l'ont desu4cls
que, "si cet univers visible est tout
Combien timides paraîtraient à certains Cabalistes ces vains efforts
pour résoudre le GRAND MYSTÈRE de l'éther universel ; Quoique bien
ajoutera un élément de plus à la couvée fraîche éclose des soixante-trois
(ou plus) corps simples. En attendant, une véritable guerre se livre en
chimie au sujet du vocabulaire. On nous conteste le droit de nommer ces
substances des "éléments ci[es",s
oudte
matière, et que, mesuré de la sorte, aucune matière ne se perd, mais au
contraire, ils croyaient Des 325
de ce genre, les
es subissaient une transformation myst3euse... En un
Helmont montre qu'il comprend la solubilité des substances métalliques
dans l'eau, dont Sterry Hunt fait la base de sa théorie, des dépôts
métallifères. Quels termes inventeraient nos savants contemporains pour
dissimuler, tout en la révélant à moitié, leur audacieuse proposition, que le
"seul Dieu de l'humanité est la matière périssable de son cerveau", si dans
les caves de la Cour d'appel ou de la cathédrale, il y avait une chambre de
torture, où le premier ju
choses ; et que de là proviennent les règnes animal,
végétal et minéral 329."

Les alchimistes comprennent parfaitement le pouvoir universel de


l'eau. Dans les œuvresPhilalèthes,
de Paracelse,
de
même de Boyle, "la gr
pouvons nous fier à eux, au sujet des choses physiques, nous devons aussi
le faire pour les choses spirituelles ; car suivant le professeur Huxley la
"Les faits sont têtus", remarque M. A.-R. Wallace, dans sa préface de
Miracles and Modern Spiritualism.332 C'est pour cela que, comme les faits
doivent être nos plus puissants alliés, nous apporterons tous ceux que les
constitue l'être individuel que nous appelons "l'homme", on est de même
en droit de conclure que la force qui est la cause des mouvements, en
dehors des limites du corps, llmee des moumentdedansoiauset de msorps,
S'ils considèrent la force "qui produit le mouvement dans le corps", et
celle qui "occasionne les mouvements en dehors des limites du corps"
juste, notre argumentation part de l'h
u p d r e ir is a o n n i
m a r q u u n é i v e
nr p e o l l l e a v n e
l ' e n t s é e r r i r e
l n a i s
xc eê p m e i
o e m l i c a f
sommeille, ou lorsqu'il est paralysé. Lorsque nous levons machinalement
le bras, nous pouvons croire que nous le faisons inconsciemment, parce
que nos sens superficiels ne peuvent appr
certains courants de lumière astrale, ou éther, dirigés par une Intelligence,
sont nécessaires pour la production des phénomènes dits spirites. Mettez
deux interlocuteurs dans une machine pneumatique vide d'air, et, s'ils
pouvaient y vivre, leurs paroles resteraient des pensées inarticulées, car il
n'y aurait point d'air en vibration,
certaine façon près de cette barre, pourquoi ne pas accepter, à titre de
théorie provisoire, qu'un médium puisse être aussi un conducteur, et rien
de plus, pendant une séance ? Es
Apparitions lumineuses. M. Crookes dit : "Dans les conditions les plus
strictes, j'ai vu un solide lumineux de la grosseur, et à peu près de la forme
d'un œuf de dinde, flotter sans bruit dans la chambre, pa
naturelle. De même que les hommes forts ont souvent été incapables de
soulever une petite table, ne pesant que quelques kilos, et l'ont brisée dans
leurs efforts, de même une douzaine d'expérimentateurs, parmi lesquels,
parfois, figuraient des académiciens, ont été absolument incapables de
franchir la ligne tracée à la craie sur le sol, par Du Potet. Dans un cas, un
général russe, bien connu pour son scepticisme, persista jusqu'à tomber sur
le sol, en proie à de violentes convulsions. Dans ce cas, le fluide qui
opposait une pareille résistance était-il la force psychique de M. Cox, qui
dote les tables d'un poids extraordinaire et surnaturel ? S'ils provoquent les
mêmes effets physiologiques et psychologiques, il y a de bonnes raisons de
croire qu'ils sont plus ou moins identiques. Nous ne croyons pas que notre
déduction puisse être rejetée raisonnablement. D'ailleurs, le fait, fût-il nié,
cela ne l'empêcherait pas d'exister. Il fut un temps où toutes les Académies
de la Chrétienté s'étaient mises d'accord pour nier l'existence de montagnes
dans la Lune et où, si quelqu'un avait eu la témérité d'avancer que la vie
existait dans les régions supérieures de l'atmosphère, aussi bien que dans
les profondeurs insondables de l'océan, il aurait été traité de fou ou
d'ignorant.

"Le Diable l'affirme – ce doit être un mensonge !" Se plaisait à dire le


pieux abbé Almiguana, dans une discussion avec une "table spirite." Nous
serons bientôt autorisés à paraphraser sa proposition en disant : "Les
savants le nient, cela doit donc être vrai."
philosophes et théurgistes Platoniciens postérieurs. Nous nous proposons
à la tentation, attaché à ses intérêts terrestres, et par conséquent pas tout à
fait pur ; Ce n'est que lorsqu'il quitte ce vêtement des premières sphères, et
qu'il devient éthéré, qu'il est assuré de son immortalité. "Car quelle ombre
ce corps peut-il jeter, lui qui est une lumière pure et transparente, comme
l'est le véhicule éthéré ? Et c'est ainsi que s'accomplit l'oracle, lorsque
l'âe, est montée dans cet état déjà décrit où seulement elle est hors des
atteintes du destin et de la mortalité". Il termine son ouvrag, en déclarant
que cette condition transcendante et divinement pure était le but unique
des Pythagoriciens.

Quant aux sceptiques de son temps, il les traite avec mépris et


sévérité. Parlant de Scot, d'Adie et de Webster, il les nomme "nos saints
nouvellement inspirés… les avocats jurés des sorcières, qui follement et
témérairement, en dépit du bon sens et de toute raison, contrairement à
toute l'antiquité, tous les interprètes et [282] m Tw contrairement à
l'Ecriture, ne veulent pas m Tw admettre Samuel en scsetrre,maris seutement
Le philosophe, Pierre Poiret-Naudé, était le plus ardent défenseur des
terre est un gigantesque aimant. Il affirme que, quoique chaque parcelle de
matière, et m350t5 Tles "forces" invisibl
es et intangibles soient magn3501tiques,
Un exemple curieux de l'attraction universelle ci-dessus mentionnée
entre tous les corps du système planétaire et tout ce qui est en relation avec
eux, organique ou inorgan
supporter l'atmosphère de de même
l'Inde qu'un
; trouss
anglaises ou américaines rouille, se vingt-quatre
couvre deheures
avoir été apporté en Egypte ; tandisi<a'1ier du pays y
restent inoxydés.

O constaté de même de qu'un Sibérie,Shaman qui


occultrieparmi ais ccitoyen51s Tschuktschen5,Or é
"Trois esprits animent et foParacelse ; "trois mondes proj
indémontrable par la science expérimentale. Toutefois, l'univers tout entier
gravitera autour d'elle comme il l'a fait depuis le "commencement des
temps", et à chaque seconde, l'homme et l'atome se rapprochent de plus en
plus de ce moment solennel, dans l'éternité, où la Présence Invisible se
en relation les unes avec les autres ; ou, du moins, Dieu
est dans toutes choses, comme l'ont fait observer les
anciens avec une exactitude qui mérite notre admiration.
Il faut que la force magique soit éveillée dans l'homme
âme" 358 ! Mais ce qui est tout à fait erroné" ajoute l'ambassadeur "dans
cette absurde opinion c'est que les Orientaux attribuent à l'âme la forme
humaine plutôt que toute autre". Sans faire connaître aux lecteurs la forme 41 0 Td[
sortes de vin ; le troisième de l'eau-de-vie ; le quatrième de l'huile et le
cinquième de l'eau. Il en tirait cinq sons mélodieux de la façon ordinaire,
en frottant simplement ses doigts sur les bords des gobelets. Le son a une
propriété d'attraction ; il chasse le mal qui accourt se mêler aux ondes
sonores, et tous les deux réunis disparaissent dans l'espace. Asclepiades
employait la musique dans le même but, il y a environ vingt siècles ; il
sonnait une trompette pour guérir la sciatique, et ses sons prolongés faisant
malade, et dans les ouvrages de ce philosophe du feu, leur théorie est
nettement et catégoriquement exposée. Si une personne malade – médium
ou non – tente de guérir, sa force peut être assez intense pour déplacer le
mal, pour le chasser [294] de son siège actuel, et le transférer ailleurs, où il
ne tardera pas à se montrer ; en attendant le malade se croit guéri.

Mais, qu'arrive-t-il si le guérisseur est malade moralement ? Les


conséquences sont infiniment plus préjudiciables ; car il est plus aisé de
guérir une maladie corporelle que de purifier une constitution atteinte de
turpitude morale. Le mystère de Morzine dans les Cévennes, et celui des
Jansénistes sont encore aujourd'hui un mystère pour les physiologistes,
aussi bien que pour les psychologues. Si le don de prophétie, comme
l'hystérie et les convulsions peuvent être transmis par "contagion",
pourquoi pas tout autre vice ? Dans ce cas, le guérisseur communique à
maux du corps, et compter pour eux-mêmes, avec une certaine sécurité, sur
l'aide de "puissances invisibles". Seuls, ils peuvent rendre la paix aux
esprits troublés de leurs frères et sœurs, car les eaux qui guérissent ne
jaillissent point de sources empoisonnées
existence privée. Tout dernièrement, l'un d'eux disait à une dame médium,
en signant Swedenborg : Tout ce qui a été, est, sera ou pourra être, tout
cela JE LE SUIS. La vie particulière d'un être n'est pas autre chose que les
fantômes agrégés d'atomes pensants, s'élevant dans leur course jusqu'au
cœur central de la mort éternelle." 368 et 369
Chaque chose, en ce monde, en son temps, et la vérité, quoique fondée
sur des preuves irréfutables, ne prendra pas racine, ni ne poussera, si, de
même que la plante, elle n'est pas semée à l'heure convenable. "Le siècle
doit être préparé", dit le professeur Cooke ; et il y a une trentaine d'années,
cet humble ouvrage lui-même aurait été voué à la destruction à cause de
son contenu. Mais le phénomène moderne, malgré les scandales
quotidiens, le ridicule dont l'accablent tous les matérialistes, et ses
nombreuses erreurs, grandit et s'enrichit de faits, sinon de sagesse et
d'esprit. Ce qui, il y a vingt ans, aurait paru tout simplement absurde, est
écouté aujourd'hui que les phénomènes sont défendus par d'illustres
savants. Malheureusement, si les manifestations

Parmi tous les auteurs spirites d'aujourd'hui, il n'en est peut-être pas un
qui soit tenu en plus haute estime
démons qui, suivant les Mages de la Perse et Platon, tiennent un rang
intermédiaire entre les dieux et les hommes désincarnés.

L'expérience de M. Crookes est un sûr garant que de nombreux esprits


"matérialisés" parlent à voix intelligible. Or nous avons montré, sur le
profondes et d'une grande élévation. L'histoire psychologie abonde en
exemples à l'appui de cette thèse, et, dans le nombre, on remarque ceux de
Jacob Boehme, le cordonnier ignorant mais inspiré, et de notre Davis. En
fait d'inintelligence, point n'est besoin de chercher d'exemples plus
frappants que ceux des enfants prophètes des Cévennes, poètes et voyants,
comme ceux que nous avons cités dans les chapitres précédents. Lorsque
des esprits se sont emparés d'organes vocaux, qui leur permettent de parler,
il ne devait certainement pas leur être plus difficile de s'exprimer d'une
façon conforme à leur éducation, à leur intelligence, et à leur rang social,
que de tomber invariablement dans ce monotone niveau de lieux communs
et, trop souvent même, de platitudes. Quant à l'espoir exprimé par M.
Sargent,eux q"la Science du Spiritisme étant encore dans l'enfance, nous
pouvons espérer voir un jour plus de lumière sur elle", nous craignons bien
d'être dans le vrai, en répondant que ce n'est pas des "cabinets noirs", que
cette lumière jaillira jamais.
récit des expériences personnelles de Jacolliot fakirs de l'Inde, et les
explications psychologiques du professeur Perty de Genève ? Dans quelle
mesure, le cri poussé par le genre humain, réclamant des preuves palpables
et démontrées d'un Dieu, de l'âme individuelle et de l'éternité, les a-t-il
émus, et quelle a été leur réponse ? Ils renversent et détruisent tout vestige
des choses spirituelles, mais, ne savent rien édifier. "Nos creusets et les
cornues de nos laboratoires ne nou
Humboldt exprime l'opinion, qu' "un scepticisme présomptueux, qui
repousse les faits sans examen de leur vérité est, à bien des égards, plus
malfaisant qu'une crédulité aveugle."

Ces hommes n'ont pas été conséquents avec leurs propres


enseignements. Ils ont repoussé l'occasion qui leur avait été offerte, par
l'ouverture de l'Orient, d'examiner par eux-mêmes les phénomènes que
tout voyageur a affirmé avoir vus là-bas. Nos physiologistes et nos
pathologistes ont-ils seul(rt)ment songé à s'(rt)n servir pour résoudre cette
question si important(rt) de la pensée hu
n ui o qr c , oe 5 d n 6 i 8 e
philosophes de l'antiquité et du moyen âge. L'enterrement d'un fakir
vivant, et sa résurrection après trente jours d'inhumation pourra leur
paraître suspecte. Il en sera de même des blessures mortelles que s'infligent
certains lamas, qui présentent leurs entrailles aux assistants et guérissent,
presque instantanément, ces horribles blessures.

Pour ceux qui nient jusqu'au premier témoignage de leurs propres sens
au sujet de phénomènes qu
a C
Olybius Maximus de Padoue est de beaucoup la plus extraordinaire. Elle
fut trouvée dans les environs d'Atteste, et Scardonius 381 en donne une
brillante description. "Une grande urne de terre cuite en contenait une autre
de dimension plus petite, et dans celle-ci une lampe allumée brûlait sans
discontinuer depuis [305] 1.500 ans, au moyen d'une liqueur des plus
pures, contenue dans deux flacons, l'un en or, et l'autre en argent. Ces
flacons étaient confiés à la garde de Franciscus Maturantius, qui les
estimait un prix énorme."

En faisant la part des exagérations, et en laissant de côté comme une


négation gratuite et sans preuves, l'assurance donnée par la science
modeen dde l'impossibilité de pareilles lampes, qu'on nous dise si, dans le
cas où il serait démontré que ces lampes inextinguibles ont réellement
existé aux siècles des "miracles", les lampes qui brûlent dans les
sanctuaires chrétiens et dans ceux de Jupiter, de Minerve et autres divinités
pc0 09nnes devraient 0 2tre envisagéessous des aspects différents. D'après
certains théologiens, il parc0 6trait que les premières (car le Christianisme
revendique aussi de telles lampes)
Licetus conteste de même que ces lampes aient été faites de métal,
mais à la page 44 de son ouvrage, il fait mention d'une préparation de
mercure filtré sept fois par le feu à travers du sable blanc, avec laquelle,
dit-il, on pouvait fabrnn dsc l
Maturfontuset e Cisteuscrfentn fe , t t o
chimrn. Cette lil
incombustibles et des coffres-forts à l'épreuve du feu. Un dépôt très
important, établi à Staten Island, dans la baie de New-York, livre le
minéral en paquets, comme du bois sec, avec des fibresd[005ausieurs pieds
On nous dit, en faveur de la sc
Voilà pour ce qui concerne les opinions des savants anglais. Les
savants américains n'ont pas fait mieux. En 1857, un comité de l'Université
de Havard prémunit le public contre l'étude de la question car elle
"corrompt le sens moral et dégrade l'intelligence." On la taxait en outre
"d'influence contagieuse, qui tend sûrement à affranchir la franchise chez
l'homme et la pureté chez la femme." Plus tard, le professeur Hare,
l'éminent chimiste, bravan
Comment expliquer ces divergences de vues entre des hommes qui
furent instruits par les mêmes manuels et qui tirent leur savoir de la même
source ? C'est san ceoute une nouvelle preuve de l'aphorisme, qu'il n'y a
pa ceeux hommes pour voir une même chose de la même façon. Cette idée
est admirablement formulée par le Dr J.-J. Garth Wilkinson, dan cune
lettre adressée à la Dialectical Society.
"Je sui ceepui clongtemps convaincu", dit-il, "par
l'expérience de ma vie de pionnier dan cplusieurs
hétérodoxies, qui se sont rapidement tran formées en
orthodoxies, que presque toute vérité est affaire de
tempérament, ou qu'elle nous vient d'affection cou ssion et l'exam
guère qu'alimenter le tempérament."

Ce profond observateur aurait pu ajouter à son expérience celle de


Bacon, qui dit : …Un peu de philosophie porte l'homme à l'athélisme, mais
la profoneeur en 05Un peu de coneuit la penséede l'homme à la religion."

Le professeur Carpenter vante la 05Un peu de vaancée du siècle actuel,


qui "n'ignore aucun fait, si étrange qu'
n'avoir rien de mieux à mettre en avant, que de vaines spéculations au sujet
des questions physiologiques. Il a simplement généralisé les divisions du
corps humain, disent-ils, et il n'a rien dit qui rappelle les faits anatomiques.
Quant à ses idées sur la structure du corps humain, l'être microcosmique,
image en miniature du macrocosme, elles sont beaucoup trop
transcendantes pour que nos matérialistes sceptfaits leur accordent la
moindre attention. L'idée que cette structure est, comme l'univers, formée
de triangles, parait par trop ridicule
relations mutuelles et montrait une plus grande connaissance et un plus
grand contrôle des forces occultes qui sont derrière ces lois, que le plus
savant professeur de n'importe quelle Académie moderne.

Ce fait si peu apprécié et si négligé des traducteurs de Platon, explique


les louanges que nos savants modernes se décernent aux dépens de ce
philosophe et de ses compagnons. Leurs prétendues erreurs en anatomie et
physiologie sont amplifiées outre mesure, pour satisfaire notre amour-
propre ; si bien qu'à force [316] de nous bercer de l'idée de notre
supériorité scientifique nous finissons par perdre de vue la splendeur
intellectuelle des siècles passés. C'est comme si en grossissant par
l'imagination démesurément les taches de soleil, on en venait à penser
qu'on en cr 4.5[n.n/20/bereenouspfini(oritque n lum( ampli0r)3(n)-2(e. )]TJETEMC/P
théorie du singe sont d'origine antédiluvienne. 3° "Philoléus et les premiers
Pythagoriciens affirmaient que la terre était un corps comme les autres
planètes, évoluant dans l'espace." 400 Ainsi, Galilée, en étudiant quelques
fragments de Pythagore – qui, affirme Reuchlin, existaient encore du
temps du mathématicien Florentin – familier d'ailleurs avec les
enseignements des anciens philosophes, n'a fait que remettre en lumière
une doctrine astronomique, qui prévalait dans l'Inde depuis l'antiquité la
plus reculée. 401 [317] 4° Les anciens "supposaient que les plantes avaient
un sexe tout comme les animaux". Il est donc prouvé que nos naturalistes
modernes n'avaient qu'à emboîter le pas de leurs prédécesseurs. 5° "Les
notes de musique dépendaient de la longueur relative, ou de la tension des
cordes qui les produisaient, et elles se mesuraient par des rapports de
nombres". 6° "Le monde est régi par des lois mathématiques, et même les
différences qualitatives ont leur origine dans les nombres". 7° Enfin, "ils
ni mesurénergiquement l'anéantissement de la matière, et en réalité ce n'était
qu'une transformatione doTw 1260 "Le mes ont lw 12 Fa7 Tw 4990re0 scnBT2/TT
abandonné, récemment découvert par lord Dufferin, en Colombie
Britannique ? Ou ceux des ruines de Palenque et d'Uxmal en Amérique
Centrale ? Est-ce que les reliques que nous gardons comme des trésors
dans nos musées, derniers souvenirs "d'arts perdus" depuis longtemps, ne
parlent pas hautement en faveur de la civilisation antique, ne sont-elles pas
la preuve mainte fois répétée, que les nations et les continents disparus ont
emporté avec eux, dans la tombe, des arts et des sciences que ni le premier
creuset chauffé dans un cloît
par un chimiste moderne, n'
moins dans le siècle actuel.
d'environ vingt pouces de long et dix de large, contenant
un traité complet de mathématiques, qui serait
absolument illisible sans lentille... Au muséum du Dr
Abbott, il y a un anneau de Cheops, que Bunsen déclare
dater de 500 ans avant Jésus-Christ. Le sceau de l'anneau
est de la grandeur d'une pièce d'un franc, et la gravure
qui y est exécutée serait invisible sans le secours d'une
loupe. On montre à Parme un bijou jadis porté par
Michel-Ange, dont la gravure remonte à 2.000 années, et
représente sept
Schwartz, était déjà, des si
c
La Science nous dit que la chaleur développe de l'électricité, et que
l'électricité produit de la chaleur ; que le magnétisme produit de
l'électricité et vice-versa. Elle nous dit que le mouvement résulte du
mouvement même, et ainsi de suite, à l'infini. C'est l'A. B. C. de
l'occultisme des premiers alchimistes. L'indestructibilité de la matière et de
l'énergie étl4c(mourt0re ee puvl4 de )Tj-0.0705 Tc 020705 Tw50.1982 0 Tdparce
naturalistes, mais dont aucune n'est expliquée. Tlu9aimetric1.0187
d 0 Td[(le est le
leurs attractions et leurs répulsions mu
s'est si violemment déclarée, a
doit faire rachète l'âme." Et c'est très juste. Eosr5tet, en cédant à la colère,
beaucoup changent les conditions de leur âme et rendent la mort préférable
à la vie. Mais en gouvernant votre langue et en restant calme, l'amitié naît
du conflit, le feu de la co1.1498 s1Ct1dant 1Cteidaneant uv
Panthéistes hindous, qui affirment que toutes choses, les dieux aussi bien
que les hommes et les animaux, sont issus de Swabhava ou leur propre
nature 418
[332]

CHAPITRE VIII

QUELQUES MYSTERES DE LA NATURE

Ne croyez point que mes merveilles magiques soient


accomplies
Avec l'aide des anges du styx évoqués de l'Enfer ;
Elles sont l'effet de la pe
"C'est leur ignorance de la place de la terre dans l'infini qui porta les
anciens à considérer les corps célestes comme réglant favorablement ou
défavorablement les destinées des hommes et des nations, et à dédier les
jours, par série de sept, aux sept planètes de leur système astrologique." trTTEMBDC
trouverons dans le langage allégorique d'Hermès, Kadmus ou Thuti, le
trois fois grand Trismegiste. "Au
combinaisons différentes. Son esprit vivifiant, perfectionné, obéit de son
en tant qu'opposée à la théorie de création spéciale, comment M. Proctor
appellera-t-il le langage d'Hermès dans le passage suivant, s'il n'y voit pas
nature se complaît dans une autre ; une nature en maîtrise une autre, une
nature en dirige une autre ; et, ensemble, elles n'en font toutes qu'une
seule
choses. La lumière est le grand magicien Protée, et, sous l'action de la
Volonté Divine de l'architecte, ses vagues multiples et toutes-puissantes
donnent naissance à toutes les formes, ainsi qu'à tout être vivant. De son
sein gonflé d'électricité, sortent la matière et l'esprit. Dans ses rayons, se
cache le commencement de toute action physique et chimique, et de tout p
spéciaux. 433" En vérité, le professeur ne voit rien de déraisonnable dans la
supposition que les influences exercées par les planètes aux mouvements
plus lents "pussent être mêml,4lp01 Tc 0.0526[s aux mo5(e)cel-1(s infl)5du so-
En somme, la théorie des coïncidences de . Proctor suggère, en
définitive, davantage l'idée du miracle, que les faits eux-mêmes. Nos amis
les sceptiques paraissent très friands de coïncidences. Nous avons, dans le
électrique, toujours dans la stricte proportion de l'accroissement des
bélier, et il était identique avec l'Amun Egyptien qui engendra Osiris le
dieu-Taureau. Osiris est aussi une émanation personnifiée du Père Soleil,
étant lui-même le Soleil dans le Taureau, le Père Soleil étant le Soleil dans
s ce no i u c v e r t
déterminer si l'apparition de taches sur la surface du soleil a quelque
comme les étincelles au feu."
l p o gl s au e lt le vô s at e t dn u qu'i
d i s e
e Ln u t
e h s Général
s Pleasonton.
è D'apr
franc et ajouter "qu'il est impossible de les étudier avec les méthodes
scientifiques actuelles ?"

Signalant une épidémie d'incendiaires, le Dr Elam cite, des Annales


d'Hygiène publique
;, m nt on çe m e
s i s n a v ' es s t i
t n n é e g v r an e it i o
e t r en er gm e s g

su tQ n a s
existant dans la nature
"Lorsqu'un initié", dit à son tour Eliphas Lévi, "est devenulLait in
mutuellement. 469" Cela ne veut pas dire que la répulsion a lieu
nécessairement entre des corps de propriétés dissemblables, mais que,
lorsque des corps naturellement en antagonisme sont mis en contact, ils se
repoussent réciproquement. Les recherches de Bart et de Schweigger ne
laissent que peu ou point de doutes sur le fait que les anciens étaient bien
au courant des attractions mutuelles du fer et de l'aimant, aussi bien due
des propriétés positives et négatives de
"Les erreurs que nous commettons dans une science que
encore de faire transpirer et rire leurs statues de marbre et de métal. Le pur
feu céleste des autels païens était de l'électricité, tirée de la lumière astrale.
C'est pourquoi les statues, convenableme
toutes leurs défaillances, avaient trop de bon sens pour admettre autrement
que comme une allégorie, je suis tenté de douter de la réalité du progrès du
semblent un écho fidèle du souvenir, plutôt qu'une exubérante saillie de
l'imagination.
"L'homme est arrogant en proportion de son ignorance",
fait-il dire par le sage Me
Mais, d'abord, pour franchir cette barrière, l'âme, avec
laquelle nous écoutons, doit être épurée par un ardent
enthousiasme, qui la purifie de tous les désirs terrestres...
Ainsi préparée, elle peut appeler la science à son aide ; la
vue peut être rendue plus subtile, les ne
religieuse. Tandis que leur sens littéral était abandonn
existe il n'est au pouvoir de personne d'empêcher le monde de savoir que
Platon vivait six cents ans avant qu'il prit la fantaisie à Irénée d'établir une
doctrine nouvelle, sur les ruines de l'Académie plus ancienne de Platon.

Cette doctrine de Dieu conçue comme le mental universel répandu


dans toutes choses, se retrouve dans toutes les philosophies anciennes. Les
données du Bouddhisme qui ne peuvent jamais être mieux comprises que
lorsqu'on étudie la philosophie Pythagoricienne, leur
ce que Fo (Bouddha) entend, est que "l
spirituelle qu'il est invisible, et c'est pour cela qu'il peut bien recevoir des
cette doctrine n'a jamais impliqué l'idée de l'anéantissement de l'ego
spirituel supérieur ; seulement la dispersion des formes /,6xt[(spirit09 Tc 0 Tw (f
exposée par Darwin et Wallace. Peut-être reconnaîtrons-nous aux anciens
autant de droits à la priorité sur ce point que sur tous ceux que nous avons
Tels sont les aperçus que l'anthropologie nous fournit, des hommes
arrivés au point le plus bas d'un cycle ou commençant leur ascension d'un
cycle nouveau. Voyons jusqu'à quel point ils sont confirmés par la
époque ? Naturellement les parties spirituelles de ces membres des temps
primitifs de la famille humaine devaient être aussi barbares et aussi peu
développées que leur corps physique. Bien qu'ils n'aient pas cherché à
calculer la durée du "grand cycle", les philosophes hermétiques
soutenaient cependant que,
race qui, comme le Vril-ya du Coming Race de Bulwer Lytton, ne sera que
d'un degrc1 infc1rieure aux primitifs
Enfants de Dieu.

On remarquera que cette philosophie des cycles, qui c1tait rendue


allc1gorique par les Hic1rophantes c1gyptie
ns, dans le "Cercle de Nc1cessitc1",
explique en mc2me temps l'allc1gorie de
la "Chute de l'Homme". D'aprc0s les
descriptions arabes, cha
étant considéré comme une unité, malgré les nombreux rayons de ce grand
soleil spirituel, l'homme tirait son origine, comme toutes les autres choses
organiques ou non de cette Fontaine unique de Lumière Eternelle.
Dussions-nous rejeter même l'hypothèse d'un homme androgyne, en ce qui
concerne l'évolution physique, le sens de l'allégorie au point de vue
spirituel resterait encore entier. Tant que le premier dieu-homme,
symbolisant les deux disciples primitifs de la création, le double élément
ao Nn 5
Z i w a
personne de la trinité hindoue, les précipite tous du céleste séjour dans
Andhera, la région des ténèbres éternelles. Mais ici, les Anges déchus se
repentent de leur mauvaise action,
s'apercevant qu'en Phtahil
Créons le monde, et appelons les puissances à la vie. Les génies sont les
Principes, "les fils de la lumière, mais tu es le Messager de la Vie" 18.

Et dans le but de contrebalancer l'influence des sept principes "mal


C'est ainsi que le
Lorsque l'Invisible Central (le Seigneur Ferho) vit les efforts de
l'Étincelle
son progrès ascendant, il gravit le sentier brillant qui se termine à son point
de départ autour du GRAND CYCLE.

Toute la théorie de la sélection naturelle de Darwin est comprise dans


les six premiers chapitres du livre de la Genèse. "L'Homme" du chapitre
premier est tout à fait différent de l'Adam du chapitre II, car le premier fut
créé "mâle et femelle", c'est-à-dire bisexué, et à l'image de Dieu, tandis
que le dernier, d'après le verset sept, est formé de la poussière de la terre,
et ne devint une "âme vivante" qu'après que "le Seigneur Dieu" lui eût
insufflé dans les narines le souffle de vie. De plus, cet Adam était un être
masculin, et l'on nous apprend, au verset vingt, que "pour l'homme, il ne
trouva point de compagnon". Les Adonaï, étant des entités spirituelles
pures, n'avaient point de sexe ou plutôt ils réunissaient en eux les deux
sexes, comme leur Créateur ; et les anciens le comprenaient si bien qu'ils
représentaient beaucoup de leurs divinités comme bisexuées. Celui qui
étudie la Bible doit accepter cette [17] interprétation, ou alors les deux
passages de chapitres en question se contredisent l'un l'autre jusqu'à
l'absurde. C'est l'acceptation de ces passages dans leur sens littéral qui a
permis aux matérialistes de tourner en ridicule le récit mosaïque, et c'est la
lettre morte du texte antique qui a engendré le matérialisme de notre siècle.
Non seulement ces deux races d'êtres sont clairement d7 -1.ignées dans la
Genèse, mais encore il y est question d'une troisième et d'une quatrième
que l'on présente au lecteur au chapitre IV sous la d7 -1nomination de "fils de
Dieu" et de "race de Géants".

Au moment où nous écrivons, paraît, dans un journal américain, le


Kansas City Times, un compte rendu des importantes découvertes des
restes d'une race de géants préhistorique, qui confirment les déclarations
des Cabalistes, et, en même temps, les allégories de la Bible. Ce compte
rendu mérite d'être conservé.

"Dans ses recherches à travers les forêts du Missouri occidental, le


juge E.-P. West a découvert un certain nombre de tumuli de forme
conique, de construction analogue à ceux trouvés dans l'Ohio et le
Kentucky. Ces tumuli ont été trouvés sur les hautes collines qui dominent
la rivière du Missouri, et
armes de pierre, telles que des couteaux en silex, des
racloirs et autres, dont la forme diffère sensiblement de
celle des dards de flèches, des haches de guerre, et autres
armes de pierre en usage chez les Indiens aborigènes de
l'Amérique, lorsqu'elle fut découverte par les blancs. Les
personnes auxquelles ces ossements ont été confiés les
ont déposés chez le Dr Foe dans Main Street. Leur
intention est de faire de plus amples et de plus sérieuses
recherches dans les monticules des coteaux qui se
ms i o a n r d e s
i m x u a
s n e e i t r
a c l ' ee é s t à
n i î a r l a
p e r dc ie sp ct
p e ue st dp eêr ti
P u r e e t t é p
e i e ,r i u e t
p c t s e
d i

ca L e r t
s r q e p d e d
sg e ui oo sm é t
j s a ' n
e p d n o
et parce que son Protagoras insiste trop sur les "voiles". Nous remplirions
tout un volume avec les noms des sages méconnus dont les écrits passent
généralement pour absurdes, uniquement parce que les critiques
matérialistes se sentent incapables de lever les "voiles" qui les couvrent.
Le trait le plus important de ce mystère, en apparence [22]
incompréhensible, réside peut-être dans l'habitude invétérée de la majorité
des lecteurs, de juger une œuvre sur ses mots et sur les idées
insuffisamment exprimées, en laissant son esprit hors de question. Des
philosophes appartenant à des écoles diamétralement opposant habid'mentessmplir
pas considérée, dans la philosophie d'Aristote, comme un principe dans la
composition des corps, mais comme une propriété extérieure dans leur
production ; car la production est un changement par lequel la matière
passe de la forme qu'elle n'a pas c0 cellequ'elle prend. Quoique la privation
de l'enfant qui n'est pas encore né, aussi bien que la forme future de la
montre, non encore fabriquée, ne soit ni
On croit que cette classe possède un seul des trois attributs de
l'humanité. Ils n'ont ni esprit immortel, ni corps tangible
Plus loin, il montre, sur le principe de l'axiome hermétique des types
et des prototypes, que les sphères inférieures ont leurs subdivisions et leurs
classes d'êtres, aussi bien que les
d'imaginaire ; et nous voyons le professeur Joseph Le Conte déclarer que
d'appliquer cette connaissance des changements qui se succèdent dans les
corps célestes, pour être en mesure de suivre avec une exactitude
approchée, les destinées variables du personnage dont il établit
l'horoscope, et même de prédire l'avenir. L'exactitude de l'horoscope
dépend naturellement, non moins de la connaissance par l'astrologue des
forces et des races occult9934es
L'examen de cette question, au point de vue de
se brise, la goutte devient une partie de l'océan, et son existence
individuelle cesse. Il en est de même de l'esprit. Tant qu'il est enfermé dans
son intermédiaire plastique, l'âme, il a une existence individuelle, mais que
la capsule soit détruite, ce qui peut avoir pour cause l'agonie d'une
conscience flétrie, le crime, un mal moral quelconque, alors l'esprit s'en
retourne à son lieu d'origine. Son individualité est partie".

D'autre part, les philosophes qui enseignaient "la chute dans la


génération", à leur manière, considéraient l'esprit comme quelque chose de
tout à fait distinct de l'âme. Ils admettaient son existence dans l'enveloppe
astrale, seulement en ce qui concerne les émanations spirituelles, ou rayons
de "l'être lumineux". L'homme et son âme devaient conquérir leur
immortalité en s'élevant vers l'unité, avec laquelle, en cas de succès, ils
étaient finalement liés et, dans laquelle, pour ainsi dire, ils s'absorbaient.
L'individualisation de l'homme après sa mort dépendait de l'esprit et non
de l'âme et du corps. Quoique le mot "personnalité", dans le sens qu'on lui
donne généralement, soit une absurdité, si on l'nlapplrsonnaittoit
deux âmes ; et nous trouvons dans Aristote qu'il nomme l'une d'elles l'âme
raisonnable, µ , et l'autre l'âme animale, . Selon ces philosophes,
l'âme qui raisonne vient du dehors de l'âme universelle, l'autre du dedans.
Cette région supérieure et divine, dans laquelle ils plaçaient la divinité
suprême et invisible, était considérée par eux (et par Aristote lui-même),
me un cinquième élément purement spirituel et divin, tandis que
ma mundi proprement dite était composée d'une nature subtile, ignée
hérée, répandue dans tout l'univers, en un mot l'aether. Les stoïciens,
atérialistes les plus célèbres de l'antiquité, affirmaient que tout était
d'une substance corporelle de cette nature, excepté le Dieu Invisible
Ame Div8 Tdne (l'Espr8 Tdt). Leurs commentateurs modernes et leurs
l'homme, une disposition grâce à laquelle il peut atteindre les fins les plus
Pythagore enseignait que l'univers entier est un vaste système de
combinaisons mathématiquement exactes. Platon montre la divinité
géométrisant. Le monde est soutenu par la même loi d'équilibre et
d'harmonie sur laquelle il a été établi. La force centripète ne peut se
e
élémentals authentiques, qui voltigent tout autour, et les [35] accueillent
avec plaisir dans leurs propres sphères. Henry Kunrath, le grand cabaliste
allemand, représente sur une des gravures de son précieux ouvrage
Amphitheatrium Sapientiæl Æternæ, les quatre classes de ces "esprits
élémentaires humains". Une fois le seuil de ce sanctuaire d'initiation
avant que votre corps ne soit initié, car, par des leurres incessants, elles
séduisent les âmes des non-initiés" 45.

Ils s'y opposaient pour plusieurs bonnes raisons : 1° "Il est


extrêmement difficile de distinguer un bon daemon d'un mauvais", dit
Jamblique. 2° "Si une âme humaine ré
peuvent s'y trouver,
électricité psychique, cet éther spirituel et universel qui est la nature
ambiante, intermédiaire de l'univers métaphysique, ou plutôt incorporel, a
besoin d'être étudiée, avant d'être admise par la science qui, n'en ayant
point la moindre idée, ne saura jamais rien de ce grand phénomène de la
vie tant qu'elle ne l'aura pas étudié.
"Il semble que pour se manife ster, l'électricité cérébrale
exige le concours de l'électr icité statique ordinaire ;
lorsque cette dernière fait défaut dans l'atmosphère,
lorsque l'air est très humide, par exemple, on n'obtient
que peu ou même rien, soit des tables, soit des
médiums...
Il n'est pas nécessaire que les idées soient formulées avec
grande précision dans le cerveau des personnes
présentes ; la table découvre et formule ces idées elle-
même, tant en prose qu' en vers, mais toujours
correctement ; la table a beso in d'un certain temps pour
composer un vers ; elle commence, puis elle rature un
mettre en communication avec leurs dieux ; et ils y réussissaient tou
lorsque l'ensemble sera devenu si parfait, qu'il sera
comme Dieu lui-même, et capable ainsi de se survivre à
lui-même. Nous sommes bien loin encore de ce moment
final, car on peut dire que tout est à faire, à défaire, et à
cette double lumière, on verra beaucoup plus clair qu'on
ne le fait aujourd'hui."

Nous avons cité les fragments qui précèdent, à cause de leur grande
originalité et de leur vérité. Nous en connaissons l'auteur ; la renommée le
proclame un grand Cabaliste, et les quelques amis qui le connaissent le
tiennent pour un sincère et honnête homme.

La lettre montre d'ailleurs que celui qui l'a écrite a étudié très
e Bl li ee t n
s ls e a m s o s n e l
u l e e l se d o n
d e r a G e eL d ) (
dB o m , e
el l i u au S q
Imaginons, pour un instant, un orang-outang intelligent, ou bien un
singe anthropoïde africain désincarné, c'est-àiire privn 7deson c or4(pes)4n
immortel, l'animal n'est qu'une dualité, un être pourvu d'un corps physique
et d'un esprit astral qui l'anime. Les savants ne reconnaissent aucune
différence entre les éléments qui composent le corps des hommes et celui
des animaux, et les cabalistes sont d'accord avec eux du moment oi/G]TJ0 Tc 0.
de l'Univers 55. Cette géhenne, que les occultistes nomment la huitième
sphère (en comptebours), est t out simplement une planète comme la
de la sorte, [46] pourquoi pas les animaux et les plantes, qui ont tous un
principe de vie, et dont les formes grossières se décomposent comme la
sienne, lorsque ce principe de vie les abandonne ? Si son corps astral ashse
mêmip56g6l
56gstances
ou inorganiques.
organiques
p2mi1n2mi0tre
Si toute la
Si le sauvage le plus abject, ayant un cerveau "très peu inférieur à
celui d'un philosophe
quelque part que la profonde connaissance que possédaient, d'après
Draper, les anciens astrologues de la Chaldée, des planètes et de leurs
relations, avait été acquise pa
formes et de figures sujettes à de nombreuses variations, qui peuvent être
expliquées par le fait que leur nature a beaucoup d'éléments corporels
Il y a une vingtaine d'années, le baron Du Potet, dégoûté de
patiente des œuvres des théurgistes, ce jour-là marquera l'aurore de
nouvelles et importantes découvertes dans le champ de la psychologie.
[C
combien la science moderne est sujette à se tromper en ce qui concerne
i u f q t e 6
, 9

à l ' A
s a p r a c r é a î t
ec ts a l
E t p o
o h c C E ? e
partout les efforts de la [56] science? Vous nous
demandez de vous prouver que la science exacte ne peut
pas admettre le mystère, je vous réponds en parfaite
asie-2(0r)4ae-2(encequ'el l)5(e ne peut(pass'y sioe-2(ustrai0r)4(e-2(. Le( m
entraîne un soleil vers un autre et un atome vers un autre
atome est-elle un médiateur invisible qui va de l'un à
l'autre ? Et dans ce cas, quel est ce médiateur ? D'où lui
vient la force dont il se sert, la puissance qu'il possède, et
à laquelle le soleil ne peut pas plus échapper que
l'atome ? Mais cette force est-elle quelque chose qui
diffère des éléments eux-mêmes, qui s'attirent entre eux ?
Mystère ! Mystère !
Oui, messieurs, cette attraction qui resplendit d'une
lumière si éclatante dans le monde matériel, reste pour
vous, en somme, un mystère impénétrable... Cela vous
fait-il nier sa réalité qui vous saisit, ou son empire qui
vous subjugue ?... Et encore, remarquez, s'il vous plaît,
que le mystère se trouve si bien à la base de toute
science, que si vous désiriez
Mais si vous êtes fatalement ignorants de la genèse et de
vous avoir l'intuition, q
une masse de témoignages confirmant l'immortalité de l'âme, si nous en
jugeons par des analogies. Mais nous avons encore mieux que cela, nous
avons la preuve irrécusable fournie par des milliers et des milliers de
penseurs, qu'il y a une science de l'âme qui, quoi qu'on lui refuse encore
aujourd'hui une place parmi les autres sciences, n'en scienc. Cette( scienc,s en
éternels de l'univers, parfaitement indépendants de tout le re
voulu mettre douze mille ans à sa création". Ce dernier nombre est indiqué
dans la Cosmogonie Tyrrhénienne 75, qui montre l'homme créé dans la six
millième année. Cela peut concorder avec la théorie égyptienne de 6.000
années 76, et avec le comput HébraHigue. Sanchoniathon 77
, dans sa
Cosmogonie, déclare gue lorsgue le vent (esprit) devint amoureux de ses
propre sprincipes (le chaos), une union intime s'opéra, dont la réalisation
fut appelée Pothos, et de cette union sortit la semence de toute schoses. Et
le chaos ne connut point sa propre production, car il était dénué de sens ;
mais de son étreinte avec l'esprit fut engendré Môt ou l'Ilus (la boue) 78.
C'est de là gue sont issus les éléments de la création et la génération de
l'Univers.

Les anciens, qui ne nommaient gue quatre éléments, firent de l'aether


un cinquième. En raison de ce que son essence était divinisée par la
présence invisible, ils le considéraient comme un intermédiaire entre ce
monde et le monde suivant. Il sprofe saient gue lorsgue les intelligences
directrices se retiraient d'une partie guelcongue deaher e qu
naturelle, tu provoqueras le courroux des natures humides 79, qui se
heurteront contre le feu central, et le feu central contre elles, et il y aura
une division terrible dans le chaos 80." L'esprit d'harmonie et d'union se
universelle, mais aussi que pour chaque chose ayant vie, des conditions
[62] spéciales sont fournies, et sont côté
nécessaires
invisible
dans
l'univers,
dèsles
conditions
qu'elles
fixes
dans
lesquelles
existent.
tureagit
na
la
autorise
Ainsi
séduisent les faibles d'esprit, et tentent les autres, de mille manières
différentes
phases de ses diverses existences et dans son ensemble,
la punissent quelquefois ici des fautes commises dans
une vie antérieure. Elle meurt lorsqu'elle se sépare d'un
corps dans lequel elle a fait la traversée de la vie, comme
dans un frêle esquif. Et tel est, si je ne me trompe, le sens
secret de l'inscription tumulaire : Aux dieux mânes qui
ont vécu, si aisée à comprendre pour l'initié. Mais ce
genre de mort n'anéantit point l'âme, elle ne fait que la
transformer en lémure. Les lémures sont les mânes ou
fantômes que nous connaissons sous le nom de larves.
Lorsqu'ils se tiennent éloignés, et qu'ils nous accordent
une protection bienfaisante, nous honorons en eux les
divinités protectrices du foyer domestique ; mais si leurs
crimes les condamnent à une existence errante, nous les
grand cycle ou son "cycle de nécessité" tant que tout n'est point réalisé. De
même que les traînards, dans une course, luttent et se fatiguent dans la
première partie de la course, tandis
atteindre. Les pitris (esprits pré-adamiques), sont considérés comme
réincarnés par le philosophe Bouddhiste, bien que dans une condition de
beaucoup supérieure à celle de l'homme terrestre. Ne meurent-ils pas à leur
tour ? Leur corps astral ne souffre-t-il ou ne se réjouit-il pas, et n'éprouve-
t-il la même malédiction des sentiments illusoires, que pendant
l'incarnation ? 87

Ce que le Bouddha enseignait au VIème


l'œuf du monde, et en sort transformé en Brahma, de la même manière que
la Duade de Pythagore émane de la plus haute et solitaire Monas 91
écroulés et les curieux tombeaux gisent dans ces solitudes désolées depuis
bien des siècles, n'ont attiré l'atten
gaies et animées, se distinguent sur les murs. On croit que quelques-un
représentent un cortège nuptial,
autrement, [71] les âmes mortelle ou astrale, et immortelle ou divine ne
pourraient pas progresser à l'unisson, et s'élever à une sphère supérieure.
L'esprit suit une ligne parallèle à celle de la matière ; et l'évolution
spirituelle s'opère conjointement et simultanément avec l'évolution
physique. Comme l'indique l'exemple cité par le professeur Le Conte
(chap. IX), "il n'y a pas de force dans la nature qui puisse élever d'un seul
coup [l'esprit ou] la matière"(car la règle s'applique à l'évolution spirituelle
aussi bien qu'à la physique), du numéro 1 au numéro 3 ou du numéro 2 au
numéro 4, sans s'arrêter, et recevoir un surcroît de force d'une nature
différente dans le plan intermédiaire 97". Cela revient à dire que la monade
personnes saines d'esprit
Witches Hammer 100 ; et, suivant leurs propres aveux de clairvoyants
sensitifs. Ce sont les démons de sang de Porphyre, les larves et les lémures
des anciens ; les diaboliques instruments qui ont envoyé tant d'infortunées
et faibles victimes à l'échafaud et au
daemons, dont étaient possédés les démoniaques, mentionnés dans le
Apparitions 101 publié en 1820, car il paraît que le document lui-même est
particularité n'impliquait aucune idée d'illégalité. Plus
tard on y mit une autre restriction... ce qui fait
qu'aujourd'hui... on donne aux termes witch sorcière, et
wizard, magicien, cette unique interprétation et qu'on
l'emploie pour désigner ceux qui font ou disent les
choses d'une manière extraordinaire par suite de leur
association ou d'un pacte exprès ou supposé avec
mauvais esprits 104". Dans la clause de la loi sévère de
Moise, il est donné tant de noms divers pour désigner
une witch (ou sorcière), qu'il serait aussi difficile
qu'inutile d'en donner la définition, telle qu'on la trouve
dans le remarquable [75]
envers les pauvres diables de prestidigitateurs, qui
exécutent des tours de passe-passe". 106

Ainsi ce ne sont que ceux de la sixième classe, ceux qui consultent les
esprits familiers ou sorciers qui s'exposent aux pires peines de la loi de
Moise, car seuls les sorciers devaient être mis à mort, tandis que tous les
autres ne sont mentionnés qu'afin que les enfants d'Israël n'aient aucune
communicon avec eux, à cause, prin cipalement, de leur idolâtrie ou
plutôt de leurs convictions religieuses
sorciers 107 de l'Ancien Testament, mais que les mots : "vous ne souffrirez
pas qu'une sorcière vive au milieu de vous", signifiai
tenir à distance quelques phénomènes physiques nocturnes désagréables,
confirme cette grande vérité. Les esprits humains purs ou simplement
inoffensifs ne redoutent rien, car s'étant débarrassés de la matière terrestre,
les composés matériels ne les affectent pas ; de tels esprits sont comme un
souffle. Mais ce n'est pas le cas pour
corps du dormeur reste pendant plusieurs jours dans un état pareil à la
Paracelse ! Il est fort étrange qu'un savant tel que M. Upham ait accumulé,
dans les 1.000 pages de ses deux volumes, une masse pareillei ses deux vo
évoquant l'esprit de son am
conseiller de la Présidence, vint me chercher pour voir
ce mystère. Lorsque j'entrai, quelqu'un conseilla au
maître de la maison de prier Dieu avec ferveur, et de
le visita pendant plusieurs nuits consécutives, mais lorsque cela fut enfin
découvert, elle, ou plutôt le vampire qui la représentait, mourut de colère.
Avant sa nouvelle mort, elle avait déclaré qu'elle avait agi de la sorte par la

a m 4 ( t e r r e s t r e s t e p G S 0 g s B T / ) T j - 0 q u 2 4 T c 0 . 1 3 1 1 T w 1 5 . 4 . S o n c a d a v r u v e
étaient dans l'impossibilité de désobéir 127". Cette séparation établie et
moindre phénomène dans son élément sur la feuille choisie par le fakir. Il
prit donc sa propre feuille, et après avoir pratiqué sur elle une sorte
d'incantation barbare, il la posa à son tour sur l'eau. La feuille commença
aussitôt à éprouver un mouvement d'agitation violente, tandis que l'autre
feuille était parfaitement immobile. Au bout de quelques secondes, les
deux feuilles furent retirées. Sur celle du fakir nous vîmes, à la grande
indignation du jongleur, quelque chose comme un dessin symétrique formé
en question, mais tout simplement la manière dont ces faits ont été
envisagés et traités par ceux qui, en
de l'âme des Cévennols. Il ajoute qu'il leur a posé les mains sur des
charbons ardents, et qu'ils n'en ont pa le a 2me été brûlés ; qu'il a enveloppé e
leur corps entièrement dans de la ouate trempée dans l' huile, et qu'il y a e
"Telle était la fureur d'exorcismes et de bûchers,
continue Figuier, que les moines virent des possessions
de démons, partout oh ils avaient besoin de miracles, soit
pour jeter plus de jour sur la toute-puissance du Diable,
soit pour faire bouillir leur marmite au couvent" 143.

Psoitce sarc4(m)asme, le4(m) pieux des


toute l'opposition qu'on leur faisait, les prodiges continuèrent et durèrent
encore pendant plus de vingt années. Mgr Douglas, qui vint à Paris en
1749 dans ce seul but, visita les lieux, et il raconte que les miracles
continuaient parmi les convulsionnaires. Lorsqu'il vit que tous les efforts
tentés pour les arrêter échouaient, le clergé catholique fut bien forcé
d'admettre leur réalité : mais il s'abrita, suivant la coutume, derrière [95]
l'intervention du Diable. Hume, dans ses Philosophical Essays, dit : "Il n'y
eut, certes, jamais un aussi grand nombre de miracles attribués à une
personne, que ceux qu'on dit avoir été opéré(r)en France, sur le tombeau de
l'abbé Pâris... Guérir les malades, rendre l'ouïe aux sourds et la vue aux
aveugles, sont choses qu'on attribuait communément à ce tombeau sacré.
Mais, ce qui est plus extraordinaire encore, beaucoup de ces miracles
Voyons, maintenant, ce que le Dr Figuier a à dire au sujet de ces
phénomènes incontestablement historiques ; le savant auteur cite des
passages des procès-verbaux, dont voici quelques extraits : "Une
convulsionnaire se courbe en arri
Figuier, à essayer d'expliquer les étranges phénomènes que nous venons
149
.
e r d è g n a r
u d
convulsionnaires l'effet d'une douche salutaire, et
Devant un public nombreux, qui ne saura rien de nos
conventions, mais à qui vous devrez prouver vos
assertions, nous vous insulterons grossièrement... Nous
vous dirons que vos écrits sont un piège tendu à la vérité,
une injure au sens commun, une honte que le papier seul
peut porter ; mais que le public doit flétrir. Nous
ajouterons que vous mentez à la science, que vous
mentez à la face des ignorants et des stupides insensés
qui se pressent autour de vous, bouche bée, comme une
foule autour [99] d'un charlatan courant les foires... Et
lorsque, transporté de colère, hors de vous, le visage
cramoisi, tuméfiéis r la fure ur vous aurez
particulièrement dans les Indes Orientales et au Siam, ils sont trop
familiarisés avec les propriétés de l'akasha, le mystérieux fluide de vie,
moyennant une faible rétrib

r Langlois tira jusqu'à bcinq coups simultanément, et les canonsb des armes n'réaienb
Le trait le plus curieux
Mettons sur le compte du charlatanisme si l'on veut, dit
le sceptique invétéré qu'était Salverte lui-même, la fureur
et les hurlements ; il n'en est pas moins vrai que cet
instinct qui avertissait les Psylles de la présence des
serpents a quelque chose de plus réel". Aux Antilles, les
nègres découvrent par son odeur le serpent qu'ils ne
peuvent apercevoir 159". Ce don est encore possgresdé en
Egypte par des hommes qui ont été dressgress à l'acquérir
depuis leur enfance et qui naissent avec le don supposgres
héréditaire de découvrir les serpents même à distance où
les effluves de ces an
lentement et comme inconsciemment, en faisant doucement onduler son
corps et en suivant chacun de ses mouvements. A ce moment apparut un
second serpent, puis un autre et un quatrième bientôt suivi de plusieurs
autres, si bien qu'au bout de quelques instants nous en avions toute une
bande autour de nous. Plusieurs des voyageurs se réfugièrent sur le dos de
leurs chameauxTn-0.
assistants, et infligea une morsure au cou d'une jeune femme, qui mourut
dans de cruelles souffrances au bout d'une demi-heure 161".

Suivant les relations des voyageurs, les négresses de la Guyane


le fœtus comme une substance [109] plastique, qui peut être façonnée par
la mère, de manière à lui donner une forme agréable ou repoussante, à
ressembler à une seule personne ou à plusieurs dans différentes parties du
corps, à être empreinte de certaines marques, ou pour employer un terme
plus approprié,
une malformation originaire du germe ? Ou bien sont-ils le résultat de
déformations ultérieures de l'embryon par des causes qui agissent sur son
développement ? Pour ce qui est de la première question, on pense que le
sur cette terre. Nous ajouterons maintenant quelques mots, afin de rendre
l'idée plus claire.
Bichat, qui, en 1802, a été reconnu comme le fondateur de l'anatomie
analytique et philosophique. Une des plus importantes contributions à la
littérature tératologique est la monographie de G.-J. Fisher de Sing-Sing
(New-York), intitulée Diptoteratology ; an Essay on Compound Human
Monsters
espèces ; mais les faits sont des faits, et en dehors de son champ
d'observation, il paraît, même si nous n'en jugeons que par notre
expérience personnelle, dans divers
Mais une théorie tout à fait originale a été émise par le professeur
Armor, du collège médical de Long Isla
Un autre exemple est celui de Marie-Thérèse Parodi 177. Cette femme,
qui avait précédemment mis au monde huit enfants bien formés, accoucha
d'une fille dont l2( partie s)4(u)2(périeur)4(e)]TJ0 Tc 0.0094 Tw 13.9663 0 Td( du c
fœtus, d'après la formule même de la physiologie, qui montre comment
chaque sentiment maternel réagit sur l'enfant. Est-ce que cette théorie
cabalistique est plus hypothétique ou incompréhensible que la doctrine
tératologique enseignée par les disciples de Geoffroy Saint-Hilaire ? C'est
cette doctrine, dont Magendfe dit, avec tant de raison, "qu'elle a été
trouvée commode et facile à cause de son obscur et du vague de ses
enseignements, et "qu'elle ne Vise à rien moins qu'à la création d'une
science nouvelle, dont la théorie repose sur certaines lois pas très
intelligibles, telles que celles de l'arrêt, du retard, de la position similaire
ou excentrique, et spécialement de ce qu
existent dans la nature, est la première condition d1a0.37ensable aux
admirable. Si l'âme de l'homme est réellement le produit de l'essence de
cette âme universelle, une fraction infinitésimale de ce premier principe
créateur, il doit nécessairement participer, dans une certaine mesure, à tous
les attributs de la puissance démiurgique. De même que le créateur, en
brisant la masse chaotique de matière morte et inactive, lui donna la forme,
de même l'homme, s'il connaissait sa puissance, agirait aussi, jusqu'à un
certain point, de la sort
Félix, comme il aurait répondu Amen ! à l'excl
complètement. Deux jeunes dames, en Pologne, se tenaient pendant un
orage devant une croisée ouverte ; un coup de foudre éclata tout près
d'elles, et le collier en or de l'une d'elles fut fonda coup, en laissant
sa vie. L'autre,
sur ara touts
effrayée
l'être avec lequel lation la la femme plus est
avait éprouvée, en voyant des Indiens exécuter leurs danses grotesques" 191.
Le Dr Fisher rejette tous ces exemples comme dénués d'authenticité et
comme fabuleux.

Mais nous ne voulons pas fatiguer davantage le lecteur par le récit des
nombreux cas de tératologie que l'on trouve rapportés dans les œuvres des
auteurs qui ont écrit sur la matière ; ceux qui précèdent suffisent pour
prouver qu'il y a de fortes raisons pour attribuer ces aberrations du type
physiologique à la réaction mutuelle de l'esprit maternel et de l'éther
universel. Dans le cas où l'on révoquerait en doute l'autorité de Van
Helmont, comme homme de
Avant de quitter ce sujet, nous voudrions encore dire quelques mots
Stewart dit que cette doctrine, dans les mains de John Dalton, "a permis au
mental humain de [128]
à mesure que nous avançons dans notre exposition, nous sommes obligés
de reconnaître que c'est là pour nous le terrain défendu" 196. [129]

desf-capacitgésinte llectuelle, l vrra philsphue le


intellectuelle, contre le despotisme religieux et
ecclésiastique, de même, dans notre XIXème siècle, les
intérêts spirituels et éternels de l'homme exigent qu'une
protestation soit formulée contre le despotisme
scientifique qui va se développant rapidement, afin que
les Savants, non seulement restent dans leurs domaine
légitime du phénoménal et du conditionné, mais encore
moyens de bien comprendre leurs idées. Ils croient à tort que les
néoplatoniciens prêtaient plus d'attention à la philosophie transcendante
Depuis l'avènement du spiritisme, les médecins et les pathologistes
sont plus disposés que jamais à traiter de superstitieux empiriques et de
charlatans de grands philosophes comme Paracelse et Van Helmont, et à
tourner en ridicule leurs notions au sujet de l'Archæus ou anima mundi,
aussi bien que l'importanclmport'ilsg296 7ter-0'ordment àla c
calcul 206
. cyclique Que sont devenus
d'érudition et de science qu'ils
avec certitudee qu'une chos :
partout où ils les trouvaient
;
Alexandre
p r iSévère o parcourut
v a l'Egypte
personnes émergeant par divers chemins d'un abîme sans fond. Chacun de leurs se
fait défaut, et de l'autre ils sont repoussés par des sentinelles jalouses, qui leur en
encore, croyaient si fermement que la matière était destructible et sortait de l'existen
comme dans bien d'autres, de revenir à une doctrine enseignée par Démoc

209
. A cette question, en effet, ils réponde
nous y trouvons l'aveu, "que, strictement parlant, il est vrai quao7nnt
l'aveuglement intellectuel de leurs sceptiques parents, auront honte du
matérialisme avilissant et de l'étroitesse d'esprit de leurs pères. Pour
employer une expression du véritable William Howitt : "Ils détestent les
vérités nouvelles, comme les voleurs et les hiboux ont horreur du soleil...
L'instruction purement intellectuelle ne veut pas reconnaître celle qui est
spirituelle. De même que le soleil éclipse le feu, de même l'esprit éblouit
les yeux du seul leurs sc
ancien" ; de sorte que cette assertion peut, expliquer toutes les négations
nouvelles. M. Meldrum peut tirer vanité de ses observations
météorologiques des cyclones à [138] Maurice ; M. Baxendell, de
Manchester, parler savamment des courants de convection terrestres ; le Dr
Carpenter et le commandant Maury tracer le plan du courant équatorial, et
le professeur Henry nous montrer comment les vents chargés d'humidité
flamme de vie, et la dispersion, dans l'espace sans bornes, des fragments
de la lampe. Berzélius,
important. La merveille est donc confirmée ! Les Pyrrhoniens matérialistes
du XIXème siècle se vengent des Platoniciens superstitieux et des gobe-
mouches antédiluviens. Or, avant M. Huxley, Geoffroy Saint-Hilaire avait
cité le cas d'un cheval qui avait positivement des doigts séparés par des
membranes 219.

ms tout à f avait
tous les mâles ont des mamelles, et prennent part à l'allaitement de leurs
petits... Les mâles adultes avaient des mamelles pleines de lait, et le poil
autour du bout de l'une d'elles était mouillé et collé, indiquant qu'au
moment où celui-là fut pris, il était en train de donner à téter à son petit".
Dans le récit carthaginois des premie
Les anciens parlent d'eaux changées en sang, de pluies de sang, de
tempêtes de neige pendant lesquelles la terre était couverte sur une étendue
enchantements y ? Il est beaucoup plus aisé d'imaginer que Moise, qui,
d'après le dire de Manethon, avait été un prêtre Egyptien et avait appris les
secrets de la terre de Khem, produisait des "miracles" conformes aux lois
naturelles, que d'admettre que Dieu lui-même violait l'ordre établi par lui
dans Son univers. Et nous répétons que nous avons vu nous même cette
transformation de l'eau en sang, opérée par des adeptes de l'Orient. Cela
peut se faire de deux manières : dans l'un des deux cas, l'expérimentateur
se servait d'une baguette magnétique fortement électrisée, qu'il passait sur
l'eau contenue dans un bassin métallique, suivant un procédé que nous
n'avons pas le droit de décrire plus en détail, pour le moment ; l'eau, au
bout d'une dizaine d'heures, se couvrit d'une sorte d'écume rougeâtre qui,
deux heures plus tard, était devenue un lichen semblable à la
la tournure de faits accomplis. Aussi certains charlatans instruits et certains
savants peu érudits commencent-ils ms p2me à admettre cette vérité.

Dans un fragment conservé par Eusèbe, Porphyre, dans sa Lettre à


Anebo, fait appel à Chameron "l'hiér
Nous approchons maintenant de l'enceinte sacrée de ce dieu Janus – le
moléculaire Tyndall. Entrons-y pieds nus. En franchissant le portique
sacro-saint du temple du savoir, nous approchons de l'éblouissant soleil du
système l'buxleyoce Enrtiqe l ' . B a o u i c h o
d'hydrogène sortant de terre, par la fermentation de
substances végétales ; et, suivant lui, le bombardement
des astres était la cause initiale de cette conflagration. De
la Rive et OErsted soutenaient que c'est un phénomène
électromagnétique, mais purement terrestre. Olmsted
supposait qu'un certain corp5buleux op5rait sa
r5volution autour du soleil dans un lapde tempdon5,
de la théorie cosmologique"
importants de la vie, et comment Fournié se trouve d'accord avec lui.
Tyndall reconnaît lui-même que l'hypothèse de l'évolution ne résout pas et
n'a pas la prétention de résoudre le mystère final.
reconstruction générale de la croyance religieuse, alors qu'en définitive il
n'a produit qu'une théorie, pourquoi donc les témoignages accumulés de
millions de personnes sur les phénomènes qui sapent les bases de ce
système ne seraient-ils pas dignes de la même respectueuse considération ?
M. Huxley n'est nullement intéressé
nécessairement l'existence et l'opération d'intelligences surhumaines" 241.
Le professeur Balfour Stewart est plus juste. Il rend un hommage
éclatant à l'intuition philosophique d'Héraclite d'Ephèse, qui vivait cinq
siècles avant notre ère, du philosophe "chagrin" qui déclarait que "le feu
était la grande cause, et que toutes choses se mouvaient dans un flux et
reflux perpétuel". "Il est évident, [152] dit le professeur qu'Héraclite doit
avoir eu une vive conception de l'incessante mobilité et de l'énergie de
l'univers, conception de même nature et seulement moins précise que celle
des philosophes modernes, qui considèrent la matière comme
. Il est d'avis que l'expression le feu est fort
vague ; et tout naturellement, les preuves manquent pour faire apprécier si,
soit le professeur Balfour Stewart (qui paraît moins porté vers le s coll

L'opinion d'Héraclite sur l'origine des choses est la même que celle
o n r E t s u o n
a M e t t e n
d e v n i e s n t p e on
n i re cette question mieux qu'un Indien
d e l n a o i t r r s
e n ls i e oc m a l
l'état de l'âme, après que la vie anima l e s
p h i l ontoessayé, sans
s le secours
o de la p
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h F c ré a r n k çon ]
déplorable" l 4 2 . i 54 6
1n

t i I r l i p ys a d
e p s s o p
x é u te ya i x t u n
pse me me os cs u a f
o ee c vd no eh rt t n
é t t é i u q
p a r 4 d 0 a v c a e n
o o cs m é tt e s r u
duquel notre connaissance de certain art ou de certaine science, nous
révèle la vérité avec une telle clarté que le doute devient impossible" 247.

Ainsi, dans le cas qui nous occupe, l'instinct de l'Indien Blackfoot de


Macaulay est plus digne de foi que la raison la plus développée et la plus
perfectionnée dans l'évolution physique ne fait qu'offrir plus de prise à
l'intelligence dirigeante, pour agir dans le système nerveux amélioré.
L'artiste tirera mieux des flots d'harmonie d'un Erard, qu'il ne le ferait
d'une épinette du XVI
d'Hippocrate que nous avons donnée plus haut, nous y trouvons
exactement le même esprit et la même pensée.

Pour en revenir à notre sujet, l'enfant manque de raison, parce que


celle-ci est encore latente en lui ; et pendant ce
Son chien fidèle lui tiendra compagnie." 249

L'espace nous manque pour présenter ici les opinions spéculatives de


certains occultistes de l'antiquité et du moyen fige à cet égard. Qu'il nous
suffise de dire qu'ils
M. Draper, en citant dans la théologie Védique le verset qui dit : "Il
n'y a, en vérité, qu'une seule Divinité. l'Esprit Suprême ; elle est de la
même nature que l'âme humaine", veut prouver que la Doctrine
Bouddhique fut importée en Europe orientale par Aristote
merveilles de savoir, de moralité et de mérite ; comme des hommes
remarquables par leur dignité personnelle, la pureté de leurs vies et
l'abnégation dans la poursuite des vertus divines, il n'hésite pas à qualifier
d'imposteur "ce célèbre philosophe" (Pythagore) ; quant à Porphyre il
prétend qu'il est "crédule, malhonnête et qu'il manque de jugement"0.2o
Lorsqu'il se voit obligé par les faits de l'histoire à leur rendre justice au
cours de son récit, il laisse percer sa prévention fanatique dans les
commentaires entre parenthèses qu'il y ajoute. Nous apprenons de cet
auteur suranné du siècle dernier, qu'un homme peut être honnête tout en
étant un imposteur ; qu'il peut être pur, vertueux et un grand philosophe, et
cependant être malhonnête menteur et stupide !
entrez dans votre cabinet, et en ayant fermé la porte, priez votre Père, en
secret" 259, dit le Nazaréen, disciple des Esséniens.

rudrimantdu sien interne nomrmé9


beau faire le clergé et les savants. Mû par cette pensée de l'infinité et de
l'impersonnalité de la Divinité, Gautama Bouddha, le Christ hindou,
s'écrie : "De même que les quatre rivières qui se jettent dans le Gange
perdiiTj-0.4.[(èr)427i4.7 770Cs4st(-0.j0 que les qu1 0 4e.7 u87.4045 0 Td( c0r)427
l'ordre de ne faire part d427"vérités secrètes"(les doit
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0 0 scn/
silence
TT2 ;1ouTf-0.002
si 0re
observateur dont le mérite était reconnu, conclurent que le Florentin avait sous l'in
adroit truc acoustique.

Quoique, suivant M. Stanislas Julien, le traducteur français des textes


berceau et aussi sur la personne de son père, pendant qu'il tenait l'enfant
sur ses genoux, et que Mme Jencken était absente de la maison. Deux mois
plus lard, une communication de vingt mots-tuaTlignatu50refuten critnne de
d'une évolution, et son progrès, comme devant s'accomplir dans des cycles
immensément longs. Mais revenons aux merveilles du Tibet.

En fait de peintures, celle décrite par Hue, et placée dans une certaine
lamaserie, peut être envisagée comme la plus surprenante qui existe. C'est
une simple toile sans le moindre appareil mécanique, comme le visiteur
peut s'en convaincre en l'examinant à loisir. Elle représente un paysage au
clair de lune, mais la lune n'y est pas immobile et morte ; tout au contraire,
personnes du peuple avaient averti lness avnts à plusieurst
reprisnesqu'une grandle pparitio
it fournit à la presse
Ils ne le sont pas ; mais il est certa
pleinement justice à cet égard. Le châmpnâ, mot Hindi d'oïl est dérivé le
tentatives analogues, mais tant soit peu moins ridicules et absurdes des
missionnaires protestants, le mot diable, dans le sens que lui donnent les
chrétiens, est une non entité pour eux. Ils croient aux bons et aux mauvais
esprits ; mais ils n'adorent pas le Diable ni ne le craignent. Leur culte est
tout simplement3 TC61rémonial de précaution contre les esprits
"terrestres" et humains qu'ils redoutent bien davantage que les millions
d'élémentaux de diverses formes

pux.
croyance que de cette façon l'âme désincarnée se trouverait dans
l'impossibilité d'errer et de commettre d'autres mauvaises actions. Plus
tard, cette pratique fut interdite par la police.

Une autre excellente raison pour laquelle les Hindous n'adorent pas le c'illes ou
nous dire qu'il n'en existe plus, et qu'ils étaient dénués de fondement ?
Rien ne sort de rien. Chaque croyance, chaque coutume prend sa source
dans des faits et des causes qui lui ont donné naissance. Si l'on n'avait
jamais vu apparaître, dans le sein des familles de certaines contrées, des
êtres ayant pris la forme de morts familiers, venant ainsi sucer le sang
d'une ou de plusieurs personnes, et si la mort, .12r9ufaiblissement des
victimes ne s'en était pas suivie, on n'aurait jamais été déterrer les corps
dans les cimetières ; nous n'aurions jama
déterrèrent le cadavre et le clouèrent au sol avec un long pieu. La même
nuit il reparut plongeant les gens dans l'épouvante, et en étouffant
plusieurs. Alors les autorités du village livrèrent le corps aux mains du
bourreau, qui le traîna dans un champ voisin et l'y brûla. "Le cadavre", dit
des Mousseaux citant dom Calmit, "hurlait comme un fou, ruant et
pleurant comme s'il eût été vivant. Lorsqu'on le perça de nouveau avec des
pieux très pointus, il poussa des cris perçants, et vomit des masses de sang
vermeil. Les apparitions de ce spectre ne cessèrent que lorsque le corps eût
été réduit en cendres" 290.

Des officiers de Justice visitèrent les endroits que l'on disait ainsi
hantés ; les corps furent exhumés, et dans presque tous les cas, on
remarqua que le cadavre soupçonné de vampirisme paraissait frais et rose,
et que sa chair n'était nullement décomposée. On constata que les objets
qu'une fois brûlés, ils ne reparaissent plus ? et que ces cas se reproduisent
si souvent dans ce pays, qu'il semble impossible de guérir le peuple de ce
préjugé ; car, au lieu de le détruire, l'expérience de chaque jour ne fait que
fortifier la croyance superstitieuse du peuple et accroître sa foi dans ces
Ainsi, en suivant le pieux avis quelque chose eisont quelque valeur, accep
autorité despotique, il l'exerçait sans mesure, suivant ses instincts brutaux.
Il devint amoureux de la jolie fille d'un petit fonctionnaire. Quoique la
demoiselle fût fiancée à un jeune homme qu'elle aimait, le tyran
contraignit le père à consentir à son mariage avec elle ; et la pauvre
victime, malgré son désespoir, devint sa femme. Sa jalousie ne tarda pas à
se manifester. Il la battait, la séquestrait des semaines entières dans sa
chambre, et l'empêchait de voir qui que ce
jeune victime était trou
première femme résolut de transporter le corps de sa fille
.å .. Marseille. On ou
Comme nous aimons toujours à renforcer nos arguments par des
témoignages d'autres personnes que nous-même, peut-être ferons-nous
bien de citer l'opinion d'un journal, le Boston Herald
tombèrent, les branches et les tiges se desséchèrent, et
enfin les arbres rentrèrent dans le sol, d'où ils avaient
poussé à peine une heure auparavant. [192]
Un autre avait un arc et une cinquantaine de flèches à
pointe d'acier. Il lança en l'air une de ses flèches, qui
resta fixée dans l'espace à une hauteur considérable. Une
autre fut tirée, puis une autre, et ainsi de suite, chacune
venant se planter dans l'empennage de la précédente, de
façon à former une chaîne de flèches dans l'espace,
jusqu'à la dernière, qui, frappant en plein dans la chaîne,
la rompit et la fit tomber à terre par tronçons."Ils
l'immortalité et de l'éternité, quoi qu'elle fasse ! C'est le Diable. On le met
en fuite avec les cloches, le rituel, et le saint goupillon ! Mais le "Diable"
revient, et souvent le croyant est amené à ne plus croire en Dieu, lorsqu'il
finit par s'apercevoir que le Diable l'emporte sur son Créateur et son
Maître. Alors il en est réduit à la seconde possibilité ; il se plonge dans
l'indifférence, et il se donne tout entier au Diable. Il meurt, et le lecteur
connaît la suite, pour l'avoir vue dans les chapitres précédents.

Cette pensée est magnifiquement exprimée par le Dr Ennemoser : "La


religion n'a pas jeté ici [en Europe et en Chine] d'aussi profondes racines
que chez les Hindous", dit-il en faisant allusion à cette superstition.
"L'esprit des Perses et des Grecs était plus versatile... L'idée philosophique
du bon et du mauvais principe et du monde spirituel... doit avoir aidé la
tradition à former des visions... de formvaies infernales et célestes, et des
contorsions les plus effroyables, qui dans l'Inde étaient produites beaucoup
plus simplement, par un fanatisme plus enthousiaste ; il y a là le voyant
recevant la lumière divine ; ici, il
L'esprit immortel rayonne autour de la forme insensible de ce dormeur,
comme un bouclier, un pouvoir divin qui le protège contre les atteintes du
mal, comme s'il était un mur de cristal.
"Hæc murus æreus esto ; nil conscire sibi, nulla
pallescere culpa." 300
[197]

CHAPITRE XIII

REALITES ET ILLUSIONS
"No earthly flame blazed e'er so bright
d'étoffe quelconque, a néanmoins été imprégné de l'influence du plus
grand de tous les aimants, la volonté de l'homme, avec une puissance pour
le bien ou le mal, aussi reconnaissable par ses effets que la propriété
subtile que le fer acquiert par son contact
entir à un limier une pièce du vêtement qu'a porté un fugitif, et il
a trace à travers marécages et
déterminée de la volonté, un objet, d'ailleurs inerte, puisse être imprégné
Swedenborg, récits qui
Les prétentions des amis de la science ésotérique qui affirment que
Paracelse produisait chimiquement
Chaque animal est plus ou moins doué de la faculté de percevoir,
sinon les esprits, du moins quelque chose qui demeure pour le moment
invisible à l'homme ordinaire et ne peut être discerné que par un
clairvoyant. Nous avons fait des centaines d'expériences dans ce sens, avec
des chats, des chiens, des singes de divers genres, et une fois, avec un tigre
apprivoisé. Un miroir rond et noir, connu sous le nom du "cristal
magique", fut fortement magnétisé par un hindou, résidant antérieurement
à Dindigal et domicilié maintenant dans un endroit plus retiré, dans les
montagnes connues sous le nom de Western Ghàts. Il avait apprivoisé
[205] un jeune tigre, qui lui avait été apporté de la cô
reproduit de son livre dans un numéro récent d'un journal de New-York, le
avec ses mains sur les serpents, au nombre de dix, et tous
appartenaient aux espèces les plus dangereuses du cobra
Indien. Son œil prit une expression étrange. Nous
éprouvâmes tous un sentiment de malaise indéfinissable,
et nous cherchions instinctivement à détourner de lui nos
regards. En ce moment un petit Chokra

h0 Tw [(Ch)-58et(Ch Tw nou8Tc -0.01j 0 T71 tc6k)-5()C1 0 0 scnBT/16.s


mouvoir les meubles, y compris les divans sur lesquels
nous étions assis, s'ouvrir et se fermer les portes.
Apercevant un Hindou qui puisait de l'eau dans un puits
au jardin, il fit une passe dans sa direction, et la corde
s'arrêta soudain dans son mouvement de descente,
résistant à tous les efforts du jardinier abasourdi. Avec
une autre passe, la corde recommença à descendre.
Je demandai à Chibh-Chundor : "Employez-vous pour
agir sur les objets inanimés
que fou exécute en leur présence des tours diaboliques,
tels par exemple, que faire bondir d'un bout de la table à
l'autre des objets en fer, des gobelets en argent et autres
articles pesants sans employer aucun aimant, ni aucun
autre procédé"313
d'un fait de cette nature ; l'un d'eux n'en croyant pas ses
yeux, avait pris la peine de s'assurer avec un long bâton
s'il n'existux, aas quelque so
apparence mort, en rappelant l'âme envolée qui n'a pas encore rompu le fil
qui les unissait l'un à l'autre par la
meilleures autorités s'accordent à dire qu'il [218] n'y en a aucune. Le Dr
Todd Thomson de Londres 329
médecins l'ont examinée, et ont donné l'ordre de veiller le corps jour et
nuit. La pauvre dame est évidemment en léthargie, mais il est impossible
Tout en ajoutant implicitement foi à la résurrection de la
cela ne démontre pas clairement que Philostrate n'a pas vu de miracle dans
cette ressuscitation ? Cela n'implique-t-il pas plutôt, si cela veut dire
quelque chose, le profond savoir et l'habileté d'Apollonius qui, de même
qu'Asclépiade, avait le mérite de savoir distinguer d'un coup d'œil la mort
apparente de la mort réelle 338 ?

Une résurrection, après que l'âme et l'esprit se sont entièrement


séparés du corps, et que le dernier fil électrique est tranché, est aussi
impossible que, pour un esprit une fois désincarné, de se réincorporer sur
cette terre, excepté de la façon décrite dans les chapitres précédents. "Une
feuille, une fois tombée, ne se rattache plus d'elle-même à la branche, dit
Eliphas Levi. La chenille devient papillon, mais le papillon ne retourne
jamais à l'état de ver. La
même de ses plus loyaux adeptes, il n'est certainement pas probable que
nos savants soient encore prêts à redécouvrir le savoir perdu des anciens.
Jadis, quand les prophètes n'étaient pas traités en charlatans, ni les
thaumaturges en imposteurs, il y aval7678as trairl.,0car cent
A ce propos, le lecteur se rappellera peut-être le cas bien connu du
vieillard qui avait légué, par son testament, quelques généreux dons à ses
nièces orphelines ; au moment de sa mort, il avait confié ce document à
son fils qui était riche, en lui enjoignant d'exécuter ses volontés. Mais il y
avait à peine quelques heures qu'il avait rendu le dernier soupir, que son
fils déchira le testament et le brilla. La vue de cet acte impie rappela,
semble-t-il, l'esprit encore errant, et
Nous sommes maintenant sur un terrain si solide que nous pouvons
faire un nouveau pas en avant. La même connaissance et le même empire
sur les for'Tj0.ccmc-es, yconmpris ta
spontanément ; 2° dépendre d'influences étrangères
l'état latent pendant toute la vie. Le lecteur doit tenir compte de la
définition du terme, car, à moins de le comprendre clairement, la
confusion sera inévitable. La médium1fié de ce
C'est littéralement l'obsession et la possession ; et les médiums qui se
vantent d'être les esclaves fidèles de leurs "guides", et qui repoussent avec
indignation [228] l'idée de "contrôler"les manifestations, ne peuvent pas
contester le fait sans manquer de logique. Cette médiumnité est symbolisée
dans l'histoire d'Eve succombant aux raisonnements du serpent, dans celle
de Pandore regardant dans la boite interdite, et en laissant échapper dans le
monde le chagrin et le mal; et enfin dans celle de Marie-Madeleine qui,
après avoir été obsédée par "sept diables", fut finalement rachetée par la
lutte vici033vico18aiso desap rconcre dunt sa
médatcour,
alfsi
sorte que l'on pouvait ainsi produire les choses les plus grandes et les plus
remarquables". Jésus proclamait l'homme le seigneur du sabbat, et à son
ordre les esprits terrestres et élémentaires fuyaient de leurs séjours
temporaires ; puissance qui était partagée par Apollonius, et par nombre de
membres de la Confrérie des Esséniens de la Judée et du Mont Carmel.
[230]
sa médiumnité est en raison directe de sa passivité, et le danger qu'il court
est au même degré. Lorsque le médium est co
aspirations de son âme. Peut-on les qualifier tous deux indistinctement, du
nom de médiums ?

On pourrait néanmoins nous objecter que les mêmes phénomènes sont


produits tant en présence d'un médium moderne, qu'en ce
discours ; 2° par leur promptitude à se manifester ; et 3° par l'objet en vue,
s'il est digne ou non de l'apparition d'un "esprit désincarné", ou s'il est de
nature à excuser celui, quel qu'il soit, qui vient ainsi déranger les morts.
Saül était sur le point de périr, lui et ses enfants, et cependant Samuel lui
demande : "Pourquoi m'as-tu troublé en me faisant monter ?" 353. Mais les
"intelligences" qui visitent les salles de séances accourent au premier
signal du premier farceur venu, qui cherche à se distraire un moment.

Dans le numéro du 14 juillet 1877 du London Spiritualist, nous


trouvons un long article dans lequel l'auteur cherche à prouver que "les
merveilleux prodiges du temps présent, qui [233] appartiennent au
scomm de ncactprrrnealeus pé(gences mpsametahercsesant)Tj-0.070 Tc -0.0
la légitimité de cette opération, elle est contredite par chaque prophète et
Saül lui-même l'avait interdite avant d'y recourir. Moise punit de mort
ceux qui évoquent les esprits des morts, les "nécromans". Nulle part dans
"Les âmes, dit Porphyre, préfèrent à tout le reste du sang fraîchement
répandu, qui semble, pour un temps assez court, leur rendre quelques-unes
de vrais esprits planétaires humains ; et le mieux est que
cette différence. La lévitation peut être produite d'une façon consciente ou
inconsciente pour le sujet. Le jongleur détermine à l'avance qu'il sera élevé
dans letrno le temps que cela dure ra, et à quelle hauteur ; et il règle
l'action detrforcetroccultetren consé quence. Le fakir obtient le même
arenfculat paur a puis.
Le Shoudâla Mâdan, ou démon des cimetières, correspond à notre
goule. Il se complaît dans les lieux où
déjà. L' Æthrobacie consciente, dans certaines conditions
électromagnétiques, est possible seulement aux adeptes, qui ne peuvent
jamais être dominés par une influence étrangère, et qui restent toujours
maîtres de leur VOLONTE. [238]

Ainsi, la lévitation, disons-nous, doit toujours s'effectuer en obéissant


à la loi, loi aussi inexorable que celle
séparées, en quelque chose de général, capable lorsqu'il est ainsi combiné,
de se manifester à un certain degré suhose
Dès 1836, le public fut informé de certains phénomènes qui étaient
aussi extraordinaires, sinon davantage, que toutes les manifestations qui se
sont produites de nos jours. La fameuse correspondance entre deux
célèbres magnétiseurs, Deleuze et Billot, fut publiée en France, et les
merveilles auxquelles elle faisait allusion furent pendant quelque temps
l'objet de la discussion dans toutes le
modifié la nature du métal, du moins, en ce qui concerne ses relations avec
l'aimant. On peut dire de même que le médium n'est qu'une personne
ordinaire, magnétisée par l'influx de la lumière astrale ; et comme la
permanence de la propriété magnétique dans le métal est proportionnée à
ses qualités plus ou moins proches de l'acier, ne pouvons-nous dire que
l'intensité et la permanence de la faculté médiumnique est en proportion de
la saturation en force magnétique ou astrale du médium ?

Cette condition de saturation peut être congénitale, ou obtenue par l'un e qualis
Dans son ouvrage sur l'Anthropologie le professeur J.R. Buchanan
constate la tendance des gestes naturels à suivre la direction des organes lphénlog
Récemment, Elie de Beaumont a
Par conséquent, ainsi que l'attestent plusieurs autorités, cette substance
minérale est le fameux Abestos 370 ou amiante, que le Rév. A. Williamson
dit se trouver au Shantung. Mais ce n'est pas seulement un fil
incombustible que l'on en peut tirer. On en extrait aussi une huile qui
possède plusieurs propriétés extraordinaires et seuls quelques Lamas et
adeptes hindous possèdent le secret de ses vertus. Lorsqu'on en frictionne
le corps, elle ne laisse aucune tache ni marque ; et néanmoins la partie
enduite peut être lavée au savon, et avec de l'eau chaude ou froide, sans
que l'effet de l'onction soit le moins du monde affecté. La personne ainsi
frictionnée peut sans crainte s'avancer dans le feu le plus ardent ; et, à
moins d'être suffoquée, elle n'en éprouvera aucun mal. Une autre propriété
de l'huile, lorsqu'elle est combinée avec une autre substance, que nous ne
sommes pas libres de désigner, et exposée aux rayons de la lune, dans
certaines nuits indiquées par les astrologues indigènes donne naissance à
d'étranges créatures. Nous pourrions, dans un sens, les appeler des
infusoires, n'était que celles-ci croissent et se développent. En parlant du
Cachemire, Marco Polo remarque que les habitants "sont très versés dans
les diableries des enchantements,
anditpuisqu'ils
se
370Td Tdneen arrivent
eliamsonà oos
voulu [248] le donner à entendre. Il y a comme une sorte de parenté entre
les métaux, et souvent t
"Attache-toi", dit l'alchimiste, "aux quatre lettres du
tétragramme disposé de la manière suivante : les lettres
du nom ineffable s'y trouvent, bien que tu ne puisses tout
d'abord les discerner. L'axiome incommunicable s'y
trouve cabalistiquement renfermé, [249] et c'est ce que les
maîtres nomment l'arcane magique". L'arcane, la
quatrième émanation de l2203 Tm(.)Tj16.02 0 33.5566 660.0202 T
[250]

la Monade Eternelle de Pythagor


cercle
"C'est par elle que le monde est formé 376"...

Cette chose mystérieuse est l'agent universel,


Même dans le cas où la science arriverait à changer l'immortalité désirée
en annihilation, elle serait toujours un quaternaire ; car Dieu "géométrise".

C'est pourquoi peut-être serait-il permis un jour à l'alchimie de parler


de son sel, de son mercure, de son soufre et de l'azoth, de ses symboles et
ic -s mirifiquens lt2trs,e et dh
démontré pour l'eau, un des plus respectables il[(dent-1(s )]TJ0003 Tc .
et faisant observer en outre qu'une pareille lumière "n'est certainement pas
de cette terre, où la lumière et toutes les autres formes d'énergie supérieure
sont essentiellement transitoires", ce savant en tire un argument, comme si
les philosophes Hermétiques avaient toujours prétendu que la flamme dont
il s'agit était une flamme terrestre ordinaire, résultant de la combustion de
matières luminifères. Sur ce point-là, les philosophes ont toujours été mal
compris et mal interprété(e)

Que de grands esprits, incrédules au début, après avoir étudié la


"doctrine secrète", ont modifié leurs opinions, et reconnu à quel point ils
étaient dans l'erreur ! Et comme il parait contradictoire de voir, à un
moment donné, Balfour Stewart citer quelques maximes philosophiques et
morales de Bacon, qu'il nomme le père de la science expérimentale, et
dire... "Sûrement nous devons tirer une leçon de ces remarques... et nous
garder
l'écriture, ne peuvent mettre la postérité à même de les juger correctement,
même si les vandales chrétiens des premiers siècles, les croisés venus
après eux, et les fanatiques du moyen âge n'avaient pas détruit la majeure
partie de ce qui restait de la BibliothTw -rs'Alexandrie, et de ses écoles
postérieures. Le professeur Draper nous apprend rle Ca rdinal Ximenes,
à lui seul, "fit livrer aux flammes, sur les places publiques de Grenade,
80.000 manuscrits Arabes, dont un grand nombre étaient des traductions
d'auteurs classiques" 383. Dans les bibliothTw -s du Vatican, des passages
entiers de traités précieux des anciens ont
uniquement dans le but de les remplacer par ls absurdes
psalmodies !

Qui donc, parmi ceux qui tournent le dos à la "doctrine secrète", parce
qu'elle est "antiphilosophi", et comme telle, indignrs'une pensée
et magiquement exalté, ou l'esprit de la flamme. L'or
entraîne les natures inférieures dans les métaux, et en les
intensifiant et les multipliant, il les convertit en lui-
même" 384
mobiles 390. Nous avons vu dans plusieurs lamaseries du Tibet, où il y a des
imprimeries, de ces types conservés comme curiosités. On sait qu'ils
remontent à la plus haute antiquité, puisque les types furent perfectionnés,
et les ancilBDCperfecti-d1s,
voyelles comme un hymne adressé à Serapis 391, et au son de la septième
voyelle, de même qu'au septième rayon du soleil levant, la Statue de
Memnon répondait 392. De récentes découvertes ont démontré les
merveilleuses propriétés de la lumière bleu-violet, le septième rayon du
spectre, le plus puissant de tous, chimiquement parlant, et qui correspond à
la note la plus élevée de la gamme musicale. La théorie des Rose croix que
tout l'univers est un instrument de musique est la doctrine Pythagoricienne
de la musique des sphères. Les sons et les couleurs sont tous des nombres
spirituels de même que les sept rayons du prisme procèdent d'un seul
endroit du ciel, de même les sept forces de la nature, chacune d'elles un
[259]

CHAPITRE XIV

SAGESSE EGYPTIENNE

"Les travaux scientifiques de notre cité de Saïs ont été


consignés dans nos écrits sacrés pendant une période de
8.000 ans".

PLATON, le Timée.
v
n o u s s
p s r u éo nc e n t
qu'ils ont pu leur enseigner de leur art, que de leur côté ils avaient puisé en
Egypte, ont haussé les épaules à l'idée qu'on leur suggérait, qu'ils
pourraient chercher le remède à certaines imperfections de leur travail dans
l'étude Néanmoins, les ingénieurs ont réussi
à donner aux rives de ce "long et vilain fossé", co
d'Edrou, et de Karnak le professeur Carpenter remarque que "ces belles et
étonnantes constructions, splendides et stupéfiantes... ces pyramides et ces
temples gigantesques" ont une "ampleur et une beauté encore
impressionnantes, après tant de milliers d'années". Il reste confondu de
"l'admirable caractère du travail, les pierres étant jointes, dans la plupart
des cas, avec une étonnante exactitude, si bien que l'on ne peut pas même
introduipyrK784/as'unre du
nombre. Ils ne faisaient pas sauter les blocs pour ces
monuments ; mais ils avaient adopté la méthode
scientifique suivante : Au lieu d'employer d'énormes
coins en fer, qui auraient fait éclater la pierre, ils
creusaient une petite rigole sur toute la longueur de la
roche, sur une longueur d'une centaine de pieds, et ils
inséraient très près les uns des autres un grand nombre de
petits coins en bois très sec ; ils jetaient ensuite de l'eau
dans la rigole, et les coins gonflés par l'humidité se
détendaient et éclataient simultanément avec une force
terrible, qui fendait l'immense pierre aussi net qu'un
diamant coupe un morceau de verre".

Les géographes et les géologues modernes ont démontré que ces


monolithes étaient apportés de distances prodigieus96s( a2joir51 se )Tj0.0001
Hérodote nous donne cependant une juste idée du travail considérable
dépensé dans le transport d'un de ces gigantesques blocs de granit. Il
mesurait trente-deux pieds de long, vingt ede
dynastie la première fut érigée, ni les matériaux dont elles ont été bâties.
Tout est conjecture en ce qui les concerne.

Le professeur Smyth nous a fourni la description mathématique, de


beaucoup la plus exacte de la grande pyramide que l'on trouve dans la
littérature. Mais après nous avoir montré la portée astronomique de sa
structure, il apprécie si mal la pensée de l'ancienne Egypte, qu'il soutient
fermement quece sarcophage de porphyre dans la chambre du roi est
l'unité de mesure des deux nations les plus éclairées du globe,
"L'Angleterre et les Etats-Unis d'Amérique". Un des Livres d'Hermès-
prise de Troie, et non celle que la traditi lapopulaire
monuments, et sa nombreuse population, avec l'Egypte d'aujourd'hui,
peuplée d'étrangers ; ses ruines devenues l'asile des chauves-souris et des
serpents, et quelques rares Coptes, les seuls héritiers survivants de toutes
ces grandeurs, et que l'on dise si la théorie cyclique est un vain mot.
Gliddon, qui est contredit par Fiske dit : "Les philologue
Malgré cela, l'impitoyable main du temps a laissé les traces de son
passage sur leurs constructions, et quelques-unes d'entre elles, dont le
souvenir aurait été perdu sans les Livres d'Hermès
pyramide de quarante brasses de hauteur, avec de grandes figures
gravées 408" et dans laquelle on arrive par un passage souterrain.

Si tel était le Labyrinthe, lorsque Hérodote le visita, qu'était donc


l'ancienne Thèbes, la ville détruite longtemps avant l'époque de
parole ; elles ont une douceur de physionomie et d'expression qui n'a
jamais été surpassée 413".
ferait bien de réduire ses édifices à un seul étage ; sans quoi, selon la
théorie du professeur Fiske, les archéologues de l'année 3877 appliqueront
à "l'ancienne Amérique" de 1877 la règle de Lewis, et diront que les
anciens Etats-Unis "doivent être considérés comme un grand latifundium
ou plantation, cultivée par la population tout entière, esclave du roi (c'est-
à-dire du président)". Est-ce parce que les races Aryennes à peau blanche
Qu'est-ce qui illustre mieux la théorie des cycles que le fait suivant ?
Près de 700 ans avant Jésus-Christ,
les anciens historiens nous apprennent que les connaissances que possédait
Numa fe4a physique naturelle étaient remarquables. Meg(dint)5ione
Si nous n'avons que peu de preuves que les anciens avaient des
notions claires sur tous les effets de l'électricité, dans tous les cas, les
preuves sont concluantes qu'ils étaient parfaitement au courant de
l'électricité elle-même. "Ben David, dit l'auteur de The Philosophy of
Magic affirmait que Moise connaissait les phénomènes de l'électricité". Le
professeur Hirt de Berlin est aussi de cet avis. Michaelis remarque : 1°
"qu'il n'y a rien qui indique que la foudre ait jamais frapp
existé, comme je le crois fermement, dit-il, c'est aux anciens qu'appartient
l'honneur d'avoir inventé le télescope

432pe
modernes, même parmi ceux qui se font de la réclame comme "spécialistes
des maladies nerveuses", consulteraient avec profit les Livres de Médecine
d'Hermès, quitionscontiennent
d'une réelle
des valeur
prescrip

Les Egyptiens, ainsi que nous l'avons vu, excellaient dans tous les arts.
Ils faisaient un si excellent papier, qu'il était à l'épreuve du temps. "Ils
prenaient la moelle du papyrus, dit notre auteur [276] anonyme déjà cité,
ils lalesdisséquaient
fibres, et, les
et en
aplatissant
ouvraientpar un
ls les faisaient aussi minces que notre papier à écrire, mais
durable... Quelquefois ils le coupaient en lanières qu'ils
mble. Beaucoup de ces manuscrits existent encore
e papyrus tr
l'art et la pratique de la guerre... Les peintures nous i ndiquent combien ils
Les Egyptiens faisaient usages d'arcs, d'épées à deux tranchants et de
dagues, de javelots, d'épieux et de piques. Les troupes légères étaient
armées de dards et de frondes ; les conducteurs de chars se servaient de
massues et de haches. Ils étaient parfaits dans les opérations de siège. "Les
assaillants, dit l'auteur anonyme, avançaient formés en ligne droite et
longue, dont la tête était prot
prédisaient les éclipses, qu e les derniers le fissent à l'aide du cycle de Sa
ou par d'autres moyens, la chose importe peu, le fait est là. Ils éts
L'opinion du commentateur et critique hui,d'aujourd'
au sujet de la
science des anciens est
d e
l'antiquité, où l'hiéroph
p u b l
l '
terre avaient été créées
beauté et de "l'admirable souplesse de l'étoffe de lin portée par les prêtres".
Ces derniers portaient des chaussures faites de papyrus, et des vêtements
de fine toile parce que cette déesse enseigna lls poovmidrse(s)4og u(s)4agle .16
Parlant ensuite de l'habileté des anciens à travailler les métaux, le
même conférencier raconte que "lorsque les Anglais pillèrent le Palais
d'Eté de l'Empereur de Chine, les artistes Européens
une alternative à laquelle les archéologues ne peuvent se soustraire. Sans
cela comment auraient-ils pu produire des ciselures aussi artistiques et
travailler les sculptures comme ils le faisaient ? Que les critiques
choisissent de deux choses l'une ; ou bien des outils d'acier d'une trempe
parfaite, ou alors un autre moyen de tailler la syénite, le granit et le
bandelettes enveloppant les momies égyptiennes. Les bandes de toile n'ont
pas une seule couture, bi
malade. Prise dans de l'eau ou du vin, elle enlevait tout sentiment de
douleur 462
une fois consumée, elle devient une sati, pureté transcendante, et elle est
canonisée après sa mort.

L'Egypte est la patrie et le berceau de la chimie. Kenrick prouve 467


longtemps avant la construction de la première pyramide qui, selon
Bunsen, date de plus de 20.000 ans. La preuve en est demeurée cachée
pendant plusieurs milliers d'années dans la pyramide de Cheops, jusqu'au
jour où le colonel Howard Wyse la découvrit, sous la forme d'un morceau
de fer enfoncé dans un des joints, où il avait été évidemment Placé à
l'époque de la construction de cette pyramide. Les Egyptologues apportent
la preuve que les anciens, dans les temps préhistques, étaient
parfaitement au courant de la métallurgie. "On trouve aujourd'hui encore,
au Mont Sinaï, de grands dépôts de scories produits par la fonte"
L'Egypte, vieillie dans la sagesse, éta
des scènes de soufflage de verre et de bouteilles ; parfois dans les
recherches archéologiques on trouve des verres et de la verrerie qui
semblent avoir été fort beaux. Sir Gardner Wilkinson dit que les Egyptiens
taillaient, meulaient et gravaient le verre, et qu'ils possédaient l'art
d'introduire de l'or entre les deux surfaces de la substance. Ils imitaient
avec le verre les perles, les émeraudes et toutes les pierres précieuses à la
perfection 471.

De même les plus anciens Egyptiens cultivaient les arts musicaux et


comprenaient bien les effets de l'ha
instruments de musique en Orient ; et qu'en définitive, au point de vue de
la forme, des ornements et de [293] la port Td/e, elles sont une preuve
incontestable, plus forte que mille citations Grecques, que la g Td/om Td/trie, le
dessin, la m Td/canique et la musique aient
av atteint le plus haut degr Td/ de
perfection lorsque ces instruments furent construits ; et que la p Td/riode à
laquelle nous faisons remonter l'invention de ces arts n' Td/tait que le
commencement de l' Td0re de leur restauration" 472.

Sur les murs du palais d'Amenhotep II à Th Td0bes, le roi est repr Td/sent Td/
jouant aux Td/checs avec lareine. Ce monarque r Td/ gnait longtemps avant la
guerre de Troie. En Inde, on sait qu'on y jouait il y a 5.000 ans au moins.

Quant à leurs connaissances en m Td/decine, maintenant qu'un des Livres


perdus d'Herm Td0s
a Td/t Td/ retrouv Td/ et tradn, les Egyptiens parlent
pour eux-i/TTmres
travers toutes les autres régions habitées. Ils ont visité les régions
même nous fait un récit de cette entrevue, dans son Histoire des Merveilles
de l'Univers, le chef Votan y figurant sous l'allégorie du Serpent
Navigateur. Stephens, comptant d'avance sur la découverte "d'une clé plus
sûre que la pierre de Rosette", pour déchiffrer les hiéroglyphes
américains 477, dit que les descendants des Caciques et les Aztèques son]TJ0.4425
devons-nous encore croire que tout ce qu
pays Bouddhiques viennent parfois les visiter ; mais leurs villes ne sont
pas indiquées sur les cartes européennes ou asiatiques ; et, soit par crainte
des trop zélés et trop entreprenants missionnaires chrétiens, soit pour
d'autres raisons plus mystérieuses qui leur sont propres, les rares indigènes
des autres pays qui connaissent ces deux villes n'en font jamais mention.
La nature adménae2rdréles
e rea s r e c o
découvrant la moindre simi
Both-Al d'Irlande indique clairement son origine, le Betylos des Grecs et le
Beth-el de Chanaan. "L'histo
l'origine du culte Ophique et héliolâtr
Il est possible que ce soit une simple coïncidence ; car l'identification
de l'un avec l'autre repose sur un
dans l'idolâtrie. Après leur séparation d'avec leurs compagnons, guidés par
un chef nommé Tanub, ils avaient erré d'un continent à l'autre, et étaient
arrivés à un endroit nommé les Sept Cavernes dans le royaume du
anagkés, "l'Inévitable Cycle ", plus généralement connu sous la
désignation de "cycle de nécessité" ; inexorable sentence imposée à chaque
âme après la mort corporelle, et après avoir été jugée dans la région
Amenthienne.

Dans l'ouvrage de Bourbourg, Votan, le demi-dieu Mexicain, en


racontant son expédition, décrit un passage souterrain, qui s'étend sous
terre et se termine à la racine du Ciel, en ajoutant que ce passage était un
trou de serpent, "un agu jero de culebra", et qu'il y fut admis, parce qu'il
était lui-même "un fils des 497
. serpents"ou

Cela est, en vérité, très suggestif ; car sa description du trou de serpent


est celle de l'ancienne crypte égyptienne mentionnée
hiérophantes égyptiens de même que ceux de Babylone s'intitulaient
généralement "Fils du Dieu-Serpent", ou "Fils du Dragon" non pas, comme
Des Mousseaux voudrait le faire croire à ses lecteurs, parce qu'ils étaient le
de Chanaan. "Je suis Hivim, disent-ils. Étant un Hivim, je suis de la grande
race du Dragon (serpent). Je suis un
femmes. Comme de juste, tout chrétien protestera, mais on peut en trouver
la preuve dans la traduction de la Bible elle-même, toute revue et expurgée
qu'elle soit aujourd'hu
et que les Egyptiens mangeaient avec lui (Joseph). Cela prouve deux
choses : 1° Quelle que fût sa pensée intime, Joseph avait, du moins en
apparence, changé de religion, épousé la fille d'un prêtre de la nation
"idolâtre", et était devenu lui-même Egyptien ; autrement les Egyptiens
n'auraient jamais mangé le pain avec lui. Et 2° que plus [306] tard Moïse,
quoique n'étant pas Egyptien de naissance, le devint par son admission
Montezuma. Il dit : "Le Nagualisme et le culte Woudou", ainsi qu'il
incontestablement les quatre fils de Dieu de la théogonie égyptienne. De
plus, ainsi que chacun peut s'en rendre compte, la ressemblance de ce
mythe avec la narration consignée dans la Genèse est manifeste même
pour un observateur superficiel. Ces quatre ancêtres "raisonnaient et
parlaient, leur vue n'avait pas de limites, et ils savaient toutes choses
d'emblée. Lorsqu'ils eurent rendu grâces à leur Créateur de leur existence,
est bi-sexuel – "il les créa mâle et femelle" – ce qui correspond aux
divinités hermaphrodites des mythologies subséquentes ; le second, Adam,
fait de "la poussière de la terre" est uni-sexuel, correspond aux "enfants de
Dieu" du chapitre VI ; le troisième, les géants ou nephilim, auxquels il
n'est fait qu'une allusion dans la Bible, mais qui sont pleinement décrits
ailleurs ; le quatrième est l'ancêtr
Il n'y a jamais eu, et il ne peut y avoir plus d'une religion universelle ;
car il ne peut y avoir qu'une vérité concernant Dieu. Elle enlace notre
globe dans tous les sens, ainsi qu'une immense chaîne, dont l'extrémité
supérieure,351ri2s3vae, em(eur)4(raiet nvri)5siblne,réarnantde la diviuni
le désespoir des archéologues Européens qui s'aventurent au Siam. Et
lorsque nous disons ruines, c'est à peine si l'expression est correcte ; car
"Nous entrâmes
peine perceptibles...
dans une
La immense
forme chaussée,
de l'édifice
dont les
est degrés
rectangulaire,
étaient df

515
.
ou avoir été bâti par des géants ou peut-être même par
des anges, furent les réponses que j'obtins".

Lorsque Stephens demandait aux I


même source d'inspiration". "Nagkon-Wat, conclut
Vincent, doit être attribué à d'autres qu'aux anciens
habitants du Cambodge. Mais qui ?…. Il n'existe là-
dessus aucune tradition digne de foi. Tout n'est que fable
ou légende"
des ailes, des têtes Birmanes, des figures hindoues, et la
mythologie Cingalaise... On y voit des guerriers montés
sur des éléphants ou dans des chariots, des soldats à pied
avec des lances et des boucliers, des bateaux..., des
tigres, des griffons..., de
quelques années ? Le beau Pâris enlevant Hélène ressemble beaucoup à
Ravana, roi des géants, s'enfuyant avec Sita, femme de Rama. La guerre de
Troie est la contre-partie de la guerre du Ramayana ; de plus Hérodote
nous assure que les héros et les dieu
Indiens
section, dit le docteur Bastian, c'est le fait que l'artiste a représenté les
différentes nationalités dans tous leurs traits caractéristiques distinctifs,
depuis le sauvage au nez plat, dans le vêtement orné de glands du Pnom et
du Lao à cheveux ras, jusqu'au Rajapoute au nez dr
d'Assyrie
.Si
532le langage
fit venir
de la Palestine
des gens devint
de Babylone,
peu à peu
de sémitique,
Cutha, d'Awa,
c'est de
à laHameth
suite et
chercher [321]
des siècles avant l'apparition d'Abraham, avec les trois grandes familles
[322] mondiales ; les nations Aryenne, Sémitique et Touranienne, si c'est
ainsi que nous devons les nommer.

Les Théraphim, du père d'Abraham, Terah


Un de ces mystérieux points de repère se trouve dans la structure
particulière de certaines arches des temples. L'auteur du Land of the White
Elephant considère comme curieuse "l'absence de clé de voûte dans les
arches de l'édifice et les in
sculpté sur une inscription hiéroglyphique, au-dessous d'un personnage
assis. Le personnage debout qui s'appuie sur le premier est en train de se
couvrir la tête de sa main gauche avec le voile de l'initiation, tandis qu'il
étend sa main droite, l'index et le médi
personnalité particulière de l'homme, qui a besoin de "la fraîcheur du jour"
pour se délasser ; qui se repose de ses fatigues ; et qui est susceptible de
colère, de désir de vengeance et même de prendre des précautions contre
l'homme, "de peur qu'il n'avance la main
Bien qu'elle renferme le même substratum de vérité ésotérique que
Assyriens, entre les envahisseurs Aryens de l'Europe et les populations
Ibériques (probablement Ethiopiennes) d'Europe". Dans ce cas, il doit
admettre la possibilité de ce que nous disons : que les Akkadiens étaient
et exécution, que celui des crucifix et
Syrienne, qui n'était autre que Vénus Isis, Istar, ou Mylitta, etc. ; et
chacune d'elles était "la mère de tout être vivant", la Magna Mater.

Ainsi, tandis que le premier, second et troisième chapitres de la


Genèse ne sont que des imitations dénaturées d'autres cosmogonies, le
quatrième chapitre, à partir du seizième verset, et le cinquième chapitre
jusqu'à la fin, ne donnent que des faits purement historiques ; quoique les
derniers n'aient jamais été correctement interprétés. Ils sont pris, mot pour
mot, du Livre secret Tc Pombres de la Grande Cabale Orientale. A partir
de la naissance d'Enoch, le premier père reconnu de la
secret sur Moukta et Baddha 554, attribué par les caba
Bardesanes, ou les Ecritures juives, à cause de leur immodestie, et de leur
défaut apparent de ce qu'un lecteur non initié se plaît à appeler "le sens
encore que "le nez de "l'ancien des jours" est la Vie dans toutes ses
parties", nous sommes portés à le considérer comme l'incohérente
l'envisagent ainsi ? Ou est-ce nous qui sommes impurs de
ne pas le considérer
autant de précipitation qu'il l'a souvent fait, simplement, sur des preuves accessoi
morales les plus élevées ;avec ces préjugés qui
expliquent tout, dans leur admiration naïve, à l'aide de
l'intuition de quelques grands hommes, dans le domaine
scientifique, artistique et littéraire ; et dans le domaine
religieux à l'aide de la révélation
chrétienne 564". Quoi que puissent penser les autres Orientalistes visés par
ce lettré Pensylvanien, Sir William Jones est d'un avis différent. "Il est
clair, dit-il dans la Préface à ses Ordonances of Manu, que puisque ces lois
ne comportent que 2.685 vers, elles ne peuvent pas être la totalité de
l'œuvre attribuée à Soumati, laquelle est probablement celle désignée sous
se perd dans la nuit de la période anté-historique de l'Inde ; et que pas un
Indianiste n'a osé lui contester le titre du plus ancien législateur du monde"
(p. 350).

Mais Jacolliot n'avait pas entendu parler du Révérend Dunlop Moore.


Orientalistes qui ait jamais vécu (et de plus Chrétien non pas Théosophe),
estimait que Manou est de plusieurs m

Mais en dehors des opinions particulières de ces révérends gentlemen,


dont les idées nous touchent peu, nous trouvons même dans la New
American Cyclopœdia une tendance marquée à contester l'antiquité et
l'importance de la littérature hindoue. Les Lois de Manou, dit un des
rédacteurs, "ne remontent pas au-delà du III" siècle avant Jésus-Christ".
Ces expressions sont fort
D'après Varron, Rome fut bâtie en
un grand nombre de lois actuelles, telles qu'elles figurent dans le Code de
Manou, pour favoriser leurs projets ambitieux. Par conséquent, ils doivent
u ué o q l j , ux au te î a n n
b e r c e a u d e l

it al Lp x e
Dans le Siva Pourana 574 l'auteur s'exprime ainsi :
"O Siva, toi, dieu du feu, puisses-tu détruire mes péchés,
comme l'herbe sèche de la jungle est détruite par le feu.
C'est [346] sous ton souffle puissant qu'Adhima [le
premier homme] et Heva [le complément de la vie, en
sanscrit], les ancêtres de cette race d'hommes ont reçu la
vie et couvert le monde de leurs descendants".

Il n'existait aucune communication avec cette belle île par mer, mais
des passages souterrains, connus uniquement des chefs, communiquaient
avec elle dans toutes les directions. La tradition parle de beaucoup de
majestueuses ruines de l'Inde, Ellora, Elephanta, et les cavernes d'Ajunta
(chaîne de Chandor), qui appartenaient autrefois à ces collèges, et avec
lesquels ces voies souterraines étaient reliées 575. Qui pourra affirmer que
l'Atlantide disparue, mentionnée aussi dans le Livre Secre- Twf-0.0esc4u.1556ne da j
Et comment le nom d'Atlanta lui-même aurait-il été inventé par
Platon ? Atlanta n'est pas un nom grec, et sa/Cnstruction n'a rien en elle-
même de ellnrissrur de Boaur
sorciers ou hommes de médecine ; et c'était la région de la chaîne
Améric, haute de 3.000 pieds.
Toutefois il omet d'en mentionner le nom.
Pacifique aussi offre des indices qui font penser
qu'il a été le populeux empire insulaire des
Malais ou des Javanais sinon un continent entre
le Nord et le Sud. Nous savons que la Lémurie
dans l'Océan Indien est un rêve des savants ; et
que le Sahara et le désert qui coupe l'Asie au
milieu furent probablement une fois le fond de
mers".
Pour continuer la tradition, nous devons ajouter qu
Si nous devons en croire la tradition, il faut ajouter foi à l'histoire qui
suit, d'après laquelle de
Les ruines qui couvrent les deux Amériques, et que l'on trouve dans
beaucoup d'îles des Indes Occidentales sont toutes attribuées aux
Atlantéens submergés. Comme le fais
avec d'immenses quartiers de roc, et la surface [352] recouverte de façon à
ne laisser aucune trace du travail. L'Inca fut assassiné par les Espagnols, et
l'infortunée reine se suicida. La cupidité des Espagnols fut déçue par sa
propre exagération, et le secret des trésors enterrés resta enseveli à jamais
dans les cœurs de quelques Péruviens fidèles.

Notre narrateur Péruvien ajouta que, par suite de certaines


indiscrétions à diverses époques, des gens avaient été envoyés par
différents gouvernements, pour rechercher le trésor, sous prétexte
d'explorations scientifiques. Ils avaient remué et fouillé le pays dans tous
les sens, mais sans atteindre leur but. Jusque-là, ce
certain endroit, ce tunnel est intercepté par un tombeau royal. A l'intérieur
disciples en leur disant : "Allez, ô sa
charme spirituel, et ferait honneur à n'importe quel livre religieux Chrétien.
La seconde est aussi digne d'éloges, et nous n'aurions qu'à remplacer
Amita par Jésus, pour avoir un récit parfaitement orthodoxe, au point de
vue des sentiments religieux et
inorganique... Les déserts et
identifié ; il reste maintenant, dans l'ordre des faits, à découvrir et à
reconnaître que la lampe magique d'Aladin a aussi certains titres à la
réalité. [360]
montrant incrédule à leur égard, d'hi
récit saisissant d'un phénomène de ce genre, considéré comme surnaturel,
est donné par le frère Odoric, dont
étaient obligés de donner aussi aux hommes qui charment les grands
poissons, la vingtième partie de tout ce qu'ils prenaient afin de les
empêcher de faire du mal aux plongeurs, pendant qu'ils sont sous l'eau à
chercher les perles. Ces charmeurs de poissons sont nommés Abraiaman
[Brahman ?], et leur charme n'avait d'effet que pendant un seul jour, car à
la nuit ils défaisaient leur charme, de sorte que les poissons pouvaient faire
du mal à leur gré. Ces Abraiaman connaissent aussi le moyen de charmer
les bêtes et les oiseaux, et tout être vivant 602.

Et voici ce que nous trouvons dans les notes explicatives du colonel


Yule, relativement à cette dégradante "superstition" Asiatique : "La
relation de la pêche des perles, faite par Marco, est encore exacte en
substance... Aux mines de diamant des Circars du [363] Nord, les
Brahmanes sont employés d'une manière analogue, pour se rendre propices
les génies tutélaires. Les charmeurs de-0quins sont a ppelés en Tamil,
Kadal-Katti, "lieurs de mer", et en hindoustani Hai-banda ou "lieurs de
requins". A Aripo, ils appartiennent à une seule famille qui possède, croit-
on, le monopole du charme 603. Le principal opérateur est (ou était, il n'y a
pas longtemps) payé par le gouvernement, et lui aussi recevait
journellement dix huîtres de chaque bateau, pendant la durée de la pêche.
Tennent, dans sa visite, trouva que celui qui remplissait cette fonction était
un Chrétien Catholique Romain [?] mais que cela ne paraissait en aucune
façon porter atteinte à la validité de son emploi. Il est curieux qu'... on n'ait
constaté officiellement qu'un seul accident occasionné
"J'accueille volontiers
e demande
votr d'une
écrite de pporté
ce que de je vive vous v
de ce dont ris, j'ai l'été été dernier, témoi
maison d'un très respectable médec
autorisé à mais
révéler que, le suivant
nom,
française en , fait j'appellerai
d'anonymat le D

J'avais été maison


présenté par dans un la An
amis, bien connu dans les
Gledstanes. Environ huit ou dix
sexes étaient présents. Nous ét
fauteuils occupant d'un la long moitié salon,
pied avec un l'autre
vaste moitié
jardin.
il y avait un grand piano
et nous, dans
et deux
cet espace,
fauteuils
placés là pour être occupés
mousqueterie, du canon, des cris, des gémissements en
un mot une
entrecoupées, ressemblant à la récitation d'une litanie.
Certains mots, paraissant des noms, revenaient de temps
en temps. Ils me semblaient avoir des consonances
semblables à celles des langages de l'Orient que j'avais
est morte", et elle le paraissait en effet. Avec une grande
rapidité, il prit (je ne sais où, ne l'ayant pas vu) deux
petits serpents qu'il parut placer sur son cou et dans son
sein, tout en lui faisant de larges passes transversales sur
la tête et sur le cou. Après un moment, elle parut revenir
lentement à la vie, et enfin le docteur et deux
tout le reste de l'assistance, je la conservai. Le Dr X.
nous dit qu'elle était d'une espèce inconnue dans cette
partie du pays, opinion certainement erronée, car
quelques jours après je vis la pareille au marché aux
fleurs de la Madeleine. Que la fleur ait été créée dans ses
mains, ou qu'elle fût tout simplement un apport, comme
dans le phénomène avec lequel nous sommes familiarisés
dans les expériences de Spiritisme, c'est ce que je ne
saurai dire. C'était l'un ou l'autre, en tous cas, car elle ne
l'avait certainement pas, au moment où elle était assise à
côté de moi en pleine lumière, avant l'apparition de la
fleur. Celle-ci était parfaite de fraîcheur, dans toutes les
parties de ses délicats pétales. [367]
Le troisième mot que j'avais écrit sur le morceau de
papier était le nom d'un gâteau, Plombières. Elle
comml.2847a à faire des mouve ments d'une personne qui
mange, quoiqu'il n'y eût aucun gâteau visible, et elle me
des langues, les dictées, les ex
L'impertinence, si la vérité est jamais impertinente, doit être laissée à la
responsabilité de celui qui l'a énoncée, un savant du petit nombre de ceux
qui ont assez de courage et d'honnêteté pour dire de salutaires vérités
quelque désagréables qu'elles puissent être. Et il n'y a pas à se méprendre
sur la portée réelle de l'imputation, car immédiatement après
l'irrévérencieuse question, le savant conférencier remarque avec la même
Minerve de Phidias était autre chose qu'un bloc de marbre
produit son "miracle" du sang, le prêtre hindou plonge une flèche dans la
poitrine du dieu et produit son "miracle" ; car le sang coule à flots et l'eau
est changée en sang. Les chrétiens et les hindous s'extasient, l'un comme
l'autre, à la vue d'un pareil miracle.
battre le Créateur avec avantage. Il n'a pas un mot de preuves solides et
concluantes, pour démontrer la différence substantielle entre les deux
genres de prodiges. [373]

Si nous lui demandons la raison pour laquelle il reconnaît dans les uns
la main de Dieu, et dans les autres les cornes et la gri
écoutons sa réponse : "La Sainte Eglise catholique apostol
déclare que les miracles opérés par ses fidèles enfants le son
de Dieu ; et que tous les autres sont l'œuvre des esprits i
bien, mais sur quoi se base-t-on ? On nous exhibe alors un
finit pas, d'auteurs sacrés ; de saints, qui toute leur vie ont
démons ; et de pères dont la parole et l'autorité sont acce
"parole de Dieu", par cette même église. "Vos idole
consacrées sont la demeure des démons, s'écrie saint Cypri
ces esprits qui inspirent vos prêtres, quocorn1 cailtre le
Bien qu'on puisse croire que nous avons déjà donné assez de preuves
que la science moderne n'a que très peu ou pas de raisons de se vanter
d'originalité, nous en donnerons encore quelques-unes avant de terminer ce
volume, afin de ne laisser aucun doute à cet égard. Nous n'avons pour cela
qu'à récapituler, aussi rapidement que possible, les diverses prétentions à
de nouveaux systèmes de philosophie, et à des découvertes dont l'annonce
a fait ouvrir grand les yeux au monde pendant les deux derniers siècles.
Nous avons signalé les découvert
improprement dite de Pythagore, que nous trouvons
gravée dans les gopouras de la plupart des grandes
pagodes.
Physique: Ils vtablirmentle priny
Architecture : Ils paraissent avoir épuisé tout ce que le
génie de l'homme est capable de concevoir. Des dômes
d'une hardiesse inexprimable ; des coupoles élancées, des
minarets à dentelle de marb
"L'homme traverse l'univers, en montant graduellement,
et passant par les rochers, les plantes, les vermisseaux,
les insectes, les poissons, les serpents, les tortues, les
animaux sauvages, le bétail et les animaux supérieurs...
C'est le degré inférieur". (Livre XII, Sloka 42).
P 6.4411 000003dtcansformation
s déclaré03ddepuis la plante
jusqu'à Brahma, qui doive000s'opérer en ce monde. (Livre
I, Sloka 50).
"Le Grec, dit Jacolliot, n'est que le Sanscrit. Phidias et
Praxitèle 000étudié en Asie0003dchefs-d'œuvre de
Daouthia, Ramana et Aryavosta. Platon disparaît devant
Jaimini et Veda-Vyasa, qu'il copie00ittéralement. Aristote
est mis dans l'ombre par le Pourva-Mimansa et
des faits, et on reconnaîtra que les "faits et lois" de la science moderne
appartiennent aux limbes des mythes surannés. Lorsque, des siècles avant
notre ère, l'hindou Brahmagoupta affirmait que la sphère étoilée était
immobile, et que le lever et le coucher quotidien des astres confirme le
mouvement de la terre su
et centripète. Bien plus, l'éther lui-même, rejeté de l'espace, n'est qu'un
"mensonge", un mythe né de la mauvaise habitude d'employer des mots
creux et vides ; le soleil est un imposteur, qui a des prétentions à des
dimensions auxquelles il n'a pas droit ; les étoiles sont des points à des
étincelants,
terre, parce que tout y renferme de la matière, tout y est revêtu d'une forme
corporelle, sujette au changement, à l'altération, à la corrupt id340 l
renseignés, que les Livres d'Hermès [385] "contiennent certainement une
masse de traditions Egyptiennes, que viennent confirmer tous les jours les
documents les plus authentiques et les monuments de l'Egypte de
l'antiquité la plus reculée" 618
car "quoique les origines de l'ancienne Egypte soient inconnues, on trouve
qu'elle a été, aux époques les plus anciennes que la recherche historique
peut atteindre, pourvue de ses lois merveilleuses, de ses coutumes bien
établies, de ses cités, de ses rois et de ses dieux ", et au-delà, bien [386] au-
delà de ces époques, nous trouvons des ruines appartenant à d'autres
périodes de civilisation encore plus éloignées et plus élevées. "A Thèbes,
C'est Irénée Philalèthe qui répondra à cette dernière catégorie... "Dans
le monde, nos écrits seront comme un outil curieusement tranchant ; pour
quelques-uns, il servira à sculpter des pièces délicates, mais à d'autres il ne
servira qu'à se couper les doigts. Et pourtant, nous ne sommes pas
blâmables, car nous avons soin d'avertir sérieusement tous ceux qui tentent
cette œuvre, qu'ils entreprennent l'ouvrage le plus élevé de la philosophie
dans la nature ; et, quoique nous .1498 Tvi
TABLES

PHRASES OCCULTES
LIVRE

[5]

PREFACE DU LIVRE II

Nous voudrions si possible que ce livre restât ignoré de tous les


Chrétiens auxquels cette lecture ne ferait aucun bien, et auxquels il n'est
pas destiné. Nous faisons allusion à ceux chez lesquels la foi dans leur
religion respective est pure et sincère, ceux dont les vies sans tache
reflètent le divin exemple du Prophète de Nazareth, par la bouche duquel
[7]

PREMIÈRE PARTIE

"L'INFAILLIBILITE" DP 2.s 0E9.FION
[9]

CHAPITRE I

L'EGLISE : OU EST-ELLE ?
Bien que nous n'ayons aucune envie d'empiéter sur le terrain foulé tant
de fois par les savants qui ont démontré que tout dog
manifestations diaboliques ; elle laisse entendre ce qu'elle réserverait à
leurs défenseurs si elle avait encore son pouvoir de jadis. S'il n'était
évident que la scie la tit elle-même sur la sellette et qu'elle a les
mains liées, elle serait prête, sans préavis, à renouveler dans ce XIXème
Certes, les écrivains catholiques ont tort de déverser leur bile dans des
phrases comme celle-ci : "Dans beaucoup de pagodes, la pierre phallique
revêt constamment, ainsi que le babylos grec, la forme brutale et indécente
du lingham... le Maha Deva
de Calchas dans l'opérette d'Offenbach, Rome, dans sa fureur impuissante,
se tourne contre les infortunés protégés de l'Empereur de Russie, les
Bulgares et les Serbes. Malgré l'évidence et le sarcasme, malgré les
preuves accumulées, "l'agneau du Vatican" partage sa colère entre les
libéraux italiens, "ces impies dont le souffle ressemble à la puanteur du
sépulcre" 9, les "schismatiques sarmates r u s s
spirites, "qui adorent dans l'abîme sans fond, où le grand Dragon guette 006
proie".

M . G l ir en una catalogue
d ce qu'il
s appelait
t o
les "fleurs de rhétorique" disséminées dans les discours du Pape.
Cueillons-en quelques-unes, employées par le vicaire de Celui qui disait,
"quiconque dira Fou à son frère est en danger du feu de l'enfer". Elles ont
été choisies dans les es discs authentiques. Ceux qui s'opposent à l'autorité
papale sont : des loups, des pharisiens, des voleurs, des menteurs, des
hypocrites, des enfants hydropses", de Satan, des f il, de la perdition, du
péché et de la corruption, des suppôts de Satan sous forme humaine, des
monstres de l'enfer, des démons incarnés, des cadavres puants, des êtres
issus des abîm", de l'enfer, des traî tres, des Judas conduits w 0 -1s esprits e[(s4(ru
Etats-Unis a été la cause de la sixième partie de cas de suicides et de folie".
Il prétend qu'il n'est pas possible que les esprits "enseignent une science
exacte, par la raison que ce sont des démons menteurs ; ou même une
science utile, parce que le caractère de l'œuvre de Satan de même que
Satan lui-même, est stérile". Il avertit ses chers collaborateurs que "les
livres en faveur du Spiritisme sont mis à l'Index" ; et il leur enjoint de faire
savoir que "le fait de fréquenter les cercles spirites avec l'intention
d'accepter la doctrine, constitue une apos
ciel de la théologie orthodoxe comme une [17] aurore boréale – précurseur
de la colère Divine, selon les enseignements de quelques théologiens du
moyen âge.

Dans la première partie de cet ouvrage nous avons entrepris de


démontrer, au moyen d'exemples histor
yeux paraissent refléter toute l'amertume de cette dernière insulte à la
Il en est de même de l'enfer. Le Hadès était un lieu bien différent de
notre région de damnation éternelle ; on pourrait l'appeler plutôt un état
intermédiaire de purification. Le Hel ou Hela des scandinaves ne donne
paaveon plus l'impression d'un lieu de punition, car, lorsque Frigga, la mère
éplorée de Bal-durggae di
eu blanc, qui mourut et se trouva dans la sombre
région des ténèbres (Hades), envoya Hermod, fils de Thor, à la recherche
de son fils bien aiméggae messager ae trouva, certes, dans la région
inexorable ! mais cependant, confortablement assis sur un roc et lisant un
19
. livre
De plusggae royaume de la mort norvégien est situé dans les hautes
Où donc, les ecclésiastiques ont-ils si bien appris les conditions qui
existent en enfer, au point de diviser ses tourments en deux catégories, le
que les particules nitreuses de l'air y font défaut pour la combustion. "Et
comment, s'écrie-t-il, un tel feu peut-il être éternel, lorsque, de cette
manière, toute la substance terrestre aura graduellement été consumée
notre siècle, nous en voyons des preuves indéniables. Ainsi, entre autres
certificats d'approbation ecclésiastique, chaque volume est agrémenté du
texte d'une certaine lettre adressée de Rome à ce pieux auteur, par le Père
Ventura de Raulica, universellement connu. Qui n'a pas entendu parler de
ce prêtre fameux ? C'est un des principaux piliers de l'Eglise romaine, Ex-
Général de l'Ordre des Théatins, Consulteur de la Sacrée Congrégation des
Rites, Examinateur des Evêques, et du clergé romain, etc., etc. Ce
document éminemment caractéristique restera afin d'étonner les
générations futures par son pur esprit de démonolatrie et sa sincérit5(at)5( 7gde
S
établis de l'Eglise, une nouvelle extraordinaire vint, tout à coup, jeter la
Ce miracle qu'on prétend avoir eu lieu en 1812, pendant l'invasion de la
Grande Armée, fut le dernier à être enregistré 31. [27]

Mais depuis lors, et bien que les trois empereurs successifs aient été
des hommes très pieux, leur volonté a été respectée, et les images des
saints se sont tenues coites, et on n'en parle guère si ce n'est en relation
avec le culte religieux. En Pologne, cette terre archi-ultramontaine, il y eut,
à diverses reprises, des tentatives désespérées de production de miracles.
Elles furent étouffées dès le début, la police ayant l'œil ouvert pour les
réprimer, car les miracles catholiques en Pologne, mis en avant par les
prêtres, étaient généralement suivis d'une révolution politique, de massacre
et de guerre.

Nous pouvons donc inférer que si, dans un pays, les miracles divins
peuvent être arrêtés par les lois civiles et militaires, et que dans un autre,
ils n'ont jamais lieu, il faut chercher l'explication de ces faits dans une
cause naturelle, au lieu de les attribuer à Dieu ou au diable. A notre avis –
s'il a une valeur quelconque – tout le secret réside en ceci : le clergé russe
ne se soucie pas d'impressionner ses ouailles, dont la piété sincère et forte
n'a pas besoiiable. A notr4; il est
Vatican, depuis l'époque
Tout cela fait partie de l'histoire et ne peut être nié. La Magie, sous
Ou bien, devons-nous croire que dans ces deux cas contradictoires, le
Vatican a agi sous l'inspiration directe de l'Esprit de Dieu ? S'il existe un
doute que ces pratiques qui prévalent
termine ainsi : "Que vos mains apostoliques se chargent de force pour
mettre à nu l'iniquité de cet homme, afin qu'il soit atteint par la
malédiction prédite contre lui, le jour de sa consécration ; car, en ayant
ouvert les Evangiles suivant la coutume, les premières paroles furent : et le
jeune homme abandonnant entre leurs mains son vêtement de lin, s'enfuit
de là tout nu 36."

Pourquoi, alors, brûler les magiciens laïques, et ceux qui consultent les
livres, si l'on canonise les ecclésiastiques ? Parce que les phénomènes du
moyen âge de même que ceux d'aujourd'hui manifestés par des laïques,
qu'ils soient le résultat de la science occulte ou se produisant
spontanément, viennent renverser les prétentions des Eglises Catholiques
et Protestantes aux miracles divins.
connaissances de ceux qui assistaient à ces étranges phénomènes. Le
Diable semblait avoir perdu son existence objective, et ce coup sapa les
fondations mêmes sur lesquelles reposait le siège de Saint-Pierre 38. Pas un
de vivre en dehors d'un élément religieux, que le poi
Dans leur désir insatiable d'étendre le domaine de la foi aveugle, les
premiers architectes de la théologie chrétienne se sont vus forcés autant
que possible d'en cacher la véritable source. A cet effet, on dit qu'ils ont
brûlé ou autrement détruit tous les manuscrits originaux de la Cabale, de la
magie et d'autres sciences occultes qui leur sont tombés sous la main. Ils
supposaient, dans leur [36] ignorance, que les ouvrages les plus dangereux
de cette catégorie avaient péri avec le dernier Gnostique ; ils reconnaîtront
peut être un jour leur erreur.
d'Alexandrie, de payer les esclaves du Sérapéion pour voler les livres, qu'il
vendait ensuite fort cher à des étrangers. L'histoire nous dit que Théophilus
possédait les meilleurs ouvrages des philosophes en l'an 389 de notre ère ;
et comment son successeur et neveu, le non moins infâme Cyrile, fit
massacrer Hypatie. Suidas nous a transmis quelques détails au sujet
d'Antoninus, qu'il nomme Antonins, et de son éloquent ami Olympus,
défenseur du Sérapéion. Mais l'histoire est loin d'être complète dans les
restes insignifiants des ouvrages qui, à travers tant de siècles, se sont
conservés jusqu'à notre époque de connaissances ; elle ne nous dit rien au
au sujdes cinq siècles de Christianisme, dont les nombreuses traditions ont
été conservées en Orient. Malgré le défauujd'auuhenticité par lequel elles
[38] néanmoins
pèchent, beaucoup
elles contiennent
de bon grain sous un
auujpas s'étonner si ces traditions ne sonujpas plus
aux Européens, car nos voyageurs ont souvent le
aux yeuxjdes indigènes pa
livres dans un Sérapéion moderne, et d'y mettre le feu 44. La raison de cette
haine est fort naturelle. Les recherches modernes ont contribué de plus en
plus à dévoiler le secret. "Le culte des saints et des anges", disait l'évêque
Newton 45 il y a déjà plusieurs années, "n'est-il pas partout le même que le
culte des démons dans l'ancien temps ? Le nom en a été changé, mais la
chose est restée identique... les mêmes temples, les mêmes images,
consi 3Rs ja, d4( Jupitoder) cret à'autder
Philologie. Lorsque des ecclésiastiques aussi éminents que le Rev. James
Freeman Clarke se donnent la peine de prouver à leurs lecteurs que la
"théologie critique depuis l'époque d'Origène et de Saint-Jérôme... que la
Théologie controversielle, pendant quinze siècles n'ont pas eu pour but
unique l'adoption forcée des opinions d'autrui", mais qu'au contraire, elles
ont fait preuve "d'arguments clairs et subtils" nous ne pouvons que
regretter que tant d'érudition ait été gaspillée en cherchant à prouver ce
qu'un coup d'œil sur l'histoire de la
vingts ans 48 ; que celui-ci était l'unique gardien de la formule mystique, le
résumé de toute science, contenue dans les trois lettres mystérieuses.

A
U M

qui veulent dire, création, conservation, et transformation. Lui seul était


capable d'en exposer la signification en présence des initiés du troisième et
suprême degré. Quiconque, parmi ces initiés, révélait à un profane une
et les vêtements des Pontifes Romains ? Nous n'en serions pas autrement
modification de la Cause Première, la raison, ou le Logos, et l'âme ou
l'esprit de l'univers. "Les trois prin
La doctrine universelle des émanations, adoptée depuis un temps
immémorial par les plus célèbres écoles où enseignèrent les philosophes
cabalistes, Alexandrins et Orientaux, donne la clé de
métaphysique était un proche parent des émanations, puisqu'elle était la
première manifestation – Sephira, la Lumière Divine. Quand donc, aurait-
elle pu inspirer une plus grande crainte, sinon
avant cela ; mais que Dieu fit toute chose par Sa Sagesse qui est Son
Verbum, ce que la Bible chrétienne appelle le
n t nn e b o du s i s vs ée c
m
"Chacuotécriv Fauste, le gr
le fait observer avec raison l'auteur si souvent maltraité, Jacolliot : "Ce
n'est pas dans les ouvrages religieux de l'antiquité, tels que les Védas, le
Zend-Avesta et la Bible que nous devons chercher l'expression exacte des
croyances nobles et sublimes de ces époques 66.

"La syllabe primitive sacrée, composée des trois lettres [A-U-M], dans
laquelle est contenue la Trimourti [trinité] Védique,: "Ce 0
n'aurons aucune difficulté à lui trouver une origine païenne. Cette pierre
angulaire d'une Eglise qui s'enorgueillissait d'être édifiée sur le roc pour de
longs siècles a été maintenant mise au jour par la science, et on a montré
son origine Gnostique. Le [52] professeur Draper démontre que ce dogme
était à peaonnu du tempsr deTertui
expiation pour les péchés du passé, du présent et de l'avenir, de l'humanité
ignorante, mais corrompue. L'hiérophante avait le choix entre offrir aux
Certes, nombreux furent les "Christs" dans les âges préchrétiens. Mais
ils moururent ignorés du monde et disparurent aussi silencieusement et
mystérieusement de la vue des hommes que Moise du sommet de Pisgah,
la montagne de Nebo (sagesse oraculaire) après avoir imposé les mains à
Josué, qui de ce moment fut "rempli de l'esprit de sagesse" (c'est-à-dire
qu'il fut initiéd. [54]

Le mystère de l'Eucharistie n'est pa


XVIII, 26). Cette danse était caractéristique du culte sabbéen, car elle
représentait le mouvement
le Kasdo-Scythique et ainsi de suite.
Il est rare que deux philologues sanscristes même des plus érudits
soient d'accord sur l'interprétation des mots védiques. Qu'un auteur publie
un essai, une conférence, un traité, une traduction, un dictionnaire, et tous
les autres commencent à se quereller entre eux et avec lui, en lui
reprochant ses péchés d'omission et de commission. Le Professeur
Whitney, le plus célèbre orientaliste américain, dit que les notes du
absorbant... un ouvrage savant traitant de faits connus, avec des arguments
familiers" 85.

Bref, que Jacolliot bénéficie du doute, quand des autorités aussi


imposantes font de leur mieux pour se
"Car toutes choses sont gouvernées depuis le sein de cette Triade" dit
un oracle chaldéen. Les Phos, Pur etLumière, le Feu et la Flamme, trois
Bel ou Baal-Chom constituasnité
d'Hermès "Pimandre". "La Lumière c'est moi" dit Pimandre, la PENSEE
DIVINE, "Je suis le nous ou l'intelligence et je suis ton dieu, et je suis plus
âgé q94 Tw 3.85Brincipe humain Twi s' q94chappe -0.0001 Tc 0.0147 T1 10.43770
plus d'un critique a identifié avec Nemrod "le puissant chasseur". Manetho
fait réprimander le roi par l'oracle, lorsqu'il lui demande : "Dis-moi, oh toi,
puissant dans le feu, qui, avant moi, a pu subjuguer toutes choses ? et qui
le fera après moi ?" Et l'oracle lui répond ainsi : "Premièrement Dieu, puis
le Verbe, et après eux l'Esprit 101."

C'est dans ce qui précède que nous trouvons l'origine de la haine


Nous présenterons, dans le chapitre suivant, quelques exemples de
sorcellerie, tels qu'ils furent pratiqués sous le patronage de l'Eglise
Romaine.
importantes villes de France, afin d'écrire un ouvrage très complet sur la
sorcellerie, la magie et le pouvoir de divers "démons". D'après une
expression d'Eliphas Lévi, son livre présente une collection surprenante de
"faits sanglants et hideux ; des actes de superstition la plus révoltante,
d'arrestations et d'exécutions commises avec une férocité stupide. Brûlez
tout le monde, semblait dire l'Inquisition – Dieu retrouvera facilement les
siens ! Pauvres diables, femmes hystériques et
lampes mystérieuses. A ce moment commença l'exorcisme, et le démon fut
sommé de prononcer un oracle et de répondre par la bouche de cette tête
d'enfant, à une question secrète que le roi n'osait pas faire à haute voix, et
qui n'avait été confiée à âme qui vive. Alors, une faible et étrange voix, qui
n'avait rien d'humain, se fit entendre dans la bouche du pauvre petit
martyr." La sorcellerie ne servit à rien ; le roi mourut, et – Catherine
demeura néanmoins la pieuse et fidèle servante de l'Eglise de Rome !

Il est étrange que des Mousseaux, qui fit de copieux emprunts dans les
matériaux de Bodin pour échafauder sa formidable accusation contre les
spirites et autres sorciers, ait laissé passer inaperçu cet intéressant épisode.

C'est un fait avéré que le Pape Sylvestre II fut publiquement accusé


par le cardinal Benno, de s'adonner à la sorcellerie et aux enchantements.
erv têiesorreaeératurge quercelln fb ri
pouvoirs biologiques analogues, mais sans se prévaloir de l'aide de dieu ou
du diable. Les "miracles" de cette nature sont tous le produit de la même
force humaine, inhérente en chaque individu, si seulement il apprend à la
développer.

L'étude de l'alchimie et de la magie s'était développ15.1gsu moement dee


pour son usage personnel, n'envoyant au bûcher que les praticiens qui
"braconnaient" sur ses terres gardées de la Scientia Scientiarum, et dont les
péchés ne pouvaient être cachés sous le froc monacal. Nous en avons la
preuve dans l'histoire. "Au cours de seulement quinze années, entre 1580
et 1595, et dans la seule province de
sec par ordre du Pape Grégoire, mit à jour dans le fond, plus de six mille
crânes d'enfants ; un couvent de nonnes à Neinburg, Autriche, cachait dans
ses fondations, lorsque celles-ci furent mises à nu, les mêmes reliques du
célibat et de la chasteté !

Ecclesia non novil Sanguinem ! murmuraient humblement les


cardinaux vêtus de pourpre. Et, afin d'éviter l'effusion de sang, qu'ils
avaient en horreur, ils instituèrent la Sainte Inquisition. Si, suivant ce
qu'affirment les occultistes, et ce que la science confirme à demi, nos actes
et nos pensées les plus insignifiants sont imprimés d'une façon indélébile
sur le miroir éternel de l'éther astral, il doit y avoir, quelque part dans le
royaume infini de l'univers invisible, l'impression d'une image fort
curieuse. C'est celle d'un somptueux étendard flottant dans la brise céleste,
au pied du grand "trône blanc" du Tout-Puissant. Sur son champ écarlate
on voit, d'un côté, une croix, symbole du "Fils de Dieu qui mourut pour
l'humanité" et une branche d'olivier ; su603 0 The, caCrge e un gvan2ttant
brûlé, lui aussi, pour sorcellerie et maléfice. Granger nous raconte l'histoire
comme ayant eu lieu de son temps. Le pauvre animal "avait appris à
indiquer le nombe pde points sur des car
lointain pays, y prendre connaissance d'événements politiques eusci51n8pi51506 T
véritable origine des accusations journalières et des condamnations à mort
pour le déliesorcelle
La femme du gros tailleur.
Un homme étranger.
DANS LA TREIZIÈME EXÉCUTION, QUATRE PERSONNES.
Une petite fille de neuf ou dix ans.
Une plus jeune, sa sœur.

DANS LA QUATORZIÈME EXÉCUTION, DEUX PERSONNES.


La mère des deux petites filles ci-dessus mentionnées.
Une jeune fille de vingt-quatre ans.

DANS LA QUINZIÈME EXÉCUTION, DEUX PERSONNES.


Un garçon de douze ans, de l'école primaire.
Une femme. [77]

DANS LA SEIZIÈME EXÉCUTION, SIX PERSONNES.


Un jeune garçon de dix ans.

DANS LA DIX-SEPTIÈME EXÉCUTION, QUATRE PERSONNES.


Un jeune garçon, de onze ans. Une mère et sa fille.

DANS LA DIX-HUITIÈME EXÉCUTION, SIX PERSONNES.


Deux garçons de douze ans.
La fille du Dr Junge.
Une jeune fille de quinze ans.
Une femme étrangère..

DANS LA DIX-NEUVIÈME EXÉCUTION, SIX PERSONNES.


Un autre garçon.

DANS LA VINGT-HUITIÈME EXÉCUTION, SEPT PERSONNES.


La petite fille en bas âge du Dr Schütz.
Une jeune fille aveugle.

DANS LA VINGT-NEUVIÈME EXÉCUTION, SEPT PERSONNES.


La grosse dame noble (Edelfrau).
Un docteur en théologie.

Récapitulation

TOTAL

Hommes et femmes "étrangers" c'est-à-dire Protestants 28

Garçons, filles et petits enfants 34 24 549.6182 Tm6.0


le sang d'une colombe blanche. Ce que les exorciseurs recherchaient le
plus, était de délivrer les misérables esprits, qui hantent les lieux où gisent
des trésors enfouis
apôtres par le feu de la Pentecôte", et qui est censé adombrer aujourd'hui
chaque prêtre auquel il prend la fantaisie d'exorciser pour la gloire ou pour
son profit. Devons-nous croire alors, que le récent scandale d'exorcisme
public, pratiqué vers le 14 octobre 1876 par le Curé de l'Eglise du Saint-
Esprit à Barcelone, Espagne, a aussi été exécuté sous la direction toute Spéciale
courant de cette fantaisie de son clergé" ; mais merg2me s'il l'avait été, e un
Citons maintenant, q340 cejet,
sula remarque judicieuse d'un q351crivain qui
vq351cut pendant plusieurs annq351es Inde,
en q351tudiant l'origine de ces
superstitions : "La Magie vulgaire aux Indes, telle une infiltration
corrompue, va de concert avec les plus nobles croyances des sectateurs des
Pitris. Elle q351tait
l'œuvre du plus bas clergq351, et son but q351tait de tenir le
peuple dans un perpq351tuel q351tateur.de terr
C'est ainsi qu'q340 toutes les q351poques
et sous chaque latitude, côte q340 côte avec les notions
philosophiques les plus
q351levq351es, on trouve toujours la de la canaille 135." En Inde, ce fut
religion
l'œuvre du plus bas clergq351; q340 Rome, c'est celle des
Souverains Pontifes.
[84] Mais, n'ont-ils pas pour cela l'autoritq351 de leur plus grand saint,
Augustin, qui dq351clare que "celui qui ne croit pas aux mauvais esprits,
refuse aussi de croire aux Saintes Ecritures"
phénomènes, en cherchant, ainsi qu'elle le fait, à tourner
en ridicule un sujet aussi grave ; la simplicité puérile
dont elle fait preuve, en voulant expliquer les faits au
moyen d'hypothèses absurdes et contradictoires...

(Signé) "Père Ventura de Raulica, etc., etc."


sortant de la boîte des reliques et adombrant le prince. Un possédé du
démon amené, tout exprès, par le clergé, fut exorcisé en grande pompe, et
s'écartent de la philosophie et de la
Christ, diS0 aA ainsi le Fils de Dieu
produisaient [89] de si étonnants miracles, que ceux des apôtres, et de
Jésus lui-même, étaient relégués
dragon ? "Près de la colonne où vivait Siméon se trouvait l'habitation d'un
dragon si venimeux, que l'air était empesté sur un espace de plusieurs
milles autour de sa caverne." Cet hermite ophidien
lorsqu'on prétend que Pythagore domptait les animaux, et même les fauves,
débarrasser, ordonna au singe-démon de prendre la chandelle et de la lui
tenir jusqu'à ce qu'il eût terminé sa lecture. Le pauvre diable s'exécuta et
tint la chandelle jusqu'à ce qu'elle fût consumée jusqu'au bout de la
e n i r jmèche
a c h; amalgré
n d e lses
l ecrisj uperçants
s q u ' àpour demander grâce, le sn0515, l'obligea 340
"Lorsque le Ministre des Affaires Etrangères éleva la
voix à la Chambre en faveur des chrétiens grecs, il ne fut
applaudi que par les catholiques libéraux, tandis que le
parti Ultramontain le reçut froidement", dit le
l'enjoint de respecter ses vœux et ajoute sous forme d'encouragement : Moi
et Jean nous viendrons ensemble vous rendre visite 155.

Rien n'avait transpiré de cette fraude éhontée, jusqu'à la publication v41is d(


ma bienveillance envers vous. Les prières et les fêtes
instituées en mon nom me sont particulièrement
agréables (véhémenter), et si vous persévérez dans ces
choses, et que vous vous opposiez, dans la mesure de vos
forces, aux hérétiques qui se répandent aujourd'hui sur
tout le monde, ce qui cause un grand danger à mon culte
en combinant les enseignem
doctrines intimes promulguées par le célèbre instructeur de l'Académie 159."
[100]

Nous donnons ci-après la traduction de quelques fragments des


formules d'exorcisme employées par les cabalistes et les chrétiens afin
d'établir l'accusation que l'Eglise Romaine eut soin de ravir aux cabalistes
CABALISTIQUE (juif et païen) CATHOLIQUE ROMAIN
d'aussi fantastique dans n'importe quel rituel de Magie. Apostrophant le
l'Eglise militante et officielle l'a lai
transcendants et glorieux du Muséum
de point de vue religieux, quelque grande qu'elle soit, n'est pas suffisante
en elle-même, pour envoyer un des adversaires au ciel et l'autre en enfer.
Ces doctrines autoritaires et peu charitables ont pu être enseignées au
Que prétend l'apôtre donner à entendre par ces paroles claires et non
équivoques, sinon que, lui-même, faisant partie des mystœ (initiés)
discourait de choses exposées, et expliquées seulement dans les Mystères ?
La "sagesse divine dans un mystère qu'aucun des Archontes de ce monde
n'a connue" se réfère, sans aucun doute, au basileus de l'initiation
éleusinie Tc ed savait. Le basileus faisait partie de la suite du grand
hiérophante, et était Archonte d'Athènes ; en cette qualité il était un des
principaux mystœ, appartenant aux Mystères intérieurs auxquels un
nombre fort restreint et
composé de Επὶ, sur et ὸπτοµαι, voir, surveiller, employé aussi dans le
sens d'architecte. Le titre de Maître-Maçon dans la Franc-Maçonnerie, en
dérive, dans le sens qu'il avait dans les Mystères. Par conséquent, lorsque
Paul dit qu'il est un "2, il se sert d'une expression éminemment
cabalistique, théurgique et maçonnique, qu'aucun des autres apôtres n'eût
employée. Il avoue, par cela, qu'il est un adepte, ayant le droit d'initier les
autres.

Si nous faisons des rechees dans ce sens, sous la direction de ces


guides très sûrs, les Mystères Grecs et la Cabale, il n'est pas difficile de
trouver la raison secrète, pourquoi saint Paul était haï par saint Pierre, saint
Jean et saint Jacques, et persécuté par eux. L'auteur de l'Apocalypse était
un cabaliste juif, pur sang, avec toute la haine des Mystères qu'il avait
héritée de ses ancêtres 179. Du temps de Jésus, sa jadf-ocn de1e jrsque
tout le secret des prétentions du Vatican. Ainsi que le remarque fort à
propos le professeur Wilder : "Dans les pays orientaux, la désigmB ‫רתפ‬
Peter [en phénicien et en chaldéen, un interprète] paraît avoir été le titre de
ce personnage [le hiérophante]... Il y a dans ces faits une réminiscence des
circonstances particulières de la Loi Mosaïque... ainsi que la prétentiB du
Pape d'être le successeur de Pierre, le hiérophante ou interprète de la
ReligiB chrétienne 181."

Dans cette qualité, nous devons lui reconnaître, jusqu'à un certain


point, le droit d'être un tel interprète. L'Eglise latine a fidèlement conservé
dans ses symboles, ses rites, ses cérémonies, son architecture, et même
dans l'accoutrement de ses prêtres, la traditiB du culte païen – des
cérémonies publiques ou exotériques cela va sans dire ; autrement, ses
dogmes feraient preuve de plus de bB sens, et renfermeraient moins de
blasphèmes envers la majesté du Dieu Suprême et Invisible.

Une inscriptiB trouvée sur le tombea u de la Reine Mentuhept, de la


onzième dynastie (2.250 avant J.-C.) qu'B a reconnue avoir été transcrite
environ 4.000 ans... au point d'être à peu prés inintelligible pour les scribes
royaux 182."

Qu'elle fût inintelligible pour les non initiés parmi ceux-ci, est aussi
certain, en lisant les commentaires confus et contradictoires, qu'elle était
une "parole mystérieuse" connue seulement des hiérophantes du
sanctuaire, et de plus, un mot choisi par Jésus, pour désigner l'office qu'il
attribue à un de ses apôtres. Ce mot PT
savons, ne permettait pas aux néophytes de le voir pendant les années de
anges, fut empruntée aux peintres et aux fabricants d'urnes de la Grande
Grèce et de l'Italie Centrale".

Si nous poussons plus loin nos recherches et que nous cherchions à


connaître l'origine du nimbe et de la tonsure des prêtres et des moines
catholiques 186, nous trouverions des preuves irréfutables que ce sont des
emblèmes solaires. Knight, dans son Old England ; a Pictorial Museum
reproduit un dessin de saint Augustin, représentant un ancien évêque
robe", tel était le résultat chez les Juifs du temps de Moïse. Chez les
Bouddhistes, on invoque toujours pendant les services religieux, les dieux
du Deva Loka, en les invitant à descendre sur l'autel en sonnant les cloches
suspendues dans [111] les pagodes. La cloche de la table sacrée de Shiva à
Kuhama est décrite dans Kailâsa, et tout
de Reine du Ciel, Reine de l'Univers, Mère de Dieu, Epouse de Dieu,
Vierge Céleste, Pacificatrice Céleste, etc, 191."

De telles gravures ne sont pas purement astronomiques. Elles


représentent le dieu mâle et la déesse femelle, comme le soleil et la lune en
science, c'est la même crainte de se voir dans l'obligation de modifier
quelques-unes de ses théories basées sur des données fausses. "Seul, le
"Tu as un Démon" lui dirent les Anciens de la Synagogue juive. "Tu as le
Diable", répétèrent les Pères astucieux, avec la même dose de vérité en
s'adressant au thaumaturgiste païen ; et c'est ainsi que l'accusation criée
par-dessus les toits, érigée r8[e
de sa pagode, le Sannyâsi passe le reste de sa vie dans le temple, en
pratiquant les quatre-vingt-quatre règl
des puissantes paroles mystiques, et dans les manifestations publiques du
contrôle sur les forces3(e) naturelles,euve
pr évidente d'un rapport avec les
êtres surh3(e)umains. Toute approche aux Mystères de toutes nations était
gardée avec un soin jaloux, et toutes les disciplines condamnaient
impitoyablement à mort l'initié de n'importe quel degré qui divulguait les
secrets qui lu3(e)i avaient été confiés. Nous
avons vu que tel était le cas dans
les Mystères Eleusiniens et Bachiques, chez les Mages Chaldéens, et chez
les Hiérophantes égyptiens ; la même loi prévaut depuis un temps
immémorial chez les Hindous, de chez qui tous ces Mystères sont dérivés.
Il n'y a pas de doute à ce su3(e)jet, car la Agroushada Parikshai dit
explicitement : "Tout initié, à quelque degré qu'il appartienne, qui aura
révélé la grande formule sacrée, sera mis à mort.
Après de longs siècles de matérialisme religieux et de stagnation
spirituelle, il est devenu fort difficile, sinon impossible, d'établir les
prétentions de chacun. Les anciens Grecs, qui accouraient autrefois en
nes avec son aute l au "Dieu Inconnu", ne sont plus,
et leurs descendants sont convaincus qu'ils ont trouvé l' "Inconnu"dans le
Jehovah des Juifs. Les extases divines des Chrétiens Primitifs ont fait place
à des visions d'un caractère plus moderne en rapport avec le progrès et la
civilisation. Le "Fils de l'Homme" apparaissant dans les extases ravies des
premiers Chrétiens, venant du septième ciel, dans une nuée de gloire,
entouréonsanges et de séraphins ailé
d'athéisme que beaucoup de révérends et de paroissiens des églises. Mais
si les Epoptes de la Grèce n'existent plus, nous avons, aujourd'hui, un
peuple autrement plus ancien que les plus anciens Hellènes, qui pratique
les dons prétendus "surhumains" au même degré que leurs ancêtres d'avant
le siège de Troie. C'est sur ce peuple que nous appelons l'attention des
psychologues et des philosophes.

Nul n'est besoin d'approfondir la littérature des Orientalistes pour se


convaincre que, dans la plupart des cas, ils ne soupçonnent même pas que,
dans la philosophie secrète de l'Inde, il est des profondeurs qu'ils n'ont pas
sondées, et qu'ils ne peuvent sonder, car ils passent à côté sans s'en
apercevoir. On traite la métaphysique hindoue sur un ton de supériorité
con twTw 0 e8vecoue de degrph351co'en cre Mais
l'Inde pour contempler ces demi-dieux, se prosternent la face dans la
poussière en invoquant les mânes de leurs ancêtres" 207.

N'importe quel lecteur impartial du Spiritisme dans le monde


r t B
o a h d pn u
v e V a t
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to e id d a an l
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] 2 2
. 2 0 8
1 [
O " m y s t
a h n c s e l
e y
Sans doute, le Fakir parle toujours des Pitris, ce qui est naturel, car ce sont
ses divinités protectrices ; mais les Pitris sont-ils des êtres désincarnés de
notre race humaine ? Voilà la question, et nous la discuterons tout à
l'heure.

Nous avons dit qu'à un certain point de vue le Fakir peut être
considéré comme un médium ; car il est – ce qui n'est pas généralement
connu – sous l'influence mesmérique directe d'un adepte vivant, son
Sannyâsi ou Gourou. Lorsque celui-ci meurt, la puissance du Fakir, s'il n'a
pas reçu le dernier transfert de forces spirituelles, décline et, dans
aurquoi[(ess)4(asepte vivan8 il )]TJ9-0.0005 T0370.326 Tw Saiscuts
-16.07aurars
di nœuds61
livres sacrés, et même la signification du mot Pitris. Les Lois de Manou,
l'Atharva-Véda, et autres livres, sont la preuve de ce que nous avançons.
attendre à trouver dans leurs visions béatifiques la beauté descriptive que
nous constatons chez les classiques païens. Si nous devons discréditer les
visions et les phénomènes objectifs attribués aux Pères du désert et aux
Hiérophantes des sanctuaires, ou les accepter comme des faits accomplis,
la beauté des descriptions de Proclus et d'Apulée, en narrant la minime
partie de l'initiation finale qu'ils se crurent permis de révéler, rejette
complètement dans l'ombre les récits plagiaires des ascètes chrétiens,
quelque fidèles qu'aient voulu être ces copies. L'histoire de la tentation de
saint Antoine, dans le désert, par un démon féminin, n'est que la parodie
des épreuves préliminaires du néophyte pendant les Mikra, ou Mystères
mineurs, d'Agrae, rites au souvenir desquels saint Clément se déchaîne si
amèrement, et qui représentent Déméter dépouillée, à la recherche de son
enfant et de sa bonne hôtesse Baubo 214.

Sans revenir sur la démonstration que dans les églises chrétiennes, et


surtout dans les catholiques romaines de l'Irlande 215, les mêmes coutumes,
apparemment indécentes comme cel Tc 0 Tw 7.e peJ-0.1 .u 0 Tw, avaopireo
rites obscurs des Mystères, par des écrivains qui avaient été eux-mêmes
initiés. C'est d'accord avec les affirmations d'auteurs très classiques que
nous prétendons que si l'ancien culte peut paraître ridicule et qui sait,
licencieux, pour les critiques modernes, il n'aurait pas dû apparaître ainsi
pour les Chrétiens. Au Moyen Age, et même plus tard, ils acceptaient à
peu prés le même culte, sans comprendre la portée cachée de ses rites, et
ils se contentaient de l'interprétation obscure et tant soit peu fantastique du
[127] lui "conférant un pareil honneur 218
conceptions mythologiques.
e e l v e u l o a n r t s a
a r m p a s l e n o s (
s u o N ) . L
mêmes resplendissants de lumière" 226qumro4r52 ;d4ri"re
degrés supérieurs. Nombreux sont les fakirs qui, bien que purs, loyaux et
dévoués, n'ont jamais encore vu la forme astrale d'un pur pitar humain (un
ancêtre ou père) autrement qu'au moment solennel de leur premioC1(pr)4(C1(x
Desatir persan, en parlant du "Resplendissant" ; chez les philosophes-
initiés grecs avec l'Augoeides – la "divine vision dont le siège est la
lumière pure" lumineuse par el
ed eT m ê t o u
L "
o c
l ep r r a e c m i è
' l . "

u i o l n a (M ,
matière, et l'état de Nirvana
seulement de ceux qui étaient convaincus de pratiquer la sorcellerie 233

propo de351tlib351tr351t, mais m3512m ceux qui'on


La pratique de cette science comporte le désir de réintégrer notre seule
Acher commit des déprédations dans la plantation"
[embrouilla le tout et échoua]. Mais Akiba, qui était entré
en paix, en sortit
son en
nompaix,
soitcar que
dit ce vieillard mérite de nous servir avec

A. Frank, dans sa Kaballe 237, nous dit que : "les savants


commentateurs du Talmud, les Rabbins des synagogues, expliquent que le
jardin des délices, dans lequel on fait pénétrer les quatre personnages, n'est
autre chose que cette science mystérieuse, la plus redoutable de toutes
morale plus profonde que le cas de l'Eglise Romaine. Jamais la loi divine
des compensations n'a été mieux confirmée que, par le fait de ses propres
actions, elle a perdu tout espoir de posséder la clé de ses propres mystères
nous nous élevons à de plus hautes conceptions, celles
d'un Etre infiniment sage et bon, caché à notre esprit
borné, il est vrai, dans la gloire impénétrable de la
Divinité, mais dont il nous est donné de contempler sans
cesse, autour de nous, l'opération des lois d'une ia5(a)TD(Divid
L'histoire veut que les premières sectes chrétiennes aient été ou des
Nazaréens, comme Jean-Baptiste ; ou des Ebionites, parmi lesquels se
trouvaient de nombreux parents de Jésus ; ou alors des Esséniens
(Iaessens) les Thérapeutes, guérisseurs, dont amaient une
branche. Ces sectes, qu'on ne commença à traiter d'hérétiques que depuis
Les Ecritures Juives mentionnent deux cultes ou religions distinctes
parmi les Israélites : celui de Bacchus, sous le masque de Jéhovah, et celui
est allégorique. "Les "Serpents" étaient les Lévites ou Ophites qui
formaient la garde du corps de Moise (Voir Exode XXXII, 26) ; et le
religion était celle des plus anciens Mages par conséquent celle à laquelle
appartenaient les initiés de toutes le
"Tu n'adoreras point le Soleil dont le nom est Adunai, dit le Codex des
Nazaréens ; dont le nom est aussi Kadush 267 et El-El. Cet Adunaï élira une
nation qui se réunira en foules [son culte sera exotérique]... Jérusalem
deviendra le refuge et la cité des Avortons, qui se perfectionneront [se
. et ils adoreront Adunaï 268."
circonciront] par le glaive..
de la doctrine Bouddhiste. En hébreu, le [152] mot naba ‫ אבנ‬signifie parler
d'inspiration ; et ‫ ובנ‬nebo est un dieu de la sagesse. Mais Nebo est encore
Mercure, et Mercure est Bouddha dans le monogramme hindou des
planètes. De plus, nous voyons que les Talmudistes reconnaissent que
Jésus était inspiré par le génie de Mercure 270.

Le réformateur Nazaréen avait appartenu, sddhaaucun doute, à l'une ou


l'autre de ces sectes, bien qu'il soit presque impossible de dire à laquelle ;
mais ce qui est de toute évidence, c'est qu'il prêcha la philosophie du
Bouddha-Sâkyamouni. Dénoncés ophètes, maudits par lea
Sanhédrin, les nazars – qu'on confondit avec les autres du même nom "quia
se sont séparés dans cette même honte"
Le but de Jésus, comme ce fut évidemment celui du Bouddha-
Gautama, était de faire bénéficier l'humanité entière d'une réforme
Nazareth, dans le seul but d'accomplir la prophétie, non seulement diminue
Les prêtres-rois Asmonéens promulguèrent le canon de l'Ancien Testament
par opposition à l'Apocrypha, ou Livres Secrets des Juifs d'Alexandrie, les
cabalistes
Or cette phrase présente une particularité très étrange. Elle est
nettement contredite dans les Actes des Apôtres (XIX 2-5). Apollos, juif
d'Alexandrie, appartenait à la secte de saint Jean ; il avait été baptisé, et
instruisait les autres dans la doctrine du Baptiste. Et cependant lorsque
saint Paul, mettant à profit son absence de Corinthe, rencontre quelques
disciples d'Apollos à Ephèse, il leur demande s'ils ont reçu le Saint-Esprit,
Saint-Esprit
aujourd'hui, nous comprendrons aisément que le véritable christianisme,
tel qu'il fut enseigné à l'origine et prêché par Jésus, ne se trouve que dans
les prétendues hérésies syriaques. Ce n'est que de celles-là que nous
pouvons nous forer une idée claire et précise de ce qu'était le Christianisme
primitif. Telle était la foi de saint Paul, lorsque l'orateur Tertullius accusa
l'apôtre devant le gouverneur Félix. Ce dont il se plaignait, c'était qu'ils
avaient "trouvé cet homme... qui excite des séditions... qui est le chef de la
secte des Nazaréens" 283; et quoique Paul se défende de toute autre
accusation, il reconnaît "qu'il sert le Dieu de ses pères selon la voie qu'ils
appellent une hérésie" 284 Cette confession, à elle seule, est toute une
révélation. Elle nous montre :
1. Que Paul admettait faire partie de la secte des Nazaréens ;
2. Qu'il servait le Dieu de ses pères, et non le Dieu trinitaire des
au suj nodue Pll ren
établis sur les rives de la Mer Morte "des milliers de siècles" avant
l'époque de Pline 288.

Suivant l'opinion de Munk, le terme "Galiléen" serait presque


synonyme de "Nazaréen" ; il prouve, de plus, que les relations de ceux-là
avec les Gentils étaient très intimes. Le peuple avait sans doute peu à peu
adopté, dans ses relations très suivies, certains rites et modes du culte des
païens, et il attribue à cette même ca
longs 292 comme le font les cénobites et
impossible que, par un changement naturel du langage, dû au grand
nombre des nations différentes qui se
appelé princeps des Mages, et que nazar signifie mis à part ou consacré,
n'est-ce pas une traduction du mag hébreu ? C'est l'opinion de Volney. Le
"Qu'il est prouvé, dit-il, que les Zoroastriens et leurs ancêtres partirent de
l'Inde, pendc82s/e 16.588004 -16.588 0 16.00.79Tw leur[( Va7)5(d)-1(istr le')5
difficile de montrer, à la satisfaction de la science exacte, que les
adorateurs "païens" d'Adonis, leurs voisins les Nazaréens, les Esséniens
Pythagoriciens, les Th
théurgistes ; "ils avaient leurs livres mystiques, et prédisaient l'avenir",
nous dit Munk 308.

Dunlap, dont les recherches personnelles, en ce sens, paraissent avoir


été couronnées de succès, constate que les Esséniens, les Nazaréens, les
Dosithéens, et quelques autres sectes, existaient toutes avant l'époque du
Christ. Il nous dit : "Ils renonçaient aux plaisirs, méprisaient les richesses
et s'aimaient les uns les autres, et à un plus haut degré que les autres sectes
excluaient le mariage, considérant la conquête des passions comme une
vertu" 309.

Jésus prêcha toutes ces vertus ; et si nous devons accepter les


Evangiles comme l'étalon de la vérité, le Christ était partisan de la
métempsycose ou de la réincarnation, ainsi que l'étaient ces mêmes
Esséniens qui, pars doctrines et s coutumes, étaient des
Pythagoriciens.
ephe
affime
de Samos
que leJambliqu
dema
philoso
mont Carmel 310
. Jésus, dans ses
discours et ses sermons, parlait toujos en paraboles, et se servait de
métaphores
à son auditoire.
en s'adressant
C'était encore une coutume des
s Nazaréens ; les Galiléens, qui habitaient dans les villes et
faisaient jamais usage
Et
es ne jetez pas vosdevant
perl les pourceaux ; De peur qu'ils ne les foulent aux pieds, Et ne se retournent et ne vous déchirent."
"sept voyelles" ont un rapport étroit avec les "sept sceaux" ; et le titre
mystique d'Abraxas participe
les prophètes qui dénonçaient leur mauvaise vie, et
aussi, de sorcellerie et de porter sur lui l'image d'un squelette, lequel
possédait, dit-on, un grand pouvoir dans les opérations de l'art noir. Une
le plus sublime code d'éthique, Jé
Nous lisons dans la Kabbala 340: "Mais l'auteur de cette restitution
Moïse, de même que d'autres hommes-dieux, était censé avoir atteint l'état
le plus élevé sur cette terre - le plus rare de tous les phénomènes
psychologiques, l'union parfaite de l'esprit immortel avec la duade
terrestre. La trinité était complète. Un dieu s'était incarné. Mais combien
rares ces incarnations !
Divine est éternelle, dit le Codex 345, elle est la lumière pure, et irradie à
travers l'espace immense et splendide (plerome). Elle est la Génératrice de
Æons. Mais un de ceux-ci se transforma en matière [chaos] suscitant un
mouvement confus (turbulentos) ; et au moyen d'une partie de la lumière
céleste, il la façonna en une apparence bien constituée pour l'usage, mais
qui était le commencement de tout mal. Le Démiurge [de la matière]
réclama les honneurs divins 346. Par conséquent le Christ, "l'Oint", le prince
des Æons [pouvoirs], fut envoyé (expeditus) et prenant la forme
de sorte qu'il ne faut pas s'étonner que les instructeurs s'y soient
l'Adi Bouddha 353. Cette Monade, éternelle, infinie, possède, comme
essence propre, cinq actes de la sagesse. De ceux-ci, par cinq actes séparés
de Dhyâna la Monade émana cinq Dhyani-Bouddhas ; ceux-ci, comme
Adi-Bouddha, sont passifs dans leur système. Ni Adi, ni l'un quelconque
des cinq Dhyani-Bouddhas, [178] n'ont jamais été incarnés ; mais sept de
leurs émanations devinrent des Avatârs c'est-à-dire s'incarnèrent sur cette
terre.

Irénée, en exposant le système de Basilides et citant les gnostiques,


s'exprime comme suit :
"Quand le Père, non créé, innommé, vit la corruption des
hommes, il envoya son Nous premier-né dans le monde,
sous la forme du Christ, pour sauver tous ceux qui
croiraient en lui, du pouvoir de ceux qui façonnèrent le n'ont jamais w
fantaisie. Seuls les
déborde de pieuses injures. Tertullien était passé maître dans ce style, et la
véhémence des insultes par lesquelles il débute dans son livre et qu'il
continue à travers tout l'ouvrage, contre l'impie et sacrilège Marcion, n'est
certes pas une garantie de la légitimité et de la loyauté
donnant les doctrines de Marcion, que Tertullien cherchait à détruire
"Que faut-il faire pour obtenir la possession de Bhodi ? [la
connaissance de la Vérité éternelle] demande un disciple à son maître
bouddhiste. Quelle est la voie pour
Dionysos est venu de l'Inde en Grèce ; et Diodore 373 vient y ajouter son
témoignage : "Osiris fut élevé â Nysa, [187] dans l'Arabie Heureuse ;
c'était le fils de Zeus et fut nommé d'après son père [nominatif Zeus,
génitif Dios] et l'endroit Dio-Nysos" – le Zeus ou Jove de Nysa. L'identité
du nom ou du titre est des plus significative. En Grèce, Dionysos prenait
rang juste après Zeus, et Pindare dit
images, et nner cependantà ordo
Moïse serpent d'
Comment se fait-il
ne déroberas
qu'il ordonne
point"
les Israélites les dépouiller
Egyptiens de
et dl
Anticipant sur critique
les résultats
moderne, de
Ma
puisse attribuer
s prétendues
à ianiques.
Jésus prophétiesle Et
d e
[189]

CHAPITRh IV
accepter leur décision. Mais ils devront admettre, ou que Moïse était un
Ajoutons, enfin, que les Critiques bibliques modernes, qui ne sont
malheureusement devenus vraiment actifs et sérieux que vers la fin du
siècle dernier, admettent généralement que le seul texte que Marcion ait
connu des Evangiles, celui de Luc, est bien supérieur et plus exact que tous
nos synoptiques actuels. Nous lisons dans Supernatural Religion la phrase
suivante, qui ne laissera pas d'étonner tous les Chrétiens : "Nous sommes,
par conséquent, redevables à Marcion de la version correcte même de
l'Oraison Dominicale, la prière du Seigneur" 381.

Si nous laissons de côté, pour le moment, les fondateurs les plus


marquants des sectes chrétiennes et que nous nous tournions vers les
Ophites, lesquels prirent une forme définie du temps de Marcion, et des
Basilidéens, nous pouvons y voir la raison des hérésies de toutes les autres.
De même que tous les autres Gnostiques,
contenait pas une seule phrase de leur Sophia, la Sagesse Divine. Quant au
Nouveau Testament, il adCrdu sa pureté lo rsque les compilateurs se
rendirent coupables d'interpolations, et qu'ils sacrifièrent la vérité divine à
leurs fins égoïstes, et pour entretenir des querelles. Cette accusation ne
manque pas de fondement pour celu
Lorsque l'Eternel se réveille de son sommeil et désire se manifester, il
se sépare en mâle et femelle. Il devient alors dans chacun des systèmes :

La DIVINITE BI-SEXUEE, le Père et Mère universel.


dans le Arba-il, l'abstraction métaphysique ; par conséquent, il est Un avec
tous les autres en tant qu'unité, ceux-ci (tous inclusivement) portant
une "mère", pour le principe mâle trinitaire. Par conséquent, le
Christianisme n'est pas le seul à fournir "l'unique exemple" d'une
semblable exécution de l'œuvre divine – bien que, comme le prouve cet
ouvrage, il contînt plus de philosophie et moins de matérialisme, ou plutôt
d'anthropomorphisme. Mais écoutons le Révérend Docteur exprimer la
Cette dérivation, ou plutôt cette hérésie, ainsi que l'appelle le
Christianisme, est simplement la doctrine Brahmanique dans toute sa
pureté archaïque. Vichnou, le second personnage de la trinité hindoue, est
aussi le Logos, car on le fait s'incarner par la suite en Krishna. Et Lakshmi,
ainsi que c'est le cas pour Osiris et Isis, pour A arcn-Soph et Sephira, pour
Bythos et Enno arca est à la fois son épouse, sa sœur et sa fille, est la Sophia-
Achamoth, par suite de cette corrélation infinie de puissances créatrices
mâles et femelles dans la métaphysique abstraite des anciennes
philosophies. Krishna est le médiateur promis par Brahma à l'humanité, et
représente la même idée que le Christos gnostique. Et Lakshmi la moitié
spirituelle de Vichnou, est l'emblème de la nature physique, la mère
universelle de toutes les formes matérielles et révélées ; la médiatrice et
protectrice de la nature, comme Sophia-Achamoth, dont les Gnostiques
matériel à elle, elle se hâte, en voltigeant de ci, de là, autour du sombre
abîme, en donnant la vie et le mouvement aux éléments inertes, jusqu'à ce
que, inextricablement embarrassée dans la matière, de même que Fétahil,
on la représente embourbée dans la fange, dans l'impossibilité d'en sortir ;
jusqu'a ce que par le contact de la matière elle-même, elle donne naissance
au Créateur du monde matériel. Celui-ci est le Démiurge, appelé par les
Ophites Ilda-Baoth, et il est, ainsi que nous le ferons voir plus loin, pour
quelques sectes, le progéniteur du Dieu juif, et suivant d'autres le
"Seigneur Dieu" lui-même. C'est à ce moment de la cosmogonie
cabalistico-gnostique, que commence la Bible mosaïque. Il ne faut pas
s'étonner que les Chrétiens ayant accepté l'Ancien Testament juif comme
leur étalon aient été ob
C'est ainsi qu'il est incapable d'établir la différence entre les Séthianites et
les Ophites, et il nous dit qu'ils nommaiff)5( le "Dieu de T)4(ou)5(", )]TJ/TT1 1 T
écrit avant le XVème siècle 394
Et maintenant reprenons la question : Qui furent les premiers
Chrétiens ? Ceux qui furent facilement convertis par l'éloquente simplicité
de Paul qui leur promit, au nom de Jésus, la libération de l'étroit esclavage
ecclésiastique. Ils ne comprenaient qu'une seule chose : ils étaient les
"enfants de la Promesse" (Galates, IV, 28). L' "AllégCIDe" de laBible
mosaïque leur avait été dévoilée l'alliance "du Mont Sinaï, enfantant pour
la servitude", c'est Agar (Ibidem, 24), l'ancienne Synagogue juive, et elle
l'histoire ecclésiastique. Où était la vérité ? Lequel des deux prêchait la
parole inspirée de Dieu ? D'une part, ainsi que nous l'avons vu, ils avaient
entendu l'apôtre Paul leur expliquer que des deux alliances, "lesquelles
sont allégoriques", l'ancienne, cell e du Mont Sinaï, "enfantant pour la
servitude", c'était Agar, l'esclave ; et le Mont Sinaï, lui-même
correspondait à "Jérusalem", qui est oia
dont la plus inférieure est la région de notre Terre (la sphère qui l'entoure,
c'est-à-dire, [(de æther). Les [ms respectifs de ces Génies des sphères )Tj-0.0001
monde supérieur.
Sophia-Achamoth,
Mais qui aime
quI-le a animé, re lui génie, envoie Ophis, son
serpent, pour i-ler lui de conse
commandement
transgresser égoïste
le
injuste. L' t, "homme"de devien
cette manière,
un prophète à son peuple ; mais il n'a été écouté que par un petit nombre –
les Nazaréens, les adversaires des Juifs, parce qu'ils adoraient Iurbo-
Adunaï 412
Baoth, le Dieu des Juifs, qui, à son tour, engendra sept Æons, ou Anges 417
soutenues par saint Pierre dans les Homélies. Les anciens Nazaréens, de
même que les nouveaux, dont les doctrines sont incorporées dans le Codex
Nazaraeus, ne nommaient jamais Jéhovah autrement que Adonaï Iurbo, le
Dieu des Avortons 429 (les Juifs orthodoxes). Ils tenaient leurs croyances et
leurs doctrines religieuses si secrètes, que même Epiphane, qui écrivit déjà
vers la fin du IVème siècle 430, confesse son ignorance au sujet de leur
véritable doctrine. "Abandonnant le nom de Jésus, dit l'Evêque de Salamis,
ils ne s'intitulent ni des Iessæns, ni ne veulent conserver le nom de Juifs ou
celui de Chrétiens, mais seulement celui de Nazaréens... Ils admettent la
résurrection des morts... mais pour
révélé aux petits", prouvant, fort logiquement, d'après cette phrase, que les
Patriarches n'ont pas pu connaître le "Père". Pierre riposte, à son tour, que
l'expression "que ce qui est caché aux sages", etc..., se référait aux
mystères occultes de la création 434.
dans les textes anciens. Dans le Codex sinaïtique, qui est probablement le
plus ancien des manuscrits existants, et qu'on attribue au IVème siècle
ajoute l'auteur, le prophète Esaïe a été inscrit en première main dans le
texte, mais en a été effacé en seconde" 439.

C'est un fait des plus suggestifs que, dans les prétendues


Saint-Esprit était considéré comme la Vie 441 Néanmoins, dans la secte des
Nazaréens, le Spiritus, ou Saint-Esprit, était moins honoré. Tandis que
presque toutes les sectes gnostiques le considéraient comme un Pouvoir
Féminin, auquel elles donnaient le nom de Binah, ‫ הניב‬ou de Sophia,
l'Intelligence Divine ; chez les Nazaréens, il était le Spiritus Féminin, la
lumière astrale, la génératrice de toutes les choses de la matière

441
livres mosaïques on ne les mentionne que rarement, et Moïse, qui est en
communication directe avec le "Seigneur Dieu", n'en fait pas grand cas. La
les traditions basées sur des vérités historiques, tout défigurées qu'elles
soient par les exagérations et les inexactitudes, afin de les comparer aux
légendes religieuses des Pères, qu'ils veulent nous faire prendre pour des
révélations. Eusèbe dit qu'avant le siège de Jérusalem, la petite
communauté chrétienne – comprenant beaucoup de ceux, sinon tous, qui
connaissaient personnellement Jésus et ses apôtres – se réfugia dans la
petite ville de Pella, sur la rive opposée du Jourdain 462. Certes, ce peuple
ingénu et sincère, séparé depuis des siècles du reste du monde, a dû
conserver ses traditions plus pures que toute autre nation ! C'est en
Palestine qu'ils Put chercher les pures eaux du Christianisme, sinon sa
source elle-même. Après la mort de Jésus, toonsles premiers Chrétiens se
t o u r n d e i r e e
n e i C " .
u q o u t , s
al de faire 4 6 9
Elhanam, chez lequel il fit de rapides progrès dans les
connaissances, car il était bien doué en esprit et en
compréhension. "Le Rabbi Jehosuah, fils de Perachiah,
forces de la nature. Elle est ce que les hébreux
[226]
parlé au nom du Seigneur
uf aégalement
[ qP s , GABRIEL
l r4 e. i 7 o t 7 Legatus"
lu , s s u
telles que "Lumière de Lumière", "Messager de VIE" et de LUMIERE" 482,
et nous retrouvons ces expressions adoptées in toto par les Chrétiens, ainsi
que presque tous les termes gnostiq
L'autorité est "l'Empire" la dixième sephira des Cabalistes 486. Les
Puissances
CATHOLIQUE
HINDOUE EGYPTIENNE
ROMAINE

Litanies de Notre-Dame
Nari : Vierge
suprême
(Ahamkara).
modernes, les femmes Nautch ? Pour toute réponse, nous les renvoyons
aux rapports officiels du dernier quart de siècle, mentionnés au chapitre II,
relativement à certaines découvertes faites lors de la démolition de
couvents en Autriche et en Italie. On a exhumé des mares, [235] des
voûtes souterraines et des jardins des couvents des milliers
SAGESSE." 496 Dieu est NEANT, il n'a pas de nom, c'est pourquoi on
l'appelle Aïn-Soph
"LE SPARTIATE. – Est-ce à toi, ou à Dieu que je dois
me confesser ?
"LE PRETRE. – C'est à Dieu.
"LE SPARTIATE. – Alors, homme retire-toi !"

PLUTARQUE, Notables dictons Lacédémoniens.

Fixons notre attention, maintenant, sur quelques-uns des plus


importants Mystères de la Cabale, et étudions leurs rapports avec les
mythes philosophiques des diverses nations.
Nara et Nari, son émanation bisexuelle, et les séparant en deux moitiés,
mâle et femelle, celles-ci fécondent l'œuf mondial, [241] dans lequel se
développe Brahmâ, ou plutôt Viraj, le Créateur. "Le point de départ de la
mythologie Egyptienne, dit Champollion, est une trinité... savoir Kneph,
Neith et Phtah ; et Ammon, le mâle, le père ; Muth, femelle, la mère ; et
Khonsu, le fils."

Les dix Séphiroth sont des copies des dix Prâdjapatis créés par Viraj,
et appelés les "Seigneurs de tous les êtres", qui correspondent aux
riarches bibliques.

s dichEtin m351yr explis l s les ls-sl se


comosgonie universelle, traduite en allégories orientales. Un cycle
succédant à un autre, et une nation apparaissant [242] après l'autre sur la
scène du monde, pour jouer son rôle infime dans le drame majestueux de
les "Nephelim", ou hommes déchus, les Giborim, hommes puissants dont
parle la Genèse (VI, 4) venaient de Olam, "hommes de Shem". Il n'est pas
jusqu'à Ophir, qu'il faut évidemment
animal). Nous avons vu, toutefois, que la doctrine enseigne que cet esprit
ne peut pas s'unir à l'homme chez lequel la matière et les penchants
grossiers de son âme animlequelan ies roseossonoj-0.0094210Tw 183529 TwTdo
des anciens systèmes religieux. Cette doctrine nomme la période
d'existence de toutes les divinités in
intelligence n'est capable de comprendre cette Sagesse

S e n i o r
Telles étaient les anciennes notions de la Trinité dans l'Unité, en tant
qu'abstraction. L'homme qui est le microcosme du macrocosme, ou de
l'homme archétype1ID 0 B > DE'Adam KadmTc 0.2232 Tw -14.583 0 16.06817crocos
ath Yahveh. – J'ai gagné ou obtenu un mari, voire même Yahveh – Ish,
Aish – – ld "homme". "
"Le Fils Zeus-Belus, ou Sol-Mithra, est l'image du Père, l'émanation
de la Lumière Suprême
grâce 549. Il est celui par lequel, seul, nous sommes sauvés ; et c'est ainsi
par tous les Anciens d'Israël 565. Lorsqu'on fait dire à Jésus, parlant du
s'ils veulent bien prendre la peine de consulter la Cabale
dix émanations d'Adam Kadmon, nommées les Séphiroth, ont des
emblèmes et des titres qui correspondent à chacun d'eux. Ainsi, par
exemple, les deux derniers sont, la Victoire, ou Jéhovah-Sabaoth, dont le
symbole est la colonne de droite de Salomon, la Colonne Jachim ; tandis
que GLOIRE est la colonne de gauche, ou Boaz, dont le nom est "l'Aoi 5 Tw i, ou
Kadmon et aux dix Séphiroth. Neuf de ces émanations sont contenues dans
la dixième, et on les représente, parfois, par des pagodes, dont chacune
porte un nom qui exprime un des princi
L'ensemble est entouré de Mahâ-Samudra ou grande mer – la lumière
astrale et l'éther des cabalistes et des savants ; et à l'intérieur des cercles
intérieurs, apparaît "l
leurs Evangiles respectifs de la Vulgate Romaine et des Bibles Grecques.
[263]

Sanchoniaton nous dit que le grand dieu des Phéniciens, Taautus ayant
fait l'image d'Ouranus, représenta aussi les attitudes des dieux Cronus et
Sosiosh. Il vient sur un coursier blanc et suivi par une armée de bons
génies, également montés sur des chevaux blancs 582. Et nous voyons cela,
fidèledqP </9l1(pP <oduit das c)5(e']TJ0TT011 Tf-0.00015Tc 0 Tw 70.798130 Td(sAp
demeures infernales, où, après s'être purifiés, ils seront pardonnés – même
les diables qui se révoltèrent contre Brahmâ, et qui furent précipités par
Siva dans le gouffre sans fond, et les "bienheureux" iront séjourner avec
les dieux au-dessus du mont Mérou
Six siècles avant le Christ, Confucius, le philosophe chinois, disait que
sa doctrine était simple et aisément compréhensible (Lûn-yû. Chap. 5, §
15). A quoi un de ses discoples ajoutait : "La doctrine de notre Maître
consiste à faire preuve d'une correction de cœur invariable, et en faisant à
autrui ce que nous voudrions qu'ils nous fassent 592."

"Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant


vous par les miracles ", s'écrie Pierre, longtemps après la scène du
Calvaire. "Il y eut un homme, envoyé de Dieu : son nom était Jean 594
s'opposant à tous les édits impériaux antérieurs et la christianisation forcée.
Tandis que le Concile de Trente discutait au sujrs de la Vulgate, l'unité de
Dieu l'emporta sur la trinité et bientôt les Mahométans furent plus
nombreux que les Chrétiens. Pourquoi ? Parce que leur prophète ne
chercha jamais à se faire passer pour Allah. Autrement, nous le disons sans
crainte, il n'eût pas vécu pour voir triompher sa religion. Le Mahométisme
a fait jusqu'à ce jour, et fait encore plus
"Le Roi Angashuna fit célébrer en grande pompe les
fiançailles de sa fille, la belle Kalavatti, avec le jeune fils
de Vamadeva, le puissant Roi d'Antarvédi, nommé
Govinda.
Mais, pendant que Kalavatti jouait sous les bosquets avec
ses compagnes, elle fut mordue par un serpent et mourut.
Antharveda déchira ses vêtements, couvrit sa tête de
cendres, et maudit le jour où il était né !
Tout à coup, une grande rumeur s'él(com51l palais, et )Tj0.4003 Tw -13.0
elles les conceptions les plus abracadabrantes du paganisme. Afin de croire
à un Dieu les Chrétiens ont cru nécessaire de le tuerC 7vfin c0.161T o x-
Il était donné au Christianisme de nous dépeindre le Dieu Tout-
Puissant d'après le modèle de l'abstraction cabalistique de "l'ancien des
de Kabar Ziva, et Ferho (ou Parcha) Raba les arrose
Dans les Védas, Brahma prend conseil de Parabrahman, au sujet de la
meilleure manière pour procéder à la création du monde.

Dans une citation de Hermas le chanoine Westcott nous le fait voir


demandant : "Et pourquoi, Seigneur, la porte est-elle neuve ? Parce que,
répondit-il, il se manifesta le dernier jour de la dispensation ; c'est pour
cela que la porte fut nouvellement faite, de sorte que ceux qui sont sauvés
puissent entrer par elle, dans le Royaume de Dieu 620". Deux choses sont à
retenir dans ce passage. En premier lieu, il attribue au "Seigneur" une
fausse allégation de la même nature que celle mise en évidence par
l'Apôtre Jean, et qui par la suite causa tant d'ennuis à tous les chrétiens
orthodoxes qui acceptèrent, au pied de la lettre, les allégories apostoliques.
Jésus, comme Messie, ne se manifesta pas à la fin des temps ; car ceux-ci
sont encore à venir, malgré toutes les prophéties d'inspiration divine, qui
devaient attester sa venue immédiate et qui ont été suivies d'espoirs déçus.
La croyance que la "fin des[(pmps" était venue ét)Tj-0.0004 Tc 0.2173 Tw 10
e cette croyance avait, sans aucun doute, pris naissance dans
alypse, ce devrait être une preuve suffisante, qu'elle appartenait aux
particuliers des cabalistes et des sanctuaires païens. D'après leurs
et suivant la computation occulte, un cycle devait se terminer vers i(Ý7ecl fac.-4(r)-MCID 4
Apôtre, car il déclare [interprète] tout ce que nous devrions savoir et il a
été envoyé pour déclarer tout ce qui est révélé" 622.

"L'Adan Inférieur est distribué dans


Nous constatons l'acharnement des saints Pères de l'Eglise dans la
persécution des prétendues "hérésies"
rang de mystère divin. Depuis lors les critiques bibliques ont pris sur eux
de "remettre de l'ordre dans la maison" et les rôles ont été renversés. Les
créanciers païens accourent maintenant de toutes parts pour réclamer leur
dû et on commence à soupçonner la théologie chrétienne de banqueroute
totale. Tel est le triste résultat du fanatisme des sectes "orthodoxes"
lesquelles, pour nous servir d'une expression de l'auteur du The Decline
and Fall of the Roman Empire, ne furent jamais comme les Gnostiques
"les plus polies, les plus [278] savantes et qui méritaient le mieux le nom
de Chrétiennes". Et si tous ne "sentaient pas l'ail", ainsi que le dit Renan,
aucun de ces saints Chrétiens n'auraient hésité à verser le sang de ses
voisins, si les opinions de ceux-ci ne s'accordaient pas avec les siennes.

De cette manière tous nos philosophes furent emportés par les masses
ont persécuté le nom du Christ brûleront dans un feu plus cruel que celui
qu'ils ont allumé pour le supplice des saints" 638.

Ces expressions malveillantes donnent une idée de l'esprit du


christianisme jusqu'à nos jours. Mais en font-elle de même pour les
enseignements du Christ ? Nullement. Ainsi que le dit Eliphas Lévi. "Le
Dieu au nom duquel nous foulerions aux pieds le sein de notre mère, nous
le verrons dans l'avenir, un enfer largement ouvert à ses pieds, et un glaive
exterminateur à la main... Moloch ne faisait brûler les enfants que quelques
instants ; il était réservé aux disciples, d'un dieu qu'on prétend être mort
sur la croix pour la rédemption de l'humanité, de
Constantin 639, Sabinus, l'évêque d'Héraclée, affirme qu'à "l'exception de
l'empereur Constantin et d'Eusèbe Pamphilus, tous ces évêques n'étaient
que des créatures simples et illettrées
le pan de la robe, mais toute décision vient de l'Eternel" 642 ; aujourd'hui
l'éloquence, et dont l'autorité, basée sur des superstitions mesquines, devait
s'incliner devant celle d'Hypatie qui était édifiée sur le roc immuable de la
loi naturelle. Nous pouvons nous étonner que Cave, l'auteur des L i v e s
the Fathers , trouve incroyable que Cyrille ait pu sanctionner le meurtre
d'Hypatie, étant donné son "caractère général". Un saint, capable de vendre
la vaisselle d'or et d'argent de son église, et de mentir comme il le fit,
l'archéologie et le symbolisme, ces deux ennemis infatigables et
implacables des mensonges du clergé, ont découvert dans les hiéroglyphes
qui entouraient le dessin, l'interprétation, du moins partielle, de sa
signification.
Vivant" quelques chapitres plus loin 647 "le nom du Père écrit sur leurs
fronts."

Le Brahmâtma, le chef des initiés hindous avait deux clés en forme de


croix représentées sur sa coiffure, symbolisant le mystère révélé de la vie
et de la mort ; et dans quelques pagodes bouddhiques de Tartarie et de
Mongolie, l'entrée d'une chambre dans le temple, contenant généralement
La célèbre Lady Ellenborough, connue des Arabes de Damas et
leur Christos avec le Messie de l'Ancien Testament, ils l'adoptèrent
volontiers, au point d'oublier que sa véritable origine datait d'une époque
bien antérieure au Dagon babylonien. Pour nous faire une idée jusqu'à quel
point les Chrétiens primitifs confondaient l'idéal de Jésus avec n'importe
quelle doctrine imaginable, cabalistique ou païenne, nous n'avons qu'à
consulter le langage de Clément d'Alexandrie à ses frères en religion.

Lors de la discussion sur le choix d'un symbole approprié pour leur


rappeler Jésus, Clément leur tint le langage suivant : "Gravez sur le joyau
de votre anneau soit une colombe, soit un navire poussé par le vent
[l'Argha] ou un 7 Tsson." Le révérend Père, en écrivant cette phrase, était-
il obsédé du souvenir de Josué, fils de Nun, (nommé Jésus, dans les
versions Grecques et Slavones) ou bien avait-il oublié la véritable
"Un jour, il plongea dans l'eau, et ne revint plus, car la
terre s'était couverte de nouveau de végétation, de fruits
et de troupeaux."
abondance des animaux vivants... et Dieu créa les grands poissons... ainsi
il y eut un soir et il y eut [289] un matin ; ce fut le cinquième jour." 655
Jonas est englouti par une baleine, et rejeté trois jours après. Les Chrétiens
considèrent cela comme une prophétie des trois jours de sépulture de
Jésus, avant sa résurrection – bien que
cette oubliette vénitienne des temps bibliques. La tablette, elle-même, avait
été trouvée dans une fouille faite à quelques milles de Jaffa. Etant donné la
tendance des nations orientales pour les jeux de mots et les allégories,
n'est-il pas possible que la "baleine" qui avala Jonas n'ait été autre chose
qu'une cellule dans le ventre de Dagon ?
les mêmes théories que celles qui ont été présentées comme les derniers
développements de la sc
fait le philologue allemand des "niaiseries théologiques" comme celui-ci
traite l'Atharva-Veda. Le professeur Müller et Jacolliot ont beau prétendre
à une vaste érudition, et connaître à fond le sanscr.42et d'autres anciennes
langues orientales, il leur manque à tous deux la clé pour déchiffrles
mille2et un mystères de l'ancienne doctrine secrète2et sa philosophie.
Seulement là où le philologue allemand ne daigne même pas prendre la
peine d'étudier ces "niaiseries théologiques" et magiques, nous constatons
que l'hindouiste français ne perd pas une occasion de s'instruire. De plus, il
admet loyalement son incompétence pour sonder jamais le
Je veux dire que chaque créature sur la terre, si humble
soit-elle, est une partie immortelle de la matière
immortelle 671."

Cette réponse aurait été celle de tout ancien philosophe cabaliste ou


gnostique des premiers temps. Elle renferme l'esprit même du
commandement delphique et cabaliste, car la philosophie ésotérique a
physiques. Séparées, la science exacte répudie l'aide de la voix-1( .-4(ix-1P5244mr
conséquent, il n'est pas la Première est l'incorporation et l'essence.
Cause, mais la Cause Eternelle. Il
est l'Ame des Ames, qu'aucun être "Celui qui apprend à connattre la
c n nei peut comprendre
u o tdanse cetr état.
c ‫נ‬e''‫ ח‬674s, la Mercaba
e g aet gle lahgash
n a l
675
Mais "celui qui étudie les Mantras
secrets, et qui comprend la Vâch" apprendra le secret des secrets."
(l'Esprit, ou la voix occulte des
Mantras, la manifestation active de
la Force latente) apprendra à le
connaître sous son aspect "révélé".
676
Dans le Rig-Veda Samhita, la signification que lui donne Max Muller est l'Absolu "car il est
dérivé de diti, lien, et de la particule négative A".
677
Hymnes aux Maruts I, 89, 10.
mère ?" 678
La Trimurti comprenant Brahmâ, le
Créateur, Vichnou, le Préservateur,
et Siva le Destructeur et
Régénérateur, appartient à une
période ultérieure. Ce n'est qu'une
arrière-pensée anthropamorphe,
inventée pour la compréhension
opulaire des masses non initiées. Le
Dikshita, l'initié savait à quoi s'en
immuable, et, par conséquent fatale,
Nara et Nari sont, mutuellement,
PèrrMèrr, aussi bien que Père et
[302] Fille 684. La Matière, par ses
transformations infinies, est le
produit graduel de l'Esprit.
L'Unification d'une cause Eternelle
Suprêmrxigeait une telle
corrélation ; et si la naturrst le
produit, ou l'effet de cette Cause,
elle doit, à son tour, êtrrfécondée
par le mêmrRayon divin, qui
donna naissance à la naturrlle-

l
représentée comme le pouvoir actif
de Brahmâ procédant de lui. Les
Védas lui font dire qu'elle est l'âme
suprême et universelle : "J'ai porté
le Père dans mon sein en tête du
mental universel, et mon origine est
au milieu de l'Océan ; par
conséquent je pénètre toutes
choses... Etant l'origine de toutes
choses, je passe comme la brise [le
Saint-Esprit] Je suis au-dessus de ce
D'après la doctrine de Manou,
l'univers est sujet à une succession
périodique et infinie de créations et
de dissolutions, ces périodes de
création portant le nom de
Manvantaras.
"Il est le germe [que l'Esprit Divin a
produit de sa propre substance] qui
ne périt jamais dans l'être, car il
devient l'âme de l'Etre, et pendant la
[304] période de Pralaya
[dissolution] il retourne s'absorber
de nouveau dans l'Esprit Divin qui,
lui-même, se repose de toute
éternité dans Swayambhuva, le Soi-
Existant (Lois de Manou, livre I).
l'essence primordiale... Parmi où il n'existait rien que des ténèbres
celles-ci chaque être (ou élément) et l'abîme d'eau, plein de monstres
successif acquiert les qualités de hideux, "produits par un principe
son prédécesseur ; et à chacun de double... C'étaient des créatures
ses progrès il est doué d'une qualité dans lesquelles étaient combinés les
nouvelle." membres de toute espèce
d'animaux. En plus de ceux-ci des
(Manou, livre I, sloka 20) 690. poissons, des reptiles, des serpents,
C'est, à notre avis, la véritable et d'autres animaux monstrueux, qui
théorie des évolutionnistes prenaient les formes et asperts les
modernes. uns des autres ".
695

[305]

On lit dans le premier livre du Manou : "Sache que la somme de mille


âges divins, compose le total d'un jour de Brahmâ ; et qu'une nuit est égale
à ce jour." Mille âges divins équivalent à 4.320.000.000 d'années
humaines, suivant les calculs brahmaniques.
Pendant toute l'énorme période de création progressive, qui s'étend sur
4.320.000.000 années, l'éther, l'air, l'eau et le fe
Lorsque le cycle de la création se termine, l'énergie du Verbe
manifesté faiblit. Lui seul, l'Inconnaissable, est inchangeable (toujours
latent), mais la Force Créatrice, bien qu'éternelle, elle aussi, puisqu'elle a
Révélé, et sa tâche une fois
Il n'est pas jusqu'aux quatre âges de la chronologie hindoue qui ne
(mondes habités par une race d'êtres humains différents) une forme
"Je suis l'Ame, ô Arjouna. Je suis l'Ame qui réside en tous les êtres ; je
suis le commencement, le milieu et la fin de ce qui existe", dit Krishna à
son disciple dans la Bhagavad-Gita (ch. X).

"Je suis l'Alpha et l'Oméga, le commencement et la fin... Je suis le


premier et le dernier", dit Jésus à Jean (Apocalypse, I, 8, 17).

Brahma, Vichnou et Siva sont une Trinité dans l'Unité et, de même
que la Trinité Chrétienne, ils sont mutuellement interchangeables. Dans la
doctrine ésotérique il sont une seule et même manifestation de celui "dont
le nom est trop sacré pour être prononcé, et dont le pouvoir est trop
majestueux et trop infini pour que nous puissions nous en faire une idée".
Par conséquent, en donnant la description des avatârs de l'un d'eux, tous
les autres sont compris dans l'allégorie, en changeant seulement la forme
mais non pas la substance. C'est de manifestations de cette nature que sont
émanés tous les mondes antérieurs, et qu'émanera celui qui doit venir.
peut-être alors, si toutefois le Brahmane vous juge digne de l'explication,
que les Hindous ne voient dans le singe que ce que le Manou voulait qu'ils
y vissent ; la transformation des espèces en relations directes avec la
famille humaine – une branche bâtarde greffée sur son tronc avant que
celui-ci eut été perfectionné 708
les faibles, quelque abjects qu'ils soient, qui leur fait honorer une des
modifications de leur double nature, ce qui donna lieu, par la suite, à la
croyance populaire de la métempsychose. On n'en trouve pas trace dans les
Védas ; et la véritable interprétation de la doctrin0Discutrigou(e)]Tj/TT0 1 T-0.000
contraste ; le bien ne serait pas le bien sans le mal, pour faire ressortir la
nature inappréciable du
terrestre avec son corps te rrestre à son époux divin, [l'esprit]", dit un des
textes du Livre des Clés 716. [315]

Beaucoup des Pères Chrétiens primitif s croyaient à la transmigration


des âmes et à la trinité de l'homme. C'est la confusion entre l'âme et l'esprit
créée par les traducteurs du Nouveau Testament 342des anciens traités
philosophiques, qui a été la cause de
pouvoirs extérieurs perçoivent les phénomènes ; le nous seul reconnaît les
noumènes ou les choses subjectives. C'est une notion purement
Bouddhique et ésotérique.

C'est là que Socrate trouva son fil conducteur et il le suivit et Platon


après lui, ainsi que le monde entier de la connaissance intérieure. Là où
l'ancien monde Ionico-Italien culmina avec Anaxagore, le monde nouveau
débuta avec Socrate et
humaine qui est rationnelle, est éternelle
"La lune est l'élément de ces âmes, ca
gouverné par l'âme dirigeante." "L'âme qui administre toutes choses qui se
meuvent en tous sens, administre par cela même le firmament."

"Par conséquent l'âme dirige toutes choses dans le ciel, sur la terre et
dans la mer par ses mouvements – dont les noms sont : vouloir, considérer,
prendre soin de, consulter, se faire une opinion, bonne ou mauvaise, être
en état de joie, de chagrin, de confiance, de crainte, de haine, d'amour, de
même que tous les autres mouvements primaires ajoutés à ceux-ci... étant,
elle-même, une déesse elle choisit toujours NOUS pour son
Ce fut encore la philosophie de Siddhartha-Bouddha que Pythagore
enseignait, lorsqu'il disait que l'égo (
h t c a o r p
t o u t e f
antique, comment notre génération pourrait-elle prétendre d'avoir résolu le
problème des mystères du "Royaume des [323] Cieux" ? Que sait le pieux
et docte Chrétien de plus au sujet de la destinée
[325]

CHAPITRE VII

HERESIES CHRETIENNES PRIMITIVES ET SOCIETES
SECRETES

"Rien d'authentique n'a transpiré au sujet des doctrineTt de


b l m o n s
m F m oo n, s c o m m
eelle ridicule
l ? Dans le nord, du Népal
ae Fov que
r Bouddha.
â t hLen livreadeo la M m
m l m o c e
s i 2 l n h3 ' e d [ hd ui o s B t o i
h e Syrie d735e dr ut oo Bn e
o l nB o ) f e l 736
o
b a ! p t i s m e
trop de choses au sujet du Christianisme primitif pour qu'on les ignore
complètement ; car ils pourraient témoigner contre lui, par leurs traditions,
sans que le stigmate de l'hérésie et de l'apostasie dont on les qualifierait
IAΩ , Iao, marque ou le p
l'Inconnu est supposé séjour
Bouddha, au sommet du Kouin-long-sang 738, la grande montagne, produit
ses plus grands miracles religieux sous un arbre nommé en chinois, Sung-
L'auteur de ce diagramme réclame, en outre, pour sa secte, la plus
NAZAREEN GNOSTIQUE-OPHITE

PREMIERE TRINITE PREMIERE UNITE DANS LA


TRINITE
3. Le Père supérieur – Abatur. La
Troisième VIE.
Cette Trinité engendre aussi une
Dyade – le Seigneur Ledhoio, et
Fétahil, le génie (le premier une
émanation parfaite, le second une
imparfaite).
Le Seigneur Jourdain – "Le
Seigneur de tous les Jourdains",
manifeste NETUBTO.12La Foi,sans
les œuvres)

.
743
Que trouvons-nous de plus ou de moins dans l'Ecclesia Universelle,
jusqu'à l'époque de la Réforme, et dans l'Eglise Romaine Papale après la
séparation ? Nous avons comparé la valeur relative de la Cosmogonie
hindoue ; de la Cabale Chaldéo-Zoroastrienne-Judaique ; ainsi que celle
des prétendus Hérétiques. Un diagramme exact de la religion Judaïco-
CHRETIENNE fournirait la meilleure preuve de l'identité des deux ; on
dépense annuellement des sommes énormes pour faire adopter cette
religion par les païens qui l'ont fournie à l'origine ; toutefois la place nous
manque pour le faire et nous jugeons inutile de prouver ce qui a déjà été
surabondamment démontré.

Dans les bijoux Ophites des Gnostics de King


réconfort
milieu de son nom à lui devient parfaitement claire, en ce qui concerne le
nom mystérieux de la Divinité en question.

On pourrait arguer, comme objection, qu'on n'a pas encore fixé à


quelle période de l'antiquité apparaît pour la première fois le zéro dans les
inscriptions et les manuscrits hindous. Quoi qu'il en soit, ce cas présente
des preuves par induction d'un trop grand poids, pour ne pas entraîner avec
lui une sérieuse probabilité. Suivant Max Müller, "les deux mots "chiffre"
et "zéro", qui, en réalité ne font qu'un,... suffisent pour prouver que nos
chiffres ont été empruntés aux Arabes 763. Chiffre est le "cifron" des
Arabes ; sa signification est le vide ; suivant lui, ce serait une traduction du
nom sanscrit de zéro "sûnya". Les Arabes prirent leurs chiffres en
Hindoustan et n'en revendiquèrent jamais la découverte 764. Quant aux
Pythagoriciens, nous n'avons qu'à par
aucune preuve certaine que Pythagore qui vécut à la fin de l'époque
archaïque 767, connût la notation décimale nous possédons des preuves
suffisantes pour montrer que les nombres pleins, donnés par Boëthius,
étaient connus des Pythagoriciens même avant la construction
d'Alexandrie 768. Nous en avons la preuve dans Aristote qui dit que :
"certains philosophes prétendent que 10Tuo
Aucune autre Divinité ne présente une aussi grande variété
d'étymologies que Yaho ; aucun autre nom n'a fourni des prononciations
aussi variées. Ce n'est qu'en l'associant aux points Masorétiques que les
Rabbins des époques postérieures réussirent à transformer Jéhovah en
des âmes – Dionysios, Iacchos, Jahoh, Iah 773". Aristode [avait donc raison
en disant que : "
chemin. Bien au contraire, elle a germé dans un terrain fertile ; un terrain
engraissé jusqu'à la pléthore, par les
pour découvrir une croix là où il n'y en avait jamais eu. Toutefois nous
devons, ou bien croire au phénomène ou alors le discuter, au risque de
passer pour des infidèles ; et cela, malgré le fait que des calculs
consciencieux constateraient que les fragments de la "vraie croix" se sont 231 393
rejette sur la tradition, et prétend que le Christ prêcha pendant plus de DIX
ans ! (livre II. c. 22, pp. 4-5). Autre part il donne à Jésus l'âge de cinquante
ans.

Mais revenons à notre sujet qui est celui de faire connaître les diverses
origines du Christianisme, ainsi que les sources où Jésus puisa ses propres
notions de Dieu et de l'humanité.

Les Koïnobi habitaient l'Egypte, où Jésus passa se première enfance.


On les confondait généralement avec les Thérapeutes, qui étaient une
branche de cette société fort répandue. Telle est l'opinion de Godfrey
Higgins et du D
il arriva à un endroit
boisé solitaire, dont les reEt

l'Inde septentrionale,
Histaspes pénétrait courageusement
dans les régions inconnues de
Mais ce n'est pas une raison po
d n s e s i p a m t r a p
a m 7
e. 8
r9

n Ua l t
n l C e l d o i c v a é
e s t q u ee e n cM
e l u q
d s t i r
l e s l q e u u e r l
Christianisme dogmatique ; nous avons oui dire de deux qui avaient été
convertis au Christianisme dans l'espace de cinquante ans, et tous deux ont
terminé leur carrière en prison pour ivrognerie et vol. Ils ont prouvé être de
"vrais Druses" 791 dit un de leurs chefs en parlant d'eux. Le cas ne s'est
jamais présentéy qu'un Druse initié sesoit converti au Christianisme. Quant
aux non-initiés, on ne leur permet même jamais de voir les écritures
sacrées, et nul parmi eux n'a la moindre idée où on les garde. Certains
missionnaires en Syrie se vantent d'en posséder quelques copies. Les
ouvrages qui sont, disent-ih0.08Tjxossti lexact de ics qlives
i l
conduite. extérieurement, mais seulement
dans le cœur" 801.
chrétienne. On ne voit à l'extérieur que les anciennes ruines d'un édifice,
jadis imposant, utilisé, suivant la légende, par les sectes Gnostiques
comme un lieu de culte pendant les persécutions religieuses. Les ruines au-
dessus de terre ne sont toutefois qu'un prétexte ; car la chapelle, les halles
et les cellules couvrent une surface considérablement plus étendue que
l'édifice supérieur ; la richesse de l'ornementation, la beauté des anciennes
sculptures et les vases d'or et d'arge
en rapport avec les missionnaires de Beyrouth ou d'autre
part.
Les initiés comprennent des hommes et des femmes, et la
cérémonie est d'un ordre si particulier que les deux sexes
sont requis pour assister au rituel et au "travail".
L'ameublement de la maison de prière et de la "chambre
et sauf en ce qui a rapport
aux commodités pourrait se borner à un simple bout de
(cet endroit n'est jamais
nommé ; il est souterrain et non loin de Bayt-ed-Deen) il y a Tdriches Tdpr
d'ameublement anciennes, l'œuvre d'o
y a cinq ou six siècles, signées et d
l'initiation est un jour de jeûne absolu
donner un exposé que de celle des Franc-maçons. Leurs
véritables secrets sont joués
fondateur,
Malgré celaestonbien
est compensé
autorisé à par
direlaque
pureté
de toutes
des vies
lesdesociétés
ceux qu'ils
secrètes,
honorent
peuvent être fort nombreux (comme, par exemple, dans le degré breveté du
Maître Maçon). L'ordre est divisé en au moins quatre colonnes, piliers ou
l y o o l np mt e
jusqu'aux temps modernes, il n'y a pas eu un seul philosophe digne de ce
nom, qui n'ait porté dans le silencieux sanctuaire de son cœur, la sublime
et mystérieuse vérité. S'il était initié, il l'apprit comme une science sacrée ;
s'il ne l'était pas, alors, de même que Socrate se répétait à lui-même et à
tous ses semblables, la noble injonction : "Homme, connais-toi toi-même",
il réussit à reconnaître le Dieu en lui. "Vous êtes des dieux", s'écrie le Roi-
Psalmiste, et nous voyons que Jésus es24.04104
Bouddhique n'enseigne nullement l'annihilation finale. De même qu'on
prétend que Jésus apparut à ses disciples après sa mort, de même on croit,
à ce jour, que Gautama redescend du Nirvana. Et s'il existe là-haut, cet
état, n'est donc pas synonyme d'annihilation.
connu voyageant aujourd'hui en Amérique 808, dans une conversation qu'il
eut avec nous sur le sujet de Niepang (Nirvâna). "Cet état", nous dit-il
"nous le comprenons tous comme la réunion avec
"Ce furent les missionnaires en Chine et aux Indes, qui, les premiers lancèren
Niepa
m
c
dit Wong-Chin-Eou. Qui niera l'exac
tardif peut acheter à prix d'or ou d'argent dans les confessionnaux, la
cette époque primitive", dit Mackenzie, "et par cela j'entends qu'on n'avait
pas encore la Christolâtrie ; mais le culte de Chrestos
elle allait donner le jour était la progéniture de ce dieu. De même Romulus
pilier imaginaire, s'effondrera avec fracas. Et lorsque nous nous informons
avec soin, nous trouvons que nous devons nous contenter de l'affirmation
d'Irénée tout seul, d'Irénée qui ne fournit pas
souvent notoires. Reuss qualifie son christianisme d' "boir"
moment donné, [370] fait partie de leur groupe, et il pouvait, par
conséquent, fournir tous les renseignements utiles à leur sujet. Seulement
jusqu'à quel point pouvons-nous ajouter foi aux affirmations de ce digne
Evêque ; ceci est une autre question. Point n'est besoin d'approfondir la
nature humaine pour reconnaître que rares sont les traîtres et les renégats,
qui, ayant dénoncé leurs complices, au moment du danger ne mentent
aussi effrontément qu'ils ont trahi. Les hommes ne pardonnent pas à ceux
auxquels ils ont fait tort ni ne se laissent fléchir par eux. Nous haïssons nos
victimes en proportion du mal que nous leur avons fait. Cette vent ritent est
vieille comme le monde. D'autre part il est absurde de croire que des
personnes comme les Gnostiques qui, suivant Gibbon
détails de la toilette des dames, pour que son "baiser" soit strictement
orthodoxe 844
Ne pouvant plus aujourd'hui suivre leur ancienne tactique de
calomnier les sectes Chrétiennes dont la religion diffère de la leur, c'est
maintenant le tour aux "païens" hindous, chinois et japonais, de partager
l'honneur avec les anciennes religions, et de se voir jeter au nez la
dénonciation de leurs "religions libidineuses". Sans chercher plus loin la
preuve d'une immoralité égale sinon bien supérieure, nous rappellerons
aux écrivains catholiques certains bas-reliefs sur les portes de la
Cathédrale de Saint-Pierre. Ils sont
chambre au bon moment et qui avait fait sortir le vertueux orateur, par
cette voie inaccoutumée.

Toutes les grandes réformes religieuses ont été pures au début. Les
premiers partisans du Bouddha, de même que les disciples de Jésus étaient
tous des hommes de la plus haute moralité. Nous avoierla preuve de la
répugnance des réformateurs de toutes les époques pour le vice sous
n'importe quelle forme, dans les cas de Sâkya-muni, de Pythagore, de
Platon, de Jésus, de saint Paul, d'Ammonius Saccas. Les grands chef
Gnostiques, s'ils eurent moins de succès, n'étaient pas moins vertueux en
pratique, rs. Marcion, Basilide, Valentin 848,
riode concluons,
Nous des Constantin, n'est
de tout queque
ceci, la
dogmatiquement qu'il le fait, que Jésus ignorait jusqu'aux noms de
Bouddha, de Zoroastre et de Platon ; "qu'il n'avait jamais lu un livre grec
ou bouddhique", bien qu'il eût, en lui, plus d'un élément, qui, à son insu,
procédait de la sagesse Bouddhiste, des Parsis et des Grecs 858". En cela, il
ne fait que concéder un de
tous, sont nés de vierges, tous ont été des sauveurs, tous ont été tués ou qui
se sont sacrifiés pour le bien de l'humanité.

Trop de concessions ont déjà ét


MAXIMES DE SEXTUS, LE MAXIM
connaître et d'imiter sa cieux. Soyez, donc, parfaits
perfection" .
864
comme votre Père céleste est
parfait" (Matthieu V, 45-48).

5. "Ce que je ne voudrais pas que les 5. "Faites aux autres ce que
hommes me fassent, je ne désire voudriez qu'on vous fît".
pas le leur faire" (Analects of
Confucius, p 76 ; Voir The Chips,
par Max Müller).
théologie comparée nous donnent la réponse mélancolique suivante : "Un
squelette vermoulu composé des plus anciens mythes païens" !
Il en fut de même pour Jésus. Tandis que Philon le Juif, que Renan
appelle le frère aîné de Jésus,ssTJ,0.0008 TJu4(
subséquents pour la fondation du Christianisme. Il n'est pas jusqu'à
l'imaginatif Renan, qui n'
philosophie mystique. Tous adoraient un seul Dieu, qu'ils L'aient considéré
comme le "Père" de l'humanité, qui vit dans l'homme comme l'homme en
Lui, ou comme le Principe Créateur Incompréhensible ; tous vécurent des
vies saintes. Ammonius, parlant de sa philosophie, enseignait quemmeur
école datait du temps d'Hermès, qui tenait sa sagesse de l'Inde. C'était, en
tout, la même contemplation mystique que celle du Yogi ; la communion
du Brahmane avec son Soi lumineux – [383] "l'Atman". Et ce terme
hindou est cabalistique par excellence. Qu'est-ce quemme "Soi" ? demandemme
Rig Véda ; "Le Soi est le Seigneur demtoute chose... toute chose est
contenuemen ce Soi ; tous les Soi sont contenus dans ceSoi. Brahmân, lui-
même, n'est autre chose quemme Soi" 870
, est la réponse. Idrah Rabbah nous
dit : "Toutes choses sont Lui-même, est-il est Lui-même caché demtous
côtés 871." "L'Adam Kadmon des cabalistes contient en lui-même toutes les
âmes des Israélites et il est lui-même dans chaquemâme", dit leZohar
Lorsque Apollonius de Tyane voulait entendre la "petite voix", il
s'enveloppait entièrement dans un mant
pureté morale. Non seulement n'admet-il pas la notion anthropomorphe
que Dieu puisse avoir un corps matériel 885
886
. Il nie avec indignation que Dieu se laisse
propitier, ou plutôt acheter par des prières et des sacrifices 887

Le

Phèdre de Platon expose tout ce que l'homme fut une fois et ce


sommes obligés philosophie
de kyamuni
considérer
de Sa
com
quelque chose on de de plus fétichisme
qu'une
les catholiques e voudraient croire. nous Hue le
académie ont pris leurs idées dans la révélation chrétienne – prétendent les
anciens Pères d'Alexandrie !!! Les Brahmanes et le Manou firent des
emprunts aux missionnaires Jésuites, et la Bhagavad-Gîtâ est l'œuvre du
Père Calmet qui transforma le Christ et Saint-Jean en Krishna et Arjouna
afin de l'adapter à l'esprit hindou !!! Le fait insignifiant que le Bouddhisme
et le Platonisme aient précédé le Christianisme, et que les Védas avaient
déjà dégénéré en Brahmanisme avant l'époque de Moïse, ne paraît avoir
aucune importance. Il en est de même d'Apollonius de Tyane. Quoique ses
pouvoirs thaumaturgiques ne puissent être niés d'après le témoignage des
empereurs, de leur cour et des populations de plusieurs cités ; quoique un
nombre fort restreint de celles-ci aient jamais entendu parler du prophète
Nazaréen, dont les "miracles" ne furent exécutés que devant quelques-uns
de ses apôtres, l'identité desquels demeure encore aujourd'hui
problématique, malgré tout cela il ne faut accepter 01 Tc 0.021que comme
"le singe du Christ".
ISIS DÉVOILÉE

CLEp DES MYSTERES DE LA SCIENCE ET DE LA THEOLOGIE


ANCIENNES ET MODERNES

VOLUM
VEI–TH31LOG
TABLE

TABLEAUX
Les Légendes des trois Sauveurs .................................................................................................................................... 239
Divergences entre Bouddhisme et Christianisme ........................................................................................................... 245
Comparaison des prophéties dans les livres hindous et chrétiens.................................................................................. 264
LIVRE

LIVRE
pouvait prétendre la connaître en Europe ; et bien qu'il y ait eu des
alchimistes avant Paracelse, celui-ci fut le premier qui passa la véritable
initiation, cette dernière cérémonie qui conférait à l'adepte la faculté de
marcher vers le "buisson ardent" par-dessus le terrain brûlant, et de "brûler
le veau d'or dans le feu, le réduire en poudre et de le répandre sur les
eaux". Certes, cette eau magique, et la "parole perdue" ont ressuscité plus
d'un Adoniram, Gedaliah et Hiram-Abiff pré-mosaïques. Le véritable mot,
aujourd'hui substitué par Mac-Benac, et Mah, était utilisé des siècles avant
que son effet pseudo-magique soit essayé sur les "fils de la veuve",
pendant les deux derniers siècles. Qui fut, en fait, le premier Maçon
opératif de quelque importance ? [9] Elie Ashmole, le dernier des Rose-
croix et des alchimistes. Admis à la franchise de la Compagnie des
Maçons Opératifs de Londres, en 1646, il mourut en 1692. En ce temps-là
la Maçonnerie n' 4.5992 0pasqu'elle
ce devint par la suite ; ce n' 4.5992 0ni une
institution politique ni une institution chrétienne, mais une véritable
organisation secrète, qui admett92 0dansles liens de la fraternité tous ceux
qui désiraient ardemment obtenir le précieux bienf92 0de la liberté de
s s l i i gi u n q i f i c
m ê m e .

D a n s o u l a
à un r Chrétien les de joyaux condamne "ma
talismans contre qu'on le utilise
"mauvais commm59
œil"
exercer une influence
bien sur
mystérieuse, le
personn932que le magicien voudrait
de c932amulett932enchanté932existent2encore dans
particulièr932ou publiqu932d'antiquités.
dans le cas de l'initiation
"Les Astrologues et les devins so
étant basée sur la loi de l'obéissance absolue, peut porter ses forces sur un
point donné avec une exactitude infaillible et fatale 16."

Les Jésuites soutiennent que "la Société de Jésus n'est pas d'invention
humaine, mais qu'elle procède de celui dont elle porte le nom.
On accusa Simon de blasphémer contre le Saint-Esprit, parce qu'il le
présentait comme l'Esprit-Saint, le Mens
fermement, que dans ce cas c'est moi qui ai ordonné le mensonge
27
."

Cela ne... mais non ! les mots sont incapables de rendre justice aux émotion

1606),coupable
donc lorsque les
de Jésuites
blasphème,
en furent
s'il nechassés,
faisait que
s'exprima
ce que sad'une
conscience
façon fort efficace. Une foule immense accompagna les exilés jusqu'au bord de la mer, et le cri d'adieu qui les poursuivit fut celui de Ande in malora ! (Allez-vous en ! et malheur à vous). "Ce cri se répercuta à travers les deux siècles qui
2. Qu'il n'est point prouvé que de toutes les religions
existant en ce monde, la religion chrétienne est la plus
véridique ; car avez-vous voyagé
en plein Concile de Trente) voulaient faire de l'épouse de Jésus-Christ une
prostituée aux volontés d'un homme 29."

Ils y ont réussi. L'Eglise est dorénavant un outil inerte, et le Pape n'est
qu'un pauvre et faible instrument entre les mains de l'Ordre. Mais jusqu'à
quand ? Jusqu'à ce que survienne la fin, et les Chrétiens sincères se
souviendront des lamentations prophétiques [20] du Trismégiste trois fois
grand, sur son propre pays : "Hélas, hélas, mon fils, un jour viendra où les
hiéroglyphes sacrés se transformeront en idoles. Lede prendra les
vie2032987 Tw8. Iieux,
ce que soutiennent les Panthéistes et les philosophes
hindous], et Il la préserve continuellement par Sa
puissance ; et lorsque nous nous prosternons devant elle
et que nos lèvres la baisent, nous nous présentons avec
toute notre âme devant Dieu, qui en est l'auteur, comme
devant le prototype de l'
Le baron Bunsen nous montre que l'origine des anciens hymnes et
prières du Livre des Morts égyptien, est antérieur à Ménès, et qu'elle date
probablement de la Dynastie d'Abydos, pré-Ménite, entre 3100 et 4500 ans
avant J.C. ; le savant égyptologue calcule que l'ère de Ménès, ou l'Empire
National, n'est pas postérieure à l'an 3059 avant J.C. ; il prouve, en outre,
que "le système du culte et la mythologie d'Osiris étaient déjà établis" 33
avant l'ère de Ménès.

Nous voyons dans les hymnes de cette époque pré-Edénique (époque


scientifiquement établie, car Bunsen nous transporte en arrière, plusieurs
siècles au-delà de la date de la création
cas de ces natures plus spirituelles qui, à chaque cycle, devenaient de plus
au début de leur carrière, est faire une insulte à celle-là. Et cependant, pour
leur rendre justice, nous sommes obligés de le faire.

Un des obstacles insurmontables à


Après une épreuve préliminaire à Thèbes, où le néophyte avait à en
traverser plusieurs, nommées les "Douze Tortures", on lui ordonnait de
gouverner ses passions et de ne jamais perdre de vue un seul instant la
notion de son Dieu. Puis, comme symbole des pérégrinations de l'âme non
dansent avec d'autres qui leur
ainsi que c'est le cas chez les chrétiens, l'union d'une âme et42me corps ; il
Et quelle pénalité encourait-on alors, en n'en tenant pas compte ?
Quand l'homme vit naturellement une vie pure et vertueuse il n'en encourt
aucune ; sauf en ce qui concerne un temps d'arrêt dans le monde des
Le présent cycle est, par excellence, un cycle de pareilles morts de
jusqu'à ce qu'ils eussent été éventés. Ils sont allés jusqu'à voter et à adopter
une résolution qui a aujourd'hui toute la force d'un ancien article de foi.
"Naaman, le Syrien", disent les Jésuites de Caen, [32] "ne cacha pas sa foi
lorsqu'il fléchit le genou devant le roi dans la maison de Rimmon ; et les
Pères de la Société de Jésus ne dissimulent pas non plus la leur lorsqu'ils
adoptent l'état et l'habit des Talapoins Siamois" (necuel r2.pTw 15.J s Talaporum
Templiers proscrits de 1314". Les Mémoires du Jacobinisme de cet abbé,
qui fut un témoin oculaire des horreurs de la première Révolution, traite en
grande partie des Rosicruciens et d'autres fraternités maçonniques. Le seul
fait qu'il fait descendre les Maçons modernes des Templiers, et nous les
Nous avons sous les yeux une série de conférences sur la Franc-
Maçonnerie et ses dangers, faites en 1862 par James Burton Robertson,
professeur d'Histoire Moderne à l'Université de Dublin. Le conférencier y
fait mention à maintes reprises et cite comme autorité ledit abbé (Barruel,
l'ennemi naturel des Franc-Maçons, qu'on ne peut prendre au
confessionnal) ainsi que Robinson un apostat maçon bien connu de 1798.
Ainsi qu'il est d'usage dans chaque pa0.0u7206 0 Tdti,nsi qu'soleddu
trt m56trris0.3-1.206
l eruoqahc incô am
pat 0 Ted
ordonne leur Dieu 55, qui défend formellement de prêter serment, "ni par le
ciel... ni par la terre... ni par la tête". A notre avis, soutenir qu'un "serment
n'engage pas s'il n'est accepté par Dieu", outre une absurdité – car nul être
vivant, qu'il soit faillible ou infaillible, n'est capable de connaître la pensée
inteCo de Dieu – est une chose anti-chrétienne dans le sens le plus largo du
mot 56. L'argument est mis en avant simplement parco qu'il vient à point
pour répondre à la question. Les serments n'engageront personne jusqu'à ce
qu'on comprenne que l'humanité est la plus haute manifestation ici-bas de
Maçonniques et autres charlatans qui fo
quelques Presbytériens réformés. En lisant la pros
présente devant le loyal peuple américain comme un bigot à l'esprit étroit.
Aucun savant ne se permettrait de re
pour lui de savoir qu'il a été mis sur le même pied que les rois et les
empereurs infidèles et schismatiques.

Tandis que les Américains, y compris les Maçons, sont dores et déjà
avertis d'avoir à se préparer à être incorporés dans la Sainte Eglise
Catholique, Apostolique et Romaine, nous sommes heureux de constater
que parmi351jà
sociétés, ils n'ont jamais pu rendre la pareille, bien que dans leurs mains
ces secrets étaient peut-être mieux gardés qu'en étant confiés aux Maçons
[42]
Traitant de ce sujet, écoutons ce que Wilcke a à dire de ces
prétentions :
de pensée intellectuelle et la restauration d'une seule religion universelle.
Ayant fait vœu d'obéissance, de pauvreté et de chasteté, ils furent dès
l'abord les véritables Chevaliers de Saint-Jean-Baptiste, prêchant dans le
désert et se nourrissant de miel sauvage et de sauterelles. Telle est la
tradition et la véritable version cabalistique.

C'est une erreur de prétendre que ce ne fut que plus tard que l'Ordre
devint anti-catholique. Il le fut dès le début, et la croix rouge sur le
manteau blanc, uniforme de l'Ordre, avait la même signification pour les
initiés de tous pays. Cette croix pointait ves v[44] les quatre points
cardinaux et était l'emblème de l'univers 68. Lorsque, par la suite, la
Fraternité fut transformée en Loge, les Templiers se virent contraints, afin
d'éviter les persécutions, de pratique
d'innocenter l'Ordre des Chevaliers Templiers... Dans ce but on inventa
non seulement des légendes et des histoires, maisaçonniqudes
on prit grand
dessoin de
et cabalistiques, ou se rattacher aux Jésuites et tendre leurs dais
directement sur l'autel de l'Ultra-Catholicisme ! Autrement leurs
prétentions manquent totalement de base.

Bien qu'il soit impossible pour les fondateurs du pseudo-ordre


ecclésiastique des Templiers, introduit en France, selon Dupuy, par les
partisans des Stuarts, d'éviter qu'on les prenne pour une branche de l'Ordre
des Jésuites, nous ne sommes nullement étonnés de voir un auteur
anonyme, justement soupçonné d'appartenir au Chapitre Jésuite de
Clermont, publier en 1751 à Bruxelles, un ouvrage sur le procès des
Chevaliers Templiers. Dans ce volume, par diverses notes tronquées, des
ajoutures et des commentaires, il fait ressortir l'innocence des Templiers de
l'accusation "d'hérésie", leur enlevant ainsi le meilleur titre au respect et à
avaiTd(trien !nt de base. )TjETEMC2P M /< CID 1 B> DCBT/TT0 dndateurs du pomme
C'est pourquoi on a fait se joindre les Templiers aux Chevaliers de
ensemble l'avenir religieux et politique des nations ; tandis que les
Chevaliers papistes, leurs successeurs bâtards et sanguinaires dormaient
tranquillement dans leurs lits, sans qu'un rêve vint troubler leurs coupables
consciences.
"Et cependant, dit Rebold, malgré la confusion qu'ils
prêtent un si terrible serment sur la Bible, et pourquoi aussi leurs
très glorieux ssus...
ne passent
à les moins
dieux
pas
quelconque avec la "Moelle dans l'os". Que savent-ils de ce personnage
mystique connu seulement de quelques adeptes sous le nom du "vénérable
MAH", ou de ces mystérieux Frères Orientaux qui lui Obéissent, et dont le
Maçonnerie, de même que le
Bezaléel comme Grands Surveillants ! Le Temple de
Jérusalem, que les archéologues modernes ont démontré
être un édifice qui était loin
dans1sgse-(1sh)-2(i)5(re, en Angl)]TJ-003 T2 0.1748 T3 16.01.T2416.Td
Globes de Berlin, pour prouver surabondamment que
tout cet [53] arrangement était faux d'un bout à l'autre.
En vertu des prétentions de ce document fictif, le Rite
Ancien et Accepté a escroqué aux frères confiants de
l'Amérique et de l'Europe, des milliers de dollars, pour la
plus grande honte et le discrédit de l'humanité.
"Les Templiers modernes, auxquels vous vous référez ed des geais parésa
de paon. Le but que se proposent les Templi
toujours être à l'avant-garde de la civilisation et non pas à
l'arrière-garde. Si elle ne constitue qu'un effort
empirique, un projet informe de l'humanité pour résoudre
les plus profonds problèmes de la race, sans faire plus,
qu'elle abandonne la place à de plus aptes successeurs,
un de ceux, peut-être, que vous et moi connaissons, un
conseiller qui a travaillé avec les chefs de l'Ordre, au
moment de ses plus grands triomphes, en leur soufflant à
l'oreille comme faisait le démon de Socrate.

Bien à vous

CHARLES SOTHERAN.

C'est ainsi que s'effondre le grand poème épique de la Maçonnerie,


chanté par tant de mystérieux chevaliers, comme un nouvel évangile
révéTiques8e-2(. Nvous consr)4(a-2(tconi queileT(emlea)]TJ-0.0003 Tc 0.0571 Tw
chaque étage correspond, allégoriquement, à l'acquisition d'un degré de la
connaissance. Dans tous les pays orie
L'hiérophante égyptien recevait une coiffure carrée qu'il devait porter
continuellement, et une équerre (voyez les signes maçonniques) sans
laquelle il ne pouvait sortir. Le Tau
Michel Hayes, le Frère israélite qui introduisit la Maçonnerie de l'Arche
Royale dans ce pays (en décembre 1778
la Franc-Maçonnerie (les prétendus successeurs des Templiers) fut
employée par l'Eglise dans un but politique.

Findel dit (dans son History of Freemasoury, p. 253) qu'au XVIIIème


siècle, "outre les Chevaliers Te
CHIFFRE DES CHEVALIERS ROSE-CROIX DE HEREDOM

(de Kilwining).

0 1 d2 e3 f4 g5 h6 i7 j8 9 10 10
a b c d e f g h i j ba k
ou
Un point placé au centre de chaque signe en donne treize autres :

Ce qui fait un total de vingt-six lettres, équivalant au nombre des


lettres de l'alphabet.

Il y a, pour le moins, deux manières de combiner


caractères pour la correspondance secrète. Dans une6de ces méthodes on6
appelle le premier signe
De toutes manières, Jéhovah n'est pas l'ancien des anciens du Sohar ;
car nous le retrouvons, dans ce livre, discourant avec Dieu le Père au sujet
de la création du mondre au nions, dan
Cabale. Esaü, Æsaou et Asu, sont aussi le Soleil. De même que le
"Seigneur", Esaü lutte avec Jacob, mais ne sort pas vainqueur du combat.
Le Dieu-Solaire lutte premièrement contre lui, et conclut ensuite un pacte"Sec Jai,
Mais n'allez pas supposer qu'aucun candidat ayant
[69]

CHAPITRE IX
"La Tetraktys n'était pas seulement honorée parce qu'on
y trouve toutes les symphonies, mais aussi parce qu'elle
contient la nature de toutes choses."

Théos de Smyrne. Mathem


s'y métamorphosent en histoire sacrée,
ayant adopté les observances rigides du sabbat juif, nous l'ont imposé en y
substituant le premier jour de la semaine, au lieu du septième.

Tous les systèmes de mys 0 0 msme relig0 0 meu0 0 x son0 0 t b0 0 asés su0 0
dû, par conséquent, adopter aussi les doctrines de leurs voisins "païens".
Quoi de plus naturel, alors, que nous cherchions dans la philosophie
païenne, [73] l'interprétation de ce nombre, qui réapparaît dans le
christianisme dans les sept sacrements, les sept églises de l'Asie Mineure,
les sept péchés capitaux, les sept vertus (quatre cardinales et trois
théologales), etc.

Les sept couleurs du prisme de l'arc-en-ciel vu par Noé, n'ont-elles pas


d'autre signification que ce eu et l'homme, pour
rafraîchir la mémoire de celui-là ? Du moins, pour le cabaliste, elles ont
i61signification inséparable des sept travaux de la magie, des sept sphères
supérieures, des sept notes de la gamme musicale, des sept nombres de
Pythagore, des sept merveilles du monde, des sept âges, et même des sept
pas des Franc-Mafr47ons qui conduisent Saint
au des Saints après avoir passé
par les degrés de trois et de cinq.

Quelle est alors l'identité de ces nombres énigmatiques, qui reviennent


constamment et que nous trouvons à ch
contenu, les paroles vériques éternelles, sont des symboles de choses du
monde invisible, comparables à bien des égards, aux idées Platoniciennes".

Cette attestation d'un témoin récalcitrant vient encore démontrer


Que ce fruit soit "une pomme" de l'Arbre de la Connaissance ou le
pippala du poète hindou, cela n'a pas d'importance. C'est le fruit de la
sagesse ésotérique. Notre but est de montrer l'existence d'un système
religieux en Inde, des milliers d'années avant que les fables exotériques du
Jardin d'Eden, et du Déluge eussent été inventées
des "masques sans acteurs... des noms sans êtres, non des êtres sans
noms 92
Véda, lui-même, devient un amas confus de paroles inintelligibles ; car ce
que l'intelligence subtile et renommée des anciens sages hindous a été
incapable de comprendre, aucun savant moderne, tout érudit qu'il soit, ne
peut espérer le sonder. Le pauvre Thomas Taylor avait raison de dire que
"la philologie n'est pas de la philosophie".

Il est, pour le moins, illogique d'admettre qu'il y a une pensée cachée


dans l'œuvre littéraire d'une race, peut-être ethnol
intimement au courant du sens caché de ces absurdités "les formules
sacrificielles, les charmes et les incantations" et tous les fatras magiques de
l'Atharva Véda ? Il nous est permis d'en douter, et nos doutes sont fondés
sur la confession du Professeur Müller lui-même, que nous venons de
citer. Si "le monde entier des notions védiques" [le Rig-Véda n'est pas seul
mis en cause dans ce monde croyons-nous], est tellement au delà de notre
horizon intellectuel [celui des savants], qu'au lieu de traduire nous ne
pouvons encore que deviner et
mot est synonyme du grec , dont se sert Platon en parlant des
rabbin d'interpréter la religion judaïque ou les prophéties d'Isaïe ? Sans
doute avons-nous chez nous des traducteurs bien plus capables et bien plus
dignes de foi ! Espérons, néanmoins, qu'on rencontrera enfin, si même ce
ne doit avoir lieu que dans un avenir très lointain, un philosophe européen,
capable
s sacréesdedepasser
la religion-sciencldi."00043.32581.4869
au crible les Ecriture -1.14(i)1(trm)-1(ed(nepar tchez
triple, car elle comprend raison, passion et désir. La PAROLE ineffable
était considérée la Septième, la plus élevée de toutes, car il y a six
substituts mineurs, appartenant, chacun, à un degré de l'initiation. Les Juifs
empruntèrent leur Sabbat a
l'ESPRIT, et la terre eut, aussi, sa "chute". La malédiction allégorique dont
elle souffre n'est due qu'à ce qu'elle procrée au lieu de créer. Notre planète
physique n'est qu'une servante ou plutôt, une bonne à tout faire, de l'esprit
son maître. "Maudit soit le sol... il portera des épines et des chardons", fait-
Elohim, mais le résultat du sixième fut des mondes comme le nôtre, (c'est-
à-dire que toutes les planètes et la plupart des étoiles sont des mondes
habités, quoiqu'ils ne le soient pas de la même manière que notre terre).
Ayant façonné enfin ce monde dans la sixième période, l'Elohim se reposa
dans la septième. C'est ainsi que le "Très Saint" lorsqu'il créa le monde
actuel dit : "Celui-ci me satisfait ; les autres antérieurs ne me satisfaisaient
point 107."Et Elohim "vit tout ce qu'il avait fait ; et voici que c'était très bon.
Ainsi il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour" (Genèse
I. 31).

Le lecteur se souviendra qu'au chapitre IV nous avons donné une


explication du "jour" et de la "nuit" de Brahma. Le premier représente une
certaine période de l'activité cosmique, et le second une autre période de
repos cosmique. Dans l'un, les mondes sont évolués et passent par leurs
quatre phases d'existence ; dans le dern d(ienvers[(quatr)[(dan2)-1(e)-4( )]Tf-0.0066
de Noé du déluge. Les tablettes Chaldéo-babyloniennes récemment
traduites par George Smith ne laissent aucun doute à ce sujet dans l'esprit
de ceux qui savent lire ésotériquement les inscriptions. Ishtar, la grande
déesse, parle dans la colonne III de la destruction du sixième monde et de
l'apparition du septième, en ces termes :
"SIX jours et six nuits, le vent, le déluge et la tempête
firent rage.
"Le septième jour, se calma le cours de la tempête et le
déluge,
"qui avait détruit comme un tremblement de terre 108
"se calma. Il fit sécher la mer, et le vent et le déluge
prirent fin...
"J'aperçus le rivage sur la limite de la mer...
"le navire (l'argha, ou la lune) alla au pays du Nizir,

"la montagne de Nizir arrêt-ent2Tfp >BDC3t0s609


he f t i y t m r a p
- l i u l e c s

L
famille s'embarqueront. Lorsque le navire est prêt, et que Vaivasvata s'y
est enfermé avec sa famille,
sommes réduits à des suppositions comme c'est ici le cas. "Les Védas;(e)-1( )]TJ/TT
Pouranas

Or, d'après les


J.-C., époque à laquelle nous trouvons les premières vagues traditions,
d'après lesquelles quelques-unes des problématiques tribus perdues
que les Brahmanes croient également que leurs écritures sont une Sruti,
c'est-à-dire une révélation ?

De toutes façons, rendons grâces aux Masorets, mais considérons en


même temps les deux fa
quelques savants intrépides, qui jetteront la lumière sur certains faits
irrécusables. Il y a quelque vingt ans, Max Müller, dans une lettre à
l'éditeur du Times de Londres, en avril 1857, soutenait fermement que le
Nirvâna voulait dire annihilation, au sens le plus large du mot. (Voyez
Chips, etc. Vol. I, p. 287, au sujet de la signification de Nirvâna). Mais en
1869, dans une conférence devant l'assemblée générale de l'Association
des Philologues Allemands, à Kiel, il déclara nettement "qu'il croyait que
qu'ils ont trouvé la trace de l'existence des Védas dès l'an 2100 avant J.-C. ;
et Sir Williams Jones, se basant sur les données astronomiques, assigne au
Yajur-Véda, une date de 1580 avant J.-C. Cela serait encore antériTp34
Nous rappellerons au lecteur, à cet égard, que Ravan, le géant, qui,
dans le Ramayana, combattit Rama Chandra, y est présenté [103] comme
le Roi de Lanka, qui était l'ancien nom de Ceylan ; et qu'à cette époque,
Ceylan faisait peut être partie de la terre ferme deés34 Tw -20.5543 -1.1498 Td[(d
x d u e e s, s E t
q p t l i ua fs c
l [ 1 0 4 ]
Oude) ; la seconde était celle de la "race de la lune", qui régnait à Pruyag
(Allahabad). Que celui qui voudrait se documenter sur
Malgré toutes1rs cont(o)2(verse(es1rs (e)2(che(ches, l'histoi(e) t)5et la )]TJ-
(Arba ou quatre) donnerait également à supposer qu'il établit une nouvelle
religion dans le pays.

Après David vint Salomon, puissant et fastueux, et qui chercha à


consolider le royaume conquis par David. David étant un adorateur de
Jéhovah, un temple à Jéhovah (Tukt Suleima) fut construit à Jérusalem,
tandis qu'on érigeait des autels à Moloch-Hermès, Khemosh et Astarté sur
le mont des Oliviers. Ces autels subsistèrent jusqu'à l'époque de Josias.

Des conspirations éclatèrent ; des révoltes eurent lieu en Idumée et à


Damas ; et Ahijah le prophète se mit à la tête du mouvement populaire qui
eut pour résultat la déposition de la maison de David et l'élection de
Jéroboam comme roi. Depuis lors, les prophètes dominèrent en Israël, où
le culte du veau prédomina ; les prêtres gouvernèrent la faible dynastie de
David et le culte lascif local s'étendit sur le pays tout entier. Après la
destruction de la maison d'Ahab, et l'échec de Jéhu et de ses descendants
qu'il atteigne la
maturité ( temple, et qu'avant
d'un enfant d'une aima, ou femme du
- est la semence, le fils, 1
." Les nouveaux colons
parents royaux, mais qu'il fut caché par sa mère, qui le posa sur l'Euphrate
dans un berceau de joncs enduits de bitume, comme celui dans lequel la
mère de Moïse cacha son enfant. (Voir Exode, II). Sargon fut trouvé par un
homme nommé Akki, un porteur d'eau, qui l'adopta comme son fils ; il
devint ensuite Roi de Babylone. La capitale de Sargon était la grande cité
d'Agadi – nommée par les sémites
Voyons, maintenant, ce que dit l'Exode (II) :
la mèrue e MoïseI)prdit
fructifient les germes de la race 134. L'Arche c'est l'Argha
L'eau du déluge prise dans l'allégorie, comme la "mer" symbolique,
Tamti, est le type du chaos en mouvement, ou matière, appelée "le grand
dragon". Suivant la doctrine des Gnostiques et des Rose-croix du moyen
âge, la création de la femme n'était pas prévue à l'origine. Elle est le
rejeton de la propre imagination impure de l'homme et, comme le disent
les Hermétistes, "une intrusion". Créée par une penst e p361 Tc 0.3444 Tw 15[(he
Nazaréens, les disciples de saint Jean-Baptiste, aujourd'hui les Mendéens
de Basra.
passe en sûreté, en route pour la montagne du Salut. Mais, si nous avons
eu connaissance de l'arche de Noé et de la Bible
correspond à celui d'un assassin. Le Talmud donne cette généalogie
complète, et c'est ainsi que les noms de
tenir les clés du domaine célest0.3189os dd Tc 3cux-ci ont servi de
pas, je te prie ; puisque tu connais les lieux où nous campons DANS LE
[118] cette variation de dix à douze, dont nous déduirons la preuve de la
e "la
qu
dit,
, ony
2 0 ] emple
[1 r ex
a
in si, p
A
Celui-ci sous un de ses aspects est Enoch, le patriarche terrestre et le père
de Mathusalem. Celui qui "vécut selon Di
morts, qu'on voit reproduite sur les ruines sculptées de Philae 149
cycles, dans chacun desquels ont lie
La véritable doctrine astrologique saaeaiganait secrètement,
que l'explicatioan de la transf
annales chaldéennes.
LIGNES DE GENERATIONS

1. Adam 1. Adam
2. Seth 2. Caïn
3. Enos 3. Enoch
4. Caïnan 4. Irad
5. Mahalaleel 5. Mehujael
6. Jared 6. Ma thusael
7. Enoch 7. Lamech
5. M.. Mathusalem 5. M.. Jubal
9. Lamech 9. Jabal
10. Noé 10. Tubal Caïn
avec TubalCaïn forment une trinité dans une ligne, et celle-là le double de
Maintenant qu'Abel eut disparu de ce
1. Le Bélier ; 2. le Taureau ; 3.
les M Gémeaux ; 4. le Cancer ; 5. le
Lion ; 6. la Vierge, ou la ligne
ascendante du grand cycle de la
création. Puis vient 7, la Balance –
"l'homme", lequel, bien que noua le
trouvions placé exactement au
milieu, c'est-à-dire au point
d'intersection, ramène les nombres
vers le bas : 8. le Scorpion ; 9. le
Sagittaire ; 10. le Capricorne ; 11. le
Verseau ; et 12, les Poissons.
ROUE D'EZÉCHIEL (ésotérique)

Il suffit, pour expliquer la présenr e de Jodheva (ou de Yodheva), ou


ce qu'on nomme généralement le tétragramme
charnel ; de l'autre côté du tétragra
spirituel du salut et de la vie éternelle, et dans le chaos de la destruction
cosmique finale et de l'annihilation individuelle. Mais la balance
fondamentaux de son art sur deux piliers de briques et de pierres ; Josèphe
affirme "avoir vu ces piliers en Syrie de son tempsL. C'est pour cette raison
que Seth est encore identifié avec Enoch, auxquels les cabalistes et les
; et, en même temps avec Herniés ou
Kadmus, car Enoch est identique à celui-là ; , HE-NOCH veut dire un
[134] instructeur, un initiateur ou un initié ; dans la mythologie grecque
c'est Inachus. Nous venons de voir le rôle qu'on lui fait jouer dans le
Zodiaque.

Mahalaleel, si nous partageons le nom en ,


de quelque façon que nous les envisagions, elles sont parmi les allégories
les plus profondes jamais conçues par un esprit philosophique.

Dans le Nuctemeron 167, l'évoluti02 de l'univers et ses périodes


successives de formati02, y compris le développement graduel des races
humaines, sont illustrés aussi pleinement que possible, dans les douze
"heures" de la divisi02 de l'allégorie. Chaque "heure" symbolise l'évolution
d'un homme nouveau, et celle-ci, à son tour, est divisée en quatre quarts ou
âges. Cet ouvrage prouve [135]
"Le Krita-yug est le symbole de la justice. le taureau qui se tient
ferme sur ses quatre pieds en est l'image ; l'homme s'attach
que procédèrent les Elohimpar rapport à chaque chose créée" 169. "Les
poissons, les oiseaux, les plantes, les animaux et l'homme, tous étaient
androgynes à la première heure."

170
!"

Il fallait une femme spirituelle pour contraster avec ux et l spirituel.


L'Harmonil est la loi universelle. Le discours de Pluton, dans la traduction
de Taylor, est rendu de manière à lui faire dire de l'univers actuel qu' "Il le
fit mouvoir d'un mouvement circulaire... Par conséquent, lorsque Dieu qui
est une Divinité raisonnant sans cesse, se mit à réfléchir au sujet de ce
Dieu (ux et l) qui était destiné à subsister d une certaine période du
temps, Il produisit son corps lisse et uni, dans tous les sens et entier depuis
[137] le centre ; Il le construisit parfa

commentateur, le grand Rabbin Siméon "Oh,


également celle de l'homme archétype. A mesure que son enveloppe
prenait du poids, le besoin de membres se fit sentir, et les membres
poussèrent. Si nous nous représentons un homme étendant les bras et les
jambes sous le même angle, et que nous le placions contre le cercle qui
symbolisait sa forme primitive comme esprit, nous aurions exactement la
figure décrite par Pluton – le X en croix, dans le cercle.

Toutes les légendes relatives à la création, la chute de l'homme et le


déluge consécutif, appartiennent à l'histoire universelle, et ne sont pas plus
la propriété des Israélites que celles de n'importe quelle autre nation. Ce
qui leur appartient en propre (exception faite des cabalistes) ce sont les
détails défigurés de chaque tradition. La
Il existait une sorte de Fraternité ou Franc-Maçonnerie parmi les
cabalistes, disséminés de mémoire d'ho
ïens et des Juifs. La véritable Bible hébraïque était un volume secret, inconnu des masses, et même le Pentateuque e
[141]

CHAPITRE X

LE MYTHE DU DIABLE

"Arrière de moi SATAN" (dit Jésus à Pierre).

Mathieu, XVI, 23.

"Que d'extravagantes sottises, capables de m'écarter de


ma foi, Écoutez-moi bien. Il m'a tenu, hier soir, pendant
au moins neuf heures, à m'énumérer tous les noms du
Diable."

Shakespeare, Henri IV, 1è5,TaiveColori/./Span </0.106 0 Td(Di 1 Tj-0.0023 T


"Le frère Stoddard, missionnaire de l'Inde, appu(d, mis)4(sionn)t les
qui concerne leurs procédés, dont j'ai pu me rendre
compte par moi-même, je n'en suis pas surpris. Leur
qui continue les subventions aux pagodes, consenties par
la CompagniltqC
et prouvent, une fois de plus, que la croyance que nous avons présentée est
celle qui exprime de la manière la plus éloquente la croyance catholique.
"Si la magn cro(01!ritisme, Tj-0.0004 Tc -.06675Tw 161.94760 Td(y351l
La première question qui s'impose est celle de savoir si le terme
Diable
On trouve une autre mention de Satan dans les prophéties de
Zacharie. Ce livre fut écrit à une époque postérieure à la colonisation juive
de la Palestine et, par conséquent, il est fort probable que les Asidiens y
aient
ersonnage.
amenal't
Il (estbaie )Tj0.0035 Tc 0.8938 Tw 956933 0 Tdr conue quecelcorpes
esprit subalterne, un démon mythique – l'âne. Les schismes religieux ne
sont pas moins sujets aux mesquineries et aux sentiments haineux que les
disputes de parti entre laïques. Nous en avons la preuve dans le cas de la
réforme zoroastrienne, lorsque le Magianisme se détacha de l'ancienne foi
des Brahmanes. Les brillants Dévas du Véda devinrent, sous la réforme
religieuse de Zoroastre, les daêvas ou mauvais esprits, de l'Avesta. II n'est
pas jusqu'à Indra, le dieu lumineux, qui ne fut relégué dans les ténèbres
épaisses
prophètes" et des Esséniens 202 étaient situées dans le désert prés du
Jourdain et de la Mer Morte. Ces ascètes soumettaient leurs néophytes à
des épreuves, analogues aux tortures du rite mithrvdes7qu4(rve,te m e4(rvt-3(it d4
il se lèvera ; quand je n'aurai plus de
plus correct de l'interpréter, [156] ainsi que le fait le texte grec des
Evangiles, par Béelzébul, ou maître de la maison, comme il est dit dans
l'Evangile selon saint Mathieu, X, 25 : "S'ils ont appelé le maître de la
maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les
gens de sa maison. "On le nomme, également, le prince ou l'archon des
démons.

Typhon figure d R / ie Livre des Morts comme l'accusateur des âmes,


lorsqu'elles se présentent au jugement, de même que Satan se leva, devant
l'Ange, pour accuser Josué, le grand-prêtre, et comme le Diable vint tenter
Jésus, ou le mettre à l'épreuve, pend t son grand jeune, d R
/ ie Désert. Il
était également la divinité dénommée Baal-Tsephon,
publiquement. Typhon se rendit odieux en Egypte et les bergers devinrent
"une abomination". "Il fut subitement traité, pendant la douzième dynastie,
comme un démon malfaisant, au point que son nom et ses effigies ont été
oblitérés de tous les monuments et inscriptions qu'il fut possible
d'atteindre 210." [157]
l'Agneau, ou le Christ, dut lui-même, descendre aux enfers, le monde des
morts, et il y séjourna trois jours avant de subjuguer l'ennemi.

Les cabalistes et les gnostiques appellent Michel, "Le Sauveur", l'ange


du soleil et l'ange de lumière. ( , probablement de
Aussi n'avons-nous pas été peu surpris, en lisant
Egypte, un saint célèbre, apparaît, dit-on, sous la forme d'un grand
serpent ; et en Inde, on élève avec certains enfants, dans le même berceau,
un couple de serpents mâle et femelle, et on entretient souvent des serpents
dans les maisons, car on croit qu'ils amènent avec eux (une aura
magnétique de) sagesse, santé et ch
Le signe et le mythe de la mère et de l'enfant étaient connus des
milliers d'années avant l'ère chrétienne. Le drame des Mystères de
Déméter représente Perséphone, sa f1.1e, emportée par Pluton, ou Hadès,
au royaume des morts ; et lorsque, finalement la mère l'y Dortl'Eglis
doctrines, par les missionnaires bouddhistes qui sillonnaient à cette époque
la Palestine et la Grèce.

Mais "pas de Diable, pas de Christ" ; tel est le dogme fondamental de


l'Eglis Diet il faut traquer les deux ensembles. Il y a entre les deux un
rapport mystérieux plus étroit peut être qu'on ne le pens Diet qui va jusqu'à
ou si celui-ci l'emporte. Sur un piédestal siègl5l.nd..02,T– symbole de
l'Accusateur.

L'initiation aux Mystères, ainsi que toute perso02,Tintelligente le sait,


était la représentation dramatique des scènes du mondeTinférieur. Il en est
de même de l'allégorie de Job.

Plusieurs criti5l.ques prétendent que ce


livre a été écrit par Moïse. Mais
il est antérieur au
dans l'air, au-dessus de son "objet" ou corps 232
prête l'oreille aux pernicieux sophismes de ses conseillers, le hiérophante
s'est tenu à l'écart. Mais, aussitôt que son esprit inquiet est préparé pour
recevoir ses conseils et son instruction, la voix de l'hiérophante se fait
entendre et il parle avec l'autorité de l'Esprit de Dieu qui le "presse" :
"Loin de Dieu l'injustice, loin du Tout-Puissant l'iniquité !... Il ne respecte
pas ceux qui se disent sages".

Où trouverions-nous un meilleur commentaire du prédicateur à la


mode qui "multiplie ses paroles sans les appuyer sur la connaissance" !
Cette superbe prophbonnaissance" " s'03 rs les appuye
Pléiades, ou détaches-tu le
Écoute-moi, et je parlerai ;
savoir ce qu'est réellement la MAGIE, cherchez-le dans
Hittites, et le Diabolos, ou plutôt Diobolos des grecs. L'église primitive, ou
tout au moins la partie Paulinienne, les Gnostiques et leurs successeurs
raffinèrent encore ces notions ; et l'Eglise Catholique les adopta et les
adapta, après avoir passé par le
Dragon rouge fut identifié au personnage illustre de Lucifer, et la dernière
scène est constituée par sa chute, comme celle du Vulcain-Hephaistos, du
ciel dans l'île de Lemnos ; les armées en fuite et leur chef, se trouvant
précipités dans le Pandemonium. Le troisième acte a lieu dans le Jardin de
l'Eden. Satan tient conseil dans un palais qu'il a fait ériger pour son nouvel
La connaissance fut dénoncée, et les savants ne poursuivirent les sciences
qu'au péril de leur vie. Ils se virent obligés de se servir d'un jargon
inintelligible pour cacher à tous leurs idées, sauf à leurs propresneadeptes,
<4i[(obli)4(e)-1(li)
et
Encycliques, et les effusions similaires de l'Eglise Catholique Romaine. La
bienséance protestante ne permet pas que son nom soit mentionné
autrement qu'à voix basse et
Voici un extrait de Gallœus :
"Un nouvel astre s'est levé ; venant du Ciel il prit une
forme humaine... Oh vierge, reçois Dieu dans ton sein
pur – et le Verbe entra dans son sein ; il s'incarna avec le
Temps, et animé par son [175] corps, il prit la forme
d'une figure mortelle, et un Garçon fut créé par une
Vierge... Le nouvel Astre envoyé par Dieu fut adoré par
les Mages, et l'enfant envelo
Perséphone fructifia, en donnant le jour à Zagreus 248,
l'Enfant Cornu 249".

Voilà le secret du culte Ophite, et l'origine de la fable chrétienne de


l'immaculée conception, revue par la suite et corrigée. Les Gnostiques
furent les premiers chrétiens à avoir un système théologique régulier, et il
est tout naturel qu'ils aient adapté à leur théologie Jésus, sous forme de
Christos au lieu de la faire découler de ses enseignements et de ses faits et
gestes. Leurs ancêtres, bien avant l'ère chrétienne, maintenaient que le grand s
Bienfaisante s'était glissé dans la couche de Sémélé et les Gnostiques post-
chrétiens, appliquèrent sans y changer grand chose la même fable à
l'homme Jésus, et affirmèrent
Bienfaisante",
que la même "Divinité
passé sur le berceau de Marie [176] enfant,
Vie
250
. Selon eux, le serpent était le Logos –
Christos, l'incarnation de la Sagesse Divine, par son Père Ennoïa, et sa
Mère Sophia.
"Or, ma mère, l'Esprit Saint (le Saint Esprit) me prit"
fait-on dire à Jésus dans l'Evangile des Hébreux 251,
entrant, ainsi, dans son rôle
"Dans ces derniers temps, Dieu nous a parlé au moyen
d'un Fils, qu'il a institué héritier de toutes choses, et par
lequel aussi il créa les Æons" (St Paul, Héb.) 253.

Toutes ces expressions sont autant de citations chrétiennes du Nonnus


"... 80 travers le Draconteum Ethéré", car l'Ether c'est le Saint Esprit, ou la
troisième personne de la Trinité – le Serpent 80 tête de Faucon, le Kneph
égyptien, l'emblème de la Pensée Divine 254, et l'82me universelle de Platon.
"Moi, la sagesse, je suis sorti de la bouche du Très Haut,
et ai recouvert la terre comme un nuage 255."
Pimandre, le Logos, émerge des Ténèbr
son tour, sauvant ainsi l'humanité du péché. Ce fut en souvenir de cet
exploit que les prêtresses du Dieu-solaire s'enveloppaient d'une peau de
serpent, emblème du monstre fabuleux. C'est sous son influence
exhilarante (la peau de serpent aurait des propriétés magnétiques) que les
prêtresses tombaient en transe magnétique, "et recevant leur voix
d'Apollon"6 0ophétisaient et délivraient des oracles.

Apollon et Python sont encore une seule et même personne, et


moralement and0ogynes. Les notions du dieu-solaire sont toutes, sans
exception, doubles. La chaleur bienfaisante du soleil appelle le germe à
l'existence, mais la chaleur excessive tue aussi la plante. Lorsqu'il joue sur
sa lyre planétaire aux sept cordes, Apollon 0oduit l'harmonie ; mais, de
même que tous les autres dieux solaires, sous son aspect sombre il devient
Python, le destructeur.

On sait que saint Jean


Un fait digne de remarque, c'est que tant que l'initié garde le silence
sur "ce qu'il sait", il est en
mirent à créer des saints apocryphes. Nous avons donné les noms de précéden
oublier Ba
Milton, Byron, Gœthe, Lermontoff 269 et une foule d'auteurs français ont
chanté ses louanges en vers et en prose. Le Satan de Milton, et même le
A part cela, Ophion le Daïmon, ou le Diable, n'était-il pas appelé
Dominus, tout comme Dieu 271 ? Le mot Dieu
0 >BDC2orer (Matthieu
SOMBRE HADÈS ET AUX TRISTES ABIMES
AUTOUR DU TARTARE (Eschyle "Prométhée", 1027
ff).
originel ?" demande un de ces diables. "Peut-être es-tu Jésus", demande
humblement un autre, "dont Satan vient justement de parler, et qui "par la
mort sur la Croix, as reçu la puissance sur la mort ?" etc. Au lieu de leur
répondre, le Roi de Gloire a foule la Mort aux pieds, saisit le Prince des
Enfers et le dépouille de son pouvoir".

C'est alors que commence en Enfer un vacarme, fort graphiquement


est Tob-Adonijah, un des douze disciples (Lévites) envoyés par Jéhosaphat
"Réveillez-vous, flambeaux enflammés... car tu viens
Iacchos, les brandissant dans tes mains, étoile
phosphorescente du rite nocturne"
l'Archange Michel lui dit à la porte du Paradis, lorsque lui, Adam, envoya
Seth pour "supplier Dieu d'oindre" sa
est le Sauveur des hommes. Ne l'amène, donc, pas ici, de
peur qu'il ne mette en liberté tous ceux que je retiens en
et dans la dix-septième année du Gouvernement d'Hérode, le Fils
d'Hérode, Roi de Galilée, le huitième avant les calendes d'avril" etc., etc.
Tout cela constitue l'imposture la plus éhontée qui ait jamais été perpétrée
depuis l'époque des pieuses fraudes inaugurées sous le premier évêque de
Rome, quel qu'ait été celui-ci. Le maladroit falsificateur parait avoir ignoré
ou n'avoir jamais entendu dire que le dogme de la Trinité ne fut établi que
325 ans, après la date supposée de cet ouvrage. Le mot Trinité n'est
mentio001 Tc ni dansl'Ancien Testament ni dans le Nouveau, et on n'y trouve
rien qui puisse justifier un prétexte pour mettre cette doctrine en avant.
(Voyez page 200 du troisième volume de cet ouvrage "Descente du Christ
aux Enfers"). Aucun argument ne peut excuser la publicatio0 de ce faux
évangile comme une révélatio0 divine, car dès so0 début il passait déjà
pour une imposture préméditée. Si l'évangile, lui-même, a été déclaré
apocryphe, [194] néanmoins chacun des dogmes qu'il contient a été, et est
encore imposé au monde chrétien. Et même le fait qu'il est aujourd'hui
répudié n'est nullement à la louange de l'Eglise, car elle ne ha fait que
parce qu'elle s'y est vue forcée parser honte.

Nous sommes, donc, parfaitement autorisés à répéter le Credo corrigé


de Robert Taylor, lequel, en substance, est bien celui des Chrétiens :
Je crois en Zeus, le Père Tout-Puissant,
Dans la communauté des Divinités,
Dans l'expiation des péchés,
Dans l'immortalité de l'Ame,
Et la vie Eternelle.

II est prouvé que les Israélites ont adoré Baal, le Bacchus syrien, qu'ils
Chaldéens ; par conséquent. il est aussi Saturne. Saturne, El, Seth, et
Kiyun, ou le Chiun biblique d'Amos, sont tous une seule et même divinité,
et doivent tous être considérés, sous
Les dénonciations de leurs propres prophètes en sont la meilleure
preuve. Leur culte dans les hauts lieux est le même que celui des
"idolâtres". Leurs prophétesses sont les contreparties des Pythies et des
Bacchantes. Pausanias parle de collèges de femmes qui présidaient au culte
et encouragés par Elie et Elisée. Peu de prophètes apparurent en Judée
foi. Le monde chrétien a été dans un état de convulsion, depuis le premier
abominable, d'avoir prétendu que le Christ avait détruit le culte de
Jéhovah. Plût à Dieu qu'il eût eu le temps de le faire, car de cette manière
le monde ne se serait pas vu, après [199] dix-neuf siècles de massacres
mutuels, divisé en 600 sectes se querellant les unes avec les autres, avec un
Diable personnel, qui règne sur le Christianisme terrorisé !
, s r t e aS b b a S
S , o r e c t i è s r
[201]

CHAPITRE XI

RESULTATS COMPARES DU BOUDDHISME ET DE LA
CHRETIENTE
Malheureusement pour ceux qui aimeraient rendre justice aux
philosophies religieuses de l'Orient anciennes et modernes, ils n'en ont
guère eu l'occasion dans des conditi
Au Siam et en Birmanie, les missionnaires catholiques sont devenus,
selon toute apparence extérieure, moins les vertus toutefois, de parfaits
Talapoins ; cs dans l'Inde entière, cs surtout dans lovcils nt d351rér
C'est sur la première que se fondent les spéculations de nos
Le professeur Whitney a trouvé, dit-il, dans sa traduction des Védas,
certains passages où l'importance acquise par le corps pour son ancien
locataire est mise au plus haut point en lumière. Ce sont des passages
d'hymnes lus pendant les cérémonies funèbres, sur le corps du défunt.
Nous reproduisons les suivants d'après l'ouvrage de M. Whitney :
"Pars, rassemble tous tes membres ; n'en laisse aucun,
sans oublier ton corps ; Ton esprit est parti en avant, et
c'est à toi de le suivre ; partout où il te plaira, là tu peux
aller...".
Rassemble ton corps, ainsi que tous ses membres ; avec
l'aide des rites, je te referai tes membres...
Si un de tes membres a été laissé par Agni, lorsqu'il
t'emmena vers tes aïeux, ces mêmes membres je te les
étudiants non initiés sont incapables de trouver une preuve quelconque que
les anciens juifs aient cru à une vie future, ou à un esprit immortel chez
l'homme, ou que Moïse lui-même l'ait enseigné. Et cependant, il y a des
Orientalistes qui commencent à soupçonner que la "lettre morte" cache
quelque chose qui n'apparaît pas à première vue. C'est ainsi que le
professeur Whitney nous informe que "si nous [208] approfondissons les
formes du cérémonial hindou, nous y découvrons pas mal de T1.14T91 dé4h7
sauvé par la sagesse et même par les œuvres... Chaque fois que la vertu
régresse dans le monde, je
religieux, dit d'Aher (St-Paul) 323 dans le Yerushalmi, "qu'il avait corrompu
Incarnation de Suivan-ivauelaues-uns il
Vichnou, la seconde Jfut
personne de la Sichnou, ;survan-ivTj-0.00245Tw 0 -1.1498 TD(Sd'autres
Trimourti (Trinité). On SAd'Bouddha la sScen,c
adore Christna à aSupe3502me.
Mathura sur la rivière
Jumna. (Voyez
Strabon, Arrien, et
Bampton Lectures, p.
98-100).
Christna est doué dés
sa naissance, de beauté,
d'omniscience et
d'omnipotence. Il
produit des miracles,
Christna est Unitaire.
Il persécute le clergé,
l'accuse en face
d'ambition et
d'hypocrisie ; il
divulgue les grands
secrets du sanctuaire –
1Unité de Dieu et
l'immortalité de
1'esprit.
La tradition veut qu'il
succombe à leur
vengeance. Son
disciple favori,
Arjouna, ne
1'abandonne jamais
jusqu'à la fin. Les
traditions dignes de foi
p
4° Les Bouddhistes ne croient pas 4° On promet aux Chrétiens que si
au pardon de leurs péchés, sauf seulement ils croient au "précieux
après une punition adéquate pour sang du Christ", ce sang offert par
chaque mauvaise action. et une lui en expiation des péchés de toute
compensation proportionnée envers ) e1()Tj0bre bon291 7560071Tc 0.1544 T
les parties lésées.
C a s à
i a M o r s d u
c o n s i d é r o n
Le Times de Chicago publiait récemment la liste du bourreau pour le
premier semestre de l'année courante (1877) – une longue et terrible liste
de meurtres et d'exécutions. Les consolations religieuses furent données à
presque tous ces meurtriers, et beaucoup d'entre eux proclamèrent qu'ils
avaient reçu l'absolution divine en vertu du sang de Jésus, et qu'ils allaient
entrer ce jour même, au Paradis ! Leur conversion eut lieu en prison.
Voyons jusqu'où va ce compte de Doit et Avoir de la Justice
Chrétienne (!) : tous ces meurtriers aux mains rouges, poussés par les
u ms o c c a
p e u t p r é v
imposture aussi bien envers les prêtres qu'envers les pénitents. Mais
laissant de côté, pour le moment, toutes ces considérations, qu'il nous soit
permis de demander à tous ces prétendus agents des trois dieux de la
Trinité, comment ils concilient les notions les plus rudimentaires d'équité,
avec le pouvoir de pardonner les péchés qui leur a été octroyé ; comment
se fait-il qu'ils n'aient pas été investis, par un miracle, du pouvoir d'effacer
le fort fait aux personnes et aux biens
venue, il succomba à l'inévitable. Mais voyez-le dans le jardin, sur le Mont
des Oliviers, où luttant dans son agonie, "sa sueur devint comme des
grumeaux de sang", il pria avec ferveur pour que cette coupe fût éloignée
de lui, il tomba épuisé par cette lutte, au point qu'un ange du ciel dût être
envoyé pour le fortifier ; dites-nous après cela, si ce tableau est celui d'un
otage et d'un martyr volontaire. Et afin de ne laisser aucun doute dans
notre esprit et pour couronner le tout, nous avons son cri de désespoir : "Ta
volonté soit faite, et NON LA MIENNE !" (Luc, XXII. 42. 43).

On lit, en outre, dans les Pouranas, que Christna fut cloué 0 0 un arbre
par la flèche d'un chasseur, lequel, suppliant le dieu mourant de lui
pardonner, en re 0 7ut la répo
nse suivante : "Va, chasseur, par ma faveur, au
Ciel, la demeure des dieux... L'Illustre Christna s'étant alors uni 0 0 son
symbole, et Origène nss02 56.7rait, de m56.2me que Paul,mme uall56.7gri
Rituel sacré qui précéda notre ère de plus de 4000 ans. Voyons la
comparaison 341.

L' "âme" soumise aux épreuves est amenée devant Osiris, le "Seigneur
de Vérité", qui (uv)5( assi)5(s, or)4(né de )]TJ0 Tc 0.1182 Tw [(l)4(a)-2( cr)3(oix
rien avoir à faire [225] avec un saint moine. "Ma sœur, je ne te demande,
répond Ananda, n7 -21.5r56 -1upvn12([2 da1(i)5(n)L1Eg2veC5.02 0 074(;j-0.0001
couler ; les fleurs suspendirent leur éclosion ; les oiseaux émerveillés
retinrent leur chant ; toute la nature ralentit sa course et demeura dans
ue er351spadirtusurleu mond
raison humaine n'avait jamais déchiffrées... La
constitution du corps, comme l'âme opérait dans le
corps... etc. Le maître en fut si surpris qu'il s'écria : "Je
crois que cet enfant a dû naître avant Noé…, il est plus
érudit que tous maîtres" 355.

Les préceptes de Hillel, qui mourut 40 ans avant Jésus-Christ


apparaissent plutôt comme des citations que comme des expressions
originelles dans le Sermon sur la Montagne. Jésus n'enseigna rien qui n'eût
été enseigné aussi sérieusement auparavant par d'autres maîtres. Son
sermon sur la montagne débute par certains préceptes purement
bouddhiques, qui avaient déjà cours chez les Esséniens, et étaient
généralement pratiqués par les Orphikoi et les Néo-Platoniciens. Il y avait
les Philhellènes, lesquels, comme Apollonius, avaient voué leur vie à la
pureté physique et morale, en pratiquant l'ascétisme. Il cherche à faire
pénétrer dans l'âme de ses auditeurs le dédain des biens de ce monde ;
[227] une insouciance de fakir au sujet du lendemain ; l'amour de
l'humanité, la pauvreté et la chasteté. Il bénit les pauvres d'esprit, les
humbles, ceux qui ont faim et soif de justice, les pacifiques et les
miséricordieux et, ainsi que Bouddha, il ne laisse que peu d'espoir aux
castes orgueilleuses, d'entrer dans le royaume des cieux. Chacune des
paroles de son sermon est l'écho des principes essentiels du Bouddhisme
monastique. Les dix commandements du Bouddha, tels qu'on les trouve
dans l'appendice du Prâtimoksha Sûtra physique lemondes
Chwolsohn, en parlant du grand savant arabe Shahrastani, dit que,
suivant lui, le sabéisme n'
lesnous
Si récitslaissons
mythiques inventés
de côté au suhistmetques et que nous constdérons
les récits
Si maintenant nous nous tournons vers Christna, en comparant
Christna est antérieur au Christ. C'est tout ce que nous avons à nous
demander.

On reste confondu en lisant le Monumental Christianity du Dr Lundy.


Il serait difficile de dire si nous devons plus admirer l'érudition de l'auteur,
ou être étonnés de son sophisme serein et sans égal. Il a réuni un monde de
"Heureux ceux, mais ne les envions pas, s'écrie Bunsen,
qui ne craignent pas de faire partir Moïse avec une
population de plus de deux millions d'âmes à la suite
récent jubilé cinquantenaire de Pie IX, et ensuite le 6 juillet, anniversaire
de Jean Huss, le martyr mort sur le bûcher se réunirent par milliers sur le
mont Zhisko, afin de proclamer l'horreur qu'ils éprouvaient pour l'attitude
ultramontaine à ce sujet, ils brûlèrent en grande pompe le portrait du Pape,
son syllabus, et sa dernière allocution contre le tsar Russe, en disant que
s'ils étaient de bons catholiques ils étaient encore de meilleurs slaves.
Evidemment le souvenir de Jean Hu
Dans les Mystères, le vin représentait Bacchus, et le pain Cérès
Dieu spirituel, dont le temple réside en chacun de nous, et dans lequel nous
vivons de même que Lui vit en nous – en esprit. Cette connaissance était
entre les mains des adeptes juifs de l'école de Hillel et des cabalistes. Mais
les "scribes", ou hommes de loi, s'étant, peu à peu, retranchés derrière le
dogmatisme de la lettre morte, ils s'étaient déjà, depuis longtemps, séparés
des Tanaïm, les véritables instructeurs spirituels ; et les cabalistes
pratiques étaient, plus ou moins, persécutés par la Synagogue. C'est
pourquoi nous voyons Jésus s'écrier : "Malheur à vous, docteurs de la Loi !
parce que vous avez enlevé la clé de la science [la Gnose] : vous n'êtes pas
entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d'entrer ceux qui le voulaient"
(St Luc, XI, 52). Est-ce assez clair ? Ils avaient retiré la clé, et n'en avaient
pas su profiter eux-mêmes, car la Masorah (la tradition) était devenue pour
eux, comme pour les autres, un livre fermé.

Ni Renan, ni Strauss, ni même le vicomte Amberley, plus moderne, ne


paraissent avoir soupçonné la véritable signification de la plupart des
paraboles de Jésus, et même le caractère du grand philosophe galiléen.
Cette doctrine coïncide exactement avec celle de Jésus lui-même 376.
La foi, toute seule, sans l'accompagnement "d'actions"est réduite à néant
dans la Bhagavad-Gita. Quant à l'Atharva-Véda il était, et est encore, tenu
si secret par les Brahmanes, qu'(sest )Tj0.0521 Tw 15.0936 0 Td(douteux que les o
la force de leur volonté au point d'avoir acquis le pouvoir, sur cette terre,
de communiquer avec les mondes supérieurs, et de pratiquer ce qu'on
nomme communément des "miracles" 383. Les hommes dont l'esprit astral a
atteint sur cette terre [241] nehreyasa, ou moukli, sont des demi-dieux ; ils
atteignent Moksha ou Nirvúna en l'état d'esprits désincarnés, et cela
constitue leur seconde naissance spirituelle.

Le Bouddha enseigne la doctrine d'une nouvelle naissance aussi


clairement que le fait Jésus. Désirant rompre avec les anciens Mystères,
auxquels il était impossible d'admettre les masses ignorantes, le
réformateur hindou, bien que muet, en général, au sujet de plus d'un
dogme secret, indique clairement sa pensée dans différents passages. C'est
ainsi qu'il dit : "Quelques personnes sont nées de nouveau ; les malfaiteurs
vont en Enfer ; les justes vont au Ciel ; ceux qui se sont libérés de tout
son initiation par l'eau ; que, par co
de ses globules, il reviendra à la vie. La substance universelle, avec son
double mouvement, est le grand arcane de l'être
Au temps de l'antiquité, les sorcières de Thessalie ajoutaient
quelquefois à leurs rites le sang d'un nouveau-né à celui d'un agneau noir,
et par ce moyen elles évoquaient les ombres. On enseignait aux prêtres l'art
d'évoquer les esprits des morts, de même que ceux des éléments, mais leur
manière d'opérer n'était, certainement, pas celle des sorcières de Thessalie.

Il y a, parmi les Yakouts de Sibérie, une tribu vivant sur les confins de
la région transbaïkale, près de la rivière Vitema (Sibérie orientale) où on
pratique encore la sorcellerie comme du temps des sorcières thessaliennes.
Leurs croyances religieuses
gardiens et les protecteurs de ceux qu'ils ont aimés ici-bas ; les ombres
"noires" (les méchants) cherchent touj
voleur qui ne reculerait pas devant un assassinat, n'aurait jamais le courage
de toucher à la propriété d'un mort. Les Bulgares croient que tous les
ignorance, ni par étroitesse d'esprit qu'ils ont fondé le culte et une
communication régulière avec les éléments et les élémentaires les plus
malfaisants et de la plus basse classe. Ils reconnaissent la malignité
actuelle du chef des "puissances noires" ; mais en même temps ils
l'être également pour ceux que la théologie n'a que trop maintenus sous un
joug écrasant. D'autre pa
monde entier. En [251] outre ils n'ont pas dégénéré de leur foi primitive
plus que les chrétiens eux-mêmes. Pourquoi, alors, Jésus de Nazareth,
mille fois plus grand, plus noble et moralement plus élevé que Mahomet,
ne serait-il pas vénéré et suivi pratiquement par les chrétiens, au lieu d'être
aveuglément et stérilement adoré, comm
donné naissance, non à un enfant de l'amour, mais à un
rejeton divin. Aucun Juif d'une secte quelconque, aucun
apôtre, aucun croyant primitif, n'a jamais mis en avant
une pareille idée. Paul parle du Christ comme d'un
personnage plutôt que d'une personne. Les leçons sacrées
des assemblées secrètes personnifiaient souvent la bonté
et la vérité divines sous une forme humaine, sujette aux
Balie ne portant aucune date, ni le nom de l'auteur n'ont pas plus de
valeur que toutes les traditions dont l'origine est inconnue 392
D "
ri Oa t
d e l a
e ireligion chrétienne
b ; et com
i m
Siamois, comme elle scandalisa anciennement les païens
d'Europe ; car les Siamois ne croient pas que Sommona-
Cadom puisse donner sa femme et ses enfants à manger
aux Talapoins.
"Bien au contraire, comme les Chinois professent un
respect scrupuleux pour leurs parents, je crains fort que
si on mettait les Evangiles entre leurs mains, ils seraient
scandalisés par le passage où, lorsqu'on dit à Jésus que sa
i - Q t us e e s u o r e s t e
m
a oS h s e d s éi h f c ié x i o
s a n s E v a n
o l f a al ii - r t e i m i r o
ee v l a r u e s l ir uè o r p e d
um av L . é t i r
a ip o f a l r
C h r i s o t u i t a e n i
p r T c 3 . 1
e p p e u p l
f o n c i è r e m e
sont changés, mais le lieu de l'action, l'Inde, demeure le même, aussi bien
dans la légende chrétienne [256] que dans la bouddhique. On la trouve
Jamais l'Eglise Catholique Romaine n'eut une meilleure occasion de
christianiser toute la Chine, le ème ETEM P/> 2/< CID 0 0> gsBT/TT0
lamaïsme de cette nature qui abondent dans l'ouvrage de l'abbé Hue, furent
la raison de sa mise à l'Index à Ro
aussi baptisés et il y aura alors ici plus de chrétiens qu'il n'en existe dans
votre partie du monde" 400.

La proposition était équitable. Pourq


Laissons-les, nous ne nous sommes déjà que trop occupés d'eux et de
leur théologie de pièces et de morceaux. Nous les avons pesés les uns et
l'autre sur la balance de l'histoire, de la logique, de la vérité, et nous les
avons reconnus insuffisants. Leur doctrine engendre l'athéisme, le
nihilisme, le désespoir et le crime ; ses prêtres et ses prédicateurs sont
incapables de prouver par des œuvres qu'ils ont reçu le pouvoir divin. Si,
A. Wilder.

"Le pouvoir appartient à celui QUI SAIT."

Livre brahmanique de l'évocation.

Ce serait une grave erreur de jugement de notre part si nous nous


imaginions que d'autres que des métaphysiciens, ou des mystiques nous
aient suivi jusqu'ici. S'il en était autrement, nous leur donnerions
certainement le conseil de ne pas prendre la peine de linotcotchapitre ; car,
bien que nous n'avancions rien qui ne soit strictement vrai, ils ne
manqueraient pas de considérer le moins merveilleux de ces re-0.ntse cmmde
4. La Magie en tant que sciprincipes, et de la manière dont l'omniscieTce
prendre en apparence n'importe quelle forme qu'il lui plairait. Il peut
rendre visible sa forme astrale, ou il peut lui donner des apparences
protéennes. Dans les deux cas, ce résultat est obtenu au moyen d'une
hallucination mesmérique simultanée des sens de tous les assistants. Cette
hallucination est si parfaite, que celui qui en est l'objet jurerait ses grands
dieux qu'il a vu la chose en réalité, lorsqu'elle n'est qu'une image de son
esprit, imprimée dans sa conscience par la volonté irrésistible de son
corrélations et leurs potentialités. Il est surtout nécessaire de se
familiariser avec leurs effets dans et sur le règne animal et
l'homme. Il existe des propriétés occultes dans beaucoup d'autres
s de l'aimant que tous ceux qui
pratiquent la magie doivent conna6tre, et au sujet desquelles la
pr1endue science exacte est comp lètement ignorante. Les plantes
ont, de même, à un degr fort merveilleux, des propriétés
mystiques, et les secrets des herbes pour les songes et les
enchantements 8perdues que
en suivant fidèlement les fluctuations. Lorsque le dernier fil est tissé et que
l'homme apparaît enfermé dans le filet qu'il a lui-même formé, il se trouve
complètement à la merci de cette destinée par lui préparée. Alors elle le
maintient immobile comme le coquillage inerte su
Comme le dit Baboo Peary Chand Mittra dans une lettre
Un curieux récit d'une interv
mois se mit debout sur ses pieds ! Imaginez notre étonnement, et l'horreur
de M. K. Aucune main ne s'était étendue, aucun mouvement n'avait été
fait, aucune parole n'avait été prononcée ; et cependant voici qu'un enfant à
la mamelle se tenait debout devant nous aussi droit et ferme qu'un homme.

Nous donnerons la suite du récit d'après les notes écrites le même soir
par M. K – et qu'il nous confia au cas où elles n'auraient pu parvenir à leur
destinataire ou au cas où l'auteur n'aurait rien pu voir de plus.
l'abbé Hue, ce fut qu'au lieu de se mettre en voyage, le lama se rendit à une
espèce de chambre coupole dans la maison où ils habitaient, et un autre
lama, après un échange de quelques paroles, les suivit sur la terrasse au
moyen d'une échelle et, passant entre eux, ferma et verrouilla la porte sur
son compagnon. Puis, se touiient Hue, après quel
vue. Puis, comme si sa vie elle-même venait de s'éteindre, elle disparut, et
il ne resta qu'un lit de cendres devant les spectateurs confondus.

Au Tibet occidental et oriental


Lamaïsme de Tartarie, de Mongolie et du Tibet, qui est un rejeton direct de
ce pays, demeure, par conséquent le bouddhisme le plus pur ; car, nous le
répétons, le Lamaïsme proprement dit, n'est qu'une forme extérieure de
rites.

Les Upàsakas et les Upâsikâs, ou hommes et femmes


semimonastiques et semi-laïques, doivent, de même que les moines mp1pmale( )]T
cheveux de cet avatar de Bouddha, dit la légende. Selon la même tradition Son-Ka-
lois, ils expliquent les faits par le surn
jongleurs, que les sceptiques classent parmi la catégorie des fraudes. Et
cependant, pour tout observateur consciencieux, voire même un non initié,
il y a ici une énorme différence entre le Kimiya (phénomène) d'un fakir, et
le batte-bazi (tour de passe-passe) d'un prestidigitateur, et la nécromancie
d'un [291] jadûgar, ou sâhir, qui inspirent aux indigènes autant de crainte
que de mépris. Cette différence, imperceptible – que dis-je,
incompréhensible – pour les sceptiques européens, est instinctivement
appréciée par tout Hindou, qu'il soit de haute ou de basse caste, instruit ou
ignorant. La Kangâlin, ou sorcière, qui se sert dc(iême unqce<e uns s)urrcirs
répondront-ils que tout ce qu'on désire savoir sur l'Inde est déjà archi-
peuple étrange. Nous disons bien adorateurs, car les Badagas, habillent,
nourrissent, servent les Todas, et considèrent chaque Toda comme une
épidémies périodiques de cette maladie ; enfin, bien que les environs
comme, du reste, toutes les autres religions non chrétiennes. On l'a
dénommé le "paganisme" de Mongolie, et cela tout à fait à tort, car c'est
une des plus anciennes religions de l'Inde. C'est le culte des esprits, ou la
croyance en l'immortalité des âmes, croyance que celles-ci sont toujours
les mêmes hommes que sur la terre, bien que leurs corps aient perdu leur
forme objective, et que l'homme ait échangé sa nature physique contre une
nature spirituelle. Dans son état actuel le shamanisme est un rejeton de la
théurgie primitive et une fusion pratique des mondes visible et invisible.
Lorsqu'un habitant de la terre désire entrer en communication avec ses
frères invisibles, il doit s'assimiler leur nature, c'est-à-dire qu'il les
rencontre0 faitmi-chemin et ceux-ci lui fournissent une provision d'essence
spirituelle, il leur transmtnt ds(e)a(e)-2[(na4)5(u)-2(3)4(e)-2( phys4(q(o)uure,ee. )]T
Dans les cloîtres de Dshashi-Lumbo, et de Si-Dzang, ces pouvoirs,
inhérents à tout homme, mais dont un fort petit nombre savent se servir,
ces pouvoirs sont cultivés à la perfection. Qui n'a pas entendu parler, en
Inde, du Banda-Chan-Ramboutchi, le Houtouktou
fidèlement reproduit, jusqu'au dernier cheveu sur notre crâne. Si, par cette
simple loi de réflexion, notre double peut être vu dans un miroir, combien
plus frappante encore, la preuve de son existence n'est-elle pas fournie par
l'art de la photographie ! Ce n'est pas une raison parce que nos physiciens
n'ont pas encore trouvé le moy code prendreodes de la paphies, sinon ci
faible distance, que cet art doive être impossible pour ceux qui ont
découvert ces moy cs dans la puissanc e de la volonté humaine elle-même,
libérée de toute entrave terrestre 430
aujourd'hui, mais qu'ils accepteront comme une vérité demain, à savoir
qu'ils peuvent projeter électriquement leur corps astral, instantanément à
travers des milliers de milles dans l'espace, en laissant leur enveloppe
matérielle, encore empreinte d'une certaine quantité de principe animal
vital, pour y entretenir la vie physique, et agir dans leur corps éthéré
spirituel aussi sûrement et intelligemment que lorsqu'il était encore revêtu
de son enveloppe charnelle ? Il existe une forme d'électricité supérieure à
la forme physique connue de nos physiciens ; des milliers de corrélations
de celle-ci sont encore cachées à la vue des physicie ns modernes, et nul ne
peut savoir jusqu'où iront ses possibilités.

Schott explique que par Sian, ou Shin-Sian, on comprend dans


l'ancienne conception chinoise, et tout particulièrement dans la secte de
Tao-Kiao (Taossé) "des personnes qui se retirent sur les montagnes pour y
vivre une vie d'anachorète, et qui ont obtenu, soit au moyen d'observances
ascétiques, soit par la puissance de charmes et d'élixirs, la possession de
dons miraculeux et de
La longévité de quelques lamas et Talapoins est proverbiale ; on sait
généralement qu'ils se servent d'un mélange qui, ainsi qu'ils le disent,
"renouvel351351vieux sang". C'étaitégalement un fait reconnu chez135s
se refuseraient à dévoiler leurs secrets, même aux académiciens et aux
missionnaires, car ces remèdes [301] doivent être utilisés pour le bien de
l'humanité mais jamais dans un but de lucre 434.
quelques instants il aura réuni de nombreux serpents non apprivoisés des
espèces les plus venimeuses, les prendra dans les mains et s'en fera une
de pures conjectures. Les Russes, qui de par leurs relations constantes avec
les shamans de Sibérie et de Tartarie seraient les plus compétents pour
parler de leur religion, n'ont rien appris à ce sujet, sinon la dextérité de ces
hommes qu'ils sont enclins à considérer comme d'adroits jongleurs.
Cependant nombre de résidents russes en Sibérie, sont parfaitement
convaincus des pouvoirs "surnaturels" des Shamans. Partout où ils se
2c,4 Sppund-ne L]unTdloi2a4'nd-il [tsdl5tvoe pfson2unTr5tvore]unTden(assdannd-
prophétisa la guerre de Crimée et en détailla exactement l'issue. Les
particularités de la prophétie furent soigneusement notées par les
assistants, lesquelles se vérifièrent exactement six années plus tard. Bien
que généralement ignorants même du nom de l'astronomie,hien qu'ils
ne l'aient pas étudiée, ils prédisent souvent des éclipses ou d'autres
nomènes astronomiques. Lorsqu'on les consulte au sujet de vols ou de
urtres, ils indiquent invar
Tibet, chasse la creure 4el4ementaire qui
parut, à l'avaler. Aussitôt ses membres se raidirent, son corps devint rigide
et il retomba, froid et immobile comme un cadavre. N'était-ce que ses
lèvres remuaient un peu à chaque question posée, la scène eut été fort
embarrassante, que dis-je, horrible. Le soleil se couchait et si les braises du
foyer au centre de la tente n'eussent jeté une faible lumière, la tente eut été
dans l'obscurité la plus complète ce qui aurait encore ajouté à l'oppression
causée par le silence environnant.
si nous l'attraperons – le sort du voleur – nous le connaîtrons cette nuit",
etc. [312]

Les mêmes ombres s'amoncelèrent, et presque sans transition, nous


vîmes l'homme couché sur le dos, dans une mare de sang, en travers de la
selle, tandis que deux autres cavaliers s'enfuyaient en galopant au loin.
Effrayé et écœuré à la vue de cette scène nous ne dee
l'indique 445. Si une victime de ce vieux démon se trouvait par hasard sous
le vent, il apparaissait, comme par enchantement, et traversant
promptement la rue, il lui soufflait au visage. Dès ce moment, le pauvre
hère se voyait affligé de tous les maux ; il était sous le coup du "mauvais
œil".

L'emploi par le sorcier du souffle humain, comme un accessoire


de la "Passion" et des convulsions hystériques. L'occasion longtemps
recherchée de se trouver seul avec la jeune fille s'étant réalisée, le jésuite
souffla de nouveau sur elle, et, avant que la jeune fille eût repris ses sens, il
avait accompli son dessein. En excitant sa ferveur religieuse et par des
sophismes, il entretint ses relations illicites avec elle pendant des mois,
l'authenticité des phénomènes per se, possèdent toutes les qualités
nécessaires pour se mettre à la tête du mouvement. Comment se fait-il
alors, qu'à part la production d'un volume ou deux, ou d'une contribution à
un journal quelconque, ils s'abstiennent tous de prendre une part active
dans la formation d'un système de philosophie ? Ce n'est pas faute de
spiritisme présente un quelconque de ces trois éléments ? Le médium n'est
v? Lerificatiiu onque dhypoth? L0se dau moun queg n? Lerale,5mps lém
du spectre se fondent l'un dans l'autre dans des nuances imperceptibles de
même aussi les grandes théologies qui ont paru à des degrés divers de
séparation de la source primitive, ont été reliées pa

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