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VOLUME I – SCIENCE
PREMIERE PARTIE
H.P. BLAVATSKY
MONTAIGNE
NOTE DU TRADUCTEUR
DEVANT LE VOILE
J.-R. BUCHANAN M. D.
LUMIERE ASTRALE. –
La Psychologie, cette grande science de l'âme, de nos jours si
négligée, âme considérée tant comme entité distincte de l'esprit, que dans
ses relations avec l'esprit et le corps. Dans la science moderne, la
psychologie s'occupe seulement, ou principalement, des conditions du
système nerveux et ignore, presque totalement, l'essence et la nature
psychique. Les médecins appellent psychologie la science qui traite de
l'aliénation mentale, et la chaire qui, dans les facultés, est consacrée à
l'étude de la folie, porte cette étiquette.
DERVICHES. – Ou "enchanteurs
dames blanches, etc. Ils ont été vus, redoutés, bénis, chassés et invoqués
dans toutes les parties du globe et dans tous les temps. Devons-nous donc
admettre que tous ceux qui en ont rencontré étaient des hallucinés ?
HIEROPHANTE.
mantra qui, littéralement, signifie les parties des livres sacrées qui sont
considérées comme les Srouti ou révélation divine directe.
PREMIÈRE PARTIE
—
[57]
CHAPITRE PREMIER
—
DE VIEILLES CHOSES SOUS DES NOMS NOUVEAUX
Total 4.320.000 –
C'est donc en vérité à l'antiquité seule que nous devons nous adresser
pour connaître l'origine dettoutes choses. Combien est juste l'opinion det
Hargrave Jennings quand il parle des Py
lorsque la petite averse de coups frappés devint graduellement un torrent
qui inonda tout le globe, les spirites n'eurent à lutter que contre deux
puissances : la Théologie et la Science. Mais les Théosophes ont en face
d'eux, outre ces deux ennemies, le monde en général et les spirites tout les
premiers.
Ces opinions confirment ce que nous avons dit au sujet des noms
différents donnés à une même chose. Les adversaires se batt1s iur des
mots. Appelez les phénomènes force, énergie, électricité, ou magnétisme,
volonté ou puissance de l'esprit, il s'agira toujurs d'une manifestation
partielle de
l'influence de son action immédiate, le temps et l'espace n'ont plus le
pouvoir de séparer les individus. La séparation des forelaties n'est plus une
barrière infranchissable pour échanger leurs pensées, ou faire agir
directement leur volonté. D'où la possibilité de changements par un
procédé tout à fait différent de la causalité physique. La manifestation de
la volonté exercée d'une façon particulière va agir – en dehors même de
l'individu. Par conséquent, les caractères propres de toutes ces
manifestations sont la visio in distante et actio in distante (vision et action
à distance) dans leurs relations avec le temps aussi bien qu'avec l'espace.
Une telle action à distance est just
Nous savons que chaque acte de la volonté se traduit par de la force.
D'après l'école allemande déjà citée, les manifestations des forces
atomiques est un acte individuel de la volonté d'où l'agglomération
inconsciente des atomes en une image concrète subjectivement créée déjà
par la volonté. Démocrite enseigne, d'après son maître Leucippe, que les
premiers principes de toutes choses dans l'univers furent des atomes et un
vacuum. Dans son sens cabalistique, ce vacuum veut dire ici la Divinité
latente ou la force latente qui, à sa première manifestation, devint la
VOLONTÉ et, ainsi, communiqua la première impulsion à ces atomes
dont l'agglomération est la mati83 Tw 16..
vacuum
Ce n'est qu'un synonyme, très
peu satisfaisant, de chaos puisque, d'après les Péripatéticiens, "la nature a
Nous n'avons qu'à déplier quelques numéros du Journal des Débats,
publiés alors qu'un médium [125] Ecossais bien connu se trouvait en
Angleterre, pour rendre aux faits anciens toute leur fraîcheur primitive.
Dl 0.2a'ces numéros, le Dr Foucaulta'Paris se pose en champioa'
l'éminent expérimentateur anglais. "N'allez pas vous imaginer, je vous
prie, dit-il, que'ce grand physicien ait jamais consenti à s'asseoir
prosaïquementavlvorable sautle ." D'où vientalors'cette rougeur
qui colorait les joues du "Père a'la Philosophie expérimentala'?" En
rappelant'ce fait, nous allons examin er la nature a'"l'Indicateur",
l'extraordinaire "Piège à Médiums" inventé par Faraday poDC/343 Tw 0 r 1 ( 0 rnlo
expériences lilliputiennes conservassent quelque valeur dans ce nouveau
pays des géants ?" 137.
parfums de la terre eussent été préparés là avec tout l'art possible". Roger Bacon a
Pour clore le débat, les Positivis tes ne négligent aucun moyen dans
l'espoir de démolir le Spiritisme au profit de leur religion. Leurs grands
prêtres ont pour mission d'emboucher infatigablement leurs trompettes :
bien que les murs d'aucune Jéricho moderne ne paraissent devoir tomber
en poussière sous leurs vibrations, encore n'épargnent-ils rien pour
atteindre le but visé. Leurs paradoxes sont uniques et leurs accusations
'1s 0.188 'rdxpirities188sont ud'ne Jlogqueiréusstiqlem. Cesp auinsique ,dan
mutuellement pendant près d'un siècle, au sujet de ces momies vénérables
des siècles passés, jusqu'à ce que Bu
Spiritualiste,
rd de feu émi
r
Le directeur du Gully
avait critiqué la théorie du bro
p r o c a é u d t é r e
t e m p sS ,i n o mn
é t a i é e s n t p o
de rs us ee ml s u
l e u a r r s g e g s r
n i
l'Eglise a montré plus de sagacité que la Science. A la requête du Cardinal
de Lugo, Innocent X lui donna son puissant patronage.
CHAPITRE IV
—
THEORIES CONCERNANT LES PHENOMENES PSYCHIQUES
"Si on peut démontrer, dit-il 228, même de la façon la plus évidente, qu'un
science. Ces personnes sont prêtes à faire fi
les épaules quand on leur parle
Ainsi le moment est venu où les savants ont perdu tout droit à se voir applique
, le Phta
nne d1bc(
de feu de
R-5(
l'Exode,
d1Égy5(
et la dp5(ta))-2(ir1vn,)-4(
"lampe allumée" d'Abraham,
leR-5( )]TJ/TT1
analogue, entend distinctement chaque mot et saisit immédiatement les
inflexions de la voix de son interlocuteur."
CHAPITRE VI
—
PHENOMENES PSYCHO-PHYSIQUES
Odyssée V.
LUCRECE.
avoir repoussé tour à tour toutes les de4le
de ces magiciens populaires modernes qui ont soif de réclame, et qui
prétendent être assez habiles pour imiter tous les phénomènes spirites à se
soumettre aux mêmes épreuves 298.
Il paraîtrait, héorie
d'après n'est cela, pas que
Le professeur Stewart dit :
une des plus pénibles opérations de la chirurgie et dont l'attitude, le pouls
ou la respiration ne manifestaient pas la plus légère émotion".
les acquis scientifiques de ses collègues de la Commission semblaient
l'exiger, il dit : "Le respect de soi-même et la dignité de la profession
veulent qu'on traite ces choses avec prudence. Il (l e médecin bien informé
se souviendra combien il est facile de voir le mystère dégénérer en
charlatanisme et combien la profession est apte à se déshonorer même en
apparence lorsqu'elle est appuyée par des praticiens respectables." Aucun
mot dans le contexte ne révèle au lecteur qu'il avait été nommé pa
l'Académie pour faire partie de la/P syosr5(a)- dans 1 iciens; Td.824 0
publiquement." Que cela est vrai ! C'est ce qu'attestent les annales de
l'histoire, dès les premiers temps jusqu'à ce jour. Lorsque le professeur
Robert Hare annonça les résultats préliminaires de
Personne n'osera contester que sa doctrine de l'espace et de l'attraction
universelle ne soit purement une théorie du magnétisme. Si ses propres
choses qui n'en ont point y prennent une forme", dit un ancien fragment
des Oracles Chaldéens de Zoroastre 309.
comme un corps individuel astral [253] ou âme, comme à peine mieux
qu'un mythe poétiqus. Blumenbach affirme qus dans l'état de sommeil,
tout rapport, toute relation entre le mental et le corps sont interrompus ;
assertion démentie par le Dr Richardson F.R.S., qui rappelle honnêtement
au savant allemand qus "les limites précises et les connexions de l'esprit et
du corps étant inconnues", ce qu'il avance dépasse évidemment ce qu'il
peut savoir. Cet aveu joint à celui du physiologiste français Fournier, et à
celui plus récent encore du Dr Allechin, éminent médecin de Londres, qui
reconnaît franchement, dans une allocution aux étudiants, qus "de toutes
les recherches scientifiques qui touchent pratiqusment aux intérêts de la
société, il n'en est point qui repose sur des bases aussi incertaines et aussi
peu sûres que la médecine", nous donne un certain droit à opposer les
hypothèses des savants de l'antiquité à celles des savants modernes.
Dans son charmant livre intitulé The soul of Things (L'âme des
choses) le professeur Denton (géologue) 312 entre, avec grands détails, dans
la discussion de cette question. Il donne une multitude d'exemples du
pouvoir psychométrique, que Mrs. Denton possède à un degré très marqué.
Un fragment de la maison de Cicéron à Tusculum, lui permit de décrire,
sans avoir la moindre connaissance de la nature de l'objet qu'on plaçait sur
son front, non seulement l'emplacement du grand orateur romain, mais
encore ce qui se rapportait au précédent propriétaire de la maison,
Cornélius Sulla Felix, habituellement connu comme Sulla le dictateur. Un
fragment de marbre de l'ancienne Eglise Chrétienne de Smyrne fit
apparaître devant elle l'assemblée des fidèles et les prêtres officiant. Des
fragments apportés de Ninive, de Chine, de Jérusalem, de Grèce, du mont iè14(ei)5
des Cabalistes, l'avenir
perçants que les nôtres sont nécessaires pour voir ces tableaux sur sa toile
cosmique supposée et soutiendront qu'il aurait dû borner ses restrictions
aux sens externes du corps. L'esprit humain, faisant
loin. Plusieurs hommes de science ont plus ou moins médité sur cette
essence protéenne et, incapables de la mesurer avec leurs photomètres, ils
l'ont desu4cls
que, "si cet univers visible est tout
Combien timides paraîtraient à certains Cabalistes ces vains efforts
pour résoudre le GRAND MYSTÈRE de l'éther universel ; Quoique bien
ajoutera un élément de plus à la couvée fraîche éclose des soixante-trois
(ou plus) corps simples. En attendant, une véritable guerre se livre en
chimie au sujet du vocabulaire. On nous conteste le droit de nommer ces
substances des "éléments ci[es",s
oudte
matière, et que, mesuré de la sorte, aucune matière ne se perd, mais au
contraire, ils croyaient Des 325
de ce genre, les
es subissaient une transformation myst3euse... En un
Helmont montre qu'il comprend la solubilité des substances métalliques
dans l'eau, dont Sterry Hunt fait la base de sa théorie, des dépôts
métallifères. Quels termes inventeraient nos savants contemporains pour
dissimuler, tout en la révélant à moitié, leur audacieuse proposition, que le
"seul Dieu de l'humanité est la matière périssable de son cerveau", si dans
les caves de la Cour d'appel ou de la cathédrale, il y avait une chambre de
torture, où le premier ju
choses ; et que de là proviennent les règnes animal,
végétal et minéral 329."
Parmi tous les auteurs spirites d'aujourd'hui, il n'en est peut-être pas un
qui soit tenu en plus haute estime
démons qui, suivant les Mages de la Perse et Platon, tiennent un rang
intermédiaire entre les dieux et les hommes désincarnés.
Pour ceux qui nient jusqu'au premier témoignage de leurs propres sens
au sujet de phénomènes qu
a C
Olybius Maximus de Padoue est de beaucoup la plus extraordinaire. Elle
fut trouvée dans les environs d'Atteste, et Scardonius 381 en donne une
brillante description. "Une grande urne de terre cuite en contenait une autre
de dimension plus petite, et dans celle-ci une lampe allumée brûlait sans
discontinuer depuis [305] 1.500 ans, au moyen d'une liqueur des plus
pures, contenue dans deux flacons, l'un en or, et l'autre en argent. Ces
flacons étaient confiés à la garde de Franciscus Maturantius, qui les
estimait un prix énorme."
CHAPITRE VIII
—
QUELQUES MYSTERES DE LA NATURE
su tQ n a s
existant dans la nature
"Lorsqu'un initié", dit à son tour Eliphas Lévi, "est devenulLait in
mutuellement. 469" Cela ne veut pas dire que la répulsion a lieu
nécessairement entre des corps de propriétés dissemblables, mais que,
lorsque des corps naturellement en antagonisme sont mis en contact, ils se
repoussent réciproquement. Les recherches de Bart et de Schweigger ne
laissent que peu ou point de doutes sur le fait que les anciens étaient bien
au courant des attractions mutuelles du fer et de l'aimant, aussi bien due
des propriétés positives et négatives de
"Les erreurs que nous commettons dans une science que
encore de faire transpirer et rire leurs statues de marbre et de métal. Le pur
feu céleste des autels païens était de l'électricité, tirée de la lumière astrale.
C'est pourquoi les statues, convenableme
toutes leurs défaillances, avaient trop de bon sens pour admettre autrement
que comme une allégorie, je suis tenté de douter de la réalité du progrès du
semblent un écho fidèle du souvenir, plutôt qu'une exubérante saillie de
l'imagination.
"L'homme est arrogant en proportion de son ignorance",
fait-il dire par le sage Me
Mais, d'abord, pour franchir cette barrière, l'âme, avec
laquelle nous écoutons, doit être épurée par un ardent
enthousiasme, qui la purifie de tous les désirs terrestres...
Ainsi préparée, elle peut appeler la science à son aide ; la
vue peut être rendue plus subtile, les ne
religieuse. Tandis que leur sens littéral était abandonn
existe il n'est au pouvoir de personne d'empêcher le monde de savoir que
Platon vivait six cents ans avant qu'il prit la fantaisie à Irénée d'établir une
doctrine nouvelle, sur les ruines de l'Académie plus ancienne de Platon.
ca L e r t
s r q e p d e d
sg e ui oo sm é t
j s a ' n
e p d n o
et parce que son Protagoras insiste trop sur les "voiles". Nous remplirions
tout un volume avec les noms des sages méconnus dont les écrits passent
généralement pour absurdes, uniquement parce que les critiques
matérialistes se sentent incapables de lever les "voiles" qui les couvrent.
Le trait le plus important de ce mystère, en apparence [22]
incompréhensible, réside peut-être dans l'habitude invétérée de la majorité
des lecteurs, de juger une œuvre sur ses mots et sur les idées
insuffisamment exprimées, en laissant son esprit hors de question. Des
philosophes appartenant à des écoles diamétralement opposant habid'mentessmplir
pas considérée, dans la philosophie d'Aristote, comme un principe dans la
composition des corps, mais comme une propriété extérieure dans leur
production ; car la production est un changement par lequel la matière
passe de la forme qu'elle n'a pas c0 cellequ'elle prend. Quoique la privation
de l'enfant qui n'est pas encore né, aussi bien que la forme future de la
montre, non encore fabriquée, ne soit ni
On croit que cette classe possède un seul des trois attributs de
l'humanité. Ils n'ont ni esprit immortel, ni corps tangible
Plus loin, il montre, sur le principe de l'axiome hermétique des types
et des prototypes, que les sphères inférieures ont leurs subdivisions et leurs
classes d'êtres, aussi bien que les
d'imaginaire ; et nous voyons le professeur Joseph Le Conte déclarer que
d'appliquer cette connaissance des changements qui se succèdent dans les
corps célestes, pour être en mesure de suivre avec une exactitude
approchée, les destinées variables du personnage dont il établit
l'horoscope, et même de prédire l'avenir. L'exactitude de l'horoscope
dépend naturellement, non moins de la connaissance par l'astrologue des
forces et des races occult9934es
L'examen de cette question, au point de vue de
se brise, la goutte devient une partie de l'océan, et son existence
individuelle cesse. Il en est de même de l'esprit. Tant qu'il est enfermé dans
son intermédiaire plastique, l'âme, il a une existence individuelle, mais que
la capsule soit détruite, ce qui peut avoir pour cause l'agonie d'une
conscience flétrie, le crime, un mal moral quelconque, alors l'esprit s'en
retourne à son lieu d'origine. Son individualité est partie".
Nous avons cité les fragments qui précèdent, à cause de leur grande
originalité et de leur vérité. Nous en connaissons l'auteur ; la renommée le
proclame un grand Cabaliste, et les quelques amis qui le connaissent le
tiennent pour un sincère et honnête homme.
La lettre montre d'ailleurs que celui qui l'a écrite a étudié très
e Bl li ee t n
s ls e a m s o s n e l
u l e e l se d o n
d e r a G e eL d ) (
dB o m , e
el l i u au S q
Imaginons, pour un instant, un orang-outang intelligent, ou bien un
singe anthropoïde africain désincarné, c'est-àiire privn 7deson c or4(pes)4n
immortel, l'animal n'est qu'une dualité, un être pourvu d'un corps physique
et d'un esprit astral qui l'anime. Les savants ne reconnaissent aucune
différence entre les éléments qui composent le corps des hommes et celui
des animaux, et les cabalistes sont d'accord avec eux du moment oi/G]TJ0 Tc 0.
de l'Univers 55. Cette géhenne, que les occultistes nomment la huitième
sphère (en comptebours), est t out simplement une planète comme la
de la sorte, [46] pourquoi pas les animaux et les plantes, qui ont tous un
principe de vie, et dont les formes grossières se décomposent comme la
sienne, lorsque ce principe de vie les abandonne ? Si son corps astral ashse
mêmip56g6l
56gstances
ou inorganiques.
organiques
p2mi1n2mi0tre
Si toute la
Si le sauvage le plus abject, ayant un cerveau "très peu inférieur à
celui d'un philosophe
quelque part que la profonde connaissance que possédaient, d'après
Draper, les anciens astrologues de la Chaldée, des planètes et de leurs
relations, avait été acquise pa
formes et de figures sujettes à de nombreuses variations, qui peuvent être
expliquées par le fait que leur nature a beaucoup d'éléments corporels
Il y a une vingtaine d'années, le baron Du Potet, dégoûté de
patiente des œuvres des théurgistes, ce jour-là marquera l'aurore de
nouvelles et importantes découvertes dans le champ de la psychologie.
[C
combien la science moderne est sujette à se tromper en ce qui concerne
i u f q t e 6
, 9
à l ' A
s a p r a c r é a î t
ec ts a l
E t p o
o h c C E ? e
partout les efforts de la [56] science? Vous nous
demandez de vous prouver que la science exacte ne peut
pas admettre le mystère, je vous réponds en parfaite
asie-2(0r)4ae-2(encequ'el l)5(e ne peut(pass'y sioe-2(ustrai0r)4(e-2(. Le( m
entraîne un soleil vers un autre et un atome vers un autre
atome est-elle un médiateur invisible qui va de l'un à
l'autre ? Et dans ce cas, quel est ce médiateur ? D'où lui
vient la force dont il se sert, la puissance qu'il possède, et
à laquelle le soleil ne peut pas plus échapper que
l'atome ? Mais cette force est-elle quelque chose qui
diffère des éléments eux-mêmes, qui s'attirent entre eux ?
Mystère ! Mystère !
Oui, messieurs, cette attraction qui resplendit d'une
lumière si éclatante dans le monde matériel, reste pour
vous, en somme, un mystère impénétrable... Cela vous
fait-il nier sa réalité qui vous saisit, ou son empire qui
vous subjugue ?... Et encore, remarquez, s'il vous plaît,
que le mystère se trouve si bien à la base de toute
science, que si vous désiriez
Mais si vous êtes fatalement ignorants de la genèse et de
vous avoir l'intuition, q
une masse de témoignages confirmant l'immortalité de l'âme, si nous en
jugeons par des analogies. Mais nous avons encore mieux que cela, nous
avons la preuve irrécusable fournie par des milliers et des milliers de
penseurs, qu'il y a une science de l'âme qui, quoi qu'on lui refuse encore
aujourd'hui une place parmi les autres sciences, n'en scienc. Cette( scienc,s en
éternels de l'univers, parfaitement indépendants de tout le re
voulu mettre douze mille ans à sa création". Ce dernier nombre est indiqué
dans la Cosmogonie Tyrrhénienne 75, qui montre l'homme créé dans la six
millième année. Cela peut concorder avec la théorie égyptienne de 6.000
années 76, et avec le comput HébraHigue. Sanchoniathon 77
, dans sa
Cosmogonie, déclare gue lorsgue le vent (esprit) devint amoureux de ses
propre sprincipes (le chaos), une union intime s'opéra, dont la réalisation
fut appelée Pothos, et de cette union sortit la semence de toute schoses. Et
le chaos ne connut point sa propre production, car il était dénué de sens ;
mais de son étreinte avec l'esprit fut engendré Môt ou l'Ilus (la boue) 78.
C'est de là gue sont issus les éléments de la création et la génération de
l'Univers.
Ainsi ce ne sont que ceux de la sixième classe, ceux qui consultent les
esprits familiers ou sorciers qui s'exposent aux pires peines de la loi de
Moise, car seuls les sorciers devaient être mis à mort, tandis que tous les
autres ne sont mentionnés qu'afin que les enfants d'Israël n'aient aucune
communicon avec eux, à cause, prin cipalement, de leur idolâtrie ou
plutôt de leurs convictions religieuses
sorciers 107 de l'Ancien Testament, mais que les mots : "vous ne souffrirez
pas qu'une sorcière vive au milieu de vous", signifiai
tenir à distance quelques phénomènes physiques nocturnes désagréables,
confirme cette grande vérité. Les esprits humains purs ou simplement
inoffensifs ne redoutent rien, car s'étant débarrassés de la matière terrestre,
les composés matériels ne les affectent pas ; de tels esprits sont comme un
souffle. Mais ce n'est pas le cas pour
corps du dormeur reste pendant plusieurs jours dans un état pareil à la
Paracelse ! Il est fort étrange qu'un savant tel que M. Upham ait accumulé,
dans les 1.000 pages de ses deux volumes, une masse pareillei ses deux vo
évoquant l'esprit de son am
conseiller de la Présidence, vint me chercher pour voir
ce mystère. Lorsque j'entrai, quelqu'un conseilla au
maître de la maison de prier Dieu avec ferveur, et de
le visita pendant plusieurs nuits consécutives, mais lorsque cela fut enfin
découvert, elle, ou plutôt le vampire qui la représentait, mourut de colère.
Avant sa nouvelle mort, elle avait déclaré qu'elle avait agi de la sorte par la
a m 4 ( t e r r e s t r e s t e p G S 0 g s B T / ) T j - 0 q u 2 4 T c 0 . 1 3 1 1 T w 1 5 . 4 . S o n c a d a v r u v e
étaient dans l'impossibilité de désobéir 127". Cette séparation établie et
moindre phénomène dans son élément sur la feuille choisie par le fakir. Il
prit donc sa propre feuille, et après avoir pratiqué sur elle une sorte
d'incantation barbare, il la posa à son tour sur l'eau. La feuille commença
aussitôt à éprouver un mouvement d'agitation violente, tandis que l'autre
feuille était parfaitement immobile. Au bout de quelques secondes, les
deux feuilles furent retirées. Sur celle du fakir nous vîmes, à la grande
indignation du jongleur, quelque chose comme un dessin symétrique formé
en question, mais tout simplement la manière dont ces faits ont été
envisagés et traités par ceux qui, en
de l'âme des Cévennols. Il ajoute qu'il leur a posé les mains sur des
charbons ardents, et qu'ils n'en ont pa le a 2me été brûlés ; qu'il a enveloppé e
leur corps entièrement dans de la ouate trempée dans l' huile, et qu'il y a e
"Telle était la fureur d'exorcismes et de bûchers,
continue Figuier, que les moines virent des possessions
de démons, partout oh ils avaient besoin de miracles, soit
pour jeter plus de jour sur la toute-puissance du Diable,
soit pour faire bouillir leur marmite au couvent" 143.
r Langlois tira jusqu'à bcinq coups simultanément, et les canonsb des armes n'réaienb
Le trait le plus curieux
Mettons sur le compte du charlatanisme si l'on veut, dit
le sceptique invétéré qu'était Salverte lui-même, la fureur
et les hurlements ; il n'en est pas moins vrai que cet
instinct qui avertissait les Psylles de la présence des
serpents a quelque chose de plus réel". Aux Antilles, les
nègres découvrent par son odeur le serpent qu'ils ne
peuvent apercevoir 159". Ce don est encore possgresdé en
Egypte par des hommes qui ont été dressgress à l'acquérir
depuis leur enfance et qui naissent avec le don supposgres
héréditaire de découvrir les serpents même à distance où
les effluves de ces an
lentement et comme inconsciemment, en faisant doucement onduler son
corps et en suivant chacun de ses mouvements. A ce moment apparut un
second serpent, puis un autre et un quatrième bientôt suivi de plusieurs
autres, si bien qu'au bout de quelques instants nous en avions toute une
bande autour de nous. Plusieurs des voyageurs se réfugièrent sur le dos de
leurs chameauxTn-0.
assistants, et infligea une morsure au cou d'une jeune femme, qui mourut
dans de cruelles souffrances au bout d'une demi-heure 161".
Mais nous ne voulons pas fatiguer davantage le lecteur par le récit des
nombreux cas de tératologie que l'on trouve rapportés dans les œuvres des
auteurs qui ont écrit sur la matière ; ceux qui précèdent suffisent pour
prouver qu'il y a de fortes raisons pour attribuer ces aberrations du type
physiologique à la réaction mutuelle de l'esprit maternel et de l'éther
universel. Dans le cas où l'on révoquerait en doute l'autorité de Van
Helmont, comme homme de
Avant de quitter ce sujet, nous voudrions encore dire quelques mots
Stewart dit que cette doctrine, dans les mains de John Dalton, "a permis au
mental humain de [128]
à mesure que nous avançons dans notre exposition, nous sommes obligés
de reconnaître que c'est là pour nous le terrain défendu" 196. [129]
209
. A cette question, en effet, ils réponde
nous y trouvons l'aveu, "que, strictement parlant, il est vrai quao7nnt
l'aveuglement intellectuel de leurs sceptiques parents, auront honte du
matérialisme avilissant et de l'étroitesse d'esprit de leurs pères. Pour
employer une expression du véritable William Howitt : "Ils détestent les
vérités nouvelles, comme les voleurs et les hiboux ont horreur du soleil...
L'instruction purement intellectuelle ne veut pas reconnaître celle qui est
spirituelle. De même que le soleil éclipse le feu, de même l'esprit éblouit
les yeux du seul leurs sc
ancien" ; de sorte que cette assertion peut, expliquer toutes les négations
nouvelles. M. Meldrum peut tirer vanité de ses observations
météorologiques des cyclones à [138] Maurice ; M. Baxendell, de
Manchester, parler savamment des courants de convection terrestres ; le Dr
Carpenter et le commandant Maury tracer le plan du courant équatorial, et
le professeur Henry nous montrer comment les vents chargés d'humidité
flamme de vie, et la dispersion, dans l'espace sans bornes, des fragments
de la lampe. Berzélius,
important. La merveille est donc confirmée ! Les Pyrrhoniens matérialistes
du XIXème siècle se vengent des Platoniciens superstitieux et des gobe-
mouches antédiluviens. Or, avant M. Huxley, Geoffroy Saint-Hilaire avait
cité le cas d'un cheval qui avait positivement des doigts séparés par des
membranes 219.
ms tout à f avait
tous les mâles ont des mamelles, et prennent part à l'allaitement de leurs
petits... Les mâles adultes avaient des mamelles pleines de lait, et le poil
autour du bout de l'une d'elles était mouillé et collé, indiquant qu'au
moment où celui-là fut pris, il était en train de donner à téter à son petit".
Dans le récit carthaginois des premie
Les anciens parlent d'eaux changées en sang, de pluies de sang, de
tempêtes de neige pendant lesquelles la terre était couverte sur une étendue
enchantements y ? Il est beaucoup plus aisé d'imaginer que Moise, qui,
d'après le dire de Manethon, avait été un prêtre Egyptien et avait appris les
secrets de la terre de Khem, produisait des "miracles" conformes aux lois
naturelles, que d'admettre que Dieu lui-même violait l'ordre établi par lui
dans Son univers. Et nous répétons que nous avons vu nous même cette
transformation de l'eau en sang, opérée par des adeptes de l'Orient. Cela
peut se faire de deux manières : dans l'un des deux cas, l'expérimentateur
se servait d'une baguette magnétique fortement électrisée, qu'il passait sur
l'eau contenue dans un bassin métallique, suivant un procédé que nous
n'avons pas le droit de décrire plus en détail, pour le moment ; l'eau, au
bout d'une dizaine d'heures, se couvrit d'une sorte d'écume rougeâtre qui,
deux heures plus tard, était devenue un lichen semblable à la
la tournure de faits accomplis. Aussi certains charlatans instruits et certains
savants peu érudits commencent-ils ms p2me à admettre cette vérité.
L'opinion d'Héraclite sur l'origine des choses est la même que celle
o n r E t s u o n
a M e t t e n
d e v n i e s n t p e on
n i re cette question mieux qu'un Indien
d e l n a o i t r r s
e n ls i e oc m a l
l'état de l'âme, après que la vie anima l e s
p h i l ontoessayé, sans
s le secours
o de la p
é h r ' l e d
h F c ré a r n k çon ]
déplorable" l 4 2 . i 54 6
1n
t i I r l i p ys a d
e p s s o p
x é u te ya i x t u n
pse me me os cs u a f
o ee c vd no eh rt t n
é t t é i u q
p a r 4 d 0 a v c a e n
o o cs m é tt e s r u
duquel notre connaissance de certain art ou de certaine science, nous
révèle la vérité avec une telle clarté que le doute devient impossible" 247.
En fait de peintures, celle décrite par Hue, et placée dans une certaine
lamaserie, peut être envisagée comme la plus surprenante qui existe. C'est
une simple toile sans le moindre appareil mécanique, comme le visiteur
peut s'en convaincre en l'examinant à loisir. Elle représente un paysage au
clair de lune, mais la lune n'y est pas immobile et morte ; tout au contraire,
personnes du peuple avaient averti lness avnts à plusieurst
reprisnesqu'une grandle pparitio
it fournit à la presse
Ils ne le sont pas ; mais il est certa
pleinement justice à cet égard. Le châmpnâ, mot Hindi d'oïl est dérivé le
tentatives analogues, mais tant soit peu moins ridicules et absurdes des
missionnaires protestants, le mot diable, dans le sens que lui donnent les
chrétiens, est une non entité pour eux. Ils croient aux bons et aux mauvais
esprits ; mais ils n'adorent pas le Diable ni ne le craignent. Leur culte est
tout simplement3 TC61rémonial de précaution contre les esprits
"terrestres" et humains qu'ils redoutent bien davantage que les millions
d'élémentaux de diverses formes
pux.
croyance que de cette façon l'âme désincarnée se trouverait dans
l'impossibilité d'errer et de commettre d'autres mauvaises actions. Plus
tard, cette pratique fut interdite par la police.
Une autre excellente raison pour laquelle les Hindous n'adorent pas le c'illes ou
nous dire qu'il n'en existe plus, et qu'ils étaient dénués de fondement ?
Rien ne sort de rien. Chaque croyance, chaque coutume prend sa source
dans des faits et des causes qui lui ont donné naissance. Si l'on n'avait
jamais vu apparaître, dans le sein des familles de certaines contrées, des
êtres ayant pris la forme de morts familiers, venant ainsi sucer le sang
d'une ou de plusieurs personnes, et si la mort, .12r9ufaiblissement des
victimes ne s'en était pas suivie, on n'aurait jamais été déterrer les corps
dans les cimetières ; nous n'aurions jama
déterrèrent le cadavre et le clouèrent au sol avec un long pieu. La même
nuit il reparut plongeant les gens dans l'épouvante, et en étouffant
plusieurs. Alors les autorités du village livrèrent le corps aux mains du
bourreau, qui le traîna dans un champ voisin et l'y brûla. "Le cadavre", dit
des Mousseaux citant dom Calmit, "hurlait comme un fou, ruant et
pleurant comme s'il eût été vivant. Lorsqu'on le perça de nouveau avec des
pieux très pointus, il poussa des cris perçants, et vomit des masses de sang
vermeil. Les apparitions de ce spectre ne cessèrent que lorsque le corps eût
été réduit en cendres" 290.
Des officiers de Justice visitèrent les endroits que l'on disait ainsi
hantés ; les corps furent exhumés, et dans presque tous les cas, on
remarqua que le cadavre soupçonné de vampirisme paraissait frais et rose,
et que sa chair n'était nullement décomposée. On constata que les objets
qu'une fois brûlés, ils ne reparaissent plus ? et que ces cas se reproduisent
si souvent dans ce pays, qu'il semble impossible de guérir le peuple de ce
préjugé ; car, au lieu de le détruire, l'expérience de chaque jour ne fait que
fortifier la croyance superstitieuse du peuple et accroître sa foi dans ces
Ainsi, en suivant le pieux avis quelque chose eisont quelque valeur, accep
autorité despotique, il l'exerçait sans mesure, suivant ses instincts brutaux.
Il devint amoureux de la jolie fille d'un petit fonctionnaire. Quoique la
demoiselle fût fiancée à un jeune homme qu'elle aimait, le tyran
contraignit le père à consentir à son mariage avec elle ; et la pauvre
victime, malgré son désespoir, devint sa femme. Sa jalousie ne tarda pas à
se manifester. Il la battait, la séquestrait des semaines entières dans sa
chambre, et l'empêchait de voir qui que ce
jeune victime était trou
première femme résolut de transporter le corps de sa fille
.å .. Marseille. On ou
Comme nous aimons toujours à renforcer nos arguments par des
témoignages d'autres personnes que nous-même, peut-être ferons-nous
bien de citer l'opinion d'un journal, le Boston Herald
tombèrent, les branches et les tiges se desséchèrent, et
enfin les arbres rentrèrent dans le sol, d'où ils avaient
poussé à peine une heure auparavant. [192]
Un autre avait un arc et une cinquantaine de flèches à
pointe d'acier. Il lança en l'air une de ses flèches, qui
resta fixée dans l'espace à une hauteur considérable. Une
autre fut tirée, puis une autre, et ainsi de suite, chacune
venant se planter dans l'empennage de la précédente, de
façon à former une chaîne de flèches dans l'espace,
jusqu'à la dernière, qui, frappant en plein dans la chaîne,
la rompit et la fit tomber à terre par tronçons."Ils
l'immortalité et de l'éternité, quoi qu'elle fasse ! C'est le Diable. On le met
en fuite avec les cloches, le rituel, et le saint goupillon ! Mais le "Diable"
revient, et souvent le croyant est amené à ne plus croire en Dieu, lorsqu'il
finit par s'apercevoir que le Diable l'emporte sur son Créateur et son
Maître. Alors il en est réduit à la seconde possibilité ; il se plonge dans
l'indifférence, et il se donne tout entier au Diable. Il meurt, et le lecteur
connaît la suite, pour l'avoir vue dans les chapitres précédents.
CHAPITRE XIII
—
REALITES ET ILLUSIONS
"No earthly flame blazed e'er so bright
d'étoffe quelconque, a néanmoins été imprégné de l'influence du plus
grand de tous les aimants, la volonté de l'homme, avec une puissance pour
le bien ou le mal, aussi reconnaissable par ses effets que la propriété
subtile que le fer acquiert par son contact
entir à un limier une pièce du vêtement qu'a porté un fugitif, et il
a trace à travers marécages et
déterminée de la volonté, un objet, d'ailleurs inerte, puisse être imprégné
Swedenborg, récits qui
Les prétentions des amis de la science ésotérique qui affirment que
Paracelse produisait chimiquement
Chaque animal est plus ou moins doué de la faculté de percevoir,
sinon les esprits, du moins quelque chose qui demeure pour le moment
invisible à l'homme ordinaire et ne peut être discerné que par un
clairvoyant. Nous avons fait des centaines d'expériences dans ce sens, avec
des chats, des chiens, des singes de divers genres, et une fois, avec un tigre
apprivoisé. Un miroir rond et noir, connu sous le nom du "cristal
magique", fut fortement magnétisé par un hindou, résidant antérieurement
à Dindigal et domicilié maintenant dans un endroit plus retiré, dans les
montagnes connues sous le nom de Western Ghàts. Il avait apprivoisé
[205] un jeune tigre, qui lui avait été apporté de la cô
reproduit de son livre dans un numéro récent d'un journal de New-York, le
avec ses mains sur les serpents, au nombre de dix, et tous
appartenaient aux espèces les plus dangereuses du cobra
Indien. Son œil prit une expression étrange. Nous
éprouvâmes tous un sentiment de malaise indéfinissable,
et nous cherchions instinctivement à détourner de lui nos
regards. En ce moment un petit Chokra
Cette condition de saturation peut être congénitale, ou obtenue par l'un e qualis
Dans son ouvrage sur l'Anthropologie le professeur J.R. Buchanan
constate la tendance des gestes naturels à suivre la direction des organes lphénlog
Récemment, Elie de Beaumont a
Par conséquent, ainsi que l'attestent plusieurs autorités, cette substance
minérale est le fameux Abestos 370 ou amiante, que le Rév. A. Williamson
dit se trouver au Shantung. Mais ce n'est pas seulement un fil
incombustible que l'on en peut tirer. On en extrait aussi une huile qui
possède plusieurs propriétés extraordinaires et seuls quelques Lamas et
adeptes hindous possèdent le secret de ses vertus. Lorsqu'on en frictionne
le corps, elle ne laisse aucune tache ni marque ; et néanmoins la partie
enduite peut être lavée au savon, et avec de l'eau chaude ou froide, sans
que l'effet de l'onction soit le moins du monde affecté. La personne ainsi
frictionnée peut sans crainte s'avancer dans le feu le plus ardent ; et, à
moins d'être suffoquée, elle n'en éprouvera aucun mal. Une autre propriété
de l'huile, lorsqu'elle est combinée avec une autre substance, que nous ne
sommes pas libres de désigner, et exposée aux rayons de la lune, dans
certaines nuits indiquées par les astrologues indigènes donne naissance à
d'étranges créatures. Nous pourrions, dans un sens, les appeler des
infusoires, n'était que celles-ci croissent et se développent. En parlant du
Cachemire, Marco Polo remarque que les habitants "sont très versés dans
les diableries des enchantements,
anditpuisqu'ils
se
370Td Tdneen arrivent
eliamsonà oos
voulu [248] le donner à entendre. Il y a comme une sorte de parenté entre
les métaux, et souvent t
"Attache-toi", dit l'alchimiste, "aux quatre lettres du
tétragramme disposé de la manière suivante : les lettres
du nom ineffable s'y trouvent, bien que tu ne puisses tout
d'abord les discerner. L'axiome incommunicable s'y
trouve cabalistiquement renfermé, [249] et c'est ce que les
maîtres nomment l'arcane magique". L'arcane, la
quatrième émanation de l2203 Tm(.)Tj16.02 0 33.5566 660.0202 T
[250]
Qui donc, parmi ceux qui tournent le dos à la "doctrine secrète", parce
qu'elle est "antiphilosophi", et comme telle, indignrs'une pensée
et magiquement exalté, ou l'esprit de la flamme. L'or
entraîne les natures inférieures dans les métaux, et en les
intensifiant et les multipliant, il les convertit en lui-
même" 384
mobiles 390. Nous avons vu dans plusieurs lamaseries du Tibet, où il y a des
imprimeries, de ces types conservés comme curiosités. On sait qu'ils
remontent à la plus haute antiquité, puisque les types furent perfectionnés,
et les ancilBDCperfecti-d1s,
voyelles comme un hymne adressé à Serapis 391, et au son de la septième
voyelle, de même qu'au septième rayon du soleil levant, la Statue de
Memnon répondait 392. De récentes découvertes ont démontré les
merveilleuses propriétés de la lumière bleu-violet, le septième rayon du
spectre, le plus puissant de tous, chimiquement parlant, et qui correspond à
la note la plus élevée de la gamme musicale. La théorie des Rose croix que
tout l'univers est un instrument de musique est la doctrine Pythagoricienne
de la musique des sphères. Les sons et les couleurs sont tous des nombres
spirituels de même que les sept rayons du prisme procèdent d'un seul
endroit du ciel, de même les sept forces de la nature, chacune d'elles un
[259]
CHAPITRE XIV
—
SAGESSE EGYPTIENNE
PLATON, le Timée.
v
n o u s s
p s r u éo nc e n t
qu'ils ont pu leur enseigner de leur art, que de leur côté ils avaient puisé en
Egypte, ont haussé les épaules à l'idée qu'on leur suggérait, qu'ils
pourraient chercher le remède à certaines imperfections de leur travail dans
l'étude Néanmoins, les ingénieurs ont réussi
à donner aux rives de ce "long et vilain fossé", co
d'Edrou, et de Karnak le professeur Carpenter remarque que "ces belles et
étonnantes constructions, splendides et stupéfiantes... ces pyramides et ces
temples gigantesques" ont une "ampleur et une beauté encore
impressionnantes, après tant de milliers d'années". Il reste confondu de
"l'admirable caractère du travail, les pierres étant jointes, dans la plupart
des cas, avec une étonnante exactitude, si bien que l'on ne peut pas même
introduipyrK784/as'unre du
nombre. Ils ne faisaient pas sauter les blocs pour ces
monuments ; mais ils avaient adopté la méthode
scientifique suivante : Au lieu d'employer d'énormes
coins en fer, qui auraient fait éclater la pierre, ils
creusaient une petite rigole sur toute la longueur de la
roche, sur une longueur d'une centaine de pieds, et ils
inséraient très près les uns des autres un grand nombre de
petits coins en bois très sec ; ils jetaient ensuite de l'eau
dans la rigole, et les coins gonflés par l'humidité se
détendaient et éclataient simultanément avec une force
terrible, qui fendait l'immense pierre aussi net qu'un
diamant coupe un morceau de verre".
432pe
modernes, même parmi ceux qui se font de la réclame comme "spécialistes
des maladies nerveuses", consulteraient avec profit les Livres de Médecine
d'Hermès, quitionscontiennent
d'une réelle
des valeur
prescrip
Les Egyptiens, ainsi que nous l'avons vu, excellaient dans tous les arts.
Ils faisaient un si excellent papier, qu'il était à l'épreuve du temps. "Ils
prenaient la moelle du papyrus, dit notre auteur [276] anonyme déjà cité,
ils lalesdisséquaient
fibres, et, les
et en
aplatissant
ouvraientpar un
ls les faisaient aussi minces que notre papier à écrire, mais
durable... Quelquefois ils le coupaient en lanières qu'ils
mble. Beaucoup de ces manuscrits existent encore
e papyrus tr
l'art et la pratique de la guerre... Les peintures nous i ndiquent combien ils
Les Egyptiens faisaient usages d'arcs, d'épées à deux tranchants et de
dagues, de javelots, d'épieux et de piques. Les troupes légères étaient
armées de dards et de frondes ; les conducteurs de chars se servaient de
massues et de haches. Ils étaient parfaits dans les opérations de siège. "Les
assaillants, dit l'auteur anonyme, avançaient formés en ligne droite et
longue, dont la tête était prot
prédisaient les éclipses, qu e les derniers le fissent à l'aide du cycle de Sa
ou par d'autres moyens, la chose importe peu, le fait est là. Ils éts
L'opinion du commentateur et critique hui,d'aujourd'
au sujet de la
science des anciens est
d e
l'antiquité, où l'hiéroph
p u b l
l '
terre avaient été créées
beauté et de "l'admirable souplesse de l'étoffe de lin portée par les prêtres".
Ces derniers portaient des chaussures faites de papyrus, et des vêtements
de fine toile parce que cette déesse enseigna lls poovmidrse(s)4og u(s)4agle .16
Parlant ensuite de l'habileté des anciens à travailler les métaux, le
même conférencier raconte que "lorsque les Anglais pillèrent le Palais
d'Eté de l'Empereur de Chine, les artistes Européens
une alternative à laquelle les archéologues ne peuvent se soustraire. Sans
cela comment auraient-ils pu produire des ciselures aussi artistiques et
travailler les sculptures comme ils le faisaient ? Que les critiques
choisissent de deux choses l'une ; ou bien des outils d'acier d'une trempe
parfaite, ou alors un autre moyen de tailler la syénite, le granit et le
bandelettes enveloppant les momies égyptiennes. Les bandes de toile n'ont
pas une seule couture, bi
malade. Prise dans de l'eau ou du vin, elle enlevait tout sentiment de
douleur 462
une fois consumée, elle devient une sati, pureté transcendante, et elle est
canonisée après sa mort.
Sur les murs du palais d'Amenhotep II à Th Td0bes, le roi est repr Td/sent Td/
jouant aux Td/checs avec lareine. Ce monarque r Td/ gnait longtemps avant la
guerre de Troie. En Inde, on sait qu'on y jouait il y a 5.000 ans au moins.
515
.
ou avoir été bâti par des géants ou peut-être même par
des anges, furent les réponses que j'obtins".
it al Lp x e
Dans le Siva Pourana 574 l'auteur s'exprime ainsi :
"O Siva, toi, dieu du feu, puisses-tu détruire mes péchés,
comme l'herbe sèche de la jungle est détruite par le feu.
C'est [346] sous ton souffle puissant qu'Adhima [le
premier homme] et Heva [le complément de la vie, en
sanscrit], les ancêtres de cette race d'hommes ont reçu la
vie et couvert le monde de leurs descendants".
Il n'existait aucune communication avec cette belle île par mer, mais
des passages souterrains, connus uniquement des chefs, communiquaient
avec elle dans toutes les directions. La tradition parle de beaucoup de
majestueuses ruines de l'Inde, Ellora, Elephanta, et les cavernes d'Ajunta
(chaîne de Chandor), qui appartenaient autrefois à ces collèges, et avec
lesquels ces voies souterraines étaient reliées 575. Qui pourra affirmer que
l'Atlantide disparue, mentionnée aussi dans le Livre Secre- Twf-0.0esc4u.1556ne da j
Et comment le nom d'Atlanta lui-même aurait-il été inventé par
Platon ? Atlanta n'est pas un nom grec, et sa/Cnstruction n'a rien en elle-
même de ellnrissrur de Boaur
sorciers ou hommes de médecine ; et c'était la région de la chaîne
Améric, haute de 3.000 pieds.
Toutefois il omet d'en mentionner le nom.
Pacifique aussi offre des indices qui font penser
qu'il a été le populeux empire insulaire des
Malais ou des Javanais sinon un continent entre
le Nord et le Sud. Nous savons que la Lémurie
dans l'Océan Indien est un rêve des savants ; et
que le Sahara et le désert qui coupe l'Asie au
milieu furent probablement une fois le fond de
mers".
Pour continuer la tradition, nous devons ajouter qu
Si nous devons en croire la tradition, il faut ajouter foi à l'histoire qui
suit, d'après laquelle de
Les ruines qui couvrent les deux Amériques, et que l'on trouve dans
beaucoup d'îles des Indes Occidentales sont toutes attribuées aux
Atlantéens submergés. Comme le fais
avec d'immenses quartiers de roc, et la surface [352] recouverte de façon à
ne laisser aucune trace du travail. L'Inca fut assassiné par les Espagnols, et
l'infortunée reine se suicida. La cupidité des Espagnols fut déçue par sa
propre exagération, et le secret des trésors enterrés resta enseveli à jamais
dans les cœurs de quelques Péruviens fidèles.
Si nous lui demandons la raison pour laquelle il reconnaît dans les uns
la main de Dieu, et dans les autres les cornes et la gri
écoutons sa réponse : "La Sainte Eglise catholique apostol
déclare que les miracles opérés par ses fidèles enfants le son
de Dieu ; et que tous les autres sont l'œuvre des esprits i
bien, mais sur quoi se base-t-on ? On nous exhibe alors un
finit pas, d'auteurs sacrés ; de saints, qui toute leur vie ont
démons ; et de pères dont la parole et l'autorité sont acce
"parole de Dieu", par cette même église. "Vos idole
consacrées sont la demeure des démons, s'écrie saint Cypri
ces esprits qui inspirent vos prêtres, quocorn1 cailtre le
Bien qu'on puisse croire que nous avons déjà donné assez de preuves
que la science moderne n'a que très peu ou pas de raisons de se vanter
d'originalité, nous en donnerons encore quelques-unes avant de terminer ce
volume, afin de ne laisser aucun doute à cet égard. Nous n'avons pour cela
qu'à récapituler, aussi rapidement que possible, les diverses prétentions à
de nouveaux systèmes de philosophie, et à des découvertes dont l'annonce
a fait ouvrir grand les yeux au monde pendant les deux derniers siècles.
Nous avons signalé les découvert
improprement dite de Pythagore, que nous trouvons
gravée dans les gopouras de la plupart des grandes
pagodes.
Physique: Ils vtablirmentle priny
Architecture : Ils paraissent avoir épuisé tout ce que le
génie de l'homme est capable de concevoir. Des dômes
d'une hardiesse inexprimable ; des coupoles élancées, des
minarets à dentelle de marb
"L'homme traverse l'univers, en montant graduellement,
et passant par les rochers, les plantes, les vermisseaux,
les insectes, les poissons, les serpents, les tortues, les
animaux sauvages, le bétail et les animaux supérieurs...
C'est le degré inférieur". (Livre XII, Sloka 42).
P 6.4411 000003dtcansformation
s déclaré03ddepuis la plante
jusqu'à Brahma, qui doive000s'opérer en ce monde. (Livre
I, Sloka 50).
"Le Grec, dit Jacolliot, n'est que le Sanscrit. Phidias et
Praxitèle 000étudié en Asie0003dchefs-d'œuvre de
Daouthia, Ramana et Aryavosta. Platon disparaît devant
Jaimini et Veda-Vyasa, qu'il copie00ittéralement. Aristote
est mis dans l'ombre par le Pourva-Mimansa et
des faits, et on reconnaîtra que les "faits et lois" de la science moderne
appartiennent aux limbes des mythes surannés. Lorsque, des siècles avant
notre ère, l'hindou Brahmagoupta affirmait que la sphère étoilée était
immobile, et que le lever et le coucher quotidien des astres confirme le
mouvement de la terre su
et centripète. Bien plus, l'éther lui-même, rejeté de l'espace, n'est qu'un
"mensonge", un mythe né de la mauvaise habitude d'employer des mots
creux et vides ; le soleil est un imposteur, qui a des prétentions à des
dimensions auxquelles il n'a pas droit ; les étoiles sont des points à des
étincelants,
terre, parce que tout y renferme de la matière, tout y est revêtu d'une forme
corporelle, sujette au changement, à l'altération, à la corrupt id340 l
renseignés, que les Livres d'Hermès [385] "contiennent certainement une
masse de traditions Egyptiennes, que viennent confirmer tous les jours les
documents les plus authentiques et les monuments de l'Egypte de
l'antiquité la plus reculée" 618
car "quoique les origines de l'ancienne Egypte soient inconnues, on trouve
qu'elle a été, aux époques les plus anciennes que la recherche historique
peut atteindre, pourvue de ses lois merveilleuses, de ses coutumes bien
établies, de ses cités, de ses rois et de ses dieux ", et au-delà, bien [386] au-
delà de ces époques, nous trouvons des ruines appartenant à d'autres
périodes de civilisation encore plus éloignées et plus élevées. "A Thèbes,
C'est Irénée Philalèthe qui répondra à cette dernière catégorie... "Dans
le monde, nos écrits seront comme un outil curieusement tranchant ; pour
quelques-uns, il servira à sculpter des pièces délicates, mais à d'autres il ne
servira qu'à se couper les doigts. Et pourtant, nous ne sommes pas
blâmables, car nous avons soin d'avertir sérieusement tous ceux qui tentent
cette œuvre, qu'ils entreprennent l'ouvrage le plus élevé de la philosophie
dans la nature ; et, quoique nous .1498 Tvi
TABLES
PHRASES OCCULTES
LIVRE
[5]
PREFACE DU LIVRE II
PREMIÈRE PARTIE
—
"L'INFAILLIBILITE" DP 2.s 0E9.FION
[9]
CHAPITRE I
—
L'EGLISE : OU EST-ELLE ?
Bien que nous n'ayons aucune envie d'empiéter sur le terrain foulé tant
de fois par les savants qui ont démontré que tout dog
manifestations diaboliques ; elle laisse entendre ce qu'elle réserverait à
leurs défenseurs si elle avait encore son pouvoir de jadis. S'il n'était
évident que la scie la tit elle-même sur la sellette et qu'elle a les
mains liées, elle serait prête, sans préavis, à renouveler dans ce XIXème
Certes, les écrivains catholiques ont tort de déverser leur bile dans des
phrases comme celle-ci : "Dans beaucoup de pagodes, la pierre phallique
revêt constamment, ainsi que le babylos grec, la forme brutale et indécente
du lingham... le Maha Deva
de Calchas dans l'opérette d'Offenbach, Rome, dans sa fureur impuissante,
se tourne contre les infortunés protégés de l'Empereur de Russie, les
Bulgares et les Serbes. Malgré l'évidence et le sarcasme, malgré les
preuves accumulées, "l'agneau du Vatican" partage sa colère entre les
libéraux italiens, "ces impies dont le souffle ressemble à la puanteur du
sépulcre" 9, les "schismatiques sarmates r u s s
spirites, "qui adorent dans l'abîme sans fond, où le grand Dragon guette 006
proie".
M . G l ir en una catalogue
d ce qu'il
s appelait
t o
les "fleurs de rhétorique" disséminées dans les discours du Pape.
Cueillons-en quelques-unes, employées par le vicaire de Celui qui disait,
"quiconque dira Fou à son frère est en danger du feu de l'enfer". Elles ont
été choisies dans les es discs authentiques. Ceux qui s'opposent à l'autorité
papale sont : des loups, des pharisiens, des voleurs, des menteurs, des
hypocrites, des enfants hydropses", de Satan, des f il, de la perdition, du
péché et de la corruption, des suppôts de Satan sous forme humaine, des
monstres de l'enfer, des démons incarnés, des cadavres puants, des êtres
issus des abîm", de l'enfer, des traî tres, des Judas conduits w 0 -1s esprits e[(s4(ru
Etats-Unis a été la cause de la sixième partie de cas de suicides et de folie".
Il prétend qu'il n'est pas possible que les esprits "enseignent une science
exacte, par la raison que ce sont des démons menteurs ; ou même une
science utile, parce que le caractère de l'œuvre de Satan de même que
Satan lui-même, est stérile". Il avertit ses chers collaborateurs que "les
livres en faveur du Spiritisme sont mis à l'Index" ; et il leur enjoint de faire
savoir que "le fait de fréquenter les cercles spirites avec l'intention
d'accepter la doctrine, constitue une apos
ciel de la théologie orthodoxe comme une [17] aurore boréale – précurseur
de la colère Divine, selon les enseignements de quelques théologiens du
moyen âge.
Mais depuis lors, et bien que les trois empereurs successifs aient été
des hommes très pieux, leur volonté a été respectée, et les images des
saints se sont tenues coites, et on n'en parle guère si ce n'est en relation
avec le culte religieux. En Pologne, cette terre archi-ultramontaine, il y eut,
à diverses reprises, des tentatives désespérées de production de miracles.
Elles furent étouffées dès le début, la police ayant l'œil ouvert pour les
réprimer, car les miracles catholiques en Pologne, mis en avant par les
prêtres, étaient généralement suivis d'une révolution politique, de massacre
et de guerre.
Nous pouvons donc inférer que si, dans un pays, les miracles divins
peuvent être arrêtés par les lois civiles et militaires, et que dans un autre,
ils n'ont jamais lieu, il faut chercher l'explication de ces faits dans une
cause naturelle, au lieu de les attribuer à Dieu ou au diable. A notre avis –
s'il a une valeur quelconque – tout le secret réside en ceci : le clergé russe
ne se soucie pas d'impressionner ses ouailles, dont la piété sincère et forte
n'a pas besoiiable. A notr4; il est
Vatican, depuis l'époque
Tout cela fait partie de l'histoire et ne peut être nié. La Magie, sous
Ou bien, devons-nous croire que dans ces deux cas contradictoires, le
Vatican a agi sous l'inspiration directe de l'Esprit de Dieu ? S'il existe un
doute que ces pratiques qui prévalent
termine ainsi : "Que vos mains apostoliques se chargent de force pour
mettre à nu l'iniquité de cet homme, afin qu'il soit atteint par la
malédiction prédite contre lui, le jour de sa consécration ; car, en ayant
ouvert les Evangiles suivant la coutume, les premières paroles furent : et le
jeune homme abandonnant entre leurs mains son vêtement de lin, s'enfuit
de là tout nu 36."
Pourquoi, alors, brûler les magiciens laïques, et ceux qui consultent les
livres, si l'on canonise les ecclésiastiques ? Parce que les phénomènes du
moyen âge de même que ceux d'aujourd'hui manifestés par des laïques,
qu'ils soient le résultat de la science occulte ou se produisant
spontanément, viennent renverser les prétentions des Eglises Catholiques
et Protestantes aux miracles divins.
connaissances de ceux qui assistaient à ces étranges phénomènes. Le
Diable semblait avoir perdu son existence objective, et ce coup sapa les
fondations mêmes sur lesquelles reposait le siège de Saint-Pierre 38. Pas un
de vivre en dehors d'un élément religieux, que le poi
Dans leur désir insatiable d'étendre le domaine de la foi aveugle, les
premiers architectes de la théologie chrétienne se sont vus forcés autant
que possible d'en cacher la véritable source. A cet effet, on dit qu'ils ont
brûlé ou autrement détruit tous les manuscrits originaux de la Cabale, de la
magie et d'autres sciences occultes qui leur sont tombés sous la main. Ils
supposaient, dans leur [36] ignorance, que les ouvrages les plus dangereux
de cette catégorie avaient péri avec le dernier Gnostique ; ils reconnaîtront
peut être un jour leur erreur.
d'Alexandrie, de payer les esclaves du Sérapéion pour voler les livres, qu'il
vendait ensuite fort cher à des étrangers. L'histoire nous dit que Théophilus
possédait les meilleurs ouvrages des philosophes en l'an 389 de notre ère ;
et comment son successeur et neveu, le non moins infâme Cyrile, fit
massacrer Hypatie. Suidas nous a transmis quelques détails au sujet
d'Antoninus, qu'il nomme Antonins, et de son éloquent ami Olympus,
défenseur du Sérapéion. Mais l'histoire est loin d'être complète dans les
restes insignifiants des ouvrages qui, à travers tant de siècles, se sont
conservés jusqu'à notre époque de connaissances ; elle ne nous dit rien au
au sujdes cinq siècles de Christianisme, dont les nombreuses traditions ont
été conservées en Orient. Malgré le défauujd'auuhenticité par lequel elles
[38] néanmoins
pèchent, beaucoup
elles contiennent
de bon grain sous un
auujpas s'étonner si ces traditions ne sonujpas plus
aux Européens, car nos voyageurs ont souvent le
aux yeuxjdes indigènes pa
livres dans un Sérapéion moderne, et d'y mettre le feu 44. La raison de cette
haine est fort naturelle. Les recherches modernes ont contribué de plus en
plus à dévoiler le secret. "Le culte des saints et des anges", disait l'évêque
Newton 45 il y a déjà plusieurs années, "n'est-il pas partout le même que le
culte des démons dans l'ancien temps ? Le nom en a été changé, mais la
chose est restée identique... les mêmes temples, les mêmes images,
consi 3Rs ja, d4( Jupitoder) cret à'autder
Philologie. Lorsque des ecclésiastiques aussi éminents que le Rev. James
Freeman Clarke se donnent la peine de prouver à leurs lecteurs que la
"théologie critique depuis l'époque d'Origène et de Saint-Jérôme... que la
Théologie controversielle, pendant quinze siècles n'ont pas eu pour but
unique l'adoption forcée des opinions d'autrui", mais qu'au contraire, elles
ont fait preuve "d'arguments clairs et subtils" nous ne pouvons que
regretter que tant d'érudition ait été gaspillée en cherchant à prouver ce
qu'un coup d'œil sur l'histoire de la
vingts ans 48 ; que celui-ci était l'unique gardien de la formule mystique, le
résumé de toute science, contenue dans les trois lettres mystérieuses.
A
U M
"La syllabe primitive sacrée, composée des trois lettres [A-U-M], dans
laquelle est contenue la Trimourti [trinité] Védique,: "Ce 0
n'aurons aucune difficulté à lui trouver une origine païenne. Cette pierre
angulaire d'une Eglise qui s'enorgueillissait d'être édifiée sur le roc pour de
longs siècles a été maintenant mise au jour par la science, et on a montré
son origine Gnostique. Le [52] professeur Draper démontre que ce dogme
était à peaonnu du tempsr deTertui
expiation pour les péchés du passé, du présent et de l'avenir, de l'humanité
ignorante, mais corrompue. L'hiérophante avait le choix entre offrir aux
Certes, nombreux furent les "Christs" dans les âges préchrétiens. Mais
ils moururent ignorés du monde et disparurent aussi silencieusement et
mystérieusement de la vue des hommes que Moise du sommet de Pisgah,
la montagne de Nebo (sagesse oraculaire) après avoir imposé les mains à
Josué, qui de ce moment fut "rempli de l'esprit de sagesse" (c'est-à-dire
qu'il fut initiéd. [54]
Il est étrange que des Mousseaux, qui fit de copieux emprunts dans les
matériaux de Bodin pour échafauder sa formidable accusation contre les
spirites et autres sorciers, ait laissé passer inaperçu cet intéressant épisode.
Récapitulation
TOTAL
Qu'elle fût inintelligible pour les non initiés parmi ceux-ci, est aussi
certain, en lisant les commentaires confus et contradictoires, qu'elle était
une "parole mystérieuse" connue seulement des hiérophantes du
sanctuaire, et de plus, un mot choisi par Jésus, pour désigner l'office qu'il
attribue à un de ses apôtres. Ce mot PT
savons, ne permettait pas aux néophytes de le voir pendant les années de
anges, fut empruntée aux peintres et aux fabricants d'urnes de la Grande
Grèce et de l'Italie Centrale".
Nous avons dit qu'à un certain point de vue le Fakir peut être
considéré comme un médium ; car il est – ce qui n'est pas généralement
connu – sous l'influence mesmérique directe d'un adepte vivant, son
Sannyâsi ou Gourou. Lorsque celui-ci meurt, la puissance du Fakir, s'il n'a
pas reçu le dernier transfert de forces spirituelles, décline et, dans
aurquoi[(ess)4(asepte vivan8 il )]TJ9-0.0005 T0370.326 Tw Saiscuts
-16.07aurars
di nœuds61
livres sacrés, et même la signification du mot Pitris. Les Lois de Manou,
l'Atharva-Véda, et autres livres, sont la preuve de ce que nous avançons.
attendre à trouver dans leurs visions béatifiques la beauté descriptive que
nous constatons chez les classiques païens. Si nous devons discréditer les
visions et les phénomènes objectifs attribués aux Pères du désert et aux
Hiérophantes des sanctuaires, ou les accepter comme des faits accomplis,
la beauté des descriptions de Proclus et d'Apulée, en narrant la minime
partie de l'initiation finale qu'ils se crurent permis de révéler, rejette
complètement dans l'ombre les récits plagiaires des ascètes chrétiens,
quelque fidèles qu'aient voulu être ces copies. L'histoire de la tentation de
saint Antoine, dans le désert, par un démon féminin, n'est que la parodie
des épreuves préliminaires du néophyte pendant les Mikra, ou Mystères
mineurs, d'Agrae, rites au souvenir desquels saint Clément se déchaîne si
amèrement, et qui représentent Déméter dépouillée, à la recherche de son
enfant et de sa bonne hôtesse Baubo 214.
u i o l n a (M ,
matière, et l'état de Nirvana
seulement de ceux qui étaient convaincus de pratiquer la sorcellerie 233
CHAPITRh IV
accepter leur décision. Mais ils devront admettre, ou que Moïse était un
Ajoutons, enfin, que les Critiques bibliques modernes, qui ne sont
malheureusement devenus vraiment actifs et sérieux que vers la fin du
siècle dernier, admettent généralement que le seul texte que Marcion ait
connu des Evangiles, celui de Luc, est bien supérieur et plus exact que tous
nos synoptiques actuels. Nous lisons dans Supernatural Religion la phrase
suivante, qui ne laissera pas d'étonner tous les Chrétiens : "Nous sommes,
par conséquent, redevables à Marcion de la version correcte même de
l'Oraison Dominicale, la prière du Seigneur" 381.
441
livres mosaïques on ne les mentionne que rarement, et Moïse, qui est en
communication directe avec le "Seigneur Dieu", n'en fait pas grand cas. La
les traditions basées sur des vérités historiques, tout défigurées qu'elles
soient par les exagérations et les inexactitudes, afin de les comparer aux
légendes religieuses des Pères, qu'ils veulent nous faire prendre pour des
révélations. Eusèbe dit qu'avant le siège de Jérusalem, la petite
communauté chrétienne – comprenant beaucoup de ceux, sinon tous, qui
connaissaient personnellement Jésus et ses apôtres – se réfugia dans la
petite ville de Pella, sur la rive opposée du Jourdain 462. Certes, ce peuple
ingénu et sincère, séparé depuis des siècles du reste du monde, a dû
conserver ses traditions plus pures que toute autre nation ! C'est en
Palestine qu'ils Put chercher les pures eaux du Christianisme, sinon sa
source elle-même. Après la mort de Jésus, toonsles premiers Chrétiens se
t o u r n d e i r e e
n e i C " .
u q o u t , s
al de faire 4 6 9
Elhanam, chez lequel il fit de rapides progrès dans les
connaissances, car il était bien doué en esprit et en
compréhension. "Le Rabbi Jehosuah, fils de Perachiah,
forces de la nature. Elle est ce que les hébreux
[226]
parlé au nom du Seigneur
uf aégalement
[ qP s , GABRIEL
l r4 e. i 7 o t 7 Legatus"
lu , s s u
telles que "Lumière de Lumière", "Messager de VIE" et de LUMIERE" 482,
et nous retrouvons ces expressions adoptées in toto par les Chrétiens, ainsi
que presque tous les termes gnostiq
L'autorité est "l'Empire" la dixième sephira des Cabalistes 486. Les
Puissances
CATHOLIQUE
HINDOUE EGYPTIENNE
ROMAINE
Litanies de Notre-Dame
Nari : Vierge
suprême
(Ahamkara).
modernes, les femmes Nautch ? Pour toute réponse, nous les renvoyons
aux rapports officiels du dernier quart de siècle, mentionnés au chapitre II,
relativement à certaines découvertes faites lors de la démolition de
couvents en Autriche et en Italie. On a exhumé des mares, [235] des
voûtes souterraines et des jardins des couvents des milliers
SAGESSE." 496 Dieu est NEANT, il n'a pas de nom, c'est pourquoi on
l'appelle Aïn-Soph
"LE SPARTIATE. – Est-ce à toi, ou à Dieu que je dois
me confesser ?
"LE PRETRE. – C'est à Dieu.
"LE SPARTIATE. – Alors, homme retire-toi !"
Les dix Séphiroth sont des copies des dix Prâdjapatis créés par Viraj,
et appelés les "Seigneurs de tous les êtres", qui correspondent aux
riarches bibliques.
S e n i o r
Telles étaient les anciennes notions de la Trinité dans l'Unité, en tant
qu'abstraction. L'homme qui est le microcosme du macrocosme, ou de
l'homme archétype1ID 0 B > DE'Adam KadmTc 0.2232 Tw -14.583 0 16.06817crocos
ath Yahveh. – J'ai gagné ou obtenu un mari, voire même Yahveh – Ish,
Aish – – ld "homme". "
"Le Fils Zeus-Belus, ou Sol-Mithra, est l'image du Père, l'émanation
de la Lumière Suprême
grâce 549. Il est celui par lequel, seul, nous sommes sauvés ; et c'est ainsi
par tous les Anciens d'Israël 565. Lorsqu'on fait dire à Jésus, parlant du
s'ils veulent bien prendre la peine de consulter la Cabale
dix émanations d'Adam Kadmon, nommées les Séphiroth, ont des
emblèmes et des titres qui correspondent à chacun d'eux. Ainsi, par
exemple, les deux derniers sont, la Victoire, ou Jéhovah-Sabaoth, dont le
symbole est la colonne de droite de Salomon, la Colonne Jachim ; tandis
que GLOIRE est la colonne de gauche, ou Boaz, dont le nom est "l'Aoi 5 Tw i, ou
Kadmon et aux dix Séphiroth. Neuf de ces émanations sont contenues dans
la dixième, et on les représente, parfois, par des pagodes, dont chacune
porte un nom qui exprime un des princi
L'ensemble est entouré de Mahâ-Samudra ou grande mer – la lumière
astrale et l'éther des cabalistes et des savants ; et à l'intérieur des cercles
intérieurs, apparaît "l
leurs Evangiles respectifs de la Vulgate Romaine et des Bibles Grecques.
[263]
Sanchoniaton nous dit que le grand dieu des Phéniciens, Taautus ayant
fait l'image d'Ouranus, représenta aussi les attitudes des dieux Cronus et
Sosiosh. Il vient sur un coursier blanc et suivi par une armée de bons
génies, également montés sur des chevaux blancs 582. Et nous voyons cela,
fidèledqP </9l1(pP <oduit das c)5(e']TJ0TT011 Tf-0.00015Tc 0 Tw 70.798130 Td(sAp
demeures infernales, où, après s'être purifiés, ils seront pardonnés – même
les diables qui se révoltèrent contre Brahmâ, et qui furent précipités par
Siva dans le gouffre sans fond, et les "bienheureux" iront séjourner avec
les dieux au-dessus du mont Mérou
Six siècles avant le Christ, Confucius, le philosophe chinois, disait que
sa doctrine était simple et aisément compréhensible (Lûn-yû. Chap. 5, §
15). A quoi un de ses discoples ajoutait : "La doctrine de notre Maître
consiste à faire preuve d'une correction de cœur invariable, et en faisant à
autrui ce que nous voudrions qu'ils nous fassent 592."
De cette manière tous nos philosophes furent emportés par les masses
ont persécuté le nom du Christ brûleront dans un feu plus cruel que celui
qu'ils ont allumé pour le supplice des saints" 638.
l
représentée comme le pouvoir actif
de Brahmâ procédant de lui. Les
Védas lui font dire qu'elle est l'âme
suprême et universelle : "J'ai porté
le Père dans mon sein en tête du
mental universel, et mon origine est
au milieu de l'Océan ; par
conséquent je pénètre toutes
choses... Etant l'origine de toutes
choses, je passe comme la brise [le
Saint-Esprit] Je suis au-dessus de ce
D'après la doctrine de Manou,
l'univers est sujet à une succession
périodique et infinie de créations et
de dissolutions, ces périodes de
création portant le nom de
Manvantaras.
"Il est le germe [que l'Esprit Divin a
produit de sa propre substance] qui
ne périt jamais dans l'être, car il
devient l'âme de l'Etre, et pendant la
[304] période de Pralaya
[dissolution] il retourne s'absorber
de nouveau dans l'Esprit Divin qui,
lui-même, se repose de toute
éternité dans Swayambhuva, le Soi-
Existant (Lois de Manou, livre I).
l'essence primordiale... Parmi où il n'existait rien que des ténèbres
celles-ci chaque être (ou élément) et l'abîme d'eau, plein de monstres
successif acquiert les qualités de hideux, "produits par un principe
son prédécesseur ; et à chacun de double... C'étaient des créatures
ses progrès il est doué d'une qualité dans lesquelles étaient combinés les
nouvelle." membres de toute espèce
d'animaux. En plus de ceux-ci des
(Manou, livre I, sloka 20) 690. poissons, des reptiles, des serpents,
C'est, à notre avis, la véritable et d'autres animaux monstrueux, qui
théorie des évolutionnistes prenaient les formes et asperts les
modernes. uns des autres ".
695
[305]
Brahma, Vichnou et Siva sont une Trinité dans l'Unité et, de même
que la Trinité Chrétienne, ils sont mutuellement interchangeables. Dans la
doctrine ésotérique il sont une seule et même manifestation de celui "dont
le nom est trop sacré pour être prononcé, et dont le pouvoir est trop
majestueux et trop infini pour que nous puissions nous en faire une idée".
Par conséquent, en donnant la description des avatârs de l'un d'eux, tous
les autres sont compris dans l'allégorie, en changeant seulement la forme
mais non pas la substance. C'est de manifestations de cette nature que sont
émanés tous les mondes antérieurs, et qu'émanera celui qui doit venir.
peut-être alors, si toutefois le Brahmane vous juge digne de l'explication,
que les Hindous ne voient dans le singe que ce que le Manou voulait qu'ils
y vissent ; la transformation des espèces en relations directes avec la
famille humaine – une branche bâtarde greffée sur son tronc avant que
celui-ci eut été perfectionné 708
les faibles, quelque abjects qu'ils soient, qui leur fait honorer une des
modifications de leur double nature, ce qui donna lieu, par la suite, à la
croyance populaire de la métempsychose. On n'en trouve pas trace dans les
Védas ; et la véritable interprétation de la doctrin0Discutrigou(e)]Tj/TT0 1 T-0.000
contraste ; le bien ne serait pas le bien sans le mal, pour faire ressortir la
nature inappréciable du
terrestre avec son corps te rrestre à son époux divin, [l'esprit]", dit un des
textes du Livre des Clés 716. [315]
"Par conséquent l'âme dirige toutes choses dans le ciel, sur la terre et
dans la mer par ses mouvements – dont les noms sont : vouloir, considérer,
prendre soin de, consulter, se faire une opinion, bonne ou mauvaise, être
en état de joie, de chagrin, de confiance, de crainte, de haine, d'amour, de
même que tous les autres mouvements primaires ajoutés à ceux-ci... étant,
elle-même, une déesse elle choisit toujours NOUS pour son
Ce fut encore la philosophie de Siddhartha-Bouddha que Pythagore
enseignait, lorsqu'il disait que l'égo (
h t c a o r p
t o u t e f
antique, comment notre génération pourrait-elle prétendre d'avoir résolu le
problème des mystères du "Royaume des [323] Cieux" ? Que sait le pieux
et docte Chrétien de plus au sujet de la destinée
[325]
CHAPITRE VII
—
HERESIES CHRETIENNES PRIMITIVES ET SOCIETES
SECRETES
.
743
Que trouvons-nous de plus ou de moins dans l'Ecclesia Universelle,
jusqu'à l'époque de la Réforme, et dans l'Eglise Romaine Papale après la
séparation ? Nous avons comparé la valeur relative de la Cosmogonie
hindoue ; de la Cabale Chaldéo-Zoroastrienne-Judaique ; ainsi que celle
des prétendus Hérétiques. Un diagramme exact de la religion Judaïco-
CHRETIENNE fournirait la meilleure preuve de l'identité des deux ; on
dépense annuellement des sommes énormes pour faire adopter cette
religion par les païens qui l'ont fournie à l'origine ; toutefois la place nous
manque pour le faire et nous jugeons inutile de prouver ce qui a déjà été
surabondamment démontré.
Mais revenons à notre sujet qui est celui de faire connaître les diverses
origines du Christianisme, ainsi que les sources où Jésus puisa ses propres
notions de Dieu et de l'humanité.
l'Inde septentrionale,
Histaspes pénétrait courageusement
dans les régions inconnues de
Mais ce n'est pas une raison po
d n s e s i p a m t r a p
a m 7
e. 8
r9
n Ua l t
n l C e l d o i c v a é
e s t q u ee e n cM
e l u q
d s t i r
l e s l q e u u e r l
Christianisme dogmatique ; nous avons oui dire de deux qui avaient été
convertis au Christianisme dans l'espace de cinquante ans, et tous deux ont
terminé leur carrière en prison pour ivrognerie et vol. Ils ont prouvé être de
"vrais Druses" 791 dit un de leurs chefs en parlant d'eux. Le cas ne s'est
jamais présentéy qu'un Druse initié sesoit converti au Christianisme. Quant
aux non-initiés, on ne leur permet même jamais de voir les écritures
sacrées, et nul parmi eux n'a la moindre idée où on les garde. Certains
missionnaires en Syrie se vantent d'en posséder quelques copies. Les
ouvrages qui sont, disent-ih0.08Tjxossti lexact de ics qlives
i l
conduite. extérieurement, mais seulement
dans le cœur" 801.
chrétienne. On ne voit à l'extérieur que les anciennes ruines d'un édifice,
jadis imposant, utilisé, suivant la légende, par les sectes Gnostiques
comme un lieu de culte pendant les persécutions religieuses. Les ruines au-
dessus de terre ne sont toutefois qu'un prétexte ; car la chapelle, les halles
et les cellules couvrent une surface considérablement plus étendue que
l'édifice supérieur ; la richesse de l'ornementation, la beauté des anciennes
sculptures et les vases d'or et d'arge
en rapport avec les missionnaires de Beyrouth ou d'autre
part.
Les initiés comprennent des hommes et des femmes, et la
cérémonie est d'un ordre si particulier que les deux sexes
sont requis pour assister au rituel et au "travail".
L'ameublement de la maison de prière et de la "chambre
et sauf en ce qui a rapport
aux commodités pourrait se borner à un simple bout de
(cet endroit n'est jamais
nommé ; il est souterrain et non loin de Bayt-ed-Deen) il y a Tdriches Tdpr
d'ameublement anciennes, l'œuvre d'o
y a cinq ou six siècles, signées et d
l'initiation est un jour de jeûne absolu
donner un exposé que de celle des Franc-maçons. Leurs
véritables secrets sont joués
fondateur,
Malgré celaestonbien
est compensé
autorisé à par
direlaque
pureté
de toutes
des vies
lesdesociétés
ceux qu'ils
secrètes,
honorent
peuvent être fort nombreux (comme, par exemple, dans le degré breveté du
Maître Maçon). L'ordre est divisé en au moins quatre colonnes, piliers ou
l y o o l np mt e
jusqu'aux temps modernes, il n'y a pas eu un seul philosophe digne de ce
nom, qui n'ait porté dans le silencieux sanctuaire de son cœur, la sublime
et mystérieuse vérité. S'il était initié, il l'apprit comme une science sacrée ;
s'il ne l'était pas, alors, de même que Socrate se répétait à lui-même et à
tous ses semblables, la noble injonction : "Homme, connais-toi toi-même",
il réussit à reconnaître le Dieu en lui. "Vous êtes des dieux", s'écrie le Roi-
Psalmiste, et nous voyons que Jésus es24.04104
Bouddhique n'enseigne nullement l'annihilation finale. De même qu'on
prétend que Jésus apparut à ses disciples après sa mort, de même on croit,
à ce jour, que Gautama redescend du Nirvana. Et s'il existe là-haut, cet
état, n'est donc pas synonyme d'annihilation.
connu voyageant aujourd'hui en Amérique 808, dans une conversation qu'il
eut avec nous sur le sujet de Niepang (Nirvâna). "Cet état", nous dit-il
"nous le comprenons tous comme la réunion avec
"Ce furent les missionnaires en Chine et aux Indes, qui, les premiers lancèren
Niepa
m
c
dit Wong-Chin-Eou. Qui niera l'exac
tardif peut acheter à prix d'or ou d'argent dans les confessionnaux, la
cette époque primitive", dit Mackenzie, "et par cela j'entends qu'on n'avait
pas encore la Christolâtrie ; mais le culte de Chrestos
elle allait donner le jour était la progéniture de ce dieu. De même Romulus
pilier imaginaire, s'effondrera avec fracas. Et lorsque nous nous informons
avec soin, nous trouvons que nous devons nous contenter de l'affirmation
d'Irénée tout seul, d'Irénée qui ne fournit pas
souvent notoires. Reuss qualifie son christianisme d' "boir"
moment donné, [370] fait partie de leur groupe, et il pouvait, par
conséquent, fournir tous les renseignements utiles à leur sujet. Seulement
jusqu'à quel point pouvons-nous ajouter foi aux affirmations de ce digne
Evêque ; ceci est une autre question. Point n'est besoin d'approfondir la
nature humaine pour reconnaître que rares sont les traîtres et les renégats,
qui, ayant dénoncé leurs complices, au moment du danger ne mentent
aussi effrontément qu'ils ont trahi. Les hommes ne pardonnent pas à ceux
auxquels ils ont fait tort ni ne se laissent fléchir par eux. Nous haïssons nos
victimes en proportion du mal que nous leur avons fait. Cette vent ritent est
vieille comme le monde. D'autre part il est absurde de croire que des
personnes comme les Gnostiques qui, suivant Gibbon
détails de la toilette des dames, pour que son "baiser" soit strictement
orthodoxe 844
Ne pouvant plus aujourd'hui suivre leur ancienne tactique de
calomnier les sectes Chrétiennes dont la religion diffère de la leur, c'est
maintenant le tour aux "païens" hindous, chinois et japonais, de partager
l'honneur avec les anciennes religions, et de se voir jeter au nez la
dénonciation de leurs "religions libidineuses". Sans chercher plus loin la
preuve d'une immoralité égale sinon bien supérieure, nous rappellerons
aux écrivains catholiques certains bas-reliefs sur les portes de la
Cathédrale de Saint-Pierre. Ils sont
chambre au bon moment et qui avait fait sortir le vertueux orateur, par
cette voie inaccoutumée.
Toutes les grandes réformes religieuses ont été pures au début. Les
premiers partisans du Bouddha, de même que les disciples de Jésus étaient
tous des hommes de la plus haute moralité. Nous avoierla preuve de la
répugnance des réformateurs de toutes les époques pour le vice sous
n'importe quelle forme, dans les cas de Sâkya-muni, de Pythagore, de
Platon, de Jésus, de saint Paul, d'Ammonius Saccas. Les grands chef
Gnostiques, s'ils eurent moins de succès, n'étaient pas moins vertueux en
pratique, rs. Marcion, Basilide, Valentin 848,
riode concluons,
Nous des Constantin, n'est
de tout queque
ceci, la
dogmatiquement qu'il le fait, que Jésus ignorait jusqu'aux noms de
Bouddha, de Zoroastre et de Platon ; "qu'il n'avait jamais lu un livre grec
ou bouddhique", bien qu'il eût, en lui, plus d'un élément, qui, à son insu,
procédait de la sagesse Bouddhiste, des Parsis et des Grecs 858". En cela, il
ne fait que concéder un de
tous, sont nés de vierges, tous ont été des sauveurs, tous ont été tués ou qui
se sont sacrifiés pour le bien de l'humanité.
5. "Ce que je ne voudrais pas que les 5. "Faites aux autres ce que
hommes me fassent, je ne désire voudriez qu'on vous fît".
pas le leur faire" (Analects of
Confucius, p 76 ; Voir The Chips,
par Max Müller).
théologie comparée nous donnent la réponse mélancolique suivante : "Un
squelette vermoulu composé des plus anciens mythes païens" !
Il en fut de même pour Jésus. Tandis que Philon le Juif, que Renan
appelle le frère aîné de Jésus,ssTJ,0.0008 TJu4(
subséquents pour la fondation du Christianisme. Il n'est pas jusqu'à
l'imaginatif Renan, qui n'
philosophie mystique. Tous adoraient un seul Dieu, qu'ils L'aient considéré
comme le "Père" de l'humanité, qui vit dans l'homme comme l'homme en
Lui, ou comme le Principe Créateur Incompréhensible ; tous vécurent des
vies saintes. Ammonius, parlant de sa philosophie, enseignait quemmeur
école datait du temps d'Hermès, qui tenait sa sagesse de l'Inde. C'était, en
tout, la même contemplation mystique que celle du Yogi ; la communion
du Brahmane avec son Soi lumineux – [383] "l'Atman". Et ce terme
hindou est cabalistique par excellence. Qu'est-ce quemme "Soi" ? demandemme
Rig Véda ; "Le Soi est le Seigneur demtoute chose... toute chose est
contenuemen ce Soi ; tous les Soi sont contenus dans ceSoi. Brahmân, lui-
même, n'est autre chose quemme Soi" 870
, est la réponse. Idrah Rabbah nous
dit : "Toutes choses sont Lui-même, est-il est Lui-même caché demtous
côtés 871." "L'Adam Kadmon des cabalistes contient en lui-même toutes les
âmes des Israélites et il est lui-même dans chaquemâme", dit leZohar
Lorsque Apollonius de Tyane voulait entendre la "petite voix", il
s'enveloppait entièrement dans un mant
pureté morale. Non seulement n'admet-il pas la notion anthropomorphe
que Dieu puisse avoir un corps matériel 885
886
. Il nie avec indignation que Dieu se laisse
propitier, ou plutôt acheter par des prières et des sacrifices 887
Le
VOLUM
VEI–TH31LOG
TABLE
TABLEAUX
Les Légendes des trois Sauveurs .................................................................................................................................... 239
Divergences entre Bouddhisme et Christianisme ........................................................................................................... 245
Comparaison des prophéties dans les livres hindous et chrétiens.................................................................................. 264
LIVRE
LIVRE
pouvait prétendre la connaître en Europe ; et bien qu'il y ait eu des
alchimistes avant Paracelse, celui-ci fut le premier qui passa la véritable
initiation, cette dernière cérémonie qui conférait à l'adepte la faculté de
marcher vers le "buisson ardent" par-dessus le terrain brûlant, et de "brûler
le veau d'or dans le feu, le réduire en poudre et de le répandre sur les
eaux". Certes, cette eau magique, et la "parole perdue" ont ressuscité plus
d'un Adoniram, Gedaliah et Hiram-Abiff pré-mosaïques. Le véritable mot,
aujourd'hui substitué par Mac-Benac, et Mah, était utilisé des siècles avant
que son effet pseudo-magique soit essayé sur les "fils de la veuve",
pendant les deux derniers siècles. Qui fut, en fait, le premier Maçon
opératif de quelque importance ? [9] Elie Ashmole, le dernier des Rose-
croix et des alchimistes. Admis à la franchise de la Compagnie des
Maçons Opératifs de Londres, en 1646, il mourut en 1692. En ce temps-là
la Maçonnerie n' 4.5992 0pasqu'elle
ce devint par la suite ; ce n' 4.5992 0ni une
institution politique ni une institution chrétienne, mais une véritable
organisation secrète, qui admett92 0dansles liens de la fraternité tous ceux
qui désiraient ardemment obtenir le précieux bienf92 0de la liberté de
s s l i i gi u n q i f i c
m ê m e .
D a n s o u l a
à un r Chrétien les de joyaux condamne "ma
talismans contre qu'on le utilise
"mauvais commm59
œil"
exercer une influence
bien sur
mystérieuse, le
personn932que le magicien voudrait
de c932amulett932enchanté932existent2encore dans
particulièr932ou publiqu932d'antiquités.
dans le cas de l'initiation
"Les Astrologues et les devins so
étant basée sur la loi de l'obéissance absolue, peut porter ses forces sur un
point donné avec une exactitude infaillible et fatale 16."
Les Jésuites soutiennent que "la Société de Jésus n'est pas d'invention
humaine, mais qu'elle procède de celui dont elle porte le nom.
On accusa Simon de blasphémer contre le Saint-Esprit, parce qu'il le
présentait comme l'Esprit-Saint, le Mens
fermement, que dans ce cas c'est moi qui ai ordonné le mensonge
27
."
Cela ne... mais non ! les mots sont incapables de rendre justice aux émotion
1606),coupable
donc lorsque les
de Jésuites
blasphème,
en furent
s'il nechassés,
faisait que
s'exprima
ce que sad'une
conscience
façon fort efficace. Une foule immense accompagna les exilés jusqu'au bord de la mer, et le cri d'adieu qui les poursuivit fut celui de Ande in malora ! (Allez-vous en ! et malheur à vous). "Ce cri se répercuta à travers les deux siècles qui
2. Qu'il n'est point prouvé que de toutes les religions
existant en ce monde, la religion chrétienne est la plus
véridique ; car avez-vous voyagé
en plein Concile de Trente) voulaient faire de l'épouse de Jésus-Christ une
prostituée aux volontés d'un homme 29."
Ils y ont réussi. L'Eglise est dorénavant un outil inerte, et le Pape n'est
qu'un pauvre et faible instrument entre les mains de l'Ordre. Mais jusqu'à
quand ? Jusqu'à ce que survienne la fin, et les Chrétiens sincères se
souviendront des lamentations prophétiques [20] du Trismégiste trois fois
grand, sur son propre pays : "Hélas, hélas, mon fils, un jour viendra où les
hiéroglyphes sacrés se transformeront en idoles. Lede prendra les
vie2032987 Tw8. Iieux,
ce que soutiennent les Panthéistes et les philosophes
hindous], et Il la préserve continuellement par Sa
puissance ; et lorsque nous nous prosternons devant elle
et que nos lèvres la baisent, nous nous présentons avec
toute notre âme devant Dieu, qui en est l'auteur, comme
devant le prototype de l'
Le baron Bunsen nous montre que l'origine des anciens hymnes et
prières du Livre des Morts égyptien, est antérieur à Ménès, et qu'elle date
probablement de la Dynastie d'Abydos, pré-Ménite, entre 3100 et 4500 ans
avant J.C. ; le savant égyptologue calcule que l'ère de Ménès, ou l'Empire
National, n'est pas postérieure à l'an 3059 avant J.C. ; il prouve, en outre,
que "le système du culte et la mythologie d'Osiris étaient déjà établis" 33
avant l'ère de Ménès.
Tandis que les Américains, y compris les Maçons, sont dores et déjà
avertis d'avoir à se préparer à être incorporés dans la Sainte Eglise
Catholique, Apostolique et Romaine, nous sommes heureux de constater
que parmi351jà
sociétés, ils n'ont jamais pu rendre la pareille, bien que dans leurs mains
ces secrets étaient peut-être mieux gardés qu'en étant confiés aux Maçons
[42]
Traitant de ce sujet, écoutons ce que Wilcke a à dire de ces
prétentions :
de pensée intellectuelle et la restauration d'une seule religion universelle.
Ayant fait vœu d'obéissance, de pauvreté et de chasteté, ils furent dès
l'abord les véritables Chevaliers de Saint-Jean-Baptiste, prêchant dans le
désert et se nourrissant de miel sauvage et de sauterelles. Telle est la
tradition et la véritable version cabalistique.
C'est une erreur de prétendre que ce ne fut que plus tard que l'Ordre
devint anti-catholique. Il le fut dès le début, et la croix rouge sur le
manteau blanc, uniforme de l'Ordre, avait la même signification pour les
initiés de tous pays. Cette croix pointait ves v[44] les quatre points
cardinaux et était l'emblème de l'univers 68. Lorsque, par la suite, la
Fraternité fut transformée en Loge, les Templiers se virent contraints, afin
d'éviter les persécutions, de pratique
d'innocenter l'Ordre des Chevaliers Templiers... Dans ce but on inventa
non seulement des légendes et des histoires, maisaçonniqudes
on prit grand
dessoin de
et cabalistiques, ou se rattacher aux Jésuites et tendre leurs dais
directement sur l'autel de l'Ultra-Catholicisme ! Autrement leurs
prétentions manquent totalement de base.
Bien à vous
CHARLES SOTHERAN.
(de Kilwining).
0 1 d2 e3 f4 g5 h6 i7 j8 9 10 10
a b c d e f g h i j ba k
ou
Un point placé au centre de chaque signe en donne treize autres :
CHAPITRE IX
"La Tetraktys n'était pas seulement honorée parce qu'on
y trouve toutes les symphonies, mais aussi parce qu'elle
contient la nature de toutes choses."
Tous les systèmes de mys 0 0 msme relig0 0 meu0 0 x son0 0 t b0 0 asés su0 0
dû, par conséquent, adopter aussi les doctrines de leurs voisins "païens".
Quoi de plus naturel, alors, que nous cherchions dans la philosophie
païenne, [73] l'interprétation de ce nombre, qui réapparaît dans le
christianisme dans les sept sacrements, les sept églises de l'Asie Mineure,
les sept péchés capitaux, les sept vertus (quatre cardinales et trois
théologales), etc.
L
famille s'embarqueront. Lorsque le navire est prêt, et que Vaivasvata s'y
est enfermé avec sa famille,
sommes réduits à des suppositions comme c'est ici le cas. "Les Védas;(e)-1( )]TJ/TT
Pouranas
1. Adam 1. Adam
2. Seth 2. Caïn
3. Enos 3. Enoch
4. Caïnan 4. Irad
5. Mahalaleel 5. Mehujael
6. Jared 6. Ma thusael
7. Enoch 7. Lamech
5. M.. Mathusalem 5. M.. Jubal
9. Lamech 9. Jabal
10. Noé 10. Tubal Caïn
avec TubalCaïn forment une trinité dans une ligne, et celle-là le double de
Maintenant qu'Abel eut disparu de ce
1. Le Bélier ; 2. le Taureau ; 3.
les M Gémeaux ; 4. le Cancer ; 5. le
Lion ; 6. la Vierge, ou la ligne
ascendante du grand cycle de la
création. Puis vient 7, la Balance –
"l'homme", lequel, bien que noua le
trouvions placé exactement au
milieu, c'est-à-dire au point
d'intersection, ramène les nombres
vers le bas : 8. le Scorpion ; 9. le
Sagittaire ; 10. le Capricorne ; 11. le
Verseau ; et 12, les Poissons.
ROUE D'EZÉCHIEL (ésotérique)
170
!"
CHAPITRE X
—
LE MYTHE DU DIABLE
II est prouvé que les Israélites ont adoré Baal, le Bacchus syrien, qu'ils
Chaldéens ; par conséquent. il est aussi Saturne. Saturne, El, Seth, et
Kiyun, ou le Chiun biblique d'Amos, sont tous une seule et même divinité,
et doivent tous être considérés, sous
Les dénonciations de leurs propres prophètes en sont la meilleure
preuve. Leur culte dans les hauts lieux est le même que celui des
"idolâtres". Leurs prophétesses sont les contreparties des Pythies et des
Bacchantes. Pausanias parle de collèges de femmes qui présidaient au culte
et encouragés par Elie et Elisée. Peu de prophètes apparurent en Judée
foi. Le monde chrétien a été dans un état de convulsion, depuis le premier
abominable, d'avoir prétendu que le Christ avait détruit le culte de
Jéhovah. Plût à Dieu qu'il eût eu le temps de le faire, car de cette manière
le monde ne se serait pas vu, après [199] dix-neuf siècles de massacres
mutuels, divisé en 600 sectes se querellant les unes avec les autres, avec un
Diable personnel, qui règne sur le Christianisme terrorisé !
, s r t e aS b b a S
S , o r e c t i è s r
[201]
CHAPITRE XI
—
RESULTATS COMPARES DU BOUDDHISME ET DE LA
CHRETIENTE
Malheureusement pour ceux qui aimeraient rendre justice aux
philosophies religieuses de l'Orient anciennes et modernes, ils n'en ont
guère eu l'occasion dans des conditi
Au Siam et en Birmanie, les missionnaires catholiques sont devenus,
selon toute apparence extérieure, moins les vertus toutefois, de parfaits
Talapoins ; cs dans l'Inde entière, cs surtout dans lovcils nt d351rér
C'est sur la première que se fondent les spéculations de nos
Le professeur Whitney a trouvé, dit-il, dans sa traduction des Védas,
certains passages où l'importance acquise par le corps pour son ancien
locataire est mise au plus haut point en lumière. Ce sont des passages
d'hymnes lus pendant les cérémonies funèbres, sur le corps du défunt.
Nous reproduisons les suivants d'après l'ouvrage de M. Whitney :
"Pars, rassemble tous tes membres ; n'en laisse aucun,
sans oublier ton corps ; Ton esprit est parti en avant, et
c'est à toi de le suivre ; partout où il te plaira, là tu peux
aller...".
Rassemble ton corps, ainsi que tous ses membres ; avec
l'aide des rites, je te referai tes membres...
Si un de tes membres a été laissé par Agni, lorsqu'il
t'emmena vers tes aïeux, ces mêmes membres je te les
étudiants non initiés sont incapables de trouver une preuve quelconque que
les anciens juifs aient cru à une vie future, ou à un esprit immortel chez
l'homme, ou que Moïse lui-même l'ait enseigné. Et cependant, il y a des
Orientalistes qui commencent à soupçonner que la "lettre morte" cache
quelque chose qui n'apparaît pas à première vue. C'est ainsi que le
professeur Whitney nous informe que "si nous [208] approfondissons les
formes du cérémonial hindou, nous y découvrons pas mal de T1.14T91 dé4h7
sauvé par la sagesse et même par les œuvres... Chaque fois que la vertu
régresse dans le monde, je
religieux, dit d'Aher (St-Paul) 323 dans le Yerushalmi, "qu'il avait corrompu
Incarnation de Suivan-ivauelaues-uns il
Vichnou, la seconde Jfut
personne de la Sichnou, ;survan-ivTj-0.00245Tw 0 -1.1498 TD(Sd'autres
Trimourti (Trinité). On SAd'Bouddha la sScen,c
adore Christna à aSupe3502me.
Mathura sur la rivière
Jumna. (Voyez
Strabon, Arrien, et
Bampton Lectures, p.
98-100).
Christna est doué dés
sa naissance, de beauté,
d'omniscience et
d'omnipotence. Il
produit des miracles,
Christna est Unitaire.
Il persécute le clergé,
l'accuse en face
d'ambition et
d'hypocrisie ; il
divulgue les grands
secrets du sanctuaire –
1Unité de Dieu et
l'immortalité de
1'esprit.
La tradition veut qu'il
succombe à leur
vengeance. Son
disciple favori,
Arjouna, ne
1'abandonne jamais
jusqu'à la fin. Les
traditions dignes de foi
p
4° Les Bouddhistes ne croient pas 4° On promet aux Chrétiens que si
au pardon de leurs péchés, sauf seulement ils croient au "précieux
après une punition adéquate pour sang du Christ", ce sang offert par
chaque mauvaise action. et une lui en expiation des péchés de toute
compensation proportionnée envers ) e1()Tj0bre bon291 7560071Tc 0.1544 T
les parties lésées.
C a s à
i a M o r s d u
c o n s i d é r o n
Le Times de Chicago publiait récemment la liste du bourreau pour le
premier semestre de l'année courante (1877) – une longue et terrible liste
de meurtres et d'exécutions. Les consolations religieuses furent données à
presque tous ces meurtriers, et beaucoup d'entre eux proclamèrent qu'ils
avaient reçu l'absolution divine en vertu du sang de Jésus, et qu'ils allaient
entrer ce jour même, au Paradis ! Leur conversion eut lieu en prison.
Voyons jusqu'où va ce compte de Doit et Avoir de la Justice
Chrétienne (!) : tous ces meurtriers aux mains rouges, poussés par les
u ms o c c a
p e u t p r é v
imposture aussi bien envers les prêtres qu'envers les pénitents. Mais
laissant de côté, pour le moment, toutes ces considérations, qu'il nous soit
permis de demander à tous ces prétendus agents des trois dieux de la
Trinité, comment ils concilient les notions les plus rudimentaires d'équité,
avec le pouvoir de pardonner les péchés qui leur a été octroyé ; comment
se fait-il qu'ils n'aient pas été investis, par un miracle, du pouvoir d'effacer
le fort fait aux personnes et aux biens
venue, il succomba à l'inévitable. Mais voyez-le dans le jardin, sur le Mont
des Oliviers, où luttant dans son agonie, "sa sueur devint comme des
grumeaux de sang", il pria avec ferveur pour que cette coupe fût éloignée
de lui, il tomba épuisé par cette lutte, au point qu'un ange du ciel dût être
envoyé pour le fortifier ; dites-nous après cela, si ce tableau est celui d'un
otage et d'un martyr volontaire. Et afin de ne laisser aucun doute dans
notre esprit et pour couronner le tout, nous avons son cri de désespoir : "Ta
volonté soit faite, et NON LA MIENNE !" (Luc, XXII. 42. 43).
On lit, en outre, dans les Pouranas, que Christna fut cloué 0 0 un arbre
par la flèche d'un chasseur, lequel, suppliant le dieu mourant de lui
pardonner, en re 0 7ut la répo
nse suivante : "Va, chasseur, par ma faveur, au
Ciel, la demeure des dieux... L'Illustre Christna s'étant alors uni 0 0 son
symbole, et Origène nss02 56.7rait, de m56.2me que Paul,mme uall56.7gri
Rituel sacré qui précéda notre ère de plus de 4000 ans. Voyons la
comparaison 341.
L' "âme" soumise aux épreuves est amenée devant Osiris, le "Seigneur
de Vérité", qui (uv)5( assi)5(s, or)4(né de )]TJ0 Tc 0.1182 Tw [(l)4(a)-2( cr)3(oix
rien avoir à faire [225] avec un saint moine. "Ma sœur, je ne te demande,
répond Ananda, n7 -21.5r56 -1upvn12([2 da1(i)5(n)L1Eg2veC5.02 0 074(;j-0.0001
couler ; les fleurs suspendirent leur éclosion ; les oiseaux émerveillés
retinrent leur chant ; toute la nature ralentit sa course et demeura dans
ue er351spadirtusurleu mond
raison humaine n'avait jamais déchiffrées... La
constitution du corps, comme l'âme opérait dans le
corps... etc. Le maître en fut si surpris qu'il s'écria : "Je
crois que cet enfant a dû naître avant Noé…, il est plus
érudit que tous maîtres" 355.
Il y a, parmi les Yakouts de Sibérie, une tribu vivant sur les confins de
la région transbaïkale, près de la rivière Vitema (Sibérie orientale) où on
pratique encore la sorcellerie comme du temps des sorcières thessaliennes.
Leurs croyances religieuses
gardiens et les protecteurs de ceux qu'ils ont aimés ici-bas ; les ombres
"noires" (les méchants) cherchent touj
voleur qui ne reculerait pas devant un assassinat, n'aurait jamais le courage
de toucher à la propriété d'un mort. Les Bulgares croient que tous les
ignorance, ni par étroitesse d'esprit qu'ils ont fondé le culte et une
communication régulière avec les éléments et les élémentaires les plus
malfaisants et de la plus basse classe. Ils reconnaissent la malignité
actuelle du chef des "puissances noires" ; mais en même temps ils
l'être également pour ceux que la théologie n'a que trop maintenus sous un
joug écrasant. D'autre pa
monde entier. En [251] outre ils n'ont pas dégénéré de leur foi primitive
plus que les chrétiens eux-mêmes. Pourquoi, alors, Jésus de Nazareth,
mille fois plus grand, plus noble et moralement plus élevé que Mahomet,
ne serait-il pas vénéré et suivi pratiquement par les chrétiens, au lieu d'être
aveuglément et stérilement adoré, comm
donné naissance, non à un enfant de l'amour, mais à un
rejeton divin. Aucun Juif d'une secte quelconque, aucun
apôtre, aucun croyant primitif, n'a jamais mis en avant
une pareille idée. Paul parle du Christ comme d'un
personnage plutôt que d'une personne. Les leçons sacrées
des assemblées secrètes personnifiaient souvent la bonté
et la vérité divines sous une forme humaine, sujette aux
Balie ne portant aucune date, ni le nom de l'auteur n'ont pas plus de
valeur que toutes les traditions dont l'origine est inconnue 392
D "
ri Oa t
d e l a
e ireligion chrétienne
b ; et com
i m
Siamois, comme elle scandalisa anciennement les païens
d'Europe ; car les Siamois ne croient pas que Sommona-
Cadom puisse donner sa femme et ses enfants à manger
aux Talapoins.
"Bien au contraire, comme les Chinois professent un
respect scrupuleux pour leurs parents, je crains fort que
si on mettait les Evangiles entre leurs mains, ils seraient
scandalisés par le passage où, lorsqu'on dit à Jésus que sa
i - Q t us e e s u o r e s t e
m
a oS h s e d s éi h f c ié x i o
s a n s E v a n
o l f a al ii - r t e i m i r o
ee v l a r u e s l ir uè o r p e d
um av L . é t i r
a ip o f a l r
C h r i s o t u i t a e n i
p r T c 3 . 1
e p p e u p l
f o n c i è r e m e
sont changés, mais le lieu de l'action, l'Inde, demeure le même, aussi bien
dans la légende chrétienne [256] que dans la bouddhique. On la trouve
Jamais l'Eglise Catholique Romaine n'eut une meilleure occasion de
christianiser toute la Chine, le ème ETEM P/> 2/< CID 0 0> gsBT/TT0
lamaïsme de cette nature qui abondent dans l'ouvrage de l'abbé Hue, furent
la raison de sa mise à l'Index à Ro
aussi baptisés et il y aura alors ici plus de chrétiens qu'il n'en existe dans
votre partie du monde" 400.
Nous donnerons la suite du récit d'après les notes écrites le même soir
par M. K – et qu'il nous confia au cas où elles n'auraient pu parvenir à leur
destinataire ou au cas où l'auteur n'aurait rien pu voir de plus.
l'abbé Hue, ce fut qu'au lieu de se mettre en voyage, le lama se rendit à une
espèce de chambre coupole dans la maison où ils habitaient, et un autre
lama, après un échange de quelques paroles, les suivit sur la terrasse au
moyen d'une échelle et, passant entre eux, ferma et verrouilla la porte sur
son compagnon. Puis, se touiient Hue, après quel
vue. Puis, comme si sa vie elle-même venait de s'éteindre, elle disparut, et
il ne resta qu'un lit de cendres devant les spectateurs confondus.