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CONTRAINTES

RESIDUELLES
DES CONTRAINTES INTERNES
POUR DES SOLLICITATIONS EXTERNES

2 et 3 février 2017
SAFRAN PARIS SACLAY

CYCLE DE CONFÉRENCES ORGANISÉ PAR LA SECTION ILE- DE-FRANCE


PROGRAMME JEUDI 2 FÉVRIER 2017

8h45 : Accueil des participants


9h30 : Présentation A3TS par B. DELMAS
Présentation des journées techniques par A. FLEURENTIN
9h45 : CONFÉRENCE INTRODUCTIVE : les contraintes résiduelles, comment les évaluer ?
F. LEFEBVRE, E. WASNIEWSKI (CETIM).
Résumé :
Il est connu que les contraintes résiduelles influencent les propriétés mécaniques des matériaux et des composants structurels telles que
leurs durées en fatigue, leurs déformations, leurs stabilités dimensionnelles, etc…
Par conséquent, l’analyse des contraintes résiduelles est une étape obligatoire dans la conception et la fabrication des composants. Ce-
pendant avant de les prendre en compte en conception et en fabrication, il faut pouvoir bien les définir et donc les déterminer.
Au cours des années, différentes méthodes ont été développées pour évaluer les contraintes résiduelles pour différents types de com-
posants afin d’obtenir une évaluation fiable. Les différentes méthodes spécifiques destructives type méthodes du contour ou du perçage
incrémental ou non destructives comme la diffraction X ou les ultrasons seront discutées avec des exemples concrets. Un classement en
fonction du but recherché dans l’évaluation des contraintes résiduelles sera proposé.

SESSION 1 :
LES CONTRAINTES RÉSIDUELLES ET LES PROCÉDÉS DE MISE EN FORME
10h30 : Influence d’un procédé de mise en forme sur les contraintes résiduelles et les pro-
priétés mécaniques résultantes. M. PACHOUTINSKY, S. BARBREL (DASSAULT AVIATION)
Résumé :
Pour la performance de nos produits, il existe au moins deux bonnes raisons de considérer les contraintes résiduelles :
1. Dans nos gammes industrielles, la gestion des contraintes résiduelles permet d’assurer la reproductibilité de nos étapes de fabrication.
Les distorsions géométriques induites par l’usinage de pièces à faible inertie en est le meilleur exemple. Cet aspect largement documenté
par ailleurs ne sera pas abordé ici.
2. Les contraintes résiduelles se superposent aux contraintes en service et sont susceptibles de modifier la durabilité des structures. Le
grenaillage de précontrainte introduisant des contraintes de compression en surface pour retarder l’amorçage de fissures illustre bien cet effet.
Par extension, nous avons souhaité connaitre l’influence d’un champ de contraintes, présent en volume, sur les vitesses de propagation
de fissures. Afin de simplifier le problème, nous avons formé par grenaillage à la bille d’acier des éprouvettes en aluminium 2024T351.
L’emploi du grenaillage permet une répétabilité dans l’introduction du champ de contrainte et des simplifications par symétrie. Nous avons
ensuite fait propager des fissures dans ces éprouvettes contenant différent profils de contraintes résiduelles, fonction des paramètres de
grenaillage et de l’épaisseur des éprouvettes. Nous montrons que, sur tout le domaine testé, la fissuration est retardée par la présence du
champ de contraintes c’est-à-dire que les effets de fermeture induits par les zones en compression sont prédominants devant l’accélération
induite par les zones en traction. Afin d’étayer ces premiers résultats, nous poursuivons les travaux par une tentative de découplage des
effets d’écrouissage et des effets contraintes installées. Une extension de résultats à des procédés moins homogènes que le grenaillage
est également en cours.

11h00 : PAUSE
11h30 : Apport de la simulation numérique des procédés de fabrication, et perspectives pour
l’industrie nucléaire. V. ROBIN, M. YESCAS (AREVA).
Résumé :
La simulation numérique a été identifiée dès le début des années 1980 par les fabricants de composants nucléaires de la filière française
comme un moyen d’aide à la compréhension des phénomènes physiques impliqués lors des procédés de soudage. Sur la base des
solveurs éléments finis dédiés à la résolution des problèmes thermomécaniques du solide, des modèles complémentaires permettant
de traduire plus finement la comportement des matériaux en cours de procédés ont été développés et permettent aujourd’hui d’utiliser la
modélisation numérique des procédés de fabrication pour répondre à des problématiques industrielles :
• Diffusion d’éléments chimiques en particulier la diffusion et le piégeage de l’hydrogène,
• Transformations métallurgiques avec la mise en place de modèles phénoménologiques pour différentes familles de matériaux,
• Modèles de comportement mécanique avancés
• Phénomènes de plasticité de transformation,
• Ecrouissage cinématique non-linéaire et mixte isotrope et cinématique,
• Prise en compte des phénomènes visqueux et restauration d’écrouissage,
• Activation des matériaux d’apport pour le soudage,
• Endommagement.
Au travers d’applications récentes, AREVA revient sur l’intérêt de s’appuyer sur la simulation numérique dans le cadre d’expertises menées
sur les opérations de soudage et sur les soudures, pour la contribution à certains dossiers d’analyse de tenue des composants et aussi afin
d’intégrer le procédé dès la phase de design des composants et dans la définition des stratégies de réparation.
A l’issue de cette présentation, des perspectives seront dressées afin de pouvoir répondre aux nouveaux enjeux auxquels la construction
des composants nucléaires fait face et pour lesquels la simulation numérique est un élément incontournable : la modélisation des matériaux
à différentes échelles, le calcul haute performance et le traitement des incertitudes de modélisation, les procédés hybrides et leur impact
sur le comportement en service, les nouvelles technologies de fabrication basée sur la métallurgie des poudres…
12h00 : Etude de l’influence de traitements thermiques sur les contraintes résiduelles
d’éprouvettes en acier maraging et alliage de titane TA6V produites par fabrication additive.
C. GROSJEAN, F. LEFEBVRE (CETIM).
Résumé :
Depuis plusieurs années, la fabrication additive métallique croit fortement et permet la production de pièces de géométries complexes et
personnalisées. Parmi les procédés disponibles, la fusion laser sur lit de poudre permet de reconstruire une pièce couche par couche par
empilement de cordons de soudure très fins (voisin du dixième de millimètre). Comme dans tous les procédés de soudage, des contraintes
résiduelles, majoritairement de tension, apparaissent lors de la solidification et posent différentes difficultés : déformation, fissuration ou
encore abaissement des propriétés mécaniques notamment en fatigue.
Les traitements thermiques offrent une solution efficace pour obtenir conjointement des propriétés mécaniques optimisées et réduire, voire
annihiler les contraintes résiduelles. Les traitements testés sont : la détente et le traitement HIP sur TA6V et le vieillissement direct sur acier
Maraging. L’influence de différents traitements sur l’évolution des contraintes au sein de l’alliage de titane TA6V ELI et de l’acier Maraging
300 a été évaluée. Il a également été mis en évidence l’importance des paramètres maîtrisables au niveau du procédé de fabrication et
notamment de l’épaisseur de la mise en couche.
Enfin, l’étude a permis de tester différentes techniques pour la mesure des contraintes : diffraction des rayons X, perçage incrémental
et une approche comparative par mesure des déformations. Ces trois méthodes sont comparées et permettent notamment de mettre en
évidence les limites de la diffraction des rayons X vis-à-vis de la mesure des contraintes sur des pièces brutes en fabrication additive.

12h30 : DÉJEUNER
14h30 : Mise au point et validation d’une modélisation des contraintes résiduelles générées
par le traitement thermique sur des disques de turboréacteur.
J. M. FRANCHET (SAFRAN TECH).
Résumé :
Pour les disques à haute intégrité des nouveaux turboréacteurs, la maitrise des contraintes résiduelles est un enjeu fort. En effet, ces
disques en alliage base nickel, fortement sollicités à haute température sont le siège de contraintes résiduelles élevées qui peuvent avoir
un impact important au cours de leur cycle de fabrication.
Les contraintes résiduelles sur ces pièces sont principalement générées pendant les phases de trempe lors du traitement thermique. En
effet, pour ce type d’alliage, une trempe énergique est, en général, requise pour durcir le matériau et obtenir les propriétés mécaniques
recherchées.
La complexité des phénomènes mis en jeu nécessite d’avoir une approche globale. C’est la raison pour laquelle Safran a développé
très tôt une approche modélisation de la génération de ces contraintes résiduelles ainsi que leurs évolutions au cours de la gamme de
fabrication des disques.
La modélisation des contraintes résiduelles nécessite de prendre en compte les aspects thermiques du procédé associé au comportement
mécanique du matériau.
Nous détaillerons dans cet article les techniques d’identification des paramètres des lois thermiques et mécaniques ainsi que les phases
de validations.

15h00 : Apport de la simulation des contraintes internes pour la mise au point des gammes
d’usinages de pièces forgées. H. KARAOUNI (SAFRAN TECH).
Résumé :
De nombreuses pièces aéronautiques à fortes valeurs ajoutées sont obtenues par usinage de bruts forgés et traités thermiquement afin
de garantir de bonnes propriétés matériau, une qualité de surface requise et des temps d’industrialisation courts et maitrisés. Le procédé
de forgeage implique un couplage de cycles de déformation et de température, et charge la pièce de contraintes résiduelles dans son
volume. Il en est de même du traitement thermique. Il n’est donc pas rare d’observer de fortes distorsions pièce en cours d’usinage, ce qui
rend difficile le travail du programmeur pour mettre au point sa gamme d’usinage. A ces contraintes, se superposent des contraintes rési-
duelles surfaciques (sur quelques centaines de microns) dues à l’usinage, qui peuvent aussi induire des déplacements supplémentaires
sur les parties minces et altérer l’intégrité de surface.
Dans cet article, nous présenterons les enjeux et les principes d’un système global de simulation multi-procédés pour aider les Bureaux
des Méthodes à mieux : 1- prédire l’état géométrique et de contraintes résiduelles d’une pièce à l’issue d’une gamme de fabrication ; 2-
optimiser les stratégies d’usinage de manière virtuelle pour minimiser les temps et couts de mise au point. Nous illustrerons la démarche
sur quelques exemples industriels.

SESSION 2 :
CONTRAINTES RÉSIDUELLES APRÈS GRENAILLAGE, TRAITEMENTS THERMIQUES
SUPERFICIELS ET TRAITEMENTS DE SURFACE
16h00 : Effet du grenaillage de précontrainte assisté par ultrasons sur les contraintes rési-
duelles au sein d’alliages métalliques (acier au carbone ou inoxydable, titane, aluminium, inco-
nel,…). Applications à des cas industriels. B. GRIMAULT, F. CHATEAU, R. FRAPPIER (SONATS).
Résumé :
Le grenaillage de précontrainte assisté par ultrasons (GUS) est un procédé permettant de générer, à la surface d’une pièce métallique,
des contraintes résiduelles de compression. Ce traitement permet un gain important sur la durée de vie de pièces sollicitées en fatigue
[1] ou soumises au phénomène de corrosion sous contrainte [2]. C’est pourquoi on le retrouve dans de nombreux secteurs industriels
(aéronautique, automobile, médical, énergie,…) [3].
Après grenaillage de précontrainte, l’évolution des contraintes résiduelles en profondeur présente une forme caractéristique qui peut être
expliquée par deux phénomènes de déformations distincts [4]. L’effet des principaux paramètres de grenaillage ultrasons sur la forme
du profil de contraintes résiduelles est étudié. La présentation décrit aussi l’influence des caractéristiques mécaniques du matériau traité
(dureté, limite d’élasticité) sur les contraintes résiduelles obtenues. Des nuances d’acier au carbone ou inoxydable, d’aluminium, de base
nickel et de titane sont ainsi étudiées. Pour finir, l’intérêt du procédé pour des pièces industrielles est présenté grâce à la description de
cas concrets.

16h30 : Bénéfices des contraintes résiduelles obtenues par shot peening et laser peening
sur la tenue en fatigue et utilisation du calcul par éléments finis comme outil d’optimisation.
F. SAVROT, J.Y. THIEULEUX (CURTISS WRIGHT SURFACE TECHNOLOGIE).
Résumé :
Le grenaillage de précontrainte appelé shot peening et le laser peening sont deux procédés mis en oeuvre par Curtiss Wright Surface
Technologies pour introduire des contraintes résiduelles de compression dans des pièces métalliques. Cela augmente leur durée de vie en
fatigue, mais aussi en fatigue de contact, corrosion sous contrainte, fragilisation par hydrogène et corrosion intergranulaire.
Le shot peening est un procédé d’écrouissage à froid qui consiste à marteler la surface d’un matériau métallique avec de petites billes
sphériques. Il se caractérise par des profondeurs de contraintes résiduelles de compression de 1 mm maximum, un fort taux d’écrouissage
et une augmentation de sa rugosité, bénéfique dans certain cas.
Ces résultats, bien connus des experts, sont le fruit de l’introduction de contraintes résiduelles de compression de fortes amplitudes
comme sur un acier cémenté avec -1200 MPa, sur un titane avec -700 MPa, un inconel 718 avec -1100 MPa, un aluminium 2024 avec -300
MPa, un inox 304 avec -500 Mpa. Cette augmentation de la durée de vie s’amplifie si le procédé de fabrication introduit des contraintes
résiduelles de traction comme le soudage, le perçage, le tournage, la rectification, la trempe à induction, etc. Un acier HLE bascule de
+300 MPa après soudage à -400 MPa après grenaillage de précontrainte, un alliage 5083 soudé a montré une substitution des contraintes
résiduelles de +27 MPa à -183 MPa. Ces changements radicaux de contraintes résiduelles amènent régulièrement des augmentations de
charge admissible en fatigue de l’ordre de 80 à 100% après soudage. Même en fatigue oligocyclique, on a vu un rotor de turbine en titane
soudé passé de 4.000 cycles, brut de soudage, à +16.000 cycles (sans fissure), soudé et grenaillé.
Le laser peening se caractérise par des profondeurs de contraintes beaucoup plus importantes, jusqu’à 8 mm, un faible taux d’écrouissage
et très peu de de modification de l’état de surface. Les niveaux de contraintes résiduelles de compression maximales sont les mêmes
qu’avec le shot peening.
Les contraintes résiduelles introduites par ces deux procédés peuvent se relaxer sous sollicitations thermiques ou mécaniques, les résul-
tats de relaxation sous ces sollicitations seront présentés.
L’impact bénéfique des contraintes résiduelles de compression sur l’amélioration du comportement en fatigue des pièces métalliques
ainsi que des profils de contraintes résiduelles obtenus par shot peening et laser peening seront présentés également pour différentes
applications industrielles.
Il nous semble aussi intéressant de montrer les nouveaux moyens de modélisation par calcul éléments finis qui nous permettent de chif-
frer, par exemple, une réduction de 86% de la contrainte de surface en service grâce au laser peening. Cet outil aide le BE à optimiser les
géométries et le poids tout en augmentant la durée de vie de la pièce. Nous utilisons également ce calcul pour définir des éprouvettes de
fatigue représentatives de la pièce réelle en géométrie, kt et chargement.

17h00 : Le grenaillage de précontrainte dans la pignonnerie des boîtes de vitesses.


M. ROCHETTE (RENAULT).
Résumé :
En attente
PROGRAMME VENDREDI 3 FÉVRIER 2017

9h00 : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE de l’A3TS


• Lecture du rapport moral, du rapport d’activité, du rapport financier 2016
et présentation du budget prévisionnel 2017
• Information sur le programme des activités 2017
• Fixation du montant des cotisations 2017
• Questions diverses

SESSION 2 Suite :
CONTRAINTES RÉSIDUELLES APRÈS GRENAILLAGE, TRAITEMENTS THERMIQUES
SUPERFICIELS ET TRAITEMENTS DE SURFACE
10h00 : Nitruration profonde : état de l’art dans les applications aéronautiques.
P. JACQUOT (BODYCOTE).
Résumé :
Les traitements de nitrurations permettent d’améliorer la résistance à la charge des pièces mécaniques fortement sollicitées. La profon-
deur de nitruration doit être suffisante afin que les contraintes internes générées puissent compenser les sollicitations externes. Dans le
cadre de certaines applications aéronautiques - tels que des engrenages ou des roulements - la profondeur nécessaire peut atteindre
0.6mm voire plus ; on parle dès lors de nitruration profonde. De nombreuses études montrent qu’en fonction des paramètres de nitru-
ration et du type de procédé mis en œuvre il est possible d’agir sur les propriétés finales des couches nitrurées. Dans le cadre de cette
étude nous montrons qu’il n’existe pas une nitruration profonde type mais des procédés de nitrurations qu’il est possible d’optimiser pour
répondre au mieux d’un point de vue technique et économique aux différents besoins.

10h30 : Nitruration des aciers de construction : génération des contraintes résiduelles.


L. BARRALLIER, S. JEGOU (ENSAM).
Résumé :
Les traitements de nitrurations permettent d’améliorer la résistance à la charge des pièces mécaniques fortement sollicitées. La profon-
deur de nitruration doit être suffisante afin que les contraintes internes générées puissent compenser les sollicitations externes. Dans le
cadre de certaines applications aéronautiques - tels que des engrenages ou des roulements - la profondeur nécessaire peut atteindre
0.6mm voire plus ; on parle dès lors de nitruration profonde. De nombreuses études montrent qu’en fonction des paramètres de nitru-
ration et du type de procédé mis en œuvre il est possible d’agir sur les propriétés finales des couches nitrurées. Dans le cadre de cette
étude nous montrons qu’il n’existe pas une nitruration profonde type mais des procédés de nitrurations qu’il est possible d’optimiser pour
répondre au mieux d’un point de vue technique et économique aux différents besoins.

11h00 : Durcissement superficiel par induction : genèse des contraintes résiduelles.


A. FLEURENTIN (METALLO CORNER).
Résumé :
Au même titre que les traitements thermochimiques, le chauffage superficiel par induction suivi d’une trempe permet de générer un champ
de contraintes résiduelles de compression qui permettra entre autre d’améliorer la tenue en fatigue du produit traité.
Cette présentation a pour objectif de rappeler les mécanismes mis en jeu à l’origine de ces contraintes résiduelles. Nous en profiterons
pour discuter :
• Sur l’importance relative de l’ensemble des composantes d’ordre thermique, mécanique et métallurgique pour comprendre la genèse des
contraintes résiduelles dans le cas d’un chauffage superficiel.
• Sur le rôle du pourcentage de carbone et de la composition chimique des aciers sur la qualité du traitement par induction.
Nous clôturerons cet échange par une réflexion générale sur les contraintes résiduelles et la notion d’évolution dans le temps en fonction
des conditions de travail du produit traité.

11h30 : PAUSE
12h00 : Détermination des contraintes in situ lors de l’oxydation du Zircaloy-4 sous air sec et
humide entre 500 et 800°C. H. BUSCAIL, R. ROLLAND, C. ISSARTEL (LVEEM).
Résumé :
L’explication des mécanismes d’oxydation des métaux et alliages à hautes températures demande de connaître les données cinétiques,
morphologiques et structurales. Les données cinétiques sont obtenues in situ mais les données structurales sont généralement obtenues
sur les substrats après leur retour à la température ambiante. La protection, des métaux et alliages, est liée aux propriétés d’adhérence et
à la tenue mécanique des couches d’oxyde sur le substrat. La détermination des contraintes de croissance dans l’oxyde au cours de l’oxy-
dation par diffraction des rayons X (DRX) est alors nécessaire à une bonne interprétation des mécanismes envisagés. Quand les condi-
tions le permettent, il est aussi possible de suivre en l’évolution des contraintes dans le métal sous-jacent. Il ne faut pas non plus négliger
de suivre l’évolution des contraintes au cours du refroidissement conduisant aux contraintes résiduelles. La présentation sera illustrée de
quelques exemples de détermination de contraintes in situ lors de l’oxydation du Zircaloy-4 sous air sec et humide entre 500 et 850°C.
12h30 : Les contraintes dans les revêtements électrolytiques.
J.Y. HIHN, V. MOUTARLIER, F. TOUYERAS (UTINAM).
Résumé :
Les étapes de germination et de croissance d’un dépôt électrochimique sont très dépendantes des conditions opératoires (densité de
courant, température,...) et des composés présents dans l’électrolyte. Parmi ces derniers, on peut citer en particulier les familles d’additifs
organiques qui sont chimisorbés à la surface et qui vont interagir avec les atomes métalliques.
Il en résulte une organisation très différente de celle obtenue par la voie thermométallurgique, et notamment pour la formation des alliages
qui peuvent être métastables, c’est à dire stable en dehors de l’équilibre thermodynamique. Enfin, les revêtements qui sont souvent de
faibles épaisseurs peuvent être fortement influencés par l’état du substrat, et en particulier les tensions résiduelles présentes au moment
de la formation du dépôt. Or, il est important de connaître leur origine, car cela influence considérablement le comportement des systèmes
revêtus.
Pour toutes ces raisons, la mesure elle-même des contraintes résiduelles présente de réelles difficultés. Les mesures par diffraction des
rayons X sont toujours délicates dans les couches minces sur un substrat de la même nature, et les dépôts sont parfois amorphes. Il en
résulte de nombreuses techniques qui donnent une mesure globale des contraintes par déformation. Leurs avantages et leurs limitations
seront présentés ici, ainsi que leur sensibilité aux conditions d’élaboration.

13h00 : DÉJEUNER (buffet)

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