Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SIDI MOUMANE
Simulation Rania
et modélisation Présenté
du matériau Fe2MnAllepour
19/07/2022
la spintronique
[Nom de la société] | [Adresse de la société]
Par
SIDI MOUMANE Rania
Année universitaire 2021/2022
Encadré par
1
4. Résultats obtenus........................................................................................................25
4.1. Quantum Espresso............................................................................................... 25
4.2. Akai KKR............................................................................................................... 34
Chapitre IV Simulation Monte Carlo......................................................................................44
1. Bases théoriques......................................................................................................... 45
1.1. Description de la méthode Monte Carlo..............................................................45
1.2. Les principes de base de la simulation Monte Carlo...........................................45
1.3. Algorithme Metropolis.........................................................................................47
2. Résultats obtenus........................................................................................................48
2.1. Aimantation..........................................................................................................48
2.2. Susceptibilité........................................................................................................49
2.3. Chaleur spécifique................................................................................................50
2.4. Cumulant de Binder..............................................................................................50
2.5. Exposants critiques...............................................................................................52
Chapitre V Approximation du champ moyen........................................................................55
1. Bases théoriques......................................................................................................... 56
1.1. Théorie du champ moyen....................................................................................56
1.2. Application du champ moyen au matériau Fe2MnAl...........................................56
2. Résultats obtenus........................................................................................................59
2.1. L’aimantation....................................................................................................... 59
2.2. La susceptibilité....................................................................................................60
2.3. La chaleur spécifique............................................................................................61
Conclusion générale............................................................................................................... 62
Références.............................................................................................................................. 63
2
Liste des figures
Figure 1.7 (a) Maille conventionnelle de Fe2MnAl (b) Maille primitive de Fe 2MnAl………………
12
4
Figure 3.22 Schéma représentant les deux types de dopage…………………………………………………
41
Figure 3.23 La densité d’état totale du composé Fe2-xMn1+xAl ( x=0.05 , 0.15 )…………………….42
5
Liste des tableaux
Tableau 3.2 Energies totales calculées par les deux approximations LDA et GGA…………………
35
6
Introduction générale
L’investigation des matériaux par ordinateur est devenue actuellement un moyen efficace
dans la recherche des sciences des matériaux pour l'explication et l’interprétation de
plusieurs résultats expérimentaux et la prédiction des propriétés physiques des matériaux
qui n'ont pas encore été conçus. Actuellement on peut fabriquer des matériaux avec des
nouvelles propriétés qui ne se trouvent pas dans la nature, donc il s’agit de décrire les
matériaux par des modèles théoriques qui peuvent expliquer les observations
expérimentales, et surtout d’effectuer des expériences virtuelles qui peuvent prédire le
comportement des matériaux. Dans certains cas, les techniques de simulation ont pu
remplacer l’expérience, parfois très coûteuse en moyenne et en temps, dangereuse ou
même inaccessible au laboratoire. Ainsi, l’intérêt de la modélisation et la simulation est
d’étudier les diverses possibilités qui se présentent, et d’orienter l’industrie vers les
meilleurs choix avec un coût minimum.
Les techniques de calcul de la structure électronique mises au point au cours des dernières
décennies sont nombreuses, et en particulier, les méthodes ab-initio qui sont devenues
aujourd’hui un outil de base pour le calcul des propriétés électroniques et structurales des
systèmes les plus complexes.
Le présent travail a pour but d'étudier le composé Fe 2MnAl. L'étude en question portera sur
cinq axes principaux. Le premier chapitre présentera une étude générale du matériau
Fe2MnAl qui appartient à la famille des alliages Full-Heuslers qui sont prometteurs pour les
applications spintroniques. Le deuxième chapitre est réservé à la modélisation du matériau.
Dans le troisième chapitre qui est destiné aux calculs de la DFT, on va présenter les bases
théoriques des codes et les résultats obtenus afin d’extraire le modèle adéquat pour notre
matériau. L'avant dernier chapitre traitera la simulation Monte Carlo. Le dernier chapitre
sera consacré à la méthode de l’approximation du champ moyen. Enfin une conclusion
générale récapitule l’essentiel des points abordés et les résultats les plus marquants, tout en
proposant des voies d’explorations futures en vue de futures prospectives.
7
Cha
pitr
eI
Génér
alités
sur le
8
matér
iau
1. Introduction
Les alliages Heusler ont été découverts par Friedrich Heusler en 1903, en étudiant l’alliage
Cu2MnAl. La particularité de cette découverte vient du fait que trois matériaux non
magnétiques présentent une aimantation non nulle en les combinant. C’est en 1963, qu’il a
été montré que c’est principalement le Mn qui contribue au moment magnétique de spin
dans ces alliages [1].
Les alliages Heusler sont classés en deux familles en fonction de leur composition chimique.
La première famille est la famille des Full-Heuslers, les alliages appartenant à cette famille
ont une formule chimique de la forme, X 2YZ où X et Y sont des métaux de transition et Z est
un élément du groupe III, IV ou V dans le tableau périodique. La figure 1.1 présente la
répartition de ces éléments. La deuxième famille est la famille des Half-Heuslers. Les alliages
de cette famille ont une composition chimique de la forme XY Z [1].
Une classe intéressante d'alliages Heusler est celle des alliages Heusler à base de Fe qui a
reçu une attention considérable dans les études théoriques, cette classe est de type 𝐹𝑒2YZ
[2].
Ces composés peuvent avoir le comportement d’un métal, semi métal, semi-conducteur,
supraconducteur…
Figure 1.1 Répartition des éléments composants l'alliage dans le tableau périodique [2]
2. Techniques d’élaboration
2.1. Méthodes de synthèses
De nombreuses méthodes de synthèses des alliages intermétalliques existent : la fusion par
induction, la fusion par arc électrique et le traitement thermique
9
Fusion par induction
La fusion est effectuée dans une atmosphère d’argon de haute pureté. Après plusieurs
rinçages vide-argon pour purifier l’atmosphère, les impuretés restantes sont piégées par le
chauffage d’un morceau de titane.
La bobine est parcourue par un courant électrique alternatif de haute fréquence (figure 1.2),
ce qui permet de générer des champs magnétiques variables à travers le creuset et donne
lieu à la fusion de l’échantillon.
Transformateur
Electrodes
Cuve de coulée
Dispositif de
basculement
10
Traitement thermique
Après la préparation, les matériaux formés ont la bonne stœchiométrie mais la présence de
phase parasites est possible à cause de la brusque et inhomogène descente en température
après l’arrêt de la manipulation. Après avoir effectué la fusion des constituants, un recuit
(entre 800°C et 1050°C), dans le four de traitement thermique (figure 1.4), est nécessaire
pour une bonne homogénéisation par diffusion des atomes jusqu’à l’équilibre et la
stabilisation d’une phase cristallographique unique.
La diffraction des rayons X est basée sur la loi de Bragg ( éq .1.1). La différence de marche
optique entre les ondes diffusées par deux plans consécutifs est un nombre entier de
longueur d’onde :
2 d hkl sinθ=nλ éq .(1.1)
Où λ est la longueur d’onde, n est l’ordre de diffraction, d hkl est la distance interatomique
entre les plans de la famille (hkl) et θ l’angle d’incidence des rayons X.
11
L’expression de la distance d hkl s’écrit comme suite :
1
d hkl = éq .(1.2)
√ h2 k 2 l 2
2
+ 2+ 2
a b c
λ √ h2+ k 2 +l 2
a= éq . (1.4)
2 sinθ
La figure 1.5 présente la réflexion de Bragg à partir d’une famille particulière de plans
réticulaires séparés par une distance d. Les rayons incidents et diffractés sont représentés
pour les deux plans voisins.
La caractérisation structurale des alliages a été réalisée par diffraction des rayons X. Le
diagramme de diffraction des rayons X illustré à la figure 1.6 a été enregistré à température
ambiante sur un diffractomètre à rayons X DRON-6 en utilisant le rayonnement Cr K α
monochromatique avec la longueur d'onde λ=0,229 nmdans l’intervalle 2 θ de 35° à 135°
avec un pas de balayage de 0,02°. L'analyse par diffraction des rayons X a révélé que l'alliage
Fe2MnAl a une structure monophasée A2 et est presque complètement désordonné. Le
paramètre de réseau est de a=0,5836 nm , il est donné en fonction de la structure L21.
Cette structure contient huit cellules cubiques centrées (bcc). Les positions 4a et 4b, sont
occupés par des atomes Fe, tandis que les positions 4c et 4d sont occupées respectivement
par les atomes Mn et Al. [3]
12
Figure 1.6 Diagramme de diffraction des rayons X de l’alliage Heusler Fe2MnAl [3]
3. Propriétés physiques
3.1. Structure cristalline
Le matériau Fe2MnAl cristallise dans le groupe d’espace cubique Fm 3 m ( N ° 225 ), sa phase
est ( L 21), son énergie de formation est de : −0.187 eV , et son paramètre de maille
expérimental est a=5.836 Å [1]. Les atomes Fe occupent la position 8c (1/4, 1/4, 1/4), les
atomes Mn et les atomes Al sont situés aux positions 4a (0, 0, 0) et 4b (1/2, 1/2, 1/2),
respectivement comme le montre la figure 1.7. En raison du caractère ionique de leur
interaction, les éléments Mn et Al ont les coordonnées octaédriques. D'autre part, tous les
sites tétraédriques sont occupés par l’atome Fe [2].
(a) (b)
13
L’alliage Heusler Fe2MnAl est antiferromagnétique à T= 0 °K et demi-métal. Il a une énergie
de gap égale à0.49 eV et un moment magnétique égale à 2 μ B . Les moments magnétiques
de chaque atome sont présentés dans le tableau 1.1.
Configuration Moment
Atome Z Degré d’oxydation possible
électronique magnétique
Fe 26 [Ar] 3d6 4s2 -0.06 μ B -4, -2, -1, 0, +1, +2, +3, +4, +5, +6
Mn 25 [Ar] 3d5 4s2 2.06 μ B -3, -2, -1, 0, +1, +2, +3, +4, +5, +6, +7
4. Applications
Electronique de spin ou la spintronique est une technique qui exploite la propriété
quantique du spin des électrons dans le but de stocker des informations. La spintronique
peut se décrire comme une électronique qui exploite non seulement la charge, mais aussi
une propriété supplémentaire : le spin des électrons [4].
Les alliages Heusler sont des matériaux prometteurs pour les applications spintroniques. Ils
ont généralement des températures de Curie élevées et offrent donc une possibilité de
posséder le caractère demi-métallique, même à température ambiante, due à l’asymétrie de
spin dans les bandes de structure ainsi la bande de valence de spin majoritaire peut être
métallique, alors que la bande de valence de spin minoritaire peut être isolante ou semi-
conductrice. Ce qui correspond à une polarisation en spin de 100% au niveau de Fermi.
Présentant ainsi une faible résistance pour un type de spin et une grande résistance pour
l’autre type de spin, ces alliages possèdent donc un énorme potentiel pour être utilisés dans
les composants spintroniques. [1]
La spintronique est une combinaison de trois supports d'information : la charge de l'électron,
le spin de l'électron et le photon (Figure 1.8). Ces trois supports représentent trois branches
différentes de la technologie d'information et de communication (TIC), traitement des
données avec le transport des électrons, stockage d'information avec l'assemblage des spins
et enfin le transfert des données avec les connections d'optique. [5]
14
Figure 1.8 Concept d'applications des composants spintroniques [5]
15
Figure 1.9 Illustration du dispositif des multicouches GMR
16
Cha
pitr
e II
Modèl
e
17
1. Nombre et nature des éléments magnétiques dans le matériau
Le matériau Fe2MnAl est constitué de trois types d’atome Al, Fe et Mn.
Mn
J1
J2
5. Hamiltonien
Hamiltonien s’écrit se la forme suivante :
18
−J 1
H=
2
∑ ¿
J2
¿ ij>¿SiSj − ∑
2 ¿ik >¿ SiSk avecSi ,Sj ,Sk:≤moment despin .¿
¿¿
−J 1 J2
H= . N . z 1 . SiSj− . N . z2 . SiSk
2 2
EFM −J 1 −J 1
() () () ()
5
2
J2 5
2
5
2
J2 5
2
= . z1 . − . z2 . = .8 . − .4 .
N 2 2 2 2 2 2 2 2
EFM 25
=−J 1 .25−J 2 .
N 2
E AFM 1 −J 1 −J 1
( )( ) 5 J 2
() ( )( )
5 J 2
()
2 2
5 5 5 5
= . z1 . − . z2 . = .8 . − .4 .
N 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
E AFM 1 25
=J 1 .25−J 2 .
N 2
5 −J 1
() ( )( ) () ( )( 52 )
E AFM 2 J 1 5
2
J2 5 5
2
J2 5
= . z1 . − . z2 . = .8 . − .4 .
N 2 2 2 2 2 2 2 2 2
E AFM 2 25
=−J 1 .25+ J 2 .
N 2
AFM1 FM
AFM1 AFM2
Figure 2.2 Diagramme de phase
19
Cha
pitr
e III
Théori
e de
la
foncti 20
onnell
1. Introduction
La connaissance de la structure électronique joue un rôle déterminant dans la
compréhension des propriétés physique et chimiques des matériaux. Le calcul de la
structure électronique d’un cristal revient à résoudre le problème des interactions entre un
grand nombre de noyaux et d’électrons, ce qui rend la résolution directe de l’équation de
Schrödinger impossible. L’introduction de la théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT),
de par sa simplicité, a marqué une étape importante dans la compréhension des propriétés
physique et chimiques des solides. La DFT, développée en 1964-1965 par Hohemberg, Khon
et Sham, présente la réduction du problème à plusieurs corps en un problème à un corps
dans un champ effectif. Elle fournit une base théorique simple pour le calcul de la structure
de bande. La DFT donne, dans une grande majorité de cas, des résultats satisfaisants, tant
pour la comparaison avec l'expérience, que pour son aspect prédictif qui lui confère ainsi un
intérêt supplémentaire. [7]
2. Bases théoriques
L’intérêt de la DFT (Théorie de la fonctionnelle de la densité) est de simplifier la résolution de
l’équation de Schrödinger en plaçant la densité électronique ρ(⃗r ) au centre du calcul. Cette
quantité est appelée l’équation de Kohn-Sham, elle est définie de la façon suivante [8]:
ρ ( r⃗ 1 ) =N ∫ … ∫ ¿
ψ (⃗ r N ) ψ ( r⃗1 … ⃗
r1 … ⃗ rN)d ⃗
r1 … d ⃗
r N (3.1)
tout tout
l ' espace l' espace
L’objectif est de remplacer le système réel à plusieurs particules en interaction avec un autre
système modèle où les particules sont sans interaction mais dont la densité est la même que
celle du système réel.
Théorème 1 :
Les propriétés de l’état fondamental d’un système électronique non dégénéré en interaction
dans un potentiel extérieur V ext ( ⃗r ), ne dépendent que de la densité électronique totale ρ ( ⃗r )
en chaque point r⃗ .
A l’état fondamental, l’énergie totale d’un système poly-électronique en interaction
s’exprime comme une fonctionnelle de la densité électronique.
E [ ρ ( ⃗r ) ] =F [ ρ ( r⃗ ) ] +∫ v ext ρ ( ⃗r ) d r (3.2)
3
21
Avec :
F [ ρ ( r⃗ ) ] =T [ ρ ( ⃗r ) ] + Eee [ ρ ( ⃗r ) ] (3.3)
Théorème 2 :
∫ ρ ( r⃗ ) d ⃗r =Ne (3.5)
La résolution de cette équation nécessite la connaissance de la fonctionnelle universelle
F [ ρ ( r⃗ ) ]. C’est ce que ne donnent pas les théorèmes de Hohenberg et Khon.
E xc [ ρ ] =∫ Exc [ ρ ( ⃗r ) ] ρ ( r⃗ ) d ⃗r (3.6)
E xc [ ρ ( r⃗ ) ] =E [ ρ ( r⃗ ) ] (3.7)
homogene
22
GGA, le potentiel s’exprime en fonction de la densité électronique locale ρ (𝑟) et de son
gradient ∇ ρ(⃗r ).
GGA
E xc [ ρ ( r⃗ ) ]=∫ ρ ( r⃗ ) f [ ρ ( r⃗ ) , ∇ ρ ( r⃗ ) ] dρ ( r⃗ ) (3.8)
f [ ρ( r⃗ ), ∇ ρ( r⃗ )] étant la fonction d’échange et de corrélation dépendante de la densité
électronique et de son gradient.
Dans de nombreux cas, l’approximation GGA permet d’obtenir de meilleurs résultats que la
LDA pour les énergies totales, les énergies de cohésion, les volumes à l’équilibre et les
modules d’incompressibilité. Toutefois, les largeurs de bandes interdites des isolants et des
semi-conducteurs restent beaucoup trop faibles. Les systèmes à fortes corrélations (bandes
d ou f étroites) sont mal décrits [9].
3. Codes de calcul
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour résoudre l’équation de Kohn Sham
numériquement. Il est nécessaire de calculer les éléments de la matrice de l’opérateur
hamiltonien. Il est également intéressant d’indiquer qu’il existe plusieurs méthodes telles
que : la méthode du pseudo-potentiel, la méthode de l’onde de plan augmentée (APW),
méthode des ondes planes augmentées linéarisées (LAPW) et onde à plan augmenté
linéarisée à potentiel complet (FP-LAPW). La figure 3.1 fournit un diagramme qui résume la
résolution des équations de Kohn Sham selon les différentes approches.
23
WIENK. L’organigramme de celui-ci est représenté schématiquement dans la figure 3.2. Les
différents programmes indépendants que comprend le code WIEN sont liés par le C-SHELL
SCRIPT. Ils peuvent être exécutés en utilisant soit une architecture séquentielle ou parallèle.
La procédure de calcul passe par trois étapes [1]:
L’initialisation
Elle consiste à construire la configuration spatiale (géométrie), les opérations de symétrie,
les densités de départ, le nombre de points spéciaux nécessaires à l’intégration dans la zone
irréductible de Brillouin... Toutes ces opérations sont effectuées grâce à une série de
programmes auxiliaires.
24
3.2. Quantum espresso
Quantum ESPRESSO est une distribution contient les packages principaux PWscf (Plane-
Wave Self-Consistent Field) et CP (Car-Parrinello) pour le calcul de la structure électronique
et de modélisation de matériaux de premier ordre dans le cadre de la DFT en utilisant une
Plane-Wave (PW) ensemble de base et pseudo potentiels, distribuée gratuitement et en tant
que logiciel libre sous la licence GNU General Public License. Il comprend également d'autres
packages pour des calculs plus spécialisés. [11]
La méthode KKR est l'une des méthodes de calcul de structure électronique, elle est
également appelée « méthode de la fonction de Green », (KKR indique les initiales de
Korringa, Kohn et Rostoker, qui a inventé cette méthode). C’est une méthode utilisant la
théorie de la diffusion multiple reformulée par la technique des fonctions de Green pour
résoudre l’équation de Schrödinger sans avoir recours aux fonctions d’onde ni aux valeurs
propres de l’Hamiltonien du système. [11]
Cette méthode permet de résoudre, d’une manière très efficace, l’équation pour un
problème à impureté, sans passer par la construction des supercellules, méthode souvent
utilisée dans d’autres approches comme FP-LAPW. [11]
La fonction de Green :
Avec : G(r , r ' ; E) est la fonction de green associé à l’équation de Schrödinger, décrivant le
mouvement de propagation de la particule libre de r à r ' avec l’énergie E .
La fonction de Green du système est la quantité la plus importante pour le calcul des
quantités physiques, à partir de sa détermination de toutes les quantités telles que la
densité des états, la densité de charge et par conséquent l’énergie totale ou les moments
magnétiques peuvent être extraites. D’autre part, la fonction de Green du cristal parfait
(sans défauts) peut être utilisée pour calculer la fonction de Green d’une impureté dans un
système avec des défauts via l’équation de Dyson. Les systèmes chimiquement désordonnés
peuvent aussi être traités par la méthode KKR dans le cadre de l’approximation du potentiel
cohérent CPA.
25
ordonné de potentiels efficaces pour remplacer les potentiels variables dans le matériau
aléatoire.
4. Résultats obtenus
1.1. Quantum Espresso
1.1.1. Optimisations des k points et Ecut
Dans notre travail, afin de pouvoir optimiser les paramètres structuraux composés dans une
seule phase, on a été ramené à effectuer quelques tests de convergences.
Optimisation de Ecut
Premièrement, pour obtenir la bonne valeur de l’énergie de Cut off assurant la convergence
de l’énergie totale du système avec plus précision, on fixe les valeurs des k points, ensuite on
varie la valeur de l’énergie de Cut off, pour chaque valeur, on calcul l’énergie totale et on
trace la courbe de variation de l’énergie totale figure 3.3.
Il est clair à partir de la courbe illustrée dans la figure 3.3 que la valeur de l'énergie totale se
stabilise en E cut=90 ev .
26
Figure 3.4 Variation de l’énergie totale du système en fonction des k points
Grâce à la figure 3.4, on peut noter que la valeur de l'énergie est prouvée à la valeur des k
points (6 6 6).
27
W L Γ X W K
Figure 3.5 Structure de bande des spins majoritaires de l’alliage Fe2MnAl
W L Γ X W K
Figure 3.6 Structure de bande des spins minoritaires de l’alliage Fe2MnAl
28
1.1.3. Densité d’état
Pour déterminer la nature de la structure de bande, il est aussi intéressant de déterminer la
densité d’état total (TDOS) du matériau Fe2MnAl et les densités d’états partielles (PDOS)
pour les différents éléments qui le composent.
A partir de la figure 3.7, on peut bien remarquer que le matériau a un caractère magnétique,
ceci est visible grâce à l’antisymétrie des états de spins majoritaires et minoritaires. On
remarque aussi que la densité d’état des spins down au niveau de fermi est très faible par
rapport aux spins up. En particulier, la demi-métallicité est remarquée pour le matériau.
L'origine de l’énergie de gap dans les états de spins minoritaires peut être expliquée par la
forte hybridation des états d des métaux de transition (Fe et Mn).
Les densités d’états totales et partielles des atomes Fe, Mn et Al sont illustrées aux figures
3.8, 3.9 et 3.10. Au voisinage de l’énergie de Fermi, la densité est principalement dominée
par les états d pour Mn et Fe, et par les états de l’orbitale p pour Al.
Il est clair que les états d de Fe et Mn son complètement très différents, les états d de Fe
sont presque entièrement occupés et ne montrent pas l’énergie de séparation d’échange de
spin. Par conséquent, l’atome Fe a seulement un petit moment magnétique et contribue peu
à la polarisation ( 0 , 7 états /eV ), tandis que l’atome Mn porte le plus grand moment
magnétique et contribue à la polarisation avec 0 , 3 états /eV . La contribution de Al à la
polarisation est pratiquement négligeable et son moment est nul vu qu’il ne possède pas
d’électrons dans les états d.
29
Figure 3.8 Les densités d’états totale et partielle de Mn
30
Figure 3.9 Les densités d’états totale et partielle de Fe
31
Figure 3.10 Les densités d’états totale et partielle de Al
32
1.1.4. Phase magnétique
Afin de savoir la phase magnétique la plus stable du matériau, nous avons calculer trois
énergies de trois configurations : Ferromagnétique, Antiferromagnétique 1 et
Antiferromagnétique 2 illustrées ci-dessous aux figures 3.11, 3.12 et 3.13. D’après les
résultats obtenus, la phase magnétique la plus stable est AFM 1 avec l’énergie
E AFM 1=−3906.74431769 Ry .
Mn
E FM =−3906.73407302 Ry
Mn
E AFM 1=−3906.74431769 Ry
Mn
E AFM 2=−3906.74174972 Ry
Dans cette partie nous avons calculé l’énergie d’anisotropie selon deux directions, la
direction parallèle (θ=90 ° , φ=0) qui présente l’axe X, et la direction perpendiculaire
(θ=0 , φ=0) qui présente l’axe Z. Le tableau suivant présente les résultats obtenus pour les
deux directions.
A partir du tableau 3.1, on remarque que l’énergie de la direction perpendiculaire (axe Z) est
plus faible que celle de la direction parallèle (axe X). Alors, le modèle qu’on va utiliser pour
exprimer notre hamiltonien est « Le modèle d’Ising ».
34
−J 1
() ( )( 52 )=−J .25+ J . 252 (3.12)
5
2
J2 5
E AFM 2= . N . z1 . − . N . z2 . 1 2
2 2 2 2
−0,01024467
→ J 1= .13 , 6=−2,786 mev
50
−0,0076767
→ J 2= .13 , 6=−4,176 mev
25
35
1.1.2. Choix d’approximation
Afin de savoir l’approximation avec laquelle on va effectuer les calculs qui vont suivre, il faut
calculer l’énergie totale du système avec les deux approximations LDA et GGA.
L’approximation qu’il faut utiliser est celle avec une énergie minimale. Le tableau 3.2
présente les énergies obtenues pour chaque approximation.
D’après le tableau, on remarque que l’approximation GGA minimise l’énergie. Alors, les
calculs qui vont suivre seront effectuer en utilisant cette approximation.
36
La figure 3.15 montre la courbe de variation de l’énergie en fonction du paramètre de maille
a calculée par l’approximation GGA. La valeur calculée de a à l’équilibre est reportée dans le
tableau comparée avec la valeur expérimentale.
10.85 10.73
37
Figure 3.17 Structure de bande des spins minoritaires de l’alliage Fe2MnAl
38
Figure 3.19 Les densités d’états totale et partielle de Mn
39
Figure 3.20 Les densités d’états totale et partielle de Fe
40
Figure 3.21 Les densités d’états totale et partielle de Al
41
1.1.1. Dopage du composé Fe2MnAl
Un matériau peut être soit pur (intrinsèque), soit dopé par des impuretés (extrinsèque). Le
dopage est une technique qui permet d'augmenter la quantité de trous ou d'électrons
d'un matériau en substituant une très faible quantité de ses atomes avec d’autres atomes
d'une autre espèce. Donc pour avoir un matériau extrinsèque en substituant des atomes
possédant un ou plusieurs électrons de moins (un ou plusieurs trous de plus), pour donner
lieu à un dopage de type P (Figure 3.22). Dans ce cas, on favorise la conduction du courant
par les trous. Inversement, si on ajoute des atomes ayant un ou plusieurs électrons de plus,
on parle du dopage de type N (Figure 3.22). Dans ce cas, la conduction électrique se fera
principalement par les électrons.
Dans cette partie, nous allons effectuer le dopage du composé Fe 2MnAl avec les métaux de
transitions Mn et Co avec des concentrations de 5% et 15%. Le but est d’interpréter
l’influence des deux types de dopage P et N par ces éléments de transition sur les propriétés
magnétiques et électroniques.
42
Dopage avec Mn (type P)
La figure 3.23 présente la densité d’état totale du composé Fe 2-xMn1+xAl. On peut remarquer
que le matériau garde le caractère demi-métallique avec un nombre des états dans les spins
majoritaires plus élevé que celle de l’état pur ( 2 , 8 états /Ry pour 5% de Mn, 3 , 6 états /Ry
pour 15% de Mn et 1 ,2 états /eV pour l’état pur).
43
Dopage avec Co (type N)
44
Cha
pitr
e IV
Simul
ation
Mont 45
e
1. Bases théoriques
1.1. Description de la méthode Monte Carlo
La méthode Monte Carlo introduite par Metropolis est basée sur l'idée de
« l'échantillonnage sélectif » comme opposé à l'échantillonnage aléatoire. Les états xi ne
sont pas pris aléatoirement, mais sont sélectionnés de la région de l'espace de phase d'où
proviennent les contributions les plus importantes. Il serait alors, plus commode de choisir
les configurations avec une probabilité égale à leurs poids de Boltzmann [13]:
−βE ( x i )
e
p ( x i )= (4.1)
Z
Ce qui donne l'estimation :
M
1
A= ∑ A (x i)(4.2)
M i =1
46
dP ( s i ,t i )
=−∑ W ( s i → s j ) . Pi ( t−1 ) + ∑ W ( s j → si ) . P j ( t−1 ) (4.3)
dt i i
Avec :
Pi ( t−1 ) et P j ( t−1 ) : Les probabilités respectives de trouver le système dans l’état j ou i.
1.2.2. L’ergodicité
L’idée derrière la condition d’ergodicité est que le système peut, à partir d’un état donné,
atteindre n’importe quelle configuration possible après un temps suffisamment long au
cours de processus de Markov. Le système doit avoir une probabilité non nulle pour que la
condition d’ergodicité soit satisfaite.
∑ Qi e−βEi
⟨ Q ⟩= i
(4.4)
∑ e−βEi
i
Donc pour que la moyenne estimée tant vers la vraie moyenne, il faut tirer les états en
fonction de la distribution de Boltzman-Gibs avec :
M
1
Q M = ∑ Qai (4.6)
M i=1
47
P ( X , t+1 )=P ( X , t ) +∑ [ W ( Y → X ) . P ( Y ,t )−W ( X → Y ) . P ( X , t ) ] (4.7)
Y
Probabilité sélective g(i → j) (le choix de la cible i pour en générer l’état j).
L’acceptation du changement A ( a → b ) (Rapport d’acceptation, c’est un nombre
aléatoire compris entre 0 et 1).
W ( a → b ) =g ( a →b ) . A ( a → b ) (4.9)
{
−β∆ E
W ( X →Y ) e si ∆ E> 0 (4.10)
1 si ∆ E ≤0
Alors si E ( Y ) > E ( X ) ,
W ( X →Y ) −β ¿ ¿
=e ¿
W (Y → X )
Alors si E ( Y ) ≤ E ( X ) ,
W ( X →Y ) 1
= − β ¿¿
W (Y → X ) e ¿
48
Donc, dans les deux cas le choix 4.10 de Metropolis satisfait à la condition de la balance
détaillée.
Un cycle Monte Carlo typique s'effectue selon les étapes suivantes [13]:
a) Choisir un site du réseau.
b) Calculer la différence d'énergie ∆ E d'interaction du spin avec les voisins avant et
après le flip.
c) Si ∆ E ≤ 0 , flipper le spin.
d) Dans le cas ∆ E> 0 , générer un nombre aléatoire r dans l'intervalle [0 ; 1]. Si r < e−β ∆ E
flipper le spin. Dans le cas contraire, garder sa valeur.
e) Recommencer à partir de l'étape (a) avec le choix d'un autre site.
Après un nombre donné d'itérations, le système entre dans son équilibre thermodynamique.
A partir de ce point, une fois une configuration xi générée, on calcule toutes les grandeurs
A(xi) voulues. Et à la fin de la simulation, la moyenne statistique de A est obtenue comme
dans la formule 4.2. [13]
2. Résultats obtenus
Dans cette partie, nous avons utilisé un programme MC pour un réseau 3D de N sites tel que
N = L × L× L. Dans la simulation, nous avons considéré un nombre total Ns = 200.000 étapes
MC par site. Au cours du calcul des moyennes, nous avons ignoré Ne = 30.000 configurations
au début de la simulation.
Dans notre cas, le matériau est antiferromagnétique, alors, nous avons divisé la structure
cristalline en deux sous-réseaux A et B. qui correspondent respectivement aux spins up et
aux spins down.
2.1. Aimantation
L’aimantation est donnée par la relation suivante :
N
1
M= ∑|Si|(4.13)
N i
Pour un système avec deux sous-réseaux, l’aimantation totale du système est exprimée
comme suite :
M =¿ M A −M B∨ ¿ (4.14 )¿
2
Avec M A et M B sont les aimantations de sous-réseaux A et B respectivement.
Nous avons tracé les valeurs des aimantations en fonction de la température pour chacune
des tailles L = 8, 16 et 32.
49
Figure 4.2 La variation de l’aimantation en fonction de la température
D’après la figure 4.1, on peut remarquer que l’aimantation suit un comportement
décroissant en fonction de l’augmentation de la température pour les trois tailles. On peut
remarquer aussi que l’aimantation diminue et s’approche à zéro au voisinage de TN avec
l’augmentation de la taille. La variation de la taille montre bien la convergence des résultats.
La transition de la phase antiferromagnétique à la phase paramagnétique confirme l’état du
désordre et la symétrie des spins pour les hautes températures donnant ainsi un paramètre
d’ordre nul. Il est clair que ce paramètre d’ordre est continu.
2.2. Susceptibilité
La susceptibilité magnétique ( χ m ) est la capacité d’un matériau à devenir aimanté.
Elle est donnée par la relation suivante :
1
χ= ¿
K BT
50
La figure 4.2 présente la susceptibilité en fonction de la température pour chaque taille.
En augmentant la taille du système, les pics représentant la susceptibilité augmentent en
plus de la réduction de la zone critique. Pour les basses températures la susceptibilité est
nulle au fait que l’aimantation est constante. La température de transition est compatible
avec celle trouvée par l’aimantation.
⟨M4⟩
U L =1− (4.16)
2 2
⟨
3 M ⟩
51
La variation théorique de cumulant de binder en fonction de T nous donne :
U L =¿
D’après la figure 4.4, il est clair que les résultats sont proches du comportement théorique
de cumulant, U L =0.666 lorsque T =0 et nul lorsque T ≫ T N .
T N =~
T N . ¿ J 1∨ ¿ (4.17)¿
Kβ
Où :
K β: La constante de Boltzmann qui est égale à 1 ,38. 10−23 . J . K −1
~
T C : La température de cuire sans dimension
Alors,
−3 −19
2,786. 10 .1 , 6. 10
T N =12. −23
=387 , 6 ° K
1 ,38. 10
Lors d’une transition de deuxième ordre, au voisinage du point critique, les systèmes
physiques sont décrits grâce aux exposants critiques. A partir des courbes de log (M ),
log ( χ ) et log (CV ) en fonction de log (L) on peut trouver les valeurs des exposants
critiques.
52
2.5.1. L’exposant critique de l’aimantation
Afin de déterminer les exposants critiques, on utilise les relations d'échelle à taille finie.
β
Alors : log ( M ) c− . log ( L)(4.19)
ν
−β
Donc cette relation s’écrit comme une équation d’une droite f (x)=a . x +b avec a= est
ν
la pente de la droite.
γ
Donc : log ( χ ) c− . log (L)( 4.22)
ν
γ
On trouve : =1,87327 → γ =ν .1,87327(4.23)
ν
53
Figure 4.7 Log(X) en fonction de Log(L)
α
Ce qui implique : log ( C V ) c− . log (L)(4.25)
ν
α
Alors : =0,208348→ α =ν .0,208348(4.26)
ν
Les valeurs des exposants critiques calculés sont proches aux résultats expérimentaux du
modèle d’Ising 3D, donc on peut dire que le matériau Fe 2MnAl appartient à une classe
d’universalité d’Ising 3D.
55
Cha
pitr
eV
Appro
ximati
on du 56
cham
1. Bases théoriques
La plupart des transitions ne peuvent se décrire que dans la cadre de théories approchées.
Très souvent, il s’agit d’une variante de la méthode du champ moléculaire. On peut
développer une formulation de cette méthode qui met en lumière son caractère
variationnel. La méthode variationnelle est une méthode d’approximation bien connue en
mécanique quantique, elle est fondée sur la propriété suivante :
Pour toute fonction d’onde d’essai la valeur moyenne de l’hamiltonien Eα =⟨ ψα ∨H ∨ψα ⟩
est toujours supérieure ou égale à l’énergie du fondamental exacte E0 . La meilleure
estimation variationnelle de E0 sera donc obtenue à partir de la fonction d’onde ¿ ψα ⟩ qui
minimise Eα . Parmi les méthodes variationnelles : le champ moyen et Théorie de Landau.
On pose :
¿
57
H 0=−h1 ∑ Si −h2 ∑ Si (5.5)
a b
Donc :
[( ))] (5.7)
N
5
2 ( ) 3
2 ( 1
2 ) 5
2 ( 3
2 )) (1
Z 0= 2 cosh β h 1 +2 cosh β h1 +2 cosh β h1 . 2 cosh β h 2 +2 cosh β h2 +2 cosh β h2
2 ( ) ( ) (
L’énergie libre d’essai est :
F 0=−KT ln Z 0 (5.8)
Alors :
[(
F=−KT . N . ln 2 cosh ( 52 β h ) +2 cosh ( 32 β h )+2 cosh ( 12 β h )) .(2 cosh ( 52 β h ) +2 cosh ( 32 β h )+2 cosh ( 12 β
1 1 1 2 2
(5.9)
L’aimantation
L’expression de l’aimantation d’un système est donnée par la relation suivant :
−dF
M= (5.10)
dh
Pour le sous-réseau Mn a, on a :
5 3 1
5 sinh( β h1)+3 sinh( β h1 )+ sinh( β h1)
−dF 2 2 2
m 1= = (5.11)
d h1 5
( 3
)
2 cosh β h1 + 2cosh β h1 +2 cosh β h1
2 2
1
2 ( ) ( )
Même chose pour le sous-réseau Mn b :
5 3 1
5 sinh( β h2)+3 sinh( β h2 )+sinh( β h2)
−dF 2 2 2
m 2= = (5.12)
d h2 5
( 3
)
2 cosh β h2 + 2cosh β h2 + 2cosh β h2
2 2
1
2 ( ) ( )
L’aimantation totale s’écrit sous la forme :
58
La susceptibilité
L’expression de la susceptibilité est donnée par la relation suivant :
dM
X= (5.14 )
dh
Pour le sous-réseau Mn a, on a :
(
( 52 β h )+ 9 sinh ( 32 β h )+ sinh ( 12 β h ) −β . 5 sinh ( 52 β h )+3 sinh ( 32 β h )+sinh ( 12 β h
25 sinh 1 1 1 1 1 1
d m1 β
x 1= = .
2 cosh ( β h )+2 cosh ( β h ) +2 cosh ( β h ) 2 cosh ( β h )+ 2cosh ( β h )+ 2cosh ( β
d h1 2 5 3 1 5 3 1
1 1 1 1 1
2 2 2 2 2 2
(
(
β h )+ 9 sinh ( β h )+ sinh ( β h ) 5 sinh ( β h )+3 sinh ( β h )+sinh ( β h
5 3 1 5 3 1
25 sinh 2 2 2 2 2 2
dm β 2 2 2 2 2 2 2
x=
2 = . −β .
2 cosh ( β h )+2 cosh ( β h ) +2 cosh ( β h ) 2cosh ( β h )+2 cosh ( β h ) +2 cosh ( β
dh 2 2 5 3 1 5 3 1
2 2 2 2 2
2 2 2 2 2 2
La chaleur spécifique
L’expression de l’aimantation d’un système est donnée par la relation suivant :
dS
C V =T (5.17)
dT
Avec :
( ( 5
−h1 .sinh β h )−h . sinh ( β h )−h . sinh ( β h )
1
3
1
1
1 1
) + ln 2 cosh 5 β h + 2cosh 3 β h +2 cos
1
( (2 ) (2 )
−dF 2 2 2
S= =β . 1 1
2 cosh ( β h )+2 cosh ( β h ) +2 cosh ( β h )
dT 5 3 1
1 1 1
2 2 2
Alors, on obtient :
59
C V =−T
2
d F β
= .
2 ( ( 52 β h )+9 h .sinh ( 32 β h )+h . sinh ( 12 β h )) −β . (5 h .sinh ( 52 β h )+3 h . si
25 h12 . sinh 1 1
2
1 1
2
1
2
1 1 1
dT 2 2
2 cosh ( β h )+2 cosh ( β h ) +2 cosh ( β h )
5
2 1
3
2 1
1
2 1
( 2cosh ( 52 β h )+2 cosh
1
2. Résultats obtenus
2.1. L’aimantation
Dans cette partie, en utilisant un programme et à partir des équations ( 5.11 ) ,(5.12) et (5.13),
nous avons calculer les aimantations correspondantes à notre système.
2.2. La susceptibilité
En introduisant les équations (5.15) et (5.16) dans le programme, nous avons calculer la
susceptibilité pour chaque sous-réseau Mn a et Mn b. La figure 5.2 présente la courbe de la
susceptibilité des deux sous-réseaux.
60
Figure 5.2 La variation de l’aimantation en fonction de la température
D’après la figure, on remarque la présence d’un pic dans la susceptibilité ce qu’il s’agit d’une
transition de phase. Il est clair aussi que les deux susceptibilités sont identiques, ceci est
expliqué par le fait que les spins utilisés dans les deux sous-réseaux ont la même valeur avec
un sens opposé.
61
On remarque que la chaleur spécifique pour les hautes températures augmente jusqu’à
atteindre une certaine valeur critique, et décroît par la suite. Pour les basses
températures la chaleur spécifique est nulle puisque l’énergie est constante.
62
Conclusion générale
Le travail que nous avons réalisé dans le cadre de cette thèse avait pour objectif essentiel est
de présenter une étude ab-initio au sein de la théorie de fonctionnelle de densité (DFT) de
l'alliage Heusler Fe2MnAl. Ce matériau a été étudier en utilisant la méthode des pseudo-
potentiels et les fonctions de Green (KKR-CPA), et pour déterminer le potentiel d’échange et
de corrélation, on a utilisé l’approximation de la densité du gradient généralisée (GGA).
Comme première étape, dans le premier chapitre on a commencé notre travail par une
petite recherche bibliographique, nous avons donné des définitions simples sur les
matériaux magnétiques notamment les alliages Heusler.
Ensuite nous avons effectué les calculs de la DFT. Nous avons trouvé pour le composé
Fe2MnAl présente un caractère demi-métallique.
L’étude de la DFT nous a permis de tirer les paramètres de couplage et les valeurs de spin
pour qu’on puisse aborder les méthodes de champ moyen et Monté Carlo dans le cadre du
modèle d’Ising. Nous avons examiné les propriétés magnétiques des systèmes
numériquement.
En perspectives, nous souhaitons étudier d’autre propriétés de ces composés telles que les
propriétés thermiques, élastiques pour enrichir notre travail.
63
Références
[2] S. ZENASNI, ETUDE AB-INITIO DES ALLIAGES FULL HEUSLER DE TYPE X2CUZ, Centre
Universitaire Belhadj Bouchaib d’Ain-Temouchent, 2020.
[4] M. MATOUGUI, Etude ab-initio des propriétés physiques des matériaux Heusler (X2YZ)
et demi Heusler (XYZ), UNIVERSITE ABDELHAMID IBN BADIS de MOSTAGANEM, 2019.
[10] J. PERDEW, ccurate density functional for the energgy : real-space cutoff of the gradient
expansion for the exchange hole. Physica, 1991.
[11] B. EL KHALI et M. Ould, Etude de l’influence des défauts ponctuels et du dopage sur les
propriétés électroniques et magnétiques dans les semi-conducteurs à base de ZnO et
CaO : calcul ab initio, RABAT, 2012.
[13] R. ABDELJALIL, Application des techniques Monte Carlo avec clusters aux systµemes de
spins classiques, UNIVERSITE MOHAMMED V, 2003.
64
magnétiques dilués (Zn,Mn)O et (Ga,Fe)N pour applications en Spintronique,
UNIVERSITE MOHHAMMED V, 2009.
65