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Remerciement:
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer nos sincères remerciements et notre profonde
gratitude à toutes les personnes ayant contribué à l’élaboration de ce mini-projet.
Aussi tenons nous à remercier Mr. HAMADALLAH Abderazzak pour son encadrement, ses
précieux conseils et ses explications qui ont été indispensables pour que ce rapport soit
réalisé.
Tous mes vifs remerciements et mes profonds sentiments de respect et d’estime à Mlle
AITELHAJ Badia, pour sa disponibilité et ainsi que ses conseils au cours de la réalisation de
ce travail.
Résumé:
Le moulage est un procédé utilisé depuis une soixantaine d'années en industrie pour la
production de lingots de laminage et de billettes d'extrusion. Malgré son usage populaire,
cette méthode ne permet pas encore de couler des pièces exemptes de défaut. Un des
problèmes récurant de ce processus de fabrication est la formation d'une fissuration à chaud
dans la pièce coulée. Lorsque ce phénomène se présente dans le produit, il devient
inutilisable, ce qui crée une perte énorme au niveau de la productivité.
Ce défaut survient lorsque le métal est dans l'état semi-solide. La fissuration à chaud peut
prendre naissance une fois que la fraction solide a atteint une valeur de 0,9. À ce stade, les
particules solides forment un réseau solide appelé squelette. La phase liquide se présente
sous forme de film autour des grains solides. Les gradients thermiques provoquent une
contraction de la pièce. Cela a pour conséquence de générer des contraintes sur le squelette.
Une fissure apparaît si cette déformation imposée est plus élevée que la résistance du réseau
semi-solide. Elle va se propager dans le liquide inter granulaire, donnant ainsi naissance à
une fissuration à chaud, si elle n'est pas comblée par un apport de métal liquide.
I. Introduction :
Durant son élaboration par moulage, en particulier pendant le refroidissement, l’alliage
d’aluminium subit des sollicitations d’ordre thermomécanique qui peuvent pour certaines
nuances engendrer des défauts. Ces défauts apparaissent essentiellement sous forme de
criques internes ou de surface et jouent un rôle majeur dans la dégradation des propriétés
mécaniques de l’alliage.
La sensibilité à la crique à chaud est l'un des facteurs majeurs empêchant l'utilisation
intensive de l’alliage AlCu5MgTi. La rupture à chaud correspond à l’ouverture de criques en
fond de zone pâteuse, à savoir dans les régions à fraction de solide importante.
Les stades de cohérence et de rigidité caractérisent la solidification pendant le
refroidissement du métal dans le moule.
1. Alliage :
Un alliage est un mélange de deux ou plusieurs métaux purs. Il peut être binaire, ternaire ou
quaternaire selon qu’il renferme deux, trois ou quatre éléments d’addition . On distingue deux
types d’alliages :
En général, on a un métal majoritaire, les autres métaux sont appelés « éléments d'alliage ».
Les atomes des éléments d'alliage peuvent prendre la place des atomes du métal majoritaire,
on parle alors de « substitution » ; ils peuvent aussi se glisser entre les atomes de l'alliage
majoritaire, on parle d'« insertion ». Lorsqu'un métal est présent en faible teneur dans un
alliage, on parle souvent de solution solide.
Lorsque la teneur en élément d'alliage augmente, on peut avoir formation de deux phases :
une phase contenant peu d'éléments d'alliage, et une phase à forte teneur en éléments
d'alliage. Les cristallites à forte teneur sont appelés «précipités».
b) Masse volumique :
La masse volumique de l'aluminium est de 2700 kg/m3. L'utilisation de l'aluminium s'impose
donc dans les domaines de la construction aéronautique et du transport.
c) Résistance à la corrosion :
Grâce à la couche d'oxyde qui se forme en surface, les alliages d'aluminium résistent à la
corrosion. On peut rendre cette couche protectrice d'oxyde plus épaisse par anodisation.
L'aluminium et ses alliages peuvent alors être utilisés sans protection supplémentaire comme
revêtements extérieurs de bâtiments. Par contre, dans les milieux corrosifs, les alliages
d'aluminium peuvent subir les effets de la corrosion. Des piqûres, de la corrosion sous
contrainte, de la fatigue corrosion, voire de la corrosion généralisée peuvent se développer.
Pour des conditions données, la sévérité de l'attaque dépend de l'alliage utilisé et de son état.
d) La conductibilité électrique :
La conductibilité électrique de l'aluminium commercialement pur atteint 62 % de celle du
cuivre. Par ailleurs, la masse volumique du cuivre est plus élevée que celle de l'aluminium.
Un conducteur en aluminium, dont la masse est inférieure à celle d'un conducteur en cuivre,
s'échauffe moins.
e) Propriétés mécaniques :
L'aluminium commercialement pur possède, à l'état recuit, des propriétés mécaniques faibles.
On peut toutefois améliorer considérablement ces propriétés par écrouissage, addition
d'éléments d'alliage ou traitements thermiques, selon les cas. L'aluminium et ses alliages ont
une structure cristalline cubique à faces centrées. Ils font donc preuve, à l'état recuit, d'une
excellente ductilité à toute température.
Avec ces alliages, le durcissement est obtenu par l'effet combiné des éléments d'addition -
durcissement par solution solide- et de l'écrouissage. De plus, en combinant l'effet de
durcissement par écrouissage et l'effet d'adoucissement par traitement de restauration ou de
recuit, on obtient pour chaque alliage, une plage étendue de dureté allant de 0 à plasticité
maximale et résistance mécanique minimale, jusqu'à l'état extra dur à résistance maximale
mais plasticité minimale[3]. Les principaux alliages appartenant à cette catégorie sont les
alliages des séries 1000, 3000 et 5000.
Les teneurs en cuivre des alliages de cette série sont comprises entre 2,6 et 6,3
% et, quand ils en contiennent, leurs teneurs en magnésium varient de 0,5 à 1,5 %. Le
durcissement structural de ces alliages, qui est dû à la précipitation de formes transitoires des
composés d'équilibre CuAl2 et CuMgAl2, leur confère d'excellentes propriétés mécaniques.
L'addition de silicium et de manganèse, à des teneurs inférieures à 0.8%, favorise la
formation de composés quaternaires qui, par dispersion, améliorent les propriétés de la
matrice [4]. Par contre, la présence de fer est souvent nuisible, car, à cause de la formation
de Cu2FeAl7, le fer diminue la quantité de cuivre nécessaire au durcissement structural ;
cependant, si, en plus du fer, on ajoute du nickel, il y a formation du composé Al9FeNi, qui
confère à l'alliage une bonne tenue mécanique Jusqu'à 230°C (c'est le cas de l'alliage 2618
utilisé pour la fabrication des moteurs à turbine et des structures d'avions
supersoniques). Signalons que les alliages de la série 2000 font preuve d'une résistance
médiocre à la corrosion, à l'état trempé et vieilli, à cause de la présence de précipités
cathodiques par rapport à la matrice. Par ailleurs, ces alliages sont difficilement soudables ;
en effet, puisque les zones adjacentes aux cordons de soudure subissent un recuit lors du
cycle thermique imposé par le soudage, leurs propriétés mécaniques s'en trouvent
considérablement affaiblies.
De tous les alliages d'aluminium, ceux de la série 7000 présentent, après traitements
thermiques, les propriétés mécaniques les plus élevées. Leur teneur en zinc varie de 4 à 8 %
et celle en magnésium, de 1 à 3 %. Leur durcissement structural est dû principalement à la
précipitation de formes transitoires (zones GP) du composé MgZn2. L'addition du cuivre,
jusqu'à des teneurs de 2%, durcit ces alliages par solution solide et par précipitation ; par
ailleurs, la présence de cuivre dans les zones GP augmente leur stabilité à chaud. Le cuivre
diminue toutefois la trempabilité, la soudabilité et la ténacité des alliages Al-Zn-Mg [5]. Le
chrome (< 0.3 %) améliore leur résistan à la corrosion sous tension. En plus
d'avoir des propriétés mécaniques remarquables, les alliages de la série 7000 se prêtent
facilement aux traitements thermiques en raison de leur grand intervalle de températures de
mise en solution, de leur bonne trempabilité (on peut parfois effectuer la trempe à l'air) et de
leurs températures de vieillissement relativement basses (de la température ambiante à
160°C). Grâce à cet ensemble de propriétés, les caractéristiques des joints soudés peuvent
rester voisines de celles du métal de base. La soudabilité de ces alliages, favorisée par la
présence de zirconium, reste moyenne.
Enfin, le principal inconvénient des alliages de cette série est leur faible résistance à chaud,
dès que la température de service dépasse 120°C.
4. Solidification des alliages :
En général les composés chimiques qui cristallisent à partir des solutions se déposent sous
forme de cristaux limités par des faces planes plus ou mois parfaites; ce mode de
cristallisation est en relation directe avec leur structure cristalline, il est bien connu que
certains cristaux cubiques forment de très beaux polyèdres octaédriques.
Dans des conditions de cristallisations normales les métaux et leurs alliages présentent
exceptionnellement ce mode de cristallisation. On observe dans ce cas un mode de
cristallisation appelé dendritique.
Dans ce mode de croissance un germe qui a pris naissance dans un "liquide mère" se
développe exclusivement selon certaines directions qui correspondent à des directions
cristallographiques privilégiées du réseau cristallin.
On obtient ainsi des formes arborescentes qui rappellent les branches d'une fougère. Ce sont
des dendrites. On dit que les métaux et leurs alliages, dans les conditions normales,
cristallisent sous forme dendritique ; par contre certains composés définis intermétalliques se
déposent sous forme de cristaux limités par des faces planes. Les figures I-4 et I-5
présentent des exemples de dendrites.
-a b
c d
FigureI-4-a, b et c simulation de la croissance
dendritique- d-Observation
Réseau
tertiaire Réseau
secondaire
Comment peut-on mettre en évidence ce mode de cristallisation ? Il est un fait que, dans le
cas d'un alliage monophasé, on n'observe pas après solidification de dendrites mais plutôt
une mosaïque de grains polygonaux.
Le faciès de développement dendritique a pu être mis en évidence dans les lingots. Dans la
zone sujette à retassure (partie supérieure du lingot) le développement s'arrête au moment
où il n'y a plus de liquide, donc les dendrites qui étaient en cours de croissance ne baignent
plus dans le liquide; son développement est interrompu, c'est ce qui rend possible son
observation.
Dans le cas de la solidification d'un alliage hypo ou hyper eutectique (qui sera étudié plus
loin), une attaque chimique convenable permet d'observer le dépôt proeutectique qui est de
nature dendritique.
- Grains équiaxes :
La distribution des germes est uniforme, la vitesse de cristallisation est la même dans les
trois directions de l'espace. On obtient alors des polyèdres réguliers et identiques, chaque
grain étant formé par une dendrite et chaque dendrite étant semblable à sa voisine. Ceci a
lieu quand le refroidissement à partir du liquide se produit très lentement et en condition
isotherme pour toute la masse de l'alliage. En réalité ces conditions ne sont jamais
entièrement remplies et les polyèdres sont variables en forme et en grandeur.
-Grains basaltiques:
Dans le cas d'un refroidissement rapide un grand nombre de germes apparaissent sur les
parois. Ils se développent dans des directions perpendiculaires aux parois. Ce mode de
cristallisation va donner des grains allongés :
cette structure est dite basaltique. La zone de rencontre entre deux cristallisations
basaltiques constitue une zone de faiblesse du métal pouvant entraîner l'apparition de
criques et rupture (en particulier dans le travail à chaud éventuel.
Zone de rencontre
4 2
1 3
Par contre pour le grain 2, l'axe étant désorienté par rapport au plan de la préparation le
gramme sera différent. La figure sera un triangle et évidemment dans les deux cas les trajets
des rayons lumineux lors de l’examen microscopique seront différents.
5. La crique à chaud
La fissuration à chaud est un phénomène menant à la formation d'une fissure
macroscopique irréversible suite à l’application de contraintes de traction provenant
du retrait de solidification partiellement ou complètement contrarié par le moule ou la
pièce elle-même. Les premiers investigateurs de ce phénomène ont montré que la
fissuration à chaud se forme à la fin de la solidification, lorsque les fractions solides
sont élevées. Aujourd’hui, il y a un consensus à l’effet que la raison principale de
formation de la fissuration à chaud est la génération de contraintes fortes sur le
réseau solide qui sont plus grandes que la résistance réelle de la matière semi-solide
au cours des dernières étapes de la solidification (95-98 solide%). Ces forces sont
dues au retrait lors de solidification, à la contraction thermique et aux contraintes
thermiques non-uniformes. Ces dernières s’expliquent par le gradient thermique lors
de la coulée. Le gradient thermique, à la suite du refroidissement primaire et
secondaire aux différentes sections du lingot, induit des contraintes de traction à la
périphérie des lingots.
métalliques
(a) différents stades de solidification (cas d’une structure équiaxe)
(b) croissance dendritique du front de solidification en coulée continue (structure
colonnaire)
- Pendant le premier stade, les dendrites flottent librement dans le liquide, la
zone pâteuse se comporte comme une suspension.
- Lorsque les dendrites commencent à former un réseau connecté, on atteint le
second stade où la fraction de solide seuil est appelée ‘fraction solide de
cohérence’ (fs coh). Le liquide peut encore circuler aisément à travers le
réseau.
- Par la suite, et au fur et à mesure que l’alliage se solidifie, le réseau
dendritique devient de plus en plus dense et seuls de fins films liquides
subsistent entre les grains solides ; la perméabilité du réseau poreux chute :
on atteint le stade 3.
- A partir de la fraction solide de coalescence fs coal (stade 4), des ponts
solides se forment entre les grains, ce qui isole le liquide résiduel dans des
poches.
a. Méthode de résolution
Le principe de la méthode des éléments finis est de considérer qu’une fonction issue d’une
équation peut être représentée par la combinaison linéaire des valeurs de cette fonction à un
certain nombre de points. La technique consiste à calculer les coefficients de cette combinaison
linéaire.
Dans un domaine volumique, l’espace est découpé en éléments de forme quelconque. A chaque
sommet de l’élément est attachée une fonction de forme qui décrit l’évolution des champs dans
cet élément. Par exemple, concernant la température, la technique consiste à ce que le
coefficient soit égal à 1 sur le nœud (i) considéré et à 0 sur le nœud (j) qui lui est connecté. Ce
coefficient varie d’une façon linéaire entre les deux. Le champ de température dans l’élément
est décrit à partir
i ij ( Kronec ker)
Mn
T ( x, t ) Ti (t ) i ( x)
i 1
Cette approche conduit à introduire des erreurs dans le calcul des intégrales. Celles-ci sont
minimisées par l’utilisation de la formulation de GALERKIN qui consiste par exemple lors du
calcul à considérer :
Les éléments peuvent être à 4 ou 6 nœuds. Par défaut, leur formulation est linéaire, c’est dire
qu’elle assure la continuité de la fonction mais pas la continuité de la dérivée de la fonction.
La discrétisation en temps
Le calcul d’une variable T au temps n+ peut être fait en fonction des valeurs aux temps n et
n+1 en utilisant les séries de TAYLOR.
Nous pouvons ainsi déduire la dérivée par rapport au temps de cette variable grâce à l’équation.
n 1
Ti Ti Ti
n
Pour
0(t 2 )
t t
ProCAST utilise ce type de schéma.
Les méthodes de résolution des systèmes linéaires dépendent beaucoup de la forme des matrices
issues de l’étape d’assemblage. Pour les problèmes de fonderie (thermique et mécanique des
fluides), nous obtenons des matrices symétriques à diagonale dominante.
Pour la résolution, ProCAST utilise selon les cas une méthode de relaxation et une méthode du
gradient conjugué.
Ces deux méthodes sont de type itératif. C'est-à-dire que l’on considère qu’à chaque itération
n, le système Ax ( n ) b r ( n ) se rapproche de la solution.
Le calcul de l’erreur permet de contrôler la convergence et le nombre d’itérations à faire.
Méthodes de relaxation
Cette méthode s’appuie sur le principe que l’erreur vient surtout de l’extrapolation et que la
solution réelle se trouve entre la solution initiale et la solution calculée. On applique donc une
démarche de type prédicteur correcteur de la forme x( n1) xˆ ( n1) (1 ) x( n )
Lors de grandes discontinuités, ce type de démarche peut ne pas converger. ProCAST utilise
pour cela la technique de la division des pas de temps par un facteur 2. En cas de difficultés
plus importantes, il peut basculer sur la méthode du gradient conjugué.
Méthodes du gradient conjugué
Théoriquement cette méthode converge toujours vers une solution. Son principe réside dans
l’hypothèse qu’une solution est décrite par la combinaison linéaire de tous les vecteurs de la
base. x ( n ) x ( 0 ) (1) P (1) ... ( n 1) P ( n 1)
La démarche consiste à calculer successivement les vecteurs Pi et i par ce que l’on nomme une
méthode de descente. (r ( n ) ; p( n ) )
(n)
p (n )
x(n)
( p ( n ) ; Ap( n ) )
r ( n 1)
x ( n 1) x ( n ) ( n ) p ( n )
r ( n 1) r ( n ) ( n ) Ap( n )
La thermique
La prise en compte d’un maximum de phénomènes thermiques est fondamentale si l’on souhaite
obtenir une précision suffisante. Parmi ces phénomènes, trois jouent un rôle prépondérant : la
convection, la conduction et le changement de phase.
ProCAST traite par l’intermédiaire des équations de la chaleur les deux premiers phénomènes.
Le troisième est pris en compte grâce aux lois de comportement des matériaux de type
« alliage ». Ensuite au cours du calcul, le suivi et l’analyse de certaines grandeurs physiques
permettent de prédire le risque de défaut de solidification.
Les équations de la chaleur
La convection décrit la façon dont une énergie thermique est transportée par le fluide en
déplacement. La conduction décrit la façon dont une énergie thermique est transportée à travers
un matériau.
Dans ProCAST, la convection et la conduction sont traitées par deux équations séparées.
h
La convection est de la forme suivante : v h
t
La Thermomécanique
B .d NT
b.d N T t .d k 1 N T nd 0
T T
Loi de comportement
Sur le logiciel ProCAST nous avons la possibilité de caractériser le comportement des
matériaux, et ce durant tout le processus de fabrication, selon les différents modèles décrits ci-
après :
✓ Linéaire élastique ;
✓ Elasto-plastique ;
✓ Elasto-viscoplastique.
Pour caractériser ce modèle, il faut, et ce pour chaque matériau, définir les trois paramètres
suivants en fonction de la température.
∆𝑑
Coefficient de Poisson 𝜇 avec = 𝜇𝜀
𝑑
T = T1
T1 < T2
T = T2
E1
E2
ε
Le modèle Elasto-plastique
En plus de l’élasticité :
- La limite d’élasticité (Yield stress σ0 (T))
T = T1
E’1
σ T1 < T2
0 = f (T)
T = T2 E’2
E1
E2
ε
Figure III.2 – Le modèle élasto-plastique
- Cinématique ̇ x
ẋ = bεpl̇ − cε̅̅̅̅
pl
Le modèle Elasto-viscoplastique
C'est le modèle le plus complexe en matière de comportement des matériaux implémenté sous
ProCAST, il comporte les trois sous modèles décrit ci-dessous.
Pour les trois modèles, σ* est la contrainte de normalisation, il est conseillé de la mettre à 1.
1 y
p
- Perzyna vp
*
Q
p
1
- Norton vp
e RTK
*
Q
y
p
1
- Strain Hardening Creep e RTK
vp
( vp )q
Avec
*
~ Paramètre visqueux η
~ Puissance p
T = T1
E’1
T1 < T2 Visqueux
σ 0 = f (T)
T = T2 E’2
Le logiciel support de cette étude sera la version 2006.1 de ProCAST et la pièce support sera
l’Eprouvette de criquabilité (C’est à partir de ces six barreaux différents que les effets
thermiques et mécaniques vont faire varier l’allure de la pièce coulée).
a. Le domaine numérique
Figure III.5 – Maillage volumique du moule Figure III.6 – Maillage volumique de la pièce
Il est clair que les caractéristiques et les propriétés des matériaux interviennent fortement dans
la simulation numérique. Il est alors impératif de les connaître les plus précieusement
possible.Cette partie est déjà traité dans le chapitre d’etude bibliographique.
Afin de prendre en compte le choc thermique entre l’alliage et le moule, il est nécessaire de
définir un coefficient d’échange à l’interface des éléments de type alliage et ceux de type moule.
Le profil de température de part et d’autre de cette interface et le flux thermique est décrit par
l’équation du profil de température d’un mur infini.
T ( x, t ) T1 (T0 T1 ) erf ( x )
2 at
( x, t ) (T0 T1 )
at
où T1 représente la température de paroi
T0 la température à « l’infini »
Contact
HeqTalliage Tmoule
1 d1
Heq alliage
d2
moule Rcontact
Une fois le domaine complètement défini, l’utilisateur passe à l’étape où les caractéristiques du
procédé de fabrication sont fournies au logiciel par l’intermédiaire des conditions limites.
La thermique.
La condition limite essentiellement utilisée en thermique est celle qui définit les échanges du
domaine avec l’extérieur.
Où =5,67.10-8 w/m2/K4
Le premier terme est le flux imposé par l’utilisateur ; le second terme est le flux échangé avec
l’air et le troisième terme est le bilan d’énergie émise par la surface. Dans notre étude la
convection avec l’air est appliquée sur les surfaces extérieures de notre moule.
e. Conditions initiales
En ce qui concerne les températures, on a fixé les températures initiales à 500 °C pour la pièce
et 150 °C pour le moule.
f. Paramètres de calcul
V. Résultats et interprétations
A. Moule en Sable
1. La contrainte équivalente de ProCast :
a. Définition :
Pour témoigner d’un état de contrainte générale à l’aide d’un scalaire, on est obligé
d’avoir recours à la notion de contrainte équivalente. Cette dernière permet bien des
simplifications en ramenant le nombre de variable à une, construite à l’aide des
contraintes principales ou des composantes du tenseur des contraintes. On peut par
exemple utiliser la contrainte équivalente de Von Mises ou de Tresca. Celle utilisée
dans Procast correspond à une sorte de moyenne et ressemble beaucoup à celle de
Von Mises. Elle est construite à partir des contraintes principales expliquées ci-avant
:
b. Intérêt :
Cette contrainte indique les endroits les plus sollicités de manière générale
indépendamment des directions de contrainte ou de déformation.
c. Résultats obtenus :
d. Remarques et observations :
Selon les résultats visualisés on déduit que :
• Les zones les plus sollicitées se situent au centre de chaque éprouvette et les zones
de changement brusque de section qui définissent des zones de concentration de
contrainte.
• Etat de la pièce solidifiée :
✓ Pour l’alliage AlSi9 :
On observe que la valeur de contrainte équivalente max dans la pièce qui est
280MPa est comprise entre la limite élastique et la contrainte de rupture :
Re=145<280<297=Rm
Donc la pièce est fortement plastifiée dans ces endroits.
✓ Pour l’alliage AlCu5MgTi :
La valeur équivalente max dans la pièce est 403MPa, cette valeur est de même
comprise entre Re et Rm : Re=260<403<Rm=407, alors la pièce est fortement
plastifiée et risque de se rompre.
=> La pièce en AlCu5MgTi est plus sensible à la criquabilité.
2. Contrainte suivant l’axe Z :
a. Définition :
Rappelons qu’en tout point M de la pièce, on peut définir le tenseur des contraintes
suivant les trois axes de paramétrage x, y et z à l’aide la matrice suivante :
Cette option permet de visualiser les contraintes suivant les différents axes définis
dans le logiciel et par rapport à la pièce, σX, σY et σZ. Elles dépendent donc du
paramétrage de la pièce et de sa position dans le système de coordonnées de
Procast. Une contrainte selon un axe peut être négative ou positive suivant qu’elle
soit de compression ou de traction (suivant ce même axe, ce qui ne veut pas dire
que l’état de contrainte général est celui-ci). A chaque élément du maillage,
correspond une valeur et pour chaque pas de calcul. Le viewcast permet ainsi par
ses options de visualisation une représentation des contraintes suivant les différents
axes.
b. Intérêt :
Ces contraintes permettent de faire le rapprochement entre la forme d’une pièce et
les contraintes résultantes du paramétrage et de cette dernière. On pourra par
exemple observer les différences de niveau de contrainte suivant un axe où la forme
de la pièce est élancée et un autre axe où ce n’est pas le cas. Ou encore le signe de
ces contraintes suivant le retrait solide et la géométrie de la pièce.
c. Résultats obtenus :
d. Résultats et observations
• Le moule est sollicité en compression ce qui va générer par la suite des contraintes
résiduelles et de faibles déformations.
a. Définition :
Cette contrainte correspond à la moyenne des trois contraintes normales, dans les
trois directions X, Y et Z. Suivant le signe de cette valeur, elle permet de dire si l’état
de la matière est en compression (négatif) ou en traction (positif). On la définit donc
par cette relation :
b. Intérêt :
L’intérêt principal de cette valeur est de connaître l’état de contrainte générale de la
matière. En effet les contraintes suivant les trois axes permettent de dire si l’état est
de compression ou de traction suivant ces axes, mais ne renseigne pas sur l’état
général de la matière. Par contre, on ne peut connaître les valeurs maximales de
contrainte avec cette valeur étant donné que c’est une moyenne. On utilisera cette
option pour savoir si on a de la compression et la traction, pour vérifier par exemple
la compatibilité avec le matériau employé.
c. Résultats obtenus :
d. Résultats et observations :
On remarque que :
Pour les deux types d’alliage dans cette simulation, les éprouvettes sont d’une
manière générale en traction (signe positif de la contrainte) et le moule en
compression (signe négatif).
b. Intérêt :
C’est intéressant de voir dans quel domaine de déformation la thermomécanique
agit. Car si les déformations élastiques ne sont préjudiciables qu’en fatigue, les
déformations plastiques sont irréversibles pour la pièce et le moule et témoignent
donc d’un processus ou d’une conception non adaptée au modèle.
c. Résultats obtenus :
- Figure7 : AlCu5MgTi
- Figure 8 : AlSi9
d. Résultats et observations :
On remarque que les zones les plus plastifiées, sont celles ou la pièce change de
géométrie. Se sont en effet des zones où les déformations sont les plus grandes et
comme on vient de voir, ce sont les plus criquable.
c. Résultats obtenus :
- Figure9 : AlCu5MgTi
- Figure10 : AlSi9
d. Résultats et observations :
Selon les graphes obtenus, on peut faire le rapprochement avec l’état de contrainte
explicité précédemment selon le même axe. On avait un état de traction qui
correspond aux déplacements de l’axe de l’éprouvette vers son centre. En outre les
valeurs de déplacements de l’alliage AlCu5MgTi sont plus importante ce qui valide
les résultats obtenus ci-dessus.
➢ Interprétations :
➢ Bilan :
Le cas de moulage étudié ici est le moulage en sable et a l’issue des résultats
obtenus par ce calcul thermomécanique on peut conclure que :
✓ L’alliage AlCu5MgTi est plus susceptible a la fissuration à chaud, que ça soit en
moule sable ou en coquille.
✓ Les alliages moulés en moule rigide sont plus criquables que ceux moulés en
sable.
Conclusion :
La rupture à chaud, ou crique à chaud est un défaut majeur en solidification, qui
conduit au rebut de nombreuses pieces ou demi-produits. Elle correspond a
l’ouverture de criques en fond de zone pâteuse, c’est-a-dire dans les régions à haute
fraction de solide (typiquement 0.9 et au-dela), lorsque ces régions sont soumises à
des déformations favorisant la mise en traction des films liquides résiduels.
Diffèerents critères peuvent être trouvés dans la littérature pour diagnostiquer la
fissuration à chaud. L’objectif de cette étude est d’évaluer leur capacite a prèdire
correctement l’apparition de ce type de défauts, et ce pour differents domaines
d’application tels que la solidification en lingotière et la coulée continue de billettes et
de brames.
La simulation numérique consiste à modéliser le comportement du matériau
métallique coulé dans un moule dès les premiers instants du remplissage et ceci
jusqu'à la fin du refroidissement du solide dans son empreinte, Ce qui permet de
suivre l’évolution de certains paramètres importants (Température, fraction de solide,
déformations, contraintes....) qui caractérisent l’opération du moulage.
Dans notre cas, nous remarquons une correspondance approximative entre les
résultats pratiques et ceux tirés de l’expérience, cela confirme la validité du modèle
mathématique adopté par le logiciel.
VI. Bibliographie
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Alliage_d'aluminium_pour_fon
derie#Le_cuivre_.28Cu.29 _-_U
- http://www.almet-metal.com/aluminium/2024.htm
- http://www.st-ji.com/fr/La-fonderie-gravite.html
- http://www.futura-
sciences.com/magazines/terre/infos/dossiers/d/geologie-
aluminium- metal-exception-780/page/9/