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Encadré par :
Mr Zakarya OUBRAHIM
Réalisé par :
Meriam MAKLOUL & Btissam ELMOHIB
Année universitaire
2021/2022
1
Remerciements
2
Liste des tableaux
3
Liste des figures
Figure 1: Organigramme d'un réseau électrique. ................................................................................... 9
Figure 2: Exemple des câbles disposés d’une façon symétrique. ........................................................ 20
Figure 3: Exemple des câbles disposés d’une façon symétrique. ........................................................ 20
Figure 4: Coefficient appliqué à la méthode de référence. .................................................................. 21
Figure 5: Coefficient d'influence mutuelle des circuits jointifs........................................................... 21
Figure 6: Coefficient d’influence de la température ambiante k3. ...................................................... 22
Figure 7: Choix de la section. .............................................................................................................. 23
Figure 8: Coefficient appliqué à la méthode de référence k4. ............................................................. 24
Figure 9: Coefficient "influence mutuelle des circuits jointifs k5. ...................................................... 24
Figure 10: Coefficient nature du sol k6. .............................................................................................. 25
Figure 11: Coefficient "influence de la température du sol k7. ........................................................... 25
Figure 12: Choix des sections cuivre. .................................................................................................. 26
Figure 13: Choix des sections aluminium. .......................................................................................... 26
Figure 14: La chute de tension. ........................................................................................................... 28
Figure 15: Calcul de la chute de tension par le logiciel Canecot BT. ................................................. 30
Figure 16: Diagramme de Fresnel des puissance actives et réactives avant et après compensation. .. 32
Figure 17: Calcul du courant de court-circuit triphasé. ....................................................................... 36
Figure 18: Calcul du courant de court-circuit biphasé isolé. ............................................................... 37
Figure 19: Calcul du courant de court-circuit monophasé isolé. ......................................................... 37
Figure 20: Calcul du courant de court-circuit à la terre : monophasé ou biphasé. .............................. 38
Figure 21: Contact direct. .................................................................................................................... 39
Figure 22: Contact indirect. ................................................................................................................. 40
Figure 23: Régime du neutre. .............................................................................................................. 40
Figure 24: Régime TT. ........................................................................................................................ 41
Figure 25: Régime TNC. ..................................................................................................................... 41
Figure 26: Régime TNS. ...................................................................................................................... 42
Figure 27: Régime IT. ......................................................................................................................... 43
Figure 28: Les niveaux d'une installation électrique. .......................................................................... 45
Figure 29: Tableau général de basse tension. ...................................................................................... 46
Figure 30: Tableau divisionnaire. ........................................................................................................ 46
Figure 31: Tableau terminal. ............................................................................................................... 47
Figure 32: Protection du transformateur. ............................................................................................. 48
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Tables des matières
6
Introduction générale
Une installation électrique est un ensemble cohérant d’appareillage, câbles, circuits et
récepteurs. Le dimensionnement d’une installation électrique consiste à faire le choix optimal
des sections de câbles et des protections pour garantir un fonctionnement normal des
équipements sans dégradations ou échauffements.
7
Chapitre 1 : Recueillement des données et
établissement du bilan de puissance
1. Introduction :
L’électricité fait tellement partie intégrante de notre quotidien que l’on ne se pose
même plus la question de sa production et encore moins de son transport.
A la base, nous avons la matière. Elle est constituée d’atomes, eux-mêmes composés
d’un noyau et d’électrons qui tournent à grande vitesse. Leur séparation va dégager une énergie
considérable que l’on appelle « électricité ».
Et pour activer cette mécanique, il faut une énergie première. Elle peut provenir de :
-La combustion de matière d’origine fossile (gaz, pétrole, charbon) dans une centrale
thermique,
-La fission des atomes effectuée dans les centrales nucléaires,
-L’exploitation d’énergies renouvelables et naturelles comme le vent (éoliennes), l’eau
(centrales hydrauliques ou marines) et le soleil (panneaux solaires).
Concernant le transport de l’énergie électrique, on monte sa tension à 400 000 volts
pour limiter les pertes d’énergie.
Ensuite, l’électricité quitte ses lignes à l’approche des zones de distribution, comme une
bifurcation, une sortie d’autoroute, et un transformateur abaisse le voltage pour passer
l’électricité dans des lignes haute tension (entre 63 000 et 90 000 volts).
Pour mieux comprendre le passage de l’électricité des centrales jusqu’à l’arrivée à
l’utilisateur, un organigramme va être utile. [1]
8
3KV < U < 50 KV
2. Généralités :
Puissance souscrite :
C’est la puissance contractuelle, auprès de l’ONE ou des régies, que l’utilisateur
s’engage à ne pas dépasser sous peine de pénalités.
Puissance installée :
C’est la somme des puissances nominales de tous les récepteurs de l’installation, C’est
une puissance différente de la puissance d’utilisation.
Puissance utilisée :
Les récepteurs ne fonctionnent pas tous ni en même temps ni à pleine charge : des
facteurs de simultanéité (Ks) et d'utilisation (Ku) permettent de calculer la puissance
d'utilisation (kVA). La puissance d'utilisation sert à dimensionner l'installation pour la
souscription du contrat de fourniture d'énergie électrique.
9
La puissance d'utilisation Pu est la donnée significative pour la souscription d'un contrat
de fourniture en énergie électrique à partir d'un réseau publique BT ou MT (et dans ce cas, pour
dimensionner le transformateur MT/BT).
a. Facteur d’utilisation Ku :
b. Facteur de simultanéité :
2à4 1
5à9 0.78
10 à 14 0.63
15 à19 0.53
20 à 24 0.49
25 à 29 0.46
30 à 34 0.44
35 à 39 0.42
10
3. Bilan de puissance du département génie électrique :
Nous avons fait l’inventaire de tous les récepteurs ainsi que leurs besoins en énergie.
Nous avons trouvé les résultats suivants :
Pour l’étage -1 :
11
Utilisation Puissance Nombre Ku Ks Puissance totale
en W
Unitaire en W
12
Pour l’étage 0 :
Tableau 3: Bilan de puissance étage 0.
13
Pour l’étage 1 :
Tableau 4: Bilan de puissance étage 1.
Puissance
Utilisation unitaire en Nombre Ku Ks Puissance active en W
VA
Générateur de
40 8 1 0.78 249.6
fonction salle 1
Générateur de
50 8 1 0.78 312
fonction salle 2
14
Pour l’étage 2 :
Tableau 5: Bilan de puissance étage 2.
Puissance totale :
4. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons établi le bilan de puissance de notre installation après avoir
élaborer l’inventaire des équipements. Une bonne connaissance du mode de fonctionnement
des récepteurs (régime normal, démarrage, simultanéité), la surface, le type d’activité, des
puissances utilisées permettent de réaliser un bilan de puissance optimal pour l’installation.
15
Chapitre 2 : Choix du transformateur
1. Introduction :
Quand une installation doit être alimentée par un transformateur MT/BT et que la
puissance d'utilisation de l'installation a été déterminée, un dimensionnement approprié du
transformateur peut être déterminé en tenant compte :
-Des possibilités d'amélioration du facteur de puissance de
l'installation( Compensation d’énergie réactive),
-Des extensions prévisibles de l'installation,
-Des contraintes d'installation (température...),
-Et des puissances nominales existantes [3].
Pour notre cas, on se retrouve avec une puissance totale de l’ordre de 204.275 KVA.
Pour déterminer la puissance apparente S (en kVA) d'un transformateur, il faut tenir
compte de la puissance réelle consommée (204.275 KVA) et des prévisions éventuelles
d'extension, pour des possibilités d'amélioration du facteur de puissance de l'installation.
16
3. Choix du transformateur :
Selon les normes internationales CEI 60076, 60551 et 60726 et les normes françaises
NFC 52-100, 52-161 et 5-7226, les puissances apparentes normalisées des transformateurs
HTA/BT triphasés et intensités nominales correspondantes en KVA :
100,160,250,315,400,500,630,800,1000,1250,1600,2000,2500,3150
4. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons vu que pour trouver la puissance minimale que devra
délivrer le transformateur il est nécessaire d'additionner toutes les puissances. En fonction de la
puissance obtenue, le choix du transformateur peut être fait. Il est préférable de le
surdimensionner afin de prévoir de futures modifications.
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Chapitre 3 : Calcul des sections des câbles
1. Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons voir les différentes méthodes de calcul des sections des
câbles. Cependant, il est extrêmement important de vérifier et respecter les normes concernant
la section minimale de câble, car un mauvais choix peut entraîner un échauffement dû à la
résistance du câble (ce qui peut créer un incendie) et une perte de tension. [4]
𝑷 𝑺
𝑰= ou
√𝟑𝑼 𝐜𝐨𝐬(𝝋) √𝟑𝑼
Dans le cas de l'éclairage fluorescent il faut tenir compte de la consommation du ballast : [5]
(𝑃+𝑃𝑏)𝑁
I=
√3 𝑈 cos(φ)
𝟏. 𝟐𝟓 𝑷
𝑰=
√𝟑𝑼 𝐜𝐨𝐬(𝝋)
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3. Détermination de la section des câbles :
Remarque :
Une tolérance de 5% est admise sur les valeurs des courants admissibles lors du choix
de la section des conducteurs.
Dans une distribution triphasée avec neutre, si le neutre est chargé, un coefficient K n
de l’ordre de 0.84 doit être appliqué selon la norme NF C 15-100.
Lors de l’utilisation de plusieurs câbles unipolaires en parallèle par phase (2 ou 4
câbles par phase), il est recommandé de disposer les câbles d’une façon symétrique. Les
dispositions symétriques recommandées sont les suivantes :
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Pour le cas de deux câbles par phase avec ou sans neutre :
4. Méthodes de calcul :
20
4. 1. 1. Coefficient appliqué à la méthode de Référence K1 :
21
Il suffit de faire l’intersection entre la disposition, le nombre de circuit, la méthode de
référence et le mode de pose. [5]
𝜭 − 𝜭𝒂
𝑲𝟑 = √
𝜭 − 𝟑𝟎
Avec :
• ϴ : température de l’isolant,
• ϴa : température de l’air ambiant.
22
4. 1. 4. Choix de la section minimale et normalisée pouvant
transporter le courant fictif I'z :
Pour le choix de la section, nous faisons l’intersection entre le courant I’z, l’isolant et
le nombre de conducteurs chargés et la lettre de sélection [6].
23
4.2.1. Coefficient appliqué à la méthode de référence k4 :
24
4.2.3. Coefficient nature du sol k6 :
25
Ce coefficient k7 est aussi donné par la formule suivante : [5]
𝜭 − 𝜭𝒂
𝑲𝟕 = √
𝜭 − 𝟐𝟎
Avec :
• ϴ : température de l’isolant,
• ϴa : température de l’air ambiant.
26
5. Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons vu que pour faire le bon choix des sections de câbles,
nous devons définir tout d’abord de manière précise les conditions d'installation et
d’environnement, et calculer le courant fictif après avoir déterminer le coefficient de
correction, et bien sûr en respectant les normes.
27
Chapitre 4 : Vérification de la chute de tension
1. Introduction :
Un appareil électrique a besoin, pour fonctionner, d’être alimenté en électricité selon
une tension d’alimentation adaptée. Lorsque la puissance électrique circule dans un câble
électrique, une partie de cette puissance se transforme en chaleur (pertes par effet joule), ce qui
provoque une chute de tension entre le point d’origine de l’installation et l’extrémité finale du
câble.
2. Définition :
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La chute de tension selon NF C 15-100 doit être inférieure à [7] :
Poste public 3% 5%
Poste privé 6% 8%
• En monophasé :
∆𝑈 = 2 ∗ 𝐼𝑏 ∗ 𝐿 ∗ (R 𝑐𝑜𝑠𝜑 + X𝑠𝑖𝑛𝜑)
• En triphasé :
∆𝑈 = √𝟑 ∗ 𝐼𝑏 ∗ 𝐿 ∗ (R 𝑐𝑜𝑠𝜑 + X𝑠𝑖𝑛𝜑)
Avec :
29
4. Calcul pratique de la chute de tension :
5. Conclusion :
La chute de tension calculée doit vérifier les limites prescrites par les normes. Si cette
condition n’est pas vérifiée en tenant compte de la section des câbles choisit, on opte pour
une section de câble plus grande et on recalcule la chute de tension jusqu’à avoir une chute
de tension acceptable. La valeur 0.61% fournie par le logiciel vérifie bien les exigences de la
norme NFC 15-100.
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Chapitre 5 : Compensation de l’énergie réactive
1. Introduction :
L’énergie réactive est utilisée par les circuits magnétiques. Elle est responsable de
créer le champmagnétique des bobines ou des transformateurs. L’énergie réactive ne sert donc
pas à faire fonctionner l’appareil de manière directe. Toutefois, sans elle, celui-ci ne pourrait
pas fonctionner. Les inconvénients de l’énergie réactive sont nombreux :
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3. La capacité de compensation :
Pour compenser l’énergie réactive consommée par les circuits inductifs. Nous
utilisons des batteries de condensateurs fournissant une puissance réactive Qc tels que [8]:
Qc = Q2 - Q1
Avec :
Figure 16: Diagramme de Fresnel des puissance actives et réactives avant et après compensation.
On a :
Q2= P. tan(φ2),
Q1= P. tan(φ1),
Donc :
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Nous avons P=107.405 kW : la puissance active des équipements qui consomment de
l’énergie réactive et la Puissance réactive totale est égale à 61487.61 VAR. Le facteur de
puissance est Cos(φ2) = 0.86 et le facteur de puissance souhaité est Cos(φ1) = 0.95.
Pour des raisons d’optimisation, nous avons choisi le couplage triangle. En effet, pour
un couplage triangle l’énergie réactive est égale à -3C𝜔𝑈2 alors que pour le couplage étoile
l’énergie réactive est égale à -C𝜔𝑈2 donc pour la même capacité l’énergie produite dans une
configuration triangle est trois fois supérieure à celle de la configuration étoile : C(étoile) = 3
C(triangle).
𝜔= 2. л. F,
F=50 Hz,
U=380 V.
Donc :
C= 2.0937 10−4 F
4. Conclusion :
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Chapitre 6 : Calcul du courant de court-circuit
1. Introduction :
Un court-circuit est un phénomène électrique qui se produit lorsque deux fils se misent
en connexion, il apparait généralement lorsque l’isolement entre deux conducteurs de tensions
différentes ou entre un conducteur sous tension et la terre est rompu. Ils engendrent des courants
très importants dans les éléments constituants le réseau.
2. 2. La localisation du court-circuit :
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Court-circuit externe : il se produit à l’extérieur du matériel, les conséquences sont
limitées à des perturbations pouvant entraîner à une certaine échéance des détériorations dans
le matériel considéré et conduire à un défaut interne.
2. 3. La durée du court-circuit :
Courts-circuits permanents : ils nécessitent la mise hors tension d’un câble, d’une
machine… et l’intervention du personnel d’exploitation ou de maintenance.
2. 4. Les types des courts-circuits :
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3. Le calcul des courants de court-circuit :
3. 1. Court-circuit triphasé :
𝑼
𝑰𝒄𝒄𝟑 =
√𝟑 ⋅ 𝒛𝒄𝒄
Avec :
Zcc : Impédance équivalente à toutes les impédances parcourues par Icc du générateur
jusqu’au point de défaut.
𝑼
𝑰𝒄𝒄𝟑 =
√𝟑 ⋅ 𝒛𝒄𝒄
Il correspond à un défaut entre deux phases alimentées sous une tension composée U.
𝐔 √𝟑
𝐈𝐂𝐂𝟐 = = ⋅𝐈
𝟐 ⋅ 𝐳𝐂𝐂 𝟐 𝐜𝐜𝟑
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𝑼 √𝟑
𝑰𝑪𝑪𝟐 = = ⋅ 𝑰𝒄𝒄𝟑
𝟐 ⋅ 𝒛𝑪𝑪 𝟐
Il correspond à une tension entre phase et le neutre alimenté sous une tension composée.
𝐔
𝐈𝐂𝐂𝟏 =
√𝟑 ⋅ (𝐙𝐂𝐂 + 𝐙𝐋𝐧 )
𝑼
𝑰𝑪𝑪𝟏 =
√𝟑 ⋅ (𝒁𝑪𝑪 + 𝒁𝑳𝒏)
𝐔
𝐈𝐂𝐂𝟎 =
√𝟑 ⋅ (𝐳𝐂𝐂 + 𝐳𝟎 )
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𝑼
𝑰𝑪𝑪𝟎 =
√𝟑 ⋅ (𝒛𝑪𝑪 + 𝒛𝟎)
4. Conclusion :
Pour conclure, toute installation électrique doit être protégée contre les courts-circuits
et ceci, sauf exception, chaque fois qu’il y a une discontinuité électrique. Cette dernière
correspond, de manière générale, à un changement de section des conducteurs.
L’intensité du courant de court-circuit doit être calculer pour pouvoir déterminer les
caractéristiques du matériel assurant la protection du système électrique.
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Chapitre 7 : Le régime du neutre
1. Introduction :
Les schémas de liaisons à la terre ont pour objectif d’assurer la protection des biens et
des personnes contre les défauts d’isolement. Ils constituent une boucle appelée « boucle de
défaut » permettant l’écoulement des courants de défaut et ainsi solliciter les dispositifs de
protection par coupure automatique. Tout cela, en vue d’éviter les risques d’électrisation, voire
d’électrocution.
2. 1. Contact direct :
Contact d'une personne entre une partie active sous tension et une masse reliée à la terre
(ou directement avec la terre). La tension de contact est proche de la tension simple. Le courant
corporel peut alors atteindre une valeur dangereuse, par exemple : sous une tension simple de
230 Volts, la tension de contact direct peut atteindre 200 Volts. Si la résistance du corps humain
(Rc) est de 2000 Ω, le courant corporel (Ic) sera de 100 mA.
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2. 2. Contact indirect :
Contact d'une personne entre une masse mise accidentellement sous tension et une autre
masse reliée à la terre (ou directement avec la terre). La tension de contact (Uc) engendre un
courant de défaut (Ic) dont la valeur est inversement proportionnelle à l'impédance des prises
de terre, par exemple : sous 230 Volts, avec des résistances de prise de terre Ru et Ri de 20 et
30 Ω et une résistance corporelle de 2000 Ω, le courant corporel (Ic) est de 46 mA.
40
3.1. Régime TT :
Le neutre (N) et le conducteur de protection (PE) sont confondus (PEN sur le schéma).
Ce régime est interdit pour des sections de câbles inférieures à 10 mm2.
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La particularité du régime de neutre TN-C réside dans le fait que le conducteur de neutre
(N) et le conducteur de protection (PE) sont communs (PEN). Cela permet l’économie d’un
conducteur ainsi que d’un pôle au niveau des protections par disjoncteurs. Le point important à
noter est qu’il devient interdit de couper le conducteur de neutre. Il fait office de conducteur de
protection. Toutefois, une attention particulière se porte sur le repérage de ces câbles ou
conducteurs.
Le neutre (N) et le conducteur de protection (PE) sont séparés. Il faut utiliser des
appareils tripolaires + neutre. Dans les deux cas, la protection doit être assurée par coupure au
premier défaut. Entre une phase et la masse de l’appareil, il y a 230 V pour un réseau 230 V/400
V. Il ne peut pas y avoir plus en cas de défaut.
La particularité du régime de neutre TN-S réside dans le fait que le conducteur de neutre
(N) se sépare du conducteur de protection (PE). Par conséquent, cela qui signifie qu’une
distinction se faite au niveau des câbles ou conducteurs. (Neutre en bleu et PE en V/J). Les
disjoncteurs habituels coupent le pôle correspondant au neutre. L’avantage principal est donc
la résistance de boucle de défaut. Ce qui est difficile en régime TT compte-tenu de la variation
de résistance des terres.
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3. 4. Régime IT :
Le tableau ci-dessus représente les temps de coupure pour les différents régimes du
neutre en fonction de la tension et le régime (continu o alternatif) :
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On remarque que le temps de coupure maximal pour le régime TT est faible par rapport
au temps de coupure pour les régimes TN et IT, c’est pour cette raison qu’on utilise le régime
TN et IT pour les applications qui ne tolèrent pas des coupures d’électricité.
5. Conclusion :
Pour conclure, c’est surtout le régime de neutre TT qu’on rencontre et qu’on exploite
pour les applications domestique et c’est celui qu’on va exploiter pour notre projet. Selon les
applications, on peut également d’établir un régime de neutre de type TN-C ou TN-S. Cela se
fait à la condition que le poste de transformation HT/BT soit chez le client. Le régime IT se
choisit dans le cas des applications qui ne tolère aucune coupure d’électricité.
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Chapitre 8 : Le choix des équipements de
protection
1. Introduction :
La qualité des installations électriques est liée à la sécurité. Les applications essentielles
concernent :
TGBT TD TT
45
2. 1. Niveau A : TGBT : Tableau général de basse tension :
C'est la partie intermédiaire de l’installation ; qui permet une installation bien structurée.
46
2. 3. Niveau C : TT : La distribution terminale :
C’est la phase finale situées directement en amont des récepteurs chaque niveau de
l’installation a des besoins de disponibilité et de sécurité spécifiques.
3. Protection du transformateur :
3. 1. Protection en amont :
Des perturbations peuvent provenir du réseau amont (HTA) ; ce sont surtout des
surtensions, ou la foudre. On emploie souvent des parafoudres, ou des limiteurs de surtensions
[10].
3. 2. Protection du transformateur :
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Le défaut interne entre le transformateur et la masse : on utilise une protection
masse cuve pour détecter tout défaut interne entre le transformateur et la masse.
Ces deux dernières protections sont surtout employées pour des transformateurs de puissance
supérieure à 5 000 kVA.
3. 3. Protection côte basse tension BT :
Il s'agit surtout d'une protection contre les surcharges et les courts-circuits. Elle
comporte un disjoncteur avec relais magnétothermique.
Les disjoncteurs sont conçus pour la distribution électrique de forte intensité pour la
protection des arrivées et des départs de forte intensité ;
Ils doivent rester fermés en cas de court-circuit afin de laisser le disjoncteur aval
éliminer les défauts à fort pouvoir de coupure Icu de 40 à 150 kA, de calibre nominal de 1000
à plus de 5000 A,
La continuité de service est assurée par la sélectivité totale vers l’amont avec les fusibles
de protection du transformateur HT / BT, vers l’aval avec l’ensemble des départs (sélectivité
de type chronométrique).
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5. Protection du niveau B : TD :
Le besoin est principalement d’éviter au maximum les contraintes au niveau des câbles
et des raccordements voire des récepteurs.
6. Protection du niveau C : TT :
Les disjoncteurs sont conçus pour les circuits miniatures, la limitation doit avoir une
vitesse d’interaction élevée.
7. Conclusion :
49
Conclusion générale
En guise de conclusion, nous avons entamé notre étude par l’estimation des besoins en
puissance du département après ajout des deux climatiseurs Schneider Electric pour effectuer
le choix du transformateur capable d’assurer une alimentation continue et fiable à
l’installation.
Ensuite nous avons calculer la section des câbles pouvant transporter le courant
demandé par la charge. En utilisant le logiciel Canecot BT, nous avons trouvé que la chute de
tension de l’installation est conforme à l’exigence imposé par la norme NFC 15-100.
Concernant la grande quantité de la puissance réactive consommée, nous avons proposé
d’installer un bloc de condensateur en amont de l’installation. Ce bloc de condensateur va
permettre de compenser l’énergie réactive et il va permettre aussi de réduire la puissance
apparente totale.
Enfin, pour protéger notre installation, nous avons proposé le type de protection pour
chaque niveau d’installation ainsi que le régime du neutre adéquat.
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Références
[1] :https://particuliers.engie.fr/electricite/conseils-electricite/conseils-installation
electrique/comment-arrive-electricite.html
[2] : https://fr.electrical-installation.org/frwiki/Puissance_d%27utilisation_Pu_(kVA)
[3] : https://fr.electrical-installation.org/frwiki/Choix_du_transformateur_MT/BT
[4] :https://schema-electrique.net/calcul-section-cable-electrique-formule-intensite-
puissance.html
[5] :https://mon-fourgon-amenage.fr/electricite/section-de-
cable#:~:text=Vous%20pouvez%20transformer%20cette%20formule,la%20Puissance%20%3D
%20Tension%20x%20Intensit%C3%A9.
[6] : http://sorel80.free.fr/Electrotechnique/Sectiondesconducteurs.htm
[7] :https://schema-electrique.net/calcul-chute-de-tension-electrique-formule-calcul-section-
cable-triphase-monophase.html
[8] :https://www.chauvin-
arnoux.com/sites/default/files/documents/4_compensation_nrj_reactive.pdf
[9] :https://www.elecprim.com/choix-des-appareils-de-protections-pour-les-installation-
electriques-bt/
[10] :https://fr.electrical-installation.org/frwiki/Protection_des_transformateurs_et_des_circuits
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