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Casablanca
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LISTE DES FIGURES
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REMERCIEMENTS
Le présent travail a été réalisé au sein de la section maintenance des postes à très
haute tension qui appartient à la division de transport de l’ONEE/BE à AFOURER dans le
cadre du projet d’initiation Professionnelle.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage
et qui m'ont aidé lors de la rédaction de ce rapport.
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INTRODUCTION GÉNÉRALE
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2. PRESENTATION DE LA DIVISION EXPLOITATION TRANSPORT
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CHAPITRE I. RÉSEAU ÉLECTRIQUE DE L’ONEE/BE
I.1. Description générale d’un réseau électrique :
Un réseau électrique est un ensemble d'infrastructures énergétiques plus ou moins
disponibles permettant d'acheminer l'énergie électrique des centres de production vers
les consommateurs d'électricité. Un réseau électrique peut contenir plusieurs catégories
de tension.
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I.2.1. Centrales de production
I.2.2. Lignes
Description
Les lignes d’un réseau électrique à l’ONEE/BE sont divisées en trois catégories : Ligne
Haute, Moyenne et Basse Tension. Ces lignes sont aériennes, souterraines ou sous-
marines.
Le mode aérien est le plus convenable au réseau électrique de l’ONEE/BE, pour cette
raison, les lignes aériennes sont les plus répandues.
I.2.3. Postes
Les postes à isolation gazeuse se considèrent comme une nouvelle technologie, les
postes ouverts sont encore les plus répandues.
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CHAPITRE II. TRANSPORT D’ÉLECTRICITÉ
II.1. Identification et structure d’un poste électrique
II.1.1.Identification
La tension 11 KV, issue des tertiaires des transformateurs de puissances, est utilisée
pour l’alimentation des services auxiliaires, ainsi que pour les réglages des puissances
inductives et réactives. A ce niveau de tension d’autres types d’appareillages est à étudier.
(Fig. 02)
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Figure 02 : Synoptique simplifié d’un poste à 4 niveaux de tension
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II.1.2.2. Poste blindé :
En plus de la rareté et de l’exiguïté des espaces disponibles, les contraintes
d’esthétique et de sécurité empêchent la création des postes ouverts traditionnels dans
les zones urbanisées. Le poste blindé rend possible l’implantation de postes ou ils ne
pouvaient être envisagées auparavant.
Les postes blindés sont recommandés pour les zones polluées industriellement ou
soumises à l’air salin.
Pour un poste à isolation gazeuse les conducteurs sous tension et les parties actives
des composants généralement employés dans un poste ouvert tel que : disjoncteurs,
sectionneurs, interrupteurs de mise à la terre..., sont placés dans des enceintes remplies
d’un gaz dit hexafluorure de soufre (SF6). (Fig. 04)
L’hexafluorure de soufre « SF6 » est un gaz synthétique largement utilisé dans les
équipements électriques haute tension. La molécule SF6 se compose d'un atome de
soufre, auquel sont reliés six atomes de fluor. Il est un excellent isolant électrique et peut
efficacement éteindre un arc électrique.
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II.2. Constitution d’un poste de transport d’énergie
Sectionneur :
Le sectionneur est un appareil de sectionnement, de séparation et d’isolement. Sa
fonction principale est l’ouverture visible, permettant la possibilité de verrouillage
matériel dans une position déterminé (ouverture ou fermeture).
La tension de choc
Le courant nominal
La fréquence
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Dans le cas contraire de graves brûlures pourraient être provoqué. Un arc électrique
pourrait volatiliser l'appareil et blesser gravement le personnel.
Disjoncteur :
Un disjoncteur est un appareil doué d’un pouvoir de coupure, dont l'ouverture et la
fermeture se produisent automatiquement dans des conditions prédéterminées.
(Fig.06) et (Fig.07)
Huile isolante
Le disjoncteur est utilisé pour l’ouverture et la fermeture des jonctions d’un circuit
en charge de toute catégorie de tension. Il est associé généralement à une protection.
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Figure 06: Disjoncteur 150kv Figure 07: Disjoncteurs 60kv
Le mécanisme de commande
Avec l'amélioration des techniques de coupure, l'énergie nécessaire pour
manœuvrer les contacts des disjoncteurs a été fortement réduite. Les commandes
mécaniques à ressort ont donc progressivement remplacé les commandes hydrauliques et
pneumatiques.
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Electro-aimant d’enclenchement et deux électro-aimants de déclenchement : ces
bobines sont alimentées par une tension continue de 127V et composée par un
solénoïde dans lequel logé un noyau. (Fig. 10)
Moteur de réarmement : il s’agit d’un moteur à 127V tension continu, ayant le rôle
de réarmement du ressort d’enclenchement après chaque manœuvre de
fermeture. (Fig. 11)
Les disjoncteurs MT et HT exige une seule commande pour l’entrainement des trois
pôles. Par contre, chaque pole d’un disjoncteur THT exige sa propre commande
d’entrainement
Figure 09: Ressort d’enclenchement Figure 10: Eléctro-aimant Figure 11: Moteur de réarmement
Transformateur de puissance :
Le principe de fonctionnement repose sur le transfert d’énergie par induction
électromagnétique au sein d’un circuit magnétique ; le premier enroulement reçoit
l’énergie électrique et la transforme en énergie magnétique par induction. Les autres
enroulements, traversés par le champ magnétique produit, fournissent un courant
alternatif de même fréquence mais de tension différente. (Fig. 12)
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Les transformateurs dits "secs" sont très répandus dans les faibles puissances, alors
que la majorité des transformateurs de forte puissance ont des parties actives (bobines et
circuit magnétique) immergées dans l'huile diélectrique.
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Tous les réducteurs de mesure se caractérisent par une herméticité complète et
utilisent comme isolant l’huile électrique.
relais de protection, qui eux sont prévus pour mesurer des tensions de l'ordre de la
centaine de volts. Il est connecté en dérivation avec le réseau. La caractéristique la plus
importante d'un transformateur de tension est donc son rapport de transformation, par
exemple 225000/√3 - 100/√3. (Fig. 13)
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Figure 14 :TC à isolement dans l’huile
Un TC est constitué d’un enroulement primaire, et un autre enroulement
secondaire, qui doivent être rigoureusement isolés entre eux par rapport à la carcasse. Un
TC peut avoir également deux enroulements primaires couplés en série ou en parallèle,
comme il peut avoir deux enroulements secondaires avec circuits magnétiques différents.
Pour les TC à double rapport sont notés par exemple 200-400/5 ; il est utilisé sur le
rapport 200/5 ceci signifie que le TC a deux enroulements primaires. L’enroulement
secondaire de 5 A pour les mesures et les protections.
Si le rapport est noté 200-400/5 ; il est utilisé sur le rapport 400/5 ceci signifie que le
TC à deux enroulements primaires. L’enroulement secondaire de 5 A pour les mesures et
les protections.
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Si le rapport est noté 200 - 400 / 5-5 ; il est utilisé sur le rapport 400/5-5 ceci signifie
que le TC a deux enroulements primaires et deux enroulements secondaires de 5 A
chacun, un pour les mesures et l’autre pour les protections.
Combinée de mesure :
On le trouve surtout sur le réseau 60 KV (dans
l’arrivée départs et transformateurs). C’est un appareil
comportant deux transformateurs incorporés, dans une
même enceinte, un transformateur de courant et un
transformateur de tension (un TC et un TT) chacun ayant
ses enroulements et circuits magnétiques propres.
Figure 17 : Combiné de mesure 60
Le transformateur combiné de mesure de courant kV du poste KELAA DES
SRAGHNAS
et de tension ; est destiné à l'alimentation des appareils
de mesure (Tension & Courant) et des relais de protection. Ils permettent une diminution
notable des encombrements. (Fig. 17)
Indications inscrites sur la plaque signalétique d'un combiné de mesures ; peut nous
montrer par exemple :
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de supporter, à la partie supérieure, un circuit bouchon d'une masse et de poids
important. (Fig. 18)
Parafoudre :
L’emploi du parafoudre s'impose pour la protection de l'appareillage contre les
effets indirects des coups de foudre. Il est généralement installé sur les deux bornes des
transformateurs de puissance. (Fig. 19)
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Paratonnerre
Le paratonnerre est un appareil qui a pour fonction de protéger les bâtiments et les
installations électriques contre les coups directs de la foudre, en canalisant les charges
électriques vers le sol. (Fig. 23)
Circuit bouchon :
Il est posé sur diviseur capacitif de tension le rôle des circuits bouchons est
d’empêcher l’envoi de ces signaux dans des directions inopportunes ; autrement dit
empêcher le courant de téléphone HF de circuler dans les appareils de mesure et de
transformateur de puissance. (Fig. 24)
Les lignes hautes tentions sont souvent utilisée pour la transmission d’information
diverses telles que : (télémesures, télésignalisation, télécommandes, …).
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Jeux de barre :
Les jeux de barre sont des conducteurs ou des tubes de section importante en
aluminium ou cuivre. Un jeu de barre a une faible impédance, il considère comme un
nœud auquel peuvent être reliés plusieurs circuits électriques. (Fig. 25)
Figure 25: Jeux de barre 60 et 225 kV du poste 225/60/22kv KELAA DES SRAGHNA
Isolateur support :
Un isolateur est un composant destiné à fixer,
maintenir ou soutenir les conducteurs électriques nus. Il
est constitué de matériau isolant, c’est-à-dire qui ne
conduit pas l’électricité. On trouve des isolateurs en
particulier sur les lignes à haute tension ou dans
les postes électriques : ils assurent l'isolation électrique
entre les conducteurs et les pylônes. (Fig. 26)
Réseau de terre :
Le mode de mise à la terre des points neutres joue un rôle essentiel pour la sécurité
des personnes ; cependant La mise sous tension accidentelle des masses, les élévations de
potentiel liées à l’écoulement des courants de défauts à la terre, les conducteurs tombés
au sol ; sont autant des situations pouvant présenter des risques pour la sécurité des
personnes. C’est pour cette raison on aura besoin d’un réseau de terre et d’une mise à la
terre des masses des appareils. Le réseau couvre l’ensemble de l’installation 400 ; 225 ;
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150 et 60kv …, le bâtiment de commande ; ainsi que tous les bâtiments et installations se
trouvant à l’intérieur de la clôture. Toutes les masses métalliques des installations telles
que charpentes ; armoires ; châssis ; cuves des transfos ; portails etc… sont reliés au
réseau maillé général. (Fig. 27)
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CHAPITRE III. METHODES DE MAINTENANCE
1. MAINTENANCE PREVENTIVE
2. MAINTENANCE CORRECTIVE
1. LA MAINTENANCE PREVENTIVE
C'est la maintenance ayant pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou de
dégradation d'un bien ou d'un service rendu.
2. LA MAINTENANCE CORRECTIVE
C'est l'ensemble des activités réalisées après la défaillance d'un bien ou la
dégradation de sa fonction pour lui permettre d'accomplir une fonction requise au moins
provisoirement.
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- Contrôle de l'état du poste (installations HTB, bâtiments, éclairage, etc.)
- Relevé des index (régleurs en charge, fonctionnement des pompes, les
pressions du Gaz SF6 des disjoncteurs, nombre de coupures des
disjoncteurs, parafoudres ...) ; et relevé des courants de fuite résistifs pour
les parafoudres équipés d’appareils dédiés à cet effet,
- Contrôle du fonctionnement des systèmes de supervision
- Contrôle du fonctionnement du chauffage et éclairage sur les commandes
des disjoncteurs ;
- Contrôle de l'étanchéité de l'appareillage ;
- Contrôle des niveaux d'huile des disjoncteurs, réducteurs de mesure et
transformateurs ;
- Travaux divers tel que, dépoussiérage, désherbage, remise en état des
ouvrages de génie civil, etc...
- Contrôle des connexions, raccords par caméra Infrarouge ;
- Contrôle des niveaux d'eaux sur les protections incendie des
transformateurs, etc…
- Contrôle de l’effet couronne des isolateurs par caméra UV
Périodicité :
Postes 400kV, 400/225kV, 225kV, 225/60kV gardés :
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Ces contrôles et travaux nécessitent une indisponibilité sans démontage de
l'appareil et concernent l’ensemble des travées et appareillages des postes
HTB/HTB et HTB/HTA.
Périodicité :
La périodicité des visites type II est généralement définie comme suit :
Les travaux de maintenance et de contrôles sont définis dans les notices des
constructeurs. Les principaux travaux se présentent comme suit :
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- Mesure du temps de réponse du disjoncteur sur le consignateur d'état en
collaboration avec l'équipe Contrôle commande
Périodicité :
La périodicité des travaux de maintenance et de contrôle est définie dans les
notices des constructeurs pour chaque type d'appareil en tenant compte des
éléments suivants :
Dans les postes ONEE/BE les tensions en courant continu sont l27Vcc et 48Vcc. La
tension l27Vcc sert pour I ’alimentation de tous les organes nécessaires pour
l’exploitation des postes, à savoir :
- Les bobines et moteurs de réarmement des disjoncteurs HTA et HTB.
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- Les moteurs des régleurs en charge des
transformateurs de puissance.
- Les circuits de commandes des disjoncteurs, sectionneurs et régleurs en charge.
- Les circuits d’alimentations des tranches y compris les relais de protection.
- Les circuits de signalisations.
- Le secours d’éclairage dans certains postes.
- Les onduleurs 127V.
- La tension 48Vcc sert pour l’alimentation de tous les organes nécessaires -
pour les circuits TELECOM, à savoir :
- La téléalarme.
- La téléconduite.
- La télésignalisation.
- Le télédélestage.
- Le télédéclenchement HF.
- La téléphonie HF.
- Les onduleurs 48V.
De ce fait la source en courant continu constitue un organe autonome essentiel
pour le fonctionnement des installations du poste.
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2. La tension 220Vac qui provient d’un onduleur, elle sert pour l’alimentation :
Batterie conventionnelle : c'est une batterie ouverte avec solution ACIDE, qui
nécessite un apport régulier d'eau distillée. Cette batterie est vendue "sèche" ou
formée suivant l’exigence du demandeur.
Batterie étanche : l'électrolyte est figé par l'addition de gel de silice. Ces batteries
appelées aussi à recombinaison VRLA.
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- Vérifier l'éclairage de la salle.
-Vérifier la propreté et l'état général des éléments : S'assurer qu'il n'existe pas de fuite
d'électrolyte.
-Vérifier que le niveau de l'électrolyte de tous les éléments se situe dans les limites
admissibles soit entre les repères supérieurs et inférieurs du bouchon niveau visible pour
les éléments de batteries opaques ou entre le repères max et min pour les éléments
transparents.
- Entretien de la batterie
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après 10 min (pour éviter le phénomène coup de fouet), relever la tension de chaque
élément.
- Redémarrer le redresseur.
La fréquence de relevé de la tension aux bornes de chaque élément est déterminée suivant
l’état de la batterie (décharge rapide ou décharge lente).
La batterie doit être bien chargée avant l’essai. Le test de décharge est effectué en
déchargeant la batterie avec une valeur de courant constant jusqu’à ce que la tension ait
atteint un niveau de tension prédéfini (conformément aux consignes données par le
constructeur).
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BIBLIOGRAPHIE
[2] : Carnet électrique de prescriptions, version C18 510 (Utilisé par EDF et ONEE/BE)
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