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TICSE2A2
Rapport de stage
Réaliser par:
M. anas atban pour avoir pris part à la décision utile et donné les conseils et
orientations nécessaires et organisé toutes les facilités pour rendre le stage plus
facile. Je choisis ce moment pour reconnaître leur contribution avec
reconnaissance.
J'espère que ce rapport a été un aperçu clair de tout ce que j'ai pu apprendre
pendant ce stage.
1
Table des matiè res
Introduction générale 5
Chapitre I 6
I. Généralité sur l’O.C.P 7
II. Présentation du pôle industriel de Safi 8
III. Division Maroc chimie Safi 10
1. Atelier phosphorique 10
2. Atelier sulfurique 10
3. Atelier de production des engrais 10
4. Atelier énergie et fluide 11
IV. Les composants de la centrale thermique 11
Chapitre II 13
I. La chaudière BW2 14
1. Définition de la chaudière 14
2. Généralités sur la chaudière BW2 14
3. Les types de la chaudière 15
4. Le rôle de la chaudière 16
5. Les composants de la chaudière 16
6. Principe de fonctionnement de la chaudière auxiliaire 18
7. Les différents circuits de la chaudière BW2 19
8. Démarrage de la chaudière 19
II. Sécurités programmées dans la partie « sécurité » 24
1. Sécurités générales chaudière 24
2. Sécurités principales FO 25
3. Sécurités brûleur 26
4. Sécurités secondaires 26
III. La régulation 27
1. Définition 27
2. Composition de la chaîne de régulation 27
3. Le but de la régulation28
4. Les boucles de régulation 28
IV. Les chaines de régulation de la chaudière BW2 30
1. La chaine de régulation de débit de fuel FO 30
2. La chaine de régulation de température du fuel FO 32
3. La chaine de régulation de la température de vapeur de sortie (désurchauffeur) 33
4. Chaîne de régulation de niveau ballon chaudière 34
2
5. Chaîne de pression de vapeur de pulvérisation fuel 36
Chapitre III 38
I. Les automates programmables industriels39
1. Automate Siemens 40
2. Le système Ovation 44
II. Plan de maintenance d’instrumentation de la chaudière BW2 52
1. La maintenance 52
2. Les types de maintenance 52
3. Plan de maintenance d’instrumentation de la chaudière BW2 54
Conclusion générale 55
Bibliographies et Webographies 57
3
Liste des figures
Figure 1:CARTE DES PRINCIPAUX SITES D’IMPLANTATION DU GROUPE OCP
8
Figure 2 : Les ateliers de Maroc chimie 10
Figure 3 : Schéma principale de fonctionnement 16
Figure 4 : Le ballon supérieur et inférieur 17
Figure 5 : Composition de la chaîne de régulation 27
Figure 6 : chaine de régulation de débit de fuel FO 30
Figure 7: Principe de débitmètre A diaphragme 31
Figure 8 : les composants de la vanne régulatrice 31
Figure 9 : La chaine de régulation de température du fuel FO 32
Figure 10: sonde PT100 33
Figure 11 : Convertisseur Ω/i 33
Figure 12 : La chaine de régulation de la température de vapeur de sortie 34
Figure 13 : Chaîne de régulation de niveau ballon chaudière 34
Figure 14: Chaîne de pression de vapeur de pulvérisation fuel 37
Figure 15 : système ovation 44
Figure 15 : Drops contenant les contrôleurs Ovations. 47
Figures 16 : Contenu du drop contenant le contrôleur.
47
Figure 16 : Carte Ovation.
48
Figure 17 : Les deux contrôleurs Ovation. 49
Figure 18 : Type de maintenance 51
4
Tableau 1 : Généralités sur la chaudière BW2 15
5
Introduction gé né rale
6
Chapitre I
Présentation du groupe OCP
Et sogeyan services
7
I. Généralité sur l’O.C.P
Il occupe la première place dans la liste des exportateurs du phosphate sous toutes ses
formes.
8
Figure 1:CARTE DES PRINCIPAUX SITES D’IMPLANTATION DU GROUPE OCP.
Maroc Chimie
Crée en 1965, cette usine fabrique des engrais qui contiennent essentiellement le phosphate,
élément nutritif des plantes, il est constitué :
De deux ateliers de production d’acide sulfurique ;
De deux ateliers de production d’acide phosphorique ;
D’un atelier énergie et fluide ;
Des unités de stockage des produits.
9
Maroc Phosphore I
Le complexe Maroc phosphore I a démarré en 1976 sur la base de l’utilisation des phosphates
clairs de Youssoufia et au souffre importé pour la production d’acide phosphorique dont 25%
est transformé en engrais. Il contient les unités suivantes :
Un atelier de fusion de soufre ;
Un atelier de production d’acide sulfurique ;
Un atelier énergie et fluide ;
Un atelier de production des engrais ;
Des unités de stockage des produits.
Maroc Phosphore II
L’importation du soufre solide constitue la première étape. Transporté à l’atelier fusion et
filtration de MPI, le soufre est transformé en l’état liquide dépourvu des cendres, il constitue
la matière indispensable pour la fabrication de l’acide sulfurique. Cette opération s’effectue au
sein de l’atelier sulfurique.
Maroc phosphore II dispose de quatre ateliers de production jouant un rôle majeur dans la
valorisation des phosphates :
Atelier laverie ;
Atelier de production d’acide phosphorique ;
Atelier énergie et fluides ;
Atelier de production d’acide sulfurique.
Le dit complexe est situé au sud-ouest à 9Km de la ville de Safi. Cet emplacement
est justifié par deux raisons :
A proximité de la côte atlantique pour l’utilisation de l’eau de mer en tant que fluide
réfrigérant.
10
III. Division Maroc chimie Safi
La division Maroc Chimie, créée en 1965, est destinée à la valorisation des phosphates et la
production d’acide phosphorique et des engrais TSP. Cette division se compose de deux
ateliers de production d'acide sulfurique, deux ateliers de production d'acide phosphorique et
trois unités d’engrais.
La division Maroc Chimie se compose de :
1. Atelier phosphorique
2. Atelier sulfurique
Son activité principale est la production de l’acide sulfurique, matière première pour la
production de l’acide phosphorique, et la vapeur produite au niveau des chaudières de
récupération.
11
La fabrication des engrais TSP utilise le procédé Saint Gobin dont le principe est de
convertir le P2O5 des matières premières en matières fertilisantes. Ces matières
premières étant les phosphates broyés et l’acide phosphorique titrant 42% en P2O5.
Dans ce manuscrit, on s’intéresse aux activités de l’atelier énergie et fluide. Cet atelier est
mis en place pour servir à satisfaire les exigences du complexe en eau, vapeur et
énergie électrique. Il dispose des unités suivantes:
a. La centrale thermique
Elle a pour mission d’alimenter le complexe de différents types d’énergies dont il a besoin :
énergie électrique ; vapeur HP et MP.
Elle a pour mission d’alimenter chaque unité de production de la division en eau de ses
différentes qualités : filtrée, et désilicée selon leurs besoins. Cette station est composée
de deux stations : une station d’épuration et une station de déminéralisation.
Elle a pour mission d’alimenter chaque unité de production de la division en eau de ses
différentes qualités : filtrée et désilicée selon leurs besoins. Cette station est composée
de deux stations : une station d’épuration et une station de déminéralisation.
12
IV. Les composants de la centrale thermique
b. .Bassin de filtration
Ce bassin est destiné à filtrer l’eau de mer grâce à ces équipements : de grilleur, tambour
filtrant et le pont des sableurs afin de la distribuer aux ateliers concernés pour le
refroidissement.
c. Bâche alimentaire
Ce système a pour fonction de dégazer l’eau du cycle ainsi que les condensats, de la traiter et
de la préchauffer avant sa distribution vers les consommateurs suivants :
- La chaudière BW2 ;
- Les postes d’eau des ateliers PSII et PSIII.
d. Bâche à condensats
Ce système a pour fonction de collecter les condensats des CAP pour les envoyer vers le
dégazeur de la bâche alimentaire via les pompes de reprise et mesurer la conductivité en ligne
des arrivées de condensats (en cas de pollution, les condensats sont envoyés aux égouts via
une vanne trois voies).
e. Echangeur NORIA
Ce système permet d’évacuer les dégagements thermiques des auxiliaires principaux (groupes
turboalternateurs, compresseurs…). Sa fonction est d’assurer la circulation en circuit fermé de
l’eau de refroidissement à travers des échangeurs eau déssilicée (source chaude) /eau de mer
(source froide).
13
Pour la production de l’énergie électrique, la centrale dispose de deux groupes
turboalternateurs à condensation de puissance normale unitaire de l’ordre de 16.5MW
produisant de l’énergie électrique tout en soutirant de la vapeur moyenne pression.
- Unité Mécanique (40 membres) : L'unité mécanique est spécialisée dans les aspects
mécaniques des projets, assurant la maintenance et la réparation des machines et des systèmes
mécaniques.
- Unité Électrique (33 membres) : L'unité électrique se charge de tous les aspects électriques
des travaux, garantissant le bon fonctionnement des systèmes électriques.
14
Chapitre II
Les sécurités principales et secondaire de la chaudière BW2
Les chaines de régulation de la chaudière BW2
15
I. La chaudière BW2
1. Définition de la chaudière
Une chaudière est un appareil dont le rôle est de transmettre à un fluide thermique, les calories
dégagées par une combustion.
Cette combustion peut se faire dans la chaudière (foyer) ou bien à l’extérieur (c’est le cas des
chaudières de récupération).Cet apport de chaleur a pour effet soit uniquement de réchauffer
le fluide thermique, soit de le réchauffer et le vaporiser.
La chaudière à vapeur est destinée à la production de la vapeur à une pression et une
température bien définies en fonction de son usage et ce à partir d’une eau préalablement
traitée.
Elle présente deux aspects importants:
Aspect échangeur de chaleur avec ou sans combustion interne
Aspect enceinte sous pression
La chaleur des gaz de combustion est transmise à l’eau à travers une surface d’échange
appelée surface de chauffe, et divisée en deux parties:
La surface de chauffe directe, c’est la partie directement exposée au rayonnement de la
flamme et des gaz de combustion.
Surface de chauffe indirecte, c’est la partie hors foyer et simplement traversée par les
gaz de combustion.
16
besoins énergétiques. L’apport calorifique vient de la combustion du fuel qui cède l’énergie
thermique à l’eau alimentaire pour avoir de la vapeur sèche à 450°c et 57 bars. La chaudière
auxiliaire BW2 est constituée d’un ensemble des éléments destinés à produire de la chaleur
disponible sous forme d’une vapeur, celle-ci est transmise en suite en énergie mécanique puis
en énergie électrique.
Dimensions Foyer :
Largeur 2369 mm
Hauteur 4000 mm
Longueur 6000 mm
Parties en réfractaires : sole + façade brûleur
Nombre de brûleurs 2
Soupapes de sécurité
Emplacement Nombre Tarage (en bars)
Ballon supérieur 2 67/69
Collecteur de l’économiseur 1 85
Surchauffeur 1 65
Ramoneur 1 30
Détendeur de 57/15 1 30
17
Une difficulté de tenir la pression de service sous fluctuation
Un encrassement rapide du tube de foyer
Une pression d’utilisation généralement inférieure à 20 bars
4. Le rôle de la chaudière
La centrale thermoélectrique du Maroc chimie dispose d’une chaudière auxiliaire qui a
pour but d’assurer les opérations suivantes :
18
Figure 3 : Schéma principale de fonctionnement
19
ballon supérieur
C'est un ballon de vaporisation (ou ballon collecteur), sous forme d’une virole cylindrique en
construction soudée, de diamètre 1,219 m et de longueur 6.309m on trouve un mélange
d'eau et de vapeur saturée (2 /3 eau et 1/3 vapeur) et dont le niveau est contrôlé par une vanne
régulatrice (vanne de niveau ,il est construit en acier résistant à la chaleur ,il est aussi muni de
2 de sécurité (67 bar et 69 bar) , à l’intérieur se trouve des cyclones et des séparateurs pour
isoler la vapeur de l’eau
ballon inférieur
C’est un cylindre circulaire de diamètres 0.914m et de longueur 6.305m Il est construit
en même acier du ballon supérieur et il contient de l’eau alimentaire
c) Economiseur
Un économiseur est un échangeur conçu pour récupérer la chaleur contenue dans lesfumées
chaudes des chaudières il fonction à contre-courant, il échange de la chaleur des gaz de fumée
avec l’eau alimentaire en préchauffant ce dernier avant son admission dans le ballon
supérieure, les gazes de fumés quittant ainsi l’économiseur à une température de 200 C. les
tubes au niveau de l’économiseur sont des tubes à ailettes rectangulaires.
d) Surchauffeurs 1 et 2
Les 25 filets de tubes qui se divergent des tubes sortant du ballon supérieur forment le
Surchauffeur 1, le prolongement de ces filets après le désurchauffeur forme le surchauffeur 2.
Les 2 surchauffeurs sont constituées de plusieurs tubes placés les uns sur les autres. Leurs
extrémités colées à des collecteurs qui sont placés verticalement. Ces deux surchauffeurs ont
pour le rôle d’augmenter la température de la vapeur et la sécher (vapeur conforme sans
humidité) sans en changer la pression.
e) Désurchauffeur
Entre les deux surchauffeurs est se trouve le désurchauffeur qui est constitué d’une seule
conduite dans laquelle se fait l’injection de l’eau alimentaire 120 C.
f) Ventilateur d’air
BW2 est muni d’un ventilateur accoupler à un moteur (basse tension, puissance 75kw, débit
maximal (40000 nm³/h) par arbre et, équipé d’un vérin pour régler le débit de comburant
nécessaire à la combustion de fuel ou de gas-oil.
g) Bruleurs
20
Un brûleur est l’élément mécanique qui assure la production de chaleur en assurant un
mélange entre un combustible (gazeux, liquide ou solide), avec un comburant (généralement
de l’air contenant naturellement de l’oxygène) produisant ainsi une combustion.
h) Cheminée
Le circuit de fuel : Dans un premier temps, le fuel est stocké dans un bac de 100 m3 et
conservé à une température de 50°C grâce à des serpentins alimentés en vapeur moyen
pression. Il est refoulé via des pompes de gavages à une pression de 2,3 bars vers des
réchauffeurs afin d’augmenter encore sa température jusqu’à 95°C et atteindre sa
température d’utilisation, puis envoyé directement au foyer pour sa combustion
21
Le circuit de l’air de combustion : un ventilateur aspire de l’air de l’atmosphère et le
refoule dans le foyer de la chaudière BW2 dans le but d’une bonne combustion. Le débit
d’air est réglé en fonction du débit de fuel grâce à une chaîne de régulation de charge.
8. Démarrage de la chaudière
Démarrage à froid
La chaudière démarre initialement par la combustion du gasoil, mais généralement elle est
conservée à chaud à l’aide d’un détendeur 15 bars de la vapeur HP.
Démarrage à chaud
Le démarrage à chaud se fait par la combustion du fuel N 02 déjà chauffé à une température
de 120oC, l’air entre au foyer avec un débit de 40 000 N m²/h, en ouvre la vanne du gaz de
propane puis on démarre l’allumeur, une fois la photocellule détecte la flamme il donne
l’ordre a la vanne du fuel pour qu’il s’ouvre, avec une pulvérisation de la vapeur à 15 bars
afin d’avoir une bonne combustion.
b) Préventilation du foyer
22
Mise à 1 cde "Préventilation" (info. vers système de régulation)
Ouverture virole brûleurs 1 et 2
Contrôle du débit air max. (seuil sur mesure débit air > à 80%)
Lancement de la temporisation "préventilation" (Tp=3min)
Maintien de la cde "Préventilation"
Maintien en ouverture des viroles des 2 brûleurs
Maintien en ouverture des vantelles air combustion
Fermeture des vantelles air combustion
Mise à 0 de la cde "Préventilation" (info. vers système de régulation)
Maintien en ouverture des viroles des 2 brûleurs
Contrôle du débit air min. (seuil sur mesure débit air < à 20%)
Lancement temporisation "délais autorisation d'allumage" (Taa=10min)
Autorisation d'allumage brûleurs
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Maintien en ouverture des vannes gaz d'allumage (T0+4s)
Prise en compte de la flamme de la torche (T0+4s)
Ouverture vanne d'atomisation (T0+4s)
Ouverture vanne vapeur de lessivage (opération permettant d'évacuer des condensats et de
préchauffer de la canne) (T0+4s)
Maintien en ouverture de la virole mobile du brûleur bas (T0+4s)
Fermeture vanne de recirculation (T0+9s)
Ouverture vanne sectionnement aval FO (T0+9s)
Ouverture vanne de remplissage FO (T0+9s)
Fermeture vanne de lessivage (T0+9s)
Lancement tempo. "Temps de Remplissage" (TR).7 (T0+9s)
Mise à 1 de l'info. "Prise en compte débit FO" (T0+9s)
Maintien en ouverture des vannes gaz d'allumage (T0+9s)
Maintien en ouverture vanne d'atomisation (T0+9s)
Maintien en fermeture vanne de lessivage (T0+9s)
Maintien en ouverture virole mobile du brûleur bas (T0+9s)
Ouverture vanne sectionnement amont FO (T0 + 9 s + TR)
Maintien en ouverture des vannes gaz d'allumage (=T1)
Maintien en ouverture vanne sectionnement aval FO (=T1)
Maintien en ouverture vanne remplissage FO (=T1)
Maintien en ouverture vanne d'atomisation (=T1)
Maintien en fermeture vannes de recirculation (=T1)
Maintien en fermeture vanne de lessivage (=T1)
Maintien en ouverture virole mobile du brûleur bas (=T1)
Fermeture des vannes gaz d'allumage (T1 + 4 s)
Prise en compte de la détection flamme (T1 + 4 s)
Maintien en fermeture vannes de recirculation (T1 + 4 s)
Maintien en ouverture vannes sect. amont et aval FO (T1 + 4 s)
Maintien en ouverture vanne remplissage FO (T1 + 4 s)
Maintien en ouverture vanne d'atomisation (T1 + 4 s)
Maintien en fermeture vanne de lessivage (T1 + 4 s)
Maintien en ouverture viroles mobiles du brûleur bas (T1 + 4 s)
1 er brûleur en service (T1 + 8 s)
24
Le 2ème brûleur étant en service. L'opérateur peut :
Basculer de la sélection "Allumage" à la sélection "Marche normale".
Lors du basculement la régulation passe automatiquement en régulation de débit et la
puissance de la chaudière est limitée à 33% de la charge.
La demande opérateur provoque pour le deuxième brûleur concerné entraîne presque les
mêmes actions d’allumage de première bruleur .
Le 2ème brûleur étant en service.
L'opérateur peut :
25
- Basculer de la sélection "Allumage" à la sélection "Marche normale". Lors du
basculement la régulation passe automatiquement en régulation de débit et la
puissance de la chaudière est limitée à :
50 % si 1 brûleurs sont en service,
100% si 2 brûleurs sont en service
26
II. Sécurités programmées dans la partie « sécurité »
Discordance préventilation si: lors de l'ouverture des volets d'air on n'obtient pas le
seuil de débit d'air (FSH), ou si lors de la fermeture des volets d'air on n'obtient pas le
seuil de débit (FSL) dans des temps déterminés (fixés pendant la mise en service).
Ces sécurités provoquent:
L'arrêt de la préventilation et/ou l’interdiction de la mise en service du
générateur
L'activation de l'avertisseur sonore et l'apparition du message d'alarme
associé
27
L'activation de l'avertisseur sonore et l'apparition du message d'alarme
associé
2. Sécurités principales FO
28
3. Sécurités brûleur
Pour chaque brûleur:
Ces sécurités:
Nota: La préventilation prolongée provoquée par les sécurités secondaires est conditionnée
par le retour à la normale des dites sécurités. S'il le désire, l'opérateur peut à tout moment
arrêter la préventilation prolongée par une demande d'arrêt chaudière.
29
III. La régulation
1. Définition
La régulation consiste à maintenir constante une grandeur physique telle que le niveau d’eau
d’un bassin, la température et / ou l’humidité d’un local etc.
La valeur de la grandeur que l’on cherche à maintenir constante est appelée consigne.
Pour cela, la régulation ajustera la " puissance " à apporter en fonction des besoins.
En effet la régulation doit compenser les perturbations telles que les fuites, les variations de la
température extérieure ou de l’ensoleillement etc.
La régulation est basée sur l’ensemble des techniques utilisées dans le but de contrôler une
grandeur physique comme la pression, le débit, le niveau ou la température.
La régulation se fait grâce à des régulateurs visant à comparer une grandeur de mesure M
avec une grandeur de consigne C (la grandeur de consigne C doit être de même type que celle
de mesure M).
30
3. Le but de la régulation
Un système régulé doit répondre aux critères suivants :
La stabilité : la grandeur de sortie doit converger vers une valeur finie si le signal
d’entrée est aussi limité.
La précision :la grandeur à mesurer doit être la plus proche de celle désirée à l’état
statique.
Une boucle de régulation est un élément d'un système asservi qui lui permet d'atteindre un état
associé à une valeur de consigne et de s'y maintenir. Ce mécanisme de régulation cherche à
réduire l'écart entre cette valeur de consigne et une grandeur physique mesurée par un ou
plusieurs capteurs dont ce système est équipé.
Les différentes boucles de régulation :
Régulation en boucle ouverte (commande manuelle)
31
Régulation en boucle fermée (commande automatique)
Boucles de régulation en cascade
a. Chaîne en boucle ouverte
On dit qu’une chaîne de régulation est en boucle ouverte lorsque la sortie ne réagit pas sur
l’entrée, autrement dit-on dispose d’aucune information sur l’état de la grandeur à commander
: c’est le cas de la commande manuelle d’une chaîne de régulation lors de démarrage de
l’installation
Avantages : simplicité, rapidité de réponse
Inconvénients : insensibilité aux perturbations survenant au précédé (processus)
c. Régulation en cascade
Le but de la régulation en cascade est de prévoir une boucle interne rapide afin d’anticiper les
perturbations, avant que celles-ci n’aient atteint la sortie de la boucle principale.
Bien évidemment, la régulation en cascade n’apporte aucune amélioration si la grandeur
perturbatrice se produit en aval de la mesure intermédiaire. Pour que la cascade soit justifiée,
il faut que la boucle interne soit beaucoup plus rapide que la boucle externe. Une régulation
cascade est composée de deux boucles imbriquées. Le système peut être décomposé en deux
sous-systèmes liés par une grandeur intermédiaire mesurable. Une première boucle, la boucle
esclave, a pour grandeur réglée cette grandeur intermédiaire. La deuxième boucle, la boucle
maître, a pour grandeur réglée la grandeur réglée de la régulation cascade et commande la
consigne de la régulation esclave.
32
IV. Les chaines de régulation de la chaudière BW2
Pour assurer un bon fonctionnement, la chaudière BW2 dispose des chaînes
principales de régulation que nous allons étudier dans la partie suivante :
Régulateur PID
Le régulateur PID, appelé aussi correcteur PID (proportionnel, intégral, dérivé) est un
système de contrôle permettant d’améliorer les performances d'un asservissement, c'est-à-dire
un système ou procédé en boucle fermée. C’est le régulateur le plus utilisé dans l’industrie où
ses qualités de correction s'appliquent à de multiples grandeurs physiques.
Dans une chaîne de régulation nous trouvons la plupart du temps un correcteur (régulateur)
qui compare l’entrée M à la consigne C et corrige l’écart (M-C) ses actions PID
(proportionnelle, intégrale, dérivée) afin de diminuer l’écart (∑) en envoyant un signal de
correction vers un organe de réglage.
L’écart (∑) résulte de la différence entre la grandeur de consigne moins la grandeur de
mesure. Dans une chaîne bien régulée cet écart doit tendre vers 0.
Débitmètre
Un débitmètre est un appareil destiné à mesurer le débit d'un fluide, liquide ou gazeux.
Il s’agit de créer au sein de la canalisation une restriction localisée de la section (ou
constriction) qui engendrera une différence de pression statique dont la mesure nous permettra
d’en déduire le débit.
A diaphragme :
Un diaphragme est une plaque rigide de faible épaisseur et percée d’un orifice. Cette plaque
s’introduit dans la canalisation perpendiculairement au sens d’écoulement. Il existe en outre
une perte de charge engendrée par le diaphragme. Sur le schéma, la différence de pression
entre les points 1et 2, P1-P2, nous permet de mesurer le débit et celle entre les points 1et 3, P 1-
P3, correspond à la perte de charge engendrée par l’appareil.
33
Le liquide dont le débit est constant voit obligatoirement sa vitesse augmenter au passage de
l’orifice. Dans le même temps on observe une variation opposée de la pression, c'est-à-dire
une chute de la pression statique au niveau de l’orifice. Des prises de pression installées de
part et d’autre du diaphragme permettent la mesure de la différence de pression statique. Cette
mesure permet d’en déduire directement le débit volumique instantané. Il est à noter que cette
chute de pression localisée au niveau du diaphragme n’est pas une perte d’énergie (perte de
charge) mais un transfert d’énergie « de pression » en énergie « de vitesse ».
Transmetteur de débit
Transmetteur de débit est un dispositif qui peut être intégré dans le capteur comme il peut être
indépendant de ce dernier. Son rôle est de convertir la grandeur physique mesurée en un
courant exploitable (ex : 4-20 mA) ou en tension (ex : 1-5 v).
Vanne pneumatique
Une vanne pneumatique est un robinet à commande motorisé dont le mécanisme de fermeture et
d’ouverture est actionné par un servomoteur à gaz comprimé (habituellement de l’air).
Dans cette chaîne de régulation nous avons utilisé une vanne régulatrice pneumatique avec un
positionneur électropneumatique composée d’éléments suivants :
34
Leservomoteur:c'est l'élément qui assure la conversion du signal de commande en
mouvement de la vanne.
Initialement nous débutons cette chaîne d’automatique par une mesure de la résistance du
capteur Pt100 (cette résistance correspondante à une température de fuel), puis nous faisons
passer cette grandeur mesurée (la résistance de capteur Pt100) par un convertisseur afin de
transformer la résistance mesurée en signal standard (4-20mA).
Ensuite nous expédions ce signal standard au régulateur qui le compare avec la consigne,
enfin le régulateur délivre un signal corrigé qui agit sur une vanne régulatrice pour contrôler
le débit de la vapeur envoyée sur le réchauffeur.
35
Les instruments utilisés
Convertisseur Ω/i
Ce convertisseur est une carte électronique programmée dans le but de transformer la
résistance délivrée par le capteur Pt100 en signale électrique exploitable (4-20 mA) afin de
l’envoyer au régulateur
Dans l’autre cas d’une vapeur à température inférieur à 450°C, aucune injection n’est
faite.
36
Figure 12 : La chaine de régulation de la température de vapeur de sortie
Le principe de fonctionnement
Dans un premier temps, nous mesurons la température de la vapeur à l’aide d’un
capteur de température que l’on appelle RTD ou SONDE Pt100,
Le capteur Pt100 délivre une valeur de résistance (Ω). C’est pourquoi dans un 2 ème
temps nous transformons la valeur de la résistance mesurée en courant grâce à un
convertisseur résistance/intensité R/I. Cette grandeur électrique est envoyée au régulateur
pour la corriger et la comparer avec la grandeur de consigne C en réagissant avec ses actions
(PID). Enfin le régulateur expédie un signal de correction 4 à 20 mA vers le positionneur de la
vanne régulatrice qui s’ouvre ou se ferme en fonction du signal électrique reçus.
37
Principe de fonctionnent
Un transmetteur différentiel de pression sert à mesurer la différence de pression (ΔP) entre la
pression de l’eau P2 et de la vapeur P1 : ΔP= P2 - P1
Le sommateur envoie un signal image de la somme des deux signaux (signal expédié par
le débitmètre et le signal envoyé par le 1er régulateur).
Le signal envoyé par le sommateur représente une consigne externe par le 2ème
régulateur et reçoit un signal de mesure de débit d’eau. Ce 2ème régulateur délivre un signal
de correction à une vanne de régulation qui se charge de contrôler le débit de l’eau refoulée
vers le ballon inférieur de la chaudière BW2.
ΔP = P2-P1 >= 0
Qv = K. (ΔP)1/2
Avec :
38
Nous utilisons cette méthode pour calculer le débit parce qu’elle est très simple et moins
couteuse puisque il suffit juste d’utiliser un capteur de pression différentielle avec un
diaphragme.
La chute de pression localisée au niveau du diaphragme n’est pas une perte d’énergie (perte
de charge) mais une conversion d’énergie (de pression) en énergie (de vitesse).
Nous pouvons utiliser ce capteur différentiel de pression pour déterminer le niveau (h) dans
un bac, suivant les étapes ci-dessous :
ΔP = Ҽ. g. h => h=
ΔP
Ҽ.g
(fuel).En effet, pour avoir une pulvérisation parfaite du fuel et par suite une contribution à une
constante (0 ,5 Bar). En d’autres termes, il faut que la pression de vapeur Pv soit légèrement
supérieure à celle du fuel Pf de telle sorte que la différence des deux pressions doit être 0,5
Bar.
39
Figure 14: Chaîne de pression de vapeur de pulvérisation fuel
l’écart mesure consigne à l’organe de correction (vanne).Ce signal est converti en un signal
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Chapitre III
Les automates de la chaudière BW2
Plan de maintenance de l’instrumentation de la chaudière BW2
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I. Les automates programmables industriels
Les Automates Programmables Industriels (API) sont apparus aux Etats-Unis vers 1969 où ils
répondaient aux désirs des industries de l’automobile de développer des chaînes de fabrication
automatisées qui pourraient suivre l’évolution des techniques et des modèles fabriqués.
Un Automate Programmable Industriel (API) est une machine électronique programmable par
un personnel non informaticien et destiné à piloter en ambiance industrielle et en temps réel
des procédés industriels. Un automate programmable est adaptable à un maximum
d'application, d'un point de vue traitement, composants, language. C'est pour cela qu'il est de
construction modulaire.
Un système de production est dit automatisé lorsqu’il peut gérer de manière autonome.
Un cycle de travail préétabli qui se décompose en séquences et/ou en étapes.
Les systèmes automatisés, utilisés dans le secteur industriel, possèdent une structure de base
identique.
Ils sont constitués de plusieurs parties plus ou moins complexes reliées entre elles :
– la partie opérative (PO) ;
– la partie commande (PC) ou système de contrôle/commande (SCC) ;
– la partie relation (PR) de plus en plus intégrée dans la partie commande.
Pourquoi l'automatisation ?
L'automatisation permet d'apporter des éléments supplémentaires à la valeur ajoutée par le
système. Ces éléments sont exprimables en termes d'objectifs par :
Accroître la productivité (rentabilité, compétitivité) du système
Améliorer la flexibilité de production ;
Améliorer la qualité du produit
Adaptation à des contextes particuliers tel que les environnements hostiles pour
l'homme (milieu toxique, dangeureux.. nucléaire...), adaptation à des tâches physiques
ou intellectuelles pénibles pour l'homme (manipulation de lourdes charges, tâches
répétitives parallélisées...),
Augmenter la sécurité, etc...
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1. Automate Siemens
Siemens S7-400
Le S7-400 est l'automate le plus puissant de la famille SIMATIC Controller; la
gamme qui permet des solutions d'automatisation réussies avec automatisation totalement
intégrée
Le S7-400 est une plate-forme d'automatisation des solutions de système dans les
industries de fabrication et de transformation, et se distingue surtout par sa modularité et de
performance réserves.
Domaines d'application
Ingénierie et diagnostic
En conjonction avec les outils SIMATIC Ingénierie, les S7-400 résultats dans la
configuration et la programmation extrêmement efficace, en particulier dans de nombreuses
solutions d'automatisation avec une forte proportion de l'ingénierie. Les exemples incluent des
langages de haut niveau comme SCL et outils d'ingénierie graphiques pour des commandes
séquentielles, diagrammes d'états et schémas axés sur la technologie.
Le Stockage de toutes les données du projet, y compris les symboles et les
commentaires, sur la CPU rend le service et les travaux d'entretien palpablement plus facile.
En outre, de puissantes fonctions de diagnostic de systèmes intégrés garantissent la
disponibilité accrue du régulateur et par conséquent une plus grande productivité. Pour cela,
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on ajoute des fonctions configurables de diagnostic de processus pour l'analyse des défauts de
processus afin de réduire les temps d'arrêt et en outre stimuler la productivité.
SIMATIC ET 200S
Description
SIMATIC ET 200S est hautement modulaire système multifonctionnel, I / O avec IP
20 degré de protection qui peut être exactement adapté à la tâche d'automatisation.
Modules d'interface avec CPU intégré et connexion PROFINET / PROFIBUS sont
disponibles - à la fois dans la conception standard et axé sur la sécurité. Les bits modulaire ET
200S offre une gamme de module complet, il comprend des modules d'alimentation, entrée
numérique ou analogique et modules de sortie, des modules de technologie, un Master Link
IO- ainsi que des départs-moteurs ou une interface pneumatique. Merci à sa construction
robuste, l'ET 200S peut également être utilisé dans des conditions de stress mécanique élevée.
Pour les conditions de l'espace étroit, il y a le ET 200S COMPACT un petit bloc I / O
qui peut être étendue. L'ET 200S est également disponible dans les variantes SIPLUS pour
plage de température étendue.
Domaine d’application
La vaste gamme de modules rend le ET200S le système I / O idéal pour des
applications dans presque toutes les industries, surtout quand une conception modulaire de bit
et une grande variété de fonctions est nécessaire.
Avec de puissantes capacités de transport de données internes et le fonctionnement en
mode isochrone, l'ET 200S est également parfaitement adapté pour les applications à temps
critique
Avantages d’ET200S
- La fonctionnalité de l'unité centrale intégrée
- Faible encombrement dans l'armoire de commande
- COMPACT-Version disponible
- Haute disponibilité grâce à un câblage permanent
- conception de Bit-modulaire
- Large gamme de modules
- conception de la sécurité orientée intégrée
- diagnostic de voies intégrées
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- Départs-moteurs disponibles également en tant que dispositifs de sécurité
intégrée
- Le traitement des options d'économie des efforts de configuration
- Échange de modules en cours de fonctionnement (Hot Swapping)
Structure et fonctionnement
- En raison de la séparation de la mécanique et de l'électronique, le câblage permanent est
possible, à savoir la station peut être préparé avant l'installation ou la mise en service. Pré
câblage peut donc être inspecté sans les modules électroniques qui empêchent
d'endommager les composants sensibles. Le temps de démarrage est donc réduit. Les
modules peuvent également être remplacés en cas de défaut sans recâblage de temps.
- 63 modules d'E / S peuvent être branchés en fonction du module d'interface
- La largeur maximale admissible d'une station ET 200S est de 2 m en fonction du module
d'interface La méthode de déplacement d'isolation FastConnect offre encore plus
d'avantages pour l'installation des modules électroniques et de puissance. Avec cette
nouvelle méthode, les sections standard transversales des conducteurs de 0,34 mm² à 1,5
mm² peuvent être connectées sans décapage ou sertissage .Simple et installation sûre avec
un tournevis réduit le taux d'erreur lors de l'installation.
2, 4 et 8 canaux
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Différentes fonctionnalités: Standard, haute fonctionnalité, module d'entrée source
PROFIsafe
Modules de sortie numériques
2, 4 et 8 canaux
Diverses fonctionnalités: Standard, High fonctionnalité, Electronique et relais,
modules de sortie de puits, PROFIsafe
Modules d'entrées analogiques
2 et 4 canaux
Entrée de courant et de tension, thermocouple et mesure de la résistance
Diverses fonctionnalités: Standard, Haute fonctionnalité, haute vitesse
Les modules de sorties analogiques
2 canaux
Sortie courant et de la tension
Différentes fonctionnalités: Standard, Haute fonctionnalité, haute vitesse
IO-Link
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Pour la solution des tâches technologiques, modules fonctionnels de haute
performance sont disponibles qui effectuent ces tâches quasi autonome et décharger
sensiblement la CPU.
Modules de mesure
SIWAREX CS est un système de pesage électronique compact avec capacité
d'étalonnage pour le système distribué d'E / S SIMATIC ET 200S. Le module de pesage
SIWAREX CS peut être utilisé pour diverses tâches de mesure différents, tels que le récipient
de pesage, remplissez-le niveau de mesure, la plate-forme de pesage, grue de pesage ainsi que
la mesure des forces et des couples.
SIWAREX CF est un module de mesure pour le raccordement des capteurs
fonctionnant selon le principe des jauges de contrainte. Le module peut être utilisé pour
diverses tâches, par exemple, pour mesurer les forces et les couples.
2. Le système Ovation
Ce système est donc basé sur le contrôleur de procédé Ovation. Il s’agit d’une unité
électronique doté d’un processeur Intel, qui concentre toutes les informations d’entrée et de
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sorties d’un procédé. Un algorithme implémenté dans la mémoire du contrôleur exécute la
gestion des informations en provenance des E/S (entrées/sorties).
DEFINITION D’OVATION
Les produits Ovation offrent une gestion globale du contrôle de processus. Ovation
regroupe surveillance d'usine, contrôle continu, logique séquentielle et systèmes de contrôle
par lots en un seul réseau.Le système Ovation est composé de modules, chaque DROP est un
module indépendant doté de plusieurs fonctions.Le contrôleur ORC400 est le DROP qui
contient les modules d'E/S d'Ovation reliés aux capteurs placés directement sur l'équipement
d'usine. Les valeursdes points mesurées par ces capteurs sont diffusées sur le réseau Ovation
via le contrôleur.La station Opérateur est le DROP qui permet de surveiller les différents
DROPs et leurs processus.
STATIONOPERATEURD’OVATION
La station Opérateur Ovation est un poste de travail (DROP) qui permet à un opérateur
d'afficher etde contrôler l'état actuel du système de contrôle des processus de l'usine via
desdiagrammes de processus et d'autres utilitaires d'affichage standard. Les fonctions de la
station Opérateur comprennent la surveillance et le contrôle des conditions d'alarme, la saisie
d'informations sur les points et la création de points de tendances. Chaque fonction de la
station Opérateur est représentée par une icône située dans un dossier de la station Opérateur.
Via ce dossier, on peut accéder à tous ces fonctions.
STATIOND’ARCHIVAGE « Historian »
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Organisation du traitement de données en temps réel
Prise en charge du stockage en ligne et de l’archivage hors ligne
Réponse aux demandes de récupération
Collecte, traitement et archivage
Archivage de données sur support amovible
Traitement d’un plus grand nombre de points du fait que l’archivage
supplémentaire et des performances en termes de récupération des données
Amélioration de la flexibilité de mise à niveau, en prévision des futures
modifications de l’historique
Mécanisme de stockage adaptable en fonction du nombre de points de traitement
garantissant des performances de récupération des données optimales.
L'historique permet d'utiliser le système de contrôle pour effectuer quatre tâches
principales :
Analyse
Stockage
Archivage
Récupération.
STATIOND’INGENIEURIE «Database »
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Figure 15 : Drops contenant les contrôleurs Ovations.
Ces contrôleurs sont installés dans des armoires (ou drops), où ils disposentd’une
alimentation redondantes (deux alimentations en cas de défaillance del’alimentation
principale) et où les liaisons filaires des E/S des procédés arrivent.
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Un drop est constitué :
d’un contrôleur et de son redondant et éventuellement, s’il s’agit d’un dropdéporté
(expliqué plus loin), d’un module de communication par fibreoptique en direction du
contrôleur auquel il est rattaché.
d’une alimentation redondante (C);
de huit slots (B)
Entre le procédé (capteur, actionneurs) et le drop, les signaux arrivent d’aborddans une
armoire dite de brassage. Elle ne modifie en rien la nature des signaux.Elle a plutôt une
fonction pratique : les câbles liant les procédés et lescontrôleurs peuvent être assez
conséquents (plusieurs dizaines de fils). Il n’est,en effet, pas aisé de manipuler ces câbles
directement dans les drops. Ilspassent donc préalablement dans l’armoire de brassage en vue
d’être « éclatés »en plusieurs fils, plus simples à manipuler dans les drops. Le
dépannage(détection d’un défaut) s’en trouve également facilité. Ces armoires agissentdonc à
la manière d’un répartiteur.
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Figure 16 : Carte Ovation.
Les informations échangées entre le procédé et le SNCC sont acheminées vers des cartes
(ou modules) spécialisées, qui dépendent de la nature des signaux échangés. Il en existe de
plusieurs sortes :
module d’entrées numériques ;
module d’entrées analogiques ;
module de sorties numériques ;
module de sorties analogiques ;
contrôleur de liaison Ethernet ;
Le volume de données est ensuite traité par les contrôleurs Ovation, au nombre de
deux : en effet, le système Ovation offre une redondance complète qui garantit un
fonctionnement sécurisé et fiable du contrôle de procédé en cas dépanne du contrôleur
principal. L’algorithme de gestion des E/S est exécuté en même temps sur les deux
contrôleurs.
Les informations circulent par la suite sur le réseau redondant Ovation, constitué de
liaisons en cuivre (Ethernet), et arrivent finalement sur les stations opérateurs en salle de
commandes pour y être de nouveau traitées (supervision, historisation, archivage).
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a. Fonction de redondance du contrôleur :
La fonction de redondance du contrôleur Ovation est équipée d'un contrôle
automatique du basculement. Si le processeur en mode de contrôle connaît une défaillance, le
circuit de détection de l'horloge de surveillance désactive l'interface d'E/S du processeur
principal et informe le processeur redondant de cette défaillance. Le processeur redondant
prend alors le contrôle du bus d'E/S et commence à exécuter le programme d'application de
contrôle des processus et diffuse les informations sur le réseau Ovation. Une grande variété
d'événements peut déclencher un basculement automatique, parmi lesquels :
Dès que le contrôle est transmis au processeur redondant, le processeur défaillant peut
être mishors tension, réparé, puis remis sous tension sans aucun danger pour l'exécution de la
stratégie decontrôle. Au redémarrage, le processeur réparé détecte que son partenaire a pris le
contrôle.
La supervision
La supervision consiste au pilotage informatique de procédés industriels, un grand
nombre d’éléments nécessitent d’être supervisés à distance. Ce sont des organes dont l’état
de fonctionnement et tous les paramètres doivent être connu en temps réel.
L’accès aux données du réseau Ovation est disponible en deux endroits : dans la salle de
commandes, là où travaillent l’équipe d’exploitation, et où l’on a une vision complète du
procédé sur des pupitres, et dans la salle ingénierie.
C’est là qu’est conçue, réalisée et corrigée toute la supervision. Il est également possible
de visualiser les vues de conduite associées aux différents procédés.
53
II. Plan de maintenance d’instrumentation de la chaudière BW2
1. La maintenance
La maintenance vise à maintenir ou à rétablir un bien dans un état spécifié afin que celui-ci
soit en mesure d'assurer un service déterminé.
La maintenance regroupe ainsi les actions de dépannage et de réparation, de réglage, de
révision, de contrôle et de vérification des équipements matériels (machines, véhicules, objets
manufacturés, etc.) ou même immatériels (logiciels).
Un service de maintenance peut également être amené à participer à des études d'amélioration
du processus industriel, et doit, comme d'autres services de l'entreprise, prendre en
considération de nombreuses contraintes comme la qualité, la sécurité, l'environnement, le
coût, etc.
2. Les types de maintenance
MAINTENANCE
MAINTENANCE MAINTENANCE
PREVENTIVE CORRECTIVE
SYSTEMATIQUE CONDITIONNELLE
a) Maintenance préventive
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b) Maintenance corrective
La maintenance corrective est l'élimination d'une avarie ou d'une altération dans le
fonctionnement d'un élément matériel par sa réparation, sa restauration à l'état antérieur ou
son remplacement.
La maintenance dans la centrale thermique dépend de la maintenance préventive
principalement pour ne pas tomber dans la maintenance corrective, car la maintenance
corrective coûte à l'usine des pertes très importantes, donc arrêter d'une unité pendant
quelques heures équivaut à des milliards.
Buts de la maintenance préventive
Applications
- Graissage et lubrification
- Visites techniques
- Echanges standard
- Révisions
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3. Plan de maintenance d’instrumentation de la chaudière BW2
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PC-926 FI 1202 D'AIR,BW,PC
DEBITMETRE A DIPHRAGME DE
P_MAINTENACE-PS_S-
VAPEUR S/BALLON MAINTENANCE 03-mars-20 91
PC-926 FI 1202-1
CHAUDIERE,BW,PC
P_MAINTENACE-PS_S- DEBITMETRE A DIPHRAGME D'EAUR
MAINTENANCE 03-mars-20 91
PC-926 FI 1202-2 E/BALLON CHAUDIERE,BW,PC
S-PC-926 FRC DEBITMETRE CORIOLIS DE DEBIT
MAINTENANCE 26-DEC-19 182
1201_contrôle_sys FIOUL,BW,PC
P_MAINTENACE-PS_S- TRANSMETTEUR DE NIVEAU A DP DU
MAINTENANCE 26-DEC-19 91
PC-926 LIRC1202 BALLON CHAUDIERE,BW,PC
SONDE DE TEMPERATURE PT100,DE
P_MAINTENACE-PS_S-
DESURCHAUFFE DE LA VAPEUR MAINTENANCE 26-DEC-19 91
PC-926 TIC 1203
PRODUITE,BW,PC
TRANMETTEUR DE PESSION DE
S-PC-926 PIC
VAPEUR DE LA DETENTE VH/ 15 MAINTENANCE 26-DEC-19 182
1101_contrôle_sys
BARS,BW,PC
TRANSMETTEUR DE PRESSION DE
P_MAINTENACE-PS_S-
VAPEUR DE PULVERISATION MAINTENANCE 26-DEC-19 182
PC-926 PIC 1212
FUEL,BW,PC
P_MAINTENACE-PS_S- SONDE DE TEMPERATURE PT100 DE
MAINTENANCE 26-DEC-19 56
PC-926 TIRC 1204 FUEL VERS BRULEURS,BW,PC
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Conclusion gé né rale
Tout de même j’ai appris une chose importante à savoir que le monde de travail
est très différent de celui de l’éducation car il implique plus de responsabilité et
une vaste connaissance.
Mon expérience à l’OCP m’a été bénéfique puisqu’elle m’a permis de vivre et
de s'acclimater avec l’environnement réel de travail.
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Bibliographies et Webographies
Bibliographies
Webographies
https://fr.wikipedia.org/wiki/Choix_des_boucles_de_r%C3%A9gulation
https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_thermique_de_Safi
https://ma.linkedin.com/in/ouassima-benohoud-a2793848
https://sites.uclouvain.be/energie-plus/index.php?id=10963#c2722
https://www.memoireonline.com/11/07/677/m_analyse-critique-impact-gestion-stock-
piece-rechange-reparation-locomotives8.html
https://www.emerson.com/fr-fr/automation/control-and-safety-systems/distributed-
control-systems-dcs
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