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Etablissement universitaire :
Ecole Nationale d’Electronique et des
Télécommunications de Sfax
Entreprise d’accueil :
Tunisie Telecom
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SAFTA Ahmed
Sommaire
I. Centre Energétique : ....................................................................................................................... 5
1. Les sources d’énergie : ................................................................................................................ 5
a) La source principale : STEG...................................................................................................... 5
b) Groupe électrogène :............................................................................................................... 5
c) Batteries accumulatrices du courant continue : ..................................................................... 5
2. Sécurité ........................................................................................................................................ 6
a) Les coupures brusques de courant :........................................................................................ 6
b) Le conditionnement climatique .............................................................................................. 6
c) Les changements sur les équipements : ................................................................................. 7
II. Centre de transmission.................................................................................................................... 7
1. Présentation du centre de transmission ..................................................................................... 7
a) Bloc d’exploitation :................................................................................................................. 7
b) Un bloc d’équipements installé : ............................................................................................. 7
2. Evolution de la transmission ....................................................................................................... 7
a) L’ancienne ligne commuté (Ligne analogique):....................................................................... 8
b) Ligne numérique : .................................................................................................................... 8
c) Conclusion : ............................................................................................................................. 9
a) Organisation Générale des données ....................................................................................... 9
b) Les multiplexeurs :................................................................................................................... 9
c) Organisation de la trame MIC primaire E1 : .......................................................................... 10
d) La norme PDH ........................................................................................................................ 11
e) Limites de la norme PDH : ..................................................................................................... 12
f) La norme SDH : ...................................................................................................................... 13
3. Les tâches accomplies au centre de transmission..................................................................... 13
III. La Conception hiérarchique du réseau LAN Tunisie Télécom : ................................................. 16
1. La couche d’accès : .................................................................................................................... 17
a) Introduction : Le réseau GSM ................................................................................................ 19
b) Architecture d’un réseau GSM: ............................................................................................. 19
c) Fonctionnement du réseau GSM........................................................................................... 21
d) Evolution du réseau cellulaire : ............................................................................................. 22
2. La couche Distribution : ............................................................................................................. 24
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3. La couche du réseau Cœur : ...................................................................................................... 26
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Remerciements
En préambule à ce rapport, je souhaite adresser ici mes remerciements
aux personnes qui m’ont apporté leur aide et qui ont ainsi contribué à l’élaboration de ce projet.
Mes plus vifs remerciements s’adressent tout d’abord à Mr Salem BEN SALAH directeur régional
de Tunisie Télécom qui m’a bien accueilli dans le centre Bouhcina Sousse.
Je tiens à remercier et exprimer ma gratitude envers Mme Souad ZAMIT pour son
accompagnement convivial au cours des déplacements aux divers centrales de Tunisie télécom et pour
toutes les leçons de pratiques si précieux qu’elle m’a accordé.
Ces remerciements ne peuvent se conclure sans exprimer ma gratitude à tous les membres de ma famille
pour leur soutien quotidien, leurs encouragements récurrents, leurs sacrifices et leur croyance en moi et
en mes capacités.
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I. Centre Energétique :
b) Groupe électrogène :
L’alimentation de la STEG est secourue par un groupe électrogène. Le groupe électrogène est
un ensemble formé par un moteur et un alternateur. L’alternateur convertit l’énergie mécanique du
moteur en courant électrique nécessaire à l’alimentation des équipements. Ce dernier démarre
automatiquement en cas de coupure du réseau de la STEG. Pour des mesures de sécurité on utilise
deux groupes électrogènes disposant chacun d’un bloc de contrôle.
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Pour ce faire un groupe de batteries chimiques de 12v au nombre de 16 batteries a été intégré
fournissant ainsi une tension de48v et une puissance de 150*4=600A/h
2. Sécurité
Sécuriser ses équipements et leur supervision est l’une des priorités de Tunisie télécom. En
effet, l’entreprise dispose de plusieurs stratégies pour protéger son matériel contre plusieurs exigences
comme :
b) Le conditionnement climatique
Tunisie télécom dispose d’un système de climatisation dédié, principalement, pour le
refroidissement des équipements qui fonctionnent en perméance.
Le maintien des bonnes conditions climatiques est assuré grâce à la présence des capteurs
surveillant la température et la pression des locaux équipés.
Pour maintenir la pression atmosphérique dans les locaux, l’angle d’inclinaison des trappes qui
font entrer l’air doit égaliser celle qui le fait sortir. Un système d’aération automatique a été mis en
œuvre par le système « frigo Link ».
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Figure 3: Trappes d’aération
a) Bloc d’exploitation :
Ce bloc regroupe les personnels qui réceptionnent les demandes du bureau d’ordre. Un groupe des
techniciens est chargé du contrôle, la maintenance et la surveillance des équipements de transmissions.
Une autre équipe de supervision s’occupe à réaliser certains travaux dans différents centraux du
gouvernorat de Sousse.
2. Evolution de la transmission
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a) L’ancienne ligne commuté (Ligne analogique):
Une ligne commutée correspond à une ligne analogique c’est à dire utilise un signal analogique
(qui convertit la voix, en signal électrique) afin de permettre une communication vocale entre deux
utilisateurs. Le signal analogique est un signal continue (comportant un nombre infini de points). Ceci
rend difficile le traitement des données et affaiblit la vitesse de transmission.
→ Nécessité du passage au signal numérique.
b) Ligne numérique :
Une ligne numérique désigne une ligne utilisant un signal numérique (qui convertit la voix, en une
suite de 0 et 1) afin de transmettre une communication entre deux utilisateurs. La numérisation se fait
par un CAN (convertisseur analogique Numérique) assurant l’échantillonnage, la quantification et le
codage.
Echantillonnage :
Pour reconstruire un signal de sortie de manière fidèle au signal d'entrée, il faut choisir une
fréquence d'échantillonnage au moins deux fois supérieure à la fréquence maximale contenue dans le
signal d’entrée : fe>=2fmax (théorème de Shannon). fmax=4KHz correspond à la bande passante de
la voix humaine . Donc, à la limite, on a besoin de 8000 échantillons du signal analogique.
La quantification et codage :
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Consiste à attribuer un nombre binaire a toute valeur prélevée du signal analogique lors de
l’échantillonnage. Chaque niveau de tension est codé sur n bit. Pour la voix, on a besoin de
N=256=2^8 niveaux quantifiés avec un pas de quantification q=E/N (E en v). Donc chaque niveau
est représenté par un code formé par 8 bits. Par suite le signal numérisé est représenté par
8000*8 =64 Kbits/s.
c) Conclusion :
La modernisation du réseau téléphonique commuté s’est conçue en numérisant les signaux
analogiques de la voix. La bande passante étant de 300 Hz à 3400 Hz, pour respecter la condition de
Shannon, la voix est échantillonnée à fe=8 kHz, soit Te=125µs. L’échantillonnage correspond à la
transformation du signal analogique en un signal numérique. L’amplitude de chaque échantillon est
quantifiée à la valeur la plus proche, et est représentée par un nombre codé sous forme binaire par le
biais d’une modulation MIC G.711. On échantillonne le signal à 8 kHz puis on converti les
échantillons en données numérique sur 8 bits, soit un débit par voix de 64 kHz.
A. Généralités sur les Hiérarchies synchrones (xDH)
a) Organisation Générale des données
Pour transiter plusieurs appels téléphoniques sur un même câble, on opère un multiplexage
temporel : le signal MIC (Modulation par impulsions et codage) d’une voix n’a pas la nécessité
d’occuper le canal de transmission pendant la totalité du temps entre deux échantillons. On transmet ce
signal sur une durée très courte par rapport au temps séparant deux échantillons (125 µs), ce qui
permet d’entrelacer, dans l’intervalle de temps inoccupé d’autres communications.
b) Les multiplexeurs :
Le multiplexeur est un équipement qui permet de mettre en relation plusieurs utilisateurs, à travers
une liaison partagée (voie composite), en point à point. Il s’agit d’une méthode de gestion de
l’information physique qui permet à un canal de transporter des informations de plusieurs sous canaux,
et en full duplex.
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Figure 7: multiplexage - démultiplexage
Le partage de la voie composite peut être un partage de la bande disponible (spatial : en fréquence
ou en longueur d’onde), ou un partage temporel, c'est-à-dire chaque signal utilise durant un temps
prédéterminé toute la bande utile de la voie composite. Les multiplexeurs temporels relient par
scrutation une voie incidente en entrée à une voie incidente en sortie durant un intervalle de temps
prédéterminé, appelé IT.
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A la réception, pour diriger sur chaque voie les mots qui lui appartiennent, il est indispensable de
posséder une référence ; à cet effet, un intervalle de temps supplémentaire de verrouillage est placé
en début de chaque trame ( IT 0 ). Une communication téléphonique ne se conçoit pas sans
signalisation. Un IT supplémentaire de signalisation est placé au milieu de la trame (IT 16).
Finalement, la trame contient 32 IT de 8 bits chacun pour une durée de 125ms.
Le débit numérique est donc de 32 voies à 64 kbps soit 2 048 kbps.
d) La norme PDH
L’Amérique du Nord, Le Japon et l’Europe ont défini des standards différents en termes de
multiplexage temporel primaire. Cette différence va générer des standards propres à chaque niveau de
multiplexage (E1 à E4 en Europe et DS1 à DS3 en Amérique du Nord). Sur la figure 8, on représente
le nombre de voies utiles multiplexées et les débits réels correspondant.
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Le principe de multiplexage plésiochrone (PDH) étant de construire des débits supérieurs
directement à partir du débit inférieur, on obtient les débits de base de 2.048, 8.448, 34.468, 139.264
Mbit/s en Europe et 1.544, 6.312 et 44.736 Mbit/s en Amérique du Nord. Des interfonctionnements
2048 vers 6312 et 44736 vers 139264 Mbit/s sont prévus par la norme.
La norme PDH est une norme internationale de multiplexage dite ‘progressive’ : un signal
multiplexé de débit est obtenu en multiplexant plusieurs signaux de faible débit. Ceci nécessite une
hiérarchie de multiplexeurs numériques qui respectent un certain ordre croissant dans les débits et
ainsi dans les rythmes des horloges de fonctionnement de chaque étage. A tous les étages, le
multiplexage s’effectue de débit par débit.
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transmission a vu le jour : La Hiérarchie Numérique Synchrone ou SDH en Europe et SONET
(Synchronous Optical NETWORK) aux USA.
f) La norme SDH :
En 1998 la hiérarchie synchrone est apparue. Elle se distingue essentiellement de la hiérarchie
plésiochrone par la présence d’horloge à tous les niveaux du réseau réduisant les écarts d’horloges.
Cette hiérarchie repose sur une trame numérique de niveau élevé qui apporte une facilité de brassage
et d'insertion/extraction des niveaux inférieurs.
la SDH introduit de nouvelles possibilités dans les réseaux de transmission :
• Souplesse accrue par la possibilité d’extraire ou d’insérer directement un signal
constituant du multiplex de ligne.
• Facilités d’exploitation-maintenance : des débits importants sont réservés à ces fonctions.
• Possibilité d’évolution vers des hauts débits : les trames synchrones haut débits sont
construites par multiplexage synchrone de l’entité de base. Cette entité de base définit
implicitement toutes les trames.
• Haut débit, la limitation n’est plus que technologique.
• Interconnexion de systèmes à haut débit facilitée par la normalisation de la trame de
ligne et des interfaces optiques correspondantes.
• Architectures de réseaux assurant la sécurisation contre les défauts de ligne ou
d’équipement.
• la modularité des équipements SDH est plus adaptée aux progrès de la technologie que
les équipements plésiochrones.
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Le tirage jarretière consiste à relier le brin de l’ODF réservé au client avec le port adéquat du
Switch du centre.
Les étapes à suivre pour effectuer un tirage jarretière :
➢ Consulter la fiche de la demande FO du client :
A partir de la fiche de demande on dégage le débit que le client a besoin qui est 2 Mbps dans cet
exemple.
NB :
Préciser le débit internet est important pour savoir quel module émetteur/récepteur on doit intégrer
dans le port du switch.
Le module émetteur-récepteur :
C’est un équipement électronique qui permet de convertir le signal lumineux en signal numérique
et vice versa. Il permet également de déterminer le débit voulu par le client. Sans ce module, la
communication sans fil serait pratiquement impossible.
Pour un débit inférieur à 100mbs on utilise un module Fe (Fast-Ethernet). Dans le cas contraire, on
utilise un module Ge (Gigabit-Ethernet).
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• L’adresse du centre auquel le client est rattaché (Nœud IP).
• Référence du switch et le slot visé.
• Le numéro de port sur lequel on doit intégrer le module émetteur-récepteur.
Position Nœud :
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NB :
A cause chevauchement de fibres optiques, on se sert d’un émetteur laser pour distinguer le brin
de fibre optique sur lequel on travaille.
➢ Etiquetage
On se sert d’une étiqueteuse pour marquer les informations relatives à la tête de câble (TC) pour
chaque fibre optique installé .a savoir le numéro de l’MSAN auquel la TC est connecté ainsi que le
numéro de brin.
• Couche d'accès : permet aux groupes de travail et aux utilisateurs d'accéder au réseau.
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• Couche de distribution : fournit la connectivité basée sur les stratégies et contrôle la limite
entre les couches d'accès et cœur.
• Couche cœur de réseau : C’est la couche supérieure dont le rôle consiste à relier entre eux les
différents segments d’un réseau à savoir : les sites distants, les réseaux locaux (LANs) ou les
étages de l’immeuble d’une société. Cette couche est aussi appelée Backbone.
1. La couche d’accès :
L’architecture de la couche d’accès se résume dans la figure ci-dessous qu’on va détailler par la
suite ses éléments.
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Les versions des technologies xDSL diffèrent par le nombre de paires téléphoniques utilisées (1
ou 2), la bande passante et le type de modulation utilisée.
On distingue principalement en Tunisie :
❖ L’ADSL → ADSL2 →ADSL2+.
Le concept des transmissions ADSL (Asymetric DSL), comme l'une des premières technologies
DSL avec débits asymétriques (la voie descendante possède un débit beaucoup plus grand) .
La norme ADSL a subi une évolution rapide pour inventer les normes ADSL2 et ADSL2+.
Le débit et la portée des modems ADSL2 sont améliorés par un meilleur gain de codage, suite à
l'adoption de la modulation codée en treillis (codage convolutif).
ADSL2 permet d’obtenir des débits descendants jusqu’ à 12 Mbits/s. Quant à l'ADSL 2+, la bande
de fréquence utilisée sur le fil de cuivre est doublée (2,2 Mhz au lieu de 1,1 Mhz) et permet donc
d’obtenir jusqu'à 25 Mbit/s en débit du flux descendant et 1 Mbit/s en débit du flux montant. Par
contre, la fréquence étant plus élevée, la portée est donc plus faible. L’amélioration apportée par
l’ADSL2+ est surtout significatif pour les abonnés proches du central.
❖ Le VDSL
Le VDSL (Very High Rate DSL) connait aussi le nom de Rapidos DSL chez Tunisie télécom est
une nouvelle technologie DSL qui permet des débits jusqu'à 52 Mb/s sur des distances relativement
courtes ne dépassant pas les 900m - 1km. Le VDSL, utilise une bande de fréquence encore plus haute,
allant jusqu'à 12 MHz, et permet des débits symétriques ou asymétriques beaucoup plus élevés que
ceux des autres technologies xDSL (jusqu'à 52 Mb/s en sens descendant et 3 Mb/s en sens remontant
en asymétrique, ou 14 Mb/s symétriques). Avec ce débit, le VDSL voir le VDSL2 (implémenté
récemment), peut concurrencer la fibre optique.
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❖ Le SDSL :
La technologie SDSL (Single-Line DSL) offre, des débits symétriques qui varient entre 64 kb/s et
2.3 Mb/s et de portée sur une seule paire de cuivre. Utilisé surtout par les banques en Tunisie qui
nécessitent un haut débit pour l’envoi des données de taille importante.
B. Le réseau cellulaire :
a) Introduction : Le réseau GSM
Lancé par la CEPT (Conférence Européenne des Postes de Télécommunication), le GSM (Global
System for Mobile) est la première norme de téléphonie cellulaire numérique nommé en tant que
technologie 2G. Il fut conçu pour pallier à l’aspect lourd et encombrant des premiers terminaux
mobiles (réseau analogique de la 1ère génération).
Avec un débit théorique de 9,6 kbit/s, sa création a marqué l’ouverture à la transmission de
données numériques de faibles volumes tels que les SMS ou les MMS.
Représenté par le téléphone mobile identifié par un IMEI unique et la carte SIM (Subscriber
Module Identity)
• Les BTS :
Ce sont des mains métalliques portant des antennes directionnelles. Chaque antenne couvre 120°.
On a besoin donc de trois antennes pour couvrir toute une zone (360°). Chaque BTS possède une zone
de couverture spécifique qui prend la forme d’un hexagone appelé cellule d’où le nom du réseau
cellulaire.
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Figure 22: BTS équipé par des équipements de communication et des
antennes satellitaires
❖ La partie cœur
Formé par deux grands éléments : La BSC (Base Station Controller) et la MSC (Mobile Switching
Center)
• La BSC :
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• La MSC :
Il s’agit d’un commutateur numérique qui traite le trafic « voix » et la signalisation de plusieurs
BSC. Il permet de :
• Etablir les communications entre BTS en s’appuyant sur les Bases de Données HLR et VLR.
• Assure l’interconnexion entre téléphones fixes et (RTC) et mobiles et participe donc à la
gestion de la mobilité et gère l’établissement de la communication entre les mobiles et les
autres MSC.
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L’antenne transmet ensuite cette information au centre de commutation qui gère le réseau de
l’opérateur mobile (Tunisie Telecom).
L’identifiant de la station mobile émettrice est enregistré dans la base de données du VLR
connecté au BTS de sa région. De même pour la station réceptrice.
Les HLR sont des bases de données connectées aux VLR émetteurs et récepteur. Ces derniers vont
être souvent mis à jour et prennent en permanence les postions variables des personnes en déplacement
et s’occupe alors de l’acheminement continue des données entre les communicants. Ce principe de
continuité de signal qui quitte une cellule et franchit une autre s’appelle HandOver.
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Le réseau 4G permet de se connecter avec un mobile aussi rapidement qu’avec un ordinateur à la
maison via une connexion ADSL.
Il offre un débit théorique de plus de 100 Mbit/s et permet aussi bien de regarder la TV que
d’envoyer des vidéos et de nombreuses autres données numériques de grande taille.
Avec la 4G, tout est numérique, même les communications vocales utilisent le protocole Internet :
c’est ce qu’on appelle la voix sur IP.
La vraie 4G, c’est le LTE Advanced, et là, l’accès aux sites Internet ou le téléchargement
d’applications et de fichiers png est encore plus rapide. Tous les smartphones modernes sont
compatibles à la 4G.
C’est une norme téléphonique offrant un débit maximum théorique d’1 Gbit/s.
❖ L’avenir numérique : La 5G
Comme son nom l’indique, le réseau 5G est la cinquième génération de la radio analogique. Il
devrait permettre d’atteindre 100 fois la vitesse de la 4G et 1000 fois la vitesse de la 3G.
D’après les experts, des essais en laboratoire ont montré qu’il est possible d’atteindre 12 Gb/s en
mode 5G.
Cependant, le réseau 5G ne sera disponible que lorsque la 4G sera saturée par les objets connectés.
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• Disponibilité élevée
• Sécurité des ports
• Classification et notation de la qualité de services et limites de confiance
• Inspection du protocole de résolution d'adresses ARP
• Listes de contrôle d'accès virtuel (VACL)
• Spanning Tree
• POE (Power Over Ethernet) et VLAN auxiliaires pour voix sur IP
2. La couche Distribution :
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Figure 29: architecture simplifiée de la couche distribution
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Figure 30: la couche distribution
le routeur de Sfax et Bardo servent pour un backup respectivement pour celui de Sousse et de
Kasbah et vice versa et ceci pour assurer la redondance.
Ces routeurs sont connectés à internet réseau WAN grâce à des fibres optiques sous-marins
envoyées vers la France et l’Italie.
Les routeurs sont également connectés à des fournisseurs d’accès internet (FAI-ISP) qui gèrent les
comptes authentifiés pour leurs abonnées pour assurer leurs connexions à internet suivant le contrat
conclu.
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Les routeurs de cœur sont, également, reliés au NOC (Network Operation Center) et au SOC
(Security Operation center).
Le Centre National de l'Informatique dispose d'un Network Operations Center (NOC) permettant
de superviser le Réseau National Intégré de l'Administration (RNIA) à partir de son site Principal et de
son site de Backup. Le NOC héberge une plateforme d'interconnexion des réseaux des différents
Opérateurs Télécom. Ce NOC reçoit et traite les réclamations clients via son HotLine qui peut être
contacté par Tél. 71 787 858 tous les jours 24H/24.
Le SOC est une plateforme permettant la supervision et l’administration de la sécurité du système
d'information au travers d’outils de collecte, de corrélation d'événements et d'intervention à distance.
Dans un grand LAN, il faut souvent avoir plusieurs switches ou métro Ethernet qui font partie de
la couche distribution, car ils sont souvent situés dans différents endroits voir même
complètement dispersé géographiquement.
NB :
Pour économiser des longueurs de fibres optiques qui coutent assez cher, il est plus judicieux de
mettre un équipement de la couche de distribution dans chaque bâtiment.
Et si les réseaux dépassent trois équipements de couches de distribution dans une seule zone, alors
il est plutôt conseillé d’utiliser la couche « core » pour centraliser et optimiser la conception.
La couche « Centrale » qui se nomme aussi la couche « Core » est la partie essentielle d’un réseau
évolutif. De plus, c’est la conception la plus simple.
NB : Un réseau mal conçu peut faire augmenter fortement les couts de gestion, provoqué par
plusieurs indisponibilités du réseau et une mauvaise performance affecte directement les utilisateurs
finaux et leur accès à différentes ressources.
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Figure 32: Schéma récapitulatif de l’architecture du réseau LAN en Tunisie (Access-Distribution Core)
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