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Problématique

Problématique 

Le complexe GL2Z est conçu pour la liquéfaction du gaz naturel en provenance de


Hassi R’mel, cette conception est faite sur la base de la composition du gaz naturel et sur un
volume total de gaz naturel à traiter de 9000 millions de mètre cube par jour, d’où le choix
du procède de liquéfaction et le dimensionnement des différents équipements.

La composition du gaz naturel varie entre deux limites appelées charge design légère
et charge design lourde (voire tableau A). Il devient donc clair que tout changement de la
composition en dehors de ces limites va engendrer de sérieux problèmes.

Tableau A : composition design du gaz naturel


PM
DESIGN N2 CO2 C1 C2 C3 IC4 NC4 IC5 NC5 C6+ He H20
g/mole

Charge
3,33 0,18 84,79 7,90 2,15 0,40 0,50 0,16 0,17 0,20 0,11 00,00 18,89
lourde
Charge
5,98 0,3 84,52 6,74 1,47 0,20 0,30 0,07 0,07 0 0,1O 0,24 18,47
légère
Moyenne
5,62 0,21 83,47 7,50 2,00 0,30 0,46 0,09 0,11 0,05 0,18 10,03 18,83
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La composition du gaz naturel c’est vu perturber suite à la découverte de nouveaux


gisements de gaz naturel, ces gisements sont reliés au gisement de Hassi R’mel pour
répondre à la forte demande sur le gaz naturel. Cette perturbation touche surtout la teneur
en dioxyde de carbone (CO2), car dans le design la concentration du CO2 varie entre 0.18 %
et 0.30 % alors que la teneur du CO2 du nouveau gisement d’ALRAR est de l’ordre de 06
% à 07 %.

Cette situation a fait que les teneurs en CO2 dans le gaz naturel alimentant les
complexes de liquéfaction et qui était de l’ordre de 0.21 % varient de façon considérable

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dépassant le seuil maximal admissible et arrivent à atteindre des valeurs de 0.35 dépassant
ainsi les valeurs de calcul de dimensionnement des équipements du complexe (voir Figure
A).

Cette augmentation peut se traduire par :

 L’accélération de la vitesse de corrosion dans la section de traitement de gaz acide


(section de décarbonatation).
 Le passage de quantité importante de CO2 vers les parties froides du procédé
dépassant la valeur limite de 70 ppm.
 Le bouchage des tubes des parties froides suite à la solidification du CO2.
 La limitation de la production du GNL.

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