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Table des matières

Introduction ................................................................................................................................ 3
Première partie : ......................................................................................................................... 4
L’analyse Macro du secteur des Télécommunications .............................................................. 4
I. Aperçu sur le secteur ....................................................................................................... 5
II. La croissance du secteur des télécommunications au Maroc ...................................... 7
III. Les différents intervenants........................................................................................... 7
1. L’ANRT ................................................................................................................... 7
2. Les opérateurs du réseau: Fixe, Mobile et 3G ......................................................... 8
3. Les operateurs Global Mobile Personal Communocations by Satellite (GMPCS) . 9
4. Les opérateurs Very Small Aperture Terminal (VSAT) .......................................... 9
5. Les opérateurs Réseau Radioélectrique à Ressources Partagées (3RP) ................. 10
IV. Le secteur des télécommunications en chiffres ......................................................... 11
1. Evolution du parc des abonnés mobiles ................................................................. 11
2. Parts de marché des opérateurs abonnés au service mobile ................................... 11
3. Evolution trimestrielle du parc de la téléphonie mobile par opérateur .................. 12
4. Evolution du taux de pénétration ........................................................................... 13
Deuxième partie : ..................................................................................................................... 15
Analyse du secteur des télécommunications au sein de la bourse ........................................... 15
I. Itissalat Al Maghrib ....................................................................................................... 16
1. Historique de IAM ................................................................................................. 16
2. Présentation de Maroc Telecom ............................................................................. 17
3. Introduction d’IAM en bourse de Casablanca ....................................................... 18
4. Analyse du Chiffre d’affaires en millions de MAD ............................................... 18
II. Analyse boursière ...................................................................................................... 21
1. L’indice sectoriel.................................................................................................... 21
2. Le volume des transactions des actions de IAM .................................................... 23
3. L’évolution de la capitalisation boursière .............................................................. 24
4. Suivi des cours de IAM .......................................................................................... 24
5. Les indices de rentabilité de l’action d’IAM: ........................................................ 25
6. Comparaison avec d’autres secteurs ...................................................................... 26
Conclusion ................................................................................................................................ 28

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Bibliographie ............................................................................................................................ 29

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Introduction

E n 1990, le Maroc a clairement opté pour un modèle de développement


économique basé sur la logique libérale, notamment en matière de télécommunications.
Historiquement, les opérateurs de télécommunication étaient sous la domination de l'Etat, en
raison de grands coûts qu'il faut investir, l'activité de fournir des services de
télécommunications a été donc considérée parmi les fonctions régaliennes de l'Etat.

Cependant, les progrès et l'innovation technologiques ont produit de nouveaux


systèmes de transmission et ont diminué le coût concernant l'établissement des infrastructures.
Par conséquent, l'idée d'un monopole n'est plus considérée comme valide. Ce changement a
permis au secteur de télécommunication d’évoluer pour devenir d’une importance primordiale
au sein de la société grâce à sa contribution dans la croissance économique et social du
Maroc.

Aujourd’hui on parle de trois opérateurs ; Maroc Telecom avec sa position de leader,


Meditel comme suiveur, puis enfin le nouveau opérateur Wanna ; dont Maroc Telecom est le
seul opérateur qui a choisit l’ouverture de son capital au public à travers la bourse des valeurs
de Casablanca. D’où le thème de notre mini-projet « L’analyse de la performance boursière
du secteur des télécommunications ; cas de l’entreprise Itissalat Al Maghreb »

Dans l'objectif de mettre en évidence l'impact de ce secteur sur la croissance du pays et


son importance au niveau de la bourse des valeurs de Casablanca notre travail sera diviser en
deux partie, la première portera sur l’analyse macro du secteur tandis que la deuxième traitera
l’analyse boursière.

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Première partie :

L’analyse Macro du secteur des Télécommunications

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Introduction :
Le marché des télécommunications représente un secteur qui a du poids dans la plupart
des économies. Le Maroc, comme la plupart des autres pays, a mis l’emphase sur les
technologies des télécommunications et d’informations en raison de leur rôle dans l’âge
numérique. L’Etat a donc instauré des réformes légales et institutionnelles pour permettre le
développement du secteur. Il a aussi procédé à la libéralisation du secteur qui a permit
l’introduction de nouveaux concurrents.
Dans cette partie, il sera question de montrer l'importance du secteur de
télécommunications pour l'économie marocaine, ensuite on évoquera des indicateurs qui
montreront combien ce secteur connaît une expansion.

I. Aperçu sur le secteur

Au début des années 1990, le Gouvernement marocain s'est rendu compte de


l'importance des TIC pour le développement économique et social et a entrepris une
transformation structurelle en revoyant les politiques de télécommunications et en consacrant
une part importante de son budget à l'avancement des TIC dans tout le pays. Cette
restructuration visait à renforcer l'infrastructure des télécommunications et à populariser
l'utilisation des techniques de communication dans les divers secteurs de la société et de
l'économie marocaine.
Après plusieurs années de débat, le parlement a finalement adopté en 1997 le texte
définitif de la loi sur les postes et les télécommunications (Loi 96/24). Par cette loi, le
gouvernement a montré sa volonté de démonopoliser le secteur des télécommunications en
créant un marché des télécommunications qui évite la domination par un ou deux acteurs,
soutienne l'esprit d'entreprise et encourage l'apparition de nouveaux opérateurs et la mise en
concurrence, en mettant l'accent sur une exploitation visant à défendre l'intérêt du
consommateur.
A la suite de cette décision, 1998 a été une année de grands changements dans la
structure d'ensemble du secteur des télécommunications dans le pays. L'ancien Office national
des postes et télécommunications (ONPT) a été scindé en deux organismes - un organisme de
télécommunication appelé Maroc Telecom (Itissalat Al Magrib S.A. - IAM) et un organisme
de services postaux appelé Poste Maroc (Barid Al Magrib) - tandis qu'un organisme

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indépendant chargé de la réglementation a été créé, l'Agence nationale de réglementation des
télécommunications (ANRT). L'ANRT a lancé en 1999 le premier appel d'offres pour l'octroi
de la deuxième licence GSM. Le climat optimiste du marché et la volonté politique d'ouvrir le
pays à la concurrence et aux investissements étrangers dans le souci de lui permettre de tirer
pleinement profit des TIC et d'intégrer le Maroc dans l'économie mondiale, ont favorisé la
participation de plusieurs entreprises étrangères à l'appel d'offres. Médi Télécom (Méditel), un
consortium constitué par Telefónica of Spain et Telecom Portugal - chacune détenant 30% des
parts - et par des entrepreneurs marocains tels que la Banque BMCE, l'a emporté. Le
consortium a versé 11 millions de MAD, soit environ 1,1 milliards de dollars EU, pour
obtenir la deuxième licence GSM attribuée au Maroc.
Un autre objectif de l’ANRT a été atteint en 2000, il s’agit de délivrer des licences
GMPCS supplémentaires soumises à des formalités plus souples et des contraintes moins
nombreuses dans le but de couvrir les régions que le réseau de télécommunication ne
desservait pas, ce qui a stimulé l'extension du service universel.
En 2001 le plan d’action de l’ANRT était d'accorder d'autres licences VSAT pour favoriser un
accès à l'Internet plus rapide et de meilleure qualité notamment à l'intention des entreprises et
des institutions.
L’année 2004 a été caractérisée par une note d’orientations générales pour la
libéralisation du secteur des télécommunications au Maroc pour la période 2004-2008. Aussi
une révision de la loi n°24-96 et de ses décrets d’application a été faite.
Plusieurs événements ont marqué l’année 2005 entre autres :

 Le Parc de la téléphonie mobile a atteint les 10 millions d'abonnés


 Octroi d’une licence nouvelle génération à Médi Telecom pour l’établissement et
l’exploitation d’un réseau fixe (local, national et international) de télécommunications.
 Octroi d’une licence nouvelle génération à Maroc Connect (aujourd’hui Wana
Corporate) pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau fixe (local, national et
international) de télécommunications, avec mobilité restreinte.
 Lancement du programme GENIE qui concrétise la stratégie du Gouvernement en
matière de généralisation et d’intégration des TIC dans l’enseignement.

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II. La croissance du secteur des télécommunications au Maroc

Le secteur des télécommunications au Maroc a pris un essor important grâce


essentiellement aux politiques de libéralisation permettant l’introduction de nouveaux
concurrents, ce qui va pousser les opérateurs à s’aligner sur les offres en introduisant des
changements tant au niveau des prix que des moyens technologiques. En effet cette
introduction de la concurrence dans le mobile a permis de faire évoluer le taux de pénétration
de moins de 2% en 1999 à plus de 100% à fin 2010.
Le secteur connait un taux de croissance continu. Ainsi le chiffre d'affaires du secteur
marocain des télécommunications est passé de 8,5 milliards de dirhams en 1999 à 30 milliards
de dirhams en 2007, soit plus de 7% du PIB, pour arriver enfin à 35,6 Milliards Dhs en 2010.
Cette performance est le résultat des politiques de diversification des offres des opérateurs,
des programmes de fidélisations des clients, du recrutement de nouveaux abonnés, de la
baisse des tarifs.
On peut ainsi dire que cette croissance a un impact sur l’économie du pays vu que le
secteur des télécommunications contribue à hauteur de 10% au Produit Intérieur Brut (PIB) du
Maroc à l'horizon 2012.
En note ainsi que la croissance du secteur est due d’une part à la demande interne, et
d’autre part à l’arrivée de nouveaux acteurs et à la consolidation de ceux déjà existants.
Dans le but de permettre au pays de se positionner dans le paysage mondial des TIC à
l’instar d’autres pays émergents, l’autorité régulatrice ainsi que les opérateurs ont pour
priorité de poursuivre l’investissement, de déployer les infrastructures adaptées, d’élargir
l’accessibilité aux services des télécommunications et de poursuivre la croissance des
différents segments.

III. Les différents intervenants

Le secteur des télécommunications comprend cinq différents intervenants à savoir :

1. L’ANRT

L'agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT), est un


établissement public marocain visant à réguler les télécommunications au Maroc. L'ANRT est

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instituée auprès du Premier ministre et dotée de la personnalité morale et de l'autonomie
financière.
L'ANRT a été créée en février 1998, en application de la Loi n°24-96 relative à la
Poste et aux Télécommunications. Les missions de l'ANRT consistent à :

 Créer les conditions d'une concurrence saine et loyale et veiller à son maintien ;
 Contribuer à l’évolution du cadre législatif et réglementaire pour un développement
harmonieux du secteur ;
 Gérer pour le compte de l'État certaines ressources rares relevant du domaine public ;
 Accompagner le développement du secteur par le biais de la formation et la promotion
de la recherche ;
 Contribuer à la dynamique de progrès et de développement du pays par ses actions
citoyennes.

2. Les opérateurs du réseau: Fixe, Mobile et 3G

 ITISSALAT AL-MAGHRIB

Le groupe Maroc Telecom est le premier opérateur global du marché marocain des
télécommunications, présent sur la téléphonie mobile, la téléphonie fixe et l’accès à Internet.

 MEDI TELECOM

Méditel est devenue en quelques années une entreprise marocaine de référence.


Meditelecom fut créée en 1999 suite à un partenariat entre des investisseurs marocains et les
groupes Telefónica et Portugal Telecom qui en détenaient 32,18 % chacun.
En septembre 2009, les groupes marocains Finance Com et CDG rachètent les parts de
Telefónica et Portugal Telecom.
Le 21 septembre 2010, France Télécom confirme sa prise de participation dans
Meditel pour un montant de 640 millions d'euros, soit 40 % du capital, dans le but d'être
actionnaire à 49 % d'ici 2015.

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 WANA CORPORATE

Wana (anciennement Maroc Connect) est depuis le premier janvier 2007 un opérateur
de télécommunications global. Filiale de la SNI, Wana est le troisième opérateur de
téléphonie mobile au Maroc. Elle commercialise ses produits sous la marque Inwi pour le
mobile GSM et l'internet 3G et la marque Bayn pour le fixe à mobilité restreinte. Ses
actionnaires sont la SNI, ZAIN et Al Ajial Holding.

3. Les operateurs Global Mobile Personal Communocations by Satellite


(GMPCS)

Les Global Mobile Personal Communications by Satellite (GMPCS),


(Communications mobiles privées par Satellite ) sont des systèmes de communications
personnelles assurant une couverture transnationale, régionale ou mondiale depuis une
constellation de satellites accessible avec de petits terminaux facilement transportables. Qu'ils
soient géostationnaires ou non géostationnaires, fixes ou mobiles, à large bande ou à bande
étroite, mondiaux ou régionaux, les systèmes à satellites GMPCS peuvent fournir des services
de télécommunication directement aux utilisateurs finals. Ils offrent également une multitude
d'autres services: téléphonie bidirectionnelle, télécopie, messagerie, transmission de données
et même multimédia large bande.

Au Maroc on parle de :

 EUROPEAN DATACOMM MAGHREB S.A


 GLOBALSTAR NORTH AFRICA S.A.
 ORBCOMM MAGHREB S.A.
 SOREMAR S.A.R.L
 THURAYA MAGHREB S.A.

4. Les opérateurs Very Small Aperture Terminal (VSAT)

Le sigle VSAT, pour Very Small Aperture Terminal « terminal à très petite
ouverture » désigne une technique de communication par satellite bidirectionnelle qui utilise
des antennes paraboliques dont le diamètre est inférieur à 3 mètres.

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La plupart des antennes VSAT ont un diamètre compris entre 75 cm et 1,2 m. Cette
technique de communication nécessite donc peu de moyens au sol. Le VSAT peut donc être
utile pour relier un petit site aux réseaux de communication, que ce soit pour la téléphonie ou
pour l'accès à Internet.

Au Maroc on parle souvent de :

 NORTIS (CIMECOM)
 GULFSAT MAGHREB
 SPACE COM

5. Les opérateurs Réseau Radioélectrique à Ressources Partagées (3RP)

Les « Réseau radioélectrique à ressources partagées - 3RP » sont des réseaux de


radiocommunications avec des mobiles, dans lequel des moyens de transmission sont partagés
entre les usagers de plusieurs entreprises ou organismes pour des communications internes.
Ce partage se caractérise par le fait que l'attribution de ces moyens aux usagers ne se fait que
pour la durée de chaque communication.
Au Maroc on a :

 MOROCCO RADIO TELECOM S.A. (MORATEL)


 CIRES TELECOM S.A.

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IV. Le secteur des télécommunications en chiffres
1. Evolution du parc des abonnés mobiles

Source : www.anrt.ma

Le parc des abonnés mobiles continue dans sa tendance haussière en enregistrant une
hausse trimestrielle de 4.79%.

2. Parts de marché des opérateurs abonnés au service mobile

Source : www.anrt.ma
On remarque que sur un seul trimestre IAM et MEDITELECOM ont perdu 1% de leur part de
marché contrairement à WANA CORPORATE qui a pu augmenter sa part du marché de 2%.

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3. Evolution trimestrielle du parc de la téléphonie mobile par opérateur

Source : www.anrt.ma

L’analyse de l’évolution des parcs des trois opérateurs qui partagent le marché du
mobile montre qu’IAM a vu son parc mobile augmenter de 2,04% sur un trimestre pour
atteindre 16 994 (milliers d’abonnés) contre 16 655 (milliers d’abonnés) à fin mars2011, alors
que Médi-Telecom compte 11353 (milliers d’abonnés) contre 11.121(milliers d’abonnés) soit
2,09%de croissance trimestrielle et WanaCorporate compte 6 628 (milliers d’abonnés) contre
5 599 (milliers d’abonnés) un trimestre auparavant soit une hausse de 18,37%.

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4. Evolution du taux de pénétration

Source : www.anrt.ma

Le segment du mobile représente le taux de pénétration le plus élevé du marché de la


téléphonie, ce taux a même dépassé 100% au cours de l’année 2010. Le marché du mobile a
pris un essor important ces dernières années grâce à l’entrée de nouveaux concurrents ainsi
qu’aux multitudes offres des trois opérateurs permettant ainsi l’accès à la téléphonie mobile
de l’ensemble de la population.
Les taux de pénétration du fixe et de l’Internet se situent respectivement à 12% et 6%
au terme de l’année écoulée, ceci montre que le potentiel de croissance de ces segments reste
important. Cependant, le trend haussier que connait le marché du fixe est favorisé par
l’attribution de nouvelles licences en 2007 à Meditel et Inwi et par la commercialisation des
offres pré-payées et celles à mobilité restreinte exclusivement par Inwi.

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Conclusion de la première partie :

Dix ans après le début de la libéralisation du secteur des télécommunications au


Maroc, les indicateurs sont au vert. Le chiffre d’affaires du secteur a enregistré une forte
évolution au cours des dix dernières années. On peut ainsi dire que cette croissance a un
impact sur l’économie du pays vue que le secteur des télécommunications contribue à hauteur
de 10% au Produit Intérieur Brut (PIB) du Maroc à l'horizon 2012.
D’après cette étude générale sur les TIC au Maroc, on remarque que Maroc Telecom
est leader sur le marché. Ce qui fait d’elle le seul opérateur coté en bourse des valeurs de
Casablanca il convient donc d’étudier la performance boursière de cet opérateur.

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Deuxième partie :

Analyse du secteur des télécommunications au sein de


la bourse

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Introduction :
Ittissalat Al Maghrib occupe une position importante dans le secteur des
télécommunications au Maroc, depuis sa privatisation, l’opérateur a persévéré dans la
croissance de son activité et le développement d’une assise financière solide. L’opération
d’introduction en bourse s’inscrit également dans le cadre d’une continuité de développement
et de modernisation de la Compagnie.
Cette partie portera sur une présentation de l’opérateur côté en bourse à savoir Maroc
Télécom et sur l’évolution de l’indice sectoriel par rapport à l’indice du Marché (MASI) et les
autres secteurs. Pour évaluer enfin sa performance à travers l’étude des indicateurs boursiers.

I. Itissalat Al Maghrib
1. Historique de IAM

Itissalat AI-Maghrib (IAM), également appelé Maroc Telecom, est une société
anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance, née le 25 Février 1998 de la scission de
l’Office National des Postes et Télécommunications (ONPT), IAM a œuvré pour :
 L’introduction de la carte prépayée pour le mobile JAWAL en1999
 Le changement de la dénomination commerciale de la société, qui devient MAROC
TELECOM, dans le courant de la même année: 1999
 Le lancement du site portail en 2000
 L’ouverture du capital de MAROC TELECOM en Février 2001 à un partenaire
stratégique : Vivendi Universel.

Organisé en Directions Générales et Régionales autour de ses métiers et services,


Maroc Telecom regroupe des activités opérationnelles Mobile, Fixe et Internet. Elle est
décentralisée avec 8 Directions Régionales (Rabat, Casablanca, Marrakech, Agadir, Settat,
Fès, Tanger et Oujda). Pour la distribution de ses services et produits, elle dispose d'un réseau
de distribution étendu avec un réseau direct de près de 360 agences et un réseau indirect
comprenant près de 71 000 points de ventes agréés par Maroc Telecom faisant l’objet
d’accords de distribution avec des revendeurs locaux ou avec des distributeurs nationaux.

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2. Présentation de Maroc Telecom

 Fiche signalétique :

Raison Sociale Itissalat Al-Maghrib

Forme Juridique S.A. à Directoire et à Conseil de


Surveillance

Président du Conseil de Surveillance Nizar BARAKA


Président du directoire Abdeslam AHIZOUNE
Siège Social Av. Annakhil, Hay Riad – RABAT-

Secteur d’activités Opérateur de Télécommunications


Date de constitution 03/02/1998

Objet Assurer tous les services des


Télécommunications

Registre de Commerce 48 947 Rabat

Identification Fiscale 333 2162

Patente 27603573

Nombres de direction régionale 7


Effectif Total 13 414 :
(dont 2884 cadres et 7818 maîtrises)

Président Salaheddine MEZOUR


Durée d’exercice fiscale 12
Date d’introduction en bourse 13/12/2004

 Information financière :
Exercice 2011
Capital social 5 274 572 040.00 MAD
Chiffre d’affaires 30 837 000 000.00 MAD
Nombre d’actions 879 095 340
Résultat net 8 123 000 000.00
Valeur nominale 6

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 Principaux actionnaires au 30/04/2012 :
VIVENDI 53%
Etat 30%
Divers actionnaires 16.87%
Personnel 0.10%
Itissalat Al Maghrib 0.04%

 Filiales et participations :

Itissalat Al Maghrib compte cinq filiales dans les pays de l’Afrique Subsaharienne, à
savoir :
 Mauritel: situé en Mauritanie (54 %)
 Onatel : situé en Burkina Faso (51 %)
 Gabon Télécom : situé en Gabon (51 %)
 SOTELMA : situé en Mali (51 %)
 Casanet (FAI) : situé en Maroc (100 %)

3. Introduction d’IAM en bourse de Casablanca

Maroc Telecom a procédé à l’introduction au premier compartiment de la bourse de


valeurs de Casablanca par cession d’un maximum de 14.9% de son capital par l’Etat. Les
principales caractéristiques de l’opération étaient les suivantes :
 Nombre de titres cédés : maximum de 130 985 210 actions ;
 Prix de cession : fourchette de prix entre 54,60 et 68,25 DH ;
 Montant de l’opération : compris entre 6,218 et 8,939 MdDH ;
 Période de souscription :
- du 22 novembre au 3 décembre 2004 pour l’offre aux particuliers ;
- du 22 novembre au 7 décembre 2004 pour l’offre institutionnelle.

4. Analyse du Chiffre d’affaires en millions de MAD

S1 – 2011 S1 – 2012
Maroc 12545 11876
International 2885 3488
Total 15323 15172

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 Chiffre d’affaires consolidé :

Evolution du chiffre d’affaires consolidé

Au 30 juin 2012, le groupe Maroc Telecom a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de


15 172 millions de dirhams, en retrait de 1,0% par rapport à 2011. Ce retrait s’explique par le
recul du chiffre d’affaires au Maroc (-5,3%) dans un contexte de poursuite de la baisse des
prix du Mobile, compensé en partie par la croissance solide des filiales (+20.9%).
En effet l’ensemble des réalisations commerciales des filiales progresse à deux chiffres :
 Gabon : +34.5% à 635 MDhs
 Burkina Faso : +21.6% à 1028 MDhs
 Mali : +21.5% à 1186 MDhs
 Mauritanie : +11.1% à 667 MDhs
Par entité, la force appréciation qu’enregistre la filiale gabonaise s’explique par une
amélioration des parts de marché, reflétée par une progression conséquente du parc des
abonnés ainsi que par des éléments exceptionnels (CAN2012) ayant stimulé la consommation.

Page 19
 Evolution du chiffre d’affaires par pays en millions de Dhs

Source : www.iam.ma

Page 20
II. Analyse boursière
1. L’indice sectoriel

a. L’indice des télécommunications

L’évolution de l’indice des télécommunications au Maroc durant les années 2010,


2011 et 2012 :

Variation de l’indice des télécommunications sur les trois dernières années


Source : www.casablanca-bourse.com

D’après le graphe, on peut dire que l’indice sectoriel des télécommunications a connu
une hausse de 2.75% le 20 janvier 2010 par rapport au 12 janvier 2010, pour rester en
fluctuation durant le reste de l’année. Cela peut être du aux variations des cours ou à l’impact
de la crise financière. En 2012, l’indice sectoriel a connu une baisse pour atteindre 1593,49 en
Juin.

b. L’indice sectoriel et le MASI

La comparaison entre l’indice sectoriel des télécommunications et le Masi est très


importante puisqu’elle permet de savoir si les variations de l’indice sectoriel représentent
celles du MASI.

Page 21
16000

14000

12000

10000

8000 Télécommunications
6000 MASI

4000

2000

0
12/01/2010 12/01/2011 12/01/2012

Variation de l'indice sectoriel par rapport au MASI


Source : www.casablanca-bourse.com

On constate une dépendance des variations de l’indice sectoriel du secteur des


télécommunications vis-à-vis de celles du MASI.

c. Evolution de l’indice sectoriel par rapport aux autres secteurs

16000

14000

12000
Télécommunications
10000
Banque
8000 Logiciels et informatique
assurance
6000
MASI
4000 MADEX

2000

0
12/01/2010 12/01/2011 12/01/2012

Variation de l'indice sectoriel par rapport aux autres indices sectoriel.


Source : www.casablanca-bourse.com

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On constate que malgré la corrélation positive entre les différents indices sectoriels et
le MASI l’indice sectoriel des télécommunications reste encore faible par rapport aux autres
indices sectoriels. On remarque aussi que l’indice sectoriel des logiciels et informatique
dépend fortement de celui du secteur de télécommunications.

2. Le volume des transactions des actions de IAM

Le volume des transactions correspond au nombre de titres échangés à une date


donnée sur le marché boursier, multiplié par leurs cours à cette même date. Ainsi, l’étude des
volumes nous permettra de savoir quelles sont les évolutions de l’offre et de la demande sur
un titre à une date donnée.

40000000
35000000
30000000
25000000
20000000
15000000
10000000
50000000
0
12/01/2010 12/01/2011 12/01/2012

VOLUME

Variation du volume des transactions des actions d’IAM


Source : www.casablanca-bourse.com

On constate que le volume avait atteint son maximum de 375891826,45 Dhs le


31/05/2012 suivie d’une chute de 20% après seulement une journée. Cela est dû à une
insuffisance d’offre ou à une hausse des cours.

Page 23
3. L’évolution de la capitalisation boursière

CB
23,00%

22,00%

21,00%

20,00%
CB
19,00%

18,00%

17,00%
01/10/2012 01/11/2012 01/12/2012 01/01/2013

Source : www.casablanca-bourse.com

On constate que le poids de la capitalisation boursière d’IAM arrive à dépasser 22% de


la capitalisation boursière totale à fin octobre 2012.

4. Suivi des cours de IAM

Cours de IAM
180
160
140
120
100
80 Cours de IAM
60
40
20
0
12/01/2010 12/01/2011 12/01/2012

Source : www.casablanca-bourse.com

Page 24
On remarque que le cours de l’action IAM est en perpétuelle baisse depuis le début de
l’année 2012.

5. Les indices de rentabilité de l’action d’IAM:

2010 2011 2012


S1 S2 S1 S2 S1 S2 (p)
Résultat net (en MMAD) 4 443,91 9 532,17 3 985.47 8 123 3 127,69 7 097,20
Bénéfice par action 10,84 9,24 8,07
Cours 152,89 105,34 104,95
PER 14,10 11,40 13,00
dividende par action 10,58 9,26
Pay out 97,57% 100,21%
Rendement 6,92% 8,79%

Source : www.upline.co.ma
 Le bénéfice par action :

Bénéfice par action = Bénéfice net / Nombres d’actions

Le bénéfice par action est le rapport du bénéfice net d’une société sur le nombre
d’actions qui composent son capital. On remarque pour IAM que ce rapport est en baisse
continue pendant les trois ans successifs, dès que le résultat enregistre une baisse le bénéfice
par action aussi.

 Price Earnig Ratio:

PER = Cours / bénéfice par action

Le PER, est le rapport entre le cours et le bénéfice par action, ce ratio nous permet de
mesurer la cherté de l’action. On constate que l’action de IAM à chuter de 2010 en 2011, mais
on enregistre une éventuel augmentation en 2013 évalué a 13.

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 Pay Out

Le Pay Out = (dividendes / Bénéfice par action) * 100

Le Pay-Out mesure le taux de distribution des bénéfices. Il est calculé en divisant le


montant des dividendes distribués par les bénéfices nets de l'entreprise. En 2011 le Pay Out à
dépasser 100% donc IAM a distribué l’intégralité de ses dividendes avec une part des réserves
réalisée pendant les années précédentes.

 Le rendement :

Le rendement = (dividendes / cours) * 100

Le taux de rendement est un indicateur du dernier dividende par action versé par
rapport au cours de l'action. Chaque 100 DH investit dans l’action de IAM en 2010, permet de
générer un dividende de 6,92 DH, et 8,79 DH en 2011.

6. Comparaison avec d’autres secteurs

 Le poids du secteur des télécommunications au sein de la BVC

VALEUR CAPITALISATION (fin PART


2012)
ITISSALAT AL MAGHRIB 93 184 106 040.00 20.93%
ATTIJARI WAFA BANK 62 989 085 918.00 14.15%
BCP 34 091 644 638.70 7.66%
BMCE BANK 28 714 142 400.00 6.45%
LAFARGE CIMENTS 21 923 736 815.00 4.92%
Source : www.lesechos.fr

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Le poids de la valeur IAM dans la capitalisation de la Bourse est très considérable. A elle
seule, IAM concentre près de 21% de la capitalisation boursière, soit 93 MMDH.

 Les valeurs les plus actives de l’année 2012

VALEUR VOLUME (MAD) PART


ATTIJARI WAFA BANK 4 822 345 782.75 16.22%
ITTISSALAT ALMAGHRIB 3 865 697 721.71 13.00%
CGI 2 530 695 104.00 8.51%
BCP 2 160 895 465.00 7.27%
DOUJA PROM ADDOHA 2 131 172 154.18 7.17%
Source : www.lesechos.fr

En fin 2012, IAM est classée comme la seconde plus active valeur après ATTIJARI
WAFA BANK avec un flux transactionnel de 3.86 MMDh s’accaparant ainsi 13% du volume
global.

Conclusion de la deuxième partie :

D’après cette étude concernant l’analyse de la performance boursière du secteur des


télécommunications au Maroc, on peut dire que la relation entre l’indice MASI et l’indice
sectoriel est fortement liée. On remarque aussi que pendant l’année 2012 le cours de l’action
IAM a connu une forte baisse, ce qui a contribué fortement à la baisse du MASI, vu le poids
de la valeur dans la capitalisation boursière totale.
De ce fait, on constate que la performance de la Bourse des Valeurs de Casablanca
dépend de l’évolution de l’action de Maroc Télécom.

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Conclusion

Le secteur des télécommunications au Maroc a connu diverses mutations qui ont


contribué à son développement : mise en place du régulateur, instauration de nouvelles
réformes, octrois de licences…
Suite à sa libéralisation, ce marché a pu attirer un nombre important d’opérateurs,
nationaux et étrangers, qui ont couvert l’ensemble de ses segments grâce à la diversification
de l’offre.
Leader de son marché, Ittissalat Al Maghrib a procédé à son introduction en bourse en
fin 2004 dans le but de croitre et développer son activité et encore de se moderniser. Cet
événement a rencontré un grand succès auprès des investisseurs ; en effet, l’action IAM a été
souscrite plus de 21 fois, enregistrant ainsi l’introduction la plus importante de l’histoire de la
bourse.
De nos jours, pour la Bourse de Casablanca, Maroc Telecom n’est pas une simple
société cotée mais, d’après cette étude, elle représente un titre phare vu son poids et le
pourcentage important que représente sa capitalisation dans celle de la bourse (21%). Ainsi,
on peut dire que la performance du titre IAM détermine dans une bonne proportion celle de la
bourse entière.
Finalement, pour cloturer ce travail de recherche, la question à se poser est la
suivante : quel sera le sort de la Bourse des Valeurs de Casablanca en cas de la chute du cours
de l’action d’Ittissalat Al Maghrib ?

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Bibliographie

 www.anrt.ma

 http://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/index.aspx

 Note sectorielle des télécommunications – MSIN société de bourse- Mai 2011

 Rapport annuel – ANRT- 2011

 Rapport financier du premier semestre 2012 – Maroc Telecom

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