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> Définition
➢ un processus présent chez tous les organismes hétérotrophes
➢ permet de transformer les aliments en petites molécules absorbables par les cellules du tube digestif et
utilisables par l’organisme.
➢ La digestion est assurée par le tube digestif et ses glandes annexes : glandes salivaires, hépatique et
pancréatique.
➢ met en jeu
- des phénomènes mécaniques
- des phénomènes fermentaires en relation avec la présence de micro-organismes
- des phénomènes chimiques en relation avec les sécrétions des diverses glandes digestives
la rumination (mastication mérycique( 50 à 60 mouvements par minute) : C'est l'acte par lequel les aliments sont
ramenés du rumen dans la cavité buccale pour être soumis à une seconde insalivation et une seconde mastication avant de
retourner dans la panse.
4. Le transit du bol alimentaire
➢ Seules les particules de faible taille ( moins de 0,5 mm) franchissent l'orifice réticulo-omasal. ( Les particules de grande taille
sont refoulées dans le rumen pour subir une autre mastication).
➢ Au niveau du feuillet, les particules alimentaires sont partiellement déshydratées ; dans la caillette, elles seront imprégnées de
suc gastrique.
➢ Le temps de transit dans le tube digestif est en moyenne de trois jours mais des résidus persistent pendant douze jours.
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1. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des ruminants
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1. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des ruminants
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2. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des ruminants
> Digestion après le rumen-réseau
1. Dans le feuillet
Il absorbe une partie de l'eau et des sels minéraux ainsi que des AGV et de l'ammoniac.
2. Dans la caillette
Les phénomènes enzymatiques concernent l'ensemble des substances quittant le rumen-réseau.
Du fait d'un court séjour ( 1/2 à 1 h) l'action des enzymes est limitée. Par contre l'acide chlorhydrique tue tous les
micro-organismes.
3. Dans l’intestin grêle
Les mécanismes de la digestion et de l'absorption sont les mêmes que chez les monogastriques, par contre les
substances pénétrant dans l'intestin grêle sont différentes.
Les glucides
L'amidon entrant dans l'intestin y est hydrolysé en maltose puis en glucose qui est absorbé ;.
On estime que l'apport alimentaire de glucose représente en moyenne 5 % de l'énergie absorbée.
Les glucides pariétaux, quant à eux, ne sont pas dégradés dans l'intestin grêle.
Les protéines
On admet que 80 % des matières azotées microbiennes se trouvent sous forme de protéines vraies et 20 % sous
forme d'acide nucléique qui n'aurait aucune valeur pour l'animal.
Les protéines arrivant dans le duodénum sont de deux types : alimentaires et microbiennes .
Les lipides Ils ont été digérés dans le rumen-réseau.
4. Dans le gros intestin
➢ Les résidus de la digestion de l'intestin grêle séjournent de 15 à 24 h dans le gros intestin.
➢ En l'absence de sécrétion enzymatique, ils y subissent de nouvelles fermentations analogues à celles décrites dans
le rumen-réseau.
➢ Son activité cellulolytique, lui permet de produire des AGV qui sont absorbés et dont l'énergie représente moins de
10 % de l'énergie digestible total.
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2. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des ruminants
Les proportions
moyennes de ces
différents nutriments
énergétiques absorbés
sont en moyenne : AGV
60 à 80 %
ACIDES AMINES 15 à
20 %
ACIDES GRAS LONGS
5 à 10 %
GLUCOSE 1à5%
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Fig. Schéma générale de la transformation des composés organiques dans le tube digestif des
ruminants
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2. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des lapin
➢ Les herbivores monogastriques comme le lapin peuvent digérer la cellulose présente dans leur régime
alimentaire grâce à des bactéries intestinales symbiotiques.
➢ En moyenne entre leur entrée par la bouche et leur sortie définitive à l’anus les particules non digérées
restent 18 à 20 heures dans le tube digestif.
1. La bouche et l’’œsophage
➢ toutes les dents ont une croissance continue toute la vie du lapin (≈2mm par
semaine),
➢ Dans la bouche les aliments sont rapidement mastiqués et mélangés à la salive.
Celle-ci contient de l’amylase, mais elle est peu active.
➢ L’aliment traverse ensuite rapidement l’œsophage en direction de l’estomac.
➢ Le lapin ne peut ni régurgiter ni vomir: l’œsophage est une voie à sens unique
➢ Durée entre la saisie de l’aliment et l’arrivée dans l’estomac : généralement
d’une à deux minutes maximum
2. L’estomac Fig.
➢ le bol alimentaire passe de la bouche à l’estomac par
l’œsophage
➢ L’estomac sécrète 4 types de produits qui vont ± se
mélanger à l’aliment et commencer à le modifier
- de l’’acide chlorhydrique, qui maintient le pH moyen entre
1,2 et 2,0 (très acide)
- de la pepsine qui commence à hydrolyser les protéines
- de la lipase, qui sépare les acides gras à chaîne courte et
moyenne des triglycérides
- du mucus qui protège les parois
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2. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des lapins
3. Intestin grêle
➢ Lors de son arrivée dans le duodénum (début de l’IG) le bol
alimentaire est très rapidement neutralisé par la bile, le suc
pancréatique et les sécrétions de la paroi intestinale
(bicarbonates en général).
➢ Il passe quasi instantanément d’un pH très acide pour se
fixer autour de la neutralité vers 6,5-7,2.
➢ Dans ce nouveaux milieu agissent de très nombreuses
enzymes fournies par le pancréas(lipase, amylase, trypsine,
chymotrypsine, ...) et les glandes de la muqueuse
intestinale(carboxypeptidases, disaccharasidases, ...)
➢ La bile ne contient pas d’enzymes, mais des sels biliaires
indispensables à la digestion des lipides, ainsi que des IgA.
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2. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des poules
1. Cavité buccale
➢ La préhension des aliments est assurée par le bec.
➢ l’aliment est ingéré par la bouche sans subir de mastication en raison de l’absence de dents. Le suc
salivaire riche en mucus lubrifie le bol alimentaire facilitant ainsi son passage dans l’œsophage.
➢ Les mouvements de la tête vers le haut et vers l’avant associés à l’action des muscles buccaux, favorisent la
progression des aliments vers l’arrière bouche et les introduisent dans le pharynx, ce qui marque le début du
transit œsophagien et facilite la déglutition
2. Œsophage
➢ L’activité péristaltique (mouvement musculaire) ainsi que la sécrétion de mucus par les glandes muqueuses de
l’œsophage vont permettre de faciliter le passage du bol alimentaire de la cavité buccale au jabot.
➢ les glandes muqueuses jouent le rôle de lubrifiant uniquement.
3. Le jabot
➢ Une fois arrivé au jabot les aliments y stagnent et ramollissent par l'action de la salive et des enzymes, diffusés par sept paires
de glandes salivaires.
➢ Assure plusieurs fonctions
✓ Mise en réserve des aliments, permettant l’ingestion de repas volumineux, alors que les capacités du ventricule et du gésier
sont limitées.
✓ Le stockage dans le jabot permet, de «couvrir» l’absence de prise de nourriture pendant la période obscure du nycthémère.
✓ Digestion microbienne d’une partie de l’amidon avec formation d’acide lactique.
✓ Acide acétique et éthanol sont des constituants usuels du contenu du jabot.
NB: la palpation externe du jabot permet de reconnaître si l’oiseau est alimenté ou à jeun.
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2. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des poules
4. Estomac
➢ L'œsophage reçoit les aliments mâchés dans la bouche et déglutis dans l'estomac.
➢ L’estomac permet d’assurer la digestion par ses fonctions mécaniques (brassage) et chimiques.
➢ Le Proventricule ou ventricule succenturié (estomac chimique) est responsable de la digestion «chimique» par l’intervention
du suc gastrique qu’il produit.
➢ Le suc gastrique contient acide chlorhydrique et pepsine.
➢ en raison de Rapidité du transit et de faible capacité de ce réservoir font que l’action du suc gastrique s’exerce surtout dans
les segment suivants (gésier et le duodénum) avec intervention de mouvements de va-et-vient des digesta entre ces trois
segments.
➢ Le débit est pratiquement continu dans le cas d’une alimentation a volonté. Les facteurs de stimulation sont à la fois nerveux
(influence du nerf vague) et humoraux (gastrine).
Digestion Digestion
➢ Le passage d’une alimentation farines à céréales non broyées produit une augmentation
de 85 % des salves de l’électromyogramme. acide musculaire
➢ Les poules ont la capacité d’ingère des graviers et le stock dans le gésier ce qui facilitent
le broyage . Les graviers de nature calcaire finissent par se dissoudre sous l’action
conjointe des frottements et de l’acide chlorhydrique, ce qui contribue à l’apport de calcium.
➢ Motricité du proventricule et du gésier est inhibée par divers stimuli d’origine duodénale :
distension, application d’acide, d’huile ou de solution salines.
➢ Le produit de la transformation par l’estomac est une pâte, appelée chyme
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2. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des poules
5. Intestin grêle
➢ Le passage de l’estomac à l’intestin grêle se fait par un sphincter nommé « pylore »,
garantissant une un flux unidirectionnel du chyme.
➢ L’intestin grêle est le lieu majeur de la digestion chimique sous l’action des enzymes
intestinales est pancréatique et de la bile et de l’absorption des nutriments.
➢ La digestion dans l’intestin grêle débute sous l’influence du suc gastrique :
l’abouchement des canaux pancréatiques et biliaires est situé chez le Poulet à la fin du
duodénum, ce qui laisse l’ensemble de la boucle duodénale pour prolonger l’action du
suc gastrique.
➢ Les sécrétions pancréatiques et biliaires apportent les mêmes éléments que chez les
Mammifères : bicarbonates, enzymes : amylase et protéases, sels biliaires.
➢ La possibilité de digérer les glucides(maltase et sucrase), est présente dès la
naissance et se développe au cours des tous premiers jours et atteint son maximum à
8 jours.
➢ La lactase est absente chez la poule d’où l’intolérance au lactose.
➢ La digestibilité des lipides est faible de la naissance à 4-8 semaines où seuls les
lipides insaturés sont utilisés; par la suite, la digestion des graisses très saturées
devient possible
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2. Actions digestives des animaux domestiques- Cas des poules
6. Gros intestin
✓ Les Caecums
➢ Le chyme est ensuite temporairement stocké dans les caecums, des poches allongées contenant des bactéries
fermentaires permettant une dernière digestion et absorption des nutriments avant d’atteindre le colon.
➢ Remplissage des cæcum ne s’effectue pas à partir de l’intestin grêle mais à partir du côlon.
➢ La vidange des cæcum est peu fréquente : 1 à 2 fois par 24 h. Elle survient surtout en fin de période
d’éclairement.
➢ Les fonctions digestives des cæcums:
✓ Digestion par les micro-organismes qui concerne les composés non digéré lors de la digestion chimique, dont
une fraction de la cellulose;
✓ –Synthèse de vitamines du groupe B et de la vitamine K;
✓ Rectum
Le rectum réabsorbe l'eau de son contenu (fèces et urines), ces fonctions lui ont valu parfois le nom de
colorectum.
L’eau et les électrolytes de l’urine peuvent être réabsorbés au niveau des caecums. L’urine alors concentrée en
urates prend un aspect blanc et pâteux.
7. Le cloaque
Les voies digestives et urinaires convergent au niveau du cloaque par lequel sont donc expulsés ensemble urines
et excréments.
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