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Synthèse // Réflexion // Une entreprise/un homme // Références

Comptabilité

Actifs incorporels et comptabilité


La controverse sur les éléments immatériels dans l’entreprise est présente
dans le débat comptable depuis plusieurs dizaines d’années. C’est sur ce
thème que Corinne Bessieux-Ollier, enseignant-chercheur en sciences
de gestion, et Elisabeth Walliser, maître de conférences en sciences
de gestion, ont organisé, le 18 juin 2010 à Montpellier, une journée de
recherche « Le capital immatériel : état des lieux et perspectives » soutenue
par la Compagnie nationale des commissaires aux comptes, le conseil
régional de l’Ordre des experts-comptables et l’Association francophone de
Par Corinne Bessieux-Ollier,
comptabilité. Une cinquantaine de chercheurs et de professionnels étaient docteur en sciences de gestion,
venus assister à cette rencontre pluridisciplinaire qui a permis d’aborder professeur associé au Groupe
les aspects comptables, managériaux et financiers du capital immatériel. Sup de Co Montpellier
c.bessieux@supco-montpellier.fr
Trois questions clés étaient au cœur de cette journée de recherche :
• actifs incorporels et comptabilité,
• capital intellectuel et pilotage de l’entreprise,
• capital immatériel et évaluation financière de l’entreprise.
Les seize communications ont permis de faire le point sur un sujet aux
multiples facettes. Seules certaines thématiques traitées durant la journée
sont reprises dans cet article.

L’identification des actifs fication des actifs incorporels séparément


incorporels dans les du goodwill en assouplissant certains cri-
regroupements tères de reconnaissance.
d’entreprises
IFRS 3 et reconnaissance et Elisabeth Walliser,
C’est la norme IFRS 3 qui normalise les des actifs incorporels docteur en sciences de gestion,
regroupements d’entreprises. Une des La norme IFRS 3 impose à tout acqué- maître de conférences HDR
principales difficultés est d’identifier et reur d’affecter, à la date d’acquisition, le à la Faculté d’Economie
d’évaluer les actifs et passifs, le goodwill coût du regroupement aux actifs et pas- de l’Université de Montpellier
constituant une valeur résiduelle. La pre- sifs identifiables de l’entité acquise sur la elisabeth.walliser@free.fr
mière norme IFRS 3 avait été publiée en base de leurs justes valeurs respectives.
2004 (application : 1er janvier 2005) et la La partie du coût du regroupement qui n’a
seconde en 2008 (application : 1er juillet pas pu être allouée à des éléments iden-
2009) ; avec l’IFRS 3 révisée, la position tifiables acquis correspond au goodwill. Selon la norme IFRS 3 (§ 55), le goodwill
du normalisateur tend à favoriser l’identi- La norme IFRS 3 précise que les éléments acquis lors d’un regroupement d’entre-
identifiables de l’entité acquise sont ceux prises ne doit pas être amorti. Au lieu de
qui répondent aux critères généraux de cela, il doit subir un test de dépréciation
prise en compte tels qu’ils découlent au moins annuel (impairment test), en se
Résumé de l’article du cadre conceptuel de l’IASB, avec conformant à la méthodologie préconisée
cependant quelques précisions en ce par la norme IAS 36 (dépréciations des
qui concerne les actifs incorporels. Pour actifs). Les immobilisations incorporelles
Les actifs incorporels sont sujet à
être comptabilisés séparément du good- ayant une durée d’utilité finie sont amor-
controverse tant au niveau de leur
will, ceux-ci doivent en effet soit résul- ties et les immobilisations incorporelles
reconnaissance que de leur éva-
ter de droits contractuels ou légaux, soit ayant une durée d’utilité indéterminée ne
luation. Cet article passe en revue
être séparables de l’entité, c’est-à-dire le sont pas (IAS 38, § 89).
certains points clés abordés à l’oc-
susceptibles d’être vendus, concédés,
casion de la journée sur le capi- Les déterminants
loués ou échangés, individuellement ou
tal immatériel organisée le 18 juin de l’identification
en association avec un contrat, un actif
2010 à Montpellier. L’évolution de des incorporels acquis
ou un passif lié (IAS 38, § 12). L’acquéreur
l’IFRS 3, les déterminants de l’iden- Pour I. Bouden (2010), « La norme IFRS 3
doit procéder à leur évaluation sur la base
tification des incorporels acquis est donc susceptible de créer de nouvelles
de leurs justes valeurs respectives. La
ou encore le cas particulier des possibilités d’arbitrage pour les entre-
juste valeur sera déterminée par réfé-
marques sont évoqués ainsi que le prises, modifiant ainsi leurs choix comp-
rence au prix du marché s’il existe, ou en
problème de la diffusion d’informa- tables. Ainsi, les entreprises désireuses
recourant à des techniques qui reflètent
tions relatives à ces actifs particu- de maximiser leurs résultats post-acqui-
les pratiques et les transactions actuelles
liers. sition peuvent être tentées, au moment
du secteur d’activité auquel l’actif appar-
tient (IAS 38, § 35 à 41). de l’allocation du coût d’acquisition, de

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surévaluer le goodwill et les incorporels la technologie dans le bilan des cibles conduire, à terme, à diminuer le poids
identifiables à durée de vie indéterminée, appartenant au secteur industriel. du goodwill et à reconnaître davantage
au détriment des incorporels identifiables d’actifs incorporels, au bilan.
à durée de vie finie. Or, dans la mesure où L’IFRS 3 révisée
les incorporels non amortissables doivent Dans le cadre de son projet de conver- Le traitement comptable
faire l’objet de tests de dépréciation au gence avec le FASB, l’IASB a publié une des incorporels, ses
moins annuels et selon une méthodologie version révisée de l’IFRS 3 1 en janvier conséquences et les
rigoureuse, leur surévaluation présente 2008. La norme IFRS 3 révisée, dans le solutions envisagées
l’inconvénient de faire encourir à l’entre- prolongement de SFAS 141 et 142 2 aux
prise le risque de procéder à des dépré- Etats-Unis, a souhaité favoriser la recon- D. Zéghal et A. Maaloul (2010) soulignent
ciations futures importantes qui peuvent naissance des actifs incorporels de façon que l’évaluation des actifs incorporels
s’avérer coûteuses ». séparée du goodwill : « Tant l’IASB que le dans le cadre de la comptabilité soulève
FASB ont décidé qu’ils devaient fournir des plusieurs problèmes liés à leur identifica-
Ce constat amène I. Bouden à s’inter- critères explicites en vue de déterminer si tion, à leur mesure et à leur contrôle. Fondé
roger sur les facteurs explicatifs des un actif incorporel acquis doit être reconnu essentiellement sur les actifs corporels, le
choix des préparateurs des comptes en séparément du goodwill (…). L’utilité des coût historique et la prudence comptable,
la matière et notamment sur l’arbitrage états financiers en vue de la prise de déci- le modèle comptable traditionnel s’avère
auquel procèdent ces derniers entre les sion serait renforcée si les actifs incorpo- incapable aujourd’hui d’évaluer les entre-
incorporels amortissables et les incor- rels acquis dans le cadre d’un regroupe- prises de la nouvelle économie. En consé-
porels non amortissables au moment de ment d’entreprises étaient reconnus de quence, la plupart des investissements
l’allocation du coût d’acquisition. A partir façon séparée du goodwill » 3. incorporels sont constatés immédiate-
d’un échantillon de 47 regroupements ment en charges lorsqu’ils sont encourus,
initiés par des groupes français cotés sur Les changements majeurs sont les sui- notamment lorsque les incorporels sont
la période 2005-2006 et comptabilisés vants : générés en interne.
conformément aux dispositions d’IFRS 3 n Quote-part des minoritaires dans la La relative méconnaissance comptable
version 2004, son étude fait ressortir plu- juste valeur des actifs et passifs identi- des immatériels comme actifs bilantiels,
sieurs résultats : fiables acquis : cette version révisée offre c’est-à-dire susceptibles d’être activés,
• l’incitation à maximiser la valeur des la possibilité de prendre en compte la a conduit de nombreux chercheurs à
incorporels non amortissables est d’au- quote-part des minoritaires dans la juste s’interroger sur les conséquences de ce
tant plus importante que la performance valeur des actifs et passifs identifiables traitement comptable inadéquat sur la
financière de l’acquéreur est inférieure à acquis pour le calcul du goodwill (full pertinence de l’information comptable,
la moyenne sectorielle ; goodwill), entraînant une augmentation l’allocation des ressources sur le marché
• la valeur initialement allouée aux incor- du total de l’actif et, en contrepartie, une financier, la croissance des investisse-
porels non amortissables est d’autant augmentation des capitaux propres (due à ments incorporels, et leurs financements.
plus faible que le risque de dépréciation l’augmentation des intérêts minoritaires).
de ces éléments est élevé ; n Critère de fiabilité de l’évaluation : Diffusion d’informations relatives
• l’effet de l’appartenance sectorielle de la l’IFRS 3 supposait déjà que le critère de aux incorporels : une solution au
cible et celui de la cotation de l’acquéreur fiabilité de l’évaluation est présumé pour traitement comptable inadéquat ?
aux Etats-Unis sur la valeur des incorpo- les actifs incorporels à durée de vie finie. La divulgation volontaire d’informations
rels non amortissables sont confirmés. La norme IFRS 3 révisée poursuit cette relatives aux incorporels au sens large
tendance en étendant la présomption permet de communiquer sur les incor-
Les entreprises cibles ne sont pas spécifi- relative à la fiabilité de l’évaluation à tous porels qui ne sont pas reconnus en tant
quement des entreprises américaines mais les actifs, y compris les actifs incorporels qu’actifs au bilan des entreprises. C’est
on note, pour ces dernières, une association à durée de vie indéterminée. Par consé- une solution proposée par D. Zéghal
significative entre la cotation de l’acquéreur quent, pour bénéficier d’une exception au et I. Maaloul pour atténuer les consé-
sur un marché réglementé américain et le principe de valorisation à la juste valeur, quences négatives résultant de leur trai-
montant alloué aux incorporels non amor- il conviendra désormais, selon P. Astolfi, tement comptable inadéquat. Selon les
tissables. Les groupes qui sont cotés aux de démontrer la non-applicabilité de la
Etats-Unis ont tendance à sous-évaluer les présomption exprimée par le référen-
incorporels non amortissables par rapport tiel comptable. Le normalisateur inter-
à ceux qui ne le sont pas. Ce résultat peut national semble ainsi préférer la vision
s’expliquer par la pression exercée par la anglo-saxonne selon laquelle, dans une
Abstract
Securities and Exchange Commission (SEC) certaine mesure, le critère de pertinence
sur les sociétés cotées aux Etats-Unis en des états financiers doit être privilégié par Intangible assets are subject to
vue de réduire au maximum la valeur initia- rapport au critère de fiabilité. Ceci devrait debate in terms of both their reco-
lement allouée aux incorporels non amor- gnition and evaluation. The fol-
tissables (King, 2006). lowing article reviews certain key
Le secteur d’activité de la cible a un issues addressed during National
1. L’évolution de la réglementation relative à Intangible Assets Day that took
impact sur la valeur initialement allouée
l’IFRS 3 (de IAS 22 à l’IFRS 3 révisée) a été place in Montpellier on June 18th.
aux incorporels non amortissables. Ainsi,
étudiée par Pierre Astolfi (2010). Issues discussed included the
il apparaît que les acquéreurs qui rachè-
tent des cibles appartenant au secteur 2. Les normes SFAS 141 et 142 sont les development of IFRS 3, the iden-
industriel privilégient la reconnaissance normes publiées par le FASB relatives tification of acquired intangibles,
d’incorporels amortissables par rapport aux “regroupements d’entreprises“ et au the particular case of brands and
aux acquéreurs qui rachètent des cibles “goodwill et autres actifs incorporels“. the problem of disclosing infor-
évoluant dans le secteur des services. 3. Cette citation est issue de la base
mation concerning these specific
Ce résultat peut s’expliquer par le poids des conclusions 158 de la norme IFRS 3 assets.
important des actifs incorporels liés à révisée, citée par P. Astolfi.

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auteurs, la divulgation volontaire d’in- « lorsque la recherche d’un pouvoir de le secteur de la grande consommation
formations sur les incorporels servirait à marché ou encore la restauration d’une et détenant un important portefeuille
remédier à la perte de pertinence de l’in- légitimité semblent nécessaires, une com- marques, A.-L. Farjaudon (2010) pose la
formation comptable. L’intégration de ces munication fondée (à juste titre ou non) question de l’impact de la comptabilisa-
informations dans les modèles d’évalua- sur les actifs immatériels peut jouer un tion d’une marque sur son pilotage. Les
tion d’entreprises atténuerait, par ailleurs, rôle prépondérant ». B. Fabre donne deux résultats révèlent que leur comptabilisa-
le problème des variables omises que l’on cas pour illustration : celui de la recherche tion est une “arme à double tranchant“
retrouve dans la plupart des modèles uti- à Orange Labs, filiale de France-Télécom dans le sens où les marques comptabi-
lisés par les chercheurs. La divulgation (FT)-Orange et celui de la fusion des labo- lisées au bilan améliorent le patrimoine
accrue d’informations au public permet- ratoires BioMérieux et Pierre Fabre. financier de l’entreprise et envoient un
trait également d’atténuer le problème de signal positif envers les actionnaires
sélection adverse sur le marché des capi- Le cas particulier mais seulement tant que la marque ne
taux en réduisant l’asymétrie d’informa- des marques se déprécie pas. La constatation d’une
tion entre l’entreprise et ses investisseurs, perte de valeur, via le test de déprécia-
en augmentant la liquidité, et en réduisant Pertinence des méthodes tion annuel, est en effet perçue comme
le coût de financement de l’entreprise. d’évaluation des marques le signe d’une mauvaise gestion par les
Elle contribuerait, par conséquent, à une Précisément, dans le cas des marques actionnaires.
plus grande efficience des marchés et, générées en interne dont l’inscription Cette constatation a naturellement des
au niveau de l’entreprise, permettrait une n’est pas autorisée par les normes comp- implications sur l’ensemble de l’organisa-
meilleure allocation des ressources sur le tables, la divulgation d’informations com- tion de l’entreprise, le pilotage de la per-
marché financier. plémentaires peut être une solution pour formance de l’entreprise correspondant au
informer le marché sur leur valeur. Beldi pilotage de l’ensemble des marques com-
La divulgation volontaire est ainsi consi- et al. (2010) testent ainsi la pertinence posant son portefeuille. A.-L. Farjaudon
dérée comme un mécanisme efficace de la valorisation des marques et son note que le rôle des financiers se renforce
pour communiquer aux investisseurs impact sur la capitalisation boursière des au sein de l’entreprise et que le contrô-
de l’information sur les incorporels au- entreprises qui les possèdent. Leur étude leur de gestion, en tant que garant de la
delà des états financiers traditionnels. repose sur le courant de recherche, dit valeur de la marque inscrite à l’actif et par
Cette information pourrait être com- “value-relevance“, qui tend à expliquer là-même de la valeur de l’entreprise tout
muniquée via les rapports annuels, les la différence entre la valeur boursière et entière, devient un acteur central au sein
sites web ou encore les communiqués la valeur comptable des entreprises. Ce de l’organisation.
de presse. courant de recherche considère la valeur
Or, comme le souligne B. Fabre (2010), les de l’entreprise comme la somme des
études menées généralement analysent fonds propres comptables majorée de
la diffusion d’informations quantitatives la valeur actuelle des rendements anor- Bibliographie
dites “hard“ (le plus souvent vérifiables maux futurs. Leurs résultats indiquent
et supposées objectives) sur d’autres que la valeur des marques communi- Articles présentés à la Journée sur le capital
variables quantitatives comme le coût du quée par des organismes spécialisés immatériel, Montpellier 18 juin 2010, et cités dans
cet article :
capital ou de la dette. Or, dans les sup- et indépendants, comme Interbrand et
ports de diffusion comme les articles de Brand Finance, apportent une information • Astolfi P. (2010), “IFRS 3 et reconnaissance des
actifs incorporels : L’inertie des émetteurs en ques-
presse, les rapports annuels de gestion supplémentaire aux investisseurs et aux
tion“.
ou encore les conférences de presse, la analystes financiers valorisant les entre-
• Beldi A., Chastenet E., Dupuis J-C., Talfi M. (2010),
plupart des informations relatives aux prises qui exploitent ces marques. Ces “Pertinence des méthodes d’évaluation financière des
investissements immatériels sont qualita- deux organismes ont élaboré leur propre marques : une étude empirique au niveau internatio-
tives et souvent imprécises. En raison des méthodologie d’évaluation et publient un nal“.
spécificités liées aux informations quali- classement des principales marques au • Bouden I. (2010) “Les déterminants de l’identifica-
tatives relatives aux immatériels, le cadre niveau international. tion des incorporels acquis lors de regroupements
d’analyse adopté par la théorie financière Les auteurs concluent qu’une absence de d’entreprises - une étude du marché français“.
apparaît donc inadapté. reconnaissance des marques générées en • Fabre B. (2010), “Le rôle de la diffusion d’informa-
B. Fabre propose donc un renouvellement interne pourrait ainsi être compensée par tions relatives aux actifs immatériels auprès des
du cadre traditionnel d’analyse rendu une estimation financière par le marché parties prenantes : synthèse et illustrations“.
nécessaire par la prise en compte des ou par des organismes spécialisés confir- • Farjaudon A.-L. (2010), “De la comptabilisation au
différentes parties prenantes de l’entre- mant la pertinence pour le marché d’in- pilotage : le cas des marques“.
prise. La diffusion d’informations relatives formations non comptables. Les entre- • Zéghal D. et Maaloul A. (2010), “Le traitement
aux immatériels est alors perçue comme prises ont donc intérêt à communiquer comptable des intangibles, ses conséquences et les
arme offensive liée à l’innovation (diffuser des informations complémentaires sur solutions envisagées : Une revue de la littérature“.
des informations relatives aux immatériels leurs marques développées en interne. Ces articles sont disponibles sur le site Internet
permet sous certaines conditions d’in- http://halshs.archives-ouvertes.fr/
fluencer le cadre des futures innovations Comptabilisation des marques Et aussi :
et de solliciter son environnement pour et pilotage de l’entreprise King A. (2006), Fair Value for Financial Reporting:
obtenir de nouvelles idées) ou comme A partir d’une étude de cas approfon- Meeting the New FASB Requirements, Editions John
arme défensive de légitimation. Selon lui, die auprès d’un groupe opérant dans Wiley & Sons, 334 p.

Comprendre le plan comptable français et son évolution


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