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Remerciements
Remerciements
Je remercie d'abord le bon Dieu qui m'a donne le courage et la volonte d'elaborer
ce travail.
C'est avec un grand respect que je tiens a remercier mon encadreur M. Benziadi
Djamel, pour son aide, ses conseils, et son orientation tout au long de la
preparation de ce travail.
Enfin, mes remerciements sont adressés a tous ceux qui sans avoir été impliqué
directement dans le travail, ont toujours été d'un grand support, et que par leur
appui et encouragement ont rendu possible ce travail.
Merci a tous.
Dédicace
Dédicace
A ceux qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui, ceux a qui je dois tout, ceux
qui ont toujours ete la pour moi, ceux qui ont ete l'art qui m'a projete a ce jour, je
dedie ce modeste temoignage de mon immense gratitude, reconnaissance et ma
tendre affection. A mes tres chers parents.
A mes freres, ma sceur et a toute ma famille petits et grands et tous qui portent le
nom B elimane et K aouadji.
A mes tres chere amies presque sceurs le Trinôme Imene , Afaf, Moufida, Sarah,
Djazia, Kenza, Mira, Amel qui m'ont toujours aidées quand j'en avais besoin et a
qui je souhaite toute la réussite dans leur vie.
11
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Remerciements
Dédicaces
Introduction générale
Partie I : Théorique
I. L'environnement de contrôle
V. Pilotage
Conclusion du chapitre
42
43
45
46
46
49 49 51 51
51
52
53
53
55
55
60
62
65
65 67 67 69
71
73
73
75
I -4 Outils méthodologiques
1) La phase de préparation
2) La phase de réalisation
3) La phase de conclusion
I- La banque
I- 2. Notion de banque
I- 3. L'activité bancaire
Partie II : Pratique
Introduction du chapitre 80
II-1-Définition 85
II-2-Organisation de l'agence 85
1-
86
86
86
86
87
Service caisse
4- Service télécompensation
87
87
87
88
5.2.Transfert/ rapatriement
5.4.Domiciliation
91
91
94
95
96
96
99
100
102
102
103
I- Domiciiation
I- Généralités .
1) Définition .
2) Organisation .
111
111
112
III-1- Définition
III-2- Missions
115
Conclusion du chapitre
118
130
149
Conclusion du chapitre 157
Bibliographie. Résumé.
Mots clés.
Annexes.
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Intitulé page
Tableau n°
Tableau n°01 Comparaison entre l'audit interne et l'audit externe. 47
Tableau n°02 Comparaison entre l'audit interne et l'inspection. 47
Tableau n°03 Comparaison entre l'audit interne et le contrôle de gestion. 48
Tableau n°04 Les incoterms. 91
Tableau n°05 Codification de la domiciliation. 93
Tableau n°06 QPC 120
Tableau n°07 Les points forts et les points faibles. 122
Tableau n°08 Fiche de séparation des taches 123
Tableau n°09 Identification des zones à risques 125
Tableau n°10 Le programme de travail 132
Tableau n°11 QCI : Domiciliation 137
Tableau n°12 QCI : Ouverture de Credoc 140
Tableau n°13 FRAP 144
Tableau n°14 Synthèse des principales recommandations 150
Tableau n°15 Plan d'action 154
Intitulé page
schéma n°
schéma n°01 Organigramme de la BNA 83/84
schéma n°02 Organigramme Agence 85
schéma n°03 Schéma de l'opération de crédit documentaire 101
schéma n°04 Organigramme DRE 109
schéma n°05 Organigramme Direction d'Audit Interne 113
schéma n°06 Organigramme de l'AP hamiz 647 119
DOMICILIATION I ; II ; III
Annexe n °32 Démarche Ifaci
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Introduction
Le début des années quatre-vingt (1980) a été marqué essentiellement par des
mutations stratégiques au niveau des systèmes bancaires de par tout le monde,
caractérisées principalement par la déréglementation, la désintermédiation, le
décloisonnement des marchés, le désencadrement des crédits.
Cette obligation apparaît pour la première fois dans le règlement 90-08 du comité
de la réglementation bancaire et financière en date du 25 juillet 1990 (1). Ce texte
accorde au système de contrôle interne trois grandes missions. Premièrement, ce
dernier est chargé de vérifier que les opérations, procédures et l'organisation sont
conformes avec les textes et lois en vigueur. Deuxièmement, il doit également
vérifier le respect des limites de risques. Enfin, il s'assure de la qualité de
l'information comptable et financière. Ce texte n'impose pas une organisation
précise du contrôle interne mais se contente d'en fixer les principes généraux.
Par la suite, pour faire face à l'apparition des risques multiples et de plus en plus
complexes, la Commission bancaire a décidé de publier un nouveau règlement
relatif au contrôle interne. Le texte 97-02, du comité de la réglementation
bancaire et financière (2), renforce les contraintes des établissements de crédit
en matière de contrôle interne et impose une plus grande rigueur de la gestion
des risques. De plus, il précise les rôles respectifs de l'organe exécutif et de
l'organe délibérant. Il incite ouvertement l'organe délibérant à la création d'un
comité d'audit chargé d'effectuer un contrôle efficace.
2 Ibid, p10.
Donc, c'est le rôle des responsables de se doter des moyens permettant d'en
détecter les écarts et les erreurs et d'en apprécier les projections dans l'avenir. Si
dans les pays développés l'utilisation des techniques d'audit interne bancaire a pu
réaliser des progrès appréciables, pour le cas des pays en voie de
développement est beaucoup plus loin et nécessite encore plus d'efforts à
déployer dans le domaine.
Objectif de la recherche
L'objectif de notre travail est d'étudier la relation entre l'audit interne et le contrôle
interne dans le secteur bancaire, Pour ce faire nous prendrons le soin de traiter la
problématique suivante :
La problématique
Sous cette problématique, nous tirons les sous-questions suivantes : Les sous-
questions
Pour mener à bien notre travail, nous essayerons de répondre à ces questions à
travers les hypothèses suivantes :
Les hypothèses
1. Le contrôle interne est une activité qui vise à réaliser les objectifs d'une
entité. Ces objectifs correspondent aux objectifs généraux que désire
atteindre chaque entité: augmenter le chiffre d'affaire et diminuer les
charges et donc augmenter le bénéfice. La réalisation de ces objectifs
nécessite l'existence des moyens et ressources.
Le plan de la recherche
Méthodologie de la recherche
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Commerce et Marketing t
Partie I : Théorique
Chapitre I : Le Contrôle
Interne
Une organisation s'apprécie selon trois niveaux : les actions, le contrôle et, enfin,
l'audit. Cette distinction entre ces trois niveaux est fondamentale pour apprécier
l'importance du contrôle interne.
Le contrôle interne qui était autrefois défini comme l'ensemble des procédures
ayant pour objectif d'éviter la fraude, désigne aujourd'hui l'ensemble des
procédures qui sauvegarde le patrimoine de l'entreprise et favorise l'efficience de
la politique de l'entreprise. Nous pouvons dire que le contrôle interne est un
système d'organisation et de gestion qui sert à réaliser les objectifs de la direction
avant d'être un ensemble des procédures qui aident le commissaire aux comptes
lors de ses vérifications.
Une des plus anciennes est celle de B. Fain et V. Faure : "Le contrôle interne
consiste en une organisation rationnelle de la comptabilité et du service
comptable visant à prévenir, tout au moins à découvrir sans retard, les erreurs et
les fraudes". Elle date de 1948. (1)
« Le contrôle interne est mis en place par la Direction d'une entreprise pour
assurer la légitimité de ses activités, la protection des ses actifs, la fiabilité de ses
informations et l'utilisation efficace de ses moyens humains et matériels. Il
comprend un plan d'organisation et un ensemble cohérent de moyens, de
méthodes et de procédures permettant la maîtrise du fonctionnement et de
l'évolution de l'entreprise par rapport à son environnement » (2)
Nous, retenons de ce qui précède que ces définitions ne prennent pas en compte
la notion de gestion des risques qui a été prise en compte dans COSO 2. Mais
surtout elles ne font pas distinction entre le contrôle interne d'une société en
général et le contrôle interne relatif à l'élaboration et au traitement de l'information
comptable et financière.
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Commerce et Marketing
Enfin pour le CDR AMF, le contrôle interne ne recouvre pas toutes les initiatives
prises par les organes dirigeants ou le management, par exemple la définition de
la stratégie de la société, la détermination des objectifs, les décisions de gestion,
le traitement des risques ou le suivi des performances. (2)
2
Préface de Louis Vaurs, op-cit, p61.
3
RESULTATS DES TRAVAUX DU GROUPE DE PLACE ETABLI SOUS L'EGIDE
DE L'AMF ; Le dispositif de Contrôle Interne : Cadre de référence Pour
information : Un guide de mise en oeuvre du cadre de référence sur le contrôle
interne adapté aux valeurs moyennes et petites (VaMPs),p 17.
Les limites qui entravent la réalisation efficace du contrôle interne peuvent être :
v' que le personnel doit être clairement informé des objectifs réels du
contrôle interne ; v' que le contrôle interne joue en faveur du personnel, car
il interdit qu'il soit suspecté ; v' que les éventuels obstacles soulevés par le
personnel relèvent plus de la résistance au
changement en général.
Une autre limite tient au fait que la conception d'un système de contrôle
interne doit tenir compte de contraintes financières. Les bénéfices tirés des
contrôles doivent, par conséquent, être évalués par rapport à leur coût. (3)
I que le contrôle interne est avant tout une meilleure répartition des tâches
avant leur multiplication ;
i que le contrôle interne doit être à la mesure du risque qu'il doit couvrir. On
doit ainsi souligner que si le risque encouru est faible, la mise en place
d'une procédure dont le coût serait supérieur au risque encouru deviendrait
une faiblesse dans l'optique du rapport coût/efficacité.
2
Robert OBERT - Marie-Pierre MAIRESSE, op-cit, p522.
3
Fr. VANSTAPEL, op-cit, p14.
4
Robert OBERT - Marie-Pierre MAIRESSE, op-cit, p522.
Nous retenons de ce qui précède qu'un système de contrôle interne, aussi bien
conçu ne peut fournir à la direction une assurance absolue quant à la réalisation
des objectifs d'une organisation ou à sa pérennité, et ce à cause des limites et
des risques liés à toute activité.
Le contrôle interne est d'autant plus pertinent qu'il est fondé sur des règles de
conduite et d'intégrité portées par les organes de gouvernance et communiquées
à tous les collaborateurs. Il ne saurait en effet se réduire à un dispositif purement
formel en marge duquel pourraient survenir des manquements graves à l'éthique
des affaires.
2 www.wiképedia.com; le 03/03/2011.
3
Préface de Louis Vaurs, op-cit, pp 59-60.
I.L'environnement de contrôle
Les objectifs du contrôle interne sont très ambitieux, ils seraient donc difficiles de
les réaliser sans accroitre les compétences du personnel.
La formation apportera alors aux salariés les connaissances qui leur manquent.
La gestion du personnel consiste à recruter, à former, à rémunérer les salariés, et
enfin à leur assurer une bonne supervision avec une appréciation périodique et
une possibilité de promotion. Les normes et les procédures de recrutement, de
formation, de supervision, de rémunération, d'évaluation et de promotion du
personnel doivent être formalisés et appliqués. (5)
1
Guide développé par l'ICAEW (l'Institut des Experts Comptables d'Angleterre et du Pays de
Galle), le dispositif de contrôle interne, publié en 1999, www.amf-france.org, mis à jour janvier
2007.
2
Préface de Louis Vaurs, op-cit, p63.
3
Fr. VANSTAPEL , op-cit, p20.
4
Ibid, p21.
5
Robert Rabelle ,op-cit, p150.
3) Le style de management
4) Structure de l'organisation
Quelle que soit la structure retenue, les activités d'une entreprise doivent
être organisées de façon à faciliter la mise en oeuvre des stratégies
destinées à assurer la réalisation d'objectifs précis. (2)
La structure organisationnelle peut inclure un service d'audit interne qui doit être
indépendant du management et faire rapport directement au plus haut niveau
d'autorité de l'organisation.(3)
1
Robert Rabelle ,op-cit, p149.
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Commerce et Marketing
Dans le lexique des mots de l'audit, l'IFACI définit le risque comme étant« un
ensemble d'aléas susceptibles d'avoir des conséquences négatives sur une entité
et dont le contrôle interne et l'audit ont notamment pour mission d'assurer autant
que faire se peut la maîtrise »(4)
L'évaluation des risques est le processus qui consiste à identifier et à analyser les
risques pertinents susceptibles d'affecter la réalisation des objectifs de
l'organisation, et à déterminer la réponse à y apporter.
o exhaustive;
o qui prend en compte les risques dus à des facteurs externes et internes,
à la fois au niveau de l'organisation et à celui des activités;
Pour limiter les risques, il vaut mieux que cette procédure d'identification
soit distincte de celle consistant à évaluer leur probabilité de survenance. (2)
Il est nécessaire de procéder à une analyse des risques une fois que ceux-ci ont
été identifiés, à la fois au niveau de l'entreprise et de chaque activité. Les risques
identifiés doivent être évalués en fonction essentiellement de deux critères :(3)
2
Préface de Louis Vaurs, op-cit, pp70-71. 3Ibid, p73.
L'évaluation des risques reste difficile : on peut les décrire au mieux comme étant
« forts», « moyens » ou « faibles ». Elle joue un rôle crucial dans la sélection des
activités de contrôle appropriées à entreprendre. Mais on perçoit bien que le
préalable idéal est l'existence d'une cartographie.
v' informer les responsables afin que chacun soit en mesure d'y adapter le
management de ses activités ;
- aux auditeurs internes pour élaborer leur plan d'audit, c'est-à-dire fixer les
priorités.
> Le risque résiduel est celui qui reste après que le management ait pris des
mesures pour répondre au risque. (3)
3
Fr. VANSTAPEL, op-cit, pp28,29.
4
ibid, op-cit, p30.
a. l'acceptation
d. la réduction
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Commerce et Marketing
Les activités de contrôle sont présentes partout dans l'organisation, à tout niveau
et dans toute fonction qu'il s'agisse de contrôles orientés vers la prévention ou la
détection, de contrôles manuels ou informatiques ou encore de contrôles
hiérarchiques. (2)
· être appropriées;
· fonctionner de manière cohérente, conformément aux plans, tout au long
de la période;
L'autorisation constitue le principal moyen de garantir que seuls ont lieu des
transactions
1
Jacques Renard ; Théorie et pratique de l'audit interne, op-cit ; pp160-161.
2
Robert OBERT - Marie-Pierre MAIRESSE, op-cit, p520.
L'accès aux ressources et aux documents doit être limité aux personnes
habilitées, qui ont à répondre de leur garde ou de leur utilisation. La
restriction de l'accès aux ressources à quelques personnes réduit le risque
d'utilisation non autorisée voire de perte pour l'administration et contribue à
mettre en oeuvre les lignes directrices de la direction.
4. Vérifications
5. Réconciliations
processus et activités établis pour atteindre les objectifs doivent être revus pour
déterminer quelles améliorations sont nécessaires.
Cette liste n'est pas exhaustive, mais énumère les activités de contrôle les
plus courantes orientées vers la prévention et la détection les plus
courantes.
· tandis que celles visées aux points (7) et (8) visent les deux à la fois.
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Commerce et Marketing
1. Information
Ces derniers doivent en effet être enregistrés sans délai lors de leur survenance
afin que l'information conserve sa pertinence et sa valeur pour la direction dans le
cadre des ses activités de contrôle des opérations et de prise de décision. Ce
principe implique aussi la mise à jour rapide de toute documentation pour qu'elle
garde sa pertinence.
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Commerce et Marketing
2. Communication
L'un des canaux de communication essentiels est celui qui relie la direction à son
personnel. La direction doit être tenue au courant de la performance, de
l'évolution, des risques et du fonctionnement du contrôle interne, ainsi que de
tous les autres événements et problèmes pertinents.
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Commerce et Marketing t
1) Pilotage permanent
Le pilotage ou le suivi permanent du contrôle interne s'inscrit dans le cadre des
activités d'exploitation courantes et récurrentes d'une organisation et comprend
des contrôles réguliers effectués par la direction et le personnel d'encadrement,
ainsi que d'autres actions effectuées par le personnel dans le cadre même des
tâches qu'il a à accomplir.
Le pilotage permanent est plus efficace que les évaluations ponctuelles et les
actions correctives sont potentiellement moins coûteuses.
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Commerce et Marketing
2) Évaluations ponctuelles
Les procédures de suivi doivent garantir que les conclusions d'audit et les
recommandations qui en résultent sont mises en oeuvre de manière appropriée
et sans retard.
- le premier niveau : les personnes qui effectuent des opérations (guichetier
dans une agence ou trader dans une salle de marché, par exemple) assurent un
premier contrôle validé par leur hiérarchie immédiate. Chaque direction
opérationnelle est chargée d'identifier, de mesurer, et de suivre en permanence
les risques inhérents au fonctionnement de son activité.
2
Préface de Louis Vaurs - Sous la direction d'Élisabeth Bertin, op-cit, p84. 3Fr. VANSTAPEL, op-
cit, p47.
Ces deux premiers niveaux constituent les contrôles permanents, leurs champs
d'application sont très vastes. Ils comportent les contrôles comptables, les
vérifications de caisse et la maîtrise des risques. La surveillance permanente
comporte donc deux volets : la sécurité au quotidien qui concerne l'ensemble du
personnel et nécessite un strict respect des règles et procédures et la supervision
formalisée qui impose à la hiérarchie de vérifier que les procédures et règles sont
correctement appliquées.
Les éléments et les critères s'appliquent au système de contrôle interne dans son
ensemble. Pour une catégorie donnée, les cinq critères doivent être remplis afin
de conclure à l'efficacité du contrôle interne.
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Commerce et Marketing
Il existe un lien direct entre les objectifs généraux, qui représentent ce qu'une
organisation s'efforce de réaliser, et les composantes du contrôle interne, qui
représentent les instruments nécessaires à leur réalisation.
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Commerce et Marketing
Le contrôle interne est avant tout le fait des parties prenantes internes de
l'organisation, ce qui inclut à la fois les responsables, les auditeurs internes et les
autres membres du personnel. Toutefois, les actions de parties prenantes
externes peuvent aussi avoir une influence sur le système de contrôle interne.
b) Le Comité d'audit
3) L'audit interne
Outre son rôle de suivi des contrôles internes d'une organisation, une équipe
d'audit interne qualifiée peut contribuer à l'efficience des activités d'audit externe
en apportant une assistance directe à l'auditeur externe. La nature, l'étendue ou
la durée des procédures d'audit externe pourront ainsi faire l'objet
d'aménagements si l'auditeur externe peut s'appuyer sur le travail de l'auditeur
interne.(5)
3
Organisation internationale des Institutions supérieures de contrôle des finances publiques
INTOSAI, op-cit,p1. 4Robert OBERT - Marie-Pierre MAIRESSE, op-cit, p521.
5
Fr. VANSTAPEL, op-cit, p52.
6
Organisation internationale des Institutions supérieures de contrôle des finances publiques
INTOSAI,op-cit, p4.
Les sociétés ne disposant pas d'une fonction d'audit interne doivent revoir
régulièrement leur besoin en la matière. Le conseil doit s'assurer de façon
annuelle du besoin de cette fonction. Ce besoin varie en fonction de divers
critères (taille, diversité, complexité des entreprises, nombre d'employés...). (1)
4) Le personnel de la société
Pour le COSO, les cadres financiers et leurs équipes jouent un rôle de pilotage
particulièrement important, puisque leurs activités de contrôle sont exercées sur
la structure de l'entreprise, non seulement de haut en bas, mais également de
façon transversale à travers les autres unités opérationnelles et fonctionnelles.
Ainsi, le directeur financier, le directeur des services comptables, le contrôleur de
gestion et les autres acteurs de la direction financière, jouent un rôle déterminant
dans la façon dont le contrôle est exercé par le management.
Le reste du personnel, quelque soit son niveau, influe également sur le contrôle
interne. Ce sont souvent ceux qui sont placés en première ligne qui appliquent et
supervisent certains contrôles, les analysent et prennent les mesures correctives
nécessaires si les contrôles sont mal mis en oeuvre; par ailleurs, ils sont bien
placés pour identifier dans le cours de leurs activités quotidiennes des problèmes
qui appellent des réponses qui sont de l'ordre du contrôle interne. (4)
3
Robert OBERT - Marie-Pierre MAIRESSE, op-cit p521. 4 VANSTAPEL, op-cit, p53.
5
Robert OBERT - Marie-Pierre MAIRESSE, op-cit, p521.
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Commerce et Marketing
I.2. Les parties externes
Le second groupe majeur de partenaires du contrôle interne est constitué par des
tiers extérieurs, tels que les auditeurs externes, le pouvoir législatif et
réglementaire, ainsi que d'autres tiers. Tous peuvent contribuer à la réalisation
des objectifs de l'organisation ou fournir des informations utiles à la mise en
oeuvre du contrôle interne.
Les missions des parties externes, et plus particulièrement celles des auditeurs
externes, comprennent l'évaluation du fonctionnement du système de contrôle
interne et la transmission de leurs conclusions au management de l'organisation
auditée. L'examen du système de contrôle interne par les parties externes est
toutefois déterminé en fonction de leur mandat.
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Commerce et Marketing t
Le cadre de contrôle n'est rien d'autre qu'un regroupement par catégories de tous
les dispositifs de contrôle interne possibles. Car si ces derniers sont en nombre
infini, les critères de regroupement sont par contre en nombre fini.
Pour y voir clair dans l'ensemble des activités de contrôle de chacun, trois
préalables doivent préluder à la mise en ordre de cette nébuleuse insaisissable.
Les préalables à la mise en place d'un dispositif de contrôle interne, quel qu'il soit,
sont :
1) La mission
Toute fonction s'exerce dans le cadre d'une politique et chaque responsable doit
définir, ou à tout le moins connaître, la politique qu'il doit conduire :
Ces facteurs de réussite sont les éléments sans lesquels la mission ne peut être
remplie. Ils se caractérisent par le fait qu'ils sont entre les mains du responsable à
qui il appartient de se les procurer.
La mission confiée ne peut pas, ne doit pas être remplie coûte que coûte et quoi
qu'il arrive. Il y a des limites qu'il convient de ne pas dépasser et qui sont de deux
ordres :
a. Les règles d'éthique : dispositions légales bien sûr, mais également règles
d'éthique de l'entreprise.
Ces trois préalables étant définis, les dispositifs vont pouvoir être mis en oeuvre
de façon ordonnée étant entendu que ce qui suit constitue les dispositifs
généraux du contrôle interne, soit autant de têtes de chapitre sous lesquels
s'ordonneront les dispositifs spécifiques propres à chaque activité.
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Commerce et Marketing t
II.2. LE CADRE DE CONTRÔLE
1' la supervision.
1) Les objectifs
Ces objectifs doivent naturellement s'insérer dans le cadre des objectifs généraux
du contrôle interne, déjà analysés et qu'il nous suffit de rappeler :
· protection du patrimoine ;
- Ils doivent être ambitieux, ce qui exclut toute confusion avec la norme.
2) Les moyens
Ils permettent la réalisation des objectifs : sont-ils adaptés aux objectifs fixés ?
Vérifier l'adaptation des moyens c'est regarder :
· Le recrutement
· L'éthique
Il faut comprendre ce terme en son sens le plus large, c'est-à-dire aussi bien
techniques industrielles, que techniques de gestion et techniques commerciales.
Troisième dispositif de contrôle interne, et que l'on trouve dans toutes les
activités. L'observation des systèmes d'information par l'auditeur interne doit le
conduire à examiner les cinq critères qui vont lui permettre de porter un jugement
sur la qualité de ces dispositifs.
On pourrait dire fiables parce que vérifiables. En effet, une information n'est fiable
que si elle est vérifiable et elle n'est vérifiable que si on peut l'authentifier.
C'est-à-dire que les systèmes d'information doivent être allégés de tout ce qui
n'est pas utile à l'appréciation de la réalisation des objectifs.
4) L'organisation
Il n'y a pas de modèle unique qui pourrait servir de référentiel pour tous ; on peut
même dire qu'il n'existe pas de panoplie de modèles dans laquelle on pourrait
puiser. La diversité des organisations est aussi grande que peut l'être la diversité
des entreprises : taille, nature d'activité, objectifs, environnement, structures
juridiques... sont autant de variables qui vont générer des organisations
différentes. Mais le principe essentiel est que l'organisation doit être « adaptée »
à la culture, à l'environnement, à l'activité, etc.
Dans cette adaptation que devront réaliser les managers, trois écueils sont à
éviter :
b) L'objectivité
Une organisation objective est une organisation qui n'est pas construite en
fonction des hommes.
· La fonction financière : c'est l'acte de paiement ou de recette qui doit rester
autonome. Cet acte de paiement ou de recette se matérialise de diverses façons :
signature ou encaissement de chèques, remise ou encaissement d'espèces,
ordres de virement, etc.
La confusion de deux au moins de ces fonctions crée des situations à risque qui
mettent en péril les actifs de la société et, dans le meilleur des cas, crée des
risques d'erreurs et de confusions qu'il convient d'éviter.
Dans les cas ou le personnel ou la taille d'une entité sont limités, il n'existe guère
que trois façons pour réaliser la sécurité des taches : (1)
v' Faire tourner les tâches, en créant une polyvalence au sein des personnes et
en permutant les activités des unes avec les activités des autres. sans modifier
les rattachements hiérarchiques,
v' Faire tourner les personnes : on a alors recours à la mutation, qui exige moins
de
polyvalence que la formule précédente car elle s'exerce selon un rythme plus
lent.
Ce sont :
o le recueil des pouvoirs et latitudes pour connaître les limites des pouvoirs de
chacun ;
Pour être bien maîtrisé, tout service, toute fonction doit s'organiser autour de ces
quatre points
a)L'organigramme hiérarchique
b) L'analyse de poste
Pour que l'analyse de poste joue pleinement son rôle, il ne suffit pas qu'elle
existe, encore faut-il qu'elle soit :
· comprise par ce dernier (ce qui veut dire qu'il doit avoir la formation pour
comprendre et exécuter) ;
Chacun doit connaître avec précision ce qu'il doit faire, mais chacun doit savoir
également dans quelles limites se situent ces délégations de pouvoir.
I écrites ;
d) L'élément matériel
6) La supervision
Superviser c'est :
> Ensuite un acte gratifiant : montrer aux autres que l'on s'intéresse à leur
travail, que leurs efforts ou leurs difficultés ou leurs performances ne sont pas
ignorés.
> toute supervision doit laisser une trace de son passage : visa, note, compte
rendu... la trace est nécessaire pour apprécier la qualité du management et se
repérer dans la fréquence des actes de supervision ;
> la supervision doit être universelle : toute tâche, quelle qu'elle soit, doit être
supervisée. Seule la fréquence de l'acte de supervision distingue les tâches
essentielles des tâches subalternes.
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Commerce et Marketing
1) La hiérarchie
La liste des dispositifs s'établit en fait selon une certaine hiérarchie depuis la
supervision en bas de l'échelle jusqu'aux objectifs situés au sommet. On peut
ségréger ces dispositifs en deux familles :
- objectifs ;
- moyens ;
- systèmes d'information.
b. Les dispositifs de contrôle
- organisation ;
2) La cohérence
Conclusion
· Le système de contrôle interne doit reposer sur des valeurs éthiques traduites
dans un code de conduite ; les politiques et les pratiques en matière de
ressources humaines doivent être déterminés en fonction de ces valeurs éthiques
; les pouvoirs et les responsabilités de chacun doivent être clairement définis ; les
membres de l'organisation doivent posséder les connaissances et les
compétences nécessaires à l'accomplissement de leurs tâches.
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1) La hiérarchie
La liste des dispositifs s'établit en fait selon une certaine hiérarchie depuis la
supervision en bas de l'échelle jusqu'aux objectifs situés au sommet. On peut
ségréger ces dispositifs en deux familles :
- objectifs ;
- moyens ;
- systèmes d'information.
- organisation ;
2) La cohérence
Conclusion
· Le système de contrôle interne doit reposer sur des valeurs éthiques traduites
dans un code de conduite ; les politiques et les pratiques en matière de
ressources humaines doivent être déterminés en fonction de ces valeurs éthiques
; les pouvoirs et les responsabilités de chacun doivent être clairement définis ; les
membres de l'organisation doivent posséder les connaissances et les
compétences nécessaires à l'accomplissement de leurs tâches.
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Chapitre II : L'audit et le
L'audit interne est une fonction en perpétuelle évolution, au rythme des besoins
changeants des organisations, et sa mutation n'est pas achevée. Cette évolution
peut être clairement observée en France, où 77 % des services d'audit interne
sont rattachés à la direction générale ou au président du Conseil si l'on en croit
l'enquête effectuée par l'IFACI en 2005, contre 15 % à la direction financière. Elle
est beaucoup moins marquée dans d'autres pays, aux ÉtatsUnis notamment, où
le rattachement à la direction financière concerne encore 45 % à 50 % des
entreprises.(1)
Nous allons aborder dans ce chapitre trois sections. La première section sera
consacrée pour Généralités sur l'Audit Interne. La deuxième traitera d'abord les
outils d'audit interne ensuite la conduite d'une mission d'audit interne et enfin
dans la troisième section la banque et les risques bancaires.
1
Préface de Louis Vaurs, op-cit, p 6.
Le mot « audit », qui nous vient du latin audire, c'est-à-dire « écouter », a pour
ancêtre en France le commissariat aux comptes, institué par la loi du 24 juillet
1867. Le commissaire aux comptes avait alors pour rôle la vérification des
comptes. On parla de révision des comptes avant de lui préférer le terme d'audit
qui a une connotation plus valorisante. Progressivement, le terme d'audit connut
un élargissement à la fois horizontal et vertical en raison de l'image de rigueur
qu'il véhicule, des risques qu'il parvient à identifier, des politiques et des plans
qu'il doit accompagner, des économies qu'il permet de réaliser, de l'instabilité de
l'environnement, de la complexité des paramètres de gestion et de contrôle qu'il
doit maîtriser. Toutes ces « vertus » associées au mot audit ont fortement
contribué à son développement et à sa généralisation.
> L'audit opérationnel, plus orienté vers les opérations de gestion, l'objectif est «
l'évaluation des dispositifs organisationnels visant à l'économie, à l'efficience et à
l'efficacité des choix effectués dans l'entreprise à tous les niveaux et/ou
l'évaluation des résultats obtenus de ces dispositifs ». C'est donc la recherche de
l'efficacité, de l'efficience, bref de l'amélioration des performances de l'entité
auditée qui anime l'auditeur opérationnel.
1
Jacques Renard , Audit interne ce qui fait débat , Paris, France ; Maxima, 2003, pp17-18.
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Commerce et Marketing
1) Définition de l'IFACI
L'Institute of Internal Auditors (IIA), dont l'une des missions est d'élaborer les
normes et les pratiques professionnelles, a donné en 1999 une définition de
l'audit interne, adaptée par l'IFACI en ces termes :
«L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui
apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée.
Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de
contrôle, et de gouvernement d'entreprise, et en faisant des propositions pour
renforcer leur efficacité. » (1)
Conseil : il traduit une orientation « client interne ». Ceci entraine une large
gamme de services offerts par les structures audit interne, basée sur une
meilleure exploitation des compétences dont elles disposent, et une plus grande
flexibilité dans l'accomplissement des missions.
Risque : cette notion n'est pas limitée seulement aux risques financiers,
opérationnels et stratégiques encourus par une organisation, mais intègre
également la non-exploitation des opportunités offertes. Elle confère à l'audit
interne une dimension proactive (par opposition à réactive) et le situe au coeur du
management.(3)
2
Pierre Schick ; op-cit, p6.
3
Mémoire présenté par : Mohamed Adel benhayoun sadafi, audit interne levier de
performance dans les organisations publiques, cycle supérieur de gestion, institut
supérieur de commerce et d'administration des entreprises, rabat ; 2001, p09.
4
Jacques Renard , Audit interne ce qui fait débat , op-cit, p19.
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Commerce et Marketing t
Contrôle interne: finalité de l'audit
interne. Etude de cas: audit du cycle
de financement des opérations
Commerce extérieur par Crédit
Documentaire «Credoc » ; (BNA )
( Télécharger le fichier original )
par Sarah Belimane
Ecole supérieure de commerce Alger - Post- graduation spécialisée
(PGS ) en comptabilité et audit 2012
2) Autres définitions
Outre le fait que l'audit interne n'est pas un « dispositif » (mais une fonction) cette
définition, au demeurant incomplète, confond les rôles de l'audit interne («
apprécier » - « juger ») avec les objectifs du contrôle interne (« assurer » - «
garantir »).
b) « Réalisé par un service de l'entreprise l'audit interne consiste à vérifier si les
règles édictées par la société elle-même sont respectées ».
Dire que l'audit interne est une fonction, c'est exprimer clairement qu'il est partie
intégrante de l'organisation, de l'entreprise. Changer de mot et dire que c'est une
activité est une façon de signifier que l'Audit Interne peut sans dommage et sans
altération ne plus être interne.
Une fonction fait partie de ce qui est nécessaire pour que fonctionne l'entreprise,
l'organisation. Dire que l'Audit Interne est une fonction, c'est également affirmer
qu'il est un rouage indispensable à la bonne marche de l'ensemble, c'est
souligner son importance.(2)
De tout ce qui précède on peut déduire que l'Audit interne agit dans le souci
d'apporter une valeur ajoutée à l'entité, Il doit évaluer la conception, la mise en
oeuvre et l'efficacité des objectifs généraux du contrôle interne ; des programmes
et des activités de l'organisation.
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1) Audit externe
3 IFACI, the institute of internal auditors, Normes d'audit interne, publication oct
2008-révision janvier 2011, pp1-2.
4
Pierre Schick ; op-cit, p28.
2) L'inspection
générale.
Source : Pierre Schick ; Préface de Serge Evraert et jacques vera ; p54.
La distinction avec l'audit interne est la plus nécessaire car ces deux fonctions
interviennent dans le même domaine, la gestion de l'entreprise et son
amélioration, en fonctionnels (analystes, conseillers...) et non opérationnels
(responsables, décideurs), et en toute indépendance (rattachement à haut
niveau) elles se distinguent par leurs modes opératoires
Contrôle de gestion
Audit interne
Ou voulons-nous aller, par ou passer ?
Comment fonctionne ce qui existe,
comment l'améliorer ?
Photo périodique détaillée. Cinéma continu et global.
Va des problèmes rencontrés en pratique à Va des indicateurs généraux aux paramètres
leurs causes et conséquences. particuliers.
Contrôle l'application des directives, la Planifie et suit les opérations et leurs
résultats. Conçoit et met en place le système
fiabilité des informations et l'adéquation d'information pour ce faire.
des méthodes : les processus, les conditions
d'obtention des résultats. Analyse le budget du service d'audit interne.
- Le contrôle de gestion peut demander un arrêt sur image ; un zoom, une vue détaillée et
- L'audit interne peut s'appuyer sur la connaissance du contrôle de gestion pour élaborer
un plan d'audit.
Source : Pierre Schick ;Préface de Serge Evraert et jacques vera ,pp59-60. 4) La
Gestion des risques (Risk Management) :
C'est une fonction d'ingénierie des risques visant à les identifier, à les évaluer et à
les hiérarchiser au regard du cout des mesures adoptées comparé à sa
fréquence d'occurrence et la gravité de ses conséquences, à définir des
stratégies de gestion insérées dans le dispositif de contrôle interne et à piloter les
aléas résiduels.
L'audit interne est une fonction qui présente de grandes spécificités et ne peut
être comparée à aucune autre. Elle dispose en fait des caractéristiques d'une
profession normée à l'échelle internationale : même définition, mêmes standards
professionnels, même code de déontologie; un examen mondialement reconnu,
le CIA (Certified Internal Auditor), auquel est venu s'ajouter pour les pays
francophones le DPAI (Diplôme Professionnel de l'Audit Interne) ; une évaluation
régulière enfin de son bon fonctionnement par des organismes indépendants.
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1)-L'Observation physique
L'auditeur interne n'est pas quelqu'un qui reste dans son bureau : il saisit toutes
les occasions pour aller sur le terrain et pratiquer l'observation physique.
L'observation physique par l'auditeur est un outil d'application universelle car tout
est observable. Une mission d'audit qui se bornerait à faire des interviews,
pourrait être considérée comme une enquête d'opinion, ce ne serait pas une
mission d'audit interne.
« L'observation » élémentaire des biens, c'est l'inventaire. Mais il n'y a pas que
l'observation quantitative des biens, il y a aussi l'observation qualitative.
2)-La narration
Il existe deux sortes de narration, toutes les deux utilisées en audit interne : la
narration par l'audité et la narration par l'auditeur. La première est orale, la
seconde est écrite.
La narration par l'audité est la plus riche, c'est elle qui apporte le plus
d'enseignements ; la narration par l'auditeur n'est qu'une mise en ordre des idées
et des connaissances.(1)
3)-L'organigramme fonctionnel
Ainsi conçue la piste d'audit apparaît plus comme un dispositif de contrôle interne
que comme un outil au service de l'auditeur.
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III-2- Les outils d'interrogation
Le sondage statistique est une méthode qui permet, à partir d'un échantillon
prélevé de façon aléatoire, dans une population de référence, d'extrapoler à la
population, les observations faites sur l'échantillon. (1)
2)-Les interviews
Cette technique consiste à s'entretenir avec le personnel afin d'en apprendre plus
sur l'environnement interne de l'entreprise. L'interview contribue à préparer le
terrain. Elle vise l'obtention d'informations précises qui permettront de se faire une
opinion sur les observations et hypothèses émises à priori. (2)
a) Préparation de l'interview ;
b) Début de l'interview ;
c) Le déroulement de l'interview ;
d) La conclusion de l'interview.
Ils sont de plus en plus nombreux et sont d'autant plus difficiles à inventorier que
la plupart des services d'audit interne créent leurs propres outils, plutôt que
d'adopter des logiciels peu adaptés à la fonction.
Le questionnaire de base utilisé dans les travaux d'audit est structuré autour de
cinq questions :
Elle doit comporter une indication des résultats de discussion avec les audités.
3)- les rapports
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III- 5- Vérifications, Analyses, et rapprochements divers
Ce ne sont pas des outils à proprement parler mais plutôt des procédés et qui
sont utilisés par l'auditeur au cours du travail sur le terrain.
Les auditeurs internes n'y ont recours que pour s'assurer de la validité des
opérations effectuées : toute erreur donne lieu à une recherche causale.
1)-Les vérifications
Elles sont extrêmement diverses : les plus nombreuses sont les vérifications
arithmétiques. On peut assimiler aux vérifications arithmétiques l'utilisation des
ratios, largement utilisés en audit comptable. L'auditeur externe qui a à sa
disposition des points de comparaison, est mieux armé dans ce domaine que
l'auditeur interne.
2)-Les analyses
3)-Les rapprochements
Les auditeurs externes utilisent largement la confirmation par des tiers dans la
mesure où elle constitue une preuve de la certification qu'ils fournissent. Les
auditeurs internes l'utilisent, moins largement et moins systématiquement, comme
moyen de validation des constats et observations. Cette confirmation peut être
sollicitée auprès de tous les tiers avec lesquels l'organisation est en relation. (1)
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II-1-Ordre de mission
1) Définition
Une mission d'audit se prépare. Mais auparavant, l'auditeur doit avoir reçu l'ordre
ou le mandat d'effectuer la mission. Le document qui fait déclencher la mission
d'audit s'intitule un ordre de mission pour l'auditeur interne ou une lettre de
mission pour l'auditeur externe. Il s'agit généralement d'un document
d'information court (une page) qui indique le prescripteur, le destinataire et l'objet
de la mission, les objectifs généraux, le lieu et périmètre de la mission, la date du
début et de la fin de la mission.(2)
Pour que ces fonctions soient remplies, l'ordre de mission doit comporter un
certain nombre de mentions essentielles.
- le service d'audit ne peut pas se saisir lui-même de ses missions. La décision de
réaliser une mission d'audit dans telle ou telle entité ne lui appartient pas.
Toutefois, le service d'audit peut, si nécessaire, proposer de réaliser une mission
au Comité d'audit ou au Secrétaire général qui prendra la décision.
2
Le service général d'audit budgétaire ( SGAB) et financier du Ministère de la Communauté
française certifié ISO 9001:2000 (ISO 9001 Pro Cert), www.audit.cfwb.be, 18-04-08, modification
le 15-09-10.
5) Missions spécifiques
Les missions d'audit spécifiques sont des missions non prévues dans le
programme d'audit et qui émanent d'un cabinet ministériel, du Secrétaire général
ou de la Direction d'une entité ou du ministère.
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II-2-Les trois phases fondamentales de la mission d'audit interne
Le chiffre trois n'est pas le nombre d'or de l'audit interne, il correspond très
exactement à la situation géographique de l'auditeur au cours de son
intervention :
On dispose donc d'un critère géographique précis qui, à lui seul, permet
d'identifier les trois moments singuliers d'une mission d'audit interne. Ces trois
moments sont traditionnellement désignés :
v' le prescripteur d'audit : celui qui donne l'ordre à l'auditeur de réaliser la mission
d'audit. (3)
2
Jacques Renard ; Théorie et pratique de l'audit interne, op-cit, pp 214-215. 3Préface de Louis
Vaurs, op-cit, p38.
période au cours de laquelle vont être réalisés tous les travaux préparatoires
avant de passer à l'action. (1)
Cette étape dite « de familiarisation » ne saurait être omise ; elle constitue le plus
souvent, en termes de durée, la partie la plus importante de la mission.
1' organisation ou non d'une réunion d'ouverture avec l'ensemble du personnel v'
rapport d'audit : destinataires du rapport, rapport intermédiaire,...
Le service d'audit introduit les modifications et transmet le compte rendu final par
note interne aux mêmes personnes.
c) Réunion d'ouverture
La réunion d'ouverture a pour but d'établir les premiers contacts avec l'ensemble
des personnes impliquées par l'audit avant de débuter les travaux.
+ Support de la présentation :
Il s'agit d'une présentation orale faite par les auditeurs, avec support Power Point.
+ Contenu de la présentation :
1' Evaluation
1' Planning
1' Contacts
Cette étape est une des plus importantes d'une mission d'audit. Il n'y a pas de
méthode d'audit qui ne commence par la connaissance des processus ou des
activités que l'on doit auditer.
Dès que cette prise de connaissance a été menée à bien, l'auditeur dispose déjà
d'informations sérieuses sur les risques majeurs, le fonctionnement des interfaces
et les priorités du management. (1)
Les auditeurs utilisent différents outils (moyens) pour acquérir des connaissances
: (2)
+ Les entretiens avec les responsables de plus haut niveau dans l'activité auditée
; + L'analyse de documents de base.
v' L'examen des rapports d'éventuels audits antérieurs, des rapports de la Cour
des Comptes et de l'Inspection des Finances permet d'identifier les risques
présents
v' L'auditeur peut également faire des rapprochements sur diverses statistiques.
On dit aussi « identification des zones à risques », soulignant par là qu'il s'agit
beaucoup plus d'identifier les endroits où les risques les plus dommageables sont
susceptibles de se produire, que d'analyser les risques eux-mêmes.
3
Préface de Louis Vaurs, op-cit, p41.
Le tableau des risques permet de cerner les objectifs d'audit retenus, qu'il
conviendra de vérifier ultérieurement sur le terrain.
Les auditeurs privilégient une cotation selon une échelle de type : risque
faible/moyen/élevé. On comprend que la démarche de l'auditeur interne soit
fondée sur l'approche par les risques.
propose les services et les divisions qui seront audités, définit la nature et
l'étendue des travaux à réaliser. (3)
On l'appelle aussi, avec des variantes dans la forme, le« plan de mission » ou
encore « Termes de référence »; Mais quelles que soient la forme et son
appellation, (« ce
programme de travail doit être formalisé »), il s'agit toujours d'un document dont
les caractéristiques et le contenu se retrouvent dans tous les cas de figure. (4)
Le rapport d'orientation fera l'objet d'une validation par l'entité auditée, et ce, afin
de canaliser leur adhésion positive et active au travail du service d'audit. (5)
3
Ibid, pp40-41.
4
Jacques Renard ; Théorie et pratique de l'audit interne, op-cit; p240. 5Le service général d'audit
budgétaire ( SGAB), op-cit.
Cette étape n'est pas nécessaire si le sujet de la mission est simple ou si les
risques sont déjà identifiés dans l'ordre de mission.
Contenu :
v' des objectifs d'un processus audité v' des risques associés à ces objectifs
v' des conséquences associées à ces risques v' des dispositifs de contrôle interne
Le QCI est le guide de l'auditeur pour réaliser son programme de travail et il doit
donc permettre de réaliser l'observation la plus complète possible. L'objectif est
d'évaluer le dispositif de contrôle interne pour chaque opération " à risques ". (2)
Durant cette phase il s'agit pour l'auditeur de répondre aux questions du QCI. Les
outils à mettre en oeuvre sont déterminés dans le QCI mais il se peut que lors de
la phase de terrain un outil s'avère inapproprié et qu'il faille en choisir un autre.
Les outils vont des observations aux différentes sortes de tests : analyse de
documents, réconciliation des données, entretiens,...
1
Le service général d'audit budgétaire ( SGAB), op-cit. 2Ibid.
L'auditeur ne peut jamais baser ses constats sur des hypothèses ou intuitions, il
doit avoir des preuves de ce qu'il avance.
1' La preuve testimoniale : témoignages. C'est une preuve très fragile qui doit
toujours être recoupée et validée par d'autres preuves.
L'auditeur rempli une FRAP à chaque fois qu'une observation révèle un problème.
En fait, l'auditeur se sert de la FRAP pour mener à bien son raisonnement.
· les travaux d'audit ont-ils mis en évidence des anomalies ou des faiblesses
significatives ?
3) La phase de conclusion
v' présenter et valider les constats ; v' expliquer les recommandations ; v' fixer les
modalités pratiques relatives au plan d'action et au suivi de la mission.
Tous les éléments découverts lors de l'audit doivent être présentés et validés par
l'audité. Le rapport final ne doit pas contenir d'éléments qui n'auraient pas été
présentés à l'audité. Tout doit être compris et les audités doivent reconnaître les
constats comme exacts.
+ Personnes présentes
L'ordre du jour de cette réunion est l'examen du projet de rapport qui a été remis
à chaque participant, au moins cinq (5) jours ouvrables avant la réunion.
1
Le service général d'audit budgétaire ( SGAB), op-cit.
L'auditeur présente les points essentiels qui seront évoqués et illustrera ceux-ci
par des constats précis.
La réunion de validation doit faire l'objet d'un compte rendu intégrant toutes les
remarques sur les constats et les recommandations. Ce compte rendu est envoyé
pour approbation à l'audité.
Le rapport d'audit final ne peut être rédigé que lorsque les audités ont remis leurs
commentaires écrits, si prévus lors de la réunion de validation.
Toute mission d'audit s'achève par la rédaction d'un rapport. C'est pourquoi au
cours de cette phase, il convient d'obtenir l'adhésion des membres de l'équipe
d'auditeurs et des audités impliqués dans la mission lors de la réunion de clôture.
le sommaire ;
Toutefois, il n'y a pas d'unanimité sur la forme du rapport d'audit dans les
entreprises. Pour certains auditeurs internes, « le rapport doit donc être rédigé,
comme un rapport doit l'être selon la tradition ». (1)
· le rapport ne doit contenir que des éléments qui ont été présentés aux
responsables audités. C'est à cette fin que la réunion de validation et de clôture
est organisée.
· le rapport doit être structuré pour des lecteurs différents. C'est pourquoi, il
comprend un exposé général et une synthèse. L'exposé général doit être complet
et technique et apporter toutes les informations utiles aux responsables audités et
aux responsables des actions à entreprendre. La synthèse s'adresse à des
personnes qui doivent être informées et sensibilisées mais qui n'ont pas à
résoudre les dysfonctionnements relevés.
· le rapport doit être objectif, clair, concis, utile et le plus convaincant possible.
· le rapport doit être revu par au moins une personne du Service d'audit qui n'a
pas participé à sa rédaction.
v' il s'agit d'un outil de travail pour les audités. C'est à partir du Rapport que
l'audité prend les mesures correctrices.
c) Plan d'action
Le service d'audit transmet une note d'information sur la manière d'élaborer les
plans d'action.
Le plan d'action doit être validé par le service d'audit. Ce dernier doit émettre des
observations s'il estime le plan d'action partiellement ou totalement insuffisant. Le
responsable du service audité y apporte alors les modifications nécessaires. (1)
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I - La banque
La notion de banque est très ancienne. Elle date du quatrième siècle avant J-C.
c'est en Grèce que les premières opérations s'apparentant à celles des banques
modernes, ont été traitées (change de monnaie, garde de dépôts, octroi de
prêts).
Ce n'est qu'au 19éme siècle que le réseau bancaire français se façonna avec la
création des grandes banques et établissement financiers actuels. La banque de
France fut créée la première en date du 15 janvier 1800. Les autres banques et
établissements financiers constituèrent progressivement le réseau bancaire
national français et international.
· Trois banques en l'occurrence (BEA, BNA, CPA) qui ont hérité des
infrastructures et des fonds de commerces des banques étrangères :
Les premières Banques étrangères qui ont manifesté leurs intérêts pour le
marché algérien et qui ont obtenu leur agrément auprès de la banque d'Algérie
sont : la CITI Bank Américaine, la Société Générale de France, et la banque
nationale de Paris et le Crédit Lyonnais de France suivies d'autres banques à
capitaux privés arabes (Saoudiens, Qataris, jordaniens notamment : Rayane
Bank, Arabe Bank Corporation, housing Bank, Golf Bank...etc).
rendre compte que cette tâche n'est pas aussi simple. Les définitions mêmes du
Crédit démontrent à quel point il est ardu d'atteindre l'objectif de sécurisation des
banques.
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I - 2. Notion de banque
I- 3. L'activité bancaire
De manière générale, l'activité des banques consiste à s'endetter pour prêter. Ils
transforment les caractéristiques intrinsèques des actifs qu'ils acquièrent tant au
niveau des échéances qu'au niveau des risques.
Lorsque l'intermédiation bancaire est privilégiée et que les agents ont recours au
crédit pour se financer, on parle « d'économie d'endettement ». Lorsque la
finance directe est privilégiée et que les agents ont davantage recours au marché
financier, il y a désintermédiation financière et on parle « d'économie de marché
financier ».
1) L'intermédiation bancaire
Pour les échanges qui mettent en relation des agents non financiers de taille
modeste, les coûts de recherche d'un prêteur potentiel par un emprunteur
potentiel aux meilleures conditions possibles seront inévitablement prohibitifs. La
banque se trouve au centre de l'activité financière et détient une réelle
compétence dans le traitement de l'information sur la solvabilité des emprunteurs.
Elle assume de plus le risque de défaut et le gère en développant la méthode de
division des risques.
v' accorder des crédits aux agents économiques déficitaires ; v' gérer les dépôts
et offrir des services financiers.
Les revenus de la banque sont constitués par « les écarts de taux » (spreads)
entre dépôts collectés et prêts accordés et par la rémunération des services
qu'elles accordent.
> la collecte des dépôts : les dépôts à vue, les comptes à terme ; les dépôts à
régime spécial;
v' les engagements de financement (crédit bail) et de garanties (caution), v' les
opérations d'affacturage,
v' les engagements sur instruments financiers à termes, destinés à couvrir les
risques de prix liés aux activités d'intermédiation.
2) L'intermédiation de marché
a) Le trading
- Opérations spéculatives sur les titres, les changes ou les taux ainsi que les
instruments qui leur sont dérivés.
b) Le market-making
La banque intervient sur les marchés en tant qu'animateur de marché. Elle affiche
des cours à l'achat et la vente d'instruments financiers. Elle exerce une activité de
marché en assumant les risques. (1)
c) Le portage
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I - 4 -Quelques concepts bancaires
1) Le chèque
Le chèque est un écrit par lequel une personne dénommée le tireur donne l'ordre
à une personne dénommée le tiré de payer une certaine somme au titulaire ou à
un tiers, appelé le bénéficiaire à concurrence des fonds déposés chez le tiré.C'est
un instrument de paiement à vue, et non pas un instrument de crédit.
v Le tireur : c'est lui qui établit et signe le chèque ; il doit être capable ;
v Le bénéficiaire : c'est lui reçoit le paiement. Le chèque peut être stipulé payable
à une personne dénommée, ou au porteur.
La lettre de change ou traite est un écrit par lequel une personne appelé tireur
(fournisseur), invite une autre personne appelée tiré (client) à payer une certaine
somme, à une date déterminée (date d'échéance), à une troisième personne
appelée bénéficiaire(le tireur ou son banquier).
Le billet à ordre est un écrit par lequel une personne appelée souscripteur(le
débiteur : client) reconnait sa dette et s'engage à payer à une tierce personne
appelée bénéficiaire(le créancier : fournisseur) une certaine somme à une
période déterminée.
1
Dov Ogien ,op-cit, p11. 2 Ibid, p11.
3) Le compte
On peut définir le compte comme un état comptable sur lequel est inscrit
l'ensemble des opérations effectuées entre la banque et son client. Dont,
les remises, versements, virement reçus.., sont inscrits au crédit ; et les
retraits, par différents moyens, sont inscrits au débit (chèques émis,
prélèvement espèces, virements,..).
v'
Le crédit c'est du temps et/ou de l'argent que la banque prête. C'est une
confiance qui s'acquiert par une « promesse »
La banque :
La confiance
1) Définition
La prise de risque peut s'analyser comme un service offert par la banque à ses
clients et qui doit être facturé à sa juste valeur.
Pendant longtemps, cette prise de risque, fondement du métier n'a pas été
formalisée. Elle relevait d'une évaluation personnelle tirée de l'expérience acquise
au fur et à mesure de la pratique de l'activité. La prise de risque donnait lieu au
prélèvement d'une marge sur les clients et les opérations concernées. Tant que le
risque ne se concrétisait pas, la marge était ganguée. (1)
La prise de risque est une décision d'effectuer une opération avec un client ou sur
un marché financier. Elle s'établit sur une assiette et dans un environnement
économique et financier incertain.(2)
a) Le risque de liquidité
2 Ibid, p258.
Ce risque n'est actuellement plus identifié comme tel : il n'est pas retenu dans le
règlement 97-02, ni dans la nouvelle réglementation Bale II. Il perdure cependant
dans le coefficient de ressources longues sur les emplois longs.
Ce coefficient oblige la banque à financer ses emplois à long terme par des
ressources à court terme. Il est en effet risqué de couvrir des emplois à 20 ans
par des ressources courtes, dont il faudra assurer la rotation plusieurs fois
pendant la durée de vie du prêt.
Le risque de taux est identifié dans le règlement 97-02 sous le nom de risque de
taux d'intérêt global : c'est le risque encouru en cas de variation des taux d'intérêt
du fait de l'ensemble des opérations de bilan et de hors bilan, à l'exception, le cas
échéant, des opérations soumises aux risques de marché. (2)
Les autres risques sont considérés comme majeurs : s'ils se concrétisent, ils
engendrent des pertes de fonds propres et mettent en cause la solvabilité de la
banque.
Il s'agit :(3)
1' du risque de marché ; 1' du risque de change ; 1' du risque de crédit ; 1' du
risque opérationnel.
b) Le risque de change
· fraudes internes ;
· fraudes externes ;
· interruption d'activité;
· comptabilité défectueuse ;
· etc.
d) Le risque de crédit
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Ces règles minima de bonne gestion bancaire sont édictées par le règlement
CRBF 97-02 sur le contrôle interne des établissements de crédit. Les
établissements de crédit présentent donc des particularités dont il résulte une
atténuation ou au contraire un renforcement du risque d'audit. (1)
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III - 2 -Bale II sur l'audit et le contrôle internes bancaires
La réforme vise non seulement à lier plus étroitement les normes de fonds
propres au risque effectif mais aussi à renforcer le contrôle et à uniformiser
l'information financière avec pour objectif de fond la garantie de la solidité du
système bancaire international.
v' la prise en compte l'ensemble des risques auxquels les banques peuvent être
exposées dont les techniques bancaires de réduction des risques, qu'il s'agisse
de la collatéralisation (garanties réelles et personnelles), des dérivés de crédit, ou
de la titrisation ;
L'une des idées directrices des réflexions menées par le comité de Bâle, le Sous
Comité de Surveillance Bancaire et la Commission Bancaire est que le contrôle
interne n'est pas une simple procédure ou une politique appliquée à un certain
moment, ni même simplement une fonction d'audit, mais un système qui
fonctionne en continu à tous les niveaux de l'établissement. (1)
Le contrôle interne (CI) concerne la banque dans toutes ses activités. Il s'applique
aux biens, aux individus et aux informations, quelles que soient les circonstances
ou l'époque de l'année. Toutefois, on ne peut contrôler que ce qui est organisé.
L'ensemble des activités de la banque doit, au préalable, être structuré : définition
des niveaux de contrôle, organisation rigoureuse de la fonction.
1
Grégory Heem , op-cit, p7.
2
Fr. VANSTAPEL, op-cit, p50.
Conclusion
La gestion des risques, ainsi que l'audit et le contrôle internes, doivent réellement
être appréhendés comme un processus continu dont l'application doit être
garantie en permanence. Ce processus doit assurer l'identification des
déficiences et la prise de mesures de correction adéquates.
Il ne peut s'agir d'une appréciation figée des risques à un instant donné. Dès lors,
l'efficacité du dispositif devient une réelle source d'avantage concurrentiel pour un
établissement. En sus de la vision purement« contrôle », la combinaison de ces
dispositifs fournit un outil de pilotage ayant vocation à améliorer les pratiques et
pas seulement à sanctionner. Les établissements ayant pris conscience de
l'opportunité qui leur est offerte auront une longueur d'avance.
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Partie II : Pratique
Le secteur bancaire s'est élargi par la suite avec la création d'autres banques et
de ce fait, le financement de l'agriculture et qui était l'une des activités exercées
par la BNA, a été confiée en Mars 1982 à une institution bancaire spécialisée
(BADR) et qui a pris le volet du financement et de la promotion du monde rural.
Par la suite, et à partir de 1988, deux textes majeurs afférents aux réformes
économiques et préparant la transition vers l'économie de marché ont eu les
implications contestables sur l'organisation et les missions de la BNA, en
l'occurrence :
-la loi n°88.01 du 12 janvier 1988 portant orientation des entreprises publiques
économiques.
La BNA est une personne morale qui effectue à titre de profession habituelle les
opérations de banque définies dans l'article 66 de la l'ordonnance N° 03-11 du 26
aout 2003.
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2) Capital social
3) Réseau BNA
· Agences principales.
· Agences de catégories A, B, C.
· Agences sur site implantées dans les locaux des grandes entreprises publiques.
4) Siège social
Son siège social est à 08, Boulevard Ernesto Che-Guevara 16000- Alger- Algérie.
5) Missions
La BNA exerce toutes les activités d'une banque de dépôts, elle assure
notamment le service financier des groupements professionnels des entreprises.
Elle traite toutes les opérations de banque, de change et de crédit dans le cadre
de la législation et de la réglementation des banques.
L'ordonnance N° 66-178 du 13 juin 1966 créant la BNA charge cette dernière des
missions suivantes :
· En tant que banque commerciale : elle traite toutes les operations de banque,
recueille des depots et consent des credits a court terme ou credits d'exploitation,
finance les opérations du commerce extérieur
· En tant que banque d'investissement : elle collabore avec les autres institutions
financieres pour les credits a moyen et long terme.
6) L'organigramme de la banque
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II-1-Définition
II-2-Organisation de l'agence
v' Agence 1ére catégorie (type A) ; v' Agence 2éme catégorie (type B) ; v' Agence
3éme catégorie (type C) ;
Directeur d'Agence
Secrétaire
Caisse
télé
compensation
Secrétariat engagement
Engagement (Crédits)
Directeur Adjoint
Source : www.bna.dz
1
Annexe 02 : L'organigramme de l'agence
1- Service caisse
On entend par service de caisse, l'ensemble des services matériels que doit offrir
la banque à son client pour lui permettre une utilisation la plus souple possible
des fonds déposés sur un compte en banque.
La banque :
Pour faire face aux différents besoins des clients, et afin de faciliter leur gestion
commerciale, le banquier procède avant tout à l'ouverture de comptes, qui
constitue l'étape préalable est importante avant toute nouvelle relation entre le
client et sa banque.
4- Service télécompensation
5-4) Domiciliation
a) Définition
b) Types de domiciliation
> Délai normal (DI) : l'opération d'importation se réalisera dans un délai de six (6)
mois, à compter de la date de domiciliation.
> Délai long (DIP) : Au-delà de six mois- concerne les investissements.
a) Définition
Le crédit documentaire couramment nommé « Credoc », est tout à fait adapté aux
transactions entre un importateur et un exportateur -ou prestataire de services-
qui souhaitent obtenir des assurances quant au respect des obligations de
chacun et au bon déroulement de l'opération.
Le Credoc import est une opération par laquelle une banque, sur demande d'un
importateur, intervient en vue de garantir le règlement d'un exportateur étranger,
avec un engagement de le payer (à vue, directement ou indirectement), contre la
remise des documents requis jugés conformes aux conditions du crédit
documentaire. C'est un crédit par signature.
b) Les intervenants
· Le bénéficiaire ;
d) Les formes
> Révocable : peut être annulé sans accord du bénéficiaire sauf s'il a connu un
début de réalisation ;
e) Documents
- La facture commerciale ;
Les RUU 600 ont consacré un article pour chacun des documents de transport
qui peuvent être réclamés, à savoir :
Ce titre de transport, par lequel le capitaine reconnait avoir mis à bord les
marchandises et s'engage à les acheminer au port de destination désigné, est
établi en plusieurs exemplaires dont :
· Certificat d'origine ;
· Certificat / note de poids
· Liste de colisage ;
· Certificat de qualité ;
· Certificat sanitaire ;
· Certificat d'inspection.
Caractéristiques
- Transfert de propriété.
1 Ces incoterms de l'an 2000, ont été modifiés par la nouvelle version de l'an
2010.
Le but
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I- Domiciliation :
suivants : (1)
o tarifs douaniers;
- les conditions de paiement tel que le montant total en devises (des fournitures/
des prestations).
2) Vérifications de conformité
· Dans le cas où la vérification fait apparaître que le client n'est pas habilité à la
domiciliation, le préposé rejette la demande du client.
3 Annexe 05 : engagement
3) Matérialisation de la domiciliation
Création
1' Di pour les Credoc à délai normal <6mois ; 1' DIP pour les Credoc spéciaux >
6mois... ; 1' Termes de vente : FOB, CFR... : incoterms...
xx
B :2 C :2 D :4 E :1 F :2 G :4 H :3
A :2 wilaya
xx xx xxxx X xx xxxx xxx
année trimestre monnaie
code de code de l'agrément nature N°
l'agrément guichet de de d'ordre
agence domiciliation contrat chrono-
logique
Source : Akli Rafik ; Les opérations de commerce extérieur, Document interne
BNA. c)Validation de la domiciliation
Dt : Client 1755,00DA
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I-3- L'APUREMMENT DE DOMICILIATION
2) L'établissement du bilan
Il s'agit de vérifier que la valeur nette transférée (VNT) est en conformité avec la
valeur domiciliée et dédouanée (VD).
v' VNT=VD ; il se traduit par l'apurement du dossier (le dossier sera garder au
niveau de l'agence et informer la banque d'Algérie B.A) ;
Mensuellement ,et dans les deux semaines qui suivent le mois de référence, les
banques et les établissements financiers sont tenus conformément à l»article 2
de l'instruction Banque d'Algérie N°03-07 du 31 Mai 2007 de transmettre à la
Banque d'Algérie les déclarations d'ouverture et d'apurement des dossiers de
domiciliation des opérations d'importation des biens et services ainsi que les
déclarations des dossiers non apurés.
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1) Conditions
2) Documents requis
en vigueur. Elle doit être dument remplie, cachetée et signé par le client. Elle ne
doit comporter ni ratures ni surcharges.(en 3 exemplaires) ;
-le préposé aux Credoc reçoit la demande d'ouverture du Credoc sur le formulaire
(Semar205bis), et les autres documents suscités.
-le préposé doit vérifier la conformité des documents présentés par le client par
rapport aux règles et usances uniformes et à la réglementation en vigueur.
-Le chef de service « Comex » vérifie que le dossier est conforme techniquement
et à la réglementation des changes en vigueur et des règles et usances régissant
les crédits documentaires.
4) Enregistrement du dossier
-le préposé procède à la saisie des informations sur le système Delta V8.
v' La fiche client ( exple : cas d'interdiction au commerce extérieur) ; v' L'existence
de la provision dans le compte client.
-une fiche de Credoc est éditée sur laquelle sont reprises toutes les informations
du Credoc y compris le numéro chronologique attribué par le système.
b) Etablissement de la chemise : Credoc à l'import (ET7)
-Il remplit la chemise rouge ET7 (Credoc à l'import) (1), sur laquelle sont reportées
les renseignements essentiels du Credoc, tel que le numéro du dossier attribué
par le système.
6) Validation
-Le chef de service reprend le dossier, vérifie la saisie de l'utilisateur par rapport
aux documents présentés par le client, si la saisie présente une ou des
anomalies, il procède aux rectifications nécessaires suivant l'opération «
Modification service », et procède à la validation technique du dossier en F1, et
remet le dossier au chargé d'études pour la validation la validation en F2.
-Le document SEMAR 205bis devra être signé par le directeur et son adjoint, et
retourné au préposé pour la ventilation suivante :
v' Deux copies sont classées dans le dossier client ET7 au même titre que la
facture proforma ou le contrat commercial ainsi que tout autre document.
F2 : directeur adjoint.
F3 : directeur.
F1 -)F2 F3
Le préposé classe les documents suivants dans le dossier client : v' Facture
proforma ou contrat commercial ;
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II-2- L'ouverture du Credoc, au niveau de la D.O.D
Dt : client
Ct : PREG 0364.....
-Forçage du Credoc.
Lors de la réception des documents originaux par pli cartable, le client fournit : -
La facture définitive pour la domicilier.
- Copies des factures domiciliées seront classées dans le dossier pour les
statistiques de la fin du mois.
Le client signe la chemise rouge ET7, après réception des documents domiciliés,
et met son cachet.
Dt : PREG 00364....
Ct : client.
IMPORTAThUR
DONNIUR
WORD
MAK/IANDISES.
(1)
EXPORTATEUR
EstficlituRE
ftÈGLEMENT
(7)
ANQU1 NOTIFICATRICE
( ANQUE DE
VEXPORTATEUR)
PAIEMENT
°IMRE
(4) ANQUE DOCUMENTS
DE
ETTRICE
( ANQUE DE
LIMPORTATEUR)
DOCUMENTS DOCUMENTS
(5) (2)
(~)
TRANSFERTC61
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Sur la base dudit reporting reçus au niveau des DRE, la Direction d'audit interne
et établit trimestriellement une « fiche d'appréciation et de synthèse » par laquelle
elle fera part de ses actions et propositions à la supervision du contrôle interne
(SCI). (1)
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I- Généralités
Ils doivent être permanents (le plus souvent possible intégrés aux systèmes
informatiques notamment) et réguliers, réalisés dans et par l'ensemble des unités
de la banque pour garantir la régularité et la sécurité des opérations qui leurs sont
confiées.
Ils doivent être exercés par des collaborateurs suffisamment qualifiés, en nombre
et disposant de moyens nécessaire et adaptés à la taille et aux activités de la
banque.
La qualité de ces contrôles, leur réalité, leur analyse doivent être surveillées et
portées à la connaissance des hiérarchies opérationnelles.les anomalies les plus
graves ou récurrentes mises en lumière à l'occasion de ces contrôles doivent
donner lieu à des actions correctrices à l'initiative de ces mêmes hiérarchies.
1) Définition
a) Organisation et attribution
> Une cellule sédentaire : chargée du contrôle à distance, composée de deux (2)
contrôleurs au moins ;
> Une cellule itinérante : chargée des interventions et missions sur place et de
l'élaboration des rapports de contrôle, composée de deux (2) brigades de deux
(2) contrôleurs chacune, au moins.
· Une assistance accrue des services de la DRE et des sièges qui lui sont
rattachés ;
· Une meilleure prévention contre les opérations irrégulières ou tout risque lié aux
opérations bancaires ;
v' Les règles de bonne organisation et l'utilisation judicieuse des moyens mis à la
disposition des services de la DRE, et des sièges qui lui sont rattachés sont
observées ; v' Les prestations rendues soient de qualité ;
v' Les observations et constatations relevées par les organes de contrôle (interne
et externe) soient réellement prises en charge et régularisées.
c) Champ d'intervention
v' Assurer l'intérim des services et des sièges dés leur affectation au contrôle ;
v' Contrôler les services et sièges dont ils avaient la charge avant leur affectation
au contrôle.
-L'exploitation des états périodiques transmis par les structures de la banque tels
que:
-La saisie, l'édition des rapports de contrôle et leur transmission aux structures
concernées notamment la DER, l'inspection de contrôle et d'intervention ou
d'inspection régionale compétente ;
-La tenue et la mise à jour du recueil des circulaires et sa diffusion aux services
de la DRE et aux sièges qui lui sont rattachés ;
Les thèmes à traiter et les objectifs visés sont déterminés dans la partie (thèmes
de mission ponctuelle)
v' Etre limitées dans le temps, leur durée ne doit, en aucun cas, dépasser quinze
(15) jours ;
v' Faire l'objet d'un rapport et d'une réponse du siège ou du service visité.
La réponse doit parvenir à la DRE dans les dix (10) jours qui suivent la notification
du rapport. Ce délai ne peut, en aucun cas, dépasser les quinze (15) jours, sauf
justification et après accord du DRE.
v' L'application des mesures arrêtées après contrôle effectué par l'inspection, le
contrôle du premier degré ou tout organe de contrôle externe ;
v' La mise en oeuvre du plan de redressement prioritaire arrêté lors des réunions
de clôture ;
Elles sont d'une durée ne devant, en aucun cas, excéder cinq (05) jours, elles
sont sanctionnées par un rapport indiquant, pour chaque siège ou service
contrôlé :
· Les mesures décidées et non appliquées ainsi que les difficultés ou causes
n'ayant pas permis leur application ;
En tout état de cause, tout siège devra faire l'objet d'un minimum de deux visites,
au moins, par exercice. On entend par visite, l'exécution d'une mission ponctuelle.
Les missions spéciales
Le caractère spécial des missions découle de :
· L'urgence à prendre en charge la ou les situation (s) induite (s) par cette
opération.
Elles sont d'une durée réduite au maximum, toute mission spéciale est
sanctionnée par un rapport devant :
v' Préciser les conditions dans lesquelles a été exécutée l'opération ou les
motivations de la réclamation ;
v' Préciser les causes ayant favorisé l'opération et proposer les solutions ou
émettre des recommandations et suggestions de nature à éviter son
renouvellement.
e) Les rapports
Quelle que soit sa nature, toute mission est sanctionnée par un rapport. Le
rapport est établi sur imprimé officiel de la banque de contexture similaire à celle
utilisée par l'inspection générale.
o La période contrôlée qui ne doit, en aucun cas, être inférieure à trois (3) mois et
supérieure à six (6) mois.
v' Eviter la reproduction des termes des correspondances (à remplacer par une
synthèse
v' Lui réserver les suites qui s'imposent en saisissant éventuellement les
directions concernées par les solutions, recommandations et suggestions
proposées ;
SECRETARIAT
DGAB
DPT CREDIT
DEPT
CONTROLE
DPAC
AP LIBERTE -
605-
Agence BOLOGHINE -
608-
AP
BOUZAREAH -
627-
AP TELEMLY
-602-
v' Une copie du Swift adressé à la D.O.D (Direction des opérations diverses) ;
Les états cités ci-dessus dument renseignés et revêtus des signatures du DRE et
du chef de DPT contrôle doivent être adressés mensuellement aux structures ci-
après :
Sur la base des états (reporting) reçus des DRE, la Direction de l'Audit Interne
analyse les dysfonctionnements et les risques ; et élabore la « fiche
d'appréciation et de prise en charge » qu'elle transmet à la SCI avant le 30 du
mois suivant de la période considérée. (2)
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III-1- Définition
Les contrôles de second degré exercés à un rythme périodique par une entité
hiérarchiquement indépendante des unités dont elle a en charge d'évaluer la
qualité des systèmes de contrôle interne, et la bonne maitrise de l'ensemble des
risques liés à leur activité.
Il s'agit donc de faire du contrôle des contrôles de premier degré, mais aussi et
surtout, par l'évaluation de la pertinence et de l'efficacité de l'ensemble des
moyens et des dispositifs prévus, de donner au responsable d'unité « une
assurance raisonnable sur la qualité des dispositifs de contrôle interne et la
maitrise des risques liés à son activité. »
III-2- Missions
v' Globale : elles portent sur l'ensemble des risques découlant de l'ensemble des
activités déployées par l'unité auditée ;
v' Partielles : elles sont limitées à l'évaluation des risques découlant d'une partie
des activités déployées par l'unité auditée ; ce type de mission doit être justifié,
notamment par la cartographie des risques ou par l'impossibilité de mobiliser les
moyens humains suffisants (notamment en matière de compétence) dans les
équipes de l'audit interne. Ces insuffisances doivent être portées à l'attention de
la direction générale qui pourra décider de faire appel à des compétences
externes (ce type de situation est probable dans l'évaluation de la maitrise et la
gestion des risques d'unités spécifiques, telles l'informatique, le contrôle de
gestion, les activités de marché...) ;
v' De suivi : ces missions ont pour objet de valider la réalité, la qualité et les
effets d'une action correctrice engagée et déclarée terminée par une unité auditée
à la suite d'une recommandation de niveau élevé acceptée par elle.
2) Relations
v' Elle entretient également des relations avec les différents partenaires externes
et les commissaires aux comptes.
v' Les définitions de mission, de poste (Direction centrale hiérarchique) ; v' Les
pouvoirs, les délégations, les habilitations, (DG, ou DI) ;
v' Les tableaux de bord (activité, production) ;
4) Organisation
La direction de l'Audit Interne est organisée en trois (03) cellules. Chaque cellule,
composée d'auditeurs et d'auditeurs juniors, est pilotée par un auditeur senior.
Assistante de
Direction
Assistant
Cellule I :
Auditeurs juniors
Cellule III :
Auditeurs juniors
Source : Circulaire BNA n°1922 du 28/12/2006 ; Attribution et organisation de la
direction d'audit interne.
1
Circulaire BNA n° DOSI/ 150/ 06 du 24/12/2006 ; Charte de l'Audit interne. 2Annexe n°14 :
Organigramme de la Direction de l'Audit Interne.
Puisque l'Audit Interne est une fonction évolutive, la Direction d'Audit Interne (DAI
118) au niveau de La Banque Nationale d'Algérie, suit tout ce qui est d'actualité.
En effet, elle réalise ses missions d'audit selon la nouvelle démarche de l'IFACI
2010/2011.
a) Phase de planification
v' Validation du référentiel de contrôle interne ; v' Sélection des objectifs d'audit ;
b) Phase de réalisation
c) Phase de conclusion
1' Le pré-rapport ;
+ Synthèse du rapport ;
· Le préambule ;
· Objectifs de la mission ;
· Limites de la mission ;
Conclusion
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t
2) Réunion de présentation
1' La domiciliation ;
4) Outils de travail Les outils qui seront utilisés lors de la mission sont les
suivants :
1' Observation ;
1' Organigramme ;
v' QCI ;
" Interview ;
a) présentation de l'agence
Secrétariat
Directrice Adjointe
d'études. banque ;
-Caissier.
Source : Elaboré par nos soins.
Points faibles
Points forts
-Les conditions de travail dans le service ne
-Les conditions de banque existent et sont
motive pas
connues des clients ; à réaliser les objectifs tracés.
-Des séances de sensibilisation du personnel -Insuffisance d'effectifs au service Comex ;
sur les relations avec la clientèle sont
fréquemment organisées ; - La durée de traitement des opérations de
la clientèle
n'est pas toujours respectée; et ce lorsque le
volume des
dossiers au niveau de la DOD est grand. En
-Les livres légaux sont côtés et paraphés par
cas de non-
le greffe du tribunal ; respect pour cas de force majeur, aucune
notification n'est faite à l'avance au client ;
-Le chargé d'étude est une personne
- Le client n'est pas toujours avisé à
compétente, titulaire d'un diplôme l'avance de la non-
exécution ou d'une modification de sa
universitaire ;
demande ;
-Absence d'un manuel de procédures ;
-Formation continue ; -Dans la BNA, il existe une seule structure
(D.O.D) qui traite les opérations de Credoc,
de 200 agences.
-La politique d'ouverture d'un crédit
-La demande de domiciliation
documentaire est-elle clairement définie. d'importation est
formalisée ; mais le modèle n'est pas bien
-La forme de CREDOC la plus utilisée est le
conçu ;
-la demande de la levée de réserve n'est pas
Credoc Irrévocable ou Irrévocable et
formalisée.
confirmé ; -La demande de Credoc est formalisée ;
mais le modèle n'est pas bien conçu ;
-Un nouveau modèle de la demande de
-Les moyens fournis ne sont pas suffisants
Credoc a été créé récemment pour remplacer
pour le
l'ancien. travail; ce qui constitue un risque de non
réalisation des objectifs tracés.
Source : élaboré par nos soins.
1' exécution ;
1' autorisation ;
1' enregistrement ;
Le Le Le La La DPT Nature de
La tache chef directeu directric DOD contrôl l'opération
chargé r adjoint e e
d'étude de DRE
s service
Réception des X EXECUTION
documents
Vérification X x CONTROLE
des documents
Domiciliation X ENREGISTREMEN
d'importation T
Ouverture de X ENREGISTREMEN
Credoc T
vérification de X CONTROLE
l'opération
Rectification X CONTROLE
de l'opération
en cas d'erreur
Validation de X X X AUTORISATION
l'opération
Perception des X ENREGISTREMEN
commissions T
d'ouverture
Constitution X ENREGISTREMEN
de la PREG T
Contrôle des X CONTROLE
ouvertures de
Credoc
Statistiques de X ENREGISTREMEN
fin du mois T
Suivi des X CONTROLE
domiciliations
Restitution de X ENREGISTREMEN
la PREG T
Paiement du X ENREGISTREMEN
fournisseur T
par le débit du
compte client
Réception des X EXECUTION
documents de
l'exportateur
Enregistremen X ENREGISTREMEN
t de T
l'opération
dans un
Registre
Source : élaboré par nos soins.
1
Annexe n°17 : Fiche de séparation des taches
-Nous avons également relevé une autre anomalie concernant les opérations de
devise et change manuel qui sont effectués par un autre banquier ; Ce dernier,
utilise le visa (sur système Delta V8) du chargé d'étude (service Comex) ce qui
constitue un risque pour l'agent en cas d'erreur ;
Toute banque qui traite des opérations de commerce extérieur est confrontée à
un nombre important des risques notamment :
domiciliation import
nécessaires
La demande d'ouverture de Risque de non -Le préposé aux opérations
domiciliation import conformité de domiciliation vérifie les
comportant les documents accompagnés de
renseignements suivants : la demande suscitée et
s'assure de leur conformité
-la date d'établissement de avec la réglementation en
la demande ; vigueur
- un contrat commercial
(contrat en bonne
et düforme, une facture
proforma, un bon ou une
lettre de commande ferme,
etc...).
-Attestation Taxe de
domiciliation bancaire en
conformément à l»article 2 de
l'instruction
Banque d'Algérie N°03-07 du
31 Mai 2007 de
transmettre à la Banque
d'Algérie les
déclarations d'ouverture et
d'apurement des
*F3 : le directeur.
-les dates de valeur pour le Risque d'erreur -le système Delta
prélèvement des commissions génère les écritures
doivent correspondre à la de : *perception des
même date de la saisie du
Credoc sur le système. commissions ;
*constitution de la
PREG...
- le système Delta génère Risque d'erreur -l'existence d'une
automatiquement les écritures
suivantes à J+2 : (informatique) procédure
déterminant que
* perception des l'opération est
commissions d'ouverture ; * réellement
constitution de la PREG ; effectuée ;
* écritures d'engagement.
l'existence d'une procédure Risque d'erreur -les délais de
déterminant que transmission des
statistiques de fin du
l'opération est réellement mois au DPT
effectuée sur le contrôle sont
système : « consultation des respectées ;
événements »
- les délais de transmission Risque d'image -le suivi est effectué
des statistiques de fin du de la banque. par une personne ou
mois au DPT contrôle sont un service jusqu'à la
fixés avant les 10jours du fin de l'opération ;
mois qui suit la date
d'ouverture.
- le suivi est effectué par : Risque de
collusion
*le chargé d'études ;
* la DOD ;
assurée.
-l'existence d'une
coordination entre la DOD
et l'agence lors de la
constitution et la
restitution de la PREG ;
-l'existence d'une Risque opérationnel - l'existence d'un
coordination entre la DOD
et l'agence lors de la document justificatif
constitution et la restitution confirmant le
de la PREG : paiement de
l'exportateur et la fin
*L'agence transmet les de l'opération.
copies du dossier à la DOD
pour la constitution de la
PREG ;
*encours ;
*soldés ;
* échus.
Source : élaboré par nos soins.
· objectifs spécifiques ;
a) Objectifs généraux
Ce sont les objectifs permanents du contrôle interne dont l'audit doit s'assurer
qu'ils sont pris en compte et appliqués de façon efficace et pertinente. (1)
-Protection du patrimoine.
Ils précisent de façon concrète les différents dispositifs de contrôle qui vont être
testés par les auditeurs, qui tous contribuent à la réalisation des objectifs
généraux et qui tous se rapportent aux zones à risques antérieurement
identifiées. (1)
Domiciliation
-Le client qui a bénéficié du CREDOC n'est pas frappé d'une mesure
d'interdiction à l'importation.
*constitution de la PREG...
-Les délais de transmission des statistiques de fin du mois au DPT contrôle sont
respectées ; -Les dossiers des clients qui bénéficient des lignes de crédits sont
mis à jour périodiquement;
-Le suivi est effectué par une personne ou un service jusqu'à la fin de
l'opération ;
-Les états de suivi permettent d'identifier les Credoc dont la date de validité est
expirée. -La protection des dossiers clients est assurée;
1) Programme d'audit
a)Domiciliation
-Contrôler si le client qui a bénéficié du CREDOC n'est pas frappé d'une mesure
d'interdiction à l'importation ;
-S'assurer que le Credoc est validé par les 3 personnes habilitées ; -Vérifier que
le système Delta génère les écritures de :
-S'assurer que les délais de transmission des statistiques de fin du mois au DPT
contrôle sont respectées ; l'article 2 de l'instruction Banque d'Algérie N°03-07 du
31 Mai 2007 ;
-S'assurer que les dossiers des clients qui bénéficient des lignes de crédits sont
mis à jour périodiquement ;
-Apprécier si le suivi est effectué par une personne ou un service jusqu'à la fin de
l'opération ;
-Vérifier si les états de suivi permettent d'identifier les Credoc dont la date de
validité est expirée ;
Le tableau suivant résume le plan de travail qui sera validé par le directeur
d'audit interne: (1) Tableau n°10 : le programme de travail
Objectifs d'audit Objectifs du contrôle Risques Outils
interne interne
Respect des lois et réglementation :
Vérifier que la
La demande d'ouverture de Risque de Observation/
demande de
domiciliation domiciliation import
non vérification /
import comporte comportant les
tous les renseignements suivants : conformité QCI
renseignements
-la date d'établissement de
nécessaires. la demande
-le nom ou la raison
sociale de
l'importateur;
-son numéro de compte
auprès de l'agence;
Domiciliation -la nature du contrat
commercial
(facture, contrat ou autres);
-les indications relatives
aux marchandises à
importer:
1' nature des produits,
l'apposition du
cachet de
domiciliation sur le
contrat commercial
présenté par le
client et le
renseigne selon une
codification.
Credoc S'assurer de la -La domiciliation Risque de non QCI
domiciliation du est préalable à
dossier, avant toute opération
l'ouverture du d'ouverture de conformité
Credoc. Credoc. Art 29 du
règlement BA 07-
01.
-S'assurer que la - la politique Risque de QCI
politique d'ouverture d'un
Credoc non conformité
d'ouverture d'un s'effectue par
Credoc est l'octroi d'une
conforme à la demande
réglementation en d'ouverture de
vigueur et aux Credoc (Semar
RUU600 ;
205bis) ; cette
demande doit être
signée et cachetée
par le client et ne
doit comporter ni
surcharges, ni
ratures. Art 46 du
règlement 07-01 de
la BA.
-s'assurer que les -Les conditions Risque de Vérification/
conditions nécessaires pour confirmation
non conformité
nécessaires pour bénéficier du
bénéficier du Credoc sont :
Credoc, sont
réunies ; *le client doit être
solvable ;
*la demande
d'ouverture de
Credoc ; *la
chemise ET7 ;
*autres documents.
-vérifier la -la conformité du OCI/ vérification
conformité du document Semar
aux RUU 600 et à
document Semar la réglementation
aux RUU 600 et à en vigueur :
la réglementation
en vigueur. *le préposé aux
opérations de *Risque
Credoc doit vérifier d'erreur
les 19 clauses de la
demande s'ils sont *Risque de
conformes ; change.
d'ouverture ;
* constitution de la
PREG ;
* écritures
d'engagement.
-Estimer si les -Les dates de Risque d'erreur Rapprochement
dates de valeur valeur pour le
pour le
prélèvement des prélèvement des
commissions sont commissions
exactes. doivent
correspondre à la
même date de la
saisie du Credoc
sur le système.
-vérifier si les -Les délais de Risque d'image QCI/
délais de transmission des de Observation,
la banque. vérification
transmission des statistiques de fin
statistiques de fin du mois au DPT
du mois au DPT contrôle sont fixés
contrôle sont avant les 10jours
respectées ; du mois qui suit la
date d'ouverture.
-Vérifier -L'existence d'un Risque de QCI
l'existence d'un document contrepartie
document justificatif
justificatif confirmant le
confirmant le paiement de
paiement de
l'exportateur et la l'exportateur et la
fin de l'opération. fin de l'opération,
appelé swift.
Efficacité des opérations :
Domiciliation -S'assurer que le Le délai de Risque narration
transmission des
délai de
documents à la pays /
transmission des DOD pour
documents à la l'ouverture de risque de
DOD pour domiciliation doit contre-
l'ouverture de être respecté.
domiciliation est partie
respecté
-Apprécier si Aux termes de la Risque de la QCI
l'agence période de contrôle banque
des dossiers de d'Algérie
domiciliataire domiciliation,
procédera à l'agence
domiciliataire
l'apurement au vu procédera à
de certains l'apurement au vu
documents reçus des documents
suivant :
1' La facture
définitive, dument
domiciliée ;
1' Document
douanier
exemplaire(D10) ;
1' Exemplaire
formule (4)
(CA1067)
-S'assurer de Mensuellement ,et Risque Rapprochement/
l'établissement dans les deux opérationnel
des statistiques de vérification
fin du mois et semaines qui
suivi des dossiers suivent le mois de
apurés, en
excédent ou en référence, les
insuffisance de banques et les
règlement.
établissements
financiers sont
tenus
conformément à
l»article 2 de
l'instruction
Banque d'Algérie
N°03- 07 du 31
Mai 2007 de
transmettre à la
Banque d'Algérie
les déclarations
d'ouverture et
d'apurement des
dossiers de
domiciliation des
opérations
d'importation des
biens et services
ainsi que les
déclarations des
dossiers non
apurés.
Credoc -Vérifier que les les durées de Risque QCI
durées de traitement des opérationnel
dossiers, de
traitement des domiciliation et
dossiers, d'ouverture de
d'ouverture de CREDOC doivent
CREDOC sont être respectées ;
respectées.
- s'assurer que le -le Credoc est Risque de Vérification
Credoc est validé validé par les 3 collusion
par les 3
personnes personnes
habilitées ; habilitées :
*F1 : le chef de
service ;
*F2 : le directeur
adjoint ;
*F3 : le directeur.
-Contrôler l'existence d'une Risque d'erreur Rapprochement
l'existence d'une procédure
* la DOD dès
réception des
documents avise
l'agence ;
*l'agence transmet
la levée de
réserve à la DOD ;
*La DOD procède
à la restitution de la
PREG et au
paiement du
fournisseur.
-Estimer si les - les états de suivi Risque d'image observation
états de suivi permettent de la banque
* échus.
Protection du patrimoine :
-Vérifier si le le cachet de Risque de perte Observation
cachet de domiciliation doit
être protégé.
domiciliation est
bien protégé.
Domiciliation
-s'assurer que les les dossiers doivent Risque QCI
dossiers sont être archivés au
archivés au niveau niveau de l'agence perte (non
de l'agence pendant une durée protection)
pendant 5ans. de 5ans.
-Evaluer le degré -La protection des Risque de perte Observation
de protection des dossiers clients
Credoc
dossiers clients ;
doit être assurée.
Source : Elaboré par nos soins.
L'auditeur interne va, cette fois-ci « sortir de son bureau », pour des
travaux qui vont le maintenir durablement au sein de l'unité auditée. Tout
commence par une réunion qui ouvre la phase de réalisation, nommée : «
réunion d'ouverture » (d'orientation, ou de début des opérations).
d'interdiction à l'importation. ?
Procède-t-il à la vérification des clauses x Dans ce cas lors de la saisie des
du contrat commercial selon le cas de informations pour la domiciliation sur le
figure qui se présente: système; il constate que le contrat ne
comporte pas les mentions nécessaires ;
- numéro de la facture ou référence du dans ce cas il sera obligé de contacter le
bon de client pour fournir un nouveau contrat
commercial.
commande,
l'acheteur);
Documentaires)
Est-ce qu'il respecte le délai de x
transmission des documents à la DOD
pour l'ouverture de domiciliation ?
L'APUREMMENT DE DOMICILIATION:
Première étape : l'inventaire
Aux termes de la période de contrôle x
des dossiers de domiciliation, est-ce que
l'agence domiciliataire procédera à
l'apurement au vu des documents
suivant :
Les dossiers de 2011 et de 2012 sont conformes ; mais pour les 20 dossiers de
2010, qui représente le tiers (1/3) de notre échantillon, beaucoup d'anomalies ont
été relevées ; à titre d'exemple:
Domiciliation
-Manque de demande de domiciliation ;
Credoc
-Le registre des Credocs n'est pas bien tenu ; l'enregistrement est
chronologique ; mais les dates ne sont pas conformes ; ainsi les montants en
devise sont enregistrés dans la case de dinars ;
Probléme :
- Les opérations de change manuel sont confiées à un agent hors service Comex.
Causes :
- Le nombre d'effectifs dans le service est insuffisant vu le volume des opérations ; - Les
employés ne sont pas polyvalents.
- L'agent qui effectue les opérations du change manuel, utilise le visa (sur système Delta
V8) du chargé d'étude (service Comex)
Conséquences :
- Risque d'erreur.
Le : le : le :
Probléme :
- Dans le cas où la saisie présente une anomalie, la rectification est faite par celui qui a
saisi l'opération ;
Causes :
Le contrôle estinsuffisant ; et les responsabilités ne sont pas bien définies.
Conséquences :
Risque opérationnel.
Solution proposée :
Probléme :
Constats :
Causes :
Conséquences :
Solution proposée :
Probléme :
Causes :
-Manque de responsabilité ;
Conséquences :
-Risque de perte ;
Probléme :
Constats :
La directrice valide les opérations de Credoc et de domiciliation sans avoir contrôlé les
documents.
Causes :
La confiance qui est faite par la directrice à son personnel, l'incite à valider l'opération
sans avoir controler les documents.
Conséquences :
Risque de non-conformité ;
Causes :
Conséquences :
Risque de non-conformité.
Solution proposée :
-Contacter :
v' le client ;
-Les piéces comptables non générés par le systéme doivent etre écrites à la main par le
préposé.
Source : élaboré par nos soins.
Probléme :
- Absence des documents qui doivent etre reçus de la DOD dans le dossier ; tels que : le
BL, la liste de colisage...
Constats :
Comparaison avec le swift d'ouverture de credoc.
Causes :
-Le préposé qui s'occupait du service était en congé, donc il a été remplacé par un autre
agent qui ne maitrisait pas bien le domaine comex.
-Absence de suivi
Conséquences :
Probléme :
Constats :
Causes :
elle n'a pas été adaptée au nouveau systéme informatique Delta V8 qui a remplacé la V4,
en 2009.
Conséquences :
Risque de non-conformité
Solution proposée :
Probléme :
Constats :
l'enregistrement est chronologique ; mais les dates ne sont pas conformes ; ainsi les
montants en devise sont enregistrés dans la case de dinars ;
Causes :
-L'enregistrement n'est pas à jour, le préposé attend jusqu'à ce qu'il y'ait un cumul de
dossier pour l'enregistrement,
L'enregistrement doit etre à jour et vérifié par le chef de service et si possible, le registre
doit etre signé par le directeur adjoint chaque fin de semaine .
Chapitre IV: Audit du cycle de financement des opérations de Comex par
Credoc 149 La Feuille de révélation et d'analyse de probléme : FRAP n°10
Probléme :
Constats :
Causes :
-Contrôle insuffisant ;
Conséquences :
Risque litigieux avec le client : ce dernier pourra prouver la non réception des
documents ;
Solution proposée :
Nous retournons à notre domicilie avec l'ensemble des FRAP et des papiers de
travail. Pour permettre la validation générale, nous allons rédiger un document :
c'est le projet de rapport d'audit. Puis aura lieu la réunion de clôture et validation,
d'où sort le rapport d'audit en son état final et auquel il faut assurer un suivi.
Cette étape sert à valider l'ensemble des FRAP avec le service audité
(Commerce extérieur).
3) Le pré-rapport
Le rapport doit inclure les objectifs et le champ de la mission, ainsi que les
conclusions, recommandations et plans d'actions.
1
Jacques Renard ; Théorie et pratique de l'audit interne, op-cit ; p245 ; 2010.
élevé de polyvalence ;
- Renforcer le contrôle hiérarchique ; Agence Immédiatement
- Les moyens ne sont pas adaptés aux objectifs Agence / 1 année
fixés, service
responsabilités ;
Domiciliation/ Credoc :
- Le cachet de domiciliation doit être bien protégé Service comex Immédiatement
dans
rectification ;
Chapitre IV: Audit du cycle de financement des opérations de Comex par
Credoc 151 3-3) Le préambule
Nous avons mené cette mission dans le cadre d'activité du commerce extérieur
portée sur le thème: « l'audit du cycle de financement des opérations de
Commerce extérieur par crédit documentaire ». Lors de cette mission nous
avons abordé les points suivants :
Le fruit de cette mission est concrétisé par l'élaboration de ce rapport qui résume
l'ensemble des dysfonctionnements, et des forces relevés au niveau du service
Comex de l'agence principale hamiz 647.
a)Objectifs de la mission
- Apprécier si les moyens fournis sont adéquats aux objectifs fixés ; - Connaitre
la façon dont le service Comex est organisé ;
+ Les constats :
L'organisation
La domiciliation
Apurement de la domiciliation
L'ouverture de Credoc
Le règlement du Credoc
L'organisation
- Les opérations de change manuel sont confiées à un agent hors service Comex
;
- Dans la BNA, il existe une seule structure (D.O.D) qui traite les opérations de
Credoc, de 200 agences.
La domiciliation
L'apurement de la domiciliation
- Dossier apuré sans avoir reçu le D10 modèle banque ; (fausse déclaration
retrait d'agrément) ;
L'ouverture de Credoc
- Le préposé n'est pas à jour dans l'enregistrement des Credoc sur le registre, Il
attend jusqu'à ce qu'il y'ait un cumul de dossiers. Les dates ne sont pas
conformes et les informations sont incomplètes ;
- Dans le cas où la saisie présente une anomalie, la rectification est faite par
celui qui a saisi l'opération ;
- Manque de pièces comptables dans les dossiers des clients (perception des
commissions, constitution, ...) ;
Le règlement du Credoc
.. Les recommandations
Organisation
- Les moyens ne sont pas adaptés aux objectifs fixés, donc c'est au directeur
d'agence de négocier les moyens pour réaliser les objectifs ;
- Créer demande de la levée de réserve modèle BNA, pour faciliter la tâche aux
clients.
Domiciliation/ Credoc
- Le cachet de domiciliation doit être bien protégé dans un tiroir fermé à clé ou
dans le coffre de la banque ;
- Créer de nouvelles structures qui traitent les opérations de Credoc : D.O.D Est ;
D.O.D Ouest ; D.O.D Centre ; et D.O.D Sud ;
- Les pièces comptables non générées par le système doivent être écrites à la
main par le préposé.
C'est un simple formulaire, dessiné par l'audit interne, et qui permet à l'audité
d'indiquer pour chaque recommandation, « qui fera quoi et quand ». Pour
répondre à ces objectifs le papier joint en fin de rapport comporte, en face de
chaque recommandation l'indication de la personne responsable de la mise en
oeuvre et le délai dans lequel celle-ci sera entreprise et menée à bonne fin.
Structure Délai de
Recommandations concernée
réalisation
Organisation :
- Accorder plus d'importance aux ressources humaines Agence 2 ans
- Utiliser des systèmes de motivation du personnel, Agence / DG 2 ans
- Recruter plus de personnel au niveau de ce service, Service comex 6mois
élevé de polyvalence ;
- Renforcer le contrôle hiérarchique ; Agence Immédiatement
- Déléguer des taches aux personnes compétentes et les Agence 3 mois
superviser.
- Les moyens ne sont pas adaptés aux objectifs fixés, Agence / 1 année
service
donc c'est au directeur d'agence de négocier les moyens
pour réaliser les objectifs ; comex
- Doter le service Comex des moyens nécessaires pour Agence Immédiatement
responsabilités ;
- Etablir une fiche d'analyse de poste. Agence 1 mois
- Créer demande de la levée de réserve modèle BNA, Service comex 3 mois
directeur adjoint ;
- Créer de nouvelles structures qui traitent les La DG _
5) Conclusion
- Dans la BNA, il existe une seule structure (D.O.D) qui traite les opérations de
Credoc, de
200 agences.
- Dossier incomplet :
- Dossier apuré sans avoir reçu le D10 modèle banque ; (fausse déclaration
retrait d'agrément) ;
- Le préposé n'est pas à jour dans l'enregistrement des Credoc sur le registre, Il
attend jusqu'à ce qu'il y'ait un cumul de dossiers. Les dates ne sont pas
conformes et les informations sont incomplètes ;
- Dans le cas où la saisie présente une anomalie, la rectification est faite par
celui qui a saisi l'opération (Cumul de taches);
- Manque de pièces comptables dans les dossiers des clients (perception des
commissions, constitution, ...) ;
- Créer demande de la levée de réserve modèle BNA, pour faciliter la tâche aux
clients.
- Le cachet de domiciliation doit être bien protégé dans un tiroir fermé à clé ou
dans un coffre de l'agence ;
- Créer de nouvelles structures qui traitent les opérations de Credoc : D.O.D Est ;
D.O.D Ouest ; D.O.D Centre ; et D.O.D Sud ;
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t
Conclusion
Un système de contrôle interne efficace est une composante essentielle de la
gestion d'un établissement et constitue le fondement d'un fonctionnement sûr et
prudent d'une organisation bancaire. Il concerne la banque dans toutes ses
activités et s'applique aux biens, aux individus et aux informations, quelles que
soient les circonstances ou l'époque de l'année.
C'est une activité dont la finalité est d'évaluer d'améliorer et d'aider l'organisation
à atteindre ses objectifs. C'est également une fonction indépendante et impartiale
à l'intérieur de l'organisation, généralement rattachée à la direction générale et au
service de l'ensemble des membres de l'organisation.
1. La définition du contrôle interne qui aujourd'hui fait référence est celle du
COSO, qui le définit comme un processus mis en oeuvre par le conseil
d'administration, les dirigeants et le personnel d'une organisation destiné à fournir
une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants : la
réalisation et l'optimisation des opérations, la fiabilité des informations financières,
la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.
I L'environnement de contrôle ;
I Activités de contrôle ;
I Information et communication ;
I Pilotage.
2. A- Le contrôle interne est l'affaire de tous. Qu'elles soient des parties
internes (personnel, conseil d'administration....) ou externes (les auditeurs
externes..) à l'entité. Ces deux parties constituent l'ensemble des acteurs
du contrôle interne.
- Objectifs ;
- Moyens ;
- Systèmes d'information.
- Organisation ;
v Outils de description :
· L'observation ;
· La narration ;
· L'organigramme fonctionnel ;
· Le diagramme de circulation ;
I Outils méthodologiques :
· La FRAP ;
Nous arrivons donc, par cette réponse à affirmer notre troisième hypothèse.
Difficultés de la recherche
Recommandations
Puisque nous avons pris le soin de traiter le contrôle et l'audit internes au sein de
la BNA, nous recommandons aux différents responsables de la banque ce qui
suit :
- Les moyens doivent être adaptés aux objectifs fixés, donc c'est aux
responsables de négocier les moyens pour réaliser les objectifs ;
- La Direction d'Audit Interne (DAI) doit accorder plus d'importance aux reportings
de premier degré ;
Perspectives de la recherche
Enfin, nous souhaitons que notre travail soit d'une grande utilité pour tous ceux
qui auront à le consulter.
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Thèses
Guides pratiques
Lois
· www.wiképédia.com
· www.amf-france.org
· www.bna.dz
· www.Droit-Afrique.com
· www.audit.cfwb.be
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Résumé
Le résumé
Les banques, doivent disposer d'un système de gestion des risques efficace afin
de préserver leur solidité financière, de continuer à croître et de se montrer
dignes de la confiance de leurs clients.
C'est dans cet ordre d'idées que nous avons opté pour l'application de cet Audit
Interne à un pan important de l'activité bancaire, à savoir le commerce
international, le crédit documentaire en particulier ; sous la problématique
précédemment énoncée :
Mots clés
Les mots clés -Contrôle interne ; -Audit interne ; -Pilotage ;
-Coso ;
Directeur
d'Agence
Secrétaire
Directeur Adjoint
Caisse
télé
compensatio
Secrétariat engagement
Engagement (Crédits)
Commerce extérieure (Comex)
Donneur d'ordre
SARL
Agence . . . /
Provenance .origine
Il est bien entendu que nous vous degageons de toutes responsabilites quant a
la position douanière de ces marchandises, vis-a-vis de la reglementation des
changes en vigueur.
Nous certifions sur l'honneur que nous ne possedons dans les pays etrangers
aucun moyen de paiement nous permettant d'effectuer sur place le reglement de
cette importation et sommes d'accord pour que cette operation se denoue sur le
plan financier suivant les normes en vigueur et degageons la BANQUE
NATIONALE D'AL6ERIE des risques de change eventuels pouvant en decouler.
Nous nous engageons enfin d'ores et deja a vous remettre aussitet apres
dedouanement le justificatif douanier de cette operation.
SI6NATURE AUTORISEE
Jesoussigne M...................................................................................
Representant legal de la Societe :
- Raison Sociale :
- Activité :
- Adresse :
- NIS :
- Fournisseur :
- Montant :
- TARIF DOIJANIER :
Fait-Le .......................................................
Cachet d signature.
Annexe 06 : CA1112 :
Annexe n° 07 : Formule 04 (CA 1067)
Alger le: / /
Siége
1- . 2- Agence :
9- AUPRES DE:
- Facture Commerciale en ... exemplaires
-
-
-
- INTERDITS
Tous les frais réclamés par la banque émettrice (BNA) sont à la charge de
l'ordonnateur. Tous ceux réclamés par la banque notificative sont à la
charge de fournisseurs.
De convention expresse, les documents sont affectés par nous à titre de gage
Nous nous engageons, si l'assurance est soignée par nous, à vous remettre un
Cette ouverture de crédit est soumise aux règles et Usances Uniformes relatives
Propres aux pays qui n'auraient pas adoptés les règles et Usances Uniformes
Agence :
FAX :
. le :
OUVERTURE PAR V8
DOM/ .DU
O/SARL .
NIF :
Cordialement.
DPT CREDIT
DEPT
CONTROLE
DPAC
AP
LIBERTE -
605-
AP
BOUZAREAH -
627-
SECRETARIAT
Agence BOLOGHINE -
608-
AP TELEMLY
-602-
Algérie
Contrôle interne des banques
et établissements financiers
Monnaie et du Crédit ;
14 Août 1991 fixant les règles prudentielles de gestion des banques et des
établissements financiers ;
de risque de change.
· Comité d'audit : Comité qui peut être créé par l'organe délibérant pour
l'assister dans
ces travaux. L'organe délibérant définit les missions dudit Comité d'audit.
Celles-ci doivent, cependant, permettre :
comprend, notamment :
au moins une fois par an, en intégrant les objectifs annuels en matière de
contrôle fixés par l'organe exécutif et l'organe délibérant.
manière rigoureuse,
effective,
de l'information
ci-après :
En particulier, les soldes des comptes qui figurent dans le plan de comptes
doivent se raccorder, par voie directe ou par regroupement, aux postes et
sous-postes du bilan, du hors bilan et du compte de résultats et aux
informations issues de la comptabilité contenues dans l'annexe. Le solde
d'un compte peut être raccordé par éclatement à condition de pouvoir
justifier le respect des règles de sécurité et de contrôle adéquat et que la
banque ou l'établissement financier concerné décrive la méthode utilisée.
d'origine.
· par un contrôle périodique qui doit être exercé sur l'adéquation des
méthodes et des paramètres retenus pour l'évaluation des opérations dans
les systèmes de gestion,
· pour les opérations qui font encourir des risques de marché, par un
rapprochement qui doit être effectué, au moins mensuellement, entre les
résultats calculés pour la gestion opérationnelle et les résultats
comptabilisés en respectant les règles d'évaluation en vigueur. Les
ne figurant pas dans les comptes individuels annuels doivent faire l'objet
d'une comptabilité ou
trées et les sorties. Une répartition est effectuée, si elle est significative,
entre les éléments détenus à titre de simple dépositaire et ceux qui
garantissent, soit un crédit accordé, soit un engagement pris à des fins
spécifiques ou en vertu d'une convention générale et permanente en
faveur du déposant.
prises par au moins deux personnes et que les dossiers de crédit font
l'objet d'une analyse par une
opérationnelles.
conditions dans lesquelles ces limites sont respectées. Ils doivent aussi se doter
de moyens adaptés à
entreprises.
Dans le cas ou les limites sont reparties par entités organiques internes, et
où ces limites risquent d'être atteintes, les procédures formalisées doivent
permettre aux entités concernées d'en référer au niveau hiérarchique
approprié.
Dans le cas de l'existence d'un comité d'audit, cet examen peut être fait
une fois par an.
interne,
risques,
Assistante de
Direction
Assistant
Cellule I :
Auditeurs juniors
Cellule III :
Auditeurs juniors
Source : Charte d'audit interne (BNA)
Directrice
Secrétariat
Directrice Adjointe
d'études. banque ;
-Caissier.
Source : élaboré par nos soins.
Le Le Le La La DPT Nature de
La tache chef directeu directric DOD contrôl l'opération
chargé r adjoint e e DRE
d'étude de
s service
Réception des DETENTION
documents
Vérification CONTROLE
des documents
Domiciliation ENREGISTREMEN
d'importation T
Ouverture de ENREGISTREMEN
Credoc T
Autorisation AUTORISATION
de l'opération
Validation de AUTORISATION
l'opération
Perception des ENREGISTREMEN
commissions T
d'ouverture
Constitution ENREGISTREMEN
de la PREG T
Contrôle des CONTROLE
ouvertures de
Credoc
Statistiques de ENREGISTREMEN
fin du mois T
Suivi des CONTROLE
domiciliations
Restitution de ENREGISTREMEN
la PREG T
Paiement du ENREGISTREMEN
fournisseur T
par le débit du
compte client
Réception des DETENTION
documents de
l'exportateur
Enregistremen ENREGISTREMEN
t de T
l'opération
dans un
Registre
Annexe n°18 : le programme de travail.
-son numéro de
compte auprès de
l'agence;
-la nature du
contrat
commercial
(facture, contrat
ou autres);
-les indications
relatives aux
marchandises à
importer:
1' montant en
devises et contre
valeur en dinars;
~ nom du
fournisseur ou
vendeur;
v' tarifs
douaniers;
v' Attestation
Taxe de
domiciliation
bancaire en cas de
revente en état, si
non un
engagement en
cas de production.
-vérifier Attribution du Risque opérationnel Observation
l'attribution du numéro d'ordre /vérification
numéro chronologique et
d'ordre apposition du
chronologique cachet de
et domiciliation :
l'apposition du
cachet de
domiciliation sur
le contrat
commercial
présenté par le
client et le
renseigne selon
une codification.
Credoc S'assurer de la -La Risque de non QCI
domiciliation domiciliation est
du dossier, préalable à toute conformité
avant opération
l'ouverture du d'ouverture de
Credoc. Credoc. Art 29
du règlement BA
07-01.
-S'assurer que la - la politique Risque de QCI
politique d'ouverture d'un
Credoc non
d'ouverture d'un s'effectue par conformité
Credoc est l'octroi d'une
conforme à la demande
réglementation d'ouverture de
en vigueur et Credoc (Semar
aux RUU600 ;
205bis) ; cette
demande doit
être signée et
cachetée par le
client et ne doit
comporter ni
surcharges, ni
ratures. Art 46
du règlement 07-
01 de la BA.
-s'assurer que -Les conditions Risque de Vérification/
les conditions nécessaires pour confirmation
non
nécessaires bénéficier du conformité
pour bénéficier Credoc sont :
du Credoc, sont
réunies ; *le client doit
être solvable ;
*la demande
d'ouverture de
Credoc ; *la
chemise ET7 ;
*autres
documents.
-vérifier la -la conformité OCI/
conformité du du document vérification
Semar aux RUU
document 600 et à la
Semar aux réglementation
RUU 600 et à la en vigueur :
réglementation
en vigueur. *le préposé aux
opérations de
Credoc doit *Risque
vérifier les 19 d'erreur
clauses de la
demande s'ils *Risque de
sont conformes ; change.
*Il doit
également
vérifier
l'existence de la
mention « je
dégage la BNA
de tous risques
de change »
Fiabilité des informations :
Domiciliation/ -Le manuel de -Il existe un Risque de Observation/
Credoc procédures manuel de mauvaise QCI
d'ouverture de procédure interprétatio n
Credoc existe et d'ouverture de
accessible. Credoc, qui doit
être accessible.
-vérifier si le - le client qui a Risque de Confirmation /
client qui a bénéficié du QCI
CREDOC n'est pays
bénéficié du pas frappé d'une
mesure
CREDOC n'est d'interdiction à
pas frappé d'une l'importation ;
mesure par la
d'interdiction à consultation de
l'importation. la DER.
-S'assurer que le -le numéro de Risque Vérification
numéro de domiciliation d'erreur
domiciliation apposé sur le
apposé sur le contrat
contrat commercial
commercial correspond à
correspond à celui du dossier.
celui du dossier.
-Tester que le -Le système Risque Rapprochement
système Delta Delta génère d'erreur
(informatique)
génère les automatiquemen
écritures de : t les écritures
*perception des suivantes à J+2 :
commissions ;
*constitution de * perception des
la PREG... commissions
d'ouverture ;
* constitution de
la PREG ;
* écritures
d'engagement.
-Estimer si les -Les dates de Risque Rapprochement
dates de valeur valeur pour le d'erreur
pour le
prélèvement des prélèvement des
commissions commissions
sont exactes. doivent
correspondre à la
même date de la
saisie du Credoc
sur le système.
-vérifier si les -Les délais de Risque QCI/
délais de transmission des d'image de Observation,
la banque. vérification
transmission statistiques de
des statistiques fin du mois au
de fin du mois DPT contrôle
au DPT sont fixés avant
contrôle sont les 10jours du
respectées ; mois qui suit la
date d'ouverture.
-Vérifier -L'existence d'un Risque de QCI
l'existence d'un document contrepartie
document justificatif
justificatif confirmant le
confirmant le paiement de
paiement de
l'exportateur et l'exportateur et
la fin de la fin de
l'opération. l'opération,
appelé swift.
Efficacité des opérations :
-S'assurer que le Le délai de Risque narration
délai de transmission des
pays /
transmission documents à la
des documents DOD pour risque de
à la DOD pour l'ouverture de contre-
l'ouverture de domiciliation
domiciliation doit être partie
est respecté respecté.
-Apprécier si Aux termes de la Risque de la QCI
l'agence période de banque
contrôle des d'Algérie
domiciliataire dossiers de
procédera à domiciliation,
l'agence
l'apurement au domiciliataire
Domiciliation vu de certains procédera à
documents l'apurement au
reçus vu des
documents
suivant :
1' La facture
définitive,
dument
domiciliée ;
1' Document
douanier
exemplaire(D10)
;
1' Exemplaire
formule (4)
(CA1067)
-S'assurer de Mensuellement , Risque Rapprochement/
l'établissement et dans les deux opérationnel
des statistiques vérification
de fin du mois semaines qui
et suivi des suivent le mois
dossiers apurés, de
en excédent ou
en insuffisance référence, les
de règlement. banques et les
établissements
financiers sont
tenus
conformément à
l»article 2 de
l'instruction
Banque
d'Algérie N°03-
07 du 31 Mai
2007 de
transmettre à la
Banque
d'Algérie les
déclarations
d'ouverture et
d'apurement des
dossiers de
domiciliation des
opérations
d'importation des
biens et services
ainsi que les
déclarations des
dossiers non
apurés.
Credoc -Vérifier que les les durées de Risque QCI
durées de traitement des opérationnel
dossiers, de
traitement des domiciliation et
dossiers, d'ouverture de
d'ouverture de CREDOC
doivent être
CREDOC sont respectées ;
respectées.
- s'assurer que -le Credoc est Risque de Vérification
le Credoc est validé par les 3 collusion
validé par les 3
personnes personnes
habilitées ; habilitées :
*F1 : le chef de
service ;
*F2 : le directeur
adjoint ;
*F3 : le
directeur.
-Contrôler l'existence d'une Risque Rapprochement
l'existence d'une procédure d'erreur
*L'agence
transmet les
copies du dossier
à la DOD pour la
constitution de la
PREG ;
* la DOD dès
réception des
documents avise
l'agence ;
*l'agence
transmet la levée
de
réserve à la
DOD ;
*La DOD
procède à la
restitution de la
PREG et au
paiement du
fournisseur.
-Estimer si les - les états de Risque observation
états de suivi suivi permettent d'image de la
banque
permettent d'identifier les
d'identifier les Credoc :
Credoc dont la
date de validité *encours ;
est expiré.
*soldés ;
* échus.
Protection du patrimoine :
-Vérifier si le le cachet de Risque de Observation
cachet de domiciliation perte
doit être protégé.
domiciliation
est bien
protégé.
Domiciliation -s'assurer que les dossiers Risque QCI
les dossiers sont doivent être
archivés au archivés au perte (non
niveau de niveau de protection)
l'agence l'agence pendant
pendant 5ans. une durée de
5ans.
-Evaluer le -La protection Risque de Observation
degré de des dossiers perte
Credoc protection des clients
dossiers
clients ; doit être assurée.
Source : Elaboré par nos soins
demande de
domiciliation un contrat
commercial ?
a.2. Vérifications de
conformité
Est-ce que le préposé
aux opérations de
domiciliation vérifie
les clauses de la
demande suscitées et
s'assure de la
conformité des
documents avec la
réglementation en
vigueur ?
Est-ce qu'il procède à
la vérification des
deux points suivants :
d'interdiction à
l'importation,
- numéro de la facture
ou référence du
bon de commande,
- nom et adresse du
vendeur
(exportateur);
- nom et adresse de
l'acheteur
(importateur);
- adresse d'expédition
ou de destination
(pays de l'acheteur);
- nature et détail de la
marchandise ainsi
que le détail du
montant et du prix
(avec précision de la
nature du contrat: FOB
/ C&F....);
- modalités de
paiement: comment
doit
s'opérer le règlement
de la marchandise
importée ?
Dans le cas où la
vérification fait
apparaître que le client
n'est pas habilité à la
domiciliation, le
préposé rejette-t-il la
demande du client ?
a.3. Matérialisation
de la domiciliation
Dans le cas ou
l'opération est
conforme, le préposé
procède-t-il
immédiatement à la
matérialisation de la
domiciliation ?
Saisir l'opération de
Domiciliation sur
Delta V8
Est-ce que le préposé
saisit l'opération de
CFR... : incoterms...
Est-ce-que la
confirmation de
l'opération passe par
dérogation(DER) du
directeur ou de son
adjoint sur Delta V8 ?
a.3.2. Attribution du
numéro d'ordre
chronologique et
apposition du cachet
de
domiciliation
Est-ce-que le préposé
aux opérations de
domiciliation attribue
un numéro selon un
ordre chronologique
de domiciliation ?
Est-ce qu'il appose le
cachet de
domiciliation sur le
contrat commercial
présenté par le client ?
et le renseigne selon
une codification ?
Est-ce que le cachet de
domiciliation est bien
protégé ?
a.3.3. Validation de la
domiciliation :
Est-ce que le directeur
valide l'opération de la
domiciliation après
vérification de la
conformité des
documents ?
Le préposé aux
opérations de
domiciliation
s'assure-t-il de la
validation de
l'opération ?
b. LA GESTION DU DOSSIER DE DOMICILIATION:
b.1 Enregistrement
du dossier domicilié
Le préposé aux
opérations de
domiciliation
enregistre-t-il l'acte de
domiciliation sur le
répertoire des dossiers
d'importations
domiciliés
immédiatement ? ou
bien, il attend jusqu'à
ce qu'il y'ait un cumul
de dossiers ?
L'exemplaire du
contrat commercial
dûment domicilié est-il
remet ensuite au
client ?
b.2 Etablissement de
la fiche de contrôle
Est-ce que le préposé
aux opérations de
domiciliation établit la
fiche de contrôle
réglementaire, selon le
cas DI ou DIP ?
Est-ce qu'il remplit
ladite fiche
soigneusement ? et fait
apparaître les
renseignements aussi
complet que possible
(le nom du fournisseur
; les
modalités de
paiement) ?
b. 3 Perception de la Est-ce qu'il
commission perçoit la
d'ouverture commission
Est-ce que les dates de d'ouverture ?
valeur pour le et émet le
prélèvement des bordereau de
commissions sont exactes perception de
? commission
(MC10) ?
Est-ce qu'il vérifie sur le
système Delta V8 que les
commissions ont été
réellement prélevées ? et
que le compte du client a
été débité du montant ?
b.4. Envoi à la D.O.D :
(Direction des
Opérations
Documentaires)
Est-ce qu'il respecte le
délai de transmission des
documents à la DOD
pour l'ouverture de
domiciliation ?
c. L'APUREMMENT
DE DOMICILIATION:
Première étape :
l'inventaire
Aux termes de la
période de contrôle des
dossiers de
domiciliation, est-ce
que l'agence
domiciliataire
procédera à
l'apurement au vu des
documents suivant :
o La facture définitive,
dument domiciliée ;
o Document douanier
exemplaire (D3) ;
o Exemplaire formule
(4) (CA1067) ?
Dans le cas d'un
dossier complet est-ce
que la
banque domiciliataire
procédera
immédiatement à
l'établissement du
bilan ? et donnera sa
décision finale quant
au classement du
dossier de l'agence ?
Dans le cas d'un
dossier
incomplet, l'agence
procédera-t-elle au
rappel du client sur la
régularisation de son
dossier ? ou prendra
d'autres dispositions ?
Deuxième étape :
l'établissement du
bilan
Est-ce que le préposé
aux opérations de
domiciliation vérifie
que la valeur nette
transférée (VNT) est
conforme à la valeur
domiciliée et
dédouanée (VD) ?
Est-ce qu'il établit les
statistiques de fin du
mois ? et effectue un
suivi des dossiers
apurés, en excédent ou
en insuffisance de
règlement ?
Est-ce que la banque
prendra les mesures
nécessaires en cas
d'apparition d'excédent
ou d'insuffisance de
règlement ?
Existe-t-il un service
de contrôle ? examine-
t-il les dossiers de
domiciliation ?
Si oui, est ce que le
délai de l'envoi des
statistiques à ce
service est respecté ?
Source : élaboré par nos soins.
Solution proposée :
Etablie par : approuvée par : validée avec :
Le : le : le :
Probléme :
Constats :
Causes :
Conséquences :
fich
Dossier Dossier
domiciliati e de
inutilisé on
Dossier Dossier en
CA
1124
régularisat Dossier
ion domiciliation apuré
2
1 fiche de
contrôle
complétée
Client Préposé aux opérations de domiciliation DEJC BA
VNT-VD 1 VN 2
ou T-
>30000 VD >30000
CA CA CA
CA
non
non
oui
CA
Dossier
transmis
Dossier domiciliation
MAJ et classé
Banque
Préposé aux opérations de domiciliation
client d'Algérie
Contrat
Réception de la demande d'ouverture
commercial
Contrat Deman
Rejet
d
Deman
Vérification de
d Non Confor oui
Exemplaire CA Contrat Deman
remis au client commercial
1110 d
-Matérialisation de la domiciliation
Contrat
commercial CA
domicilié
1110
Enregistrement du dossier
Contrat
commercial CA 1110
domicilié mise à
jour
Sui
Copie client
CA
Ca
DI
CA
Perception de la commission
Dossier Domiciliation
Journée comptable
Dossier
Domiciliation
DIP
CA 1127
CA
CA11
Agence (indice) :
DRE :
Mois de : .
Agence (indice) :
Destinataires :
*Inspection Générale
*Inspection Régionale
FICHE D'ACTION
I- Emetteur : DRE de
II- Destinataire :
2. Inspection Générale
3. Inspection Régionale
III- Constats :
V- Résultats obtenus :
d'Exploitation
Signature)
IMPORTATEUR
DONNEUR
D~ORDRE
MARC/IANDISES.
(1)
EXPORTATEUR
BENtFICIAIRE
ORDRE
DE
RÈGLEMENT
PAIEMENT
(4)
(5) (2)
(7)
BANQUE
tMETTRICE
(BANQUE DE L~IMPORTATEUR)
DOCUMENTS(3)
TRANSFERT(6)
BANQUE NOTIFICATRICE
(BANQUE DE L~EXPORTATEUR)
DOCUMENTS DOCUMENTS
Nom et Prénom/
Raison Sociale : Adresse/Siège
Social :
Qualité :(Gérant/agent.autorisé)
NIF : NIS : N°
RC
ou définitive) N° : du : (date)
Information du fournisseur :
Nom du
fournisseur : Adresse du
fournisseur :
Banque du
fournisseur : IBAN : Swift
Lieu.d'embarquement : Lieu.de.débarquement :
Nature de l'opération :
Tarif.Douanier :
Documents joints :
Autres :
Mode de paiement :
~ Transfert libre
~ Remise Documentaire
~ Crédit Documentaire
Conditions de règlement :
~ Avue :
Observation :
Jour de réception :....../...../........ Date de contrôle :....../...../........ Dossier :
~ Apuré
~ En excédent de règlement
SARL
~~~~. Le~~~~...
A Madame la Directrice
Agence :
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&!!
Madame'
J'ai l'honneur de venir par la presente vous demander de bien vouloir lever
toutes les reserves quant au reglement du CREDOC cite en marge.
Veuillez agréer' Madame' l'expression de ma haute consideration.
Bale II
Les problèmes rencontrés dans les cas récents de pertes bancaires importantes
entrent dans ces cinq catégories. Le fonctionnement efficace de ces éléments est
capital pour la réalisation des objectifs opérationnels, d'information et de
conformité d'une banque.
1. Conseil d'administration
Une option utilisée par les banques de nombreux pays consiste à instaurer
un comité d'audit indépendant pour assister le conseil dans l'exercice de
ses responsabilités. Cela permet d'examiner dans le détail des
informations et rapports sans devoir mobiliser tous les administrateurs et
d'apporter toute l'attention nécessaire à certaines questions particulières.
Le comité d'audit est généralement responsable du suivi du processus de
communication financière et du système de contrôle interne. Dans le cadre
de cette responsabilité, il est attentif aux opérations du département d'audit
interne de la banque, auquel il sert de contact direct; il engage également
les auditeurs externes et en est l'interlocuteur privilégié. Dans les pays
optant pour un comité d'audit, celui-ci devrait être entièrement composé
d'administrateurs extérieurs (c'est-à-dire de membres du conseil qui ne
sont employés ni par la banque ni par l'un de ses établissements affiliés)
possédant une compétence en matière de
Direction générale
Il importe que la direction générale prenne des mesures pour garantir que
les activités sont conduites par du personnel qualifié possédant
l'expérience et les capacités techniques requises. Le personnel devrait
bénéficier d'une rémunération appropriée ainsi que d'une remise à niveau
périodique de sa formation et de ses compétences. La direction générale
devrait instaurer des politiques de rémunération et de promotion
récompensant les comportements adéquats et réduisant au maximum les
incitations, pour les agents, à ignorer ou à contourner les mécanismes de
contrôle interne.
Culture de contrôle
Une évaluation efficace des risques recense et analyse les facteurs internes
(nature des activités de la banque, qualité du personnel, modifications
organisationnelles et mouvements d'effectifs) et externes (évolution des
conditions économiques, changements au sein de la profession et progrès
technologique) pouvant compromettre la réalisation des objectifs de la banque.
Cette évaluation devrait être effectuée au niveau de chaque département
opérationnel ainsi que pour l'ensemble des activités et filiales de l'organisation
bancaire consolidée et peut s'opérer par diverses méthodes. Pour être efficace,
elle doit porter à la fois sur les risques mesurables (risque de crédit, risque de
marché et risque de liquidité) et non mesurables (risque opérationnel, risque
juridique et risque de réputation).
Pour que l'évaluation des risques et, par conséquent, le système de contrôle
interne demeurent efficaces, la direction générale doit considérer en permanence
les risques pouvant entraver la réalisation des objectifs de la banque et réagir aux
modifications des circonstances et des conditions d'activité. Il peut s'avérer
nécessaire de revoir les contrôles internes, afin de bien prendre en compte des
risques nouveaux ou jusque-là non contrôlés. Par exemple, avec l'innovation
financière, une banque doit évaluer les nouveaux instruments financiers et
opérations de marché et examiner les risques qu'ils font encourir. Souvent, la
meilleure façon de comprendre ces risques est de voir comment divers scénarios
(économiques ou autres) affectent les flux de trésorerie et le rendement des
transactions et instruments financiers. Un examen attentif de l'éventail des
problèmes possibles, allant des malentendus avec la clientèle aux défaillances
opérationnelles, soulignera certains aspects importants en matière de contrôle.
C. Activités de contrôle
Les activités de contrôle sont conçues et mises en oeuvre pour faire face aux
risques décelés par la banque par le biais du processus d'évaluation des risques
décrit précédemment. Ces activités comportent trois étapes: 1) l'établissement
des politiques; 2) la performance des procédures au regard de ces politiques; 3)
la vérification du respect de la conformité aux politiques. Les activités de contrôle
se situent à tous les niveaux du personnel de la banque, y compris la direction
générale et les personnels directement en contact avec le marché. Voici
différents exemples d'activités de contrôle.
Comme pour les examens au niveau supérieur, les questions qui résultent de
l'analyse des rapports et les réponses qu'elles amènent représentent l'activité de
contrôle.
Principe 7: La direction générale devrait s'assurer qu'il existe une séparation
appropriée des tâches et que des responsabilités conflictuelles ne sont pas
confiées à des membres du personnel. Les secteurs présentant des conflits
d'intérêts potentiels devraient être identifiés, circonscrits aussi étroitement que
possible et surveillés avec attention.
C'est pourquoi, au sein d'une banque, certaines tâches devraient être réparties
entre plusieurs individus, afin de réduire le risque de manipulation de données
financières ou de détournement d'actifs.
D. Information et communication
L'information qui redescend à travers l'organisation garantit que les objectifs, les
stratégies, et aussi les attentes, de la banque ainsi que les politiques et
procédures établies sont communiqués au niveau de direction inférieur et au
personnel chargé des opérations. Cette communication est essentielle pour
obtenir un effort commun de tous les employés vers les objectifs de la banque.
Enfin, la communication horizontale dans l'organisation est nécessaire pour que
l'information parvenant à une unité ou un département puisse être connue des
autres unités ou départements concernés.
Un élément essentiel des opérations d'une banque réside dans la mise en place
et la maintenance de systèmes d'information de la direction couvrant toute la
gamme des activités. Cette information est habituellement fournie sous forme à la
fois électronique et non électronique. Les banques doivent être tout
particulièrement informées des exigences organisationnelles et de contrôle
interne liées au traitement électronique de l'information.
E. Activités de surveillance
Surveiller l'efficacité des contrôles internes devrait faire partie des opérations
quotidiennes de la banque mais commande également de procéder à des
évaluations périodiques spécifiques de l'ensemble du processus de contrôle
interne. La fréquence de la surveillance des différentes activités devrait être
fonction des risques encourus ainsi que du rythme et de la nature des
changements affectant l'environnement opérationnel. Un processus de
surveillance en continu peut permettre de découvrir et de corriger rapidement les
déficiences du système de contrôle interne; il atteint son efficacité maximale
lorsque le système de contrôle interne est intégré à l'environnement opérationnel
et donne lieu à des rapports réguliers qui font l'objet d'un examen. Dans le cadre
de la surveillance en continu figurent, par exemple, l'examen et l'approbation des
enregistrements courants ainsi que la consultation et l'approbation par la direction
des rapports sur des faits exceptionnels.
Il est important que la fonction d'audit interne rende compte directement au plus
haut niveau de l'organisation bancaire, habituellement le conseil d'administration
ou son comité d'audit, et à la direction générale. Cela permet à la gouvernance
d'entreprise de s'exercer correctement, le conseil bénéficiant d'informations qui
ne sont altérées en aucune façon par les niveaux de direction couverts par ces
comptes rendus. Le conseil devrait également renforcer l'indépendance des
auditeurs internes, en faisant en sorte que des questions ayant trait, par exemple,
à leur rémunération ou aux affectations budgétaires les concernant soient traitées
par le conseil ou par les niveaux de direction supérieurs plutôt que par des
responsables qui sont affectés par les travaux des auditeurs internes.
Principe 13: Les carences détectées dans les contrôles internes devraient être
notifiées dans les meilleurs délais au niveau de direction approprié et faire l'objet
d'un traitement rapide. Les déficiences importantes devraient être signalées à la
direction générale et au conseil d'administration.
DRE : AGENCE :
DRE : AGENCE :
DRE : AGENCE :
DATE N° MONTA MONTANT TOTAL OBSERVAT
CODE D'OUVERT DOMICILIA NT OU EXCEDE INSUFFISA IONS
URE TION VALEU NT DE NCE DE
AGEN R DU
CE/ N° CONTR REGLEM RAPATRIE
CC AT/ ENT MENT
FACTU
RE EN
DEVISE
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Commerce et Marketing t
I.2. Cadre référentiel du contrôle interne
Selon la définition retenue par la CNCC : « Le contrôle interne est constitué par
l'ensemble des mesures de contrôle comptables et autres que la direction définit,
applique et surveille sous sa responsabilité, afin d'assurer : (1)
· Vérifier que les opérations réalisées par l'établissement ainsi que l'organisation
et les procédures internes sont conformes aux dispositions législatives et
réglementaires en vigueur, aux normes et usages professionnels et
déontologiques et aux orientations de l'organe exécutif ;
· S'assurer que les systèmes mis en place, au sein de ces entreprises, sont
cohérents entre eux afin de permettre un mesure, une surveillance et une
maîtrise des risques encourus au niveau consolidés ;
2
Lionel Collins et Gérard Valin, Audit et contrôle interne, aspects financiers, opérationnels et
stratégiques, 4e édition, Dalloz1992, p 36
Il faut noter que l'ensemble des dispositions du règlement n° 97-02 modifié sont
complétées et mise à jour régulièrement par des arrêtés ministériels. (1)
En France, la loi n°2003-706 du 1er août 2003 dite Loi de Sécurité Financière
impose au président du conseil d'administration ou du conseil de surveillance de
rendre compte, dans un rapport joint au rapport de gestion annuel, des conditions
de préparation et d'organisation des travaux du conseil, ainsi que des procédures
de contrôle interne mises en place par la société. (2)
3
stéphanieThiéry-Dubuisson, L'audit , édition la découverte, paris 2009, p 53 4SYLVIE TACCOLA-
LAPIERRE, op-cit, P192.
5
Ineum Consulting, op-cit, p8.
Le COSO est l'un des référentiels les plus réputés en matière de contrôle
bancaire. Il définit le contrôle interne comme « un processus mis en oeuvre par le
conseil d'administration, les dirigeants et le personnel d'une organisation destiné
à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :
la réalisation et l'optimisation des opérations, la fiabilité des informations
financières, la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur». (1)
Cette loi précise dans son article 404en particulier, l'exigence que la Direction
Générale engage sa responsabilité sur la mise en place d'une structure de
contrôle interne comptable et financier et qu'elle évalue annuellement l'efficacité
au regard d'un modèle de contrôle interne reconnu.
Notons qu'il s'agit d'une réponse à des scandales financiers qui ont agité des
entreprises américaines ; lesquelles devaient alors chercher à se prémunir et
surtout à anticiper ce type de situation. Pour mettre en oeuvre l'article 404, le
COSO a été fortement préconisé.
Le contrôle interne est un processus conçu et mis en oeuvre par les personnes
chargées de la gouvernance, de la gestion, ainsi que par tous les membres du
personnel, destiné à fournir une assurance raisonnable de l'accomplissement des
objectifs de l'entité en ce qui concerne la fiabilité des informations financières, la
réalisation et l'optimisation des opérations et la conformité aux lois et
réglementations en vigueur.(3)
2
Ineum Consulting, op-cit, p8
3
Robert OBERT - Marie-Pierre MAIRESSE, Comptabilité et audit Manuel et applications 2e
édition, DUNOD 2009, p508.
4
Jacques Renard ; Théorie et pratique de l'audit interne, Éditions eyrolles ; 2010, p138.
Le contrôle interne n'existe pas sans les personnes qui le font fonctionner. Il naît
des personnes qui composent l'organisation, au travers de ce qu'elles font et de
ce qu'elles disent.
Le contrôle interne, aussi bien conçu et appliqué soit-il, ne peut offrir à la direction
une assurance absolue quant à la réalisation des objectifs généraux.
La notion d'assurance raisonnable correspond à un degré de confiance
satisfaisant pour un niveau de coûts, de bénéfices et de risques donné.
-Le contrôle interne est un dispositif mis en place par la direction d'une entité, afin
d'atteindre ses objectifs et minimiser ses risques ;
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Aussi, nous pouvons ainsi classer les objectifs du contrôle interne, à partir des
définitions données dans le cadre de référence de l'AMF, par le CNCC, l'IAASB et
le COSO en quatre catégories :
2
Lionel Collins et Gérard Valin ,op-cit, pp 42-43.
3
Ibid, pp 43-44.
4
Jacques Renard ; Théorie et pratique de l'audit interne, op-cit ; p145.
Une entreprise ne peut être gérée, dirigée ou maitrisée si elle ne possède pas un
système d'information comportant les caractéristiques suivantes :(1)
-Enregistrements des opérations à la source, dans les délais les plus brefs ;
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Chapitre II : L'audit et le
L'audit interne est une fonction en perpétuelle évolution, au rythme des besoins
changeants des organisations, et sa mutation n'est pas achevée. Cette évolution
peut être clairement observée en France, où 77 % des services d'audit interne
sont rattachés à la direction générale ou au président du Conseil si l'on en croit
l'enquête effectuée par l'IFACI en 2005, contre 15 % à la direction financière. Elle
est beaucoup moins marquée dans d'autres pays, aux ÉtatsUnis notamment, où
le rattachement à la direction financière concerne encore 45 % à 50 % des
entreprises.(1)
La banque, par exemple, en raison essentiellement de ses caractéristiques
propres, mais aussi du règlement 97/02 et des contrôles stricts exercés par la
Commission bancaire, a développé un audit interne puissant, reconnu et
respecté, ce qui n'est pas encore tout à fait le cas pour l'audit interne des
secteurs de l'industrie, du commerce et des services.
Nous allons aborder dans ce chapitre trois sections. La première section sera
consacrée pour Généralités sur l'Audit Interne. La deuxième traitera d'abord les
outils d'audit interne ensuite la conduite d'une mission d'audit interne et enfin
dans la troisième section la banque et les risques bancaires.
1
Préface de Louis Vaurs, op-cit, p 6.
Le mot « audit », qui nous vient du latin audire, c'est-à-dire « écouter », a pour
ancêtre en France le commissariat aux comptes, institué par la loi du 24 juillet
1867. Le commissaire aux comptes avait alors pour rôle la vérification des
comptes. On parla de révision des comptes avant de lui préférer le terme d'audit
qui a une connotation plus valorisante. Progressivement, le terme d'audit connut
un élargissement à la fois horizontal et vertical en raison de l'image de rigueur
qu'il véhicule, des risques qu'il parvient à identifier, des politiques et des plans
qu'il doit accompagner, des économies qu'il permet de réaliser, de l'instabilité de
l'environnement, de la complexité des paramètres de gestion et de contrôle qu'il
doit maîtriser. Toutes ces « vertus » associées au mot audit ont fortement
contribué à son développement et à sa généralisation.
> L'audit opérationnel, plus orienté vers les opérations de gestion, l'objectif est «
l'évaluation des dispositifs organisationnels visant à l'économie, à l'efficience et à
l'efficacité des choix effectués dans l'entreprise à tous les niveaux et/ou
l'évaluation des résultats obtenus de ces dispositifs ». C'est donc la recherche de
l'efficacité, de l'efficience, bref de l'amélioration des performances de l'entité
auditée qui anime l'auditeur opérationnel.
1
Jacques Renard , Audit interne ce qui fait débat , Paris, France ; Maxima, 2003, pp17-18.
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