Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Avant-Propos
Droits
Ce livre vous est offert par ©TBDsport2019. Vous pouvez citer des
éléments de cet ouvrage sous réserve de limiter votre citation à 200 mots
maximum et d'inclure un lien nominatif vers celui-ci.
Affiliation
Parmi les liens hypertextes (ceux qui vous envoient vers une page internet)
contenus dans ce petit ouvrage, quelques-uns sont des liens affiliés (Amazon).
Cela signifie que si vous achetez les produits correspondants en suivant ces
liens, une petite rétribution (de l’ordre de 3 à 5% du prix total du produit) nous
sera accordée (par Amazon). Cela ne change en rien votre prix d’achat, rassurez-
vous. Sachez simplement qu’en achetant via ces liens, vous participez au bon
fonctionnement du site, et à l’élaboration de nouveaux contenus gratuits de
qualité comme celui-ci (en toute modestie, bien sûr).
Adaptation
Le présent document est une adaptation d’un fichier PDF, que vous
retrouverez gratuitement sur le site http://www.tbd-sport.fr
Bonne lecture.
CHAPITRE 2
Introduction
Seulement la réalité vous rattrape. Vous le savez, vous n’êtes pas prêt, ce
maudit miroir vous le crie si souvent. Sous votre enveloppe de peau s’est logé un
ennemi redoutable qui masque votre musculature d’Apollon au grand public.
Seulement voilà, s’il semble légitime de partir en guerre contre lui, mieux
vaut s’armer correctement. Et dans cette quête, je serai votre chef de guerre
bienveillant, en vous délivrant les connaissances essentielles pour anéantir
l’ennemi.
Mais avant tout, qui suis-je ?
C’est ce dernier point qui m’a le plus séduit, l’exigence. Elle a rendu ma
tâche passionnante durant ce stage, et aussi au cours des années qui ont suivi,
puisque j’ai conservé mon rôle jusqu’à présent.
L’exigence du haut niveau est séduisante car elle est source d’un éternel
apprentissage. Le constant désir de développement de la performance physique
oriente le travail quotidien du préparateur physique vers la recherche de qualité,
d’efficience, et d’innovation.
Pour offrir de meilleurs contenus aux sportifs, afin que ces derniers soient
plus forts, plus rapides, plus puissants, plus endurants, plus souples, plus
coordonnés, plus équilibrés, moins sujets aux blessures… il est nécessaire de
quotidiennement se remettre en question, se renseigner sur ce qui existe déjà
partout dans le monde, dans toutes les disciplines sportives, sur les découvertes
de la science du mouvement, sur les expériences menées par des hommes de
terrain etc. Et en fin de compte, il est surtout indispensable de s’interroger sur les
manières d’adapter ce qui existe aux caractéristiques et spécificités de la
discipline, du poste joué, mais aussi de chaque sportif, chaque individu.
Voilà ce qui me plait dans ce job : le challenge. Le fait que l’on exige de
moi du neuf… du neuf efficace et de qualité, continuellement.
Sauf que le partage de cette science simplifiée, parfois mal transmise d’une
personne à l’autre, mal comprise, mal interprétée, a donné naissance à nombre
de croyances et d’idées reçues.
Voilà pourquoi j’ai créé le site TBDsport, sur lequel j’alimente un blog de
sujets de santé physique, mentale et sociale, mais aussi d’esthétique du corps, et
évidemment de performance motrice et sportive. Vous y trouverez des sujets de
toutes sortes, des plus courants aux plus spécifiques, des plus basiques au plus
complexes, pour les débutants comme pour les confirmés.
Pourquoi ce livre ?
Dans ce petit livret que vous vous apprêtez à savourer, je me suis attaché à
rétablir un peu de vérité sur certains points fondamentaux lorsque la question du
poids et de l’esthétique corporelle se pose.
Nutrition
Reprenons…
Les beaux jours approchent, et les jeans trop serrés se sont alliés au miroir
qui vous renvoie maintenant une image disproportionnée de vous-même.
Curieux !
Mais finalement, après l’avoir déplacée huit fois, le résultat est le même.
Et si une petite voix vous dit « t’en fais pas, elle fonctionne pas… ce genre de
gadget c’est pas fiable », une autre vous crie « si tu veux pas te coltiner des
fringues larges et flottantes tout l’été voire toute ta vie pour cacher les petites
poignées que t’assumes pas, tu ferais mieux d’agir vite ! ».
La première qui vous vient, naturellement : faire un régime.
Et si vous avez pris du poids, c’est que votre régime alimentaire n’est pas
adapté à votre mode de vie.
De ce fait, vous pouvez suivre tous les régimes du monde, vous reprendrez
naturellement les kilos perdus à l’issue de chacun d’entre eux.
Pour que ce soit limpide, je vous explique tout au travers des schémas
suivants :
Ce qui donne, naturellement, et vous le savez :
En vert, vous pouvez imaginer n’importe quel « régime minceur » du
monde. Ça ne sera en réalité que des perturbations temporaires plus ou moins
rapides et efficaces de votre mode de vie.
Très honnêtement, ces quelques semaines réparties ici et là ne sont que des
grains de sable dans votre existence. Pour vous le démontrer, un peu de maths :
Admettons qu’au bout de trois ans (= 156 semaines) d’une routine bien
intégrée, vous prenez conscience d’une réalité qui s’installait progressivement :
des kilos en trop. Vous souhaitez agir, c’est bien !
Si vous vous êtes aperçu que votre poids a augmenté, au même titre que
votre taux de masse grasse corporelle, posez-vous et réfléchissez.
Ne faites pas comme la majorité des gens, ne vous lancez pas dans la
résolution de ces symptômes à grands coups de régimes minceurs inefficaces.
Telle est ma mission : à travers ces quelques pages, et sur mon site internet,
je m’attacherai à vous présenter les informations (souvent simples) qu’il faut
connaître sur (1) la nutrition, (2) l’activité physique et (3) l’état d’esprit à
adopter, pour mener à bien votre quête du bien-être physique, mental et social.
En résumé :
Vous n’êtes pas seul(e) à culpabiliser lors des fêtes de fin d’année…
Si vous faites 3 repas par jour. En un an (365 jours), vous aurez fait 1095
repas. Pensez-vous vraiment que ce sont deux ou trois dizaines de repas copieux
qui vous feront véritablement prendre de la masse grasse à tout jamais ?
Non !
SECTION 3
(Trop) nombreux sont ceux qui pensent que, pour perdre du gras, il faut
d’abord supprimer cette matière de l’assiette. Faux ! Lisez la suite.
Elle s’est retrouvée devant les projecteurs à la fin des années 80. D’abord
médiatisée pour ses applications thérapeutiques (contre le cancer et l’épilepsie),
elle a rapidement été associée à certains régimes hypocaloriques (certaines
formes de jeûne) et régimes hyperprotéinés. Plus récemment, c’est un certain
Dukan qui lui a offert davantage de popularité en l’intégrant à ses programmes.
Parce que oui, cette alimentation cétogène, riche en graisses, vous en fait
perdre.
Pourquoi et comment ?
Et pour faire simple, ces composés énergétiques produits par le foie sont
issus des graisses.
- Sur le plan structural, les lipides, et surtout les acides gras insaturés,
sont les constituants majeurs des membranes cellulaires et des cellules du
système nerveux. Ils garantissent aussi la plasticité et l'élasticité de la peau car ce
sont des constituants importants des cellules du derme.
Décortiquons-les :
Vous remarquez qu’à part les chips, tous les aliments comportent 2 à 3 fois
plus de glucides que de lipides, au lieu de 1,4 fois plus.
Bilan : mon menu se compose de 3,4 fois plus de glucides que de lipides.
Voilà déjà une poignée de « bons » aliments gras, issus des plus récentes
recommandations diététiques et nutritionnelles de l’OMS (même si ça fait des
siècles que certaines populations se nourrissent, ou du moins se nourrissaient, de
cette manière).
« bon gras » vs. « mauvais gras » :
comprendre l’essentiel rapidement
Lorsque l’on évoque les matières grasses, on parle en réalité des lipides,
qui font partie des sept constituants de base de notre alimentation avec les
glucides (ex. le pain, le blé, les pâtes, les sucreries), les protéines (d’origine
animale ou végétale), les vitamines (A, B, C etc.), les oligo-éléments (le fer,
l’iode…), les minéraux (sodium, magnésium, calcium…) et l’eau.
Pour y voir plus clair, comprenez que les lipides sont constitués de
molécules dont la structure varie, et selon ces variations, on peut avoir :
On les trouve :
♣ dans les huiles d’olive (76 %), d’arachide (49 %), de soja (44 %) et de
sésame (41 %)
♣ dans les noix et graines (chia, lin, caryers, noix noires et noix de
Grenoble)
Les acides gras saturés ne possèdent aucune double liaison carbone, leurs
atomes de carbones sont totalement saturés en hydrogène.
- Les Acides Gras Trans (AGT)
C’est ainsi à partir d’huiles végétales insaturées que l’on obtient des acides
gras trans, qui permettent de confectionner des margarines pouvant tolérer de
hautes températures de cuisson. Cerise sur le gâteau, ces produits ont une longue
durée de conservation.
Pourquoi ?
Petit bilan :
- Pour assaisonner vos douces salades d’été, variez les huiles vierges
ou vierges extra (olive, colza, lin...), qui sont absolument géniales pour la santé.
Huiles raffinées strictement interdites !
Limitez les aliments qui contiennent des acides gras saturés (produits
laitiers, viennoiseries, pâtisseries, biscuits, viandes de bœuf et porc surtout)
En résumé :
Si elles servent d’énergie aussi, au même titre que les glucides, les graisses
jouent surtout un rôle fondamental au sein de l’organisme (cellules, peau,
vitamines, hormones…).
Les aliments gras à privilégier : les noix (de Grenoble, noix de cajou,
amandes), les graines (de chia, de lin), les huiles (d’olive, noix, lin, colza et de
coco), les poissons gras (saumon, truite, hareng, maquereau, sardines), le foie de
morue et son huile, la viande de volaille (élevée en plein air), les œufs, l’avocat
Les aliments gras à limiter : les produits laitiers, les viennoiseries, les
viandes grasses et charcuteries
Et de manière générale,
dites ‘NON’ aux produits industriels et modifiés
SECTION 4
A partir de là, j’étais amené à consommer tout et n’importe quoi, tant que
ça exigeait peu de préparation et que ça contenait peu de lipides et beaucoup de
protéines.
Ce n’est que plus tard que je me suis penché sur l’essentiel : les
ingrédients…
Pour maintenir les aliments cuisinés, et parfois même pour les rendre
plus appétissants esthétiquement, l’industrie alimentaire introduit une
quantité déraisonnable de stabilisateurs, conservateurs, colorants,
régulateurs d’acidité, exhausteurs de goût pas toujours naturels… pour ne
citer que les plus communs.
Admettons que vous êtes un peu flemmard(e), et que vous consommez des
aliments industriels (plats et aliments préparés, pré-cuisinés, salade industrielle,
sandwich industriel, etc.) au moins une fois tous les deux jours.
Il aura fallu attendre les années 2000 pour que de nouveaux travaux
scientifiques viennent prouver le contraire.
Cela confirme ce que vous savez déjà, le pouvoir est détenu par ceux qui
possèdent l’argent. La réalisation d’études scientifiques est coûteuse : il faut
rémunérer les chercheurs, il faut payer pour les structures et le matériel (souvent
le plus cher). Mais qui finance ? Posez-vous la question.
Et avant que quelqu’un paye pour prouver que ma bouffe du futur est
cancérigène, trois générations en auront consommé.
Pensez aussi aux jus de fruits industriels… ils ne remplacent en aucun cas
les jus de fruits frais, faits maison, c’est une évidence.
Je ne vous dis pas que vivre comme un moine vous fera vivre 100 ans en
bonne santé. Simplement, si vous aimez la vie, mettez toutes les chances de
votre côté.
SECTION 5
Plus vous bougez, plus vous pouvez vous permettre de manger (de la
qualité). Moins vous bougez… vous avez compris...
Les glucides sont de l’énergie qui ne servent que d’énergie, les lipides sont
aussi de l’énergie, mais ils vont avoir d’autres rôles importants pour l’organisme.
Donc, quitte à ingérer peu d’énergie, optez pour de l’énergie « utile ».
Maintenant, vous avez remarqué qu’en dehors de ces macronutriments
(glucides, lipides, protéines), il existe des micronutriments (vitamines,
minéraux). Ces derniers ne fournissent aucune énergie mais se démarquent par
leur rôle fonctionnel au sein de l’organisme.
Que cette classe de nutriments soit mise sous les feux des projecteurs !
Les vitamines
Ces vitamines sont en majorité apportées par les fruits et légumes (qui
sont gorgés d’eau).
Les minéraux
A l’instar des vitamines, les minéraux (ou sels minéraux) sont des
substances essentielles au bon fonctionnement de l’organisme.
Bilan : le corps est une usine à gaz ultra complexe, qui nécessite
énormément de choses pour fonctionner au mieux.
Bilan du bilan : variez les aliments que vous consommez pour éviter les
carences qui ralentiront inévitablement tous vos projets (perte de poids, prise
de muscle, développement et amélioration des qualités physiques de force,
vitesse, endurance etc.)
A l’heure à laquelle j’écris, j’ai une profonde pensée pour toutes les
grandes victimes de la mode. Notamment celles et ceux qui ne jurent que par la
supplémentation en protéines en poudres. Les émotions m’envahissent parce
que, je dois le confesser, fut une courte époque où j’étais l’une d’entre elles.
Ça convainc les plus idiots (j’en étais un) : « les muscles, c’est de la
protéine, donc si je mange des protéines et que je bouge un peu, je fais du
muscle ».
Pensez-y : ça fait déjà cinquante ans qu’on est capable de marcher sur la
lune, on crée chaque jour des gadgets toujours plus sophistiqués, reliés à pléthore
de satellites qui gravitent continuellement autour de notre terre, nos voitures se
garent sans aucune intervention de notre part, on peut déclencher notre machine
à laver simplement en le demandant à notre smartphone… par contre il y a
encore 15 millions de personnes qui meurent d’un cancer chaque année.
- Scénario 2 : « Vous n’êtes pas sans savoir que ma cliente travaille 10h
par jour pour faire tourner sa boite. Comme elle apprécie dormir quelques heures
la nuit et qu’elle est sur la route le reste du temps, elle ne peut en aucun cas se
permettre de papillonner pendant ses repas. Par manque de temps, et parce que le
temps c’est de l’argent. »
Pourtant, je suis certain que ces 4 accusés ont tous entendu au moins une
fois quelqu’un les prévenir : « oh, ralentis la cadence, c’est pour ton bien ».
Peu importe le temps pris pour ingérer tout ce qu’il y a dans votre assiette,
il faut entre vingt et trente minutes pour que le corps s’aperçoive qu'il n'a plus
faim.
Bilan du bilan : Ceux qui ont tendance à manger rapidement ont aussi
tendance à manger davantage que ceux qui mangent lentement.
Plusieurs études ont attribué au fait de manger trop rapidement une part de
responsabilité non négligeable dans les problèmes de poids, d’obésité et de
diabète de type 2.
Digestion
Dans le carré de texte italique précédant, issu d’un site bien connu des
anxieux, j’ai mis en gras un passage essentiel. Une vérité oubliée des mangeurs
rapides, qui ont la mauvaise habitude de sauter la première étape :
Plaisir
Autrement dit, c’est dans la bouche que vous prenez du plaisir à manger,
pas dans l’œsophage, l’estomac ou ailleurs.
SECTION 7
Déjà, pas juste avant les repas, ni pendant. La raison est simple.
Si vous vous gavez d’eau juste avant un repas, voire pendant, celle-ci
viendra occuper de l’espace dans votre estomac. Ainsi, en mangeant très peu,
vous aurez rapidement une sensation de satiété.
Sauf que l’eau quittera l’estomac en moins d’une heure alors que les
aliments resteront bien plus longtemps (fonction mécanique de l’estomac) :
Donc…
Votre corps (système digestif) se rendra compte que vous l’avez dupé,
fourbe personne que vous êtes, et il se vengera en vous rappelant à l’ordre à
travers une belle sensation de faim, deux heures plus tard.
Donc ne vous gavez pas d’eau juste avant votre repas, et à moins de
manger du sel à la cuillère, évitez d’enchainer les verres en plein milieu de celui-
ci.
Le mec au fond de la classe qui, par le plus grand des hasards, a tendu
l’oreille :
- « Très cher ami cancre, vous êtes une fois de plus dans l’erreur, il faut
boire avant même que la soif se fasse ressentir, sortez donc de votre médiocrité
bon sang de bon soir ! »
Mais pour une fois, le bon professeur félicitera le cancre pour son bon
sens.
Est-ce dangereux d’attendre d’avoir envie de faire pipi pour le faire ? Non,
c’est normal, le corps est intelligent, il nous envoie le signal de le faire quand il
en est temps.
Est-ce dangereux d’attendre d’être fatigué pour faire une pause ? Non, le
corps est intelligent, il nous envoie le signal de le faire quand il en est temps.
Par contre, lorsqu’il s’agit de s’hydrater, le corps est un profond débile qui
signale ses besoins trop tard, « quand le mal est fait ». Il vous dit : « Oups, je
viens de me rendre compte que ça fait 8 heures que t’es déshydraté, et si t’allais
boire ? »
Donc pour vivre, survivre, et pour contrer l’idiotie naturelle de leur corps,
nos ancêtres des cavernes et l’intégralité des animaux qui ont traversé les
époques, se sont toujours dits :
« Tiens, et si j’allais boire alors que j’ai pas soif ? Puis j’ai pas envie de
faire caca mais je vais essayer, sur un malentendu… »
Sérieusement...
Et évidemment… :
Encore un petit bloc de lecture, cette fois-ci issu d’un article de journal,
lui-même inspiré d’une étude réalisée par Heinz Valtin (un professeur en
physiologie et neurobiologie spécialisé dans la fonction rénale, qui s’est
justement dressé contre cette idée du « Boire 8 verres d’eau par jour ») :
Lorsque l’on commence à être déshydraté et que le corps s'en rend compte
(notamment via l'hypovolémie : déficit de sang, et plus précisément du plasma
sanguin, dans le système circulatoire) celui-ci va effectuer ce que l'on appelle
une rétention hydro-sodée, via le rein. Le rein va se verrouiller et retenir l'eau et
le sel pour conserver le corps hydraté.
Bilan général :
Écoutez-vous, profondément.
SECTION 8
Pour terminer cette grande section nutrition, j’ai choisi de m’arrêter sur
une erreur simple et pourtant commise par beaucoup d’entre nous.
Vous serez d’accord avec moi, pour ne pas se laisser tenter par des
friandises sucrées sans aucun intérêt nutritionnel, mais pourtant si bonnes… si
douces… mieux vaut élaborer les stratégies les plus fines.
de ne pas en acheter.
C’est une chance : rien n’est gratuit. Tous les produits qui tendent à vous
faire prendre du poids et de la masse grasse ont un prix. Et si aujourd’hui vous
avez peur d’être obligé d’acheter un nouveau maillot de bain plus grand pour
l’été, c’est que vous avez trop souvent investi votre argent dans les mauvais
produits.
Alors, la prochaine fois que vous irez faire vos courses, refusez d’entendre
cette petite voix qui vous invite à acheter ces petits biscuits, ce pot de pâte à
tartiner, ce soda, ces bonbons et friandises, ces céréales petits déjeuner ultra
sucrées etc.
Les bénéfices :
Vous économiserez vite de quoi acheter des aliments dont votre à corps
réellement besoin, et qui peuvent parfois coûter un peu cher (huiles d’olive, de
noix, poissons, oléagineux etc.).
Facile à dire, difficile à faire ? attendez que je vous donne mon conseil de
pro !
La faim vous pousse de manière diabolique à acheter des choses qui vous
donnent envie et vous procurent du plaisir. Et c’est plus facile de tomber sous le
charme de quelques biscuits industriels saveur chocolat au lait (à 2% de cacao…
autrement dit c’est que dans le nom que vous trouverez du chocolat, tout le reste
ce sera des sucres à indice glycémique stratosphérique) plutôt que de quelques
amandes, d’une pomme et d’un morceau de pain complet...
Si vous les faites le ventre plein, vous ne serez tenté par rien, ou presque.
De cette manière vous pourrez mener votre petite mission d’approvisionnement
en limitant les dérives.
Avec tout ce que vous avez lu jusqu’ici, vous avez déjà en votre possession
les connaissances pour établir une liste de courses saine, qui vous respecte et qui
vous aidera fortement à régler vos problèmes de poids.
Pour vous donner des idées, je vous présente une petite liste d’aliments que
vous pouvez ajouter à votre liste de courses.
Riz complet
Conserves :
Thon
Sardine
Foie de morue
Maïs
Haricot rouge
Asperge
Oléagineux :
Noix
Noix de cajou
Noisettes
Amandes
Huile d’olive
Huile de noix
Huile de lin
Huile de coco
Vinaigre de vin
Vinaigre balsamique
Œufs
Lait bio,
Baies : Avocat
En plus d’être rassasié, vous aurez fait le plein d’énergie utile (graisse et
glucides complexes), en fibres, vitamines et minéraux. Le tout sans avoir créé
d’augmentation radicale de la glycémie (qui engendre une augmentation de
l’insulinémie, incitant votre corps à stocker et encore stocker).
Dans cette section vous seront présentées quelques idées reçues et erreurs
fréquentes lorsqu’il s’agit d’entreprendre une activité physique en vue d’une
perte de masse grasse.
SECTION 1
Combien ont consacré un temps fou à faire et répéter cette fameuse flexion
du tronc (le célèbre « crunch »), encore et encore, dans l’espoir de voir
disparaitre la graisse abdominale ?
Combien de personnes se sont mises, après avoir pris conscience des zones
de leur corps les plus chargées en tissus adipeux (abdomen, hanches, cuisses,
bras), à réaliser les mêmes exercices ciblés encore et encore ?
Pour vous en convaincre, je partage avec vous les résultats d’une étude
réalisée en 2013 par une équipe de chercheurs chiliens et espagnols.
- Pendant 12 semaines
Résultats ?!
Ce programme a provoqué :
Bien que l’apport énergétique soit resté identique (nutrition contrôlée pour
l’intégralité des participants, qui ont conservé les mêmes habitudes alimentaires
pendant le protocole : ni plus, ni moins, ni différent), la dépense calorique
causée par le volume élevé de l’entraînement (960-1200 répétitions lors de
chaque séance) expliquerait la balance énergétique négative qui a causé cette
diminution de la masse grasse totale.
Bilan : Cette étude (et ce n’est qu’un exemple scientifique parmi d’autres)
montre que, lorsqu’un groupe musculaire est entraîné de quelque manière que ce
soit, la perte de masse grasse ne se situe pas forcément dans cette zone.
Maintenant,
Mais si vous voulez, un beau jour, les croiser dans le miroir, c’est à votre
pourcentage de masse grasse globale qu’il va falloir vous attaquer.
Ce qui pose problème ici, c’est le fait que l’activité (et peu importe
laquelle) soit continue, longue, et donc très souvent de faible intensité.
Cette pratique assez peu rentable pour perdre de la masse grasse sur le long
terme peut avoir deux origines :
Dans le second cas, nous allons voir sur quoi est fondée cette croyance, et
les raisons pour lesquelles cette méthode n’est pas optimale.
Autrement dit…
En courant par exemple à 25% de votre VO2max (imaginez une allure très
très faible), vous dépensez quelque chose comme 4 kcal/minute. En vous
référant à la courbe, à cette intensité, les lipides et glucides sont oxydés à hauteur
de 50% chacun.
Mais là, vous allez me dire : « ouais mais du coup, à une intensité plus
faible je peux durer plus longtemps, bilan mieux vaut courir longtemps à une
faible allure. En plus je me fatigue moins comme ça »
Sauf que…
Plus votre activité aura été importante (intense et longue), plus les graisses
de votre corps seront mobilisées longtemps après pour reconstituer les stocks
et assurer un retour à l’équilibre (homéostasie) des fonctions de votre organisme.
Comment ?
Que vous soyez un homme ou une femme, une prise de muscles est
toujours la bienvenue. Vous êtes plus fort, et votre corps prend de belles formes.
Vous pourrez frimer et vous découvrir fièrement.
Génial non ?
Faites quelques longueurs pour vous échauffer (comptez 5-10 minutes, pas
plus).
1 bloc fait donc 400m, au cours desquels vous aurez nagé 300m à haute
intensité.
Notez le temps que vous mettez pour boucler ce premier bloc, faites une
pause de 3 minutes, et repartez pour un second bloc, pour lequel vous essaierez
de faire au moins le même temps !
Le principe de progressivité
Toutefois, gardez un peu d’énergie sous le pied. Trop nombreux sont ceux
qui mettent la barre très haut, tout de suite...
Si vous avez besoin de morphine pour calmez vos courbatures lors des
premières séances, ça m’étonnerait que vous poursuiviez longtemps vos efforts.
Ciao, motivation éphémère, « j’suis pas venu ici pour souffrir, okay ? ».
Et s’il vous faut 5 jours pour récupérer entre chaque séance, en plus de
perdre votre motivation, vous allez perdre votre temps.
Plus vous partez de loin (plus votre niveau de sédentarité est important à la
base) plus il vous faudra faire progresser lentement le volume et l’intensité
d’entrainement.
Si la seule activité physique que vous avez faite les cinq dernières années
était de sortir vos poubelles une fois par semaine, ne partez pas courir 8 km pour
votre première séance, ou ne vous lancez pas dans une heure intensive de
musculation, crossfit, crosstraining ou autre.
Pas parce que vous en n’êtes pas capable, mais juste parce que vous n’êtes
pas encore prêt à digérer ce genre de séance.
Si tel est le cas : un pas après l’autre. Commencez par quelque chose de
léger. Si vous avez pris un abonnement dans une salle de musculation, faites une
quinzaine de minutes de vélo elliptique, une pause, puis une quinzaine de
minutes de rameur. Le tout à une intensité moyenne, qui vous essouffle un peu,
sans vous faire régurgiter vos derniers repas.
Vous avez toute la vie pour progresser, ne brûlez pas les étapes.
Allez, un petit conseil de pro :
Pour chacune de vos séances, notez la date, notez les exercices que vous
avez faits, notez la durée ou le nombre de séries et de répétitions, ainsi que
l’intensité perçue. Ajoutez des remarques si vous le souhaitez.
Par exemple :
14/02/2019 :
15 minutes de vélo elliptique : 4,324 km === Intensité
perçue 6/10
15 minutes de rameur : 2,122 km === Intensité perçue 7/10
L’énorme avantage que vous offrira cette trace temporelle, c’est que vous
pourrez vous référer à vos résultats et vous comparer à vous-même dans le
temps.
Pour suivre mon exemple, si vous souhaitez faire la même séance deux
jours, sept jours, un mois ou deux ans plus tard, vous pourrez voir à quel point
vous aurez progressé (soit en faisant une distance plus longue dans le même
temps, soit en parcourant la même distance en moins de temps, soit en vous
apercevant que ce même effort vous aura laissé une perception d’intensité
beaucoup plus faible), et vous aurez ainsi la chance de ressentir une douce fierté.
De plus, quand vous aurez rempli la moitié de votre petit cahier, vous pourrez
faire glisser toutes les pages que vous aurez déjà noircies avec satisfaction. Et
c’est tellement bon !
Le principe de variabilité
Si vous faites du vélo, n’allez pas pédaler une heure, deux fois par
semaine, à une intensité moyenne. Et cela toutes les semaines de l’année. Variez
les modalités de travail : variez les intensités et le temps, faites du fractionné,
changez les paramètres de temps en temps, c’est vital pour votre
progression.
Idem si vous courez… ce n’est pas en allant courir tous les matins à
intensité moyenne que vous allez créer de grands changements métaboliques.
La récupération
Que ce soit entre vos séances d’entrainement, entre vos séries, voire
entre vos répétitions, il sera toujours nécessaire de récupérer
« convenablement », en fonction de la capacité adaptative de votre corps.
Concrètement ?
Il s’agira :
Pour chaque séance que vous faisiez, vous notiez déjà la date, les
exercices, durées ou nombre de séries et répétitions, l’intensité perçue etc.
En effet, vous n’êtes pas sans savoir que l’état de forme varie dans le
temps en fonction de plein d’éléments qui nous sont difficiles à toujours
contrôler.
Exemple concret :
Vous avez eu une dure journée de travail… en rentrant vous vous êtes
fait(e) sermonné(e) par votre conjoint(e) pour des raisons qui vous dépassent…
la nuit… pas de bol, le gosse se réveille et VOUS réveille 8 fois coup sur coup
parce qu’il fait toujours le même cauchemar invraisemblable à base de cochons
d’Inde verts fluo qui seraient arrivés sur terre à bord de vaisseaux spatiaux en
chewing-gums dans le but d’asservir tous les enfants humains…
Séchez vos larmes, vous avez le droit d’attribuer un peu de cet échec à
votre état de forme du jour.
Vous pourrez ainsi voir et comparer vos séances dans le temps, le tout
en regard de votre état de forme du jour, avant que vous commenciez la
séance.
Vous allez donc, à chaque fois, à côté de la date, mettre une note à votre
état de forme sur 10, avant même de commencer vos exercices.
La note 0 signifiant que vous êtes proche d’une mort par fatigue extrême
Cette note sera influencée par : votre sommeil, vos humeurs, votre stress,
vos échecs et réussites dans la vie, les séances que vous avez faites au cours des
jours précédents, etc.
Vous allez prendre l’habitude de mettre quasiment les mêmes notes (peut
être entre 6 et 8) qui feront une note moyenne de votre état de forme moyen.
Peut-être même que vous mettrez toujours 7, ou 6, ou 5… peu importe, car :
CHAPITRE 5
Mindset Et Motivation
SECTION 1
L’envie ? La motivation ?
Ou encore… le temps ? l’argent ?
Non je plaisante, le temps et l’argent ne sont pas des ingrédients qui
pourraient manquer dans l’équation de la réussite.
Le temps et l’argent sont des excuses. Et comme toutes les excuses, elles
ne servent qu’à vous tromper vous, et tous ceux à qui vous les donnez.
Aucune excuse n’est bonne, aucune. Et tout au long de votre vie vous
trouverez des exemples qui vous en convaincront. En vous ouvrant à la réalité,
vous verrez qu’un tas de personnes, parfois proches de vous, ont atteint leurs
objectifs, ou les ont simplement toujours maintenus, malgré des contraintes plus
importantes que les vôtres.
Des entrepreneurs qui travaillent encore plus que vous et qui ont encore
moins de temps…
Des mères de familles qui ont plus d’enfants que vous, pas de mari et un
job plus fatiguant que le vôtre…
Maintenant que vous êtes conscient que votre cas n’est pas isolé et que
toutes vos excuses ne sont que des justifications ridicules qui vous rassurent
temporairement et vous gardent dans le cercle vicieux de l’embonpoint,
intéressons-nous à l’ingrédient qui pourrait manquer dans la recette de votre
réussite.
Si vous avez consacré un peu de votre temps à lire ces pages (et peut être à
lire d’autres pages, d’autres articles, livres etc. mais aussi à visionner des
vidéos…) on peut dire que l’envie, vous l’avez.
Cependant, vous savez que l’envie ne suffit pas. Moi j’ai envie d’être
riche et de voyager partout dans le monde, toutefois je suis conscient que ces
envies me suivront dans ma tombe sans être comblées si je ne m’appuie que sur
elles.
Alors, nous allons nous pencher sur l’action : ce qui la génère, et ce qui la
freine.
La motivation…
Les forces internes et/ou externes correspondent à ce qui pousse les gens à
agir comme ils le font.
En gros, on utilise le concept de motivation pour décrire ce qui pousse
(intérieurement ou non) les gens à agir comme ils le font.
On peut être motivé à bien manger, ou pas, et dans ce cas on est motivé à
se gaver d’aliments sucrés (d’abord) et saturés en mauvaises graisses (ensuite).
Toutefois, focalisons-nous ici non pas sur les conséquences (le fait de
manger de manière inappropriée, ou d’être physiquement passif) mais sur les
causes, les raisons, ces forces internes et/ou externes qui sont à l’origines de nos
comportements.
Concernant les perceptions de soi, une citation d’Henry Ford, le fondateur
et constructeur automobile qui, en partant de rien*, est devenu l’une des figures
mondiales de la première partie du XXe siècle, résume très bien les choses :
N’ayez pas peur d’être trop vieux, trop gros, trop occupé, trop fainéant,
trop idiot, trop pauvre, trop mauvais cuisinier ou trop mauvais en sport pour
entreprendre le projet de mincir et de vous sculpter.
Aussi, comme le dit si bien William Ernest Henley dans son poème
Invictus :
Vous êtes le seul responsable de ce que vous êtes et de ce qui vous arrive…
n’attribuez jamais la cause de votre situation et de vos échecs à des éléments que
vous ne contrôlez pas.
Dans les caricatures de gauche, vous vous placez en triste victime de votre
sort, et vous ne changerez pas parce que vous n’avez pas le pouvoir de changer.
Vous placez constamment les problèmes au centre de vos discussions. Ce sont
les autres qui vous ont mis dans cette situation et vous attendez passivement
qu’un soutien extérieur vous sorte de là.
A droite, vous êtes conscient que tout ce qui arrive dans votre vie dépend
de vous, de votre investissement (en temps et en énergie), et de votre audace.
Vous savez que tout n’est pas toujours rose, mais vous savez aussi que vous avez
le pouvoir de changer et d’influencer votre environnement, et vous vous
focalisez constamment sur les solutions. Toutes les grandes personnalités de ce
monde font partie de cette catégorie.
C’est dit de manière un peu rude, mais ça change des discours mielleux pas
toujours efficaces.
Bon, je ne vais pas vous laisser en plan avec cette seule leçon de vie (bien
que ce soit réellement un pilier central de réussite), le concept de motivation ne
se résume pas qu’à cela.
Je vais maintenant vous parler du second point important qui va déterminer
à quel point vous serez motivé à perdre votre masse grasse. La perception que
vous avez de votre environnement.
En premier lieu, il est naturel d’évoquer les activités que vous allez
entreprendre pour atteindre vos objectifs.
C’est d’une limpidité totale : plus vous prendrez de plaisir dans les actions
que vous mènerez pour vos objectifs de perte de poids, mieux et plus longtemps
ça fonctionnera.
Et il existe une petite astuce de pro pour utiliser ce phénomène afin qu’il
vous rende service. Elle est extraite du best-seller de Robert Cialdini, « Influence
& Manipulation ».
Engagez-vous publiquement
Vous vous serez ainsi engagé publiquement, et vous serez obligé d’agir
pour :
Personne ne connait vos projets, donc personne ne peut savoir que vous
avez lâchement baissé les bras face à la première difficulté.
Alors que les débats font rage (dans les communautés non-scientifiques ou
non sensibilisées) concernant la quantité minimum nécessaire à monsieur tout le
monde (« Moi je crois qu’il faut minimum 8h de sommeil », « balivernes, moi je
connais un type qui dort 5 heures par nuit et il est très bien ! Il a l’air en forme,
énergique et tout… » #DiscussionsDeComptoirs), nous allons voir en quoi et
pourquoi le sommeil est capital dans votre quête de perte de masse grasse.
Total ?
Le sommeil : allié récupération numéro
1
Mais pourquoi ?
Dès les années 1980, il est devenu de plus en plus évident que le
sommeil n'était pas uniquement utile à la mémoire et à la
récupération. Son rôle serait particulièrement important pour la
santé. Grâce aux travaux étudiant l'altération de l'état de santé
des personnes souffrant de troubles du sommeil, il a été possible
de mettre en exergue qu'une mauvaise qualité/quantité de
sommeil accentue le risque d'irritabilité, de symptômes
dépressifs, mais aussi de prise de poids, d'hypertension ou
d'infection. Des données qui permettent de conforter l'idée
communément admise selon laquelle les personnes fatiguées ont
un risque accru de tomber malade... »
Notamment :
Cependant, les études s’accordent pour dire qu’un adulte lambda a besoin
d’environ 7 à 9 heures.
De la même manière, mieux vaut dormir profondément pendant 7 heures,
que dormir 9 heures en ayant été réveillé(e) douze fois par votre conjoint(e) qui
tousse ou par votre smartphone qui fait « bing ! » à chaque mail et notification
que vous recevez.
De la même manière, que vous consultiez cette blague trop drôle que votre
cousin vous a envoyé maintenant ou plus tard ne changera rien à votre destin.
Idem pour les e-mails. Les e-mails sont sensés remplacer les courriers
papiers de l’ancien monde. A aucun moment ils véhiculent des urgences à traiter
dans la minute. Si quelqu’un a besoin de vous tout de suite, il vous appellera, ne
vous inquiétez pas.
Et dès lors que vous vous mettez au lit, ne laissez plus votre smartphone
perturber vos douces nuits réparatrices en envoyant des « bing ! » ou en vibrant à
tout va :
SECTION 3
Tout le monde n’entreprend pas cette quête de la perte de poids (et surtout
de masse grasse) de la même manière.
Je m’explique !
Deux idées se rattachent de près ou de loin à ce phénomène de
« dissonance cognitive » :
(-1-) Plus vous ferez d’efforts pour obtenir quelque chose, plus vous lui
attribuerez de la valeur. Que ce soit pour vous-même ou aux yeux d’autrui, il
serait incohérent de s’investir dans quelque chose (ex. : un projet personnel ou
professionnel, une relation amoureuse, l’accession à un groupe), et de prétendre
ensuite : « ça n’a aucune importance pour moi ».
A quoi bon s’investir autant pour quelque chose qui n’a pas de valeur pour
vous ? vous restez donc cohérent en attribuant de la valeur à ce dans quoi vous
vous êtes investi : normal.
(-2-) Lorsque vous prenez position sur quelque chose, il est difficile de
rebrousser chemin : les expériences montrent qu’un individu mentalement
équilibré qui s’engage pour une cause cherche toujours à justifier ses actions.
Que ce soit pour lui ou aux yeux d’autrui, une fois encore.
Après avoir misé, les parieurs trouvaient tous les arguments du monde
pour expliquer pourquoi le coureur sur lequel ils venaient de parier avait
clairement plus de chances de gagner que les autres.
En résumé, dès lors qu’on s’engage ou que l’on prend position, on cherche
naturellement à se justifier. D’une part pour nous rassurer nous-même : « j’ai
bien fait de prendre cette décision, parce que [argument sorti de nulle part n°1] et
aussi parce que [argument sorti de nulle part n°2] ! ». D’autre part, pour paraître
cohérent vis-à-vis des autres si ceux-ci nous interrogent sur nos prises de
position.
Plus vous ferez d’efforts pour cet objectif qui vous tient à cœur, moins
vous aurez envie de les gâcher en faisant des écarts.
Sortez faire des courses, et investissez de l’argent dans des bons produits,
des bons aliments.
Investissez un peu d’argent pour vous faire suivre et conseiller par des
professionnels de la perte de masse grasse (médecins nutritionnistes, diététiciens,
coach sportif)
Construisez votre édifice, pierre après pierre. Vous avez toute la vie devant
vous pour bâtir quelque chose de solide.
Plus vous ferez d’efforts et persisterez pour atteindre vos buts, plus vous
persuaderez votre subconscient et votre entourage que vous êtes une personne
forte, animée d’une volonté inébranlable. Vous pourrez savourer le changement
positif d’état d’esprit qui s’installe en vous.
D’ailleurs, avoir un corps d’athlète ne doit pas être un objectif en soi, mais
plutôt la conséquence d’une vie saine et active. Une vie saine et active qui aura
un sens et beaucoup de valeur pour vous dans la mesure ou vous vous investirez
chaque jour un peu plus dans cette voie.
Je m’explique.
Dans votre quête d’un mode de vie sain et actif, vous serez amenés à faire
des écarts. C’est une évidence.
Mais restez toutefois vigilant car chaque écart vous détourne un tout petit
peu de vos objectifs et les remet légèrement en question, en doute, vis-à-vis de
votre subconscient.
Imaginons…
Vous vous êtes tout juste inscrit dans une dynamique de vie saine et active.
Mais voilà qu’un soir de fête, vous vous surprenez à dévorer un paquet de chips
à vous seul. Vous vous direz, au plus profond de vous-même : « bon, c’est une
exception, en aucun cas elle brisera mon cercle vertueux. »
Mais à peine quelques jours plus tard, vous faites un nouvel écart, en
envoyant un sms à votre amie pour lui dire que vous n’irez pas courir avec elle
ce soir parce que [excuse bidon]. Votre subconscient vous rappelle à l’ordre « et
là, c’est une exception aussi ? ».
Vous commencez à douter. Cette façon d’agir n’est pas en cohérence avec
vos projets : Bim ! « Dissonance cognitive ».
A peine vos nouvelles résolutions prises que vous enchainez deux écarts
presque coup sur coup. C’est peut-être perdu d’avance ? Mieux vaut laisser
tomber, vous n’êtes peut-être pas fait pour ça….
Vous comprenez ?
Au cours des 60 à 90 premiers jours d’adoption d’un mode de vie sain et
actif, autorisez-vous le moins d’écarts possibles, parce que votre motivation
est encore fragile et que vous ne vous êtes pas encore suffisamment engagé pour
avoir pérennisé la dynamique dans laquelle vous vous êtes lancé.
Ne paniquez pas lorsque vous ferez des petits écarts, mais restez vigilants
concernant votre façon de les aborder « psychologiquement ».
Comparez les écarts de route au fait de sortir déambuler dans les rues la
nuit. Il ne faut pas angoisser outre mesure lorsque vous le faites, par contre, il est
conseillé d’élever votre niveau de vigilance, « on ne sait jamais ».
En résumé :
Ne pas se focaliser sur les écarts de route (qu’il s’agisse d’un repas où
vous vous faites plaisir, ou d’une absence à l’une de vos sorties sportives, par
exemples). Souvenez-vous, ce qui importe sur le plan graisseux, ce n’est pas ce
qu’il y a entre le 23 décembre et le 2 janvier, mais ce qu’il y a entre le 2 janvier
et le 23 décembre.
Ne pas banaliser les écarts de route. S’ils sont inoffensifs dans votre
assiette, ils peuvent toutefois perturber votre nouvel état d’esprit de champion.
Un peu comme pour un athlète qui fait une contre-performance lors d’une
compétition : vous allez vous remettre en question, vous allez douter. Plusieurs
contre-performances consécutives et vous aurez installé en vous l’idée selon
laquelle « vous n’y arrivez plus, vous n’y arrivez pas, et finalement, peut être
que vous n’y arriverez jamais » : c’est dans un cercle « vicieux » que vous vous
serez embourbé.
Mesurez votre poids une fois par semaine, pas plus. Et souvenez-vous
aussi que la masse musculaire est plus « lourde » que la graisse, donc si vous
faites une activité intense régulièrement, il se peut que votre stagnation de poids
soit une bonne chose. Vous perdez un peu de masse grasse, et vous prenez de la
masse musculaire. Génial, non ? Finalement, un beau corps ne se mesure pas sur
une balance.
De manière générale,
Soyez juste vigilant quant à votre manière
d’aborder chacun de vos écarts de route.
SECTION 4
Vous entamez la dernière ligne droite, les dernières pages de ce petit livre.
Allons-y !
Un but est une cible que l'on vise, au sens propre ou figuré. Cette cible est
souvent abstraite (ex. : quel est ton but dans la vie ? Mon but est d'aider mon
prochain).
A l’issue de ce chapitre final, vous aurez compris qu’avoir un but mais
aucun objectif, c’est comme s’aventurer dans des territoires inconnus, sans GPS,
sans carte, sans boussole, et avec un gravier dans la chaussure :
Sénèque disait :
« Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va. »
Cela signifie qu’il vous faut au moins un but, mais je pense qu’après avoir
lu plus de quatre-vingt pages sur la perte de masse grasse, votre but, vous l’avez
(et vous l’aviez certainement déjà avant cette lecture).
Imaginez encore :
Vous habitez au plein centre de Paris, et pour les vacances vous décidez de
regarder sur internet les pays les plus touristiques du moment. Conquis par
quelques photos trouvées au hasard des clics, vous choisissez la Croatie.
- Il existe 397 020 villes en Croatie, où est-ce que vous voulez allez ?
- Etc.
Si ça peut parfois être fun de laisser son destin entre les mains d’une partie
de dés, ça comporte quand même une bonne dose de risques :
Vous pouvez vous mettre sur le bord de route et lever votre pouce. Et
lorsqu’un véhicule s’arrête, lui dire : « je vais en Croatie, vous pouvez me
rapprocher ? ».
Avec un peu de chance vous irez comme ça jusqu’en Slovénie, où, à défaut
d’être déposé près d’un hôtel par un de vos gentils conducteurs, vous vous
retrouverez à dormir sous un pont, à la limite d’une route nationale. Puis vous
serez rapatrié en urgence un jour plus tard, après avoir chopé une maladie du
Moyen-Âge en vous faisant mordre le cul par un rat.
Je m’égare…
Pour réussir au mieux cette mission, je vais vous guider à travers un outil
d’une étonnante puissance, issu de l’hypnose thérapeutique.
L’outil de travail que je vous propose provient d’un livre d’Olivier Lockert
: « Hypnose ». Cet ouvrage colossal de plus de 700 pages aborde avec précision
les origines et principes de fonctionnement du conscient et de l’inconscient. Un
chemin passionnant vers la découverte de soi.
Vous pouvez sortir une feuille d’un blanc éclatant, et vous munir de votre
stylo le plus beau, il va s’agir de gratter !
Par exemple :
Question simple, toutefois, interdit d’y répondre par des termes abstraits.
Donc pas de « je serai plus heureux », ou de « je me sentirai mieux ». Cherchez
du concret (c’est-à-dire des valeurs mesurables, des actions, des faits...).
Comment saurez-vous que vous aurez atteint votre objectif à court terme ?
Comment saurez-vous que vous aurez atteint votre objectif à long terme ?
Cela peut paraître idiot à première vue mais cette étape est cruciale. Elle
interroge sur les conséquences de vos objectifs et de ce que vous allez mettre en
place pour les atteindre.
Que ferez-vous une fois vos objectifs à court, moyen et long termes
atteints ? Que ferez-vous de potentiellement différent d’aujourd’hui ?
Ne jetez pas cette feuille. Ce que vous y avez rédigé vaut de l’or.
Amitiés,
Résumé Général
Nutrition :
(-1-) Ne cherchez pas le « régime minceur » à la mode qui vous fera perdre
le plus de graisse dans le moins de temps possible : tout ce qui s’acquiert
rapidement se perd rapidement. Adoptez juste des habitudes alimentaires qui
correspondent à votre mode de vie.
(-2-) Sur le plan pondéral, la situation dans laquelle vous êtes aujourd’hui
n’est pas le fruit de vos écarts mais de vos habitudes : « ce qui est important ce
n’est pas ce qu’il se passe entre le 23 décembre et le 2 janvier, mais ce qu’il se
passe entre le 2 janvier et le 23 décembre ».
(-3-) Renouez des liens avec les produits gras. Les lipides sont une classe
de macronutriments excellents qui, en plus de servir d’énergie pour créer le
mouvement, participent à nombre de fonctions de l’organisme humain. En
résumé, ne supprimez aucune classe de macronutriments.
(-5-) Votre corps est une usine ultra complexe. Variez ce que vous lui
apportez à travers votre alimentation pour que ce bijou de technologie
fonctionne au mieux. C’est en mangeant un peu de tout que vous ferez le plein
en vitamines et minéraux.
(-6-) Le goût des aliments est perçu par des récepteurs (= papilles) qui se
situent dans votre bouche, et non pas dans votre ventre. Savourez ce que vous
mangez : mâchez lentement, salivez, mâchez encore… le plaisir de manger, c’est
dans votre bouche, pas après.
(-7-) Ne vous gavez pas d’eau (ou de tout autre liquide) avant et pendant
les repas. Vous risqueriez d’avoir l’estomac plein avant même d’avoir
suffisamment mangé. Cette tromperie sera de courte durée pour votre système
digestif, qui vous rappellera vite (et au mauvais moment) de manger.
Sport :
(-10-) Vous n’avez pas le temps, ni motivation, d’aller courir 2 heures tous
les jours ? Bonne nouvelle, ce n’est pas ce qui fonctionne le mieux pour perdre
efficacement et durablement de la masse grasse. Faites de l’exercice court mais
intense régulièrement !
(-11-) Pour que votre intégrité physique soit sauvegardée, et pour que vous
gardiez un certain plaisir à être actif physiquement, respectez les principes de
bases de l’entrainement sportif : [1] Progressivité, ne brulez pas les étapes ; [2]
Variabilité, surprenez votre corps avec des activités nouvelles, ne faites pas
toujours les mêmes exercices ; [3] Placez la récupération au centre de votre
entrainement.
Mental :
(-12-) Vous n’êtes ni trop vieux, ni trop gros, ni trop occupé, ni trop
fainéant, ni trop idiot, ni trop pauvre, ni trop mauvais cuisinier, ni trop mauvais
en sport pour entreprendre et réussir le projet de mincir et de vous sculpter.
Cultivez simplement votre motivation pour qu’elle vous accompagne au fil du
temps.
(-15-) Vous voulez perdre de la masse grasse, c’est votre BUT. Maintenant,
pour y parvenir, fixez-vous des OBJECTIFS à très long, long, moyen et court
termes. Ils doivent être précis, ambitieux mais réalistes, et doivent s’inscrire dans
un temps précis.
CHAPITRE 7
Bibliographie
Vous pouvez cliquer directement sur les noms d’ouvrage pour en savoir
davantage.
Lockert - Hypnose
l’ANSES
Recommandations
En l’occurrence, il s’agit des valeurs proposées par le site http://mangerbouger.fr (programme national nutrition santé, animé
par un objectif de santé publique). Vous trouverez ce ratio un peu partout si vous cherchez.
Décortiquons-les
Chips
N’y voyez pas un prétexte pour ne manger que ça. Ce n’est qu’un rapport quantitatif glucides/lipides. Les chips sont sur-
salées, et la faible qualité (l’équilibre) des lipides qu’elles contiennent justifie le fait qu’on les associe à de la malbouffe.
Ce dernier comprend des aliments provenant traditionnellement du Danemark, de la Finlande, de l'Islande, de la Norvège et de
la Suède. D’autre part, dans ce régime, il n’y a de « nouveau » que le nom… le très ancien régime nordique était le même. Que
s’est-il passé entre le très ancien régime nordique et le « nouveau »… mystère…
On estime
Kris-Etherton PM,et al. Fish consumption, fish oil, omega-3 fatty acids, and cardiovascular disease. Circulation. 2002 Nov
19;106(21):2747-57. Texte intégral : http://circ.ahajournals.org
Simopoulos AP. Essential fatty acids in health and chronic disease. Am J Clin Nutr. 1999 Sep;70(3 Suppl):560S-569S. Review.
Texte intégral : www.ajcn.org
« Final Determination Regarding Partially Hydrogenated Oils », Federal Register, 17 juin 2015
« L'OMS appelle à une interdiction globale des acides gras trans industriels » sur francetvinfo.fr, 15 mai 2018
J’aborderai très bientôt ce point sur mon blog : http://tbd-sport.fr, que je vous invite à consulter. Et si ce n’est pas déjà fait,
pensez à vous abonner à la newsletter !
Chaque année
Selon l'OMS, pas moins de 15 millions de décès sont dus au cancer dans le monde chaque année, soit presque 1 décès toutes
les 2 secondes.
Manger davantage
Azrin et al. (2008) - Relationship Between Rate of Eating and Degree of Satiation
voir ici :
https://www.researchgate.net/publication/271748046_Relationship_Between_Rate_of_Eating_and_Degree_of_Satiation
Vrai
N’hésitez pas à me contacter directement sur les réseaux sociaux (lien en bas à gauche de chaque page), et je vous enverrai
pléthore d’études et travaux scientifiques qui soutiennent cette idée.
Mitochondries
Les mitochondries sont des petites centrales énergétiques biologiques disposées un peu partout dans votre corps, qui
permettent de choper les sucres et les graisses qui passent pour en faire de l’énergie. Plus vous en avez, plus les graisses et les
sucres que vous consommez seront transformées en énergie au lieu d’être stockées. En gros.
Reflected appraisal
Dissonance cognitive
Festinger, 1957.
Neurosciences
« Les neurosciences sont les études scientifiques du système nerveux, tant du point de vue de sa structure que de son
fonctionnement, depuis l'échelle moléculaire jusqu'au niveau des organes, comme le cerveau, voire de l'organisme tout
entier. » Wikipedia
Peu importe le sujet de recherche, pour s’engager à ne travailler QUE sur celui-ci pendant 3 ans : faut être passionné de chez
passionné.
l’INSERM
« L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (ou Inserm) est un établissement public à caractère scientifique et
technologique français spécialisé dans la recherche médicale, placé sous la double tutelle du ministère de l'Enseignement
supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et du ministère des Solidarités et de la Santé. » Wikipedia
L’accession à un groupe
Tout le monde connait le principe du bizutage. Vous savez ? toutes ces actions gênantes, éprouvantes, parfois « ridiculisantes »
qu’on vous oblige à faire pour accéder à un groupe et y être intégré. Groupes sportifs, sectes, ou même l’armée (quand vous
vous engagez volontairement : 6 mois de classes à ramper dans la boue dans les nuits glaciales de janvier, à nettoyer des
chiottes à la brosse à dents, à se faire insulter par les caporaux… difficile de ne pas attribuer de la valeur à ce groupe une fois
qu’on en fait partie après avoir fait tant d’efforts).
Approximatif
Qu’il s’agisse de mesures faites à l’aide de pinces à plis cutanés, ou à l’aide d’une balance impédancemètre, sachez que la
précision pourra sensiblement varier, peu importe la qualité du produit que vous achetez. Typiquement, pour la méthode de la
pince à plis, tout dépend de la personne qui mesure. Pour les balances à impédance, l’heure de la journée, la quantité d’eau
absorbée, ou le simple fait de prendre une douche avant la mesure peut faire varier le résultat. Ce qu’il faut absolument
retenir : peu importe l’outil que vous utilisez, faites toujours vos mesures dans les mêmes conditions, au même moment de la
journée, etc.
l’ANSES
Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de
l’Environnement et du Travail
Décortiquons-les
Index
Décortiquons-les
Index
Chapitre 3 - ERREUR n°3 : CROIRE QU’IL FAUT MANGER MOINS GRAS POUR
PERDRE DU GRAS
Décortiquons-les
Il s’agit des valeurs moyennes obtenues sur
https://informationsnutritionnelles.fr/ et https://fr.wikipedia.org/
l’ANSES, Recommandations
Index
Chapitre 3 - ERREUR n°3 : CROIRE QU’IL FAUT MANGER MOINS GRAS POUR
PERDRE DU GRAS
Chips
N’y voyez pas un prétexte pour ne manger que ça. Ce n’est qu’un rapport
quantitatif glucides/lipides. Les chips sont sur-salées, et la faible qualité
(l’équilibre) des lipides qu’elles contiennent justifie le fait qu’on les associe
à de la malbouffe.
Index
Chapitre 3 - ERREUR n°3 : CROIRE QU’IL FAUT MANGER MOINS GRAS POUR
PERDRE DU GRAS
Nouveau régime nordique
Ce dernier comprend des aliments provenant traditionnellement du
Danemark, de la Finlande, de l'Islande, de la Norvège et de la Suède.
D’autre part, dans ce régime, il n’y a de « nouveau » que le nom… le très
ancien régime nordique était le même. Que s’est-il passé entre le très ancien
régime nordique et le « nouveau »… mystère…
Index
Chapitre 3 - ERREUR n°3 : CROIRE QU’IL FAUT MANGER MOINS GRAS POUR
PERDRE DU GRAS
On estime
Kris-Etherton PM,et al. Fish consumption, fish oil, omega-3 fatty
acids, and cardiovascular disease. Circulation. 2002 Nov 19;106(21):2747-
57. Texte intégral : http://circ.ahajournals.org
Simopoulos AP. Essential fatty acids in health and chronic disease.
Am J Clin Nutr. 1999 Sep;70(3 Suppl):560S-569S. Review. Texte intégral :
www.ajcn.org
Index
Chapitre 3 - ERREUR n°3 : CROIRE QU’IL FAUT MANGER MOINS GRAS POUR
PERDRE DU GRAS
Wikipedia : Acides Gras Trans
« Second Phase of Trans Fat Regulation Takes Effect » July 1, 2008.
« California bans trans fats in restaurants », msnbc.com, 25 juillet
2008
« Final Determination Regarding Partially Hydrogenated Oils »,
Federal Register, 17 juin 2015
« L'OMS appelle à une interdiction globale des acides gras trans
industriels » sur francetvinfo.fr, 15 mai 2018
Index
Chapitre 3 - ERREUR n°3 : CROIRE QU’IL FAUT MANGER MOINS GRAS POUR
PERDRE DU GRAS
C’est ce qu’on m’avait enseigné
J’aborderai très bientôt ce point sur mon blog : http://tbd-sport.fr, que je
vous invite à consulter. Et si ce n’est pas déjà fait, pensez à vous abonner à
la newsletter !
Index
Index
Index
Index
Index
Index
Index
Index
Index
Index
Index
Index