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Groupe 4
Clémence LEBAS
Jeanne LAPORTE
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delà de 14 jours de CDD la durée de carence est de 1/3 de la durée du CDD.
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Pour finir, la grossesse et la maternité, il existe une protection. En effet, il est
impossible de rompre un contrat de travail à durée indéterminée ou de rompre de
manière anticipée un contrat à durée déterminée d’une salariée en congé
maternité. En état de grossesse, l’employée ne peut être licenciée uniquement pour
faute grave ou pour impossibilité de maintenir le poste.
Il appartient à la salariée d’avertir l'employeur de sa grossesse et de la date de sa
reprise du travail, par lettre remise contre récépissé ou transmise par recommandé
avec avis de réception ou électronique afin de bénéficier de ces congés et de la
protection du fait de son état.
Si l’employeur, décide de licencier une femme enceinte pour inaptitude et que ce
n’est pas justifier. On dit que le licenciement est nul.
De plus, une entreprise comprenant plus de 50 salariés doit avoir un règlement
intérieur, si ce n’est pas le cas, il ne pourra pas appliquer de sanction disciplinaire
autre que le licenciement pour faute grave. L’absence de règlement intérieur limite le
pouvoir disciplinaire de l’employeur.
3 – Démonstration
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Donc étant donné que ce n’est pas un renouvellement de contrat à durée
déterminée ni un contrat successif alors il y a une requalification du contrat de travail
de CDD en CDI. Du fait de cette requalification, l’entreprise voulant licencier
madame DUMOULIN, doit appliquer les règles de rupture du contrat à durée
indéterminée.
De ce fait, l’entreprise peut mettre fin au CDI pour faute grave, ou pour insuffisance
professionnelle auquel cas elle devra payer des dommages et intérêts à madame
DUMOULIN pour licenciement abusif et discriminatoire si celle-ci décide de porter
plainte.
Or, dans ce cas, madame DUMOULIN annonce sa grossesse en fournissant un
certificat de grossesse. Dès lors, elle est protégée contre le licenciement excepté
pour faute grave ou pour impossibilité de maintenir le contrat, ce qui n’est pas le cas
ici.
Par ailleurs, concernant la sanction du 4 avril, étant donné que l’entreprise à plus de
50 salariés et n’a pas de règlement intérieur, l’avertissement qu’a reçu madame
DUMOULIN est dit nul.
4 – Conclusion
Aussi Madame DUMOULIN pour qui son contrat à durée déterminée s’est vu
requalifié en contrat à durée indéterminée pourra se garantir une sécurité contre le
licenciement dû à sa grossesse.
De plus, l’avertissement reçu en date du 4 avril n’est pas valable, la sanction
disciplinaire est nulle et sera donc annulée.