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Carnet de lecteur

Les fleurs du mal (Baudelaire)


Les fausses confidences (Marivaux)

1-Ressentis de lecture
-les fausses confidences

* Les fausses confidences est un livre que j’ai trouvé moyennement intéressant, malgré une légère
ressemblance avec Les fourberies de Scapin, livre qui m’avait beaucoup plu.

Le synopsis de base est une histoire qui aurait pu me divertir, de par le suspense, qui n’est certes pas
haletant, reste quand même prenant ; j’ai voulu savoir la fin, quand bien même le livre ne me
plaisait pas vraiment.

J’ai en particulier trouvé que le dénouement se précipitait (à mon goût).

J’ai également éprouvé une certaine frustration, car la fin était trop implicite de mon point de vue.

Cependant, j’ai beaucoup apprécié le personnage de Dubois, pour ses machinations et sa confiance
en lui ; son caractère manipulateur de la situation pendant tout le livre pour sa cause et loyal à
Dorante en fait un personnage que je comprends et trouve tout à fait plaisant à lire.

Au contraire, le personnage de Arlequin m’a déplut ; son caractère de faux naïf me révulse, et son
côté menteur pour servir ses propres intérêts me déplaît.

Au final, Les fausses confidences est un livre sur lequel mon avis est neutre ; je ne l’ai pas
particulièrement apprécié sans pour autant le détester.

1-Ressentis de lecture
-Les fleurs du Mal

Les fleurs du mal est un ouvrage relativement sombre et pessimiste, écrit par Baudelaire.
Il est composé de plusieurs parties, au nombre de 6, chacune faisant ressentir des émotions
différentes (voir question 2).

J’ai apprécié le ton cynique et triste de l’œuvre, cette vision mature, pessimiste et de plus en plus
désespérée lancée par Baudelaire au fil du texte sur la société de son époque, car ce même désespoir
et cette même angoisse, nous, lecteurs, pouvons la ressentir en lisant ; le livre prend au cœur, chose
que j’ai particulièrement aimé, et qui fait que j’ai préféré Les fleurs du mal aux « fausses
confidences » de Marivaux, et de loin.

J’ai trouvé ce livre extrêmement poignant, on peut sans grands efforts s’identifier à Baudelaire, le
comprendre au cours du livre, et l’évolution de la pensée qu’il exprime durant la lecture, qui fait
mal de par son réalisme et sa justesse.

2-Résumé de chaque partie des fleurs du mal ;


-Spleen et Idéal
Dans cette partie, Baudelaire exprime une angoisse existentielle mêlée à de l’espoir, l’Idéal.

-Fleurs du Mal
Dans cette partie, il décrit la déchéance de l’homme, le vice et la débauche.
-Révolte
Cette partie est ^dédiée à Satan, mais montre que pactiser avec lui ne mène à rien, est inutile.

-Le Vin
Cette partie montre comment il s’oriente vers l’alcool et les drogues pou échapper à la réalité.

-La Mort
Dans cette partie, Baudelaire dépeint la mort comme le remède final, la dernière échappatoire, et
exprime son désir de mourir (Dans La mort des amants, par exemple)

-Tableaux Parisiens
Dans cette partie, Baudelaire tente de se rapprocher de l’autre dans Paris, mais cela n’aboutit à rien ;
il exprime aussi ses sentiments de solitude et de perte dans la capitale.

3-Résumé de chaque acte :


Acte 1 :
Scènes dans l’ordre :

Scène 1 ;
Dans la première scène on nous présente plusieurs personnages ; Arlequin, Dorante et on parle très
succinctement de Mme Marton ; c’est une très courte introduction ou plutôt mise en place de
l’intrigue.

Scène 2 ;
Amoureux d’Araminte, une riche veuve, il a imaginé un plan pour la séduire. Il est proposé par son
oncle Rémy, un procureur, comme intendant chez elle. Il dispose en outre d’un allié dans la place en
la personne de Dubois, un ancien valet qui sert maintenant dans la maison. Dorante est ruiné, il a
peur d’échouer tandis que Dubois, qui a gardé beaucoup d’affection pour son ancien maître, est
certain de mener à bien l’affaire.

Scène 3 :
L’oncle Rémy envisage de marier Dorante avec Mlle Marton, la suivante d’Araminte.

Scène 4 ;
Sans tarder, lui qui considère le mariage d’abord comme une bonne affaire, entreprend les deux
jeunes gens pour les fiancer sur le champ. Dorante est embarrassé tandis que Mlle Marton s’en tire
avec plus d’habileté.
Scène 5 ;
Mlle Marton restée seule avec Dorante doute de la sincérité des sentiments du jeune homme.
Dorante, pour s’immiscer dans les bonnes grâces de la demoiselle de compagnie, doit à contre-cœur
l’assurer de son affection.

Scène 6 ;
Araminte est immédiatement séduite par son futur intendant, mais a peur de faire jaser si elle
l’engage. Mlle Marton plaide pour Dorante qui ne la laisse pas indifférente elle aussi.

Scène 7 ;
Araminte engage Dorante bien qu’un ami lui ait proposé un autre intendant. Le jeune homme
affirme ne pas déchoir en se mettant au service de la jeune veuve. Araminte affirme noblement que
la fortune ne vient pas toujours récompenser la qualité des personnes. Elle décide avec sa suivante
d’affecter Arlequin au service de son nouvel employé.
Scène 8 ;
Arlequin feint de ne pas comprendre sa nouvelle situation et il faut beaucoup d’effort aux deux
femmes pour la lui faire admettre. C’est un valet de comédie roué qui se comporte en faux naïf.

Scène 9 ;
Arlequin entend bien profiter de la situation pour extorquer un second salaire à son nouveau maître.

Scène 10 ;
Arrive Mme Argan, la mère d’Araminte, qui intrigue pour que sa fille épouse le comte Dorimont,
homme fortuné et puissant. Il se trouve que le comte connaît un différend avec la jeune veuve au
sujet d’une terre de grande valeur. Mme Argan, femme qui rêve d’ascension sociale, a pris fait et
cause pour le comte. Elle voudrait que le nouvel intendant fasse croire à sa maîtresse d’avoir à
renoncer à un éventuel procès par suite de l’insuffisance de ses droits.

Scène 11 ;
Dorante entend résister à la mère possessive et sollicite l’aide de Marton qui lui oppose deux bonnes
raisons : le comte la récompenserait de mille écus si le mariage se réalisait, somme qu’elle
partagerait aussitôt avec le bel intendant que M. Rémy lui destine.

Scène 12 ;
Araminte entre tout de suite dans le vif du sujet : elle confie à son intendant, sous le sceau du secret,
la volonté de sa mère Argante de lui faire épouser le comte Dorimont. C’est l’occasion pour
Dorante de faire part à la jeune veuve de la tentative de subornation dont il a été l’objet. Cette
fidélité lui vaut en retour la confiance et la sympathie de son employeur.

Scène 13 ;
Dubois qui entre en scène feint de ne pas reconnaître Dorante. Il est chargé de communiquer une
information à sa maîtresse seule.

Scène 14 ;
Dubois vient se livrer à sa première fausse confidence d’entremetteur. Il demande à quitter son
service. Il a reconnu son ancien maître et confie, lui aussi sous le sceau du secret, que Dorante est
devenu amoureux fou d’Araminte. Il a été conduit à changer d’employeur en raison de cette folie.
Tout en critiquant son ancien maître, il en dresse un portrait flatteur, puis indirectement déclare la
passion cachée de Dorante si bien que la jeune veuve, désireuse de secourir le malade et sans doute
secrètement honorée de cet hommage, décide de conserver son intendant et son ancien valet.

Scène 15 ;
Dorante revenu, Araminte, déstabilisée par cette confidence, est reprise par ses doutes. Elle a peur
de manquer de parole au comte Dorimont, ne sait si elle doit plaider contre l’homme qu’elle va
peut-être épouser. Confrontée à la peine de Dorante et à ses propres contradictions relevées par son
intendant, elle se résout à revenir à ses premières intentions. Scène 16

Scène 15 ;
Dorante revenu, Araminte, déstabilisée par cette confidence, est reprise par ses doutes. Elle a peur
de manquer de parole au comte Dorimont, ne sait si elle doit plaider contre l’homme qu’elle va
peut-être épouser. Confrontée à la peine de Dorante et à ses propres contradictions relevées par son
intendant, elle se résout à revenir à ses premières intentions.

Scène 16 ;
Dubois et Dorante échangent leurs informations. Le premier rassure le second et s’apprête à
éloigner Marton de Dorante.

Scène 17 ;
Dubois se livre à sa deuxième fausse confidence en révélant à Marton que Dorante veut séduire
Araminte.

Acte 2 ;

Scène 1 ;
Dorante et Araminte se testent de manière feutrée. Le premier conseille de plaider contre le comte,
la seconde tente de savoir si Dorante ne le propose pas par antipathie. Araminte assure son intendant
qu’elle lui trouvera une bonne place si elle se marie. De son côté, Dorante feint d’éloigner Dubois
sous prétexte que cet ancien valet aurait pu dire du mal de lui.

Scène 2 ;
M. Rémy vient demander à son neveu de quitter le service d’Araminte : une belle jeune femme
brune richement dotée serait prête à épouser Dorante. Le nouvel intendant refuse tout net au
prétexte que son cœur est pris. M. Rémy raille le sentimentalisme de son neveu ruiné et demande
l’arbitrage d’Araminte secrètement séduite par la noblesse et le désintéressement de son employé.
Dorante se réjouit à part lui de l’aide involontaire que lui apporte son oncle.

Scène 3 ;
M. Rémy, excédé par le refus de son neveu et sans le nommer, prend à partie Marton pour qu’elle
dénonce la folie de ce comportement anonyme. La suivante admire spontanément de tels
sentiments. Elle se réjouit quand M. Rémy lui révèle que l’inconnu est Dorante. Elle jubile quand
M. Rémy attribue le choix déraisonnable de son neveu à une prétendue passion pour elle.

Scène 4 ;
Le comte est dépité qu’Araminte ait refusé l’intendant qu’il lui avait proposé. Il sonde Marton pour
connaître les intentions de Dorante au sujet du différend qui l’oppose à la jeune veuve. Il est prêt à
payer fort cher le soutien du nouvel intendant à sa cause.

Scène 5 ;
Arlequin annonce la visite d’un garçon de course.

Scène 6 ;
Ce fils d’artisan est venu remettre à un homme qui l’a commandé un médaillon contenant le visage
d’une dame. Le comte suspecte qu’il s’agit de celui d’Araminte.

Scène 7 ;
Marton assure au garçon que le client est Dorante, que c’est son portrait. Elle se fait remettre
l’objet.

Scène 8 ;
Marton, qui ignore toujours quelle femme est peinte sur le médaillon, remercie Dorante de son
amour. L’intendant s’éloigne en se félicitant que sa manigance ait réussi.

Scène 9 ;
L’affaire du médaillon met en émoi la société d’Araminte. Marton assure qu’elle est la femme
portraiturée et que le commanditaire est Dorante. Araminte en tient pour le comte qui dément. Le
médaillon ouvert laisse voir les traits d’Araminte. Marton est dépitée, le comte jaloux, Araminte
commence à comprendre. Le piège a fonctionné : le portrait est arrivé indirectement jusqu’à
Araminte, il constitue une déclaration d’amour implicite de Dorante.

Scène 10 ;
Dubois dispute bruyamment Arlequin de manière à attirer l’attention d’Araminte. L’objet de la
querelle est un tableau de la jeune femme oublié dans l’appartement de l’intendant. Dubois prétend
qu’il est inconvenant de l’y laisser, tandis qu’Arlequin défend le droit de son maître qui prend un
plaisir évident à le contempler.

Scène 11 ;
Madame Argante tance sa fille de vouloir garder un intendant dont elle se méfie. Le comte annonce
son intention de renoncer à tout procès avec Araminte. Cette dernière se rebiffe et veut juger par
elle-même du comportement de Dorante en prenant l’avis de Dubois.

Scène 12 ;
Araminte réprimande Dubois de l’avoir exposée au ridicule. De fait la veuve est embarrassée par les
révélations au sujet de l’amour de Dorante, elle ne veut plus que son valet s’en mêle. Dubois
prétend que Dorante est incapable d’assumer sa charge et qu’il devrait donc être renvoyé. Cette
fausse confidence oblige Araminte à un peu plus s’engager en atermoyant. Araminte veut alors tirer
au clair la nature des relations qui uniraient Dorante à Marton. C’est l’occasion pour Dubois de
confirmer la passion de Dorante pour Araminte. La jeune veuve désire juger par elle-même de
l’amour de Dorante et se décide à lui tendre un piège.

Scène 13 ;
Dorante est venu demander la protection de sa maîtresse contre l’inimitié de son entourage.
Araminte le met à l’épreuve. Elle lui garantit son appui si Dorante peut se concilier les bonnes
grâces du comte. Elle lui demande d’écrire à Dorimont qu’elle est prête à renoncer au procès et à
l’épouser. Dorante blêmit et gribouille son écrit.

Scène 14 ;
Marton survient et demande à sa maîtresse de lui accorder la main de Dorante.

Scène 15 ;
Dorante et Araminte jouent alors à cache-cache. Dorante avoue qu’il n’a pas détrompé Marton pour
ne pas s’en faire une ennemie et rester au service d’Araminte. Il aime en secret une veuve. Araminte
lui demande de voir le portrait de l’aimée et force ainsi Dorante à se dévoiler. Mais Marton a vu
Dorante aux genoux d’Araminte ce qui indispose la jeune veuve.

Scène 16 ;
Dubois demande si Dorante a avoué. Araminte nie et souhaite que Dubois ne s’occupe plus de
l’affaire. Dubois se réjouit que « l’affaire [soit] dans sa crise. »

Scène 17 ;
Dubois essaie de mettre le doute dans l’esprit de Marton en suggérant que Dorante cherche à
séduire Araminte. Marton qui croit que Dorante veut la demander en mariage se moque du valet.

Acte 3 ;

Scène 1 ;
Dorante manifeste des inquiétudes, il trouve que Dubois va trop vite en besogne au risque de tout
compromettre. Le valet au contraire se montre sûr de lui et vante son habileté. Il décide de
précipiter le cours des événements en faisant envoyer une lettre de Dorante par Arlequin.

Scène 2 ;
Marton revient vers Dubois. Convaincue par le comte et Mme Argante qu’il faut chasser Dorante,
elle cherche à soutirer des confidences sur l’intendant de la part du valet. Dubois s’en tient à sa
ligne de conduite : Dorante est un incapable, puis il met Marton sur la piste de la lettre écrite par
Dorante et confiée à Arlequin.

Scène 3 ;
Marton convainc Arlequin de lui remettre la lettre de Dorante. Le fainéant valet qui s’est disputé
avec Dubois est trop heureux d’être déchargé de sa tâche.

Scène 4 ;
Mme Argante et le comte sont décidés à faire renvoyer Dorante qui a osé lever les yeux vers la
marquise.

Scène 5 ;
Cette volonté nous vaut une savoureuse passe d’armes entre la mère d’Araminte soutenue par le
comte et M. Rémy qui défend son neveu.

Scène 6 ;
Mme Argante exige de sa fille qu’elle renvoie Dorante au motif qu’il aime au-dessus de sa
condition et qu’il a belle prestance.

Scène 7 ;
Dorante vient demander à Araminte s’il est renvoyé. La marquise, excédée par la tyrannie et le
complot de sa mère, affirme son autorité en confirmant son intendant.

Scène 8 ;
La lettre récupérée par Marton est lue et commentée sans aménité par les participants en présence
de Dorante.

Scène 9 ;
Dubois vient achever sa stratégie en médisant de Dorante et en prenant sur lui le détournement de la
lettre. Araminte lui adresse de vifs reproches en particulier elle lui en veut qu’il ait trahi son maître.
Dubois est chassé mais rit de son succès. Il a provoqué l’apitoiement d’Araminte et a dédouané
Dorante.

Scène 10 ;
Marton persuadée qu’elle a perdu la confiance de sa maîtresse vient demander son congé. Les
explications qu’elles se donnent au sujet de Dorante leur permettent de se réconcilier.

Scène 11 ;
Arlequin en pleurs vient dénoncer les manigances de Marton. Il demande l’autorisation que
Dorante, lui aussi éploré, vienne régler ses dernières affaires.

Scène 12 ;
Araminte ébranlée par les dernières révélations écoute de manière distraite le rapport de Dorante.
Les deux amants sont défaits. Dorante vient faire ses adieux. Il révèle sa souffrance. Araminte laisse
parler son cœur. Touché par cette sincérité, Dorante avoue le stratagème de Dubois. Araminte
pardonne bien volontiers l’habileté d’un amour sincère.

Scène 13 ;
Le comte qui a compris où allait l’inclination d’Araminte se retire généreusement. Seule Mme
Argante rejette la folie de sa fille. Les derniers mots appartiennent aux valets dont l’habileté pour
l’un et la sottise bien dirigée pour l’autre ont triomphé des obstacles.

4 A FAIRE SUR CAHIER

5-Adjectifs ;

Les fausses confidences ;

-Manipulations

Mon premier mot est manipulation, pour des raisons évidentes. Les plans de Dubois et de Dorante
sont exécutés les uns après les autres pour attirer les faveurs des autres personnage, et plus
particulièrement Araminte. Arlequin aussi manipule aussi ses employeurs, pour avoir plusieurs
paies. L’entièreté de l’œuvre est construite autours de manipulations, ce qui en fait mon premier
mot.

-Mensonge ;

Mon deuxième mot est mensonge, car c’est un outil utilisé fréquemment et sans remord par Dubois,
Dorante et plusieurs autres personnages ; pour eux, la fin justifie les moyens, donc il ne se privent
pas d’utiliser le mensonge et les demi-vérités pour rediriger certains sentiments sur eux ou d’autres
personnages, ce qui en fait mon deuxième mot.

-Hypocrisie ;

Plusieurs personnages sont particulièrement hypocrites, et encore plus particulièrement Dubois ;


lorsqu’il fait ses « fausses confidences », il est hypocrite à souhaits ( ce qui me dégoûte, soit dit en
passant ), pour rendre ses déclarations plus crédibles et fait la majorité du temps réussir ses plans ;
le livre lui même est sous le coup de l’hypocrisie, ce qui en fait mon troisième mot.

Les Fleurs du Mal ;

-Réalisme ;

Mon premier mot est réalisme, car l’œuvre entière porte les sentiments de Baudelaire, ses pensées,
ses opinions… Dans ce recueil de poème, Baudelaire se livre au lecteur, ce qui donne une part de
franchise et d’honnêteté au livre ; c’est ce qui, selon moi, donne tout son aspect réaliste et « vrai »
aux « Fleurs du Mal ».

-Désespoir ;

Au cours du livre, la vision que porte Baudelaire sur la société et le monde plus généralement se
dégrade ; il commence à se réfugier dans l’alcool et la drogue, est désespéré par le manque
d’interactions sociales, et voit le monde de plus en plus sombre. Il broie du noir, et finit par se
tourner vers la mort comme son « ultime délivrance ».
-Beauté ;

Dans ce livre qui exprime la déchéance humaine et la perte d’espoir de Baudelaire, ce livre si
sombre et pessimiste, ou l’on aperçoit plus la moindre once d’espoir, je vois une certaine beauté.
Une beauté certes très noire et triste, mais une beauté qui coupe le souffle de par sa désespérante
réalité ; cette beauté appelée le « spleen », est peut-être juste une résignation d’un homme qui perd
tout ; mais pour moi, elle est l’incarnation du titre, « Les Fleurs du Mal ».

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