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Origines
Selon Platon[2], les biens, soit existent
par eux-mêmes, soit sont le résultat
d'une perception. La seconde espèce ici
décrite découlant de la première : ce sont
les vertus. La prudence, la justice, le
courage et la continence[3]. Des quatre
vertus, la prudence est la première et la
principale. Les vertus sont des attitudes
fermes, des dispositions stables, des
perfections habituelles de l’intelligence et
de la volonté qui règlent les actes,
ordonnent les passions et guident la
conduite. Elles procurent facilité, maîtrise
et joie pour mener une vie moralement
bonne. L’homme vertueux est celui qui
librement pratique le bien. Ce groupe de
quatre vertus fut mis en évidence par
Platon, suivi par Aristote et les
philosophes stoïciens. Pour Aristote, « la
vertu est essentiellement ce dans et par
quoi l'homme se rend supérieur au
destin, grâce à la maîtrise de ses
passions et à l'exploitation de ses
possibilités d'action »[4].
Notes et références
1. La raison en tant qu'elle détermine ce
qui est moral ou non.
2. Platon, Ménon
3. La continence et ses variantes : le
premier nom donné à la continence
est tempérance ; cette tempérance
sous-entend, entre autres
synonymes, la continence, la pudeur
et la prudence.
4. Baldine Saint Girons, Article "Le
mythe vertuiste", Encyclopaedia
Universalis, 2009
5. Apulée, De la doctrine de Platon,
Livre II.
6. Ambroise de Milan, Les devoirs, Livre
1)
7. Charles Péguy, « La Ballade du cœur
qui a tant battu », Œuvres poétiques
complètes, Bibliothèque de La
Pléiade, 1975, p. 1361.
8. Saint Paul, Première épître aux
Corinthiens, chapitre 13, verset 13.
Articles connexes
Iconographie
Vertus théologales
Les sept vertus
Magnanimité
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