I.

1 Introduction :

Ce chapitre il vous offre un aperçu de ce que commencer à utiliser Arduino. Peut-être avez-
vous envie de vous plonger rapidement dans le sujet. Dans les conditions, contenez –vous de
lecture ce chapitre.

Dans ce chapitre, vous découvrez les composant utilisée sur la carte Arduino Mega et les
autres carte Arduino disponibles, et quoi elles différent, et quels sont leurs usages

Le chapitre passe en revue une série de fournisseurs qui peuvent vous fournir les informations
dont vous avez besoin. Une fois que vous avez cet ensemble, tout ce dont vous avez besoin est
un espace de travail pour commencer.

I.2 La plateforme Arduino :

I.2.1 L’histoire de l’Arduino :

L’Arduino est à l’origine un projet d’étudiants de l’école de Design d’Interaction d’Ivrea en

Italie. Au début des années 2000, les outils de conception de projets dans le domaine du design
d’interaction étaient onéreux, proches d’une centaine d’euros. Ces outils étaient pour la plupart
conçus pour le domaine de l’ingénierie et de la robotique. Maîtriser et utiliser ces composants
demandait beaucoup de temps et d’apprentissage et ralentissait fortement le processus de
création pour ces jeunes étudiants.

Il leur vient alors à l’idée de créer une plateforme plus abordable et plus simple à utiliser,
reposant sur l’environnement de développement Procession mis au point en 2001 par des
étudiants du MIT. C’est donc en 2003 que, pour un projet de fin d’études, fut conçue la carte
Waring, ancêtre de l’Arduino. Visant à rendre la plateforme toujours moins chère et plus
accessible, une équipe d’étudiants et de professeurs finirent par concevoir la toute première
Arduino en 2005. Entièrement open source, l’Arduino présentait l’avantage d’être
multiplateforme et d’être en perpétuelle optimisation par la communauté d’utilisateur

https://www.editions-eni.fr/

I .2.2 Définition de la platine de l’Arduino

Arduino est un projet créé par une équipe de développeurs composée de Massimo Banzi,
David Cuartielles, Tom Igoe, Gianluca Martino, David Mellis et Nicholas Zambetti a imaginé un
projet répondant au doux nom de Arduino et mettant en œuvre une petite carte électronique
programmable et un logiciel multiplateforme, qui puisse être accessible à tout un chacun dans le
but de créer facilement des systèmes électronique.

Arduino permet d’étendre les capacités de relations humain/machine ou

environnement/machine.

Il existe plusieurs variétés se cartes Arduino par exemple Arduino uno, méga, nano.et
Arduino LIONARDO

I.2.3 Les différentes cartes Arduino

 Arduino UNO :

L’UNO est sans doute l’Arduino le plus populaire. Il est alimenté par un processeur
Atmega328 fonctionnant à 16 MHz, comprend 32 Ko de mémoire programme, 1ko d’EEPROM,
2 ko de RAM, 14 E / S numériques, 6 entrées analogique et un rail d’alimentation de 5V et 3,3V

Figure I.1 carte Arduino UNO

 Arduino Nano :

L’Arduino Nano est essentiellement un Arduino UNO réduit, ce qui le rend très pratique pour
les espaces restreints et les projets pouvant nécessiter une réduction de poids chaque fois que
cela est possible, comme le modélisme ou des projets DIY portable.

Arduino Nano a la même caractéristique de L’Arduino UNO.

Figure I.2 carte Arduino Nano

  Arduino LEONARDO :

La carte Arduino LEONARDO a alimenté par port USB ou 7 a 12 V, est basée sur un
ATMega32u4 cadence à 16 MHz permettant la gestion du port USB par un seul processeur. Des
connecteurs situés sur les bords extérieurs du circuit imprimé permettent d’enficher une série de
modules complémentaires.

Caractéristique principales :

Mémoire flash : 32KB , Mémoire SRAM : 2,5KB, Mémoire EEPROM : 1KB, , 20 broches
d’E/S dont 6PWM , 6 entrées analogique 10 bit

Domotics.fr /index .php/2019/02/25/Les-différents-cartes-arduino

Figure I.3 carte Arduino LEONARDO

I.2.4 La carte Arduino Méga :

I .2.4.1 Définition :

La carte Arduino Mega 2560 a pris la relève de la carte Arduino mega 1280 qui n’aura eu
qu’une existence relativement éphémère .Elle ressemble à une carte Arduino UNO allongée.

En fait, cette carte est pleinement compatible avec les Arduino UNO puisque les connecteurs
situés sur sa partie gauche sont disposés de la même façon et véhiculent les mêmes signaux que
sur ces dernières.

Même s’il existe des shield spécifique de la Mega 2560, tous ceux destinés aux autres cartes
Arduino UNO s’enfichent dessus fonctionnent sans aucun problème.
La carte Arduino Mega 2560 ET UN effet elle aussi équipée d’un microcontrôleur Atmel AVR
mais il s’agit cette fois-ci d’un ATmega 2560, d’où le nom donné à la carte ce circuit peut être
considéré comme une évolution de l’ATmega328 qui équipée les UNO. Il comporte les mêmes
ressources internes, comprend le même langage de programmation, mais dispose d’interface plus
nombreuse.

figureI.4 carte Arduino <<Mega>>

I.2.4.2 microcontrôleur ATmega328 :

Les cartes Arduino font partie de la famille des microcontrôleurs. Un microcontrôleur est une
petite unité de calcul accompagné de mémoire, de port d’entrée/sortie et de périphériques on
recense généralement des timers, des convertisseurs analogique-numérique, des liaisons série…
etc. On peut compares un microcontrôleur a un ordinateur classique, mais système d’exploitation
et avec une puissance de calcul considérablement plus faible.

Les microcontrôleurs sont inévitables dans les domaines de l’informatique embraquée, de

l’automatique et de l’information industrielle. Ils permettent de réduire le nombre de composant
et de simplifier la création des cartes électronique logique.

Cours d’initiation à Arduino ASTUPS-campusFab LECALUPE julien

Figure I.5 microcontrôleur ATmega328

I.2.4.3 L’alimentation :

La carte ARDUINO MEGA peut être alimentée par le câble USB, par bloc secteur externe
connecté grâce à une prise « jack de 2,1mm ou bien par un bloc de piles dont le raccordement est
réalisé par l’intermédiaire des GND (mass ou 0v) et Vin (Tension positive en entrées) du
connecteur d’alimentation. L’alimentation extérieure doit présenter une tension comprise entre 7
ou 12V.

La carte généré, par l’intermédiaire de régulateurs intégrés, deux tension stabilisées : 5 V et

3,3 V. Ces deux tensions permettent l’alimentation des composants électroniques de la carte
ARDUINO, le régulateur de tension de la carte pourtant chauffer et endommager la carte.

SITE WEB FILE:///D:/m%c3%A9moire/la-carte--arduino-uno.PDF

I.2.4.4 Reset :

Toutes les cartes Arduino Actuelles sont équipées d’un poussoir de reset manuel. Un appui
sur celui-ci permet donc de relancer l’exécution d’un programme si nécessaire, soit parce qu’il
s’est « planté » soit tout simplement parce que l’on souhaite le faire repartir de son début.

Mais il existe aussi sur les cartes Arduino deux autres sources de reset. La première est un
reset automatique à la mise sous tension qui permet ainsi au programme contenu en mémoire du
microcontrôleur de démarrer automatiquement dès que la carte Arduino est alimentée. C’est bien
évidemment une fonction indispensable dans toute application qui se respecte puisque celle-ci
doit démarrer sans sans nécessiter l’intervention de l’utilisateur à chaque mise sous tension.

L’autre source de reset est plus « discrète » est n’est généralement utilisée quéen phase de
développement de programme. En effet, lorsque l’on a terminé l’écriture d’un programme
destiné à l’Arduino sur le micro-ordinateur utilisé pour cela (PCou Mac peu importe) il faut
programmer la mémoire du microcontrôleur de l’Arduino avec ce dernier. Pour cela, on fait
appel à un petit programme spécial, appelé un « bootloader », déjà contenu dans la mémoire du
microcontrôleur. Cela fonctionne de la façon suivante.

Suite à un reset, le bootload est activé et attend de recevoir des informations de

programmation viale port USB de l’Arduino. S’il ne reçoit pas, il lance l’exécution du
programme déjà contenu en mémoire du microcontrôleur ce qui fait démarrer l’application
correspondante. S’il les reçoit, il utilise alors les données qui lui parviennent ensuite via le port
USB pour programmer la mémoire de programme du microcontrôleur.
 Lorsque l’on est en phase de développement de programme, on effectue très souvent des
opérations de programmation de la mémoire du microcontrôleur afin de tester le programme que
l’on écrit au fur et à mesure de son avancement. Pour ne pas devoir à chaque fois appuyer sur le
poussoir de reset puis lancer manuellement la programmation, le reset peut être provoqué
directement, depuis le logiciel de développement et via le port USB, chaque fois que l’on
souhaite programmer la mémoire du microcontrôleur. C’est donc là sa troisième source de reset.

I.2.4.5 Les entrées/sorties :

On retrouve sur l’Arduino Mega2560 les mêmes types d’entrées/sorties que sue l’Arduino
UNO mais en nombre beaucoup plus important. Par ailleurs, du fait du plus grand nombre de
pattes et donc d’entrées/sorties parallèle disponible sur le boitier de l’ATmega2560, un certain
nombre de ressources qui n’étaient pas directement accessible avec l’ATmega328 le deviennent
ici. Voyons tout cela plus en détail.

 Entrées/sorties numérique

Les quatorze lignes d’entrées/sorties numérique parallèle de l’Arduino UNO passent ici à
cinquante-quatre, repérées de 0 à 53, mais gardent bien évidemment les mêmes caractéristiques
que celles déjà vues lors de leur description précédente à laquelle nous vous renvoyons si
nécessaire.

Ici aussi, certaines lignes partagent leur rôle avec certaine interface spécialisée contenus dans
le microcontrôleur. Si ces interface ne sont pas utilisée par l’application, les entrées/sorties
parallèle fonctionnent comme telles. Si ces interfaces sont utilisée par l’application, les lignes
d’entrées/sorties parallèle qui sont partagées avec elles ne sont évidemment plus disponible en
tant que telles.

Sous ces conditions de partage on peut ainsi disposer de :

_ Quatre entrées (Rx0, Rx1, Rx2, et Rx3) et quatre sorties (Tx0, Tx1, Tx2 et Tx3) séries
asynchrones, partagées respectivement avec les lignes 0, 19, 17 et 15 pour ce qui est des Rxn et
1, 18, 16 et 14 pour ce qui est des Txn ;

_Six entrées d’interruptions externes partagées avec les lignes 2, 3, 18, 19, 20 et 21 ;

_ Quatorze sorties PWM (Pulse Width Modulation) partagées avec les lignes 0 à 13;

_Quatre entrées/sorties d’interface avec les bus série normalisé de type SPI réparties comme
suit ; /SS sur 53, MOSI sur 51 ? MISO sur 50 et SCK sur 52.
_Deux entrées/sorties d’interface série 12C réparties comme suit ; SDA sur 20 et SCL sur 21.

 Entrées analogiques :

Les entrées analogiques disponibles sur la carte Arduino Mega 2560 sont identiques dans
leurs principes et possibilités à ce que nous avons vu ci-avant pour les Arduino UNO Nous n’y
reviendrons donc pas ici. La seul différence à signaler mais elle est de taille, est que leur nombre
passe de 6 A 16.

Du fait de ces nombreuses entrées/sorties supplémentaires, il a fallu doter l’Arduino Mega

2560 de connecteurs beaucoup plus nombreux ce qui a expliqué l’allongement de la carte par
rapport aux autres versions ; allongement qui a toutefois été conduit intelligemment puisque,
répétons-le, les shields destinés aux Arduino UNO sont compatibles de l’Arduino Mega 2560
comme le confirme d’ailleurs le brochage des connecteurs de ce dernier visible.

I.2.4.6 La programmation ISP ou programmation en circuit :

Pour programmer cette mémoire, certain microcontrôleurs nécessitent d’être enlevés de leur
application pour être placés sur un programmateur spécialement prévu à cet effet .Il s’agit-là de
la programmation classique ou traditionnelle .

D’autre circuit, plus récents et plus performent, supportent ce que l’on appelle la
programmation<<en circuit>>ou ISP (In system programming) ou bien encore ICSP (In circuit
serial programming) qui permet de les programmes, via une liaison évidemment beaucoup plus
confortable que la programmation classique évoquée précédemment

I.2.4.7 L’environnement de développement :

Afin de ne pas rester du stade des généralistes et vous présenter un exemple, concret
d’installation L’environnement de développement, nous avons choisi de travailler avec la version
destinée aux PC fonctionnant sous Windows (de XP a Huit).

L’installation des versions pour Linux ou Mac est similaire dans son principe et, si vous
utilisez une de ces deux autres configurations, vous n’aurez donc aucune difficulté à la mener à
bien en vous inspirant de la méthode utilisée pour la version Windows.

Dans tous les cas une fois que l’environnement de développement est installé, son interface
utilisateur et identique, que l’on soit vous Windows, Linux ou Mac OS. Quel que soit votre
système de travail, vous n’aurez donc aucune difficulté à réaliser les exemples qui sont présentés
dans la suite de cet ouvrage.

I.2.4.8 L’IDE Arduino :

Le logiciel Arduino est un environnement de développement (IDE) open source et gratuit,

téléchargeable sue le site officiel d’Arduino.

L’IDE Arduino permet :11

 D’éditer un programme: des croquis (sketch en Anglais).

 De compiler ce programme dans le langage<<machine>> de l’Arduino.
 De téléverser le programme dans la mémoire de l’Arduino.
 De communiquer avec la carte Arduino grâce au terminal.

Figure I.6 Interface IDE Arduino

I.2.4.9 Structure générale d’un sketch :

Un programme Arduino est une suite d’instructions élémentaires sous forme textuelle (ligne
par ligne). La carte lit puis effectue les instructions les unes après les autres dans l’ordre défini
par les lignes de codes.

Les commentaires sont, en programmation informatique, des portions du code source

ignorées par le compilateur ou l’interpréteur, car ils ne sont pas censés influencer l’exécution du
programme.

La Structure d’un programme Arduino est obligatoirement composée de ces deux fonctions
principales :

 La partie initialisation et configuration des entrées/sorties : la fonction setup ()

 La partie principale qui s’exécute en boucle : la fonction loup ()

Par contre ; la partie déclaration des variables est optionnelle.12 

I.3 Conclusion :

Ce chapitre permet d’avoir une vue d’ensemble sur la plateforme Arduino son parcours ainsi
quelques-uns de ces modèles et exemple d’utilisation.

Il nous apprend aussi que l’Arduino a innové dans le domaine de prototypage d’objet,
commençant par la pédagogie puis vers l’utilisation libre en se basent sur son imagination. En
plus d’avoir une plateforme riche en carte électronique, il offre plusieurs possibilités
d’utilisation.