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● Le pénal oppose une personne physique ou morale à la société. Celui qui représente
la société est le procureur/parquet. Le pénal aboutit à de la prison et/ou amende
versée à l’Etat.
S’il y a une victime qui se présente partie civile, on lui verse des dommages et intérêts.
Défense/accusation/parties civiles
Le civil : litige entre deux personnes physiques/morales comme un litige entre voisins, un
divorce etc
● Parquet/ministère public/ procureur/ avocat général (ne représente pas l’etat mais
l’ensemble de la société donc ne requiert pas au nom des victimes mais au nom de
tous)
Vont réclamer une peine au nom de la société
3 juges professionnels
+ 6 jurés XXXX
+ 3 jurés XXX
● Une enquête préliminaire est ouverte par le proc pour savoir s’il y a matière à
poursuivre. Si tel est le cas, il ouvre une information judiciaire et nomme un juge
d’instruction. Parfois, peut renvoyer directement les accusés devant le tribunale ou
bien classer sans suite.
● Tribunal correctionnel : juge du siège (3 juges pro qui rendent jugement au tribunal
correctionnel et arrêt en cour d’assise) 2 assesseurs et le président
- Répondent
● Cour d’assise : 3 magistrats pro, jurés populaires choisis tirés au sort sur listes
electorales (6 en première instance, 9 en appel)
- Défense et accusation peuvent récuser chacun 5 personnes. Cette composition
remonte à la révolution pour montrer que l’on est jugé par la société française.
Délibèrent tous ensemble (pro et populaires).
AU tribunal correctionnel, le jugement est longuement justifié par écrit. Depuis les années
70, la cour d’assises a également dû justifier sommairement par écrit la décision de l’arrêt
car avant tout à l’oral
Acteurs et interlocuteurs
CSM = 7 magistrats et 8 non magistrats instauré 2008 sous Sarkozy ce qui est critiqué
Le CSM nomme de façon autonome les magistrats du siège
Pour les procureurs : le pouvoir politique propose des candidats, le CSM donne un avis. Le
president de la rep et le ministre de la justice statuent directement. Le proc est donc en
quelque sorte nommé de façon politique (même si changé depuis l’affaire Bétancourt)
Ministre de la justice, nommé par le président, propose des candidats postes proc, dispose
de l’instruction général de XXX judiciaire / inspection + Le pres peut gracier un condamné
● La police judiciaire (peut être gendarmerie) travaille sous l’autorité des magistrats En
enquête préli sous autorité procureur et information judiciaire sous autorité juge
d’instruction
Aux USA PJ enquête seule et présente le dossier au proc qui décidé de poursuivre ou pas
En France, la PJ travaille sous l’autorité du proc
Hiérarchie : les magistrats et le ministère de l’intérieur (pouvoir de l’exécutif) qui gère les
carrières
● Juge d’instruction est inamovible et chargé des dossiers liés aux crimes
Met en examen et estime qu’il doit aller en détention, saisi un JLD
● Tribunal de commerce
- Faillites / procédure la sauvegarde (suspendre tes échéances)
- Redressement / On ne peut plus payer ses échéances. Un administrateur doit
redresser l’établissement (licenciement, repreneur qui doit reprendre l’activité), on
peut encore s’en sortir
- Liquidation : plus aucun repreneur ; vendre les actifs pour payer les salariés puis les
créanciers fournisseurs etc
Mandat de dépôt : le JLD décide d’envoyer directement le suspect derrière les barreaux ->
détention provisoire
Astuces
A éviter
● Le tintamarre
- Dès bon faits div, on se concentre trop là dessus, on cherche des témoignages de
voisins etc Ne pas organiser un bruit artificiel autour de l’affaire, les faits sont
suffisants
● L’emballement
- En faire des tonnes et finalement on en arrive à spéculer
● Les clichés (le voisin sympa, la population sous le choc etc etc)
- Eviter Groland
● Le biais communitif
- Notre cerveau se met “dans un sens” et on arrive plus à en sortir. On prend partie et
on arrive pas à s’en détacher. LIvre : les décisions absurdes, sociologie des erreurs
radicales et persistantes
Les recettes
● Précisions factuelles
- 5W
- X affirme que Y lui a tapé dessus et non Y a tapé sur X
- L’enquête de police établit que …
1996 = arrêt cour des droits de l’homme supérieur au droit français - secret des sources
pierre angulaire de la liberté de la presse
- la sévérité/clémence de la peine
- Caractère original des faits
- La gravité des faits
- Personnalité des prévenus
- Déroulement de l’audience
Structure typique :
- Forme pyramidale
= X condamné à tant pour avoir fait ça....
= On déroule les éléments de l’affaire avec les dialogues
- 5W
- Donner des précisions sur les personnes
- Citations fortes
- Les origines et les confessions religieuses n’ont pas à être mentionné sauf si lien
avec les faits
1500-2000 signes
800
1 ou 2 brèves
Ils font partie du phénomène des “mûles” qui agitent les douanes de Guyane et de
métropole. Deux hommes âgés de 23 et 25 ans ont été condamnés à 30 mois
d’emprisonnement pour avoir transporté de la cocaïne de Cayenne à Paris. Les deux jeunes
pères de famille avait déjà été condamnés pour les mêmes faits. A leur peine s’ajoute la
révocation du sursis de leurs anciennes condamnations soit xXXX
Miguel, le plus jeune, et Obreti, ont été interpellés en gare de Montparnasse le 11 mai
dernier. Lors d’un examen médical, les autorités ont retrouvé 79 ovules comportant au total
837 g de cocaïne dans le corps de Miguel. Une pratique répandue d’acheminement de la
drogue qui s’avère extrêmement dangereuse puisque la dose létale est de 1,2 g.
Dans le boxe des prévenus, les deux jeunes hommes ont facilité à parler. Lorsque la juge
demande quel est le rôle d’Obreti, d’origine surnamienne, il explique : “je devais
accompagner Miguel de Paris à Toulouse”