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Les secrets de la
famille Horns.

Melissa Vdh

Œuvre publiée sous licence Creative Commons by-nc 3.0

En lecture libre sur Atramenta.net

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Chapitre un.

— Sois de retour à une heure, d’accord ?


Je jetai un regard amusé à ma mère et la serrai une
dernière fois contre moi.
— Maman, il ne s’agit que du bal d’hiver, tu
sais.. Je ne vais pas en boite non plus !
Un léger rire franchit mes lèvres. Je me tournai de
façon à me mettre face au miroir qui se trouvait sur
ma coiffeuse. Cette jeune fille ne pouvait pas être moi.
Elle était magnifique. Je regardai d’abord ses yeux.
Deux perles d’un bleu intense qui me fixaient dans le
miroir. Dans son regard, de l’admiration. De longs
cheveux blonds, bouclés et retenus en chignon dont
quelques mèches s’échappaient librement. Elle était
légèrement maquillée, juste assez pour faire ressortir
la couleur de ses yeux et son sourire éclatant. Elle
était habillée d’une robe, d’un noir corbeau. Comme
d’habitude, le noir étant sa couleur favorite. Elle
s’arrêtait au niveau de ses genoux. Elle moulait
légèrement son buste et seulement une bretelle
passait sur son épaule. Je baissai mon regard jusqu’à
ses pieds, chaussés d’une paire de sandales à talons
qui affinaient ses jambes. Elle portait quelques bijoux.
Un ras de cou noir, une bague en argent… Des trucs
simples, qui lui ressemblaient amplement !
— Wow…

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Ma mère se posta derrière moi et sourit.
— Que tu es belle…
J’eus un sourire ravi en prenant conscience que
cette jeune fille c’était moi. Je me trouvais jolie pour la
première fois. Je me retournai vers ma mère et un
large sourire se dessina sur mes lèvres prunes (la
couleur de mon rouge à lèvres)
— Je…, commençais-je, aussitôt coupée par ma
mère.
— Chut, ne parle pas. Vas-y, amuse toi et
reviens moi en un seul morceau.
Je ne me fis pas prier et descendis rapidement les
marches, avant de sortir, afin de retrouver ma
meilleure amie.
— Malya ! On est là, viens !
Je montai dans la voiture et sourit en voyant l’air
surpris de Julien, le frère de Rebecca, ma meilleure
amie depuis l’enfance. Je leur fis la bise.
— Coucou vous deux ! Joli costume, ajoutais-je à
l’intention de Julien avec un grand sourire.
— Merci belle gosse ! me répondit celui-ci.
Je contentai de lui sourire. La voiture démarra et
s’engagea sur la route.
— Meeeerde ! M’exclamai-je, quelques minutes
plus tard, en me mordillant la lèvre. J’ai oublié mon
sac… soufflai-je, avec une moue.
— Demi-tour ! lâcha Julien en soufflant à son tour.
Je secouai la tête et indiqua à mon ami de se garer.
Celle-ci obtempéra avec un sourire amusé.
— Tête en l’air ! lâcha alors Becky en me tirant la
langue.
Je gratifiai mon amie d’un sourire.
— Je vais y aller seule, allez-y, vous allez vous
mettre en retard.
Elle me regarda, dubitative.
— Tu es sûre, ’Lya ? Je peux faire demi-tour. Je

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n’aime pas te savoir seule dans les rues à cette
heure.
J’éclatai de rire, secouant légèrement la tête.
— Je t’en prie, cesse de me materner, ma mère
le fait assez.
Elle hocha la tête, avant de lever les yeux au ciel.
— Si tu n’es pas là dans 20 minutes, je te jure
que j’appelle la police, gronda Julien.
— Je serai là, ne vous en faites pas, rigolai-je en
marchant vers chez moi, une fois sortie de l’habitacle.
Je me mis en route, regrettant déjà de ne pas avoir
accepté la proposition de Rebecca, mais surtout de ne
pas avoir pris de veste. Nous étions en plein mois de
décembre, et j’étais assez inconsciente pour me
promener bras nus. Je décidai de passer par la ruelle,
un raccourci. J’y entrai donc, frissonnant de plus
belle. Mais là, le froid n’y était pour rien. Je sentais
une présence dans mon dos. Je ne me retournai pas,
me répétant que mon esprit me jouait des tours. Une
fois au bout de la ruelle, je m’apprêtai à tourner vers
chez moi. Mais je n’en eus pas l’occasion, car une
main agrippa mon poignet et me tira sèchement en
arrière. Je retint de justesse un cri de surprise et de
douleur à la fois, car, en effet, la prise qu’il exerçait
autour de mon poignet était douloureuse.
— Dis-moi, beauté, que fais-tu ici à une heure
si tardive ?
Mon souffle se coupa et j’ouvris grand les yeux,
affolée. Que faire ? Hurler, courir, frapper ? Ou les
trois ? Je n’en fis rien cependant, comme paralysée
par la peur.
— Malya chérie, réponds voyons…
— Comment connaissez-vous mon nom ?
réussit-je à articuler, de plus en plus effrayée.
Quand bien même il aurait entendu ma
conversation dans la voiture, il n’aurait pas pu savoir

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que ’Lya était le surnom de Malya.. Si ?
— Je sais tout de toi…
— Je vous en conjure, laissez-moi partir…
suppliais-je faiblement.
Il rit, mais ne répondit pas. Il appliqua un bout de
tissu contre mon visage, sans que je puisse me
débattre, vu qu’il me tenait fermement. Rapidement,
mes paupières se firent lourdes, tellement lourdes, si
bien que je finis par perdre connaissance. J’eus le
temps de penser « Chloroforme.. »

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Chapitre deux.

Je me réveillai dans une pièce sombre. Je fermai les


yeux en essayant de me remémorer. Que s’était-il
passé ? Pourquoi avais-je l’esprit embrumé ? Je me
levai avec difficulté et laissai mes doigts caresser le
mur. De la pierre, toujours de la pierre. J’arrivai à la
limite de la pièce et avançai mes mains jusqu’à sentir
du fer sous mes doigts. Je m’approchai un peu et
fronçai les sourcils. Il s’agissait de barreaux. J’étais
dans une sorte de… de prison, de cage. Cela me mit
mal à l’aise, mais je continuai tout de même ma visite
de l’espace dans lequel j’avais été enfermée contre
mon gré. Aucune issue. J’attendis quelques minutes,
avant de me mettre à appeler à l’aide, jusqu’à me
casser la voix. Mes cris se répercutaient en échos
dans l’endroit où je me trouvais. Je TIRAI sur les
barreaux de toutes mes forces, comme si ça aurait
suffi pour que je puisse faire un trou assez large pour
y laisser passer mon corps.
— Aidez moi ! S’il vous plait ! Aidez moi !
Une petite voix, timide et si faible que je faillis ne pas
l’entendre m’interrompit dans ma petite crise.
— Cela ne sert à rien, j’ai déjà essayé…
C’était une voix d’adolescente, plus ou moins mon
âge.
— Pourquoi sommes-nous là ? Qui es-tu ? Et…

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Qui est cette homme ?…
Mon interlocutrice ne répondit pas tout de SUITE,
comme si elle réfléchissait aux réponses à donner.
— Je ne sais pas. Il n’en parle jamais. Mais c’est
pas pour de l’argent. Peut-être qu’il veut jouer
avec nous ?
Je ne comprit pas la dernière phrase. Je n’eus pas le
temps de la questionner. Déjà, elle enchaînait.
— Je ne peux pas te le dire. Il ne veut pas que je
te dise mon nom. Il m’a prévenu avant ton
arrivée.. Il me punira si je te dis quoi que ce soit,
il est tellement impulsif.
Vu son ton, elle avait déjà eu affaire aux punitions. Un
frisson me parcourut, je voulais même pas imaginer
de quel type de châtiments il s’agissait.
— C’est un homme puissant, méchant, et… je.. je
crois qu’il n’est pas vraiment normal…
Je fronçai les sourcils. « Pas normal » ? J’avais déjà
compris qu’il était fou…
— Par « pas normal », je veux dire qu’il n’est pas
humain… C’est… Enfin, tu verras, ajouta alors
l’inconnue.
Voir quoi ? Je ne voulais rien voir de cet homme, qu’il
soit humain ou pas. Je voulais rentrer chez moi.
Retrouver mon confort, ma maison, mes amis. Ma
routine.
— Je ne comprends pas… murmurais-je, en
m’asseyant contre le mur de pierre.
La jeune fille lâcha un rire, mais pas un rire joyeux. Il
était triste, sans vie, dénué de joie et de bonne
humeur..
— Je n’ai pas compris non plus. Je ne comprends
toujours pas.
Je n’ajoutai rien et ramenai mes jambes contre mon
buste, posant ma tête sur mes genoux. Je me
rendormis, épuisée par les événements passés. Je me

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demandais ce qu’il allait advenir de moi. Allais-je
revoir ma mère ? Mon père ? Et Rebecca.. ?
Quelque chose me réveilla en sursaut. Enfin, non,
quelqu’un plutôt. Je fus TIRÉE sur mes pieds, sans la
moindre douceur, manipulée comme un pantin sans
vie. J’étais toujours dans les vappes et il ne me
ménageait pas, cet abruti. J’ouvris péniblement les
yeux et lâcha un gémissement de désapprobation. Il
me semblait que quelques secondes à peine s’étaient
écoulées depuis que j’avais sombré dans
l’inconscience.
— Ta gueule, me dit froidement l’homme.
Cette voix, c’était celle de mon kidnappeur. Je pris
peur, et tentai de me reculer au fond de la pièce, trop
exiguë pour qu’il ne puisse pas m’atteindre
cependant. Mon regard se posa sur lui, cherchant à
voir si je le connaissais. Un regard vide d’émotion,
bleu. Des cheveux blonds platines. Bref, il était
vraiment pas beau. Pas tout jeune non plus.
Largement plus de trente ans sans aucun doute.. Il
m’attrapa, furieux, par mon col et me jeta
négligemment, comme si je n’étais qu’une moins que
rien sans valeur, au pied d’un autre homme, qui recula
prudemment.
— C’est elle, maître, j’en suis persuadé, dit
l’homme dans mon dos, avec… avec respect.
Je redressai la tête, haletante. La vision que je reçus
me fit froid dans le dos. L’homme devant qui l’on
m’avait jetée n’avait rien d’humain. Il n’avait pas de
nez. Et son visage… Il me terrorisait. Il eut un sourire,
un rictus devrais-je dire, tant il ne semblait pas
sincère le moins du monde. Cet homme, si on pouvait
l’appeler ainsi, était digne de figurer dans le dernier
film d’horreur à succès.
— Qu’est-ce qui me le prouve ?
— Testez-la, vous verrez. C’est Elle, ajouta-t-il en

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insistant sur le « elle ».
Il me fit signe de me redresser mais j’étais bien trop..
Trop paralysée pour lui obéir. Un éclair de fureur
traversa ses yeux dont la couleur semblait ne pas
avoir de nom connu. Il leva la main et l’abattit sur ma
joue, ce qui me fit lâcher un petit cri.
— Comment peux-tu croire que c’est bel et bien
Elle ? Elle n’a rien de particulier.
— Testez-là, maître, répéta alors le blond.
La façon dont il se comportait avec l’homme me donna
envie de rire, si seulement j’avais le cœur à ça. On
aurait dit qu’il s’apprêtait à se baisser pour baiser sa
botte. « Lèche cul » pensais-je, avec dégout. Mais je
ne rajoutai rien, reportant bien vite mon attention sur
ce qui me concernait directement. Me tester hein ?
— Bien.
Il m’agrippa par le haut de ma robe de soirée
désormais abîmée, et me força à me lever, malgré mes
jambes qui ne supportaient pas mon poids. Il me
repoussa sans ménagement contre le mur de pierres.
Il brandit vers moi un bout de bois, ce qui me fit
arquer un sourcil. Ils avaient fumé, eux, pensais-je,
malgré ma terreur évidente. Il prononça distinctement
des mots que je ne compris pas : ils étaient
imprononçables et inexistants en anglais. Je n’eus pas
le temps de m’attarder sur ça. Dans la seconde qui
suivit, une douleur s’empara de moi et, lentement,
mes genoux cédèrent, me laissant retomber en
douceur sur le sol froid. Mon cœur semblait être prêt
à me lâcher à tout moment. Je plaquai mes mains
contre celui-ci. Je ne pus m’empêcher de hurler. Mes
cris de douleur m’empêchaient d’entendre quoique ce
soit clairement, mais il me semblait que la jeune fille
dans la cellule d’à côté les suppliait d’arrêter. Quand il
cessa de me torturer, je m’écroulai, épuisée, sur le sol
de pierre. Je finis par réussir à me redresser un peu et

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m’adossai sur le mur, essayant de me reprendre. Je les
regardai, me demandant quand ils en viendraient à
me tuer. Je voulais que ça s’arrête. Si ils étaient
capables de me faire souffrir autant rien qu’avec ça,
quels étaient l’étendue de leurs capacités ?
— Lya.
Si j’aurais eu assez de courage, j’aurais hurlé qu’il
n’avait pas à m’appeler comme ça. Mais là, tout de
suite, je n’en avais pas. Il pouvait m’appeler par tous
les surnoms affectifs ou pas qui lui passaient par la
tête, qu’importe. Plus rien n’avait d’importance
aujourd’hui.
J’avais juste peur, j’avais mal. Si bien que j’en étais
venue à désirer la mort.
— C’est bien, fit il alors avec un sourire, passant une
main dans mes boucles blondes, les défaisant de leur
chignon. Mes cheveux retombèrent alors, devant mes
yeux et sur mes épaules frêles.
Effrayée par ce geste, je ne trouvai rien d’autre à faire
que de me reculer, me plaquant contre le mur du fond,
dans ma cellule. M’échapper ? Je n’aurais pas su
courir, je voulais simplement qu’il ne puisse pas me
toucher.
— Ne me touchez pas !
J’aurais voulu être agressive, c’est vrai. Mais je n’en
fus pas capable. Ainsi, ces quelques mots passèrent
plus pour un miaulement de chaton que pour une
menace… mais ce fut suffisant pour le monstre qui me
servait de bourreau.
— Comptes-tu te laisser faire par cette gamine ?!
S’emporta alors l’homme qui me semblait dominer
l’autre. Défends toi comme un partisan du
Seigneur des Ténèbres se doit de le faire face à
une gamine de sa trempe.
Obéissant comme un toutou, il ressortit sa baguette.
L’autre lui fit signe de la baisser et secoua la tête.

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— Ne l’utilise pas pour elle voyons. Tu auras
largement l’occasion de le faire ! Ajouta-t-il dans
un éclat de rire.
Qu’allaient-ils me faire ? Je le compris quand, avec un
sourire des plus carnassiers, il rangea sa baguette et
se dirigea vers moi, le poing serré.
« Oh non », pensais-je. J’eus tout juste le temps de
ramener mes jambes contre moi et de me protéger la
tête de mes bras, histoire de me protéger un
minimum. Quand il commença à me frapper, je glissai
mon poing jusquà ma bouche pour y mordre de toutes
mes forces et ainsi limiter mes cris et mes
gémissements. Quand il eut fini, je trouvai un brin de
courage et le fusilla du regard… Je regrettai presque
aussitôt, craignant d’en reprendre plein la figure.
— Elle est noire, maître, fit-il une fois qu’il se fut
éloigné de mon corps meurtri.
— Et si elle s’avère blanche ? Nous ne pourrions
tolérer cet échec. Continue. Fais-la ressentir ce
sentiment que les blancs éprouvent rarement.
Je ne comprenais pas. Blanche, noire… C’était quoi,
cette histoire de couleur ? Cela n’avait aucun sens à
mes yeux. Ces mots étaient encrés dans mon esprits.
Je me promis de ne pas les oublier. « Et si elle s’avère
blanche… Tolérer cet échec… Ce sentiments que les
blanc éprouvent rarement… » Ces bouts de phrases
tournaient en boucle dans mon esprit.
Cependant, le blond, lui, semblait savoir de quoi il
s’agissait. Et il me semblait que ce n’était pas
forcément une bonne chose… Il revint vers moi, me
redressa avec peine sur mes pieds, et reprit ses coups.
Partout.. Tout mon corps y passa, aucun membre ne
fut épargné par ses coups. Cette fois-ci, je ne pût
retenir cris, larmes, hurlements et gémissements.
C’était trop douloureux pour moi. Je n’avais jamais eu
à ressentir ça, je ne m’étais jamais battue. Une fois sa

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séance de « torture » finie, il me laissa au sol, à moitié
consciente. Je saignais…Une petite voix attira mon
attention.
— Hé ! Malya !
J’ouvris les yeux et tournai ma tête vers la source de
la voix.
— Mm…
— Ça va ?.. Ça fait mal la première fois, mais tu
verras, à force, on s’y habitue un peu…, lâcha la
jeune fille.
Je ne l’entendais plus, cependant. Déjà, je naviguais
entre rêve et réalité.
— Malya ?, insista tout de même ma partenaire de
cellule.
— Mm… répondis-je vaguement.
— Malya !, s’écria la jeune fille ce qui me fit ouvrit les
yeux pour de bon.
Je me mis en position assise. Bon. Quitte à rester
éveillée… autant essayer de discuter.
— Tu connais mon nom, fis-je en la regardant. Je
ne connais rien de toi.
Un soupir.
— Appelle moi.. S. C’est la première lettre de
mon prénom. Je ne peux pas t’en dire plus…
— D’accord… S.
Mes sourcils se froncèrent.
— C’est quoi cette histoire de.. « C’est elle, teste
là… » et de bout de bois magique ? Et de
couleur ? Blanche ou noire ? Je n’y comprends
rien.
Mon regard bleu océan se posa sur la paroi nous
séparant.
— Je te l’avais dit, cet homme est particulier,
Malya. Je ne peux pas t’en dire plus. Repose toi
un peu tu veux ? Tu dois être épuisée après tout
ça.

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Je hochai la tête et m’allongeai sur ce qui devait être
un matelas. Des lancements parcoururent mon corps
affaibli, et je fermai fort les yeux, retenant un petit cri
de douleur.
—S?
Ma voix était faible… J’avais mal absolument partout,
mes membres semblaient ne plus répondre à ce que
mon cerveau demandait.
— Oui, Malya ?
— J’ai mal partout….
— Ferme les yeux et dors. Il te soignera demain.
Il est obligé, s’il veut te garder en vie. Lya ?
— Mm…
— Tu aurais dû mourir aujourd’hui. Fais
attention et cesse de le provoquer, s’il te plait. ,
soupira doucement la jeune fille de l’autre côté du
mur.
Je n’aimais pas me soumettre. C’était une torture pour
moi de me laisser faire sans rien pouvoir faire. Mais
du haut de mes seize ans, je craignais ne pas avoir la
force nécessaire pour me défendre comme je le
souhaiterais.
Je ne répondis rien cependant et fermai les yeux,
m’endormant déjà. Je me demandais qui était cet
homme, qui était S, et surtout qui étais-je, cette
« Elle » dont L’homme-Sans-Nez doutait fortement que
je soi, dans cette histoire tirée par les cheveux. C’était
confus. Je ne comprenais rien à rien.
Je sombrai dans un profonds sommeil plein de
cauchemars, qui n’eut même pas le bénéfice de me
reposer.

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À suivre...
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