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VILLES DE PANTIN ET DES LILAS

93000 SEINE SAINT DENIS

Etude des désordres de la rue Marcelle

Synthèse de la reconnaissance des sols


et du sous-sol

MAI Î 2 3 9
•. f !• f i1"
VILLES DE PANTIN ET DES LILAS
93000 SEINE SAINT DENIS

BRGM

Etude des désordres de la rue Marcelle

Synthèse de la reconnaissance des sols


et du sous-sol

G. Filis
J. Sarradin
et la contribution de
X.Rich

Décembre 1987
87 SGN 769 IDF

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES


SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL
Service Géologique Régional Ile-de-France
Z.I. de la Haie Griselle - 27, rue du 8-Mai 1 945
Boîte n° 206 - 94478 Boissy-St-Léger Cedex - Tél.: 45.69.33.33
ETUDE DES DESORDRES DE LA RUE MARCELLE - PANTI N-LES-L I LAS (93)

SYNTHESE DE LA RECONNAISSANCE DES SOLS ET DU SOUS-SOL

Rapport n° 87 SGN 769 IDF

Client : Services Techniques de


PANT I N et des L I LAS
Auteurs : G.FILIS
J. SARRADIN
X.RICH

Affaire suivie par : ,

J. SARRADIN

Les Services Techniques des Villes de PANTIN et des LILAS ont


confié au service géologique Ile de France du B.R.G.M., la reconnaissance
géotechnique du secteur de la rue Marcelle située à la limite des deux
communes sur le versant Nerd-Est.de la Butte de Romainville.

Cette reconnaissance destinée à l'étude des désordres de la rue


Marcelle" en vue de sa refection a été orientée les objectifs suivants :

- détermination de l'extension et de l'état de remblaiement des


exploitations souterraines

- détermination des paramètres géomécaniques des sels de la rue


Marcelle

- étude de la stabilité du versant.

Pour atteindre ces objectifs, il a été réalisé en octobre et


novembre 1987, 5 sondages carottés, 6 sondages destructifs, 5 sondages
pressiométriques et des essais en laboratoire.
Outre la synthèse des données et des résultats obtenus, le présent
rapport comprend une synthèse documentaire portant sur la géologie,
I ' hydrogéologie et l'historique des phénomènes d'instabilité du site.

L'ensemble des informations concernant les sels et le sous-sol ainsi


que les résultats de l'étude. de stabilité ont montré que les désordres sont liés
à l'instabilité des remblais constituant le versant où est située la rue.
Marcelle. La définition des travaux de stabilisation du versant et ceux de
refection de la rue Marcelle nécessite de connaître par des moyens
d'auscultation appropriés, la position des surfaces de glissement, l'amplitude
et la vitesse d'évolution des mouvements.

Les travaux de stabilisation seront importants et comporteront


essentiellement la mise en place d'un drainage. Ils seront précédés par le
clavage des cavités souterraines. Si les mesures d'auscultation montrent que
les mouvements sont peu importants, les travaux pourront être limités dans un
premier temps à la refection de la rue Marcelle qui comprendra la remise en
état de la plateforme et la mise en place des canalisations dans une galerie
technique.
SOMMA I RE

TEXTE

CONTEXTE ET OBJECTIFS ' ' 1

1 . - SYNTHESE DOCUMENTAIRE ; 3

1.1. - GEOLOGIE 3

1.2. - HYDROGEOLOGIE 5

1.3. - HISTORIQUE DES DIFFERENTS ACCIDENTS ET


MOUVEMENTS D'INSTABILITE CONSTATES SUR

LE SITE 7

2. - RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE 10

2.1. - MOYENS MIS EN OEUVRE 10

2.2. - RESULTATS GEOLOGIQUES 11

2.3. - RESULTATS PRESSIOMETRIQUES 16

2.4. - ESSAIS EN LABORATOIRE 17

3 . - STABILITE DU VERSANT . 19
4. - PRINCIPES ET FAISABILITE DES TRAVAUX CONCERNANT

LA STABILISATION DU VERSANT ET LA REFECTION DE

LA RUE MARCELLE 27

4.1. - CLAVAGE DES CAVITES SOUTERRAINES 27

4.2. - STABILISATION DU VERSANT 27

4.3. - TRAVAUX DE LA RUE MARCELLE 28

CONCLUSION 30

FIGURES DANS LE TEXTE

Figure 1 : Plan de situation 2

Figure 2 : Implantation des sondages 4


Figure 3 : Coupe longitudinale 13
Figure 4 : Coupe transversale A-A ' 14
Figure 5 : Coupe transversale B-B ' 15
Figure 6 : Modélisation du versant 20
Figure 7 : Trace des 200 surfaces non circulaires
étudiées 21
Figure 8 : Trace des 200 surfaces circulaires étudiées 22
Figure 9 : Trace de 10 surfaces non circulaires
étudiées les plus critiques 23
Figure 10 : Trace des 10 surfaces circulaires
étudiées les plus critiques 24
Figure 11 : Trace de la surface étudiée correspondant
à la base des remblais 25
- 1 -

CONTEXTE ET OBJECTIFS

Les Services Techniques des villes de Pantin et des Lilas ent confié
au service géologique Ile de France du B.R.G.M., la maîtrise d'oeuvre de la
reconnaissance géotechnique en vue de la réfection de la rue Marcelle située à
la limite des deux communes.

La rue Marcelle est implantée sur la retombée Nord-Est de la Butte


de Romainville au droit d'anciennes carrières d'exploitation de gypse. Ces
exploitations à ciel ouvert et en galeries souterraines ont été remblayées par
des matériaux dont la mauvaise qualité mécanique est aggravée par des sources
apparaissant au toit des Marnes vertes de Romainville.

A la suite des nombreux mouvements de terrain survenus depuis, le


remblaiement, les services techniques ont demandé au B.R.G.M. d'étudier, dans
le cadre de la reconnaissance géotechnique, la stabilité des terrains situés
entre la rue Eugène Degrés et le cimetière municipal de Pantin (voir plan de
situation en figure n° 1).

La reconnaissance géotechnique a été orientée vers les objectifs


suivants :

- détermination de l'extension et de l'état de remblaiement des exploitations


souterraines
- détermination des paramètres géomécaniques des sols de la rue Marcelle
- étude de la stabilité du versant.

Pour atteindre ces objectifs, il a été réalisé en octobre et novembre


1987, 5 sondages carottés, 6 sondages destructifs, 5 sondages pressiométriques
et des essais en laboratoire.

Outre la synthèse des données et des résultats obtenus, le présent


rapport comprend une synthèse documentaire portant sur la géologie,
I ' hydrogéelogie et l'historique des phénomènes d'instabilité du site.

A partir de l'ensemble de ces informations concernant les sels et le


sous-sol, il a été étudié la faisabilité des travaux à réaliser en indiquant
leurs principes et les recommandations accompagnant leur mise en oeuvre.
Fig.1 - Plan de situation
BRGM Echelle : 1 /5000

COLE DE PLEIN-AIR
> ^g
Seigneurerie
Stade Charles Auray

des Sports-
Implantation des sondages
SC0 Sondage carotte Sondage pressiométrique
S® Sondage destructif Limite de glissement ancien "imitl1 *»*••"•>
C

Extrait de l'atlas dos carrières souterraines


- 3 -

1. - SYNTHESE DOCUMENTAIRE

1.1. - GEOLOGIE

Les terrains du site de la rue Marcelle sent constitués par les


Masses et Marnes du gypse surmontées, en allant vers le sommet du versant,
par les Marnes -mfra-gvpseuses et l'Argile verte de Romainville, le couronnement
de la butte de Remainvi le-les-Li las étant
I constitué par le Calcaire de Brie
recouvert des Sables de Fontainebleau.

Les Masses du gypse ent fait l'objet d'une exploitation systématique


et généralisée, les 2ème et 3ème masses en souterrain, la première masse à ciel
ouvert.

La limite d'exploitation à ciel ouvert correspond au voisinage amont


de la rue Marcelle qui est, de ce fait, fondée sur une importante épaisseur de
remblais (voir extrait de l'atlas des carrières souterraines en figure 2).

En effet l'exploitation de la première masse à ciel ouvert a été


comblée par des remblais dont la hauteur atteignait 14 mètres en 1928. Par la
suite d'autres apports ont eu lieu provenant du creusement de la ligne 5 du
métropolitain parisien.

Les galeries de deuxième et troisième masses ont été utilisées en


champignonières puis abandonnées lorsque les risques d 'ébeulements sont
devenus trop importants.
- 5 -

1.2. - HYDROGEOLOGIE

La partie supérieure de la Butte de Remainvi le-les-Li las-Bel levi le I I

contient une nappe circulant dans le calcaire de Brie, principalement. Le


Calcaire est aquifère sur 5 mètres par endroits. La surface de cette nappe
épouse la topographie, donnant naissance à des sources à Belleville, Bagnelet,
Montreuil, Fontenay-sous-Bois, Negent-sur-Marne, Romainville, Pantin et au
Prè-St-Gervais. Celles du Pré-St-Gervais et de Belleville appelées sources du
nord et captées dès le Moyen Age, ent alimenté pendant longtemps des fontaines
dans Paris (aqueducs de Belleville, de St-Martin, de St-Loup). Certaines
pierrées coulent encore mais la plupart se déversent maintenant dans les
égouts.

Les eaux du Pré-Saint-Gervais qui étaient drainées sur le flanc des


collines de Romainville, des Lilas et du versant nord de Belleville
(Méni Imontant) débouchaient dans cinq regards au Pré Saint-Gervais (regards
des Maussins, les Bernages, la Ruelle des Bois, le Pont Carré, les Olivettes).
Tous les travaux primitifs de captation et d'écoulement furent exécutés sans
doute pendant l'époque mérovingienne par les religieux du monastère de
Saint-Laurent. Ces eaux devinrent plus tard la propriété du Prieuré
Saint-Lazare et furent dérivées sur ce monastère par un aqueduc contournant
au Nord la Butte de Belleville, passant sous les voies actuellement dénommées :

avenue Jean-Jaurès, rue La Fayette, rue du Faubourg Saint-Martin, rue du


Faubourg-Saint-Denis et rue Saint-Denis. En 1182, Philippe-Auguste en acheta
une partie pour alimenter la fontaine des Halles.

Actuellement, subsistent encore le regard des Maussins, le regard des


Bernages, le regard du Trou Morin et le regard de Prise des Eaux, tous
classés monuments historiques. Le regard des Maussins se trouve reconstruit et
restauré à l'angle nord-est du boulevard Serrurier et de l'avenue de la Porte
des Lilas. Il a été reporté ici à 350 mètres au SE de son emplacement
d'origine lors de la construction du Réservoir des Lilas (1964). Le regard des
Bernages a été épargné par ces grands travaux, il se trouve à la limite de
Paris et du Pré Saint-Gervais, avenue de Belvédère centre le mur d'enceinte de
l'immense réservoir moderne. Il doit être restauré. Une des trois pierrées donne
encore un faible débit.
- 6 -

Plus localement, au droit du site étudié, l'acheminement des eaux


collectées par des pierrées et drains s'effectuait vers le réservoir situé à
l'angle de la rue des Pommiers et de la voie de Déportation et servait à
l'alimentation en eau de la Ville de Pantin. La plus importante avait des
dimensions importantes (hauteur = 1,7 m ; largeur = 0,8 m ; longueur 458 m

avec différentes antennes de 19 à 48 mètres de long) et servait à la collecte


des eaux usées du Fort de Romainville suivant l'accord du 7 septembre 1844.

L'exploitation des carrières et l'extension du cimetière communal de


Pantin a entraîné la destruction partielle en aval des divers réseaux anciens
de captage et de drainage.
- 7 -

1.3, - HISTORIQUE DES DIFFERENTS ACCIDENTS ET MOUVEMENTS D'INSTABILITE


CONSTATES SUR LE SITE

- juillet 1850 : Création d'un fentis de 5 mètres de diamètre au


183, rue du bois

- 25 Mars et 5 mai 1854 : Formation de trois frontis de 10 et 12 mètres de


diamètre au 150 et 152, boulevard E.Decres

- 1881 : formation d'un fentis de 30 à 50 mètres de diamètre


face au 18, rue Marcelle

- novembre 1882 : formation d'un fontis de 25 mètres de diamètre face


au 4, rue Marcelle

- 1883 : formation d'un fontis de 10 mètres de diamètre au


19 et 21, ainsi qu'au 14 et 16, rue Marcelle

- mars 1884 : formation de deux fontis de 8 et 20 mètres de


diamètre dans la zone étudiée

- novembre 1888 : formation de fontis face au 4, rue " Marcelle (8 mètres


de diamètre)

- 18 juillet 1889 ; création d'un fontis de 5 mètres de diamètre

- 9 juillet 1895 : formation d'un fontis de 5 mètres de diamètre au 58,


rue du Bel air

- 18 octobre 1900 : affaissement général dans un rayon de 40 mètres situé


sur l'emprise du cimetière communal des crevasses
de 10 à 20 cm ont été observées

-. 1913 : quelques constructions sont réalisées rue du Bel air


ainsi que la mise en place d'un remblai sur la
propriété de M. BERHEIM, qui entraine le
28 juillet 1914, le glissement des terres jusqu'au mur
du cimetière.
- 8 -

- 13 février 1928 reprise du glissement de terrain avec une plus


grande ampleur malgré la mise en garde faite le
21 novembre 1924 sur le problème de stabilité du
talus. D'une longueur de plus de 60 mètres, le
mouvement des terres bouleverse plus d'une centaine
de sépultures. La principale cause mise en évidence
est la dégradation du remblai par les eaux de
ruissellement provenant de la nappe du Calcaire de
Brie. Les mesures confortati ves ont consisté à mettre
en place des palplanches et un drainage. La
responsabilité de ce sinistre était selon l'avis de
Monsieur l'Expert BIENVENUE, à la date du
28 juillet 1928, celle du propriétaire
Monsieur BERHEIM. Cet avis fut démenti par la
Première Chambre du Tribunal Civil de la Seine, le
2 décembre 1930, qui nommait responsable la ville
de Pantin pour défaut d'entretien du système de
drainage des "Eaux du Nord" entraînant leur
infiltration dans le remblai et dégradation de
cel ui-ci .

- 6 mars 1941 nouveau glissement de terrain au même endroit que


précédement

8 décembre 1944 apparition de fissures du 16 au 30 rue du Bel Air

- 31 janvier 1945 glissement de terrain intervenant sur une surface de


85 par 35 m et endommageant les constructions
situées au 16, 18 et 20 rue du Bel Air.
- 9 -

Actuellement les principaux désordres constatés sont :

- des fissures verticales et inclinées à 45° notées chez presque tous


les riverains des rues Marcelle, Bel Air et Cándale prolongée. Ces
fissures traduisent des tassements et mouvements de terrain
endommageant la structure des bâtiments (fissures parfois de plus
de 7 cm) .

- des fissures et flaches constatées dans le réseau d'assainissement


de la rue Marcelle au cours de l'inspection télévisée de mars 1987
(dossier 87.03.04 de la société AVS) .

Les informations et données fournies par la synthèse documentaire


montrent que les désordres affectant la rue Marcelle et le versant où elle est
implantée consistent en des effondrements de carrières souterraines et en des
glissements au sein des remblais dont les caractéristiques géomécaniques faibles
sont affaiblies par les circulations d'eau provenant des sources du toit des
Marnes vertes. C'est dans l'optique d'établir l'existence et l'importance de ces
causes qu'a été définie la reconnaissance dont les résultats sent exposés
ci-après.
- 10 -

2. - RECONNAISSANCE GEOTECHNIQUE

La campagne de reconnaissance géologique et géotechnique réalisée


sous la maîtrise d'oeuvre du B.R.G.M., a servi à définir la géométrie des
diverses formations géologiques, l'extension et l'état des exploitations
souterraines du gypse ainsi que les caractéristiques mécaniques des terrains en
vue d'étudier la stabilité du versant et envisager la refection de la rue
Marcel le.

2.1 - MOYENS MIS EN OEUVRE

Pour atteindre les objectifs définis, les moyens suivants ent été mis
en oeuvre :

- 5 sondages carottés représentant une longueur totale de 142 mètres


afin de reconnaître les différentes formations superficielles et
géologiques au droit de la rue Marcelle.
Des prélèvements d'échantillons intacts ont été effectués au cours
des sondages pour identifier et caractériser les différents terrains
en laboratoire.

- 6 sondages destructifs représentant une longueur totale de


245 mètres pour définir l'état des galeries souterraines. Ces
sondages exécutés avec enregistrement des paramètres de forages
(avancement instantané et effort sur l'outil) ent été équipés de
tubage pour effectuer des diagraphies gamma-ray (enregistrement
de la radioactivité naturelle des terrains).

- 5 sondages pressiométriques de 10 mètres de profondeur donnant les


caractéristiques de la plateforme de la rue Marcelle.

- 3 séries d'essais en laboratoire ent permis de connaître les


caractéristiques nécessaires à l'étude de la stabilité du site

La campagne de sondages a été exécutée durant les mois d'octobre et


de novembre 1987, par l'entreprise FORAX sous la maîtrise d'oeuvre du
B.R.G.M.
- 11 -

2.2. - RESULTATS GEOLOGIQUES

Les différentes formations rencontrées par les sondages sont en


commençant depuis la surface du sol :

- Remblais divers (briques, marnes laches, marnes compactes,


matériaux de décharges...) sur des épaisseurs très importantes
(jusqu'à 36 mètres)

- Calcaire de Brie (Sannoisien) à faciès marno-calcaire contenant un


aquifère

- Marnes vertes de Romainville (Sannoisien inférieur) qui débutent


par les Glaises à Cyrènes. Ce sont des argiles feuilletées vertes
et brunâtres avec des séquences de sable très fin et contenant du
gypse. L'épaisseur totale des Marnes varie de 5 à 9 mètres sous
la Butte.

- Marnes supragypseuses (Ludien supérieur) comprenant les Marnes


blanches de Pantin reposant sur les Marnes bleues d'Argenteuil

- Les Masses et Marnes du gypse (Ludien) qui se subdivisent comme


suit :

. Première masse de gypse eu haute masse constitué surtout de


gypse saccharoîde gris foncé à la
base avec quelques rares filets
marneux.

Son épaisseur varie de 10 . à 13


mètres

. Marnes à fers de lance. Ce sont des marnes blanchâtres à


sépiolite et attapulgite avec du gypse
en fers de lance et des marnes
argi leuses.
Leur épaisseur varie de 6 à 7 mètres.
- 12 -

Deuxième masse de gypse constituée d'une succession debancs de


gypse saccharoîde avec des lit de
"pieds d'alouettes" et de gypse
lamellaire (dents de loup). Cette
masse a été également exploitée en
pied de la Butte de Romainville (5 à
6 mètres d'épaisseur)

Marnes à Lucines marnes blanches avec des bancs et des nodules


gypseux

Troisième masse de gypse (2 à 3 mètres d'épaisseur)

Marnes à pholadomies très indurées rencontrées en fin de


sondage sur le SC5 et S7.

Les coupes détaillées des différents sondages sont présentées en


ANNEXE 1.

La structure et la géométrie des différentes formations apparaît sur


la coupe longitudinale (figure n° 3) et sur les coupes transversales AA'
(figure n° 4) et BB' (figure n° 5).

Les données des sondages indiquent que les différentes


exploitations
souterraines des premières et deuxièmes masses ent été remblayées. Aucun vide
n'a été recoupé. Cependant, dans les zones des fontis anciens, la présence de
terrains décomprimés a été mise en évidence.
FigJ3. Coupe longitudinale
BRGM

Coupe transversale B Coupe transversale A

SC1

Cote NGF
Cône de fontis

Cote NGF

100,00 - 100,00 —
MARNES VERTES DE ROMAINVILLE

MARNES BLANCHE DE PANTIN

90-00 - 90,00 —
REMBLAIS
MARNES BLEUES D'AROENTEUIL ET EBOULIS
MARNES BLEUES D'ARGENTEUIL

80,00 - 80-00 —
1kCe MASSE DU GYPSE

MASSE DU GYPSE

70.00 - 70.00 —

MARNES A FERS DE LANCES MARNES A FERS DE LANCES

60,00 - A A A
60,00 —
MASSE DU GYPSE BOURRÉE
• Zone exploitation du gypse
me Masse
Zone exploitation
50,00 - 50,00 —
de la 2irPe masse
du gypse

Echelle : 1 / 5 0 0
Fjg._4 . Coupe transversale A .A'
BRGM

A A'
Rue Henri -Barbusse
Limite d'exploitation des
I Sables de Fontainebleau
(remblayées )
Rue Eugène Decros
Cote
NGF Rue Marcelle Rue du Bel-Air

t
Cote NGF
100,00
MARNE5 VERTES DE ROMAINVHLE
CIMETIÈRE COMMUNAL
DE PANTIN
MARNES BLANCHES DE PANTIN &•
100.00 —
'

MARNES BLEUES O'ARGENTEUIL

80,00 A A A A / i A A A A ^***N-

SE \
A A A A A A A h I

MARNES A FERS DE LANCES . BOURRAGE Exploitation des marnes à fers de lances

A A
60,00
B I

Galerie remblayée
50,00 50-00 —

Exploitation des gypses de 1e-re masse à ciel ouvert


Echelle : 1 / 500
FigJ>. Coupe transversale B.B /
BRGM

B Rue Eugene Decros Rue Marcelle B'


Rue Bel-Air

\ SC2 SC 3 SC5 1

Cote NGF
I
Cote NGF
CALCAIRE DE BRIE
100,00 CIMETIÈRE COMMUNAL 100.00 —
MARNES VERTES DE ROMAINVILLE

MARNES BLANCHES DE

MARNES BLEUES DARGENTEUIL

80,00
A A A A A A A A A

A A A - MASSE
'• DU GYPSE
- • ' - - A A A

A A A A A A A A A Bourrage \ I Bourrage

MARNES A FERS DE LANCES

60,00 2eme MASSE DU GYPSE

jème MASSE DU GYPSE —


50.00 50,00 —i

Echelle : 1 / 500

t
- 16 -

Il a également été remarqué sous les remblais et au toit des


formations naturelles la présence d'eau provenant de la nappe du Calcaire de
Brie perchée sur l'argile verte de Romainville.

2.3. - RESULTATS PRESSIOMETRIQUES

Rappelons que l'essai pressiométrique est un essai de chargement


statique du sol en place réalisé à l'aide d'une sonde cylindrique dilatable
radialement. Il permet d'obtenir une relation contrainte-déformation du sol en
place dans l'hypothèse d'une déformation plane et d'en déterminer les trois
paramètres suivants :

. le module de déformation E

. la pression du fluage Pf
. la pression limite Pl

£ et Pl sont les caractéristiques pressiométriques utilisées dans les calculs de


fondation. Le rapport E/PI renseigne sur l'état de consolidation du sol.

Les résultats des essais pressiométriques sont présentés en ANNEXE 2


sous forme de diagrammes donnant les caractéristiques pressiométriques en
fonction de la profondeur.

Les différents sondages pressiométriques exécutés le long de la rue


Marcelle indiquent des caractéristiques extrêmement faibles en surface. Les
essais réalisés dans les remblais donnent les valeurs suivantes :

sur les 6 premiers mètres :

- t- varie de 3 à 95 kg/cm 2
- Pl varie de 0,3 à 6,5 kg/cm 2

Sur les 4 derniers mètres :

- E varie de 24 à 110 kg/cm' 2 V

- Pl varie de 2,6 à 9,8 kg/cm 2


- 17 -

Dans le terrain naturel (pressiomètre n°1) sur les derniers mètres

2
- E varie de 105 à 210 kg/cm
2
- Pl varie de 6,9 à 11,9 kg/cm

2.4. - ESSAIS EN LABORATOIRE

Il a été réalisé trois séries d'essai en laboratoire comprenant :

- des essais d'identification (teneur en eau W, poids spécifique


apparent sec A d, granulemétrie et limites d'Atterberg)

- des essais de cisaillement à la boîte, consolidés et drainés, peur


déterminer les caractéristiques mécaniques réelles (cohésion C et
angle de frottement interne U' ' ) à prendre en compte pour
l'étude de la stabilité du versant.

Les résultats des différents essais sent consignés dans le tableau


n° 1 de la page suivante. Les courbes et diagrammes d'essais sont joints en
ANNEXE 3.

Ces valeurs indiquent que les remblais en particulier, sont des


matériaux argileux, humides très plastiques avec des caractéristiques
mécaniques faibles.
PANTIN LILAS - RUE M^RCELLE
TABLEAU n° 1 : Résultats d'essais de Laboratoire

Poids Poids Teneur Granul omet ri e Limite d'Atterberg Ci sai 1 1 ement Classi fi c:at i on |

volum. volum. en eau 1 inéai re


humide sec W
REFERENCE ^d ^ 2nm
(^.
1

Mm ' C.
T/m < 'b,08nm
1
% 1

' % \ % W_ 1 W 1 IP bar 1 degré LCPC RTR i

1 SCI (4, 40/5, 00m) argi le


1 verte hcxnogène 1,85 . 1,36 36,2 100 98 1 65 80 1 34 1 46 0,15 1 17° At A3 1

1 SC3 (8,40/8, 90m) argile


1 brun clair graveleuse
1 et sableuse 82 59 1 58 1 23 1 35 At A3 1

1 S4 (7, 00/7, 50m) argi le


1 gravel euse gri s
1 verdâtre, organique 80 45 1 44 1 22 1 22 Ap A2 1

1 SC3 (15, 00/15, 60m)


1 argi 1e verte 1,80 1,26 42,8 0 1 10°

1 SC4 (27,80/28,30)
1 argi e bari ol ée et
1

1 organique 1,94 1 ,51 28,6 0,55 1 14,5

LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussés


RTR : Recanrandat i ons pcxjr Travaux Routiers
- 19 -

3. - STABILITE DU VERSANT

La stabilité du versant Nord-Est de la Butte de Romainville au


droit de la rue Marcelle a été étudiée à l'aide du programme ANASTAB
développé par le B.R.G.M. et à partir de la géométrie des terrains et de leurs
caractéristiques mécaniques déterminées par la reconnaissance dent les résultats
viennent d'être exposées.

Le programme ANASTAB permet d'analyser la stabilité des pentes vis


à vis de la rupture le long de surfaces cylindriques non obligatoirement
circulaires. Les fondements théoriques sur lesquels s'appuient le calcul effectué
par le programme sont exposés en ANNEXE 4.

La modélisation du versant et les caractéristiques de sol prises en


compte sent donnés par la figure n° 6. De manière simplifiée, le versant a été
divisé en trois types de sols :

- sol 1 : Remblai de mauvaise qualité


- sol 2 : Couche de remblais altéré par les eaux circulant le long du terrain
naturel et provenant du toit des Marnes vertes
- sol 3 : Terrain naturel essentiellement marneux.

La couche intermédiaire constituant l'interface entre le remblai et


le terrain naturel joue le rôle d'une couche savon.

Pour déterminer la surface de rupture présentant le facteur de


sécurité minimal, il a été calculé 200 surfaces circulaires et 200 non
circulaires. Il a également été calculé la surface correspondant à la base des
remblais altérés.

Les figures n° 7 et n° 8 représentent les 400 surfaces calculées


Les figures n° 9 et n° 10 représentent les 20 surfaces les plus
critiques parmi les 400 étudiées.
La figure n° 11 représente la surface impesée la plus critique.
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rue.
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CF RUE MfiRCELLE STflBIL EX 1 DL GflMMR C PHI
CF flVEC COUCHE SflVON ¡0 N/M . 10 Pñ DEC
CF ESSfll LE 8/12 fl 10H
NIVERU DE LR SURFflCE LIBRE 1 1.85 1.5 17.
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3 1.95 5.5 - 15.

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200 SURFRCES NON CIRCULRIRES ONT ETE CRLCULEES


CF RUE MARCELLE STABIL EX 1 QL GRMMfl
4 3
C PHI CD

CF flVEC COUCHE SflVON 10 N/M 104PR GEG en

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20 40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 260

200 SURFACES CIRCULRIRES DNÏ ETE CALCULEES


CF RUE MARCELLE STRBIL EX 1 SOL GAMMA C PHI
4 3
CF AVEC COUCHE SflVON 10 N/h IB^Pfl OEG

NIVEAU DE Lfi SURFACE LIBRE 1 1.85 1.5 17.0


2 1.08 0. 5.0
3 1.95 5.5 15.0

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REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 200 SURFACES IRREGULIERE3 ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.252


CF RUE MARCELLE STRBIL EX 1 SOL GAMMA C PHI cr
4 3 3
CF AVEC COUCHE SAVON 10 N/M 10 Pñ DEC

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NIVEAU DE LA SURFACE LIBRE 1 1.85 1.5 17.0 c
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180 200 240 260

REPRESENTATION DES 10 SURFACES LES PLUS CRITIQUES PARMI LES 200 SURFACES CIRCULAIRES ETUDIEES

FACTEUR DE SECURITE MINIMUM = 1.027


CF RUE MRRCELLE STRBIL EX 1 OL GAMMA C PHI
4 3 4
CF AVEC COUCHE SAVON 10 N/n 10 PR DEC

NIVEAU DE LA SURFACE LIBRE 1 1.85 1.5 17.0


2 1.08 0. 5.0
3 1.95 5.5 15.0

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FACTEUR DE SECURITE POUR LA SURFACE SPECIF.IEE 1.069


ZD

Les facteurs de sécurité minimaux obtenus sont :

k = 1,03 pour la surface circulaire


k = 1,07 pour la surface imposée
k = 1,25 peur la surface non circulaire

Compte tenu des hypothèses de calcul considérées concernant la


géométrie des terrains et leur caractéristiques mécaniques, il résulte de l'étude
la stabilité du versant un facteur de sécurité minimal voisin de 1 qui prouve
l'instabilité de la masse des remblais reposant sur le terrain naturel.

Par conséquent, il est confirmé que la cause des désordres observés


dans la rue Marcelle et dans l'ensemble du versant au-dessus du cimetière
communal provient de cette instabilité.

Cette dernière est aggravée par les eaux circulant à la base des
remblais et provenant du toit des Marnes vertes en partie haute du versant.

Pour envisager des travaux de confortement, sans doute très


importants, en vue d'assurer la stabilité du versant, il sera nécessaire de :

- vérifier la position et la profondeur des surfaces de glissement


- de quantifier l'amplitude et l'évolution des mouvements.
k. - PRINCIPES ET FAISABILITE DES TRAVAUX CONCERNANT LA
STABILISATION DU VERSANT ET LA REFECTION DE LA RUE
MARCELLE

4.1. - CLAVAGE DES CAVITES SOUTERRAINES

Préalablement à tout travaux de confortement du versant et à ceux


de refection de la rue Marcelle, il est nécessaire de procéder à un clavage
pour parfaire le comblement des cavités souterraines des anciennes exploitations
et pour conforter les zones décomprimées au droit des anciens fontis.

Ce clavage consiste à injecter sous faible pression dans des forages


équipés de tubes perforés, un coulis cendre volante-ciment assez fortement dosé
eu un coulis benteni te-ciment si l'absorption s'avère peu importante.

Par mesure de sécurité, il sera nécessaire de limiter ce traitement


au-dessous de la surface de glissement et en surveillant les mouvements par
des moyens appropriés pour ne pas aggraver l'instabilité du versant ou
induire de nouveaux glissements. De plus et pour cette même raison, il faudra
traiter le versant en commençant par le bas.

Enfin, il sera également nécessaire de remplir les sondages de


reconnaissance réalisés à l'occasion de la présente étude pour éviter la
formation de cavités résultant de la mise en communication par les sondages,
d'éventuelles venues d'eau superficielles ou souterraines avec le gypse résiduel
encore présent dans le sous-sol.

4. 2. - STABILISATION DU VERSANT

Comme expliqué précédemment, la cause des désordres observés dans


le versant et dans la rue Marcelle provient de l'instabilité de l'importante
masse des remblais mise en place au droit de l'ancienne exploitation à ciel
ouvert de la première masse du gypse.
- 28 -

Il pourrait donc être nécessaire de mettre en oeuvre des travaux


importants pour améliorer les caractéristiques mécaniques du remblai et sachant
que l'instabilité est aggravée par les circulations d'eau provenant du toit des
Marnes vertes, il faudrait d'abord envisager le captage et le drainage de ces
eaux.

Compte tenu de l'urbanisation, il n'est pas possible de procéder a


une correction de talus et seule une amélioration des sols en place est possible
essentiellement par drainage (drains subhorizontaux, galeries drainantes...).

Pour concevoir ces très importants travaux et garantir leur


efficacité, il est nécessaire de connaître avec précision la position et la
profondeur de la surface de glissement. La faisabilité économique de ces
travaux pourra nécessiter de revoir l'aménagement et la destination des
quartiers urbains occupant la partie étudiée du versant. C'est pourquoi il
apparaît nécessaire de vérifier dans un premier temps la profondeur des
surfaces de glissement et de quantifier l'amplitude et l'évolution des
mouvements. Ces deux actions pourront être réalisées en effectuant des mesures
i ncl inométriques dans des tubes placés dans quelques forages répartis sur au
moins sur deux profils du versant à ausculter. Des mesures tassométriques
ainsi qu'un suivi de la fissuration des bâtiments doivent venir en complément
des mesures inci inométriques définies ci-dessus.

4.3. - TRAVAUX DE LA RUE MARCELLE

Comme le montre les résultats très faibles des essais


pressiométriques effectués au droit de la rue Marcelle, la plateforme de cette
chaussée constituée de remblai argileux présente une portance très médiocre qui
explique en partie les déformations observées. La rue Marcelle est également
affectée par l'instabilité d'ensemble du versant.

Dans ces conditions et de même que peur les travaux de


stabilisation du versant, il faudra connaître l'amplitude et l'évolution des
mouvements ainsi que la position des surfaces de glissement avant de mettre en
oeuvre les travaux de refection de la rue Marcelle.
- 29

Au cas où les mouvements seraient peu importants et évolueraient


très lentement (mouvements annuels de l'ordre du millimètre), les travaux de
la rue Marcelle pourraient être mis en oeuvre indépendamment de ceux destinés
à stabiliser le versant. Les travaux de refection consisteraient à traiter, voire
même substituer les sols de la plateforme de la rue. Les canalisations et en
particulier le collecteur d'assainissement pourraient être mis en place dans une
galerie technique capable d'encaisser les déformations sans que les
canalisations soient endommagées.
- JU -

CONCLUSION

L'étude des désordres du secteur de la rue Marcelle situé à la


limite de PANTIN et des LILAS sur le versant NORD-EST de la Butte de
Romainville, a été menée à partir des informations provenant d'une synthèse
documentaire et des données et résultats de la reconnaissance effectuée en
octobre-novembre 1987.

Les informations de la synthèse documentaire montrent que les


désordres affectant la rue Marcelle et le versant où elle est implantée
consistent en des effondrements de carrières souterraines de gypse et en des
glissements au sein des remblais dont les caractéristiques géomécaniques faibles
sont affaiblies par les circulations d'eau provenant des sources du toit des
Marnes vertes.

La campagne de reconnaissance d 'octobre-novembre 1987 a mis en


oeuvre 5 sondages carottés, 5 sondages destructifs, 5 sondages pressiométriques
et 3 series d'essais en laboratoire.

Les données des sondages indiquent que les différentes exploitations


souterraines des premières et deuxièmes masses ont été remblayées. Auncun vide
n'a été traversé. Cependant, dans les zones des fontis anciens, la présence de
terrains décomprimés á été mise en évidence. Il a également été remarqué sous
les remblais et au toit des formations naturelles la présence d'eau provenant
de la nappe du Calcaire de Brie perchée sur l'argile verte de Romainville.

Les sondages pressiométriques ont montré que les remblais argileux


constituant la plateforme de la rue Marcelle présente une portance faible qui
explique en partie les déformations observées. Les essais en laboratoire ont
permis d'identifier l'importante masse de remblais constituant en partie le
versant, qui sent des sols argileux très plastiques et pour lesquels il a été
mesuré des caractéristiques mécaniques très faibles.
- 31 -

Compte tenu des hypothèses de calcul considérées concernant la


géométrie des terrains et leur caractéristiques mécaniques définies à l'issue de
la reconnaissance, il résulte de l'étude la stabilité du versant, à l'aide du
programme ANASTAB, un facteur de sécurité minimal voisin de 1 qui preuve
l'instabilité de la masse des remblais reposant sur le terrain naturel. Par
conséquent, il est confirmé que la cause des désordres observés dans la rue
Marcelle et dans l'ensemble du versant au-dessus du cimetière communal
provient de cette instabilité. Cette dernière est aggravée par les eaux
circulant à la base des remblais et provenant du toit des Marnes vertes en
partie haute du versant.

En ce qui concerne les travaux de stabilisation du versant, il n'est


pas possible de procéder, compte tenu de l'urbanisation, a une correction de
talus et seule une amélioration des sols en place est possible essentiellement
par drainage (drains subhorizontau)6, galeries drainantes...). Peur concevoir
ces très importants travaux et garantir leur efficacité, il est nécessaire de
connaître avec précision la position et la profondeur de la surface de
glissement. Il est également nécessaire de quantifier l'amplitude et l'évolution
des mouvements au moyen de mesures tasse-inci inométrique et d'un suivi de la
fissuration des bâtiments.

Au cas où les mouvements seraient peu importants et évolueraient


très lentement (mouvements annuels de l'ordre du millimètre), les travaux de
la rue Marcelle pourrait être mis en oeuvre indépendamment de ceux destinés à
stabiliser le versant. Les travaux de refection consisteraient à traiter, voire
même à substituer les sols de la plateforme de la rue. Les canalisations et en
particulier le collecteur d'assainissement pourraient être mis en place dans une
galerie technique capable d'encaisser les déformations sans que les
canalisations soient endommagées.

Préalablement à tous travaux de confortement du versant et de


refection de la rue Marcelle, il est nécessaire de procéder à un clavage par
injection sous faible pression pour parfaire le comblement des cavités
souterraines des anciennes exploitations et pour conforter les zones
décomprimées au droit des anciens fontis. Par mesure de sécurité, il sera
nécessaire de limiter ce traitement au-dessous de la surface de glissement en
surveillant les mouvements par des moyens appropriés pour ne pas aggraver
l'instabilité du versant ou induire de nouveaux glissements. De plus et pour
cette même raison, il faudra traiter le versant en commençant par la base.
- 32 -

Enfin, il sera également nécessaire de remplir des sondages de


reconnaissance réalisée à l'occasion de la présente étude pour éviter la
formation de cavités résultant de la mise en communication par les sondages,
d'éventuelles venues d'eau superficielles ou souterraines avec le gypse résiduel
encore présent dans le sous-sel.
ANNEXE 1

COUPES DES SONDAGES GEOLOGIQUES


Département SEINE SAINT DENIS N classement 1B3-3D-0313
Commune PANTIN/LES LILAS Désignation SCI
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE
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Département : SEINE SAINT DENIS N* classement : 183-30-0324


Commune : PANTIN/LËS LILAS Désignation : SC2
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE
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Département : SEINE SAINT DENIS N* Classement : 1B3-3D-0319


Commune : PANTIN/LES LILAS Désignation : SC3
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Département : SEINE SAINT DENIS N* classement : 183-3D-0327

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Département SEINE SAINT DENIS N Classement 183-30-0326
Commune PANTIN/LES LILAS Désignation SC5
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Commune PANTIN Désignation Si
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Département : SEINE SAINT DENIS N* Classement : 1B3-3D--0316
Commune : PANTIN Désignatlon ;
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COUPE LITHOLOGIQUE C DUPE TECHNIQUE 0 le :a 38 te cpi
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Département SEINE SAINT DENIS N Classement 183-3D-03Í8


Commune PANTIN Désignation S4
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Département : SEINE SAINT DENIS N* Classement : 183--3D-0320


Commune : PANTIN Désignation : S5
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE e 18 28 30 48
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Département : SEINE SAINT DENIS N* Classement 183-3D-0322


B 1

Commune : PANTIN Désignation


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: S6
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE e :a 76 iz i\¿ Cps
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Département SEINE SAINT DENIS N classement 183-3D-0325


Commune PANTIN/LES LILAS Désignation SD7
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE 28 38
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Département: SEINE SAINT DENIS Numéro BSS : 183-30-0314
BRGM Commune : PANTIN Désignation: Pi
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE

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Département : SEINE SAINT DENIS N* Classement : 183-3D-0317


Commune : PANTIN Désignation : P2
COUPE LITHOLOGIQUE (:OUPE TECHNIQUE
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Département : SEINE SAINT DENIS N* Classement : 183-3D-0321


Commune : PANTIN Désignation : P3
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE
0
E -x-x-
^
DATE (S) D'EXECUTION
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Département : SEINE SAINT DENIS N* Classement : 183-3D-0323
Commune : PANTIN Désignation - : P4
COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE
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80 -
ANNEXE 2

RESULTATS PRESSIOMETRIQUES
B^oA

FGFJ^i - Dossier N° 87/37


-Planche N"
Provenance :93 Pantin Les Lila

SONDAGi: PRESSIOMETRIQUE N" 1 COTE NG?;


exécuté le 15.10 1987

I I I I I I
I Profond. I Pression I Pression I Module I I
I (m) I <ie fluage I Limite I pression. I E/Fl I
I I (bars) I (bars) I (bars) I I
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Observations : forage exécuté à la tarière continue
Coupe sondeur approximative :
- 0 à 1 m Sable et graviers jaune à marron
- 1 à 3 m Remblais divers avec sable marron de consistance molle
- 3 à 7 m Remblais divers avec sable noirâtre
- 7 à 10,30 Argile verte, jaune beige à la base
- venue d'eau à 4,50 m
- en fin de forage eau à 4,30 m
ff ^oâ.

FOFJkX - Dossier N° 87/37


-Planche N°
Provenance : 93 Pantin Les Lii-

SONDAGE PRESSIOMETRIQUE N° ^ COTE NG?:


exécuté le 16 - 10 1937

II III I
I Profond. I Pression I Pression I Module I I
I (m) I de fluage I Limite I pression. I E/Fl I
I I (bars) I (bars) I (bars) I I
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I I I I II
II III I
II III I
I I I I I I
I I II I I
Observations : forage exécuté à la tarière continue
Coupe sondeur approximative :
- 0 à 1 m : Remblais de sable jaune et graviers
- 1 à 3 m : Remblais divers (plâtre, sable marron etc.)
- 3 à 6 m : Remblais divers (plâtre, sable noirâtre, débris de briques
etc.) très humide
- 6 à 10,30 m : Remblais divers argileux de consistance molle
fin de forage eau à 4,60 m
H <5e2^

FORAX - Dossier N° 87/37


Planche N°
Provenance rpantin les Lilas

SONDAGE PRESSIOMETRIQUE N* COTE NGF:


exécuté le 19 " 10 1987

I I I I I I
I Profond. I Pression I Pression I Module I I
I (m) I de fluage .r
X Limite I pression. I E/Fl I
I I (bars ) I ( bars ) I (bars) I I
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Observations : forage exécuté à la tarière continue


Coupe sondeur approximative :
- 0 à 0,30 m : Bitume, sable et béton
- 0,30 à 1,20 m : Sable marron foncé
- 1,20 à 10,30 m : Remblais divers (brique, plâtre, argile etc.)
de couleur noirâtre à partir de 4 m

- venue d'eau à 4,70 m


- fin de forage, eau à 4,85 m
/^ 3ok

FORAX Dossier N" 37/37


Planche N°
Provenance : 93 Pantin
Les Lilas

SONDAGE PRESSIOMETRIQUE K" 4 COTE NGF:


exécuté le '20.10 1987

I I T T
I I
I Profond. I Pression I Pression I Module I I
I (m) I de fluage X Limite I pressiom. I E/Fl I
I I (bars) I (bars) I (bars) X I
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T
I I T
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Observations : forage exécuté à la tarière continue
Coupe sondeur approximative :
- 0 à 1,50 m : Remblais divers (sable marron, plâtre etc.)
- 1,50 à 3,00 m : Remblais de marne et sable jaunâtre-
- 3,00 à 6,00 m : Remblais divers noirâtre (plâtre, mâchefer etc,
- 6,00 à 10,30 m : Remblais argileux avec plâtre.
- venue d'eau à 4,60 m
- fin de forage, eau à 5 m
ANNEXE 3

RESULTATS DES ESSAIS EXECUTES


AU LABORATOIRE GEOTECHNIQUE DU B.R.G.M,
A 301

PANTIN LILAS - RUE IVV^RCELLE


TABLEAU n° 1 : Résultats d'essais de Laboratoire

Poids Poids Teneur Granul omet ri e Limi 1 e d'At terberg Ci sai 1 1 ement Classi fi cat i on |

vol um. volum. en eau 1 inéai re


humi de sec W
^d ^2n7n \:\fA
1 REFERENCE
T/m Mm- %
% T
1

<jt),08mn
%
1

1 %
*
WL WP 1 IP
C
bar
1

1
f
degré
^

LCPC RTR i

1 SCI (4, 40/5, 00m) argi le


1 verte homogène 1 ,85 1 ,36 36,2 100 1 98 1 65 80 34 1 46 0,15 I 17° At A3 1

1 SC3 (8, 40/8, 90m) argi le


1 brun clair graveleuse
1 et sableuse 82 1 59 1 58 23 1 35 At A3 I

1 54 (7, 00/7, 50m) argi le


1 gravel euse gri s
1 verdâtre, organique 80 1 45 1 44 22 1 22 Ap A2 1

1 SC3 (15, 00/15, 60m)


1 argi 1 e verte 1 ,80 1 ,26 42,8 0 1 10°

1 SC4 (27,80/28,30)
1 argi e bari ol ée et
1

1 organique 1 ,94 1 ,51 28,6 0,55 1 14,5

LCPC : Laboratoire Central des Ponts et Chaussés


RTR : Reccxrrmndat i ons pour Travaux Routiers
HI^MLIOL t!KHI"4ULUriIll r^lUUL

ESSAIS SUIVANT NORMES ET MODES OPERATOIRES NF P18-5G0,NF P18-598,G-4/1970.G-B/1970

Référence PRNTIN mture : RRGILE


CRILLOUX / GRñVIERS / GROS SRBLE-/ SRBLE FIN/ LIMON - / flRGILE-

100 (mm) 10 - 1 .1 .01 .001 0001


OUVERTURE INFERIEURE DES MRILLES DES TRMIS / DIRMETRE EQUIVRLENT
TRMISRGE / SEDIMENTOMETRIE

Références : SCI (4.40/5.00 m) 1

SC3 (8.40/8.90 m) 2
S4 (7.00/7.50 m) 3
A^o^

B.R.G.M. REF.
LABORATOIRE DE GEOTECHNIQUE
OCTOBRE-87
'CD
ESSAI DE CISAILLEMENT
PFIMTIM
Chantier :

Prél. -^TT Prof. 4.40- S. 00


N3t: ARGILE UERTE

WL -IT
: ip: 46 <80ai . 98
Echantillon : INTFiCT
Diamhre dB l'éprouvette 0 : 6.00 en

ESSAIS 1 2 3 4 10 12 14
W initial % 3S.S 34.3 3S.3 33.1 Dépiactmcnt an mm

W final % 41.4 34.1 3B.7 37.3 3.00 BflR


yú initial T/M^ 1.3? t. 38 1.3¤ 1.34
E
E

a normal bar O.Sl t. 02 2.07 3.13


Vit. def. mm/mn 0.020 0.020 0.020 0.020
r max bar 0.33 0.45 0.77 1.14 E o
7 résiduel bar

OBSERVATIONS

Déplacement en mm

Caractéristiques mécaniques
(M
C = 0,15 b (j)' - 17°

U).

O
CJ

i I I i I 1 1 I
9.0 o.s 1.0 l.S 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0
Contraintes normales # an bar
"R««lla« auluant 1« tMï"d« opw*«tolr« du LCTC tnS.L-3
B.R.G.M. REF.
LABORATOIRE DE GEOTECHNIQUE OCTOBRE-87
'CD
ESSAI DE CISAILLEMENT
FflfHTIN
Chantier :

Prél. se 3 pfof. 15-00- 15.60


3.00 BfíR
Mature: ARGILE UERTE

WL : Ip : <80/ii : 2.00 BfíR

Echantillon: IMTfiCT
Diamètre de l'éprouvette D : 6. 0 0 cn

-1- -1
ESSAIS 1 2 3 4 10 12 14 16 18

W initial % 43.8 43.0 40.1 44-5 Déplacement en mm

W final % 4S-2 42. S 37.1 44-0


7d initial T/M^ 1.24 1.24 1.34 1.24 0.5 BflR .

E
- E

a normal bar 0.53 1.07 2-14 3.20


;= M
Vit. def. mm/mn 0.020 0.020 0-020 0.020
r max bar 0.23 0.40 0.80 1.07
1

T résiduel bar 1

OBSERVATIONS

Déplacement en mm

Caractéristiques mécaniques
(M
C = 0 b *' = 19°

"S
at
e

e
o
u

10

I I I I I I
Ï-O 0-5 1.0 1-5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0
Contraintes normales « en bar
Raaliaa «ulv/oni la moda oparatotra du LCPC jnS.L-3
fíl.oS-

B.R.G.M. REF.
uABORATOIRE DE GEOTECHNIQUE
NOUEnBRE-87
'CD
ESSAI DE CISAILLEMENT
PfiMTIM
Chantier :

Prél. ^C 4 Prof. 27.80- 28.30


Nature: ARGILE ÛftSi=lIilÛUE
3.00 BAR

WL : Ip : <80ai : 2.00 BflR


Echantillon: INTACT
Diamètre de l'éprouvette D : 5.00 Cfl

ESSAIS 1 2 3 4 10

W initial '/. 28.1 27.7 23.3 23.3 Déplacament en mm

W final % 30.1 23.3 26.5 26.5


7d initial T/M^ 1.50 1.43 1.53 1.53
E 2.00 BflR
E

a normal bar 0.51 1.03 2.09 3.2S


Vit. def. mm/mn 0.020 0.020 0.020 0.020
7 max bar 0.63 0.85 1.14 1.38
7 résiduel bar

OBSERVATIONS

Déplacement en mm

Caractéristiques mécaniques
CM

C = 0,55 b ^' = 14°5


e
m

S ".

c
o

">.

I I I 1 I I

v.o o.s 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3. S 4.0


Contraintes normales J> en bar
R-^o(

COUPE DE FORAGE
BRGM
Ctud* : Forog. N- : ^ i tOTCCHNK>uf
ChontMr : Nivou pi¿tom«triqut Coto NGF : \Ctíh,^ü-
En1r«prÍM à% forog*
Dott Profondeur Dot* dobut. '
Mottri»! d* forog* : Dot* fin
Livt por

PoromotTM
Prof, Nom ot Doscription do forogo
Log Ovttl Obtorvotions
(m)
40 to to

\yúr fJ^cu^C vcJ~

i X,' V\ (_J

c v3 \.">.> k a cAî

1
COUPE DE FORAGE f»
BRGM
Etudo: ,:ÏU t\ctvt¿JÍ¿ Forogo N-: S C-i ^^^^**^
Chontior : Nivoou pioiomotriquo Coto NOF : UkclSiCÙ ^^
EntroprÏM do forogo :
Dot* Profondour Doto dóbut :
Motoriol do forogo Doto fin
Livó por

PoromotTM
Log Nom ot Description do forogo Owtll Obtorvotion»
«0 <o to to

li.ku

^"^ A\CVA^ ij QÍÍWA.

Vv oui C O vw u^atAt

S.Oû
^^¤^
COUPE DE FORAGIE
BRGM
Forogo N- : SCi «>tichn»oüI
Chontior: m WIcm Nivoou pioiomotriquo Goto NOF : S/lo/Ç^Wv^
Entropriso do forogo
:
Doto Profondour Doto dóbut :
Motoriol do forogo : Doto fin
Lovó por

Poromotfos
Prof, do forogo
Log Nom ot Doscription Owtll Obsorvotions
(m)

8>

OiAnf<nXiuuxii^
<i,yr
RS'
COUPE DE FORAQE f»
BRGM
Etudo ,Puí.D(mA Forogo N":<^^ ¤0TtCHNK«
Chontior : Nivoou pioiomotriquo Coto'NOF : ^0^'Dh^,UO 9
Entropriso do forogo Doto Profondour Doto dóbut : '
Motoriol do forogo Doto fin
Lsvó por

Poromotris
Prof,
Log Nom ot Doscription do forogo Owtn Obsorvotions
(m)
40 to to

-lO.Sb

J J 11-

iti/vc/>

i^,Uc
R3^^

COUPE DE FORAQE f»
BRGM
Etudo: Forogo N*: S C3 «>^CHnk>ui
Chontior : Nivoou pio'iomôtriquo Goto NGF : J.^tc/^jSo
Entropriso do forogo Doto Profondour Doto dóbut :
Motoriol do forogo Doto fin
Lovó por

Poromotrss
Prof,
Log Nom ot Doscription do forogo Ovtll Obsorvotions
(m)
to 40 to to

^,Uc

Hn.qAXe, AytMn^. cJavt.

/5

ccuiAsa

S.'it)
ñyii
COUPE DE FORAQE
BRGM
Etudo : U'vio, Forogo N- : -9^ 3 ^'^<>**'^
Chontior : Nivoou pioiomotriquo Goto NGF M<,Cc|i(,)á) i-K
Entropriso do forogo ;
Doto Profondour Doto dóbut:
Motoriol do forogo : Doto fin
Lsvó por

Poromotios
Prof, do forogo
Log I Nom ot Doscription Owtll Obsorvotions
(m)
to 40 to

WOO

u/x¿5 Wouyi-alcd/iiíj

^\:h
m^
COUPE DE FORAQE f»
BRGM
Etudo : Le^ LlXx) Forogo N' : SC] ^^^^'^^
Chontior : Nivoou pioiomotriquo Goto NGF : 1^,CC |lV,60i-v.
Entropriso do forogo :
Doto Profondour Doto dóbut :

Motoriol é9 forogo : Doto fin


Lsvó por

PoromôtHM
Prof, Nom ot Doscription do forogo
Log Owtll Obsorvotions
(m)
M 40 to to

^Ut* ;ui/vta

KS^bOlLZ

]
9 34'.

COUPE DE FORAQE f»
BRGM
Etudo: ULc!.
^^ ^^^^ Forogo N- : SC3 «OTCChnhïUI
Chontior : Nivoou pioiomotriquo Goto NGF A^r^O \[2ix'S0^
Entropriso do forogo :
Doto Profondour Doto dóbut :
Motoriol do forogo : Doto fin
Lovó por

Poromôtrss
Log Nom ot Doscription do forogo OmIII Observations
|W 40 to to

A^,00.

hn.cuMi 'V/îaX' AiifiAt,

A/\ayy\.erQO/^\ff

Ctrrf<Y-p..cX^
COUPE DE FORAQE «»
BRGM
Etudo: Ud UJlCl<; Forogo N-:SC^ ttortCHNK^
Chontior : Nivoou pioiomotriquo Goto NOF : 2_I/C?{3 I 11, (o o H,

Entropriso do forogo : Dote Profondour Doto dóbut:


Motoriol do forogo : Dote fin
Lsvó por

Poromottos
Log Nom ot Description do forogo Owtll Observations
to 40 to

1{,0( CrOui au

1^^o

li,Gù'
f?3^5-

COUPE DE FORAQE f»
BRGM
Etude: mu IMcjacîÏBi Forogo N-: S1>«0TCCHNk>Uí
Chontior : Nivoou piéiomotriquo Goto NOF '.l'^f'hj tA,l>0>n.
Entreprise de forogo
:
Dote Profondour Dote dóbut:
Motoriol do forogo : Dote fin
Levó por

Poromotfis
Prof. forogo
Log Nom ot Doscription do Owtll Observations
(m)
tP 40 to to

l\'h^\
WriqJu. 'WiL ctfeUA.

cX .ccu/yxjb

2A,<5

Zit.^o
^vt(^

COUPE DE FORAQE fi
BRGM
Etude: Yjjui ^lA^cJl(¿ Forogo N-: S^ «otccmnkk.
Chontior : Nivoou pioiomotriquo Goto NOF : ^/OOJ^jSOvw^
Entreprise do foroge : Dote Profondeur Dote dóbut:
Matériel de forogo : Dote fin
Lsvó por

Poromotroo
Prof, Nom ot Doscription do foroge Observations
Log Owtll
(m) to 40 to to

loo ]; LOU/.

L COACCVlA«tf.

Q'^rr^J:^JxM^JT^ ci. OUva/X

irVK.
rrurvK. /Ajeru^iiecwt

ISO 2
HU"^.

COUPE DE FORAQE f»
BRGM
Etude: U> Ll¿M COTECHNtOUI

Chantier
"Xka^ r^cw ^ Nivoou pioiomotriquo
Foroge N* :

Cote NOF A'S^k^


S>^
\i'3,&o
Entreprise de forogo ;
Dote Profondeur Dote début : '
Materiel de foroge ; Dote fin
Levó por

Poromotieo
Prof, Nom et Doscription forage
Log do Owtll Obsorvotions
(m)
40 to to

^9,kr
UL

LornoufloA.
-CTKCUtiUAn. CM. y^o. ctin^Hsf
K\d(iXLL
9í3/fi

COUPE DE FORAQE f»
BRGM
Etudo : rUm l^cucJ! Foroge N- : S^ «WTfCHNK)!»
Chontior : Nivoou piéiomotriquo Goto NGF :l^.^O |^?,'?>0
Entreprise do forage Date Profondour Dote dóbut:
Motoriol de forage Dote fin
Lsvó por

PoromotTos
Log Nom ot Doscription do forage Owtll Observations
to 40 to to

1^^»
f\ruJüL it ct. Oy^OMlL.

C*w 1 / '

U,i
\Kr^ JiX Xi'ujuf^
f^
cu
H 3^:

COUPE DE FORAQE fi
BRGM
Etude:,: yJAxSL (?tc \jCnÀ Forogo N-: S^ «>^cm-k>«
Chontior : Nivoou piéiomotriquo Goto NOF 5,30 / 5,^0 i/n-
:

Entropriso do forage :
Dote Profondour Dote dóbut: ^

Motoriol de foroge ; Dote fin


Levé por

Porometfos
Prof, Nom ot Doscription do forogo
Log OwHI Observations
(m)
ip.y.tp.ffi
S,^0

5,&o
fl33C

COUPE DE FORAQE O
BRGM
^ 0 ttOTtCHMIOUt
Etude: itW cLc Dciô Forogo N*
Chontior : Niveau piéiomètriquo Goto NOF : %hO\ ?)^00in.
Entreprise do forogo
;
Dote Profondour Dote dóbut :
Motoriol do forage; Dote fin
Lsvó por

Poromotroo
Prof, Nom ot Description do forogo
Log Owtll Obsorvotions
(m) » 40

^,?û

<i,OÛ A
ni2A
COUPE DE FORAQE fi
BRGM
Etudo: TUAfc, <rL^ boiô Forogo N- SZ*^^^"*^
Chontior : Nivoou piéiomotriquo Goto NGF : ^i.BOMî.OÔ vn
Entropriso de forage Dote Profondour Dote dóbut:
Matériel do forogo Dote fin
Lsvó por

Parometfos
Prof,
Log Nom ot Doscription do forogo Owtll Observations
(m)
g,y,*p,ii?i
HSo-

AlpOi
H 0 lAirv '
t(l>2^

COUPE DE FORAQE fi
BRGM
Etude: ^Uí- (Aw- V><^ Forog. N-: Ç ^«onCHH^)u«
Chantier : Nivoou piéiomotriquo Goto NOF : Zi.OQ ¡^^,1Syrv
Entreprise do forogo
:
Dote Profondour Dote debut
Materiel do forage : Dote fin
Lsvó por

Poromotrss
Prof, Norn ot Description do forogo
Log Owtll Obsorvotions
(m)

HOO

J-
'I'iilS
ANNEXE 4

METHODE DE CALCUL DE STABILITE


UTILISEE PAR LE PROGRAMME ANASTAB
-f\ kcÀ

1 - METHODES DE CALCUL A LA RUPTURE

Les méthodes d'analyse de la staiilité des taliis par calcul â la


rupture consistent à faire le bilan de l'ensemble des forces auxquelles est
soumis un certain volume de sol délimité par l'intersection du talus et d'une
surface de rupture.

Les talus et les surfaces de ruptinre sont supposés être des cylin¬
dres à génératrices parallèles et l'analyse est faite pour une tranche d'é¬
paisseur unitaire, découpée perpendiculairement aux génératrices (analyse
bidimensionnelle ) .

Considérons l'exemple de la figure 1.1 et, pour simplifier, sup¬


posons ce talus sans eau, les forces en jeu sont :

- le poids W du volume considéré et les surcharges Q qui tendent â


entraîner le volume vers l'aval ;

- la réaction du reste du talus, décomposée en T et N, qui tend à


retenir le voliane.

L'équilibre est assuré tant que les forces de réaction, et essen¬


tiellement la force de cisaillement T restent inférieures à la résistance
au cisaillement maximale que peut mobiliser le sol.

Le critère de rupture généralement utilisé dans ces méthodes est


le critère de Coulomb, qui peut s'e:q5rimer par :

T Í c' -I- a' tg (j)'

où T et a' représentent respectivement les contraintes tangentielles et


normales sur une surface donnée, c' et <})' la cohésion et le frottement du
sol au point considéré.

\ N

Fig. 1.] - Forces agissant sur une masse de


cerrain en glissement potentiel.
Le critère de Coulomb peut être exprimé différemment, en contrain¬
tes totales plutôt qu'en contraintes effectives par exemple. On ne précisera
pas ici -plus avant cet aspect qiii est l'un des nombreux autres aspects de
l'étude de la stabilité d'un talus et qui comporte l'analyse de l'histoire
des sollicitations auxquelles le talus est soumis et le choix de la campagne
de prélèvement d'échantillons et d'essais en laboratoire.

L'état de stabilité du talus est exprimé par un coefficient de


sécurité qxii prend la valeur 1 lorsque le talus est en équilibre limite. Il
existe plusieurs manières pour définir le coefficient de sécurité. Dans les
calculs à la rupture, on prend en général :

où Tjjj^jj désigne la résistance au cisaillement maximale que peut mobiliser le


sol en un point et t la contrainte de cisaillement s 'exerçant effective¬
ment en ce point. F est égal à 1 lorsque la contrainte de cisaillement est
égale à la résistance maximale admissible.
Pour mener â bien les calculs, il est par ailleurs nécessaire de
faire une hjrpothèse complémentaire sur F. Cette hypothèse sera en général
de supposer que F est constant tout le long de la surface de riçture, ce
qui revient à supposer, en d'autres termes, qu'en tout point de la surface
considérée, la contrainte de cisaillement représente une mime fraction de
la résistance au cisaillement maximale admissible en ce point.
"Ceci est éminemment contestable dans le cas de sols fortement
hétérogènes et n'est pas compatible avec la notion de r\:ç)ture progressive"'
[2].
L'ouvrage de PAULIN et al. [2] attire l'attention sta? un point
important, qu'il convient ici de souligner. Les différentes méthodes de
calcul à la rupture fournissent des valeurs différentes de F. Malgré cela,
il est fréquent de lire que toutes ces méthodes convergent pour F = 1, ou
encore que, pour deux méthodes A et B,

F^ > 1 entraine F3 > 1

F^ = 1 entraine Fg = 1

Fji^ < 1 entraine Fg < 1

ce qui signifierait que les coefficients de séciurité calculés par l'ensemble


des méthodes forment une classe d'ordre par rapport à 1.
PAULIN et al. donnent tine démonstration par l'absxirde que cette
affirmation est fausse.
St.ç)posons en effet un talus (hors d'eau pour simplifier) de géomé¬
trie donnée, une surface de rupture potentielle donnée, et deiix méthodes A
et B qui donnent pour résultat F^ et Fg.
r^lcol

Les hjTpothèses commîmes à ces méthodes de calcul à la riipture,


et explicitées brièvement ci-dessus, font que, si l'on multiplie tg (j)' et
c' par un scalaire X, les coefficients F^ et Fg deviennent XFa et XFg.
Multiplions c' et tg ii>' par l/F^.
Les coefficients de sécurité deviennent :

:; = 1 par la méthode A

Fg
et =- - par la méthode B
^A

Si toutes les méthodes convergeaient pour F = 1, on aurait donc

^B
^ = 1, soit F^ = Fg

On en déduit donc que si, poiu? une géométrie donnée, deux métho¬
des fournissent la même valeia? de F, alors elles donnent le même résultat
pour tout couple ( c ' , tg^i ' ) .

Il en ressort que si deux méthodes donnent des valeurs de F dif¬


férentes , elles ne donneront pas F = 1 pour le même couple ( c ' , tgij) ' ) et
qu'il est donc possible, po-ur un talus donné, de trouver deux méthodes dif¬
férentes donnant des valeurs de F encadrant la valeur 1.

2 - MISE EN EQUATION DU PROBLEME

Les méthodes de calcul à la rtçture reposent au départ sur une


même mise en équation du problème.

On présente brièvement ci-après le principe de cette mise en équa¬


tion. supposera pour l'instant
On que le talus étudié est hors d'eau, n'est
pas soumis à des surcharges, ni à des accélérations d'origine sismique. La
prise en compte de ces forces alourdit les équations mais ne change rien au
principe de la méthode et au bilan des inconnues et des équations.
La figure 1.2 représente schématiquement une tranche verticale de
largeur Ax découpée arbitrairement dans le talios. Cette tranche est délimitée
par la surface topographique du talus 2(x) et par la surface de rupture poten¬
tielle y(x), vis-à-vis de laquelle la stabilité est étudiée. Le repère est
choisi de telle sorte qu'un parcours d'aval en amont du talus se fait dans
le sens des x croisants. Cette tranche est soimise aux forces suivantes :

AW poids de la tranche ;
-* -^
X et E' composantes respectivement verticale et horizontale de
la force exercée sxsc la tranche considérée par la tranche
aval ;

-(X + AX) et -(E' + AE') composantes respectivement verticale et


horizontale de la force exercée sur la tranche considérée
par la tranche amont ;
AN' et ASr composantes respectivement normale et tangentielle
de la force exercée par le tail us sur la base de la tranche.
-(Ë+^T)

(y; + ^y;)-(y+^y)

y'fU)

y (x) ^ -::

Fig. 1.2 - Forces agissanC sur une tranche êlême&caire


fíkol>

Ax est choisi suffisamment petit pour que la base de la tranche


puisse être assimilée à une droite, corde dela courbe représentant y(x),
et inclinée d'un angle a sur l'horizontale.

La courbe représentant y = y.jî(x) est le lieu des points d'appli¬


cation des forces entre tranches.

La force sur la base est exercée à une distance a de l'extrémité


aval du segment de base.

L'expression de l'équilibre statique de l'ensemble du talus,


divisé en n tranches, consiste à écrire :
. 3n équations e3Ç)rimant que le torseur auquel chaque tranchfi est
soumise est nul (n équations de moment et 2n équations de somme).
. n équations escrimant pour chaque "tranche la relation de Coulomb
ei^tre la force de cisaillement admissible ASa et l'effort normal
AN'.

soit un total de 4n équations

Les inconnues intervenant dans ces équations sont :

. le facteur de sécurité F, supposé tel que, pour chaque tranche,


^
AS =
A?-
-=2-
r F
. n composantes normales AN'
. n composantes tangentielles AS^
. n valeurs de a
. n-1 composantes horizontales des forces intertranches
. n-1 composantes verticales des forces intertranches
. n-1 valeurs de y.¿ " y
soit un total de 6n - 2 inconnues.

Il n'est donc pas possible de résoudre ce système d'équations sans


faire des hj^pothèses siçplémentaires ; ce sont ces hypothèses qui distinguent
les différentes méthodes de calcul à la ri^tta?e, outre celles sur la forme
de la surface de riçture.

La première hypothèse, générale à toutes lea méthodes, ai5)pose que


1 Ax
a = -T- , c'est-à-dire
que la force sur la base s'exerce au milieu de la
2 cos o ' ^ .

base. Cette h3'pothèse devient exacte dès que Ax est suffisamment petit. Elle
revient à écrire n-1 éqxiations siqjplémentaires, ce qui porte à' 5n-l le nombre
d ' équations .

Il manque encore n-1 équations pour pouvoir déterminer les 5n-2


inconnues. La difficulté est alors de faire une hjrpothèse siçjplémentaire qxii
permette de résoudre le S3rstème tout en satisfaisant les équations de la sta¬
tique et en étant réaliste. Cette hypothèse porte généralement :
- soit sur la répartition des forces internes E' et X :

- soit sur la position de la ligne d'action y't (x) ;

- soit sur les forces normales AN'.

Ainsi , par exemple :

Fellenius suppose que X + AX + E' -t- AE' est parallèle à la base,


c'est-à-dire que

X -t- AX
E' M A?,
+ AS' = tg a
BishoD suppose que AX = 0 pour chaque tranche.
Les hypothèses simplificatrices de Fellenius et B-ishop ne permet¬
tent pas de vérifier les équations de la statique.
Morgenstem et Price ont proposé une relation linéaire entre X et E' ,
du type X = X.f(x).E.

Janbu siropose la ligne d'action y'(x) aux en^virons du tiers central.

Frohlieh fait une hypothèse sur la répartition des forces AN ' .

On présente ci-après au paragraphe 3 la formulation des hypothèses


et des calculs de la méthode de Carter [1], dont le programme de calcul,
objet de ce texte, utilise les résultats.

3 - METHODE DE CARTER

La méthode de Carter (1971) est dérivée de celle de Bishop (1955),


que Nonveiller a étendue aux surfaces non circulaires (1965).

3.1 - Méthodes de Bishop et Nonveiller

Bishop [3] a d'abord résolu le système d'équations, en siçposant


que la force AîT' s'exerçait au milieu de la base de la tranche, et pour une
surface de riçtxare circulaire. En écri"vant que la somme des moments des forces
calculée par rapport au centre du cercle, est nulle (1), que pour chaque
tranche la somme de la projection des forces sur Oy est nulle (2) et en tenant
compte du critère de Coulomb et de la définition de F (3), on obtient une
équation inçlicite en F (4).

n n
Z AW sin o = Z AS^ (1)
1 1

AW + AX - ASp sin a - AN' cos a = 0 (2)

AcI + AN' tg ij)I


ASp = S -J =-£^ (3)
5 Acá cos g -h (AW + AX) tg it>à

1 cos a (1 + tgij¿.tg o/F)


F = ^ (4)
Z AW sin a
1
P/fO/f

Bishop donne ensuite l'expression des différentes inconnues en


fonction des (n-1) "valeurs de AX, choisies comme paramètres. Il montre que
l'ensemble des équations peut être résolu pour une infinité de système des
AX. Le 'bhoix d'un bon système" de AX peut alors se faire en vérifiant que
la ligne d'action des forces entre tranches yt(x) est physiquement accepta¬
ble et que les forces entre tranches n'atteignent pas des valeurs irréalistes
en regard du critère de rupture .

Ensuite, Bishop montre que les valeurs obtenues pour F avec les
différents systèmes AX sont très voisines. Cela l'amène à conclure qu'il est
raisonnable de choisir arbitrairement AX = 0, bien que, dans la pliçart des
cas, ce choix conduise à ne pas respecter les équations de la statique.
La méthode dite de Bishop consiste donc à prendre AX = 0, à résou¬
dre l'équation implicite en F et à ne pas vérifier la vraisemblance de la
position de la ligne d'action et des intensités des forces entre tranches.
L'expérience montre que cette approche est acceptable. Des travaux théori¬
ques [^] ont comparé les résultats de cette méthode avec ceux de méthodes
plus précises et concluent dans le même sens. La perte de précision est
justifiée par la simplicité des calculs.

Nonveiller [5] a repris l'approche de Bishop dans le cas de sur¬


faces riçjture non circulaire.
de La somme des moments des forces appliquées
à chaque tranche, calculée par rapport à vn point quelconque devient :

Z AW x - Z ASp X3 - Z AN' Xjj = 0 (5)

où x^,, Xg et Xjj sont les distances respectives entre le point considéré et


chaque droite, support de force.

On obtient facilement une équation implicite en F, identique à (i+).

n Ac¿ cos g + (AW -h AX) tg 4>à

- 1 eos g (1 + tg "P^.tg /F) ^s

^ ' !1^1 AW X,. - g -cos^^g\f(1 + - tg"4,^^"-^ x


«("a-tg g/F) ^

De là , Nonveiller reprend la démarche de Bishop et conclut en


recommandant de supposer AX = 0.

3.2 - Mëthode_de^Carter

Carter [6]démontre que si l'on suppose AX = 0, la valeur du coef¬


ficient de sécurité calculé par Nonveiller dépend du point par rapport auquel
la somme des moments de toutes les forces est calculée.

En reprenant l'équation (5) avec les notations de la figure 1.3,


et en reprenant les calculs du moment par rapport au point P, on arrive à
l'équation implicite en F suivante :

f V ^^»/cos g -I- AW (tg(t¿ - F tg g) .. ? " .y p tg g - tg dià x (7)


1 ^ F + tg g tg Ij.: 1 y "^ LF + tg g tg <!,: y.
¿^Q

% -(X + ¿^X)
KJ^¿^wî^^^

¿^^
, -(r+£kE)

\ÙU,

Fig. 1.3 - Notations du 3.2.


ft/,05-

Si l'on suppose AX = 0, l'éq\iation (7) se réduit à :

n - Acà/cos g -h AW (tg 1^;^ - F tg g) _


l^ F + tg g tg (J.; " ''^^

Cette eîçression est indépendante de x.


Carter a démontré que la valeur obtenue pour F en résolvant (8)
tend asymptotiquement vers un minimum lorsque y devient infiniment grand.
Il propose donc de prendre F solution de :

B Ac¿/cos g + AW (tg (t>à - F tg g) .


1 F + g tg tg <^¿ - " ^^^

Si l'on prend maintenant en compte d'autres forces (pressions in¬


terstitielles, forces d'inertie dues à une accélération sismique, surcharge
sur la surface ) , on obtient les éqiiations suivantes :
Moment global par rapport à P :

n r- - -
Z KAN' + AU ) (y sin g - x cos g)

-I- AUg (x cos e - a sin S) + AQ (x cos 6 - â sin 5)

+ AW (1 - k^) X + kj^ AW (y - h )

- ASp (x sin g + y cos g)] = 0 (10)

Projection sur Oy des forces appliquées à chaque tranche :

(AN' + AUq) COS g + ASp sin g + AX - AW (1 - ky) - AUg cos g - AQ cos 6 = 0

(11)
Avec : AUo et
résultantes des forces exercées par l'eau sur le
AUg

sommet et la base de la tranche.

AQ surcharge d'inclinaison 6, sur le sommet de la tranche,


k.^^ et kjj coefficients d'accélération sismique.
et a = y - h.

En tenant compte de la relation (3) e:ç)rimant le critère de rupture,


en prenant l'hypothèse AX = 0 et en faisant tendre y vers l'infini comme
cela est suggéré par Carter, on obtient pour F l'équation iinplicite r

Z
1 ^iA3 "+ V^
F = 0 (12)
dans laquelle

Al = ACg/cos g + tg <))á [AW (1 - kv - k^ tg g)


- AU /cos g + AUo (<=^os 3 + tg g sin 6)
g P

-I- AQ (cos ô + tg g sin 6)] (13)

A2 = AW [(1 - kv) tg g + k^l


+ AU. (tg g cos $ - sin 6)

+ AQ (tg g cos 5 - sin 6) (14)

A3 = tg g tg <j)¿ (15)

L'équation (12) est celle que résoud le programme présenté ci-après,


en utilisant l'algorithme de Newton-Ralphson.

4 - PROGRAMME ANASTAB

Le mode d'emploi du programme ANASTAB fait l'objet de la deuxième


partie de ce texte et ne sera donc pas abordé ici.

surfaces de rupture sont définies par des lignes polygonales


Les
(cf. 4.3),
ainsi que toute limite définissant la sijrface du sol, les sols
différents , les surfaces libres . Les surcharges sont appliquées uniformé¬
ment sur des segments.

Le programme considère tous les points, extrémités ou intersec¬


tions de ces différents segments et par chacun d'eux fait passer une limite
vertic5Ü.e de tranche. Ces limites verticales définissent les tranches prises
en compte dans les calculs . Le poids de chaque tranche est calculé en faisant
la somme des poids de chaque portion de la tranche, comprise entre deux seg¬
ments et en considérant soit la densité naturelle, soit la densité saturée
selon que la portion se trouve au-dessus ou en dessous de la surface libre
associée .

4.2 - Prise en compte de l'eau

Si le segment définissant le sommet d'une tranche est submergé,


la force hydrostatique AUg prise en compte est obtenue en multipliant la
pression hydrostatique au centre du segment par la longueur du segment.
Cette force est normale au segment. Son point d'application n'intervient
pas dans les calculs.

La force exercée peu? l'eau à la base de chaque "tranche peut être


définie de plusieurs manières :
ñ/,0^

- si unesurface libre a été affectée au sol constitutif de la base


de la tranche, la pression exercée par l'eau sur la base est défi¬
nie par la pression hydrostatique calculée en multipliant le poids
volumique de l'eau par la distance verticale entre le milieu du
segment et la surface libre associée. En général, cette définition
est du côté de la sécurité - et donc acceptable (fig. 1.4). Toute¬
fois, la précision décroit si la surface libre est très pentue et
le résultat n'.est plus du côté de la sécurité dans le cas de sur¬
faces de suintement ;

- on peut définir pour chaque sol \in paramètre de pression intersti¬


tielle r^i et la pression prise en compte sur la base de la tranche
sera r^ Oq, où Cq représente la pression du recou-vrement (ZY-h., i
i ^ ^
décrivant l'ensemble des terrains situés au-dessus du segment
considéré) ;

- on peut affecter à chaque sol une pression interstitielle constante u.


La force AUq exercée par l'eau à la base de chaque tranche est
égale à la somme des trois termes précédents, multipliée par la longueur de
la base. Elle est normale à la base et son point d'application n'intervient
pas dans les calculs.

Dans le cas où des coefficients d'accélération sont pris en conçte


pour simuler l'effet d'un séisme, la pression interstitielle à la base de
.chaque tranche est modifiée.

L'intensité de AUg est diminuée de la composante (normale à la


base) de la force obtenue en multipliant la masse de la tranche par l'accé¬
lération sismique, dans le cas où cette composante n'est pas dirigée vers
la base. L'intensité de AU^ est augmentée de la même quantité si cette force
est dirigée vers la base. AUg peut devenir négatif mais ne peut descendre
en dessous de la valeur indiquée comme pression de cavitation.

4.3 - Définition des surfaces de rupture

Outre la possibilité d'effectuer les calculs pour une surface


entièrement spécifiée par l'utilisateur, le programme ANASTAB offre trois
possibilités différentes de génération de surfaces de riiptiare.
4.3.1 - §P£f§P^_àe^ ruptures ^circulaires

Les cercles sont représentés de manière approchée par un ensemble


de cordes d'égale longueur. La longueur de ces cordes et les points de départ
des cercles, à l'aval de 3.a pente, sont définis par l'utilisateur. L'angle
que fait la première corde avec la surface topographique située immédiatement
à l'amont du point de départ est choisi aléatoirement par le programme entre
deux limites gi et g2. L'utilisateur peut choisir Ixii-même ces deux limites.
Sinon, le programme choisit 02 = - 45° et g^ = 6 - 5°, où & représente l'angle
entre Ox et la surface topographique située immédiatement à l'amont du point
de départ (fig. 1.5). L'angle 6 qui définit la direction de la première corde
est donné par 6 = g2 + (gi - g2) R^, où R est un nombre pseudo-aléatoire,
compris entre 0 et 1 et de densité uniforme entre Cet 1.

Le fait d'élever R au carré donne à 6 une répartition non uniforme


entre g^ et g2, plus probable vers g2 que vers gj. L'usage a montré qu'un tel
choix est plus efficace dans la recherche des surfaces à coefficient de
sécurité minimum.
Eiraur por ditwll
Chorg* riallt
I 1 Chan)*
prist «n

-^
--.v-yx- -'.V.

Equlpol«hll«UM

Fig. 1.4 - Convention adoptee pour les pressions interstitielles


Point dt depart
- -1- - A _4-
nonzonroiv

Limitt Inf^ríturt

Fig. 1.5 - Choix de la première corde

nwdkiliiüt dt BC
médtatTlM dt AB

LiRiHt tnférttur ds point


t- -"!^.-?;.-y.---

Fig. 1.6 - Angles limites entre deux cordes successives


Ensuite, chaque corde fait avec la précédente un angle AS, choisi
aléatoirement entre deux limites AS^in et AS^iax-
Il faut en effet que le cercle ainsi généré sorte de la pente
entre deux limites imposées par l'utilisateur. Soit C la limite inférieure
(fig. 1.6). On a alors :

^®max - 2 Arc sin (T/2r)


où T représente la longueur de la corde AB et r est le rayon du cercle
passant par A, B et C.

A6 est alors donné par :

^9 = (û^max - ^^min) R^

où R est toujours choisi aléatoirement entre 0 et 1, avec une densité uni¬


forme.

L'angle 8^ que fait avec Ox la i®"® corde est alors :

9i = Q^.i + Ae

Si A8niin est négatif, le programme impose Aômin = 0«

Si Ae,na,x ®st négatif, le programme choisit une nouvelle valeur 6',


comprise entre 9 et g2 et non plus entre g^ et g2. Il répète l'opération
tant que Aômax est négatif.
Si A9jjj3jj dépasse 45°, le programme impose Aemax = ^5°. Si Ae^in
dépasse 45°, le programme choisit une nouvelle valeur 9', comprise entre
gi et 9 et non plus entre gj et g2. Il répète l'opération tant que Ae^ni^
est supérieur à 45°.

Des méthodes analogues sont utilisées pour tenir compte des


limites imposées par ailleurs aux surfaces de rupture et pour éviter que
le centre du cercle soit situé en dessous du point de sortie.

4.3.2 - Surfaces _de_ ru£tures_non_circulaires

Ces surfaces sont simulées par des lignes polygonales composées


de segments d'égale longueur, choisie par l'utilisateur.

L'orientation du premier segment est choisie comme dans le cas du


cercle, décrit ci-dessus.
L'angle entre deux segments consécutifs est ensuite choisi entre
deux limites 9^ et 92»

Pour le i®°® segment, 9i = 9^.1 +45°.


Si 9i ainsi défini est plus grand que 90°, le programme impose
9i = 90°.

92 est donné par 92 = 9j_^ - 45° R^ où R est un nombre aléatoire


compris entre 0 et 1 et de densité uniforme.
F? Z(0?

Si 82 ainsi défini est inférieur à - 45°, le programme imnose


62 = - 45°, le programme impose 62 = - 45°.

8 . est alors donné par :

8i = 82 + (81 - 82) R^-"-"^^^

L ' usage a montré que cette méthode donne des surfaces de forme
acceptable et de concavité relativement régulière.

4.3.3 - £u£ture_ ga£_ ¿loc£_ àe_^lissenient_

La troisième possibilité de génération de surfaces de rupture est


particulièrement adaptée aux analyses de pentes comportant des zones de fai¬
blesse bien individualisées, ainsi par exemple la présence d'une couche
molle .

L'utilisateur définit au moins devtx parallélogrammes. Le prograïame


choisira alors aléatoirement un point dans chacun de ces parallélogramme,
avec une densité de probabilité uniforme. Ces points sont ensuite reliés
les uns aux autres, de l'aval vers l'amont, par des segments de droites.
Cette ligne polygonale est ensuite prolongée vers l'aval (coin passif) et
vers l'amont (coin actif) par -une ligne polygonale composée de segments
d'égale longueur, choisie par l'utilisateur.
B3ur le coin actif , l'orientation 9 de chaque segment est choisie
aléatoirement entre 45° et 90°, avec 9 = 45° + 45° R^.

Pour le coin passif, 9 est compris entre - 45° et 0°, avec


8 =-45° + 450 r2.
Une autre possibilité permet de tenir compte de l'angle de frotte¬
ment interne ^ du sol dans lequel est située l'extrémité initiale du ie^e
segment. On prend alors :

8^ = 45° - ())/2 dans le coin passif


et 6± = 45° -h ()i/2 dans le coin actif.

4.4 - Recherche de surfaces de rupture critique

L ' utilisatein? choisit


le type de surfaces de rupture et demande au
programme d'en générer un certain nombre. Le programme donnera en réponse
les dix surfaces dont les coefficients de sécurité sont les plus petits parmi
les n surfaces calculées.

Ces n surfaces ont été générées aléatoirement comme il est indiqué


ci-dessus. Il n'y a pas dans ANASTAB de "recherche automatique du coefficient
de sécurité minimum". Dans la pratique, cela n'est pas gênant car d'une part
on évite ainsi l'illusion d'avoir trouvé la_ sinrface critique alors qu'on a
simplement trouvé un extrémum local, et d'autre part la méthode utilisée par
ANASTAB permet d'esçslorer s-uffisamment complètement la pente pour donner une
indication sérieuse sur son état de stabilité.
ANNEXE 5

RESULTATS DES CALCULS DE STABILITE


( sort ¡es i nformat i ques )
'vF'E ANASTAB ,. RííS ! 2S ñ 50A
SLOPE STAB I .LIT Y A.MALYSIS
) BTBHHP [AE--^.CD OF SLI{
sULAR FAILURE SURFACES

CF RÜF MARCELLF BT^^BIL


CF Av'EC COLCHE SAVON
CF ESSAI LE S/Î2 A lOr

BGUNDASV. CGGRDINATES.

STOP BGUAÍDARIES "

" :L6 TOTAL BOLKDARIES

EOUNDA RY X LEFT Y LEFT X -RIGHT-, -.Y-RIGHT... . SOIL 1""YPE


NO, ( M) Í ?'i) "' ( M) " " "^ C M)" " " BELOW END
L-"-.
J
0.00 -SO. 00 73 . 00 ^ 83,""00 ~ ~ 1
^
75.00 33,00 .114-, 0.Ü - -; . . 102; 0û__ : 1 3

-T
i 1 '! , '.iHj 1 02 . OQ 123.00""' 102,, 00' " - 1

4 123,00 i02.0O '. l70; 00


- . 106; 00:^: ; X
" 70. 00
1. 106n 00 193. OC- 1 06 . 00 ' 1
6 193.00 10600 1 95 , 00 1 06 . 00 , V "7

i' 195.00 106.00 20-3 . 00 106.00 3


Í-Í 203 « CiQ 1 0-6 . 00 . , ^/:275:.,0O -._ lis. 00... - - -- - ' .3 - ."-"--.
"7 0 . OCi 6S , 00 '"" 75700 "68,00 .3
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75,00 6S.00 - - SO . 00 - .:"- 65.00 -f

:l. 1 GC? CïO 65 . 00 106. 00" 65.00 ':?

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i 06» 00 : Ó5.00- ' 170.00.-._ ' "..: ."^'^^.99 r-- .
'-S "-.-
I -3 170. 00 9-3. 00 1 9.3 . 00" 106 ."00 -n

14 SO. 00 _ 65. 00 - 106. 00 62.00 ; " 3


1 ''' i06 00 " ' 62. 00 1 7Cï , CíO 9C) , 00 -3-

y /.^
170,00 ' - 90.00 -195.00 106.00 " -_ -3
ISOTRG F IC ÍSOIL PARAMETERS

(3) OF SO

SOIL "TOTAL SATURATED INTRTN.' "FRIC, PORE PRESSURE PIEZO,


"

TYPE. UNIT WT._,.üNIT WT_, COHESION::: :- ANSLE PRESSURE-^ CONSTAN"-- SURF .J


NO, (T/;'!3) <T/M3) (T/M2) """ (DEG) ' PARAMETER (T/M2r" ' NOr'

1 1.9 *1.9 i.5' '17,0 0.,00' U, 0 (')


2 1.1 ' 1,1 0,0 . .5.0 0-4 00 0, 0 0
3 1 . 9 " 1,9 5.3 15.0 0. OCî 0, 0 0
TRIAL FAILURE .SURFACE .SPECIFIED BY 6CD0RDINATE POINTS
POINT Y-.gljç^p Y--SURF
NO, (M) ( M)
R^oi
y- '-y- : 1 , 65.00 32 . 60
\
7".:; , i.Ji.) 60 00n

80 , 00 63.00
"4 " "
1 J6 . i'iO "" 63 , 00
5 1 7 il! , OC) 91 . 00
6 1 94 , 00 1 06 . !l)0
_-:_-_--..- j,_r _
- - - . -- / ._ ' -

FACTOR OF SAFETY FOR THE PRECEDING SPECIFIED SURFACE = 1,069


^Y--= A:ev^--. X-^ ...I^-^^S; .Pii
't=\ 5o3>
]
0 , 00 34 . 33 63 . 1 03 . 1 3 1 37 , 50 171, SB

X 0, i.i O

= --\'r - - -
;^ ^- " T ;: " V .. . -'_-: _-

ir;-L ^Wr^.:. 'V-


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34 , -38 +

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M 240, 63 +-
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l.T-'-TfCiTrr
-
- - . r^
=:r=r= !__:.- ___...__-_ ££-=-£: ---- _-.' ..T ~"~". L~'~- TT T- ' - " : -- Zl
275 . ÜO +
mmil I C AísFA îi-UREr SURFAC&s.SE ARCft 1 MSJBgXHQgWÜg î RSgMRANPg?^===^ ^5-^^:
TECHNIQUE FOR GENERATING CIRCULAR -SURFACES, HAS BEEN SPECIFIED

^oojItTR î Ati^:syRF-Aee:saH^^¿e^ igsî^ee&iËRftTgD'^si

K) SURFACES INITIATE - FROM EACH OF 20_P0INTS EQUALJ_Y SPACED


fMLQNSlTHE;^ GRQUNDJ^SURFfiCEiT BETWEË^îIL X¿:=^g^SgzOblg^ MT^^:^^ ¿:^-: yL^^ "^ "

AND X - 100.00 M.

[EACH- SURFAG^TERKÍNATESÍ BETWEEN^srX;^?J^12Gi QOs^fíim^^^^


AND X = 250.00 M.

_J&iE.E5^EURTHER^TJririI:TATIDM5gv-JERE^IHggSEB1:mTHE:^fiISiaüH^EíiEVgri 0|>i^^
AT WHICH Â SURFACE EXTENDS IS Y = 50.00 M.

rrOQíM^L:INE-i:-SEGÍ1EMXS^DEP3N^^ACH-^TSIAí:^FftISig^?SliREM3E^

RESTRICTIONS HAVE BEEN IMPOSED UPON THE ANGLE OF INITIATION,


^^NSL£ZHA5^BEEMfj;EgTRISXiI^BE-TMEEM^"a^ftMS£:£^S^sELZOTasANt>^s£tg5:^^SES^

FOLLOWING ARE DISPLAYED THE TEN MOST CRITICAL OF THE TRIAL


L£A-IÊQR^SUREACE^EÏ.AHIÇiEî
FIRST,
;ILURE SURFACE SPECIFIED
= ".BY 24- COORDINATE POINTS - " -:-.--.._

POINT _ __X-3URF Y-SURF


.^NDr;:^:.^; "'..'-( M)'.v (.;m)àI'.

^ i^;;^ -v:'^Mi^é»2 .il- h:-Íl: :^-^. S2 ,: 48


_2 _ _ _65,42 78,74^
L63LSp^-S^ÍL:a9 : Í Oi;^i^^L.75 '3é^
4 ."^.3^1 .1 ."2. 37

_6 31,94 _ ó'7'jL.T.'-'
"""¿?í^lMlisSW3¿"^£»7í^'EM^:^¿¿íO-7
8 91,54 64,93
^=¿9SgigH^S:SS^:96; 50-#S=^^s^6--^"r3Ù3
10 101,49 64.13
iO^^^^^-1.06V-4S-^::£^^e$75^
12 111, 40 65 , 4";

14 1211)^83 63,75
;-fk^^E^rr.-z=--ii2gig4";LL:--g-L=.Ls."-g-|=^jiftg
16 129^39 73,_39_

IS 136.73 80.67

20 15_2."^? 88 . 80
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L E A î tURE-:^ SURF ACEi-í-SPEG I F-I ED^"-B YS 1 6 i CQQRD I NATE-^ PO I NTS -:r?5^:

POIMT X-SURF Y-SURF


NO. ( M) ( M)

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75, 77
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77 , 34
ÍU6M
81, 36

FAILURE SURFACE SPECIFIED 3Y 13 COORDINATE POINTS

NO, ( M) ( M)

1 ^^ -_Aî.^ ' 95 84^92

_3 37.65 3(1)^09

_5 _ ^7 , 52 78^ 80

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13 122.21 102,00
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^^=v--FAÎLURE" SURFACE. SPECIFIED" BY." 2Sî:C0DRDINATE-"P0îNTS"

:'Oj:nt_ x-surf y-surf

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FAILURE. SUR.EACE SPEC I F.I ED JY 20 COORDINATE POINTS._.

POINTS X-SURF?^
N0._ ( M) ( M)_

«2 15
79 ,35
76 97
75 04 ,

73 55
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A I LURE ..SURFACE 3F EC ï F I ED.. BY.. 20.. COORD INATE .PO INT3.

"POINT: "X-SiJRF - " Y-SURF-


NO...- ^ .(.M)... C-MI'

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_X~3URF. vY^SURE
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44. .
A CRITICAL FAILURE SURFACE SEARCHING METHOD, USING A RANDOM "~
^f3PîiSi^^Sîî^BE«ERnîI Sl^îRRESyki^^Se^^ÊEff^HASsBEE^^SPEei&îEDfï

200 TRIAL SURF'ACES" HÂVE BEEN GENERATED.

^g-SURE#iCEe^îMÎ3^îftîESER0I^Egeî=^Q^^e&^îîST:^E§£ÎSÊ&'^SPASED^^=3^^
ALONG THE GROUND SURFACE BETWEEN X = 20.00 M.

EACH SURFACE TERMINATES BETWEEN X = 120.00 M.

UNLESS FURTHER LIMITATIONS WERE IMPOSED, THE MINIMUM ELEVATION

5.00 M. LINE SEGMENTS DEFINE EACH TRIAL FAILURE SURFACE.

FAILURE SURFACES EXAMINED. THEY ARE ORDERED - MOST CRITICAL

FAILURE SURFACE SPECIFIED BY 16 COORDINATE POINTS


FAILURE SURFACE SPECIFIED BY 15 COORDINATE POINTS ñ 5^3

r_POIJ^J ^X-SURF: 3=^s=Sf.y-^susEi;3L


( M) ( M)

74,74 82. ,99


;^Bf2«yg Í797
OjiL n oo 77 , 03"

92 , 45 78,93

101,32
^f{56T82^

FAILURE SURFACE SPECIFIED BY 12 COORDINATE POINTS

( M)

83,02
82, 13

13 113,94 91.31
14 116,32 95,71
15 119, 02 99,91

138 ***

^T^TBSî

POINT X-SURF. Y-SURF

91.77


*** 1 . 298 -x-K-ií-

POINT X-SURF Y-SURF


NO. ( M) ( M)

83.03 82.04

1 jiLD « xt. J. 1 02 , 44-

^
i'9,03

12 110.58 86 , 23

»** 1 , .350 ***

POINT X-SURF Y-5URF

69.35 '9. 12

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ïSlêdRSgSUREÂCi-i SPEGÏ F I ED i BYJ:ia=- COQR&î«&XÉJ PO I .NtS:^
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