Droit d’Environnement

Cours assuré par : Mme. Guennouni Naima

Année 2015-1016
2ème semestre

Quelques définitions :

➢ Nature : ensemble de Faune et Flore;

• Faune : ensemble des animaux vivant dans un espace donné
• Flore : espèce végétale qui occupe un espace donné

➢ Environnement : c’est l’ensemble des éléments physiques, chimiques, biologiques,

naturels ou artificiels qui entoure un être humain, un animal, un végétal ou un
espèce (Nature + le produit de l’être humain = Environnement).

➢ - Droit international de l’environnement : est un domaine spéciale du qui a pour

objet de proterger la biosphere (partie de la planète ou il y a la vie) contre les
detoriaartuions majeures et le sdesequilibres qui pourraient perturber …

- C’est un ensemble complexe de normes etabli..au niveau mondial national regional

et local ….et politique visant à protéger l’environnement et ressources naturelles
affectées touchées ou

➢ Écologie : c’est la science qui étudie les interactions entre les espèces vivantes ou
entre chaque espèce et le milieu ou elle vit

➢ Pollution : c’est l’interaction directe ou indirecte d’une substance ou d’un facteur

physique, chimique ou biologique qui entraine une nuisance ou une altération de
l’environnement dans un milieu donné. Il existe plusieurs sortes de pollution :
Pollution Atmosphérique, Sonore, Lumineuse, de la Mer, du Sol … 1

➢ Désertification : dégradation du sol dans les régions arides ou semi arides par suite
de facteurs comprenant les variations du climat et les activités humaines
(déforestation) en Arabe Attassahor

➢ Déforestation : détruire la forêt en éliminant les arbres

➢ Avancée du sable : en arabe Zahf arrimal

➢ Conditions climatiques : on entend par changements climatiques, les changements

de climats qui sont attribués directement ou indirectement à une activité humaine

1 À retenir les trois gaz causes principales du réchauffement : C .F .C (C= Chlore, F= Fluore, C= Carbonne)

1
 altérant la composition de l’atmosphère qui vient s’ajouter à la variabilité naturelle
du climat observée de période comparable

➢ Épuisement de ressources naturelles : Avec l’explosion démographique et

l’émergence de nouveaux géants économiques, l’impact de l’humanité sur
l’environnement augmente régulièrement. A tel point qu’on entrevoit l’épuisement
de certaines ressources naturelles, renouvelables et non renouvelables (Eau, pétrole,
…..).

➢ Banquise : les glaces qui fondent

➢ Insémination des nuages : provocation artificielle de la pluie (programme Al Ghaït)

➢ SMOG : fumée noire provenant d’un mélange de polluants qui se sont manifestées
juste après la 2ème guerre mondiale et ce fut un facteur déclenchant des problèmes
relatifs à l’environnement

➢ ZEE : zone économique exclusive (il y a la Mer territoriale puis la ZEE et enfin la
haute Mer)

➢ CFC : chlore, fluor et Carbonne

➢ Pesticide : Se dit d’un produit qui détruit les parasites animaux ou végétaux. Des
substances pesticides.

➢ Déchets : un déchet (détritus, ordure, résidu, etc.) désigne la quantité perdue dans
l'usage d'un produit, ce qui en reste après son utilisation. De nos jours, ce terme tend
à désigner n'importe quel objet ou substance ayant subi une altération d'ordre
physique, chimique, ou en tant qu'il est perçu, le destinant à l'élimination ou au
recyclage.

➢ Adhésion : mode d’expression par un État de son consentement à être lié par une
convention, traité.. qu’il n’a pas signée lors de sa conclusion

➢ Ratification : acte juridique par lequel une puissance contractante exprime,

postérieurement à la signature d’un traité, son consentement à être liée par ce traité

➢ Déclaration : nom donné aux textes les plus solennels adoptés par une O.I mais qui
n’ont qu’une valeur de recommandation (Déclaration Universelle des Droits de
l’Homme de 1948). Elle n’est pas contraignante

➢ Prévention : Le principe de prévention est que les actions de prévention doivent

permettre de prévenir les atteintes à l’environnement en adoptant par avance les
mesures nécessaires.

2
 ➢ Précaution : similaire au précèdent, le principe de la précaution présente toutefois
une différence de taille qui le caractérise. Il s’agit d’agir en amont afin d’éviter un
dommage à l’environnement, cependant, ici l’action est envisagée alors même que le
risque n’est pas certain. Le principe de la précaution est le principe de l’incertitude.

➢ Taxe Carbonne : c’est une taxe environnementale sur l’émission du dioxyde de

Carbonne et du gaz à effet de serre. Elle vise à limiter dans le but de contrôler le
réchauffement climatique à l’exemple du système fiscale qui contient des taxations
implicites des émissions des gaz, les taxes sur l’énergie, taxes sur les produits
pétroliers, des droits des douanes sur l’importation de l’hydrocarbure

➢ Démocratie participative : c’est le fait de pouvoir donner à chaque citoyen la

possibilité de donner un avis sir un problème étatique voire même pouvoir
participer à la prise de décision.

➢ Immigration :

➢ Migration :

➢ PNUD : le programme des Nations Unies pour le développement crée en 1966

➢ PNUE : programme des Nations Unies pour l’environnement établi en 1972 à

Stockholm

➢ FEM : le fonds pour l’environnement mondial est crée en 1991

➢ CMED 1987

➢ Les permis de polluer : soulevé lors du protocole de Kyoto

➢ GIEC : le groupe d’experts intergouvernementale sur l’évolution du climat crée

conjointement par l’organisation météorologique mondiale et le programme des UN
pour l’environnement 1988.

➢ La loi sur le littoral :

➢ Les Sacs Biodégradables : la loi au Maroc

Quelques dates et références sur le sujet :

✓ Après la 2ème guerre mondiale, il y a eu les Trente Glorieuses (fin 1945 début 1970)
autrement la reconstruction de l’Europe suite à la destruction causée par la guerre
d’où une prise de conscience sur les phénomènes environnementaux.

3
 ✓ 1973, le choc pétrolier, c’était la première fois ou les pays de l’OPEP ont utilisé le
pétrole comme moyen de pression politique2

✓ 1983 l’Affaire BHOPAL3

✓ 1972 Intervention de A. Ghandi devant l’Assemblée des N.U

✓ Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement 4 (siégeant à Nairobi) :

✓ 1968 la naissance du mouvement Hippie qui se déclare contre les structures

existantes à l’époque (Année 70) et réclame paix et respect pour l’homme de par lr
monde

En droit de l’homme il faut retenir trois générations :

➢ 1ère Génération du Droit Civil et Politique dont la date n’est pas précise (pas de
consensus la concernant mais c’est un édifice qui s’est construit petit à petit certains
disent 1789 d’autres la situent par rapport à la déclaration universelle des Droits de
l’Homme …)

➢ 2ème Génération du Droit Économique, Social et Culturel développé après la

révolution de 1917 et c’est pendant cette Génération que l’État s’est plis investie au
profit de l’individu.

➢ 3ème Génération du Droit de Solidarité dont le Droit à l’environnement, Droit à la

vie, Droit des personnes handicapées …

2 Il s’agit d’une crise mondiale des prix du pétrole qui débute en 1971 à la suite du pic de production de pétrole des États-
Unis et l'abandon des accords de Bretton-Woods (ce sont des accords économiques ayant dessiné les grandes lignes du système
financier international en 1944 dont l’objectif principal fut de mettre en place une organisation monétaire mondiale et de fa voriser la
reconstruction et le développement économique des pays touchés par la guerre. Ils furent signés le 22 juillet 1944 à Bretton Woods aux
États-Unis après trois semaines de débats entre 730 délégués représentant l’ensemble des 44 nations alliées).
L'année 1973 est associée à ce choc pétrolier à cause de la déclaration d'embargo accélérant encore la hausse de prix du
baril. En effet, les 16 et 17 octobre 1973, pendant la guerre du Kippour, les pays arabes membres de l'OPEP, annoncent un
embargo sur les livraisons de pétrole contre les États « qui soutiennent Israël ».

3 La catastrophe de Bhopal survenue le 3 décembre 1984. Elle est la conséquence de l'explosion d'une usine d'une filiale
de la firme américaine Union Carbide produisant des pesticides et qui a dégagé 40 tonnes d'isocyanate de méthyle dans
l'atmosphère de la ville.
Cet accident industriel faisant 3 828 morts le premier soir est porté entre 20 000 et 25 000 morts selon les associations de
victimes des suites des maladies provoquées par l'exposition aux gaz. On dénombre 300 000 malades à cause de la
catastrophe.

4 Créé en 1972, le PNUE est la plus haute autorité environnementale au sein du système des Nations Unies. Le Programme
joue le rôle de catalyseur, de défenseur, d'instructeur et de facilitateur ouvrant à promouvoir l'utilisation avisée et le
développement durable de l'environnement mondial. A cette fin, le PNUE collabore avec de nombreux partenaires, dont
des organes des Nations Unies, des organisations internationales, des gouvernements nationaux, des organisations non
gouvernementales, le secteur privé et la société civile.

4
Quelques lois adoptés par le Maroc :

Loi 10-95 sur l’EAU

Loi 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l’Environnement
Loi 12-03 relative sur aux études d’impacts sur l’environnement
Loi 28-06 relative à la gestion des déchets et à leur élimination
Loi 99-12 portant charte nationale de l’Environnement et du Développement

Remarque : L'ONU avec plusieurs de ses partenaires a créé ECOLEX ; un portail du droit de
l'environnement pour le monde entier.

Droit à l’environnement : reconnu par déclaration …..

Le droit de l'environnement :

Le droit de l'environnement regroupe les règles juridiques visant la compréhension, la

protection, l'utilisation, la gestion ou la restauration de l'environnement sous toutes ses
formes - terrestres, aquatiques et marines, naturelles et culturelles, voire non-terrestres
(droit spatial). Il vise aussi la répression des atteintes à l’environnement et l’indemnisation
des victimes pour préjudices environnementaux. Il s'est surtout développé dans les années
1970.

C'est un droit multidisciplinaire (les scientifiques, les juristes..), dynamique (il répond
constamment aux nouvelles découvertes ) technique et complexe, local et global (européen,
droit de la mer, international…) en pleine expansion, dont les champs tendent à se densifier
au fur et à mesure des avancées sociales, scientifiques et techniques. Il est dans un nombre
croissant de pays matérialisé dans un code de l'environnement, mais sans juridiction
spécialisée à ce jour (il n'y a pas de juge de l'environnement, comme il peut y avoir un juge à
l'enfance, ou une spécialité criminelle, anti-terroriste, etc.). Les juges et les cours de justices
s'appuient sur des experts agréés, et des laboratoires également agréés. Dans certains pays
il existe des services de polices, douanes ou garde-côte ayant une spécialité environnement.
Le Maroc pour sa part n’est pas rester indifférents en procédant à l’élaboration de plusieurs
de Lois et procédés qui restent néanmoins timides sur le plan exécutoire dont notamment
un une Police d’Environnement.

Historique :

Le sommet Stockholm 1972 qui s’inscrit dans le cadre des Sommets de la Terre5 : le 16
juin 1972 a eu la Conférence mondiale sur l'environnement à Stockholm qui aboutit à la
Déclaration de Stockholm : « L’homme a un droit fondamental à la liberté, à l’égalité et à des

5 Les sommets de la Terre sont des rencontres décennales entre dirigeants mondiaux organisées depuis
1972 par l'ONU, avec pour but de définir les moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial.
Le premier sommet a eu lieu à Stockholm (Suède) en 1972, le deuxième à Nairobi (Kenya) en 1982, le
troisième à Rio de Janeiro (Brésil) en 1992, et le quatrième à Johannesburg (Afrique du Sud) en 2002. Le
dernier sommet, dit aussi "Rio + 20", s'est tenu pour la seconde fois à Rio de Janeiro, en juin 2012.

5
conditions de vie satisfaisantes, dans un environnement dont la qualité lui permettra de
vivre dans la dignité et le bien-être. Il a le devoir solennel de protéger et d’améliorer
l’environnement pour les générations présentes et futures »

En 1987, la Commission Mondiale sur l’Environnement et le Développement de

l'Organisation des Nations unies6 avait rédigé et publié un rapport dit Le Rapport
Brundtland, officiellement intitulé « Notre avenir à tous » qui sera utilisé comme base au
Sommet de la Terre de 1992tenu à RIO, le rapport utilise pour la première fois l'expression
traduite en français par « Développement Durable ».

Le Sommet de Rio de Janeiro tenu le 3 juin au 14 juin 1992, sous l'égide de l'Organisation
des Nations unies sur l'Environnement et le Développement (CNUED) a été qualifié de
réussite : les priorités mondiales ont changé en dix ans, et avec la participation très
diversifiée, d'une centaine de chefs d'État, de gouvernements et d’organisations7, ce
sommet demeure aujourd'hui le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux.

Ce sommet a aboutit à

Le Sommet de Rio s'est conclu par la signature d’une Déclaration qui fixe les lignes d'action
visant à assurer une meilleure gestion de la planète, fait progresser le concept des droits et
des responsabilités des pays dans le domaine de l'environnement. Cependant, elle n'est pas
juridiquement contraignante. Au contraire, elle reconnait la souveraineté des États à
« exploiter leurs propres ressources selon leur politique d'environnement et de
développement ».

Par ailleurs, le Sommet de Rio a conduit à l'adoption du programme Action 21 ou l’agenda

21 (référence au 21ème siècle), qui comprend environ 2 500 recommandations (dont la
plupart n'ont jamais été mises en œuvre), la Déclaration sur la gestion, la conservation et le
développement durable des forêts et la gestion durable des forêts, de même que les trois
conventions de Rio :

o la Convention sur la diversité biologique (CDB)

o la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)
o la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CLD)

Le Sommet Rio +20 : est le nom abrégé de la Conférence des Nations Unies sur le
développement durable qui s'est tenue à Rio de Janeiro, au Brésil, du 20 au 22 juin 2012.

Vingt ans après le Sommet de la Terre de Rio, en 1992, « Rio+20 » est une nouvelle occasion
de regarder vers l'avenir que nous voulons pour le monde dans les vingt prochaines années.

6 La commission mondiale sur l’environnement et le développement (CMED) est créée en 1983 dans le but de
former un processus ayant de l’autorité pour intégrer l’interdépendance de l’environnement et du
développement dans un processus crédible tant au Nord qu’au Sud, tant auprès des gouvernements que de la
population.
7 Plus de 1 500 ONG y étaient également représentées.

6
A cette Conférence « Rio+20 », les dirigeants mondiaux, des milliers de participants venus
du secteur privé, des ONG et d'autres groupes se sont réunis pour déterminer comment
réduire la pauvreté, promouvoir la justice sociale et assurer la protection de
l'environnement sur une planète qui est de plus en plus peuplée.

Lors de cet évènement il apparait que le monde doit faire face aux défis posés par la
pauvreté et la destruction de l'environnement. Ainsi :

➢ Le monde avoisine aujourd'hui 7 milliards d'habitants – d'ici à 2050, nous serons 9

milliards.
➢ Une personne sur cinq – soit 1,4 milliard – survit avec au maximum 1,25 dollar par
jour.
➢ 1,5 milliard de personnes dans le monde n'ont pas accès à l'électricité.
➢ 2,5 milliards de personnes n'ont pas de toilettes.
➢ Près d'un milliard d'habitants souffrent quotidiennement de la faim.
➢ Les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter et plus d'un tiers de
toutes les espèces connues pourraient disparaitre à jamais si la tendance n'est pas
inversée.

A travers les évènements et les recommandations, il ressort que pour cerner cette matière il
faudrait s’attarder sur trois chapitres essentiels :

➢ Chapitre 1 : les sources du droit d’environnement

➢ Chapitre 2 : les grands principes
➢ Chapitre 1 : les acteurs

Chapitre 1 : les sources du droit d’environnement :

Il y a plusieurs sources principales : les conventions, les coutumes, la jurisprudence et la

doctrine

Bien que le droit de l’environnement a vu le jour il y a plus de quatre décennies (plus

précisément en 1972 à Stockholm), il n’en demeure pas moins que, de par le monde, et
jusqu’à date récente un vide législatifs a été fort ressenti laissant libre à un certain nombre
de partis dits partis des verts et certains associations écologiques le soin de mener une
activité ayant contribué en grande partie à une prise de conscience d’abord continentale et
ensuite sur le plan international. Ainsi et dans certains pays, l’environnement a quitté la
sphère des écologistes pour intégrer celle des juristes.

Ainsi, le développement juridique qu’a connu cette discipline a permis aux pays notamment
européens de légiférer et canaliser ainsi cette matière dans un contexte législatif. Ces pays
se sont appuyés sur plusieurs sources notamment :

a. La constitution :

7
C’est la France qui a enregistré le plus de retard puisque la constitution de 1958 était restée
muette attendant quelques années plus tard pour qu’une charte constitutionnelle fasse son
entrée dans le bloc de constitutionalité à travers une révision de la constitution. Cette
charte a d’ailleurs inspiré les autres constitutions particulièrement européennes qui ont été
pratiquement unanimes dans leurs textes constitutionnels quant aux principes qui
entourent cette question à savoir permettre à chacun de vivre sainement dans un
environnement équilibrée et respectueux.

Le Maroc de son côté, a connu en 2010 la naissance d’un parti à savoir le Parti de la gauche
verte (PGV). Il s’agit d’un parti politique marocain de gauche qui prône l'environnement et
les problèmes écologiques ainsi que le développement durable comme priorités dans son
programme8. Il est créé le 10 mai 2010 par des militants du courant « Liberté d'initiative »
suite à une session opérée au sein du Parti socialiste unifié.

Au Royaume, il fallait attendre la constitution de 2011 pour voire cette discipline intégrée
dans l’article 31 qui dispose : « L'État, les établissements publics et les collectivités
territoriales Œuvrent à la mobilisation de tous les moyens à disposition pour faciliter l'égal
accès des citoyennes et des citoyens aux conditions leur permettant de jouir des droits
……….à l'accès à l'eau et à un environnement sain… . »

b. La Loi :

Le cas français demeure de mise dans cette affaire puisqu’en effet deux grandes lois ont
fondé le droit de l’environnement en France à savoir la loi de 1976 sur la protection de la
nature et sur les installations classées pour la protection de l’environnement.

Par ailleurs, sur le plan règlementaire un code de l’environnement dont l’élaboration a vu le

jour en 1989 a été adopté entre 2004 et 2007. Ce code est constitué de sept livres se
rapportant sur :

1. Les dispositions autrement les principes généraux, l’information, les

institutions, les associations, la prévention et la réparation de certains
dommages causés à l’environnement.
2. Les milieux physiques : Eau, milieux aquatiques et marins, air et
atmosphère
3. Les espaces naturels : inventaire et mise en valeur du patrimoine naturel,
littoral, parcs et réserves, sites, paysages …
4. Le patrimoine naturel : sa protection, la chasse, la pêche en eau douce et la
gestion des ressources piscicoles
5. La prévention des pollutions, des risques et nuisances avec les installations
classées, les produits chimiques, biocides, déchets….
6. Concernant les zones notamment outre mer (cas de la France uniquement)
7. La protection de l’environnement en Antarctique.

8 Lors de sa participation aux législatives de 2011, le PGV a obtenu un siège dans la circonscription de Chefchaouen
sur les 395 constituant la chambre basse du parlement marocain.

8
 c. Les traités :

Au niveau européen, c’est en 1972 que les chefs d’état et de gouvernements réunis à Paris
décidèrent la création d’une politique communautaire de l’environnement.

L’acte unique avait en 1987, expressément intégré la protection de l’environnement dans le

traité de Rome9.

Au niveau international, ils sont nombreux et peuvent être :

❖ À vocation universelle autrement ouvert a tous les États souhaitant y

adhérer
❖ Dans un cadre régional ceci veut dire intéressé des États de la même
région, le problème étant commun
❖ Ceux qui ne portent que partiellement su la protection de l’environnement
comme c’est le cas de la convention des Nations-Unies sur le droit de la
mer.

d. Les déclarations :

Certains textes sont adoptés sous forme de déclaration pour ne citer que la déclaration dite
de l’Agenda 21 appelé également Action 21 qui fut adopté au sommet de Rio de 1992 et
précise les objectifs à atteindre pour parvenir à un développement pour le XXI siècle.

L’Agenda 21 est un programme d’action pour le XXIème siècle

Ces textes sont des guides et peuvent être service de fondement à de futures conventions.
Toutefois elles ne sont nullement contraignantes pour les États et il n’existe pas de
sanctions relatives à leur non application.

e. La jurisprudence internationale :

La jurisprudence internationale permet de préciser les relations entre États en posant des
règles telles que « l’obligation générale qu’ont fait les États de veiller à ce que les activités
exercés dans les limites de leur juridiction ou sous leur contrôle respectant
l’environnement dans d’autres États ».

On notera Les Arrêts de la CIJ :

9 Si le Traité de Rome s'intéresse essentiellement à la libre circulation des marchandises, il n'ignore pas le secteur
agricole, ainsi depuis sa création, la Politique Agricole Commune (PAC) a connu de nombreuses réorientations. L'objectif
principal vise aujourd'hui à garantir une agriculture européenne compétitive, respectueuse de l'environnement et
soucieuse des attentes du consommateur.

9
 ❖ Affaire Détroit de Corfou 9 avril 194910
❖ Nabcikovo-Nagymaros 199711
❖ Usine de pate à papier 201012

Remarque : Le 19 juillet 1993, par un Communiqué de presse (Communiqué non officiel n°

93/20 du 19 juillet 1993), le Greffe de la Cour internationale de Justice a annoncé la constitution
d'une Chambre spéciale pour les questions d'environnement et sa composition. Un
deuxième communiqué en a indiqué la nouvelle composition après le renouvèlement partiel
du 6 février 1994. Ainsi a pris fin le temps des hésitations qu'a connu la Cour portant sur le
choix entre la constitution de chambre spéciale de l'article 26, paragraphe 1 et le recours à
une chambre ad hoc de l'article 26, paragraphe 2, du Statut.

Chapitre 2 : les grands principes :

A. Le développement durable et l’intégration

1. Le développement durable
C’est un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la
capacité des générations futures à répondre aux leurs.

2. Le principe de l’intégration

B. Prévention, précaution, information/participation, pollueur payeur

1. Le principe de la prévention/précaution :
➢ Le principe de prévention (risque connu) est que les actions de prévention doivent
permettre de prévenir les atteintes à l’environnement en adoptant par avance les
mesures nécessaires. Alors que le principe de la Précaution (risque inconnu) qui est
similaire au précèdent, il présente toutefois une différence de taille qui le
caractérise. Il s’agit d’agir en amont afin d’éviter un dommage à l’environnement,
cependant, ici l’action est envisagée alors même que le risque n’est pas certain. Le
principe de la précaution est le principe de l’incertitude.

2. Le principe de information et de participation :

3. Le principe de pollueur payeur

10
L'Albanie est-elle responsable, selon le droit international, des explosions qui ont eu lieu le 22 octobre 1946 dans les
eaux albanaises, et des dommages et pertes humaines qui en seraient suivis, et y a-t-il le cas de réparations à donner ? de
même, Le Royaume-Uni a-t-il violé , selon le droit international, la souveraineté́ de la République populaire d'Albanie par
les actions de la marine de guerre britannique dans les eaux albanaises (octobre/ novembre 1946) et y a-t-il lieu à donner
satisfaction ?

11iI s’agit est un litige inter-étatique concernant la construction et de l'exploitation de barrages sur le Danube. Le cas fut
porté conjointement par la Hongrie et la Slovaquie devant la Cour internationale de justice en 1993. La Cour a rendu un
premier arrêt le 25 septembre 1997. La Slovaquie a demandé un arrêt supplémentaire dès 1998.

12 Il s’agit du contentieux opposant l'Argentine et l'Uruguay concernant la construction de deux grandes usines de
production de papier sur les rives du Rio Uruguay, du côté uruguayen de la frontière entre les deux pays. Des associations
argentines s'opposent à la construction de ces usines qu'elles jugent polluantes.

10
 4. Principe de la notification immédiate des situations critiques

5. Le droit d’assistance écologique

6. Casques verts

7. Responsabilité pour dommages causés à l’environnement (au niveau

étatique)

Chapitre 3 : les acteurs

A. Le Ministère de l’Écologie
1. L’administration centrale
2. Les services déconcentrés

B. Les collectivités territoriales

C. Les institutions et organes et les organisations internationales

1. Les institutions et organes et les organes de UE
2. Les organisations internationales
3. Les associations

Loi sur l’EAU 10-95

➢ Une répartition hydrique irreèguliere dans l’espace et dans le temps

➢ L’investissement etatique en agriculture etait basé surtout dans les barrages
➢ L’état base sa politique sur l’approvisionnement en sources d’eau pour les villes
➢ A partir de 1990, il y a une réforme de secteur d’eau en introduisant une gestion
intégrée et participative
➢ La loi 10-95 se base sur les principes de « préleveur-payeur » (l’eau n’est plus
gratuite) et l’autre principe « pollueur-payeur » (sanctions pour le pollueur), le
Principe de participation (participation de tous les usagers de l’eau) et le principe de
décentralisation
➢ L’institualisation de l’eau et du climat CSEC (conseil supérieur de l’eau et climat)
formé dans sa composition de 50% de representants de l’État et dans le but est
adopté une stratégie nationale, ABH (agence du bassin hydraulique)
➢ 50% des usagers de l’eau sont des : universitaires…XXXXXX
➢ il y a le comité international de l’eau, son rôle est assuré
➢ la volonté politique de promouvoir les partenariats publics –privés en matière
potable et
➢ la régularisation des activités susceptibles de polluer les ressources en EAU
➢ la prévision des sanction et la création de police d’environnement pour réprimer
toute exploitation illicite d’eau en tout acte susceptible d’altérer la qualité

11
➢ il y a eu la création d’un service central et d’une brigade nationale chargée de relever
les pollueurs en infraction au Droit de l’environnement communiqué : voir article 31
➢ les missions des ABH : élaborer un plan directeur d’aménagement intégré de
ressources en EAU
➢ delivrer les autorisations et les concessions d’utilisation du domaine public
hydraulique (creusement des puis)
➢ xxxxxxx fournir des aides financières, prestation de service et une prestation
technique pour prévenir la pollution ou d’un aménagement hydraulique
➢ une autre mission du ABH : réaliser les infrastructures de prevention contre les
inondations
➢ proposer et executer des mesures relementaires en cas de penurie d’eau ou pévenir
les risques d’inondations.

Loi 12-03 ETE (Étude d’Impact sur l’Environnemnt)

➢ Ca rentre dans la logique de la prévention

➢ Définition de l’ETE : « Est une étude préalable permettant d’évaluer les effets directs
ou indirects pouvant atteindre l’environnement à court, moyen et long terme suite à
la réalisation de projets économiques et de développement et à la mise en place des
infrastructures de base et déterminer des mesures pour supprimer, atténuer et
compenser les impacts négatifs et d’améliorer les effets positifs du projet sur
l’environnement »
➢ Le plénipotentiaire : Est celui qui veut réaliser un projet et qui doit soumettre son
projet associé à une EIE élaborée après étude par un cabinet d’études spécialisé en la
matière
➢ Une EIE doit contenir les éléments suivants (discuttée lors de la réunion de Rio
1992 dans son principe 17 de la déclaration + la convention climatique + convention
biodiversité):

Une description détaillée du projet

Une analyse détaillée sur l’état initial du site ou le projet devait réaliser (étude
géologique) et son environnement naturel, socio-economique et humain
Une évaluation des impacts prévisibles directs et indirects à court, moyen et
long terme

12