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Promis à un grand avenir, les super condensateurs sont des dispositifs de stockage de l’énergie, intermédiaires
entre les accumulateurs électrochimiques et les condensateurs traditionnels. Leurs applications, qui n’en sont
qu'à leurs débuts, touchent de nombreux domaines tant dans l'électronique de grande diffusion que dans
l'électronique de puissance, notamment en ouvrant des perspectives intéressantes dans le domaine des
véhicules hybrides.
Les parties 1, 2 et 3 sont indépendantes.
Au cours d’une séance de travaux pratiques, les élèves ont à déterminer la valeur de la capacité d’un
condensateur par plusieurs méthodes.
1. Charge d’un condensateur à courant constant
Une première méthode consiste à charger le condensateur à l’aide d’un générateur délivrant un courant
d’intensité I constant, selon le montage suivant.
K uR
A
i
R = 20 Ω
Générateur C u
de courant
Questions
1.1. Montrer que le graphe i(t) est obtenu à partir de l’enregistrement de uR(t).
1.2. Utiliser l’un des graphes pour déterminer la relation numérique entre la tension u aux bornes du
condensateur et le temps. Justifier le calcul.
1.3. En considérant qu’à t = 0 s le condensateur est déchargé, donner l’expression littérale de la charge qA
portée par l’armature A du condensateur en fonction du temps.
qA
1.4. Calculer le quotient . Que représente-t-il ?
u
2. Charge d’un condensateur à tension constante.
Une autre manière de déterminer la valeur de la capacité d’un condensateur, consiste à charger ce dernier avec
un générateur de tension constante E = 5,0 V associé à une résistance R = 20 Ω, en série avec le condensateur
selon le schéma suivant :
uR
K
A
i R = 20 Ω
C u
E
2.1. D’après les graphes, quelles sont les valeurs de u et i lorsque le condensateur est chargé ?
2.2. Rappeler l’expression de la constante de temps du circuit. La déterminer graphiquement en précisant la
méthode.
2.3. En déduire la valeur de la capacité du condensateur. Comparer avec la valeur obtenue dans la partie
1, question 1.4.
2.4. En respectant les notations du montage, montrer que la tension u vérifie l’équation différentielle :
du
E = RC. +u
dt
-t/
2.5.montre rque La solution de cette équation différentielle est de la forme u(t) = E (1 – e ) où est la
constante de temps du circuit. Montrer que pour t = 5 , le condensateur est quasiment chargé. Le vérifier
graphiquement.
3. Oscillations dans un circuit (R, L, C).
Une autre solution pour déterminer la valeur de la capacité du condensateur est d’établir des oscillations
électriques dans un circuit (R, L, C). Le condensateur, préalablement chargé sous une tension E = 5,0 V, est
relié à une bobine d’inductance L=1.0H et de résistance r=20Ω
Un détecteur de métaux est un appareil capable de détecter la présence ou non de métal à distance. Léo et Julie choisissent
une méthode de détection qui s’appuie sur la variation de l’inductance d’une bobine à l’approche d’un métal. En effet,
l’inductance augmente si on approche de la bobine un objet en fer alors qu’elle diminue si l’objet est en or.
Du fait de la variation de l’inductance de la bobine, l’oscillateur voit sa fréquence modifiée. Un montage électronique permet
alors de comparer la fréquence de cet oscillateur à une fréquence fixe. La comparaison indique ainsi la présence de métal et
sa nature.
Le montage utilisé, schématisé sur la figure 1, est réalisé avec un générateur de tension continue de force électromotrice
E = 5,0 V, un conducteur ohmique de résistance R = 10 Ω et la bobine d’inductance L et de résistance r.
L
r R
u B u R
i K
+ -
E
À l’aide d’un système d’acquisition convenablement protégé, ils enregistrent l'évolution de la tension uR aux bornes du
conducteur ohmique de résistance R en fonction du temps. L’origine des temps est prise à l’instant où l’on ferme
l’interrupteur. L’expérience est faite dans un premier temps sans métal à proximité (courbe a) puis avec un morceau de fer à
proximité de la bobine (courbe b) ; les enregistrements des courbes (a) et (b) sont représentés sur la FIGURE 2
uL
i
uC
q
Figure 3. L’oscillateur
Exprimer T0 en fonction de L et C.
2.5. L’enregistrement de la tension uC en l’absence de métal à proximité de l’oscillateur est donné sur la FIGURE 4
Déterminer graphiquement la période propre T0 de l’oscillateur en l’absence de métal.
2.6. On rappelle qu’en l’absence de métal l’inductance de la bobine vaut 20 mH. En déduire la valeur de la capacité
C utilisée dans l’oscillateur.
3. Recherche de métaux
3.1. On rappelle que l’inductance L de l’oscillateur augmente si on approche de la bobine un objet en fer alors
1
qu’elle diminue si l’objet est en or. En absence de métal à proximité, la fréquence propre f 0 de
2 LC
l’oscillateur est voisine de 20 kHz. Comment évolue cette fréquence si on approche de la bobine un objet en or ?
3.2. Léo et Julie sortent du laboratoire et partent sur la plage proche du lycée pour tester leur détecteur en situation
réelle associé à un fréquencemètre. Soudain, au cours de leur recherche, ils détectent un signal de fréquence
égale à 15 kHz. Ont-ils trouvé de l’or ? Justifier.
u R
(V )
3 ,5
2 ,5
2 C o u rb e ( a ) C o u rb e ( b )
1 ,5
0 ,5
t (m s )
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 0 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5
courbe (a) : bobine seule ; courbe (b) : bobine proche d’un morceau de fer
u C ( V )
t ( µ s )
0
2 0 4 0 6 0 8 0 1 0 0
- 2
- 4
Pour étudier ce dipôle, on réalise le circuit représenté sur la figure 1. Ce circuit est constitué d’un générateur idéal
de tension continue de force électromotrice E, d’un interrupteur K, d’un conducteur ohmique de résistance R et
d’un.condensateur
K B R
E C uC
M i
Figure 1
1.1.On utilise une interface d’acquisition reliée à un ordinateur pour observer les tensions u C et E en fonction du
temps.
1.1.1.À quels points A, B, D ou M du circuit doit-on relier les voies 1 et 2 et la masse de l’interface pour visualiser
uC sur la voie 1 et E sur la voie 2 ?
Qualifier les deux régimes de fonctionnement du circuit en choisissant parmi les adjectifs
suivants :périodique,/permanent/,pseudopériodique,/ transitoire.
Préciser les dates limitant chacun de ces régimes.
1.1.3.Quel phénomène physique se produit pendant le premier régime ?
1.2.2. Donner l’expression littérale de en fonction des caractéristiques des éléments du circuit. En
déduire la valeur de la résistance R.
1.3. En appliquant la loi d’additivité des tensions, donner la relation littérale liant E,
uR et uC.
Le circuit étudié, représenté sur la figure 2, est constitué d’un générateur idéal de
tension continue de force électromotrice E, d’un interrupteur K, d’une bobine de
résistance r et d’inductance L et d’un conducteur ohmique de résistance R’.
K L, r
R’ u R’
E
i
Figure 2
Données : E = 4,0 V ; L = 11 mH ; R’ = 10 ;
2.1.À partir de la fermeture de l’interrupteur K, on observe la tension u R’ à l’aide d’une interface d’acquisition reliée
à un ordinateur.
2.4.Lorsqu’on est en régime permanent, i vaut alors I P. Que devient l’équation différentielle ?
Le circuit étudié, représenté sur la figure 3, est constitué d’un générateur idéal de
tension continue de force électromotrice E’, d’un interrupteur K à deux positions, d’un condensateur de capacité C
et d’une bobine de résistance r et d’inductance L.
1 K 2
i
E’ L, r
q uC
C
3.2.On bascule alors l’interrupteur en position 2 et, à partir de cet instant choisi comme origine des dates, on
relève la tension uC en fonction du temps à
l’aide d’une interface d’acquisition reliée à un ordinateur.
3.3.2.En respectant les conventions du schéma, exprimer i en fonction de la dérivée de uC par rapport au
temps.
3.4.2.En utilisant ces courbes, donner les valeurs des deux énergies E e et Em, aux instants de dates t1 = 0,5 ms et
t2 = 2,0 ms.
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