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‫الجوهىريت الجسائريت الديوقراطيت الشعبيت‬

République Algérienne Démocratique et populaire

‫وزارة التعلين العالي و البحث العلوي‬

Ministère De L'enseignement Supérieur et De La Recherche scientifique

‫جاهعت غردايت‬

Faculté des Sciences et de la


Technologie ‫كليت العلىم والتكنىلىجيا‬

Département des Sciences et de la ‫قسن العلىم والتكنىلىجيا‬


Technologie

Université de Ghardaïa

Projet de fin d'étude en vue de l'obtention du diplôme de

Licence académique en Génie Civil

Spécialité : Génie Civil.

Caractérisation d’un matériau naturel


par les essais de mécanique de sol

Réalisée par : Dirigé par l’encadreur :

 LASGAA Dalia *Mr. AMIEUR Abedenacer


 KIOUAS Sabrina
 NAOUM Mohammed Amine

Année universitaire : 2018 / 2019


Remerciement

Au terme de ce stage, nous présentons nos remerciements les plus


considérables au Laboratoire de sud de Ghardaïa (Ltps) pour nous offrir
l'opportunité d’effectuer ce stage.

Il nous a été agréable de s’acquitter d’une dette de reconnaissance


auprès de toutes les personnes, dont l’intervention au cours de ce stage,
a favorisé son aboutissement.

Notre gratitude et nos sincères remerciements s’adressent à Mr.


AMIOUR ABD ELNACER notre Encadrant de stage et tous les
techniciens pour leur indéniable disponibilité, et pour toute L’attention
qu’ils nous ont portée. Puissent-ils trouver dans cet humble travail
l’expression de notre profonde reconnaissance.

Enfin, on voudra exprimer notre gratitude à tous les professeurs pour


les conseils apportés au long de toute l’année Et tous les collègues du
3 éme génie civil.
Dédicaces

Je voudrais présenter mes remerciements à tous ceux qui m’ont fait


confiance mes parents, mes collègues et qui m’ont soutenus de près ou de
loin durant la période de mon stage, surtout mes collègues à cet
travaille.

Je tiens à remercier vivement tout le personnel du "laboratoire des


travaux publics du sud " pour leur sympathie, patience, compréhension
et leur aide et précieux conseils durant l’agréable période de stage.

Je veux présenter mes remerciements aussi et mon respect à M. le


directeur de laboratoire AMIOUR ABD ELNACER, et tout le
personnel de l’administration. En espérant que ce travail, sera au
niveau.

Mohammed amine
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :

Aux deux rois de mon cœur, ma mère qui a été à mes côtés et ma
soutenu durant toute ma vie, et mon père qui a sacrifié toute sa
afin de me voir devenir ce que je suis, merci infiniment mes
parents.

A mes très chers frères Boudjmaa Salah Aissa Islam

A ma petite sœur Nadia

A mes meilleurs amis en particuliers Manel Imane Chourouk et à


tous ceux qui me sont chère sans exception.

A binôme Sabrina

A Moussa qui mon toujours aide et qui ont été ma premier


source d’inspiration et de courage.

A tous ceux que j’ai côtoyé au cours de mes études profs et


étudiants.

A vous tous.

Dalia
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :
Aux deux rois de mon cœur, ma mère qui a été à mes côtés et ma
soutenu durant toute ma vie, et mon père qui a sacrifié toute sa afin
de me voir devenir ce que je suis, merci infiniment mes parents.
A Mon cher Ma chère grand-mère paternelle Que ce modeste travail ,
A mes très chers frères ayoub.youcef.
A mes très chers soeur chahra zed ,Issra, Djihane.
A mes très chers sœurs Faiza,Mabrouka,Rebha.Halima.Souad.Nour
elhouda.
A ma très chers tante. Mabrouka.
A mes très chers cousines I,R,M,F,Z,A,Z,A,M,H,KH,W,S,N,H,
A mes meilleurs amis en particuliers :
saadia.ikram.Chourouk.Imane.Hadjer.Zohra.Asma.Imane et à tous
ceux qui me sont chère sans exception.
A binôme dalia
Un merci spécial à l'ingénieur et chère soeur Mesbah Siham.
A Karim qui mon toujours aide et qui ont été source d’inspiration et
de courage.
A tous ceux que j’ai côtoyé au cours de mes études profs et
étudiants.
A vous tous.

Sabrina
Résumé :

Les sols et les roches dans la nature sont rencontrés soit comme support de
constructions soit comme matériaux de constructions (remblais, granulats,) soit comme milieu
naturel soumis à des risques et ou des pollutions. Face à ces problèmes, le géotechnicien doit
donc estimer l’état de comportement mécanique du milieu naturel afin de définir les
conditions de constructions et d’exploitation de ses fondations.

Les sols sont des matériaux déformables formés de particules individualisées, qui
peuvent être liées ou non. Afin d’en connaître les caractéristiques physico-chimiques ainsi son
comportement face a des contraintes, des essais géotechniques doivent être réalisés :

En laboratoire : pour identifier le matériau du point de vue physico-chimique puis


déterminer ses caractéristiques mécaniques et son comportement lorsqu’il sera dans les
conditions réelles imposées par l’ouvrage. In-situ pour étudier et identifier le comportement
et la réaction du matériau dans son état naturel

Les matériaux de construction sont nécessaires pour résister aux divers facteurs naturels
qui affectent les bâtiments: de nombreux matériaux sont utilisés dans la construction, qu'il
s'agisse de matériaux solides tels que les pierres et le bois ou de matériaux en vrac comme le
sable et le ciment. Il est nécessaire de les assortir et de les utiliser dans plusieurs expériences
en laboratoire pour connaître leurs caractéristiques et leur résistance Dans les projets
Liste des tableaux :

Tableau N° II. 1 : calcul de teneur d’eau ........................................................................... - 11 -

Tableau N° II. 2 : de l’analyse granulométrique ................................................................ - 15 -

Tableau N° II. 3 : Limite de plasticité................................................................................ - 19 -

Tableau N° II. 4 : Limite de liquidité ................................................................................. - 20 -

Tableau N° II. 5 : de résultat final d’essai ......................................................................... - 20 -

Tableau N° II. 6 : Valeur préconisées pour l’équivalent de sable ES ................................ - 24 -

Tableau N° II. 7 : de calcule l’équivalent de sable ............................................................ - 26 -

Tableau N° III. 8 : résultat d’essai de Procter. ................................................................... - 32 -

Tableau N° III. 9 : d’essai CBR ......................................................................................... - 35 -

Tableau N° III. 10 : de compression .................................................................................. - 37 -

Tableau N° III. 11 : de résultat final d’essai ...................................................................... - 38 -


Liste des figures :
Fig N° II. 1 : matériaux d’essai Teneur en eau ................................................................... - 10 -
Fig N° II. 2 : l’échantillon paraffine ................................................................................... - 11 -
Fig N° II. 3 : Série de tamis. ............................................................................................... - 13 -
Fig N° II. 4 : Appareillage d’essai ...................................................................................... - 18 -
Fig N° II. 5 : Essai de Bleu de méthylène ........................................................................... - 21 -
Fig N° II. 6 : Vérification par tache d’essai de bleu méthylène .......................................... - 22 -
Fig N° II. 7 : Les matériaux d’essai d l’équivalent de sable. .............................................. - 24 -
Fig N° II. 8 : Modèles d'expérience Proctor ....................................................................... - 31 -
Fig N° II. 9 : d’essai compression simple ........................................................................... - 36 -

Liste des schémas :

Schéma N° 1 : Schème de préparations de l’échantillon avant les essais ............................ - 8 -


Sommaire :
Remerciement

Dédicaces

Résumé

Introduction Générale ............................................................................................................ - 2 -

Réception et préparation d’échantillons : ........................................................................... - 2 -

I.1 Présentation du L.T.P. Sud ............................................................................................... - 4 -

Champ d’action : ................................................................................................................ - 4 -

Domaine D’activité : .......................................................................................................... - 4 -

Dénomination et statut juridique : ...................................................................................... - 5 -

Portée du système de gestion : ........................................................................................... - 5 -

I.2 Présentation du thème de stage......................................................................................... - 5 -

I.3 Caractérisation d’un matériau naturel par les essais de laboratoire ................................. - 5 -

II.1 Réparations des échantillons ........................................................................................... - 8 -

II.1.1 Echantillonnage : ...................................................................................................... - 8 -

Prélèvement et conditionnement d’étiquetage : ............................................................. - 8 -

............................................................................................................................................ - 8 -

II.1.3 Introduction de Les essais d’identification des sols : ............................................... - 9 -

II. 2 Teneur en eau : ............................................................................................................... - 9 -

L’objectif de notre travail : ............................................................................................. - 9 -

Principe de l'essai : ......................................................................................................... - 9 -

Mode opératoire ; ......................................................................................................... - 10 -

Appareillages utilisés : ................................................................................................. - 10 -

Conduit de l’essai : ........................................................................................................... - 10 -

Expression des résultats : ................................................................................................. - 11 -

II.3 Analyse Granulométrique par tamisage a sac NF P94-056 ( Mars 96)......................... - 12 -


Définitions : ...................................................................................................................... - 12 -

But de l’essai : .................................................................................................................. - 12 -

Principe de l´essai : .......................................................................................................... - 12 -

Matériels utilises : ............................................................................................................ - 13 -

Mode Opératoire : ............................................................................................................ - 13 -

Expérience : .................................................................................................................. - 14 -

Coefficient d’uniformité : ............................................................................................. - 14 -

Coefficient de courbure : .............................................................................................. - 14 -

II. 5 Essai Limite d’Atterberg NF P94-051 - Mars 1993 ..................................................... - 15 -

Définition : ....................................................................................................................... - 15 -

Consistance d'un sol: ........................................................................................................ - 15 -

Etat liquide à teneur en eau élevée : ............................................................................. - 16 -

Etat plastique : .............................................................................................................. - 16 -

Limite de plasticité (Lp) : ............................................................................................. - 16 -

Indice de plasticité (Ip) : ............................................................................................... - 16 -

Limite de liquidité (LL) : .............................................................................................. - 17 -

Indice de liquidité (IL) : ............................................................................................... - 17 -

But de l'essai: ................................................................................................................... - 17 -

Détermination de la limite de liquidité avec l’appareil de casagrande: ........................... - 18 -

Appareillage ................................................................................................................. - 18 -

Mode opératoire : ......................................................................................................... - 18 -

La limite de liquidité notée WL : ................................................................................. - 18 -

Détermination de la limite de plasticité (Wp) : ............................................................ - 18 -

Expérience : ...................................................................................................................... - 19 -

II. 6 Essai au bleu de méthylène (NF p 94-068) .................................................................. - 20 -

Définition : ....................................................................................................................... - 20 -

But de l’essai : .................................................................................................................. - 21 -


Principe de l’essai : .......................................................................................................... - 21 -

L’appareillage à utiliser : ................................................................................................. - 21 -

Mode opératoire : ............................................................................................................. - 21 -

Expression des résultats: .................................................................................................. - 22 -

II.7 L’essai de l’équivalent de sable (NF EN 933-8 Mars 2012) ......................................... - 23 -

Introduction : .................................................................................................................... - 23 -

But de l’essai : .................................................................................................................. - 23 -

Principe de l'essai : ........................................................................................................... - 23 -

Matériels utilisés: ............................................................................................................. - 24 -

Mode Opératoire : ............................................................................................................ - 25 -

Expression des résultats: .................................................................................................. - 25 -

III.1 Introduction Les essais sur roche : ............................................................................... - 28 -

III.2.1 L‘essai Proctor (NF P94-093) ............................................................................... - 28 -

Introduction : .................................................................................................................... - 28 -

Le but de l’essai : ............................................................................................................. - 29 -

Principe : .......................................................................................................................... - 29 -

Les variantes d’essais : ..................................................................................................... - 29 -

Le moule CBR: ................................................................................................................ - 30 -

Essai Proctor normal : .................................................................................................. - 30 -

Essai Proctor modifié : ................................................................................................. - 30 -

Appareillage ..................................................................................................................... - 30 -

Mode opératoire : ............................................................................................................. - 31 -

Expression des résultats : ................................................................................................. - 32 -

III.2.2 L‘essai CBR (NF P94-078) : ................................................................................. - 33 -

Introduction : .................................................................................................................... - 33 -

Le but de l’essai : ............................................................................................................. - 33 -

Principe : .......................................................................................................................... - 33 -
Appareillage : ................................................................................................................... - 34 -

Mode Opération : ............................................................................................................. - 34 -

Expression des résultats : ................................................................................................. - 35 -

III.2.3- Essai compression simple : .................................................................................. - 35 -

Introduction : .................................................................................................................... - 35 -

Principe de l’essai : .......................................................................................................... - 35 -

Matériel Nécessaire : ........................................................................................................ - 35 -

Mode opératoire : ............................................................................................................. - 36 -

Expression Des Résultats : ............................................................................................... - 36 -

Conclusion générale :......................................................................................................... - 40 -

Référence Bibliographie: .................................................................................................... - 42 -

Annexes
Introduction
Générale
Introduction générale

Introduction Générale
Dans le cadre de la préparation du diplôme de licence en Génie Civil, Nous avons
effectué un stage pratique d’une durée de 01 mois pour mieux enrichir nous connaissances
théoriques, et avoir une idée sur le domaine pratique. Nous avants choisis le laboratoire des
travaux publics Du sud pour effectuer notre stage pour les raisons suivantes : Parce que c’est
parmi les meilleures entreprises techniques qui existe dans notre wilaya.

Le prélèvement et la conservation : Les quantités prélevées d’échantillons sont destinées à des


essais d’identification géotechniques en laboratoire et des observations directes ; ils doivent permettre
l’exécution de l’ensemble de ces essais, ainsi ils doivent être représentatifs du terrain. Pour cela il
faut utiliser de la paraffine, des gaines ou des sacs plastiques pour les garder en état réel et en teneur
en eau d’origine. Après la mise en conservation des prélèvements, ceux-ci sont placés dans des
emballages ; caisses à carottes, sacs à carottes, boites…

Réception et préparation d’échantillons :

Une fois réceptionnés au laboratoire, les échantillons sont, soit sous forme de carottes de roches
et/ou de sols, paraffinés ou non paraffinés, soit sous forme de sols et/ou de débris et éclats de roches
portés en sacs et boites. Pour chaque forage, le technicien géologue établit une coupe de forage à partir
de l’observation des caisses et des sacs d’échantillons après leurs recepa.

-2-
Chapitre I :
Présentation du L.T.P. Sud
Chapitre I : Présentation du L.T.P. Sud

I.1 Présentation du L.T.P. Sud

LTP-Sud a été créé le 12 mars 1983 par décret n° 83-186. En octobre 1989, il est
devenu une entreprise autonome dont le propriétaire est le Holding Public Réalisations et
Grands Travaux et en 1998, il a été transformé en filiale faisant partie du groupe LCTP.

Champ d’action :

Le L.T.P-Sud étend son champ d’action pratiquement sur ¾ de la superficie l’Algérie. Il


est Implanté dans les wilayat mentionnées ci-dessous, ce qui lui permet de répondre aux
Sollicitations de la clientèle sur la majeure partie du territoire national Adrar ; El-Bayad ; El-
oued ; Ghardaïa ; Illizi ; Laghouat ; M’silla ; Ouargla ;Tamanrasset In Salah.

Domaine D’activité :

La caractéristique géologique de l’Algérie associée l’étendue du territoire fait en sorte


que nos ingénieurs sont confrontés à divers types de sol et de roc.

L’aménagement ’infrastructures requiert leur avis dans pratiquement tous types projets :

 Les études géotechniques routières et aéroportuaires.


 Les études géotechniques pour sol de fondation.
 Les études géologiques et géophysique.
 Les études géométriques des tracés routiers et des infrastructures aéroportuaires.
 Les études techniques des petites retenues d’eau.
 Les études d’assainissement et d’A.E.P.
 Le contrôle et suivi de réalisations de routes, aérodromes, ouvrages d’art et âtiments.
 Contrôle des matériaux (béton, liants hydrocarbonés, granulats, eau, etc…).
 Auscultation des chaussées au HWD.
 Mesure d’uni au RSPS mark III L2.2.
 Contrôle de l’adhérence RST et tache de sable.
 Contrôle de signalisations horizontales.

-4-
Chapitre I : Présentation du L.T.P. Sud

Dénomination et statut juridique :

Le Laboratoire des Travaux Publics du Sud dénommé en abrégé <<LTPS>> est une
entreprise publique économique (EPE) société par actions, à caractère commercial.

Portée du système de gestion :

Le système de gestion du LTPS s’applique aux activités d’études, contrôles,


d’expertises, essais en laboratoire et in-situ.

I.2 Présentation du thème de stage


Vu notre intérêt et admiration au domaine de mécanique de sol, nous avants choisi un
thème de stage qui nous permis de confronter les essais et le analyses de mécanique de sol. En
collaboration avec notre encadreur, nous avants opté pour un thème sous l’intitulé
caractérisation d’un matériau naturel par les assai de laboratoire. Dans ce contexte nous
aurons l’occasion d’assister et de procéder nous mémé à la réalisation des essais de
laboratoire qui permet d’identifierait de déterminer les caractéristiques physiques, et
mécanique d’un matériau naturel. Durant ce stage nous stage nous avants intéressé aux
matériaux destinés pour la construction des couches inférieures des routes en l’occurrence le
TUF.

I.3 Caractérisation d’un matériau naturel par les essais de laboratoire


L’utilisation d’un matériau naturel dans l’importe quel projet doit passer par la
détermination e ses caractéristiques physico-mécaniques et chimiques pour les comparer aux
critères de choix ou exigences demandés par l’ouvrage à construire. Selon les critères
demandés, on doit établir un programme d’essais et analyses qui permet d’identifier et de
classer le matériau selon les classifications standard et vérifier leurs conformités par rapport
aux normes et exigence en vigueur.

 Pour les matériaux naturels destinés pour les travaux de terrassement routiers,
les caractéristiques générales recherchées sont :
- La distribution granulaire.
- La sensibilité à l’eau.
- Les paramètres physiques (densités, teneur en eau).
- Les caractéristiques intrinsèques (angle de frottement et cohésion).
- Les paramétrés de compactage.

-5-
Chapitre I : Présentation du L.T.P. Sud

- La résistance mécanique.
 Pour déterminer ces caractéristiques, on doit faire appel à des essais
géotechniques de laboratoire à savoir :
- L’analyse granulométrique et sédimentaire
- Détermination des limites d’atterberge.
- Essai au bleu de méthylène
- Détermination de la teneur en eau naturelle et la masse volumique séché
- Essai Proctor et Essai de compression simple

-6-
Chapitre II :
Les essais classification du sol
Chapitre II : Les essais classification du sol

II.1 Réparations des échantillons


II.1.1 Echantillonnage :

Prélèvement et conditionnement d’étiquetage :

Echantillon réceptionné au laboratoire

Prélevé sous forme de Prélevé en sacs,


carotte boîtes, etc.

Echantillon paraffiné Détermination de la


quantité nécessaire
aux essais

Essais mécaniques
Séparation par
quartage

Pesage et répartition des


échantillons suivant le type
d’essai

Pesage (détermination de la masse


humide)

Etuvage

Essais Lavage
d’identification

Schéma N° 1 : Schème de préparations de l’échantillon avant les essais

-8-
Chapitre II : Les essais classification du sol

II.1.3 Introduction de Les essais d’identification des sols :

Les essais d’identification des sols sont les premiers essais à réaliser sur le sol. Ils vont
permettre de déterminer les caractéristiques élémentaires de ce dernier et établir ainsi ses
paramètres physiques.

Ces essais sont réalisés au laboratoire des essais d’identification, on entend par essais
d’identification les tests suivants :

Teneur en eau.
Granulométrie par tamisage.
Détermination des limites d’atterberg .
L’essai au bleu de méthylène.
Equivalent de sable.

II. 2 Teneur en eau :

L’objectif de notre travail :

Cet essai a pour but de déterminer la masse d’eau interstitielle (eau située entre les
grains du granulat), contenu par le granulat au matériau sec. On appelle cette valeur « ω ».
Cette valeur a une grande importance, car de celle-ci, découle la quantité d’eau d’apport (eau
introduite dans le malaxeur), nécessaire au moment de gâchage

Principe de l'essai :

La teneur en eau peut être mesurée directement en pesant d'abord l’échantillon de


matériau, ce qui détermine une masse : Mh, puis le pesant après l'avoir passé dans une étuve
pour faire s'évaporer l'eau : on mesure ainsi un poids Ms , nécessairement inférieur au
précédent. En déduire la valeur de la teneur en eau : (%)

On obtient alors la valeur de la teneur en eau selon la relation :

ω = (Mh – Ms / Ms)*100

Mh : masse humide du sable. Ms : masse sèche du sable

-9-
Chapitre II : Les essais classification du sol

Mode opératoire ;

La méthode consiste à déterminer le volume apparent d’un échantillon de sol à l’aide


d’un anneau volumétrique de dimensions connus, et sa teneur en eau.

La méthode classique:

Appareillages utilisés :

Fig N° II. 1 : matériaux d’essai Teneur en eau

Conduit de l’essai :

 Peser boite pétri avec l’anneau (P1).


 Prélever un échantillon.
 Placer l’échantillon sur la boite de pétri et araser les deux faces l’aide d’une spatule.
 Peser l’échantillon avec la boite de pétri et l’anneau (P2).
 Mettre à l’étuve l’échantillon jusqu’dessiccation (environ 24H).
 Peser l’échantillon sec avec la boite de pétri après la sortie Del ‘étuve (P3).
 En déduire la teneur en eau ω (%) de l’échantillon par la relation.

ω *100

ω(%) : teneur en eau (exprimé en %).

Pw : poids de l’eau.

Ps : poids de matériau sec.

- 10 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

Fig N° II. 2 : l’échantillon paraffine

Expression des résultats :

Le prise d’essai Mh =60(g)

W(%)=Ph-Ps×100=0.44%

Ps=(Ph×100)/(100+W%)=59.74%

Tableau N° II. 1 : calcul de teneur d’eau

CALCUL de teneur en eau

Tare F C

PT 124.82 122.22

Ph+T 255.28 220.04

Ps+T 254.69 219.62

Ps 129.87 97.4

W( ) 0.45 0.43

Wmoy (%) 0.44

- 11 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

II.3 Analyse Granulométrique par tamisage a sac NF P94-056 ( Mars 96)


Définitions :

L'analyse granulométrique est l'identification des particules de sol de dimension très


varié de point de vue granulométrie. Elle permet donc de déterminer les pourcentages des
grains suivant leurs diamètres. Elle s'obtient par deux opérations successives qui sont comme
suit:

- Tamisage pour les grains supérieurs à 0.08mm.


- Sédimentation pour les particules inférieures à 0.08mm, dont les passants à 0.08mm
sont plus de 20%.

on appelle :

REFUS : la quantité de matériau qui est restée sur le tamis.

TAMISAT : la quantité de matériau qui passe à travers le tamis.

Refus cumulé: C'est la somme de tous les refus, celui du tamis lui-même plus tous les
refus des tamis de maille plus grande. Il peut être exprimé en gramme ou en % de refus
cumulés

But de l’essai :

L’analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages


pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant l’échantillon. A notre qu’il
faut évite la confusion entre la granulométrie qui s’intéresse à la détermination de la
dimension des grains et la granularité qui concerne la distribution dimensionnelle des grains
d’un granulat.

Principe de l´essai :

L´essai consiste à fractionner au moyen d´une série de tamis un matériau en plusieurs


classes granulaires de tailles décroissantes. Les dimensions de mailles et le nombre des tamis
sont choisis en fonction de la nature de l´échantillon et de la précision attendue. Les masses
des différents refus ou celles des différents tamisât sont rapportées à la masse initiale de
matériau, les pourcentages ainsi obtenus sont exploités, soit sous leur forme numérique, soit
sous une forme graphique (courbe granulométrique).

- 12 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

Matériels utilises :

- Une série de tamis:( 0.08 – 0.16 – 0.315 -0.80 – 2 – 2.5 -5 )mm.


- Un fond de tamis pour recevoir le tamisât.
- Une balance.
- Bacs et brosses.
- Un sol de masse M=2000 g.
- vibro-tamis.
- Une brosse métallique et un pinceau.

Fig N° II. 3 : Série de tamis.

Mode Opératoire :

- Pour les sables on utilisera en général les tamis de modules 20.23.26.39.32.35.38 pour
les matériaux plus grossiers, tous les tamis au-delà du 38seront utilisés
- Prendre une masse M de sol (0,2D<M<0,6D), Diamètre du plus gros granulat exprime
en m
- Verser le sol sur le tamis supérieur puis fermer la colonne par le couvercle
- Placer la colonne des tamis sur le vibre (tamiseuse)
- Procéder à l’agitation pendant 5 min
- Procéder à la pesée cumulée des refus des tamis en commençant par le tamis supérieur

- 13 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

Expérience :

On prend une colonne des tamis :( 0.08 – 0.16 – 0.315 -0.80 – 2 – 2.5 -5) mm, on verse
le refus 0.08 étuve sur le tamis 5mm on secoue l'ensemble des tamis par des secousses
brusques horizontales, puis terminer le tamisage tamis par tamis, et on pesant à chaque fois
les refus cumulés el l'on note le poids sur la feuille d'essai on calcule ainsi les pourcentages
des passants dans chaque tamis qui serviront a tracer la courbe et classer notre sol.

 Les résultats de la granulométrie sont traduits dans une courbe.


 la courbe est tracée en reportant sur un diagramme semi-logarithmique, les dimensions
des tamis et les pourcentages en abscisses.

Coefficient d’uniformité :

Le coefficient d’uniformité est, pour le passant au tamis de 63 mm, le rapport des


dimensions des mailles de tamis pour lesquelles il y respectivement 60 % (d60 ) et 10 % (d10)
de passants:

Cu = d60 / d10

le coefficient d’uniformité caractérise la pente de la courbe granulométrique

- Un sol tel que Cu 2 est dit granulométrie uniforme.


- Un sol tel que Cu 2 est dit granulométrie étalée.

Coefficient de courbure :

Le coefficient de courbure est, pour les passants au tamis de 63 mm, le rapport des
dimensions des mailles de tamis défini par:

Cc= ( )²

- 14 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

Tableau N° II. 2 : de l’analyse granulométrique

Poids Poids
Poids Tamis Poids
refus refus
échantillon refus Complément
(mm) partiels cumulée TAMISATS(%)
(g) cumulée(g) a100
(g) (

80 0 0 0.00 100 100

50 2452 2452 16.35 83.65 84

31.5 1462 3914 26.09 73.91 74

1500 20 1380 5294 35.29 64.71 65

10 2131 7425 49.50 50.50 51

5 165 165 13.75 86.25 44

2 119 284 23.67 76.33 39

1 63 347 28.92 71.08 36

0.4 154 501 41.75 58.25 29

1200 0.2 206 707 58.92 41.08 21

0.1 133 840 70.00 30.00 15

0.08 17 875 71.42 28.58 14

(Note voire la courbe granulométrique en annexe)

II. 5 Essai Limite d’Atterberg NF P94-051 - Mars 1993


Définition :

Les limites d'Atterberg sont des constants physiques conventionnelles (teneur en eau
pondérale) qui marque les seuils entre:

 Le passage d'un sol de l'état liquide à l'état plastique (limite de liquidité wL)
 Le passage d'un sol de l'état plastique à l'état solide (limite de plasticité wP)

Consistance d'un sol:

La consistance d'un sol fin ou cohérent peut être appréciée par un essai de résistance
mécanique (essai de rupture en compression simple, essai de poinçonnement ou de
pénétration). Cette consistance varie considérablement avec la teneur en eau du sol. En faisant

- 15 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

décroître progressivement la teneur en eau d'un échantillon de sol on constate que le sol passe
successivement par plusieurs états:

Etat liquide à teneur en eau élevée :

Le sol se comporte comme un liquide. Sa résistance au cisaillement est nulle et il se


répand lorsqu'on le déverse. Les grains du sol sont pratiquement séparés par I'eau.

Etat plastique :

Le sol est stable naturellement, mais dès qu'un effort lui est appliqué, il est le siège de
larges déformations, en grande partie non réversible sans variation notable de volume et sans
apparition de fissures. Par trituration il perd sa consistance. Certains sols, dits thixotropes, ont
la propriété de récupérer avec le temps une partie de leur résistance.

Limite de plasticité (Lp) :

C'est la teneur en eau (pourcentage) à laquelle le sol passe de la consistance plastique à


la consistance semi solide à mesure qu'il sèche, ou de la consistance semi solide à la
consistance plastique à mesure qu'il s'imprègne d'eau. La limite de plasticité représente le
seuil inférieur de l'état plastique. Un petit supplément d'eau au-dessus de la limite de plasticité
détruira la cohésion du sol. La limite de plasticité (LP) caractérise la transition entre un état
solide et un état plastique. Cette limite indique la teneur en eau pondérale, en pourcentage,
maximale pour travailler un sol et éviter la compaction. En deçà de cette limite, le sol est
friable ou facilement maniable d'un point de vue agronomique.

Indice de plasticité (Ip) :

Fourchette des teneurs en eau à l’intérieure de laquelle le sol demeure plastique ou


malléable (Winches, 1999) Différence entre les limites de plasticité et de liquidité, soit :

Ip = WL - Wp

- 16 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

L'indice de plasticité mesure l'étendue de la plage de teneur en eau dans laquelle le sol
se trouve à l'état plastique. Suivant la valeur de leur indice de plasticité, les sols peuvent se
classer comme suit

- 0 < Ip < 5 Non plastique (l’essai perd sa signification dans cette zone de valeurs)
- 5 < Ip < 15 Moyennement plastique
- 15 < Ip < 40 Plastique
- Ip > 40 Très plastique

Limite de liquidité (LL) :

C'est la teneur en eau (pourcentage) à laquelle le sol passe de la consistance liquide à la


consistance plastique à mesure qu'il sèche, ou de la consistance plastique à la consistance
liquide à mesure qu'il s'imprègne d'eau. La limite de liquidité (wl) caractérise la transition
entre un état plastique et un état liquide. C'est la teneur en eau pondérale, exprimée en
pourcentage, au-dessus de laquelle le sol s'écoule comme un liquide visqueux sous l'influence
de son propre poids. Formule de la teneur en eau pondérale: Masse d'eau (g)/Masse de sol sec
(g).

WL = W (N/25)0.121

15 ≤ N ≤ 35

Indice de liquidité (IL) :

Indice qui permet de situer le sol à sa teneur en eau naturelle par rapport à son
comportement sous contrainte, soit semi solide, plastique ou liquide. L’indice de liquidité se
définit comme suit :

IL = (WN – WP) /IP

Ip : Indice de plasticité

But de l'essai:

L'essai destiné à la détermination des deux limites d'atterberg (limite de liquidité à la


coupelle et limite de plasticité du rouleau) s'applique aux sols dont les éléments passent à
travers le tamis de dimension nominale d'ouverture de maille 400µm. Les limites d'atterberg

- 17 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

sont des paramètres géotechniques destinés à identifier un sol et caractériser son état au
moyen de son indice de constance.

Détermination de la limite de liquidité avec l’appareil de casagrande:

Appareillage

Fig N° II. 4 : Appareillage d’essai

Mode opératoire :
La limite de liquidité notée WL :

Par définition, la limite de liquidité est la teneur en eau (exprimée en %) qui correspond
à une fermeture en 25 chocs. C’est ainsi que nous aurions à chercher la limite de liquidité
pour notre échantillon. Nous étendons sur une coupelle du mortier un échantillon de sol ayant
passé à travers d’un tamis, dans laquelle nous avions imprimé une rainure au moyen de l’outil
en V. Plaçons cette coupelle sur l’appareil de casagrande en lui imprimant une série de chocs
(coups) réguliers à raison de deux chocs par seconde. Comptons le nombre de coups N pour
que les lèvres inférieures de l’entaille se touchent sur 1 cm de long. Nous avions repris
l’opération trois fois de suite avec des teneurs en eau différentes. A l’aide de la spatule
prélevons quelques grammes du mortier à l’endroit où les lèvres se sont refermées de 1 cm.
Plaçons ce mortier dans une tare afin de le peser sur une balance électronique et mettre à
l'étuve à 105°C jusqu'à dessiccation complète et poids stable (environ24 H). Peser la tare
avec l’échantillon sec après la sortie de l'étuve Cette opération ayant été repris trois fois de
suite alors ces pesés vont nous donner les poids total secs.

Détermination de la limite de plasticité (Wp) :

On forme une boulette à partir de la pâte préparée puis on roule la boulette sur une
plaque lissée à la main de façon à obtenir un rouleau qui est progressivement jusqu’à ce qui
atteigne 3 mm de diamètre. Le rouleau au moment où il atteint 3mm ±0,5 mm doit avoir une

- 18 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

longueur de 10 cm et ne doit pas être creux. La limite de plasticité est la teneur en eau du
cylindre qui se fissure lorsque son diamètre atteint 3mm ±0,5 mm Plaçons ce mortier dans une
tare afin de le peser sur une balance électronique et passer à l’étuve au moins pendant
24H.Peser la tare avec l’échantillon sec après la sortie de l'étuve On exécute 3 essais pour
déterminer cette limite.

Expérience :

Selon la norme NF P 94-051 c’est l’essai la plus couramment utilisé pour caractériser
l’argilo site des sols, les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant :

LP= 19.09

Tableau N° II. 3 : Limite de plasticité

1er Essai 2ème Essai 3ème Essai

N° de la tare B TX D2

Poids total
9.28 10.03 10.13
humide

Poids total
9.07 9.77 9.85
sec

Poids de la
7.97 8.41 8.38
tare

Poids de
0.21 0.26 0.28
l’eau

Poids du sol
1.1 1.36 1.47
sec

Teneur en
19.09 19.12 19.05
eau

Moyenne 19.09 19.12 19.05

- 19 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

Tableau N° II. 4 : Limite de liquidité

3ème Essai
1er Essai 2ème Essai
Eventuellement

Nombre de
17 25 35
coups

N° de la tare R3 M3 R5 T7 R6 A6

Poids total
35.5 34.9 36.9 37.55 36.65 38.35
humide

Poids total
34.69 34.1 35.86 36.24 35.57 37.08
sec

Poids de la
31.51 30.97 31.66 30.94 30.94 31.72
tare

Poids de
0.81 0.8 1.04 1.31 1.08 1.27
l’eau

Poids du sol
3.18 3.13 4.2 5.3 4.63 5.36
sec

Teneur en
25.47 25.56 24.76 24.72 23.33 23.69
eau

Moyenne 25.52 24.74 23.51

(Note voire la courbe limite de liquide en annexe)

Tableau N° II. 5 : de résultat final d’essai

Echantillon LL (%) LP(%) IP (%)

TUF 24.71 19.09 5.62

II. 6 Essai au bleu de méthylène (NF p 94-068)

Définition :

Bleu du méthylène est un colorant organique (Bleu) utilisé dans différents domaines de
Science. Il est utilisé dans la géotechnique pour caractériser un sol contenant de l’argile.

- 20 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

But de l’essai :

Evaluer l’influence des fines d’origine argileuses contenus dans les sables et graves
origine naturelle ou artérielle.

Principe de l’essai :

L’essai consiste à doser la quantité de bleu de méthylène absorbée par 80g de la fraction
du matériau mise en suspension dans l’eau. Cette quantité est rapportée à la fraction du
matériau.

L’appareillage à utiliser :

- Burette
- Papier-filtre
- Tige de verre
- Agitateur à ailettes.
- Eau distillée pissette.
- Bleu de méthyène

Fig N° II. 5 : Essai de Bleu de méthylène

Mode opératoire :

On prépare un échantillon de 200g de tout venant de diamètre < 2mm. Puis on le met
dansle malaxeur et on ajoute 500 ml d’eau distillé (À noter que l’agitateur du malaxeur doit
être à 10 mm loin du fond du bol afin de garantir un bon malaxage) on règle alors la vitesse de
rotation à 700tr/min pendant au moins 5min puis on passe à une vitesse permanente de

- 21 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

400tr/min. Par la suite on ajoute 5ml du bleu de méthylène au mélange et au bout d’une
minute on prélève une goutte à l’aide d’une tige en verre et on la dépose sur le papier filtre.
Le test est dit positif si la tache entourant (l’auréole) prend une couleur bleu clair, on procède
par la suite à des prélèvements d’une minute d’écart pendant 5min pour enlever l’incertitude
(au cas où l’auréole devient bleu clair à la 5ème minute on passe à désinfections de 2ml vu
qu’on frôle la saturation). Inversement, le test est négatif si l’auréole est incolore, ainsi on
continue d’ajouter 5ml du colorant.

Fig N° II. 6 : Vérification par tache d’essai de bleu méthylène

Expression des résultats:

La masse de bleu (B) introduite est directement déduite du volume:

B = V * 0.01

V: volume de solution de bleu utilisée (cm3).

Valère au beau de la prise d’essai passant a

VB=

VBS=

 Ordres de grandeur:
- V.B.S. < 0.2 : sol sableux.

- 22 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

- 0.2 < V.B.S. < 2.5 : sol limoneux.


- 2.5 < V.B.S. < 6.0 : sol limono-argileux.
- 6.0 < V.B.S. < 8.0 : sol argileux.
- V.B.S. > 8.0 : sol très argileux.

II.7 L’essai de l’équivalent de sable (NF EN 933-8 Mars 2012)


Introduction :

Un projet de construction, qu’il s’agisse de faire du neuf ou de réparer de l’ancien, fait


nécessairement appel à des matériaux dont la définition entre dans le cahier des charges. À ce
niveau on peut se demander comment préciser la commande, étant entendu que le concepteur
s’intéresse d’abord à la fonction constructive du matériau qu’il a choisi, ses propriétés
mécaniques, protectrices, voire esthétiques, et se fonde sur le postulat que le matériau en place
remplira correctement le rôle qui lui est imparti.La propreté des granulats peut s'apprécier de
différentes façons telles que l'essai au bleu de méthylène, d'équivalent de sable à 10 % de fin
etc., mais dans ce TP, on va étudier seulement l'essai d'équivalent de sable.

But de l’essai :

A travers ce TP, on a intérêt à calculer l’équivalent de sable, d’où on aura la possibilité


de déterminer le pourcentage d’impureté contenue dans notre matériau qui est le sable.

Principe de l'essai :

L'essai est effectué sur la fraction 0/5 mm du sable à étudier. On lave l'échantillon, selon
un processus normalisé, et on laisse reposer le tout. Au bout de 20 minutes, on mesure les
éléments suivants :

 hauteur h1 : sable propre + éléments fins,


 hauteur h2 : sable propre seulement.

On en déduit l'équivalent de sable qui, par convention est égal à:

 E S (équivalent de sable, tout court) mesure au piston.


 E S V (équivalent de sable visuel) mesuré à vue.

- 23 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

Tableau N° II. 6 : Valeur préconisées pour l’équivalent de sable ES

ES à vue ES piston Nature et qualité du sable


ES < 65 ES < 60 Sable argileux : risque de retrait ou de gonflement à
rejeter pour les bétons de qualité.

65  ES < 75 60  ES < 70 Sable légèrement argileux de propreté admissible


pour les bétons de qualité courante quand on ne
craint pas particulièrement le retrait.

Sable propre à faible pourcentage de fines


75  ES < 85 70  ES < 80 argileuses convenant parfaitement pour les bétons de
hautes qualité (valeur optimale ES piston = 75; ES à
vue = 80)

ES 85 ES  80 Sable très propre :l’absence presque totale des fines


argileuses risque d’entraîner un défaut de plasticité
du béton qu’il faudra rattraper par une augmentation
du dosage en eau.

Matériels utilisés:

- Eprouvette graduée
- Bonbonne de 5 litres
- Bouchon pour cette bonbonne avec siphon et tube souple
- Machine agitatrice
- Piston tarré
- Solution lavant

Fig N° II. 7 : Les matériaux d’essai d l’équivalent de sable.

- 24 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

Mode Opératoire :

1) On remplit une éprouvette avec la solution lavant jusqu’au trait repère inférieure.

2) On verse les 120 grammes de sable dans l’éprouvette a l’aide de l’entonnoir.

3) On donne quelques faibles secousses a l’éprouvette dans le but de supprimer les


quelques bulles d’air restantes et on laisse reposer le mélange solution + sable 10 minutes.

4) A la fin des 10 minutes on place l’éprouvette sur l’agitateur et on effectue les 90


cycles en 30 secondes.

5) Après avoir enlevé le bouchon on rince les parois de l’éprouvette avec la solution
lavant et on enfonce le tube laveur jusqu’à fond de l’éprouvette pour faire remonter les
éléments argileux.

6) Laisser couler le robinet pour que la solution atteigne le trait repère supérieur, et
laisser reposer 20 minutes.

7) Mesurer h1 et h’2 par règle .

8) Descendre le piston tare jusqu'à ce qu’il repose sur le sédiment.

9) Lire h2.

Expression des résultats:

Selon la norme EN 933_8 ce paramètre retenu dans la classification et pour distinguer


les sols peu à très peu argileux, les résultats obtenus sont présentés dans le tableau suivant :

- 25 -
Chapitre II : Les essais classification du sol

Tableau N° II. 7 : de calcule l’équivalent de sable

TUF
Echantillon
Eprouvette1 Eprouvette2

Masse d’Echantillon 120 120

Hauteur totale
31.00 31.40
(sable+floculat) H1
Hauteur de sable
5.70 5.80
sédiment H2
Es= 18.39 18.47

Es moyen ( ) 18.43

- 26 -
Chapitre III :
Les essais Mécaniques
Chapitre III : Les essais Mécaniques

III.1 Introduction Les essais sur roche :


Les roches de la mécanique des roches regroupent tous les matériaux de l’écorce
terrestre qui ne sont pas des sols, c'est-à-dire qui ne peuvent pas être désagrégé « aisément »
en fragment de dimension variable allant jusqu'au minérale.

La mécanique des roches est un ensemble de règles et de techniques adaptées aux


travaux dans les massifs rocheux. En fait, l’essentiel pour résoudre un problème pratique
donné, est de connaître le comportement du rocher sous une sollicitation de façon à pouvoir
choisir la théorie la plus appropriée : élasticité, plasticité, résistance des matériaux, etc. on
définit à l’heure actuelle la mécanique des roches comme la science théorique et appliquée du
comportement mécanique des milieux rocheux et de leur environnement physique ;elle tire
son originalité principale de la fissuration des roches et du caractéristiques discontinu des
massifs naturels.

On entend par essais sur roches, les tests suivant :

L’essai de Proctor
L’essai de CBR
Compression simple

III.2.1 L‘essai Proctor (NF P94-093)

Introduction :

On appelle compactage, l’opération qui consiste à accroître la densité en place du sol


par des moyens mécaniques appropriés. On dit que l’opération de compactage augmente la
compacité du sol, resserre la texture des grains, réduit la déformabilité et augmente la
résistance du sol.

Le « compactage » est le procédé le plus économique toujours utilisé dans la


construction des remblais pour améliorer la densité sèche du sol (𝛄 d). L’expérience montre
que pour un sol donné, la compacité obtenue lors d’une opération de compactage varie avec la
teneur en eau de compactage et avec l’intensité ou l’énergie de compactage. L’étude du
compactage s ‘effectue à l’aide d’un damage normalisé connu sous le nom de « l’essai
Proctor ».

- 28 -
Chapitre III : Les essais Mécaniques

Le but de l’essai :

Le but de l’essai est de déterminer les caractéristiques de compactage d’un matériau.


Ces caractéristiques sont la teneur en eau optimale et la masse volumique sèche maximale
selon l’énergie de compactage appliquée à l’éprouvette, on distingue l’essai Proctor normal et
l’essai Proctor modifié.

Les deux essais sont identiques dans leur principe la seule différence est les valeurs et
les paramètres qui définissent l’énergie de compactage appliquée qui égale à

EC = N × H × m × g ÷ V d

N : le nombre total de coups.

m : la masse de la dame.

H : la hauteur de chute de la dame.

g : l’accélération de la pesanteur.

V : le volume du matériau compacté dans le moule.

Principe :

L’essai Proctor consiste à compacter dans un moule standard, à l’aide d’une dame
standard et selon un processus bien déterminé, un échantillon du sol à étudier et à déterminer
le teneur en eau du sol et sa densité sèche après le compactage.

L’essai Proctor est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à des
quantités de l’eau croissantes (2%, 6%, 10%,) On détermine ainsi plusieurs points de la
courbe représentative des densités sèches en fonction des teneurs en eau. On trace alors la
courbe en interpolant entre les points expérimentaux. Elle représente un maximum dont
l’abscisse est « la teneur en eau optimum Proctor », et l’ordonnée « la densité sèche maximum
Proctor

Les variantes d’essais :

Selon la granulométrie et suivant l’ouvrage en terre à réaliser, on utilise différentes


variantes de l’essai Proctor. Suivant la granulométrie du sol, l’essai Proctor peut être effectué
dans un moule normal ou dans un moule CBR.

- 29 -
Chapitre III : Les essais Mécaniques

Le moule CBR:

Est utilisé pour les sols qui comportent des éléments des diamètres supérieurs à 5mm.
(Dimensions diamètre =152mm, hauteur=152mm), volume=2.76litre

L’essai Proctor s’effectue généralement pour deux compactages d’intensités


différentes

Essai Proctor normal :

Le compactage n’est que moyennement poussé. Il est généralement utilisé pour les
études de remblais en terre (barrages en terre, digues,)

Il s’effectue en trois couches avec « la dame Proctor normal », l’énergie de compactage


est de :

• 55 coups de dame par couche dans le moule C.B.R.

• 25 coups par couche dans le moule Proctor normal.

Essai Proctor modifié :

Le compactage est beaucoup plus intense il correspond en principe au compactage


maximum que l’on peut obtenir sur chantier avec les rouleaux à pieds de mouton ou les
rouleaux à pneus lourds modernes. C’est ordinairement par l’essai Proctor modifié que l’on
détermine les caractéristiques de compactage (teneur en eau optima, densité sèche maximum)
des matériaux destinés à constituer la fondation ou le corps de chaussée des routes et des
pistes d’aérodromes.

Le compactage dans ce cas-là s’effectue en cinq couches successives avec « la dame


Proctor modifié » l’énergie de compactage est de :

• 55 coups de dame par couche dans le moule C.B.R.

• 25 coups par couche dans le moule Proctor.

Appareillage

- Moule CBR
- Dame Proctor modifié (un mouton=5.5kg ont la hauteur de chute=45.7cm)

- 30 -
Chapitre III : Les essais Mécaniques

- Règle à araser
- Disque d’espacement,
- Truelle, spatule, pinceau, etc.
- Petits récipients (mesures des teneurs en eau)
- Etuve

Fig N° II. 8 : Modèles d'expérience Proctor

Mode opératoire :

- On prend 2,5 kg d’argile préalablement préparé qu’on verse dans un bac.


- On ajoute une certaine quantité d’eau (50 ml ou 150 ml ou 250 ml) proportionnelle au
poids de l’échantillon utilisé.

- A l’aide de la truelle on malaxe bien le.


- On remplit le moule Proctor normalisé en trois couches puis après avoir versé chaque
couche on compacte l’aide de la dame Proctor normal en 25 coups en respectant la hauteur de
chute et en assurant une répartition équitable des coups sur la surface à compacter. On
procède de la même manière après la mise en place de la 2 éme et 3 éme couche.
- Une fois le moule rempli, on arase le sable avec une règle à araser, on comble les
vides laissés à la surface.
- Peser l'ensemble du moule avec le matériau.
- On prélève ensuite un échantillon à la surface du moule, puis on retire la base de ce
dernier afin de prendre un 2 éme et 3 éme échantillon.
- A la balance, on évalue les masses les trois prélèvements puis on le fait passer à
l’étuve au moins pendant 24H.au termes desquelles on va repeser les échantillons.

- 31 -
Chapitre III : Les essais Mécaniques

Expression des résultats :

Selon la norme NF P 94- 093 pour Déterminer la masse volumique γd optimale sèche
d’un matériau et sa teneur en eau correspondante WOPM, l’essai de Proctor modifié réalisé sur
les échantillons a donné les valeurs présentées dans le tableau suivant :
Tableau N° III. 8 : résultat d’essai de Procter.

Echantillon γd (t/m3) WOPM (%)

TUF 2.01 8.7

Poids d’eau ajoutée 6 8 10% 12

Poids total humide 8251 8403 8465 8545

Poids du moule 3830 3830 3830 3920

Poids sol humide 4421 4573 4635 4625

poids du sol sec 4166 4229 4208 4124

Volume du moule 2104 2104 2104 2104

Densité sèche 1.98 2.01 2.00 1.96

N de la tare 564 504 504 505 M K K0 SD

Poids total humide 180.87 183.39 185.72 182.42 205.85 214.03 198.53 198.02

Poids total sec 171.51 173.94 173.22 169.99 188.58 196.05 179.1 178.53

Poids de la tare 19.04 18.74 19.12 17.69 18.44 18.94 19.09 18.25

Poids d’eau 9.36 9.45 12.5 12.43 17.27 17.98 19.43 19.49

Poids de sol sec 152.74 155.2 154.1 152.3 170.14 177.11 160.01 160.28

Teneur en eau 6.14 6.09 8.11 8.16 10.15 10.15 12.14 12.16

Moyenne 6.12 8.14 10.15 12.15

(Note voire la courbe en annexe)

- 32 -
Chapitre III : Les essais Mécaniques

III.2.2 L‘essai CBR (NF P94-078) :

Introduction :

L'essai CBR (California Bearing Ratio) nous permet de réaliser la caractérisation


mécanique des sols naturels et de sols compactés dans des remblais et des couches de forme,
de fondations et de sous-fondations de routes et aéroports. Il mesure la résistance à l'effort
tranchant d'un sol et le gonflement du sol lorsqu'il est immergé dans l'eau pendant 4 jours. Il
nous permet de calculer la portance dusol, en estimant sa résistance au poinçonnement. Cet

essai est utilisé partout dans le monde pour déterminer l'épaisseur des couches de
fondation, établir une classification des sols et permettre d'étudier la traficabilité. Il peut être
réalisé in-situ et en laboratoire, mais cette dernière option n'est pas souvent réalisée. Il nous
donne un des paramètres indispensables dans les essais géotechniques précédant la
construction. Il y a différents types d'essais CBR à réaliser en fonction du type et de la qualité
du sol. La norme qui définit cet essai porte la référence NF P 94-078.

Le but de l’essai :

√ Déterminer l’aptitude des matériaux à supporter les charges.

√ Déterminer expérimentalement les indices portant (IPI, CBR) qui permettre

√ Etablir une classification des sols.

√ Dévaluer la traficabilité des engins de tassement.

√ Base pour le dimensionnement du sol de fondation et de la chaussée des routes

Principe :

On calcule l’indice portant CBR pour les enfoncements à 2.5mm & 5.0mm

On prend la plus grande valeur des deux.

On obtient la courbe des indices CBR en portant les valeurs sur un diagramme semi-log.

On porte en ordonnée logarithmique les indices CBR des éprouvettes réalisées et en


abscisse linéaire les teneurs en eau (w%).

On détermine 3 types d’indice.

- 33 -
Chapitre III : Les essais Mécaniques

 L’indice C.B.R. L’indice Portant immédiat (IPI): l'aptitude du sol à permettre la


circulation des engins de chantier directement sur sa surface lors des travaux (H = 0 ⇒ pas
de sur charges S).
 Immédiat : qui est l'évolution de la portance d'un sol support compacté à différentes
teneurs en eau.
 L’indice C.B.R. hydrique Après immersion : qui est l’évolution de la portance d'un
sol support compacté à différentes teneurs en eau et soumis à des variations de régime

Cet essai simule la pression appliquée par des pneumatiques sur un sol de fondation.
Cette surcharge simule le mouvement de la chaussée (déplacement vertical du sol).

Appareillage :

- Moule CBR
- Un échantillonne
- Chronomètre
- Presse hydraulique d’au moins 50kn pouvant assurer une vitesse de poinçonnement de
1,27 mm / minute
- Piston cylindrique ayant une section de 19,6 cm2
- Disque d’espacement.
Mode Opération :

- Solidariser la plaque de base et le moule CBR.


- Placer une feuille de papier filtre au fond du moule.
- Fixer le rehausse.
- Place le sol dans le moule avec une quantité de l’eau.
- Ce moule est mis sous une presse de manière centré. (Disque de centrage).
- Mise en contact du piston sur l’éprouvette (l’aiguille de l’anneau se déplace
légèrement)
- Mise à zéro du dispositif dynamométrique et celle du comparateur de déplacement.
- Lancer la presse à vitesse constante. (1.27mm/min)
- Noter les forces appliquées (F) par un pinçon cylindrique aux différents enfoncements
(0.625 – 1.25 – 2 – 2.5 – 5 – 7.5 et 10mm)
- Arrêt de l’essai

- 34 -
Chapitre III : Les essais Mécaniques

Expression des résultats :

Selon la norme NF P 94-078 cet essai Déterminer la Portance d’un échantillon de sol
(immédiatement), les résultats d’essai CBR à enfoncement 5 (cm) les résultats obtenus au
laboratoire sont reportés dans le tableau suivant :

Tableau N° III. 9 : d’essai CBR

Echantillon Indices portent CBR A 5cm (bar)

Tuf 229.50

III.2.3- Essai compression simple :

Introduction :

Un essai de compression mesure la résistance à la compression d'un matériau sur une


machine d'essais mécaniques suivant un protocole normalisé. Les essais de compression se
font souvent sur le même appareil que l'essai de traction mais en appliquant la charge en
compression au lieu de l'appliquer en traction.

Pendant l'essai de compression, l'échantillon se raccourcit et s'élargit. La déformation


relative est « négative » en ce sens que la longueur de l'échantillon diminue. La compression
tend de plus à amplifier les irrégularités latérales de l'échantillon et, au-delà d'une contrainte
critique, l'échantillon peut fléchir et la flèche peut s'accentuer jusqu'au flambage.

Principe de l’essai :

Cet essai consiste à appliquer un effort de compression à un échantillon reposant sur


une surface indéformable. Cette sollicitation provoque un écrasement de l’éprouvette. On
mesure simultanément les contraintes et force de compression au cours de l’essai.

Pour obtenir des résultats comparatifs en compression il est nécessaire d'employer des
éprouvettes de forme, de dimensions et de mode d'obtention identiques, et de les soumettre à
essais dans des conditions bien définies de traitement préalable, de température, d'humidité et
de vitesse de mise en charge.

Matériel Nécessaire :

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Chapitre III : Les essais Mécaniques

- Machine rectifieuse ou souffre pour surfaçage.


- Une presse.
- moules de diamètre 16cm et hauteur de H=Dx2=32cm
- cone d’abrams
- malaxeur

Fig N° II. 9 : d’essai compression simple

Mode opératoire :

L’opérateur d’essai réalise par la suite une gâchée en respectant les dosages des
matériaux, ces derniers sont mélangés à l’aide d’un malaxeur. Ensuite, on détermine le
coefficient d’affaissement au cône d’Abrams La remplissage des éprouvettes se fait en deux
couches, après chaque couche, on réalise une vibration durant un temps bien déterminé.
La conservation des éprouvettes après démoulage se fait à une température égale à 20°c
± 2°c dans l’eau ou dans une chambre humide.
Expression Des Résultats :

La résistance correspondante Fc en Mpa est :

FC =10 x (P/S)

P : est la charge maximale en KN.

S : est la section de l’éprouvette en cm².

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Chapitre I : Présentation du L.T.P. Sud

Les tableaux de résultat final d’essai :

Tableau N° III. 10 : de compression

N° Poids réel Densité Compacité RC


Poids réel Diamètre Hauteur Volume Résistanc
d’éprouvette à Teneur sèche à à Moye
après éprouvett éprouvett éprouvett Lecture e en
l’écraseme en eau l’écraseme l’écraseme nne
compactage e e e (kg /cm²)
nt nt nt (bars)
100 418 385 8.57 5 10 196.25 1.96 98 1.601 8.32
100 8.45
423 389 8.74 5 10 196.25 1.98 99 1.652 8.59

98
417 384 8.59 5 10 196.25 1.96 97 1.545 8.03

98 7.94
416 383 8.62 5 10 196.25 1.95 97 1.51 7.85

95
404 372 8.60 5 10 196.25 1.90 94 1.423 7.40

95 7.60
404 372 8.60 5 10 196.25 1.90 94 1.501 7.80

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Chapitre I : Présentation du L.T.P. Sud

Plusieurs séries d’éprouvettes normalisées ont fait l’objet de mesure de rsistons la


compression simple à différentes compacités : 95%, 98% et 100% de ’O.P.M les résultats
obtenus sont reportés dans le tableau suivant :
Tableau N° III. 11 : de résultat final d’essai

RC100% RC 98 % RC 95 %
Echantillon
(BAR) (BAR) (BAR)

TUF 8.45 7.94 7.60

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Conclusion
générale
Conclusion générale

Conclusion générale :

Le LTPS est un laboratoire qui assure un rôle d’étude, d’expertises et aussi des
contrôles ce qu’on a pu constater pendant la période de ce stage.

Ainsi, ce stage nous a permis de découvrir comment le travail se déroule dans cet
organisme, en outre, de voir de nouveaux essais et de les réaliser.

Le stage est une occasion qui permet aux stagiaires d’avoir une idée claire sur toutes les
procédures du travail.

Personnellement il été très intéressant et profitable, car il m’a permis de connaître, de


découvrir la réalité pratique de différents travaux, de confronter avec le domaine du travail les
connaissances que j’ai appris pendant ma formation et bien sûr d’apprendre plusieurs choses
nouvelles pour moi.

Le principal objectif de notre sujet de stage ces essais est d'identifier le sol à utiliser
dans des structures et des ouvrages hydrauliques, en plus de la durabilité de ces sols. Afin de
réduire le risque de tassement et glissement des structures et pour améliorer la qualité de ses
structures.

L’importance de l’étude des propriétés des sols doit s’imposer à l’esprit de celui qui est
responsable de la conception ou de la construction d’un ouvrage quelconque impliquant
l’utilisation de sols. Cette étude nécessitera généralement beaucoup plus d’efforts et de temps
de la part de l’ingénieur et du technicien que ceux-ci devront en consacrer à l’étude des autres
matériaux habituellement employés.

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Référence
Bibliographie
Référence Bibliographie

Référence Bibliographie:

 Internet
 Préparé par M. Olivier, A. Mesbah, Z. El Gharbi, J.C. Morel
 Laboratoire Géomatériaux de l’ENTPE, D.G.C.B , U.R.A. du CNRS, n°1652
 Materials and Structures/Matériaux et Constructions, Vol. 30, November 1997, pp 515-517

Les normes :

 Analyse Granulométrique par tamisage a sac NF P94-056( Mars 96)


 ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTOMETRIE (NFP 94-057)
 ESSAI Limite d’Atterberg NF P94-051 - Mars 1993
 Essai au bleu de méthylène (NF p 94-068)
 L’essai de l’équivalent de sable (NF EN 933-8 Mars 2012)
 L‘essai Proctor (NF P94-093)
 L‘essai CBR (NF P94-078) .
 Essai compression simple.

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Annexes
Annexes

Annexe N° : 01
Annexes

Annexe N° : 02
Annexes

Annexe N° : 03
Annexes

Annexe N° : 04

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