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La création des Communautés Européennes

Les traités de base

Dans le contexte économique et politique d’après la deuxième guerre


mondiale, on a essayé d’accomplir l’unification des Etats européens. La première
tentation a été de construire l’Europe sur le modèle américain, c’est-à-dire fédéral,
mais elle n’a connu aucune suite, parce que le modèle fédéral est un modèle
d’intégration politique.
A cause de cette impossibilité de réaliser l’intégration politique, la création
des trois Communautés Européennes a été inspirée par le plan fait en 1950
par Robert Schuman, le Ministre français des Affaires Etrangères, et par Jean
Monnet, qui a surveillé la reconstruction européenne après la guerre.
Le plan Schuman pour l’intégration européenne a été inspiré par les théories
de la supranationalité. Ce plan a visé la création d’une organisation
supranationale – la Communauté – avec des institutions propres, superposées à
celles des Etats Membres, et dotées des compétences en vue de réglementer
directement la situation juridique des Etats de la Communauté et des particuliers de
ces Etats.
La première étape de la construction d’une Communauté Européenne a été
la déclaration faite le 9 mai 1950 à Paris par Robert Schuman, qui a présenté le
plan qu’il avait élaboré avec Jean Monnet en vue d’unifier l’industrie
européenne du charbon et de l’acier.
Le plan Schuman est devenu réalité le 18 avril 1951 à Paris quand les six
pays fondateurs, c’est-à-dire Belgique, République Fédérale d’Allemagne,
France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas, ont conclu le traité qui a institué la
Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier. Le traité est entré en
vigueur le 23 juillet 1952. Le traité de Paris a été conclu pour une période de 50
ans et donc sa durée a pris fin en 2002.
L’objectif principal du traité a été de créer, aux dimensions de six Etats
Membres, un marché commun du charbon et de l’acier, caractérisé par la libre
circulation et la libre concurrence.
Le traité de Paris a créé quatre institutions de la Communauté
Européenne du charbon et de l’acier :
1. La Haute Autorité, composée des personnalités indépendantes des Etats
Membres et qui a reçu les pouvoirs de décision obligatoire s’exerçant non
seulement sur les Etats Membres, mais encore directement sur les entreprises du
secteur ;
2. l’Assemblé, auquel a été confié le contrôle politique de la Haute Autorité ;
3. un conseil spécial des ministres, composé des représentants des Etats
Membres ;
4. la Cour de Justice, qui assure le respect et l’application du droit communautaire
à l’intérieur de la Communauté.
Par la suite, dans un contexte économique nouveau, marqué par l’expansion
de la production et des échanges, les six Etats Membres de la CECA ont mené des
négociations, en 1955 et 1956, dans deux groups portant sur le marché commun en
général et sur le marché de l’énergie nucléaire. Par conséquent, les deux traités
créant la Communauté Economique Européenne et la Communauté
Européenne de l’Energie Atomique ont été conclus à Rome le 25 mars 1957.
Les deux Communautés ont commencé leurs activités lors de l’entrée en vigueur
des traités, le 1er janvier 1958.
Le traité CEE prévoyait d’abord la création d’un marché commun,
étendu à l’ensemble des territoires des Etats Membres et qui devait présenter les
mêmes caractéristiques qu’un marché national. Cet objectif a impliqué la création
d’une union douanière, c’est-à-dire libre circulation interne des marchandises et
protection externe par un tarif douanier commun. Cet objectif a impliqué
également la libre circulation des personnes, entreprises, services et capitaux
et la protection de la libre concurrence.
Mais le traité CEE a prévu aussi l’harmonisation des politiques
économiques générales des Etats Membres et la mise en œuvre des politiques
sectorielles communes, notamment dans les domaines de l’agriculture, des
transports et des relations commerciales avec les Etats tiers.
Le traité CEEA reposait sur l’idée d’un développement rapide de l’énergie
nucléaire et d’une difficulté pour les européens à s’approvisionner en matières
premières. Tout comme le traité CECA, le traité CEEA recouvrait un secteur
limité de l’économie, c’est-à-dire l’industrie de l’énergie atomique.
Les deux traités de Rome ont également créé des institutions
communautaires pour chaque Communauté européenne. L'institution ayant le
pouvoir de décision est devenue le Conseil, composé de représentants des États
membres.
Chaque Communauté européenne avait ses propres institutions, à l'exception
de la Cour de justice et du Parlement - une convention signée en 1957 et annexée
aux traités de Rome a prévu que les trois communautés ont deux institutions en
commun: le Parlement et la Cour de justice. Quant aux deux autres institutions,
chaque Communauté européenne avait son propre Conseil et sa propre
Commission (dans les traités de Rome, la Commission est l'institution
communautaire qui correspond à la Haute Autorité).
L’évolution des Communautés Européennes

L’évolution des Communautés Européennes doit être étudiée sur trois


coordonnées :
1. L’unification institutionnelle
2. L’élargissement des Communautés par l’adhésion des nouveaux Etats
Membres ;
3. La révision des traités fondateurs par l’adoption des traités de modification,
c’est-à-dire l’Acte Unique Européen, la Traité de Maastricht sur l’Union
Européenne, le Traité d’Amsterdam, le Traité de Nice et le Traité de Lisbonne.

1. L’unification institutionnelle

On peut mentionner deux étapes pour l’unification institutionnelle au


niveau communautaire :
a. Dès 1957, une convention annexée aux traités de Rome a prévu que la Cour
de Justice et le Parlement sont des institutions de contrôle communes aux trois
Communautés.
b. Le Traité « de fusion des exécutifs », signé à Bruxelles le 8 avril 1965, a
substitué un Conseil unique et une Commission unique aux six institutions
communautaires préexistantes, y compris la Haute Autorité de la CECA.

2. L’élargissement des Communautés Européennes

Les Etats Membres des Communautés sont en premier lieu les six pays
fondateurs : Belgique, République Fédérale d’Allemagne, France, Italie,
Luxembourg et Pays-Bas. Quant à l’Allemagne, elle s’est élargie, après la
réunification des deux Etats allemands le 3 octobre 1990, au territoire de l’ex-
RDA.
Le 1er janvier 1973 le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni ont rejoint
la Communauté. L’adhésion également prévue de la Norvège a été rejetée par
un référendum en octobre 1972.
Le 1er janvier 1981, la Grèce est devenue membre de la CE. Cet
« élargissement vers le Sud » a été complété le 1er janvier 1986 par l’adhésion de
l’Espagne et du Portugal.
A cet élargissement vers le Sud a succédé, le 1er janvier 1995, l’adhésion de
l’Autriche, de la Finlande et de la Suède à l’Union Européenne, qui avait été
établie entre-temps, le 1er novembre 1993, par l’entrée en vigueur du Traité de
Maastricht. La Norvège a refusé d’adhérer – comme vingt-deux ans auparavant –
par une courte majorité, 52% des citoyens s’étant prononcés par référendum contre
l’adhésion de leur pays. Par conséquent, la Norvège n’est pas un Etat Membre
de l’Union Européenne.
Le 16 avril 2003, la république Tchèque, le Chypre, l’Estonie, la
Lituanie, la Lettonie, Malte, la Pologne, la Slovénie, la Slovaquie et la Hongrie
ont signé les traités d’adhésion à l’Union Européenne. Ils sont devenus des Etats
Membres à partir du 1er mai 2004.
Le 1er janvier 2007, la Roumanie et la Bulgarie sont devenues des Etats
membres de l’Union Européenne.
Finalement, le 1er juillet 2013 la Croatie a adhéré à l’Union Européenne

3. La révision des traités fondateurs

a. L’Acte Unique Européen

L’Acte Unique Européen, signé en février 1986 et entré en vigueur le 1er


juillet 1987, a représenté la première révision substantielle du Traité CEE
depuis 1957 en vue de continuer la construction communautaire et d’accomplir le
marché intérieur.
L’Acte Unique Européen contient deux catégories des dispositions, c’est-à-
dire :
1. des dispositions concernant l’intégration européenne, implémentées par la
modification du Traité de Rome ;
2. des dispositions relatives à la coopération politique entre les Etats
Membres.
En ce qui concerne la coopération politique, ces dispositions devaient être
implémentées en dehors du cadre institué par le Traité de Rome. Ainsi, l’Acte
Unique Européen a prévu que les représentants des Etats Membres, c’est-à-dire les
chefs d’état et de gouvernement, doivent tenir des réunions périodiques en vue
d’établir des objectifs politiques communs. Cet organe, composé des chefs d’état
et de gouvernement des Etats Membres, a été appelé le Conseil Européen.
Au niveau économique, l’Acte Unique Européen a transposé les
recommandations contenues dans le Livre Blanc de la Commission sur la
réalisation du marché intérieur (juin 1985). Par conséquent, l’objectif principal de
l’Acte Unique Européen a été l’élimination de tout obstacle dans les échanges
entre les Etats Membres et l’accomplissement d’un nouveau marché unique
ou intérieur jusqu’au 1er janvier 1993. Le marché intérieur a été défini comme
un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des
marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée selon les
dispositions des traités.
Les Etats Membres ont accepté aussi les modifications institutionnelles
indispensables à la réalisation du marché intérieur, comme par exemple
l’extension des pouvoirs de la Commission ou plus grande implication du
Parlement au processus normatif.

b. le Traité de Maastricht

Le Traité de Maastricht a représenté une nouvelle étape dans le processus


d’intégration européenne commencé par la création des Communautés
Européennes. Le Traité de Maastricht a dépassé l’objectif économique des
Communautés Européennes et il a affirmé explicitement la vocation politique de
l’Union Européenne.
Le Traité de Maastricht sur l’Union Européenne, prévoyant l’union
économique, monétaire et politique des Etats Membres, a été signé le 7 février
1992. Il est entré en vigueur le 1er novembre 1993, après avoir été ratifié par tous
les Etats Membres.
Il faut noter que le Royaume-Uni et le Danemark ont mentionné qu’ils ne
vont pas participer dans la troisième étape de l’union monétaire. De même, le
Royaume-Uni a déclaré qu’il ne va pas participer dans les arrangements concernant
la politique sociale.
Cependant, l’Union Européenne n’a pas remplacé les Communautés, qui
ont continué leur existence. De même, aucune entité juridique n’a été créée à côté
des Communautés. En effet, l’Union Européenne n’avait pas de personnalité
juridique et notamment de capacité d’engagement international. Elle avait
simplement une existence politique.
L’Union Européenne devait compléter les Communautés Européennes
par des nouvelles politiques et formes de coopération entre les Etats Membres.
Par conséquent, le Traité de Maastricht a créé deux nouveaux piliers à côté des
Communautés Européennes, c’est-à-dire la Politique Etrangère et de Sécurité
Commune et la Coopération dans les domaines de la Justice et des Affaires
Intérieures. Ces deux nouveaux piliers ont créé un cadre de coopération
intergouvernementale entre les Etats Membres en dehors des procédures de
décision communautaires.
Par conséquent, l’Union Européenne s’appuyait sur trois piliers :
1. les Communautés Européennes, approfondies et élargies dans une union
économique et monétaire.
2. la Politique Etrangère et de Sécurité Commune.
3. la Coopération dans les domaines de la Justice et des Affaires Intérieures.
A côté des dispositions nouvelles créant l’Union Européenne, le Traité de
Maastricht contient aussi des dispositions qui ont modifié les traités fondateurs.
Ainsi, la Communauté Economique Européenne est devenue la Communauté
Européenne, en vue de reconnaître que ses activités et ses pouvoirs ont dépassé
visiblement l’objectif économique initial.
Les plus importantes modifications du Traité de Rome ont été les
suivantes :
1. la création d’une citoyenneté de l’Union Européenne ;
2. la politique économique et monétaire commune, ainsi que l’introduction de la
monnaie unique ;
3. l’introduction du principe de subsidiarité ;
4. le changement du processus de décision communautaire ;
5. l’introduction de nouveaux domaines d’activité de la Communauté, comme par
exemple l’emploi et la protection sociale.
Ainsi, le Traité de Maastricht a introduit une citoyenneté européenne qui
s'ajoute à la citoyenneté nationale. Tout citoyen ayant la nationalité d'un État
membre est aussi un citoyen de l'Union. Cette citoyenneté confère de nouveaux
droits aux citoyens européens, à savoir :
- le droit de circuler et résider librement dans la Communauté;
- le droit de voter et d'être élu pour les élections européennes et municipales dans
l'État où le citoyen réside;
- le droit à une protection diplomatique et consulaire d'un autre État membre
sur le territoire d'un pays tiers où l’État d’origine n'est pas représenté;
- le droit de pétition devant le Parlement européen et de déposer une plainte
auprès du médiateur européen (le Médiateur européen est désigné par le Parlement
afin de recevoir des plaintes concernant l’activité des institutions communautaires).
De même, le traité sur l'Union Européenne a repris comme règle générale le
principe de subsidiarité, qui était appliqué à la politique de l'environnement dans
l'Acte Unique Européen. Ce principe prévoit que dans les domaines où la
Communauté n’a pas de compétence exclusive, celle-ci n'agit que si les objectifs
peuvent être mieux réalisés au niveau communautaire qu'au niveau national.

c. Le Traité d’Amsterdam

Le Traité d’Amsterdam a été signé par les représentants des Etats Membres
le 2 octobre 1997. Il est entré en vigueur le 1 er mai 1999 après avoir été ratifié par
les 15 Etats Membres de l’Union Européenne selon leurs règles constitutionnelles.
Le Traité d’Amsterdam a modifié et renuméroté les articles du Traité de
Maastricht sur l’Union Européenne et du Traité CE. Ainsi, on lui a annexé des
versions consolidées des traités UE et CE.
Les principales réformes introduites par le Traité d’Amsterdam sont les
suivantes :
- le renforcement de la protection des droits fondamentaux au sein de l’Union
Européenne, notamment en ce qui concerne l’égalité entre les hommes et les
femmes, la non-discrimination et le traitement des données à caractère personnel ;
- les changements dans le domaine de la libre circulation des personnes au sein de
l’Union Européenne ;
- le développement du concept de citoyenneté européenne ;
- les changements dans la structure et le fonctionnement des institutions
communautaires, comme par exemple le renforcement du rôle du Parlement
Européen dans le processus législatif.

d. Le Traité de Nice

Le Traité de Nice a été conclu par les Chefs d’Etat ou de gouvernement le 11


décembre 2000 et signé à Nice le 26 février 2001. Il est entré en vigueur le 1 er
février 2003 après avoir été ratifié par les 15 Etats Membres de l’Union
Européenne selon leurs propres règles constitutionnelles.
Le Traité de Nice avait comme objectif principal de préparer l’Union
Européenne à l’élargissement en révisant les traités communautaires dans certains
domaines. Ainsi, le traité visait principalement à réformer les institutions
communautaires afin que l’Union Européenne puisse fonctionner efficacement
après son élargissement à 25 Etats membres en 2004, puis à 27 Etats membres en
2007. Le traité de Nice, le traité de Maastricht sur l’Union Européenne et le Traité
de Rome instituant la Communauté Européenne ont été combinés dans une version
consolidée.
La réforme institutionnelle accomplie par le Traité de Nice a été qualifiée de
« limitée ». En effet, le traité n’a pas changé l’équilibre institutionnel mais il a
prévu des ajustements concernant notamment le fonctionnement et la composition
des institutions communautaires.
Ainsi, la réforme institutionnelle introduite par le Traité de Nice a visé
principalement :
- nouvelle pondération des voix au Conseil de l’Union Européenne – l’ajustement
de la pondération des Etats Membres en faveur des plus peuplés pays et la
répartition des votes à 25 puis 27 Etats Membres ;
- modification de la composition de la Commission Européenne, le renforcement
des pouvoirs du Président de la Commission et le changement de son mode de
nomination ;
- nouvelle répartition des compétences entre les deux instances – la Cour de Justice
des Communautés Européennes et le Tribunal de Première Instance – et la
possibilité de créer des chambres juridictionnelles spécialisées ;
- extension de la procédure de codécision et la modification du nombre des sièges
au Parlement attribués à chaque Etat Membre.
e. Le Traité de Lisbonne

Le Traité de Lisbonne a été signé par les Chefs d’Etat ou de gouvernement


de 27 Etats Membres de l’UE le 13 décembre 2007 à Lisbonne. Il est entré en
vigueur le 1er décembre 2009 après avoir été ratifié par les 27 Etats membres.
Le traité de Lisbonne modifie le Traité CE et le Traité de Maastricht sur
l’UE, mais ne les remplace pas. Le Traité CE est dénommé le Traité sur le
fonctionnement de l’UE.
Conformément aux dispositions du Traité de Lisbonne, l’Union
Européenne remplace et succède les Communautés Européennes. L’Union
Européenne est donc le successeur juridique des Communautés Européennes,
qui n’existent plus. Par conséquent, les termes suivants ne seront plus utilisés :
la Communauté Européenne, les Communautés Européennes ou le droit
communautaire. Ils seront remplacés par les termes : Union Européenne ou droit de
l’UE.
A la suite du Traité de Lisbonne, les articles du Traité sur l’UE et du Traité
CE, maintenant le Traité sur le fonctionnement de l’UE, ont été renumérotés en
vue d’une simplification et d’une plus grande efficacité.
Conformément aux changements apportés par le Traité de Lisbonne,
l’Union Européenne a maintenant la personnalité juridique, ainsi que la
capacité de conclure des traités internationaux et d’adhérer aux organisations
internationales. De plus, les trois piliers de l’Union Européenne créés par le
Traité de Maastricht ont fusionné maintenant, mais le traité a maintenu des
procédures spéciales en ce qui concerne la politique étrangère, la sécurité et la
défense. De toute façon, le terme « piliers » de l’UE ne sera plus utilisé.
Les réformes principales introduites par le Traité de Lisbonne sont les
suivantes :
- un rôle renforcé pour le Parlement européen dans le processus législatif
européen ;
- une plus grande participation des parlements nationaux des Etats Membres aux
travaux de l’Union Européenne ;
- des changements en ce qui concerne le cadre institutionnel de l’UE. Ainsi, le
traité reconnaît les suivantes sept institutions de l’Union Européenne : le
Parlement Européen, le Conseil Européen, le Conseil, la Commission Européenne,
la Banque Centrale Européenne, la Cour de Justice de l’UE, la Cour de Comptes ;
- le retrait de l’UE : le traité de Lisbonne prévoit explicitement, pour la première
fois, la possibilité pour un Etat membre de se retirer de l’Union ;
- la création de la fonction de Président du Conseil Européen élu pour un mandat
de deux ans et demi ;
- la nomination d’un Haut Représentant de l'Union pour les Affaires étrangères et
la Politique de sécurité, qui est également Vice-président de la Commission ;
- l’Union Européenne est dotée d’une personnalité juridique unique.

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