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Tunnel - Protection Au Feu Des Structures Et Équipements Dans Les Tunnels
Tunnel - Protection Au Feu Des Structures Et Équipements Dans Les Tunnels
www.promat-tunnel.com
Sommaire - Protection au Feu des Structures
et Equipements dans les Tunnels
GÉNÉRALITÉS
1 Les projets en matière de tunnels de l'Union Européenne ----------- Page 3
Pourquoi protéger les tunnels? ----------------------------------------- Page 4
RÉGLEMENTATION
2 Les différents niveaux de résistance au feu des structures --------- Page 6
FRANÇAISE Objectifs et niveaux de résistance ------------------------------------- Page 6
LA RÉSISTANCE
4
AU FEU DU BÉTON Critères de résistance au feu du béton -------------------------------- Page 13
5 CHOISIR LES MATÉRIAUX DE Eléments à prendre en compte lors de l’utilisation ------------------- Page 14
PROTECTION CONTRE de matériaux de protection contre l’incendie
Matériaux projetés / Matériaux en plaques ---------------------------- Page 14
L’INCENDIE
6 LES SOLUTIONS
TECHNIQUES PROMAT Les solutions techniques proposées par Promat --------------------- Page 15
ILLUSTRATIONS
Figure
Figure
9 : Plaques de PROMATECT®-H utilisées en fond de coffrage --------------------------------------------------
10 : Noord Tunnel, Rotterdam --------------------------------------------------------------------------------------
Page
Page
18
18 9
Figure 11 : Coffrage en plaques de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T en plafond à la jonction des murs------ Page 19
Figure 12 : Support de joints pour pentes et angles --------------------------------------------------------------------- Page 19
Figure 13 : Support de l’armature ------------------------------------------------------------------------------------------ Page 20
Figure 14 : Espacement entre l’armature et les plaques de PROMATECT®-H------------------------------------------ Page 20
Figure 15 : Détail des vis sur la face arrière des plaques / Figure 16: Schéma d’emplacement des vis ------------ Page 20
Figure 17 : Excavation du tunnel au-dessous du coffrage en plaques de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T -- Page 21
Figure 18 : Installation rapportée d’une couche unique de plaques de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T ----- Page 22
Figure 19 : Installation par protection rapportée de plusieurs couches de plaques de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T ------------ Page 22
Figure 20 : Méthode d’installation par protection rapportée dans le tunnel de Zeeburg, Pays-Bas ----------------- Page 22
Figure 21 : Mise en place de plaques de PROMATECT®-H courbes dans le tunnel de l’Elbe, Hambourg, Allemagne ------------------- Page 23
Figure 22 : Indication des emplacements des fixations ------------------------------------------------------------------ Page 24
Figure 23 : Lève-plaque / Figure 24: Perçage du béton ----------------------------------------------------------------- Page 25
Figure 25 : Irrégularités de surface mineures ne dépassant pas 3mm / Figure 26: Support légèrement inégal----- Page 25
Figure 27 : Utilisation de cales en PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T en cas de hausse de niveau-------------- Page 26
Figure 28 : Utilisation de cales en PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T en cas de baisse de niveau -------------- Page 26
Figure 29 : Cale en PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T au niveau de l’assemblage à plat des plaques---------- Page 26
Figure 30 : Assemblage en cas d’inclinaison du support ---------------------------------------------------------------- Page 26
Figure 31 : Fixation sur profils oméga ------------------------------------------------------------------------------------- Page 27
Figure 32 : Sections courbes fixées directement sur la dalle ------------------------------------------------------------ Page 27
Figure 33 : Epaisseur du PROMATECT®-T par rapport au diamètre du tunnel ---------------------------------------- Page 27
Figure 34 : Sections courbes avec ossature en acier -------------------------------------------------------------------- Page 27
10
Figure 35 : Equipements actifs en tunnel ---------------------------------------------------------------------------------- Page 28
ILLUSTRATIONS Figure 36 : Effets d’un courant d’air sur l’incendie d’une automobile -------------------------------------------------- Page 29
Figure 37 : Section d’un tunnel classique montrant la construction d’un plénum ------------------------------------- Page 30
Figure 38 : Construction d’un écran horizontal en PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T en tunnels ---------------- Page 30
Figure 39 : Habillage de conduit tôle en PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T---------------------------------------- Page 31
Figure 40 : Conduit en plaques de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T sans conduit tôle ------------------------ Page 31
Figure 41 : Système de conduit autoportant en DURASTEEL® ---------------------------------------------------------- Page 31
Figure 42 : Système de protection de câbles en DURASTEEL® --------------------------------------------------------- Page 32
Figure 43 : Système de protection de câbles en PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T ------------------------------ Page 32
Figure 44 : Utilisation des plaques Promat pour la protection d’autres services--------------------------------------- Page 32
Figure 45 : Tunnel d’équipements avec câbles importants protégés par les systèmes Promat ---------------------- Page 33
Figure 46 : Exemple de porte en acier dans un tunnel - possibilité de 1 ou 2 vantaux - Niveaux N1, N2 et N3 --- Page 33
1
Généralités
2
Les projets en matière de tunnels Mise en sécurité de tunnels existants
(Upgrading Existing Tunnels, UPTUN) 1
de l’Union Européenne
La durée de ce projet est de quatre ans. UPTUN signifie “méthodes
Pour plus d’information, nous conseillons aux lecteurs de se reporter aux
de mise en sécurité rentables, éprouvées et innovantes pour la
études en matière de sécurité incendie tunnels actuellement en cours de
sécurité incendie en tunnels existants.”
réalisation par les institutions de l’Union Européenne, à savoir :
3
Généralités
4
Tableau 2 : Incendies en tunnels
1
Taux minimal Type de
Pays Tunnel Longueur Type Ventilation Cause de l’incendie Durée de dégagement marchandises
(m) (H/min) de la chaleur concernées
AUTRICHE Felbertauen 5281 Montagne Semi longitudinale* Freins bloqués 1:30 15 Non disponible
AUTRICHE Pfander 6719 Montagne Transversale Collision 1:00 20 Pain
AUTRICHE Tauern 6400 Montagne Transversale Collision 15:00 200 Peinture
FRANCE Fréjus 12870 Alpin Transversale Inconnue 2:00 15 Plastiques
FRANCE Porte d’Italie 425 Citadin Naturelle Incendie moteur 0:45 15 16t fibres polyester
FRANCE Mont Blanc 11600 Alpin Semi longitudinale* Incendie moteur 4:15 30 20t coton
FRANCE Mont Blanc 11600 Alpin Semi longitudinale* Incendie moteur 53:00 300 9t Margarine +
12t farine
FRANCE L’Arme 1100 Citadin Transversale Collision Inconnue 20 Non disponible
FRANCE Castellar 570 Citadin Naturelle Eclatement de pneu Inconnue 20 Papier à recycler
ALLEMAGNE Moorfleet 243 Citadin Naturelle Surchauffe pneus 1:30 15 14t granules de
polyéthylène
ITALIE Peccorila 662 Inconnu Inconnue Collision Inconnue Inconnue Poisson
ITALIE Serra Ripol 442 Inconnu Inconnue Collision 2:30 100 Rouleaux de papier
ITALIE Is. D. Femm 148 Inconnu Inconnue Collision Inconnue 200 Non disponible
JAPON Kajiwara 740 Citadin Semi longitudinale* Surchauffe boîte de 1:20 30 3600 litres de
vitesse peinture
en 200 bidons
JAPON Nihonzaka 2045 Inconnu Semi longitudinale* Collision 4 jours 300 Non disponible
JAPON Sakai 459 Inconnu Naturelle Collision 3:00 150 Non disponible
PAYS-BAS Velser 768 Sous rivière Transversale Collision 1:15 40 Fleurs et boissons
non alcoolisées
NORVEGE Ekeberg 1563 Citadin Longitudinale Incendie moteur 1:57 35 Non disponible
NORVEGE Røldal 4657 Montagne Horizontale Incendie moteur Inconnue 15 Non disponible
NORVEGE Hovden 1283 Montagne Naturelle Collision 1:30 150 400m revêtement
polyéthylène
NORVEGE Hitra 5645 Sous-marin Longitudinale Incendie moteur 2:05 20 Non disponible
AFRIQUE DU SUD Huguenot 4000 Inconnu Transversale Surchauffe boîte de 0:47 15 Non disponible
vitesse
ESPAGNE Guadarram 2870 Inconnu Semi longitudinale* Surchauffe boîte de 2:45 100 Containers résine
vitesse de pin
SUISSE Gumefens 343 Inconnu Inconnue Collision 2:00 50 Non disponible
SUISSE St Gotthard 16918 Alpin Transversale Surchauffe pneus 2:00 30 750 bicyclettes
dans des cartons
SUISSE St Gotthard 16918 Alpin Transversale Incendie moteur 0:20 20 Non disponible
SUISSE St Gotthard 16918 Alpin Transversale Incendie moteur 3:00 50 8 voitures de
tourisme
ROYAUME-UNI Kingsway 2000 Sous rivière Transversale Incendie moteur 1:13 15 Non disponible
USA Wallace 933 Citadin Inconnue Incendie moteur Inconnue 100 1 camping car
USA Caldecott 1083 Citadin Inconnue Collision 2:40 200 Non disponible
USA Holland 2567 Sous-marin Inconnue Chute chargement 4:00 300 11t de bisulfate de
du camion carbone
USA Blue Mt. 1302 Montagne Inconnue Incendie moteur Inconnue 20 Huile de poisson
USA Chesapeake Inconnue Sous-marin Inconnue Eclatement de pneu 4:00 15 Container 50 gallons
de carburant
*Ventilation semi-longitudinale = Association des ventilations longitudinale et transversale
5
Réglementation Française
6
Types d’exposition au feu
Au cours des dernières années, de nombreuses recherches ont été Il convient de noter qu’à l’heure actuelle, ces informations ne sont
effectuées dans le monde entier pour définir les différents types valables que dans le cas d’une largeur du foyer d'incendie ne
d'incendie pouvant se déclarer dans les tunnels et les espaces dépassant pas environ la moitié de la largeur du tunnel et dans le
souterrains. Elles ont été réalisées dans des tunnels réels désaffectés cas de tunnels ventilés naturellement. Des recherches sont en
ou en laboratoire. Les données obtenues ont permis de tracer une série cours de réalisation par le Centre National Suédois de Tests et de
de courbes température/temps correspondant aux différentes Recherches.
expositions présentées ci-dessous. Les méthodes de ventilation
employées peuvent également
Même si les recherches sur les phénomènes d’incendie dans les avoir un impact important sur le
tunnels continuent, les données existantes montrent que la gravité des HRR des éléments incendiés. Ce
incendies en tunnels est bien supérieure à celle des incendies à l’air facteur doit être pris en compte 3
libre. La comparaison des données relatives au taux de dégagement de lors du choix du type et de la
la chaleur (Heat Release Rate, HRR), que beaucoup considèrent durée de protection contre
comme une bonne unité de mesure de la gravité d’un incendie, l'incendie indiqués dans les
obtenues dans des tests réalisés sur différents types de véhicules, sur spécifications.
des caissons en bois, sur des réservoirs de carburant, etc., a montré
que le taux de dégagement de la chaleur (HRR) est jusqu’à quatre fois L’image de gauche illustre un feu
plus élevé dans un tunnel qu’à l’intérieur d’un bâtiment. D'autres de 900 à 1100OC et celle de
expériences ont montré que la propagation est proportionnelle au droite un feu de 1000 à 1400OC.
rapport de la largeur du foyer d’incendie sur la largeur du tunnel à la
puissance trois.
HRR dans le_tunnel WF 3 Ou_ représentant le degré de propagation
= Ø = 24 x [ ] +1
HRR dans le_tunnel WT WF la largeur du foyer de l’incendie
WT la largeur du tunnel
Les tests incendie standard auxquels sont soumis les éléments de Temps Température Temps Température
construction sont basés sur l’utilisation de la courbe des températures (minutes) du four (OC) (minutes) du four (OC)
(théoriques représentatives d’un feu cellulosique) en fonction du temps, 0 20 90 1006
telle qu'elle est définie par différentes normes nationales (ISO 834, DIN
4102, AS 1530, etc.). Bien qu’il existe d’autres types de courbes de test 5 576 120 1049
d’incendie, par exemple la BS 7436, la courbe décrite ci-dessous pour
10 678 150 1082
cette exposition est la moins utilisée dans la pratique courante. Cette
courbe est basée sur le taux de combustion des matériaux et éléments 15 738 180 1110
de construction générale, mais s’appuie en fait sur des recherches
datant de la fin des années 40. Il est également reconnu qu’avec 20 781 210 1133
l’emploi des plastiques et autres matériaux modernes, la courbe ISO 30 842 240 1153
peut être considérée comme éloignée de la réalité. Cela est vrai dans
les constructions modernes et particulièrement dans les tunnels. 45 902 300 1186
Par conséquent, bien qu’elle soit généralement acceptée pour les 60 945 360 1214
constructions classiques, cette courbe n’est PAS représentative de la
plupart des incendies en tunnel.
7
Types d’exposition au feu
3 887 60 1150
5 948 90 1150
8
Courbe RABT-ZTV
La courbe RABT-ZTV a été mise au point en Allemagne et résulte d’une série Comme le montre le tableau ci-dessous regroupant les charges
de programmes de tests, parmi lesquels le projet Euréka. Cette courbe calorifiques et les durées d'exposition typiques, il est possible d’utiliser
présente une augmentation de température très rapide atteignant 1200OC en une courbe hydrocarbure à la place d’une courbe RWS, à condition
5 minutes, plus rapide donc que la courbe hydrocarbure qui atteint d’augmenter la durée d'exposition.
seulement 1150OC en 60 minutes. La durée de l’exposition à 1200OC est plus
courte que dans les autres courbes, la chute de température commençant Tableau 10 : Charges calorifiques / Courbes incendie
après 30 minutes (voir Figure 2). Type de trafic Durée d’exposition Courbe incendie
Tableau 9 : Incendie RABT-ZTV au feu représentative
3
Temps Température Temps Température Piétons 0 Aucune (négligeable)
(minutes) du four (OC) (minutes) du four (OC) Bicyclettes 2 minutes Aucune (négligeable)
3 890 30+ Phase de refroidissement Remorque à foin 90~120 minutes Hydrocarbure
5 1200 – Phase de refroidissement Automobile (5~10MW) 30-60 minutes Cellulosique/Hydrocarbure
10 1200 – Phase de refroidissement Conteneur/Navette 120 (+) minutes Hydrocarbure/RABT
30 1200 140 Terminé Petit camion (100MW) 120 (+) minutes Hydrocarbure/RABT
Il est possible d’adapter la courbe de test pour répondre à certaines Camion-citerne 120 minutes RWS et/ou
exigences spécifiques. Lors des tests effectués dans ces conditions (300MW) 240 minutes Hydrocarbure
d’exposition, l’augmentation de température est très rapide, mais ne dure
que 30 minutes, ce qui est comparable à l’augmentation de température Autocar 90~120 minutes Hydrocarbure
relevée lors de la combustion d’un simple camion, avec cependant une
Tramway (40MW) 120 minutes RWS/Hydrocarbure
durée de refroidissement de 110 minutes. Si nécessaire, pour certains types
d’exposition particuliers, la durée d’augmentation de température peut être 120 minutes RWS/
étendue à 60 minutes ou plus, la durée de refroidissement restant Train
240 minutes Hydrocarbure
cependant de 110 minutes.
L’incidence d’une durée de refroidissement contrôlée après la période Les températures indiquées dans la Figure 3 ci-dessous sont issues
d’augmentation de chaleur de 30 ou 60 minutes est très importante, puisque d'une série de tests incendie réalisés dans des tunnels désaffectés,
le processus de refroidissement entraîne souvent une détérioration rapide dans le cadre d’un programme de recherche européen. La température
du béton ou du système de protection. la plus élevée, 1000OC, a été enregistrée à proximité d’un petit camion
Une période de 30 minutes pour un incendie RABT-ZTV constitue une transportant 3 tonnes de meubles modernes. Cela indique que même
exigence minimale dans le cadre des tunnels routiers. En ce qui concerne une charge considérée comme présentant peu de danger dans un
les tunnels ferroviaires, il convient d'appliquer les directives EBA, qui tunnel peut avoir un impact important sur la chaleur générée par un
recommandent une période de 60 minutes pour un incendie RABT-ZTV. incendie dans un espace aussi confiné.
Les tests incendie effectués à l’aide de la courbe RABT-ZTV présentent des Il convient de noter qu’aucun des véhicules utilisés dans les tests
critères de défaillance différents de ceux de la courbe RWS. Pour une mentionnés ci-dessus n’est généralement considéré comme
exposition correspondant à celle de la courbe RABT-ZTV, le critère de dangereux. On estime qu’un camion-citerne transportant de l’essence
défaillance correspond au moment où l’armature en acier atteint ou dépasse ou du gaz liquéfié donnerait une température et une durée de
300OC. Les exigences des autres pays appliquant strictement la protection combustion beaucoup plus élevée que n’importe lequel d’entre eux. A
contre l’incendie dans les tunnels sont exposées ci-dessous. titre d’exemple, prenons le scénario d’un camion-citerne transportant
50,000 litres d’essence. La charge calorifique atteint alors environ
L’Autriche et la Suisse appliquent la courbe RWS à 180 minutes. 300MW, avec une durée de combustion de l’essence d’au moins deux
heures avant extinction. Ce calcul est basé sur l’hypothèse d’une
La France emploie une courbe hydrocarbure majorée proche de la RWS énergie de combustion de l’essence de 2MJ et d'une nappe de
mais avec une température maximale de 50OC moins élevée. carburant de 150m2 (ce qui correspond approximativement à une
En fonction des caractéristiques particulières des tunnels, le Japon utilise surface carrée dont les côtés seraient équivalents à la largeur d’un
une courbe RABT-ZTV à 60, 90 ou 120 minutes pour tous les tunnels avec tunnel standard, soit 12 mètres).
protection incendie. Les incendies en tunnels diffèrent des types d’incendie relevés dans les
L’Irlande applique la courbe hydrocarbure à 180 minutes pour certains bâtiments “normaux”. Ils présentent des températures très élevées et
tunnels récents. durent bien plus longtemps. Le tunnel en lui-même fonctionne parfois
comme un four à convection, aspirant de l’air pour nourrir le feu. La
L’Australie et les Etats-Unis utilisent la courbe hydrocarbure à 240 minutes. température de l’air lors de l’incendie du Tunnel sous la Manche est
montée suffisamment haut pour chauffer le béton à près de 1300OC.
La Chine utilise les courbes hydrocarbure ou RABT-ZTV en fonction de
l’emplacement et du type de tunnel. Le Tableau 2 de la page 5 donne différents exemples de la durée des
incendies réels en tunnel. Il est important de noter que dans la majorité
Comme indiqué ci-dessus, l’Irlande utilise d’ordinaire la courbe hydrocarbure
des cas, les véhicules concernés par l’incendie de départ ne
dans les tunnels, mais tend à étendre la durée d’exposition pendant laquelle
transportaient aucune marchandise répertoriée comme dangereuse.
la structure doit être protégée, ce qui correspond à une augmentation de
température moins forte pour une durée d’exposition plus longue.
charge calorifique.
- Petit camion
- Autocar de tourisme
- Véhicule de tourisme (carrosserie en plastique)
- Véhicule de tourisme (carrosserie metal)
9
La résistance au feu du béton
Depuis environ cent ans, depuis que le ciment de Portland a été inventé Les expériences basées sur des incendies standard (voir la
en 1824 et utilisé pour la première fois dans un projet d’ingénierie par Figure 3) montrent que lorsque l’armature ne dispose pas de la
Isambard Brunel en 1928 dans le tunnel de la Tamise, le béton est protection assurée par le béton, la température critique d’environ
considéré comme un produit solide et fiable, utilisé dans tous les types 500OC est atteinte en 10 minutes en tunnel.
de structures imaginables, qu’il s’agisse de bâtiments, ponts, tunnels et
parfois même navires. Etant donné qu’un élément de structure en béton dispose d’une
bonne résistance au feu, la question est de savoir pourquoi dans
On a toujours estimé que le béton avait un bon comportement au feu. certaines circonstances il est nécessaire de le protéger à l’aide d'un
Non seulement parce qu’il n'est pas combustible, mais également revêtement résistant au feu. Les tests en laboratoire ont montré que
parce qu’en tant qu'élément d'une structure, il présente de meilleures les structures en béton soumises à la compression font preuve de
propriétés de résistance au feu, par exemple par rapport à l’acier non défaillance lorsque leur résistance à la compression est dépassée.
protégé. Cependant, lorsque l’on compare la perte de résistance du Dans la pratique il est rare qu’une structure soit soumise à la
béton et de l’acier au fur et à mesure que la température monte, on compression dans son intégralité, sauf peut-être lorsque l’on a
remarque que les deux matériaux présentent à cet égard très peu de utilisé du béton précontraint.
différences.
En laboratoire, la section transversale en béton est chauffée par un
La résistance au feu d’un élément de structure en béton dépend des incendie standard. Il en résulte que la résistance du béton chute
propriétés suivantes : lorsque la température critique est atteinte. La température critique
dépend de la charge. La norme standard néerlandaise NEN 6071
FAIBLE COEFFICIENT DE CONDUCTIVITE THERMIQUE
4 Ce terme se réfère au fait que la chaleur générée par l’exposition au feu
expose dans son paragraphe 10.1.2.1 une méthode de calcul
simplifiée. On suppose qu’une section transversale maintient son
est moins susceptible de pénétrer les éléments structurels. maximum de charge jusqu’à la température de 400OC. Cependant,
CAPACITE THERMIQUE ELEVEE 400OC ne constitue pas la température critique. La paroi externe la
Cela signifie que l’augmentation de température dans la couche de plus chaude continue de supporter une partie de la charge tandis
surface la plus externe du béton est bien plus rapide que dans la que le cœur ne supporte pas la totalité de la charge.
couche située en profondeur. Il en résulte que le gradient moyen Qu’est-ce que l’écaillage? Lorsqu’un béton sec et arrivé à
d’augmentation de température dans un élément de béton est maturation est exposé à une chaleur extrême pendant une longue
relativement faible. période, les liaisons chimiques existant entre les molécules d’eau
MASSE contenues dans le béton se brisent, détruisant les ponts
La résistance intrinsèque étant plus faible pour le béton que pour moléculaires entre les différents matériaux constituant le béton. Au
l’acier, les sections transversales des éléments de structure en béton fur et à mesure que les molécules d'eau disparaissent sous l’effet
sont toujours plus larges, pour une même capacité de charge, que de la déshydratation, le béton perd sa cohésion et s’affaiblit,
celles des éléments en acier. laissant tomber des murs du tunnel de fines couches semblables à
des pelures d’oignon. Ce phénomène appelé écaillage peut
ACTION COMPOSITE finalement se propager couche après couche à l’ensemble du
Seul le béton armé et précontraint peut absorber les efforts de tension. revêtement en béton d’un tunnel.
Cependant, le comportement de l’armature n’est pas seulement
important pour les éléments de structure soumis à la flexion et à la
tension, mais également pour les éléments de béton armé soumis à la
compression.
Figure 4 : Ecaillage
z Les molécules d’eau libres et chimiquement liées se combinent pour créer de la pression de vapeur
z Rapport d’expansion eau/vapeur = 1 : 1700
z Températures supérieures à 500OC
z Dépendant de la qualité du béton
z Taux d’humidité supérieur à 3% = Écaillage proche de 100% en 30 minutes d’exposition
N.B.: Lors de récents tests effectués en tunnels aux Pays-Bas, le taux d’humidité moyen du béton 10 ans après la
construction était d’environ 6 à 7%.
10
Les recherches ont montré que les structures en béton peuvent souffrir Cet écaillage peut diminuer les performances en exposant
d’écaillage si elles sont soumises à des efforts de compression au l’armature ou les aciers au feu ou en réduisant la section
niveau des couches chauffées les plus externes et si de la vapeur d'eau transversale du béton. Les bétons constitués d'agrégats de
se crée à haute pression à l’arrière de ces couches. Les probabilités calcaire sont moins sujets à l’écaillage que les bétons constitués
d’écaillage augmentent avec l’effort de compression et le taux d’agrégats contenant une forte proportion de silice (silex, quartz et
d’humidité du béton. Lorsque le taux d’humidité dépasse 3% de la granits). Le béton constitué d’agrégats légers industriels souffre
masse, la probabilité d’écaillage est pratiquement de 100%. moins de l’écaillage. L’utilisation d’un béton très compact a
commencé à se répandre puisqu’il permet de réduire l’épaisseur
Des taux d’échauffement rapide, d’importants efforts de compression nécessaire à l’obtention de performances de structures données.
ou des taux d’humidité élevés (plus de 5% du volume ou 2 à 3% de la Cependant, le béton très compact est particulièrement sujet à un
masse d’un béton compact) peuvent entraîner un écaillage excessif de écaillage sévère en cas d’exposition au feu. L’épaisseur du béton
la couche de béton à des températures élevées, en particulier pour des ayant déjà été réduite, les effets de l’écaillage sont encore plus
épaisseurs dépassant 40 à 50mm. L’eau n'est pas présente importants que pour un béton normal.
uniquement sous forme physique (humidité) mais également sous
forme chimique à l’intérieur du béton (ciment hydraté).
11
La résistance au feu du béton
Outre l’écaillage de surface, les recherches approfondies entreprises à Figure 5 : Ecaillage en tunnel à revêtement en briques
la fois lors des incendies réels et dans des tunnels désaffectés (ex.
projet Euréka) montrent que des fissures importantes apparaissent
dans le béton après refroidissement du support.
En cas d’écaillage – qui peut s’avérer dangereux pour l’environnement
immédiat étant donnée la nature explosive de l’écaillage pour certains
types de béton – l’armature est exposée. Dans le cas d’un incendie
“normal”, un béton armé ordinaire présente peu de risques de
défaillance totale, mais les coûts de réparation peuvent cependant
s’avérer considérables. Lorsqu’un béton précontraint a été utilisé,
l’effet négatif de l’écaillage est plus important et plus dangereux.
A la date de rédaction de la présente brochure, les résultats des
recherches les plus récentes en matière de résistance au feu du béton
montrent que l’ajout de fibres de polypropylène dans le mélange ne
suffit pas toujours pour réduire la pression de vapeur d’eau et ne peut
avoir qu’un effet réduit sur la réduction des conséquences de
l’écaillage. Il convient également de noter que la majorité des tests
4 réalisés jusqu’à présent sur les performances du béton enrichi de fibres
PPF ont été effectués d’après la courbe ISO standard et non d’après
les courbes d’incendie en tunnels aux exigences d’expositions plus
élevées. Même dans le cas de ces incendies à élévation de température
relativement réduite, la proportion de fibres PPF par rapport au
mélange est telle que le béton est souvent dur et difficile à travailler. Il
convient donc de s'assurer du bien-fondé des allégations relatives aux
performances des fibres PPF.
Température en OC
z Béton haute performance z Acier à haute résilience z Acier nouveau z Béton frais
12
Critères de résistance au feu du béton
Comme indiqué précédemment, un béton non protégé dont le taux La température de l’acier à l’intérieur des poteaux en béton à
d'humidité dépasse 3% de la masse est sujet au phénomène d’écaillage armature renforcée soumise à des charges importantes engendre
en cas d’incendie, probablement après 5 à 30mn. Les agrégats contenus un risque élevé de défaillances. Pour cette raison, les tableaux non
dans le béton (par exemple le quartz) peuvent également avoir un impact normatifs donnent une température de 500OC pour les aciers noyés
négatif sur son comportement au feu. dans le béton ordinaire et de 400OC pour l’acier sous tension.
Les critères de résistance au feu ont été établis par différentes
instances officielles. Le standard hollandais établit comme règle Aux Pays-Bas, le Ministère des Travaux Publics définit une
empirique que dans le cas d'éléments soumis à une charge, la température de surface du béton maximale pour les tunnels de
température à cœur doit être inférieure à 500OC (pour une structure 380OC.
acier). Etant donné la tension à laquelle l’armature acier est soumise de
nos jours, l’acier devient non porteur à 500OC. Dans le cas d’études Ce maximum n’a pas été fixé pour cause de défaillance supposée
empiriques sur les structures, un risque de défaillance subsiste. Sans du béton à cette température, mais parce que l’on considère que
étude empirique, une redistribution des tensions est souvent possible, dans la pratique à cette température, les probabilités de dommages
ce qui réduit les risques de défaillances. subis par le béton sont très faibles.
Figure 7 : Eclatement du béton après incendie réel Ces exigences impliquent également que la température de 4
l’armature sous-jacente reste basse, afin que sa résistance ne soit
pas diminuée. En Suisse le maximum établi est encore plus bas: la
surface du béton dans les tunnels ne doit pas dépasser 250OC.
13
Choisir les matériaux de protection contre l’incendie
z Pendant combien de temps la structure doit-elle résister? Lorsque des matériaux de projection sont utilisés, il est très difficile
d’assurer une inspection périodique du support en béton. Puisqu’il
z Quelle est la densité du trafic en période normale est nécessaire de retirer le revêtement de projection pour pouvoir
d’utilisation? procéder à ces inspections, la nécessité d'avoir recours à un
équipement de spécialiste pour appliquer une nouvelle couche de
z Type de béton? produit projeté occasionne parfois des retards, pendant lesquels le
béton reste de fait sans protection.
z Quelle est la température maximale à laquelle le béton peut
être exposé, autrement dit à quelle agression thermique faut-
il s’attendre? Des matières dangereuses telles que carburant Matériaux en plaques
ou gaz liquéfié seront-elles transportées dans le tunnel?
5 z En combien de temps la température maximale sera-t-elle L’épaisseur des matériaux en plaques peut facilement être
atteinte, autrement dit quel type de courbe contrôlée, ce qui garantit la conformité aux spécifications au même
titre que dans les constructions testées. De plus, ces matériaux
température/temps faut-il appliquer au scénario attendu? étant fixés mécaniquement, les appels d’air et la charge dynamique
occasionnés par le trafic n’ont aucun effet négatif sur les plaques,
z Taux d’humidité du béton? puisque les produits installés correctement restent en place sans
se déformer.
z Densité du béton?
z Agrégats utilisés dans le mélange de béton? Les plaques ne sont affectées ni par les gaz d’échappement, ni par
les infiltrations d’eau. En fait dans les tunnels très humides, les
plaques peuvent même faire office de conduit, ce qui permet aux
La durée pendant laquelle la structure doit résister sans défaillir ainsi
excédents d'eau de s’écouler vers le système de drainage plutôt
que le type d’incendie attendu constituent les deux critères à prendre
que de s’égoutter sur la surface de la route.
en compte pour le choix de l’épaisseur de la protection. Les épaisseurs
nécessaires de matériaux de protection sont indiquées dans les
rapports d’essai de résistance au feu fournis par le fabricant des Les systèmes de protection en plaques peuvent également faire
matériaux de protection. Ces rapports contiennent également office de filtre en cas d’exposition au feu, puisque par exemple les
différentes directives relatives à l’ensemble du système de protection, émanations de chlore produites en cas de combustion du
parmi lesquelles les exigences en matière de fixation et/ou de caoutchouc ou du plastique utilisés dans la construction des
supportage. véhicules récents, qui sont extrêmement corrosifs pour
l’environnement naturel, ne peuvent accéder directement au béton
et à l’armature des revêtements du tunnel.
Matériaux projetés
Lorsqu’un produit en plaques tel que le PROMATECT® est utilisé, la
condensation en tunnel humide ne se forme pas sur la surface
Bien que de nombreuses structures en béton soient protégées par des
exposée des plaques, mais cette humidité est absorbée par le
matériaux à base de ciment projeté, plus particulièrement en sous face
PROMATECT® pour s'évaporer ensuite dans l’air ambiant.
des dalles béton (notamment dans les parkings), l’utilisation de
matériaux projetés dans les applications tunnels s’est à certaines
occasions avérée problématique. Cela est dû en partie aux conditions Les systèmes de protection en plaques ne nécessitent en général
environnementales propres aux tunnels et en partie au fait que aucune maintenance. Lorsqu’une inspection périodique du support
l’adhésion dépend généralement d’une liaison chimique susceptible de en béton est nécessaire, il est facile d'ôter et de réinstaller les
se briser. Dans certains cas, le maître d’ouvrage du tunnel a été plaques, ce qui permet de maintenir opérationnel en permanence le
contraint de remplacer le matériau de projection par un matériau en revêtement de protection contre l’incendie.
plaques plus durable. Lorsqu’un produit projeté est employé, la plupart
du temps un treillis métallique doit être mis en place, ce qui prolonge le
temps d’installation et augmente le coût du système.
14
Les solutions techniques Promat
Les solutions techniques Promat pour une protection passive contre l’incendie : Applications
Lors d’un incendie en tunnel, les risques sont multiples et doivent être Les abris
pris en compte dans leur globalité; plusieurs zones sensibles sont à
Les victimes doivent être protégées des flammes, des gaz et des
protéger:
fumées toxiques ainsi que de la chaleur. Il faut donc mettre en place
des portes CF testées et validées en laboratoire officiel sous
Les structures en béton courbe HCM.
Les bétons présentent une destruction physico chimique lorsqu’ils Pour chaque abri, une étude particulière doit être réalisée afin de
sont soumis à des températures excédant 400OC. Le phénomène répondre aux exigences de températures sur la face non exposée.
d’écaillage peut apparaître dès que la température de surface du béton Il faut assurer la stabilité de l’ensemble des structures béton ainsi
atteint 200OC ( voir Chapitre 4 page 10). que du traitement des points sensibles tels que les joints, les
passages de câbles, les portes de service, les chaufferies et salles
annexes etc (voir page 33).
Les armatures métalliques
La température critique des aciers est de 250OC. Pour l’ensemble du
Les passages de câbles
ferraillage, excellent conducteur thermique, une seule zone mise à nu
sera directement attaquée par le feu et c’est l’ensemble de la structure La gamme des produits intumescents Promat permet de réaliser
métallique qui ne répond plus aux performances requises pour assurer l’étanchéité au feu lorsqu’il y a un passage de câbles au travers
la pérennité de l’ouvrage. d'une cloison ou d’un plancher. Le traitement de l’étanchéité est
réalisé à partir de produits intumescents tels que Mastic silicate
Promat a réalisé en laboratoire une étude permettrant de déterminer
M0, Graphite M1 etc.
l’épaisseur de PROMATECT® à mettre en oeuvre pour protéger les
poutres et poteaux suivant leur facteur de massivité, afin de préserver
la stabilité des structures métalliques soumises au feu (voir page 24).
Les solutions techniques proposées pour la protection des tunnels doivent être validées et/ou
contrôlées par un organisme officiel (bureau de contrôle, laboratoires officiels tels que
CTICM, CSTB, GERBAM, commission de sécurité tunnel etc...)
15
Types de tunnel
Les tunnels souterrains impliquent une méthode de construction des Le tunnel immergé est une méthode permettant la construction de
tunnels par creusement sous la terre d’un passage en forme de tube. chaque section à l’aide de sections circulaires préfabriquées. Une
Le terme se réfère généralement au creusement d’un tunnel dans la fois les éléments munis de joints aux extrémités, ils sont descendus
roche, le creusement par dynamitage n’étant pas couramment utilisé en position sous l’eau puis liés aux autres sections.
de nos jours. Les tunnels souterrains sont réalisés à l’aide d’un
tunnelier pleine face. Cette machine est équipée de molettes de forage
Une autre méthode de construction de tunnel sous l’eau consiste à
à l’avant. Elle creuse le tunnel tout en évacuant les déblais vers l’arrière.
utiliser un caisson ou chambre étanche, fait de bois, de béton ou
d'acier. Le caisson sert d’abri lors de la construction des
De nombreux types de forage de tunnel s’effectuent par le creusement fondations. Le choix entre les trois types de caissons utilisés, le
de petites sections progressivement élargies. Un tunnelier pleine face caisson fermé, le caisson ouvert ou le caisson pneumatique,
coupe la section transversale d'un tunnel en une seule fois. dépend de la consistance de la terre et des circonstances de la
construction.
Un tunnelier est une longue machine munie d’une tête de forage
circulaire qui effectue une rotation contre la face du tunnel. Sur la tête Lorsque les conditions sont difficiles, l’emploi du caisson
de forage est fixée une série de disques de coupe en acier qui creusent pneumatique est généralement nécessaire. L’air comprimé est ainsi
la roche de face au fur et à mesure que la machine tourne. La tête de utilisé pour rejeter l’eau du caisson de travail.
forage est poussée vers l’avant par des vérins hydrauliques. Le
tunnelier présente plusieurs avantages par rapport au forage et au
Une autre méthode de construction des tunnels immergés, comme
creusement par dynamitage. Le tunnel peut être creusé dans les
pour le tunnel Noord aux Pays-Bas, consiste à fabriquer de courtes
dimensions exactes souhaitées et présente des parois lisses, ce qui
sections de tunnel dans une tranchée située dans ou à proximité du
élimine les inconvénients liés à la surexcavation, occasionnée lorsque
lit de la rivière ou du sol marin. Chaque section après fabrication est
les explosifs ont creusé trop de roche.
ensuite munie de joints aux extrémités, transportée par flottaison,
amenée en place puis coulée dans le lit de la rivière.
L’utilisation d'un tunnelier élimine également les accidents liés aux
explosions, le bruit et les vibrations transmises au sous-sol. Les
Une fois coulées, les sections sont rattachées par des chevilles
ouvriers ne doivent pas prendre garde aux fumées ou gaz toxiques et
surdimensionnées à la section coulée précédemment. Les parois
peuvent se débarrasser des débris de roche sans marquer d'arrêt
de béton épaisses et lourdes empêchent le tunnel de flotter une fois
pendant les phases d'explosion.
7 l’eau des sections achevées pompée.
Le tunnelier fait souvent partie d’un long convoi de machines, à l’arrière Cette méthode peut également nécessiter le creusement d’une
duquel sont stockées des sections de béton circulaire, qui sont mises tranchée, la fabrication d’un sol en béton, de parois, d’un plafond
en place au fur et à mesure de l’avancée du tunnelier. Le tunnel est ou l’installation de sections de tunnel préfabriquées. La tranchée
donc creusé et revêtu simultanément. Cette méthode a été utilisée lors doit ensuite être recouverte au-dessus du tunnel. Dans les zones
de la construction du Tunnel sous la Manche. urbanisées, l’utilisation de cette méthode est souvent impossible.
Dans un sol meuble ou dans de la boue, un dispositif comparable
à un tuyau de large diamètre peut être introduit dans le sol à l’aide
de vérins ou d'air comprimé. Les ouvriers évacuent la terre au fur et
à mesure de l’avancée du tuyau, ses bords creusant la terre.
16
Fixations
Lorsque l’utilisation quotidienne d’un tunnel routier ou ferroviaire implique Largeur des fissures dans le béton
un trafic important, les systèmes de fixation sont plus sollicités. Le
déplacement d’air provoqué par le passage des véhicules dans un tunnel Conformément à de nombreuses normes internationales (BS, DIN, Euro
crée d'importantes forces de pression et de dépression exercées sur les Codes, etc.), la largeur de fissure maximale acceptable pour un béton
plafonds. Ces forces dépendent du type de véhicule (voiture de tourisme, armé est de Wk = 0.3mm en conditions de charge semi permanentes.
train ou tramway) et de la hauteur de passage. La valeur généralement Lorsque les structures sont soumises à des charges exceptionnelles
employée est de 100kg/m2 ou 1kN/m2. (sismiques), il est possible que des fissures plus importantes
apparaissent. Des études récentes montrent que les fissures sur les
Le poids du revêtement et le nombre de points de fixation peuvent être structures en béton armé peuvent atteindre 1.5mm après exposition à
déterminés à l’aide d'une simulation du passage des véhicules dans le un tremblement de terre au maximum de la charge nominale.
tunnel. Le fabricant du matériau utilisé pour le revêtement doit en principe
fournir des rapports indiquant les types exacts de méthodes de fixation à Les fixations peuvent être situées à proximité ou même à l’intérieur des
employer ainsi que les forces de pression et de dépression auxquels les fissures du béton, voire dans le pire des cas au point d’intersection de
systèmes sont censés résister et pour lesquels ils ont été testés. deux fissures. Les tests ont confirmé que dans le cas d’une fissuration
du béton, la probabilité est grande de voir les fissures se propager
Il convient d’apporter une attention particulière au matériau dans lequel les jusqu’aux fixations. Ceci est particulièrement vrai dans le cas de
fixations sont fabriquées (acier galvanisé au zinc, acier inoxydable, etc) et à chevilles à expansion, car la zone entourant la fixation est soumise à
la composition du béton lui-même. des efforts de tension locaux étant donné les forces d’expansion
Par conséquent, avant de procéder au choix d’une fixation, les éléments auxquels sont soumises les chevilles.
importants qu’il convient de vérifier sont les suivants : corrosion potentielle Le type de cheville et le type de fixation employés doivent être choisis
à laquelle les fixations peuvent être soumises, largeur des fissures en tenant compte de l’éventualité d’une fissuration du béton.
éventuelles et résistance à la compression du béton.
Corrosion
Résistance à la compression du béton
Etant donné les résultats obtenus lors de recherches approfondies, les Lorsqu’un tunnel est construit avec du béton à haute performance, la
fixations en acier inoxydable 1.4401 et 1.4571 ne sont plus utilisées lorsque résistance à la compression nominale du béton est d’environ 60N/mm2.
l’atmosphère est chargée de chlorure. Une atmosphère soumise à une Cependant la résistance à la compression est souvent bien plus élevée,
pollution chimique extrême telle que celle que l’on relève dans les tunnels de l’ordre de 90 à 100N/mm2.
routiers constitue un environnement très corrosif dû à la pollution du trafic Les fixations dont l’ancrage est effectué à l’aide d’une clé
(oxyde de soufre), à l’entrée d'eaux souterraines (chlorure de sodium, sulfate dynamométrique ou à friction ne peuvent être employées avec ce type
de sodium, sulfate de calcium), aux matériaux et produits chimiques utilisés de béton à haute résistance à la compression. Les fixations à serrage
pour le dégivrage ainsi qu'à un air salin dans certaines régions côtières ou à contrôlé ne sont pas capables de créer la déformation du béton
proximité de rivières. nécessaire pour que la tête de la cheville s’expanse à l’intérieur du
Combinés aux différences de pression de l’air occasionnées par le passage béton, l’effort n'est donc maintenu que par le frottement de la cheville
des véhicules, ces éléments créent des conditions de corrosion idéales. Les dans le trou. Si le trou de perçage est lisse, le frottement entre la fixation
fixations en acier inoxydable de ces catégories ne conviennent pas puisque et le trou est minimal et la charge pouvant être appliquée est plutôt
la pollution atmosphérique peut entraîner une fissuration de la fixation du fait faible.
d’une corrosion importante. Pour les fixations dans du béton à haute performance, il convient 8
Les recherches les plus récentes ont montré que seules les chevilles en acier d’utiliser des fixations détalonnées, celles-ci n’ayant pas d’incidence
inoxydable de haute résilience devraient être utilisées en application tunnel. sur la résistance à la compression du béton ni sur l’aspect lisse d’un
perçage.
Les recherches entreprises au cours des dix dernières années au moins par
les fabricants de fixations comme par des instituts de recherche
indépendants ont permis de déterminer que le matériau optimal pour les
fixations en tunnel est l’acier inoxydable de degré 1.4529. Ce matériau
résiste à tous les types de corrosion, aux piqûres du métal en surface et à
la fissuration sous tension provoquée par la corrosion.
17
Méthodes de mise en oeuvre
Support Substrate
L’état du support est particulièrement important, en ce sens qu'il ne Lorsqu’un support ou des étais temporaires sont nécessaires, il peut
doit permettre aucun mouvement des plaques de PROMATECT®-H être judicieux d’employer sur de tels sites un coffrage standard,
une fois celles-ci en place. Il doit donc être très bien tassé. Les pouvant être retiré après coulage du béton, les plaques de
plaques de PROMATECT® sont mises en place sur ce support. PROMATECT® étant ensuite remises en place à l’aide de la méthode
Lorsque cette méthode est employée sur un site où des pluies de fixation des plaques par protection rapportée.
abondantes sont possibles, des canaux de drainage doivent être
préparés sous les plaques de PROMATECT®, les plaques étant A la place de la méthode du lit de terre, il est possible d’utiliser des
posées sur ces canaux. Il convient de noter que les dimensions de supports de coffrage standard avec remplacement du contre-plaqué
9 ces canaux de drainage ne doivent pas être trop importantes, de habituel par des plaques de PROMATECT®.
façon à ne pas trop réduire le support sur lequel sont posées les
plaques de PROMATECT®.
La Figure 10 ci-dessus montre les détails du Noord Tunnel aux Pays-Bas, construit à l’aide de supports de coffrage standard avec
remplacement du contre-plaqué par des plaques de PROMATECT®-H.
18
Mise en place des plaques de PROMATECT®-H Traitement des joints
Pour ce type d’application, les plaques de PROMATECT®-H sont fournies Bien que les plaques de PROMATECT®-H soient produites avec des
découpées aux dimensions 1200mm x 1200mm pour une manipulation plus tolérances proches, si des écarts apparaissent lors de la pose, ces
aisée. Ces plaques sont livrées coupées avec des tolérances très faibles afin derniers peuvent laisser passer des coulures de ciment. Bien que cela
d’éviter tout espace entre les plaques. ne puisse en aucun cas affecter la performance du système fini, on peut
considérer que ces écarts sont inesthétiques. Dans le cas de larges
Les plaques de PROMATECT® doivent être posées face lisse dessous, afin écarts (de plus de 1mm), il est possible d’appliquer un joint adhésif
d’obtenir la finition qui convient une fois le tunnel terminé. Lors de la pose avant la pose, ou encore d'appliquer du mastic sur les joints entre les
des plaques, il convient de prendre garde à ce qu'aucune impureté ne se plaques pour éviter toute coulure.
coince entre les bords des plaques adjacentes, car l’écart ainsi créé pourrait
permettre le passage d’une coulure. Le joint adhésif à utiliser doit présenter les caractéristiques suivantes :
Si au cours de la pose, un espace apparaît et que des écarts s’établissent z Capacité d’adhésion à la surface, cette dernière étant de nature
entre les plaques, il convient d’ôter les plaques, de nettoyer les joints puis plutôt rugueuse, parfois poussiéreuse.
de réaligner les plaques de PROMATECT®. Cependant, lorsqu’un soin
suffisant est apporté à la netteté des joints, ce genre de problème ne se z Ne doit pas être affecté par d’éventuelles conditions météorologiques
pose pas. défavorables.
Lors de la pose des plaques, il faut veiller à ne pas marcher sur les bords z Ne doit pas être affecté par le béton mouillé.
exposés. Lorsque certaines plaques sont endommagées, il vaut mieux les
z Doit présenter une largeur minimale de 75mm.
mettre de côté afin de les utiliser pour l’extrémité du tunnel ou pour les
parois pour lesquelles un découpage des plaques est nécessaire.
Angles et inclinaisons
Figure 11 : Coffrage en plaques de PROMATECT®-H
en plafond à la jonction des murs A certains endroits, une inclinaison des pentes de la voûte du tunnel est
nécessaire. Parfois un décrochement doit être prévu. C’est le cas
lorsque des cheminées d’aération ou des réservations pour ventilateurs
axiaux figurent dans les plans.
Ces cas doivent être traités individuellement car ils diffèrent d’un projet
à l’autre. Les considérations suivantes restent cependant applicables :
z Toute petite ouverture doit être bouchée à l’aide d’un joint pour éviter
les coulures de ciment.
19
Méthodes de mise en oeuvre
Les longueurs des vis sont indiquées dans le Tableau 13 page 35. Figure 15 : Détail des vis sur la face arrière des plaques
Elles sont réparties selon un schéma de 12 vis par mètre carré. Les
vis sont enfoncées à une profondeur d’environ 15 à 20mm dans la
face arrière de la plaque (voir la Figure 15), doivent être au minimum
de type M4 et doivent être constituées d’un alliage d’acier inoxydable
de degré suffisant.
Il faut veiller à ne pas trop enfoncer les vis pour éviter de transpercer
9 la plaque de PROMATECT®.
20
Coulage du béton Joint Treatment
Une attention particulière doit donc être apportée aux méthodes Lors de la vibration du béton, la machine utilisée doit être
employées sur site pour le coulage du béton. maintenue à distance de la surface des plaques de PROMATECT®.
Avant le coulage du béton, les plaques de PROMATECT® peuvent être Aucune tolérance particulière n’est applicable en matière de temps
débarrassées des débris accumulés sur le site. La pression et le volume de séchage lors de l’utilisation des plaques de PROMATECT®-H
d’eau employés ne doivent pas être trop importants afin de ne pas en coffrage. Il suffit de suivre les recommandations d’usage liées au
endommager les vis. Les excédents d’eau doivent être retirés de la traitement des dalles en cours de séchage.
surface des plaques avant le coulage du béton.
Le béton pompé doit être dirigé vers l’armature, ce qui permet d’éviter
une concentration du jet sur les plaques de PROMATECT®.
21
Méthodes de mise en oeuvre
Figure 18 : Installation rapportée d’une couche unique de plaques de 3 Chevilles à expansion ou autres fixations dont la longueur et les
PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T entraxes sont indiquées dans le Tableau 13 page 35. Dans le cas d’un
système à couche unique, des rondelles sont ajoutées sous les têtes
de vis afin de prévenir la pénétration de la tête de vis dans la plaque.
Dans le cas d’un système à plusieurs couches, il est possible
d'enfoncer les têtes de vis davantage jusqu’à obtention d’un aspect
lisse de la plaque, cela lorsque l’épaisseur de la protection le permet.
4 Dalle de béton recouvrant l’armature d’au moins 25mm. L’épaisseur
de la protection dépend du type de béton utilisé.
Figure 19 : Installation rapportée multicouches de plaques de
PROMATECT®-H ou de PROMATECT®-T
22
Plaques de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T Fixations
en revêtement intérieur
La longueur et les entraxes des fixations doivent correspondre aux
Les plaques de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T sont disponibles valeurs indiquées dans le Tableau 13 page 35. Pour déterminer le
dans des dimensions allant jusqu’à 3000mm x 1250mm pour le type de fixations à utiliser, il convient d’examiner divers éléments
PROMATECT®-H et 2500mm x 1200mm pour le PROMATECT®-T. Ces tels que la pollution atmosphérique probable, le type de béton dans
plaques sont livrées coupées avec des tolérances très faibles afin lequel les vis doivent être installées, le risque de fissuration, etc. De
d’éviter les problèmes d’espace entre les plaques. plus, les types de vis utilisées doivent présenter des performances
de résistance au feu suffisantes.
Les plaques de PROMATECT® doivent être installées face lisse côté
tunnel. Les plaques sont mises en place puis maintenues avec Il est très probable que le béton sur lequel les plaques de
précaution pendant le perçage des trous et pendant l’insertion des PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T sont fixées ne soit pas
têtes de vis. Bien que les plaques de PROMATECT® soient de taille complètement plat. Il convient donc de veiller à ôter toutes les
relativement réduite, les plaques de forte épaisseur sont d’un poids coulures de béton importantes lors de la fixation des plaques. Les
substantiel (une plaque de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T de vis doivent en outre être soigneusement serrées afin d’éviter
1200mm x 1200mm x 27mm pèse environ 36kg). Leur mise en place qu’elles ne tournent et d’éviter toute fissuration des plaques
nécessite donc l’intervention de deux personnes. lorsqu’elles sont fixées sur une surface inégale.
Les plaques de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T peuvent être Les vis doivent être installées à une distance d’au moins 100mm
livrées en sections courbes pour une application en tunnels circulaires. des bords des plaques, ne doivent pas être placées directement
Il convient de noter qu’une production spécifique des plaques peut être dans les coins des plaques afin d’éviter toute fissuration ou cassure
obtenue sur commande. au niveau des coins.
Les plaques de PROMATECT®-T peuvent être cintrées sur site, en Les vis utilisées pour l’installation des plaques de PROMATECT®-H
fonction du diamètre du tunnel et de l’épaisseur des plaques (voir la ou PROMATECT®-T doivent être munies de rondelles d’un diamètre
Figure 37 page 30). Lorsqu’une épaisseur plus importante est minimal de 30mm ou doivent présenter une rondelle intégrée, cela
nécessaire à l’obtention du niveau de résistance au feu requis, il est afin d’empêcher la pénétration de la tête de vis dans la plaque. Les
possible d’installer les plaques de PROMATECT®-T en plusieurs rondelles et les vis doivent être faites du même matériau pour éviter
couches plus fines. L’épaisseur requise peut ainsi être obtenue avec toute corrosion galvanique. Pour de nombreux systèmes à
des plaques cintrées sur site. plusieurs couches, comme décrit dans la Figure 20, des essais ont
été effectués au cours desquels les têtes des vis ont été enfoncées
davantage jusqu’à obtention d’un aspect lisse de la plaque. Ceci
Figure 21 : Mise en place de plaques de PROMATECT®-H courbes dans
n’est possible que lorsque la seconde et la dernière couche
le tunnel de l’Elbe, Hambourg, Allemagne (Voir également la Figure 37)
présentent une épaisseur d’au moins 25mm. Il faut dans ce cas
veiller à ne pas enfoncer les vis trop profondément dans la surface
des plaques.
Lors du perçage des trous dans le béton, il convient dans la mesure
du possible d’éviter l’armature du béton. Les plaques de
PROMATECT® doivent être convenablement maintenues lors du
perçage, de façon à ce que la face arrière des plaques “n’éclate”
pas à la sortie du foret. 9
Exigences minimales des fixations pour la mise place des plaques
de PROMATECT®-H ou de PROMATECT®-T.
z Diamètre M6.
z Acier inoxydable degré 316.
z Longueur suffisante par rapport à l’épaisseur de la plaque.
z Profondeur de pénétration de 30mm au minimum pour la
cheville.
z L’action d’expansion de la fixation doit avoir lieu dans le béton et
non dans la plaque de PROMATECT®.
z Peut être muni d’un écrou frein et d’une rondelle
surdimensionnée de 30 mm pour faciliter l’enlèvement des
plaques de PROMATECT® en cas de besoin.
z Peut convenir dans une zone de tension du béton (béton fissuré).
z Capable de résister aux pressions/dépressions.
23
Méthodes de mise en oeuvre
9 Installation de plaques de
PROMATECT®-H ou de PROMATECT®-T
Figure 22 : Indication des emplacements des fixations
PREPARATION DES PLAQUES
A chaque fois que c’est possible, il est conseillé de traiter et de
préparer à l’installation les plaques de PROMATECT®-H ou de
PROMATECT®-T avant leur livraison sur le site. Les travaux de
préparation doivent être réalisés dans un atelier convenablement
équipé, soit hors du site, soit lorsque les conditions le permettent
dans un local situé sur le site. Des dispositions doivent cependant
être prises sur le site d'installation pour les éventuels travaux
nécessaires en cas de modification des dimensions ou des chants.
Les travaux de préparation sont les suivants.
Découpe des panneaux de PROMATECT® aux dimensions
indiquées dans le plan de calepinage.
Pré-perçage des trous pour la préparation des plaques de
PROMATECT® à la mise en place des chevilles à frapper. La
position des trous sur les différents panneaux en PROMATECT® est
déterminée à l’avance sur un plan de disposition des fixations. La
Figure 22 montre un plan standard utilisé pour la protection
générale des dalles béton. Des gabarits adaptés préétablis
permettent le pré-perçage des fixations pour chaque plaque de
PROMATECT®.
Le plan de disposition des fixations dépend :
z du type de plaque
z de l’épaisseur de la plaque
z des exigences esthétiques et des efforts dynamiques.
N’hésitez pas à consulter Promat pour l’obtention de conseils ou
de plans de disposition des fixations.
24
Installation of PROMATECT® Boards Fixings
INSTALLATION DES PLAQUES IRREGULARITES DE SURFACE DU SUPPORT
La face lisse des plaques de PROMATECT®-H ou de PROMATECT®-T Lorsque l’on note des irrégularités de surface du support, qui
doit être tournée vers le bas, les plaques sont maintenues en position gênent la fixation dans de bonnes conditions des plaques de
bien à plat sur le support à l’aide d’un dispositif de supportage. PROMATECT®-H ou de PROMATECT®-T au plafond, l’utilisation de
cales peut permettre une remise à niveau.
Figure 23 : Lève-plaque
Lorsque les irrégularités de surface du support dépassent le seuil
de tolérance, il est possible de procéder à certains ajustements
lors de l’installation des plaques de PROMATECT®.
25
Méthodes de mise en oeuvre
26
Mise en place des sections courbes et des sections avec ossature Fixings
Les plaques de PROMATECT -H ou de PROMATECT -T ne doivent pas
® ®
Les plaques de PROMATECT®-H ou de PROMATECT®-T peuvent
nécessairement être fixées directement à la dalle béton du tunnel. Pour être cintrées sur site en fonction du rapport Epaisseur de la plaque/
certaines exigences de performance au feu il est possible d’utiliser des Diamètre des sections du tunnel. Elles sont néanmoins souvent
ossatures en acier ou des bandes de PROMATECT®. Il est intéressant livrées de l’usine pré cintrées selon le rayon requis. Les épaisseurs
de noter que, bien que les performances en cas d’incendie des et les rayons de courbures applicables font cependant l’objet de
sections en acier galvanisé soient satisfaisantes, les conditions limitations. Nous vous conseillons donc de contacter Promat avant
environnementales agressives rencontrées dans les tunnels toute spécification.
recommandent l’utilisation d'ossatures en acier inoxydable pour une
plus grande durabilité. Figure 34 : Sections courbes avec ossature en acier
27
Protection contre l’incendie des équipements de service
Dans un ouvrage de type tunnel, l’utilisation de matériaux de protection Figure 35 : Equipements actifs en tunnel
dans le but d’augmenter la résistance au feu de l’ossature ne suffit pas.
Cette protection en elle-même ne permet pas de garantir la sécurité et
les vies humaines en cas d’incendie. D’autres systèmes actifs et
passifs doivent être prévus, parmi lesquels :
z Les systèmes de ventilation
z Les systèmes de désenfumage
z Les abris résistant au feu et à la fumée pour les longs tunnels
z Les systèmes de détection d’incendie actifs et passifs
z Les systèmes d’extinction d’incendie
z Les systèmes de portes et calfeutrement coupe-feu
Systèmes de désenfumage et ventilation Les études réalisées sur les causes des décès en cas d’incendie
ont montré que l’empoisonnement par inhalation de monoxyde de
Comme l’indiquent de nombreuses études sur la cause des décès en carbone (CO) compte pour environ la moitié des décès. La moitié
incendie tunnel, la majorité de ceux-ci sont dûs à l'inhalation de restante est occasionnée par les brûlures directes, les souffles
particules de fumée. d’explosion et l’inhalation de gaz toxiques.
La fumée peut avoir des effets très différents sur les personnes : Bien que l’analyse du cyanure présent dans le sang des victimes de
l’incendie (suite à l’exposition au cyanure d’hydrogène) figure
1) En cas d’atmosphère surchauffée, la température à proximité du
parfois dans les rapports d’autopsie, la saturation en
foyer de l’incendie peut excéder 1000OC. L’inhalation de gaz
carboxyhémoglobine du sang résultant de l’exposition au CO
chauds peut occasionner de graves brûlures au niveau de l’appareil
constitue souvent la seule donnée disponible.
respiratoire.
La présence dans les tunnels d’un système de désenfumage est
2) Des gaz toxiques et narcotiques tels que le monoxyde de carbone
donc impérative. Etant donné la nature des gaz et particules devant
et le cyanure d’hydrogène peuvent être présents. A forte
être évacués du site, les systèmes de conduits et de désenfumage
concentration, le monoxyde de carbone entraîne une mort rapide.
doivent être eux-mêmes résistants au feu.
Des concentrations moins élevées peuvent provoquer une perte de
coordination, particulièrement en cas d’effort. Il ne suffit cependant pas d’installer un système de ventilation ou
10 3) L’atmosphère d'un incendie peut présenter une faible
des ventilateurs d’extraction. D'importantes recherches (comptant
environ 98 essais) ont été effectuées au début des années 90 dans
concentration en oxygène. Ce phénomène en lui-même suffit à
le tunnel Memorial aux USA, qui ont fourni de nombreuses données
provoquer une perte de connaissance ou la mort, mais ce sont
sur les performances des différents systèmes de ventilation
généralement les effets des gaz toxiques qui prédominent.
(systèmes de ventilation naturels, semi-transversaux, transversaux
4) La présence dans l’atmosphère de nombreuses petites particules et longitudinaux) pour des charges calorifiques de 10, 20, 50 et
peut gêner la vision. 100MW. Certains systèmes d’extinction automatique ou
d’inondation ont également été testés dans le cadre de ce
5) L’irritation des voies respiratoires supérieures et des yeux peut programme.
empêcher l’évacuation des personnes.
Plus récemment, des essais ont été réalisés dans le nouveau tunnel
du Benelux aux Pays-Bas sur les effets de la ventilation sur la
hauteur de stagnation de la fumée, sur les systèmes d’extinction
automatique, etc.
28
Dans les tunnels équipés de systèmes de ventilation longitudinaux, la Comme le montrent les figures ci-dessous, l’effet de la ventilation
ventilation peut avoir un effet important sur le HRR (Heat Release Rate consiste en une propagation horizontale du feu plutôt que verticale,
= taux de dégagement de la chaleur) de l’incendie. Les recherches et de telle façon que les véhicules situés en aval d'un incendie sont
expérimentations ont montré que la ventilation longitudinale à l’intérieur susceptibles de s'enflammer.
d’un tunnel peut avoir des effets très différents en fonction du type
d’incendie. Le HRR des incendies de véhicules poids lourd en
Les effets des ventilations naturelles et longitudinales en tunnel ont
particulier peut être fortement augmenté, même lorsque les taux de
fait l’objet de différentes études. Les effets des ventilations semi-
ventilation sont peu élevés, tandis que le HRR d’un véhicule de
transversales ou transversales sont jusqu’à présent moins connus.
tourisme dans les mêmes conditions peut être fortement réduit. Il
n’existe aucune méthode simple pour calculer les relations complexes
existant entre les vitesses de ventilation et l’augmentation du taux de
dégagement de la chaleur.
La ventilation peut également affecter la propagation du feu dans un
tunnel. Lors de l’incendie du Tunnel du Mont Blanc par exemple, le feu
s’est propagé du point d’origine de l’incendie jusqu'à des véhicules de
tourisme situés à 90m de distance.
Figure 36 : Effets d’un courant d’air sur l’incendie d’une automobile
Exemple 1 Incendie avec courant d’air nul
10
Exemple 2
Incendie avec courant
d’air de 2m/sec
29
Protection contre l’incendie des équipements de service
Figure 38 : Construction d'un écran horizontal Dans cet exemple, la plaque de PROMATECT®-H ou de
en PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T en tunnels PROMATECT®-T offre d’une part une protection des sections de
béton et d’autre part, par la présence d’un écran horizontal
constitué par la plaque, un système de désenfumage.
30
La Figure 39 ci-dessous présente un exemple type d’habillage de Dans un environnement extrême ou agressif, et lorsque les
protection d’un conduit tôle. conduits sont susceptibles d’être exposés aux chocs ou aux
secousses sismiques par exemple, il est préférable d’utiliser des
Figure 39 : Habillage de conduit tôle en PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T plaques de DURASTEEL® pour la construction de ces conduits.
Pour en donner une brève description, le DURASTEEL® est un
matériau composé d’une âme en fibre ciment renforcé de deux
tôles en acier perforé de 0.5mm sur chaque face. La tôle extérieure
peut être fabriquée en acier galvanisé ou inoxydable de degré 316.
Les plaques de DURASTEEL® sont disponibles en une dimension
standard et en deux épaisseurs. Les plaques de 2500mm x
1200mm sont disponibles en 6 ou 9.5mm pour des systèmes testés
pour une durée de résistance au feu allant jusqu’à six heures. Cette
durée de résistance au feu dépend bien entendu de la courbe
d’incendie choisie.
Le DURASTEEL® présente les avantages suivants sur les autres
produits en plaques:
z Construction rapide z Solide
z Maximisation de l’espace z Peut être démonté
puis remonté
z Haute résistance aux impacts
z Résistant à l’humidité
z Usage intérieur/extérieur
z Résistant à l’eau
z Résistance à la lance incendie
z Emploi de méthodes
z Pas de maintenance d’installation à sec
z Peut être livré avec faces
L’habillage de protection d'un conduit tôle en PROMATECT®-H ou
en acier inoxydable
PROMATECT®-T présenté dans la Figure 39 peut être utilisé lorsque les
conduits doivent être protégés des impacts et des chocs. Pour tous les
systèmes de conduits, il est possible de construire le conduit avec la Figure 41 : Système de conduit autoportant en DURASTEEL®
plaque seule, sans habillage intérieur en acier. Cela dépend cependant
de la pression de l’air à laquelle le conduit va être soumis.
L’épaisseur des plaques de PROMATECT® est déterminée par un
ensemble de facteurs, parmi lesquels la performance au feu, le type de
courbe incendie, la pression de l’air appliquée au conduit et les
dimensions de ce conduit.
Pour de plus amples détails sur la fabrication et l’installation de
systèmes de conduits en PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T, veuillez
consulter le Service Technique de Promat.
Figure 40 : Conduit en plaques de PROMATECT®-H ou PROMATECT®-T
sans conduit tôle
10
Comme dans le cas d’un système en PROMATECT®-H ou en
PROMATECT®-T, le DURASTEEL® peut être utilisé pour l’habillage
de conduits acier.
Pour de plus amples détails sur la fabrication et l’installation de
systèmes de conduits en DURASTEEL®, veuillez consulter le
Service Technique de Promat.
31
Protection contre l’incendie des équipements de service
Critères de conception
Les points suivants doivent être examinés lors du choix du système de
conduits afin de satisfaire aux exigences en matière de performances au
feu. De plus amples détails peuvent bien entendu être obtenus auprès du
Service Technique de Promat.
1) Exposition au feu requise : la spécification d’un système de conduits
dépend de sa capacité à résister à un feu extérieur, à un feu intérieur ou
aux deux.
2) Performance au feu requise : d’une manière générale, l’exigence
maximale consiste à maintenir l’intégrité des circuits lorsque le système
est exposé à un feu extérieur. Lorsque cela n’est pas nécessaire, les Figure 44 : Utilisation des plaques Promat pour
exigences de performance peuvent être ramenées par les autorités la protection d’autres services
compétentes au simple maintien de la stabilité, de l’intégrité et de
l’isolation du système de conduits et/ou des traversées des murs et
sols. D’autres autorisations peuvent parfois être accordées, telle qu'une
réduction des performances à l’isolation lorsque aucun matériau
combustible ou aucune personne ne peut être en contact avec le
conduit.
3) Supportage : les tiges de supportage et leurs fixations doivent être en
mesure de soutenir le poids du système de câbles dans son ensemble,
y compris tout matériau d’isolation ou autre équipement s’y rattachant.
D’une manière générale, les chevilles chimiques ne sont pas adaptées.
Il est déconseillé d'utiliser des tiges de supportage lorsque la contrainte
10 dépasse 6N/mm2 et/ou lorsque la longueur de ces tiges dépasse 2m.
Les entraxes des tiges de supportage ne doivent pas dépasser les
limites données pour le système Promat approprié. Les points cités au
Chapitre 7 page 17 concernant les fixations doivent en outre être
appliqués aux fixations des supportages.
4) Traversée de voiles et dalles : il convient de veiller à ce que les
mouvements du système de câbles en environnement normal ou en cas
d’incendie ne présentent aucun effet négatif sur les performances du
mur, de la cloison, du sol ou de tout joint de calfeutrement.
5) Autres exigences : performances acoustiques, isolation thermique, Pour de plus amples détails sur la fabrication et l’installation de
étanchéité à l’eau, résistance et esthétique sont autant d’éléments à systèmes de protection de câbles et de protection d’équipements,
prendre en compte. veuillez consulter le Service Technique de Promat.
32
Figure 45 : Tunnel d’équipements avec câbles importants protégés La planification d’un quelconque ouvrage implique la mise en place de
par les systèmes Promat voies de circulation, de locaux et d’espaces avec équipements
associés. Il est ensuite nécessaire de placer des ouvertures et/ou des
portes pour permettre l’accès d’un espace à un autre. Des portes
simples ou doubles doivent constituer des ouvertures suffisamment
larges pour permettre le passage des piétons et des différents engins.
L’ouverture et la fermeture de ces portes, qu’elles soient coulissantes
ou pivotantes, doivent convenir à l’utilisation qui en est faite. Une
fermeture automatique des portes est souvent nécessaire. Certaines
d’entre elles doivent être verrouillées.
Compte tenu des émissions de fumée des véhicules et de la haute
toxicité des fumées résultant des matériaux utilisées dans la fabrication
des véhicules automobiles modernes, il est indispensable que chaque
porte offre un degré de résistance élevé au passage des fumées.
Concernant les accès aux abris, ces portes doivent dans l’idéal offrir
une isolation thermique élevée afin de réduire les effets de la chaleur
pour les occupants des abris.
Abris
Dans les longs tunnels, les abris doivent faire partie intégrante des plans du
tunnel. Plusieurs incendies récents en tunnel ont montré que l’exposition
aux fumées et aux émanations toxiques provenant des véhicules incendiés
constitue la cause principale des décès. La présence d’abris est donc
impérative dans les longs tunnels, non seulement pour assurer la protection
des passagers sortant des véhicules jusqu’à l’arrivée des équipes de
secours, mais également pour fournir un refuge aux pompiers contre la Toute porte coupe-feu située dans un tunnel doit pouvoir fournir le
chaleur et la fumée. même degré de résistance en environnement agressif ou pollué que les
Dans l’idéal, l’abri doit présenter une durée de résistance au feu minimale autres équipements.
identique à celle de la protection de l’ossature principale et doit être
construit de façon à résister à la fois à la chaleur (isolation) et à la Critères de conception
pénétration de fumée. Lors de certains incendies récents, des personnes
ayant réussi à atteindre un abri ont ensuite succombé à l’effet de la chaleur Vous trouverez ci-dessous certains des facteurs à prendre en compte
et de la pénétration de fumées dans l’abri. Un système de désenfumage et lors du choix de la spécification des blocs portes, pour que soient
ventilation séparé doit donc être prévu dans ces locaux. garanties les performances au feu requises. Le service technique
Promat se tient bien entendu à votre disposition si vous avez besoin de
Promat est en mesure de proposer des études et systèmes pour la plus amples détails.
construction de tels abris pour tous les types et toutes les durées
d’exposition au feu. Pour davantage de détails, veuillez consulter le Service 1) Tests au feu et à la fumée applicables.
Technique de Promat.
2) Dimensions du vantail. En principe le bloc porte ne doit pas être
plus large que le bloc porte testé. Cependant des blocs portes plus
Portes coupe-feu larges peuvent être validés lorsque les performances des blocs
portes testés sont suffisamment élevées.
L’étude et la construction de portes coupe-feu est une opération complexe
nécessitant la collaboration et les connaissances spécialisées d’architectes, 3) Nombre des vantaux de porte. D’une manière générale, il est plus
experts en incendie, fabricants de portes et métalliers. difficile de tester un bloc porte à double vantail qu’un bloc porte à
vantail unique.
Le maître d’oeuvre constitue le premier maillon de la chaîne d’élaboration
d'une porte coupe-feu. C’est lui qui définit les exigences des utilisateurs et 4) Action du vantail. La performance d’un bloc porte peut varier
décide de l’emplacement et de la forme des portes. Il rassemble les considérablement en fonction du côté exposé au feu. Les blocs
informations obtenues auprès des autres experts sous la forme d’une étude portes va et vient satisfont rarement aux normes standard des tests
complète de la porte et prend les dispositions nécessaires pour que la porte de résistance au feu.
soit fabriquée.
5) Quincaillerie, d’une manière générale, toute la quincaillerie doit
10
Le premier principe à respecter en matière de portes coupe-feu est que présenter un point de fusion de 800OC minimum. Le nombre, la taille
sous la plupart des aspects et bien qu’elles présentent certaines et la position des gonds sont déterminants. Toute modification de
particularités, il s’agit de portes ordinaires, qui tout au long de leur durée de la quincaillerie par rapport aux tests doit être effectuée avec
vie seront utilisées comme telles. On espère en fait que ces portes n’auront précaution.
jamais à fonctionner en situation d’incendie.
6) Les montants, les bandes intumescentes et si nécessaire les joints
Les portes coupe-feu doivent par conséquent être ouvertes, fermées, de calfeutrement, sont en principe installés sur les côtés et sur le
verrouillées, munies d’un loquet ou d’un verrou, nettoyées et entretenues bord supérieur du vantail. Ils peuvent également être insérés dans
comme toutes les autres portes. Elles doivent être capables de résister à le cadre de la porte. Il convient de veiller tout particulièrement à ce
l’usure normale et dans de nombreux cas aux mauvais traitements. Elles qu’ils soient installés correctement autour de la quincaillerie.
doivent être robustes et doivent pouvoir être équipées d’une large gamme
Pour davantage de détails, veuillez consulter le Service Technique de
de verres coupe-feu et d’articles de quincaillerie. Elles doivent souvent être
Promat.
protégées d’éventuels dommages.
33
Forum Promat / FAQ
2. Quelle est la meilleure méthode de protection pour réduire au minimum les besoins d’entretien une fois le tunnel terminé?
La protection rapportée est-elle plus facile à enlever, le coffrage perdu plus compliqué?
Promat a acquis plus de 28 années d’expérience dans la conception et la fourniture de systèmes de protection incendie en tunnels. A ce
jour, aucune demande n’a été soumise nécessitant le déplacement de l’intégralité des plaques de PROMATECT® pour l’entretien. Il est vrai
que la protection rapportée facilite le déplacement des plaques pour l’inspection du béton.
3. Comment sont traitées les fissures du béton lors des réparations du matériau de protection?
Les fissures du béton ne constituent pas un problème pour les plaques de PROMATECT®. Lorsque des réparations sont nécessaires en
raison de fissures dans le béton, on peut soit enlever les plaques, soit les percer pour accéder au béton afin d’y pratiquer des injections.
5. Qu’en est-il de la carbonisation des aciers? Quelles sont les conséquences de l’emploi d’un revêtement en PROMATECT® sur
le traitement de ce problème dans les tunnels?
La dalle en béton doit être conçue en tenant compte de cet aspect, même si le revêtement en PROMATECT® protège le béton des
agressions directes causées par la pollution des véhicules. Une étude du revêtement en PROMATECT® -H installé dans le tunnel de Velser
aux Pays-Bas 9 ans plus tôt a montré que le PROMATECT® -H avait subi une perte négligeable de résistance, et aucune destruction des
aciers n’avait été relevée dans le béton.
7. Comment le matériau de protection réagit-il aux produits chimiques en cas d’infiltration d’eau?
Les plaques de PROMATECT® sont inertes et ne présentent aucune réaction négative aux produits chimiques en cas d’infiltration d’eau.
8. Comment le matériau de protection réagit-il aux forces de pression/dépression occasionnées par le trafic?
Un test a été effectué dans les laboratoires allemands iBMB, soumettant des échantillons de PROMATECT® à 110,000 cycles de
pression/dépression; ce qui est 3 fois supérieur à ce que l’on peut attendre dans un tunnel routier. Aucun déplacement de la plaque ni du
système de fixation n’a été relevé.
9. Comment intégrer les procédures de maintenance et de révision du PROMATECT® lorsque le tunnel protégé est en service?
Les plaques de PROMATECT® ne nécessitent pas de maintenance. Une inspection visuelle des dommages suffit.
10. Dans quelle mesure la fixation d’équipements et d’éclairage sur une voûte en béton protégée affecte-t-elle la résistance au
feu du béton?
Percer les plaques n’empêche pas le bon fonctionnement du système, à condition bien sûr que l’installateur n'exagère pas en multipliant
les trous. Des essais ont été effectués sous courbes RWS et Hydrocarbure, avec boulonnage d’équipements au travers de plaques en
PROMATECT® (simulés par des poids suspendus aux chevilles à expansion). La performance du système correspond dans ces tests aux
tests standard pour lesquels aucun perçage n’avait été effectué. Naturellement, il est conseillé de fixer tous les équipements directement
sur le béton et d’éviter de les fixer exclusivement sur les plaques de PROMATECT®. Il convient cependant de noter que le diamètre des
boulons peut avoir un impact en cas d’écaillage partiel du béton. Le choix est fixations est par conséquent essentiel.
11. Comment peut-on s’assurer que les vis ou les boulons restent bien en place?
Si la plaque de PROMATECT® est utilisée en coffrage perdu, les vis sont scellées dans le béton et ne peuvent donc pas tomber; si les
boulons utilisés comme fixation en cas de protection rapportée ne sont pas serrés, la plaque peut tomber une fois le support enlevé. Des
essais ont montré que même en l’absence de vis, une section de plaque utilisée comme fond de coffrage adhère fortement au béton et ne
peut pas tomber. Des tests ont été effectués sur des plaques immergées pour simuler les effets de succion et pour vérifier si les têtes et
les rondelles des boulons sortaient des plaques. Ces tests ont été effectués sur des plaques de 15mm, 20mm, 25mm, et 30mm et ont
révélé que de très grosses charges sont nécessaires pour faire sortir les fixations des plaques. La force moyenne d'extraction mesurée pour
une plaque de 25mm, complètement immergée dans de l’eau pendant 72 heures avant le test, correspondait à une charge d’extraction de
11 1884N pour une cheville à expansion de 6mm de diamètre, et 1271N pour une vis de 5mm de diamètre.
12. Que se passe-t-il si, après l’installation, des espaces sont visibles entre les plaques de PROMATECT®?
Tout dépend de la taille de ces espaces. Des panneaux ont été testés où l’on avait délibérément laissé des intervalles de 5mm, afin de
simuler une installation de mauvaise qualité. Aucun effet négatif n’a été enregistré au cours de ces essais. Promat propose un mastic
permettant de combler les petits espaces, dont la résistance a été testée pendant 120mn selon la courbe RWS.
34
Annexes
12
35
Annexes
Annexe 2: Spécifications pour la protection au feu des tunnels (Suite de la page 35)
7. Comportement à l'eau du béton sur le site 8.2 La résistance à l’arrachement des fixations des matériaux de
protection doit faire l’objet de tests. Cette résistance doit
Lorsque le matériau de protection doit être utilisé comme coffrage correspondre à une moyenne de 2197N pour des vis M6 et de
perdu sur lequel sera coulé du béton, des tests doivent être 1271N pour des vis M5 lorsque le matériau de protection est
effectués pour prouver que l’adhérence du matériau de protection entièrement immergé pendant une période d’au moins 72
au béton n’est pas affectée, ni par l’eau contenue dans le béton, ni heures. Un test doit également être effectué immédiatement
par les ingrédients ajoutés lors de la préparation du béton. Le après la sortie de l’eau du matériau. Les paramètres ci-dessus
résultat des tests doit correspondre à une résistance à la traction sont basés sur une épaisseur de revêtement de 27mm.
minimale de 250N/mm2 en matière d’adhésion. D’autres limites sont applicables aux autres épaisseurs.
PROPRIETES DESCRIPTION
Alcalinité Nominale pH 12
Description de surface des plaques standard Face visible lisse, face cachée en nid d’abeille.
N.B.: Toutes les données relatives aux propriétés physiques sont basées sur des valeurs de production standard et moyennes. Lorsqu’une
caractéristique ou une propriété particulière est essentielle, consultez les services Promat pour plus d’information.
L’usinage des plaques PROMATECT®-T et PROMATECT®-H (forage, sciage, ponçage etc.) peut entraîner des émissions de poussières dans
l’air; le port de lunettes de protection et d’un équipement respiratoire individuel homologué de type P2 est recommandé (se reporter aux Fiches
de Données de Sécurité correspondantes).
12
36
Tableau 15 : Propriétés physiques du PROMATECT®-T (valeurs moyennes de production)
Données techniques générales
PROPRIETES DESCRIPTION
Description Plaque composée de silicate de calcium et d’alumine utilisée pour la protection au feu
des tunnels en béton et la résistance au choc thermique.
Mise en conformité des tunnels selon les niveaux N1, N2 et N3.
Protection des structures (acier, béton).
Applications Utilisé pour les portes, clapets, trappes et volets coupe-feu.
Protection des câbles et armoires électriques.
Réalisation de plafonds et cloisons coupe-feu.
Résistance à la torche au plasma (testé en sortie de buse 10,000OC à 3700OC).
A1 selon la norme DIN 4102 - M0 PV LNE nO B101253-CEMAT/1
Combustibilité A1 selon les normes EN 13501 : partie 1 (EN ISO 1182, EN ISO 1716)
Non combustible selon la norme BS 476
Dimensions des plaques 1200mm x 2500/3000mm, plane ou courbe (rayon sur étude)
Epaisseurs des plaques 12, 15, 20, 25, 30, 35 et 40mm
Tolérances sur longueur/largeur ± 1 mm
Tolérances sur épaisseur ± 0.5mm
Masse volumique (à sec) 900 kg/m3 ± 10%
Conductivité thermique 0.212 W/mOK
(selon ASTM C518-75) (valeur à 20OC)
Alcalinité Nominale pH 10
Résistance à la diffusion de vapeur d’eau Environ 5 µ
Taux d’humidité standard < 5%
Description de la surface Face visible lisse, face cachée légèrement texturée
Elimination du produit Eliminer et mettre en décharge conformément aux dispositions locales applicables
aux matériaux de construction.
Données supplémentaires
La plaque standard n’est pas perméable selon la norme EN 492 (DIN 492).
Perméabilité à l’eau Une exposition accidentelle à l’eau n’affecte pas les caractéristiques de la plaque
après séchage.
Absorption de l’eau 0.6 g/cm3
Variations dimensionnelles De normal à saturé : + 0.84mm/m
Coefficient de dilatation thermique - 8.3 x 10-6 m/mOK
Résistance à la température > 1400OC
Résistance à l’abrasion 1053 g/m2
(test Taber, perte de poids après 1000 tours) suivant norme ASTM C501/80
Selon une méthode de vieillissement accéléré développée en commun avec la STUVA,
consistant en 100 cycles de 24 heures par cycle de chauffage, pluie, gel et dégel,
Résistance au gel/dégel la plaque ne présente aucune dégradation et conserve ses propriétés mécaniques
et ses performances. Voir également rapport de test selon norme autrichienne
B 3303 et selon norme allemande RABT/ZTV.
NB : Toutes les données relatives aux propriétés physiques sont basées sur des valeurs de production standard et moyennes. Lorsqu’une caractéristique ou une 12
propriété particulière est essentielle, consultez les services Promat pour plus d’information.
37
Annexes
Annexe 3: Bibliographie
Alexander. G.
Passive protection in tunnels. Paper 4th international symposium on sprayed concrete, 22nd to 26th September 2002.
EU tunnel fire safety. Magazine article Focus on Europe, April 2003.
Anton. O.
Matrix engineered products. European Transport Infrastructure Magazine.
Balzer. Professor W.
The case for immersed tunnels. Magazine article. Tunnels & Tunnelling International, May 2003.
Buhler. J.
Fixing technology in tunnel projects, technical specifications for anchors. Fischer Fixing Systems, Germany.
Carvel. R.
The history and future of fire tests. Magazine article. Tunnels & Tunnelling International, November 2002.
D’Albrand. N.
Fire in a road tunnel, Comparison of tunnel sections. 1st International tunnel conference, Basel, Switzerland, 1992.
Eppich. Bill
Heat, Flame and smoke detection for tunnels. Magazine article. International Fire Protection, August 2002.
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Fire protection in traffic tunnels – initial findings from large-scale tests. 1st International tunnel conference, Basel, Switzerland, 1992.
Hilti Corporation
Corrosion resistant fastenings. Hilti Manual, 2000.
Ingason. H.
Heat Release Rate Measurements in Tunnel Fires. Swedish National Testing & Research Institute.
Tunnel conference 1995 Behaviour of Fire & Spalling.
Jonker. Jan.
Sprinkler systems in the Betuwroute tunnels. Magazine article. Tunnel management International.
Lacroix. D.
PIARC report on fire and smoke control in road tunnels. 3rd International conference on safety in road and rail tunnels,
Nice, France, 9th to 11th March 1998.
Modelling tunnel fires at medium and small scale, capabilities and limitations. Seminar on physical and numerical modelling of fires in tunnels,
Granada, 7th April 1995.
Livie. G.
12 Positive passive fire protection. Cape Durasteel Ltd. International conference safety in cable and service tunnels, November 1993.
38
Miclea. P.J.
Heat release rate, critical velocity and tunnel ventilation capacity interdependence.
Papworth. P.
Researched studies on fire and corrosion issues in tunnels. Hilti Asia Ltd. IBC 4th Annual tunnel conference papers.
Peter. F.
The causes, effects and control of real tunnel fires. March 2000.
PIARC
Fire Risks and Design Fires. Fire & Smoke Control in Road Tunnels PIARC.
Pichler. F.
Temperature & smoke concentrations in the interior of a railway coach in the event of a fire in a tunnel. Austria Rail Engineering.
Potter. J.
Accidental spillage of hazardous materials in a non-tolled immersed tube tunnel. 1st International tunnel conference, Basel, Switzerland, 1992.
Project “safety test” report on fire tests carried out in Benelux tunnel. Directorate-General for public works and water management,
Netherlands, August 2002.
Redpath. P.G.
Fires in industrial cable and services tunnels and loss control methods. International conference safety in cable and service tunnels,
November 1993.
Richter. E.
Propagation and development of temperatures from tests with railway and road vehicles – comparison between test data and
temperature/time curves of regulations. iBMB Germany.
Shipp. M.
The technical and structural problems found in real tunnel fires. Fire Research Station, Building Research Establishment, UK.
Smith. T.W.
Ventilation and aspects of smoke control. Magazine article. Tunnels & Tunnelling International, January 2003.
Sugden. D.
Structural and system fire protection in tunnels. ASFP, UK.
Tatnall. P.
Fibre reinforced sprayed concrete: The effect on anti spalling behaviour during fires. Paper 4th international symposium on sprayed concrete,
22nd to 26th September 2002.
Teichmann. Gottfried.
Fire protection in tunnels and subsurface transport facilities.
Wetzig. V.
The fire resistance of various types of air-placed concrete. Paper 4th international symposium on sprayed concrete,
22nd to 26th September 2002.
NOTE: National and International standards for testing, codes of practise etc, have not been detailed within the above list.
12
39
Annexes
40
Réf. Année Pays Ville Batiment Type de tunnel
47 1999 Japon Tokyo Dainikouro Tunnel routier
48 1999 Hollande Rotterdam 2e Beneluxtunnel Route sous un canal
49 1999 Hollande Rotterdam Botlektunnel Route sous un canal
50 1999 Hollande Amsterdam Ij-tunnel Route sous un canal
51 1999 Hollande Leidschendam Seitwendetunnel Tunnel routier
52 1999 Hollande Zeeland Westerscheldetunnel Route sous un canal
53 1998 Australie Perth, Western Australie City Northern Bypass Tunnel Tunnel routier
54 1998 Suisse Grellingen Eggflue-Tunnel Tunnel routier
55 1997 Chine Hong Kong Aéroport de Hong Kong Tunnel Tunnel routier
56 1997 Allemagne Bad Godesberg Urban Tunnel urbain sous la B9 Tunnel routier
57 1997 Hollande Alphen/Rhin Aquaduct Alphen Tunnel routier
58 1997 Hollande Delft Aquaduct Delft Route de Tramway
59 1997 Hollande Amsterdam Schiphol (kaagbaan) Route sous couloir de fuite
60 1997 Hollande Schiphol Tunnel de Schiphol Tunnel routier
61 1996 Hollande Akrum Aquaduct Akrum Tunnel routier
62 1995 Singapour Singapour Suntec City Convention Center Parking souterrain
63 1994 Belgique Bruxelles Belliard Tunnel Tunnel routier
64 1994 Allemagne Hambourg Elbtunnel Tunnel routier
65 1994 Grande Bretagne Londres Leicester Square Sous-station électrique
66 1994 Italie Inconnue Tunnel du Mont-Blanc Tunnel routier
67 1994 Malaysia Kuala Lumpur Complexe sportif de Shah Alam Tunnel routier
68 1994 Hollande Barendrecht Tunnel de Heineoord Route sous canal
69 1994 Hollande Velsen Tunnel de Wijker Route sous canal
70 1993 Chine Hong Kong Centre commercial de Times Square Parking souterrain
71 1993 Grande Bretagne Wadham Power transmission tunnel Tunnel de Service
72 1993 Malaisie Kuala Lumpur Maison du Danemark Parking souterrain
73 1993 Malaisie Kuala Lumpur Complexe sportif de Shah Alam Parking souterrain
74 1993 Malaisie Kuala Lumpur Magasin Sogo Parking souterrain
75 1993 Hollande Schiphol Schipholt tunnel 2 Route sous canal
76 1993 Hollande Ijmuiden Wijker tunnel Route sous canal
77 1993 Singapour Singapore City Ngee Ann City Shopping Parking souterrain
78 1992~1998 Chine Hong Kong Hong Kong MTR Stations de métro
79 1992 Chine Hong Kong Route 5 Tunnel routier
80 1992 Allemagne Frankfurt/Main Inconnue Route souterraine
81 1992 Allemagne Munich Aéroport Tunnel Train de banlieue
82 1992 Grande Bretagne Londres Bow Road Station Station souterraine
Voir pages 43~45 pour des photos par réf.
41
Annexes
Annexe 4: Liste des références tunnel dans le monde (Suite de la page 41)
Réf. Année Pays Ville Batiment Type de tunnel
93 1990 Belgique Anvers Tijsmans Tunnel Tunnel routier
94 1990 Chine Hong Kong Pacific Place Route sous canal
95 1990 Grande Bretagne Londres St. Pauls Thames jonction Station souterraine
96 1990 Hollande Barendrecht Tunnel de Heineoord Route sous canal
97 1990 Hollande Velsen Tunnel de Velser Route sous canal
98 1990 Suisse Zürich Inconnue Train de banlieue
99 1989~1992 Singapour Singapore City MRTC Stations de métro
100 1989 Australie Sydney Port de Sydney Tunnel Tunnel routier
101 1989 Belgique Bruxelles Tunnel Leopold II Tunnel routier
102 1989 Chine Hong Kong Second Cross Harbour tunnel Tunnel routier
103 1989 China Hong Kong Eastern Harbour Crossing Route, train de banlieue
104 1989 Allemagne Inconnue Emstunnel Tunnel routier
105 1989 Allemagne Düsseldorf Métro Route souterraine
106 1989 Hollande Schiphol Tunnel de Schiphol Tunnel routier
107 1989 Hollande Schiphol Tunnel de Schiphol Route sous couloir de fuite
108 1989 Hollande Hendrik Ido Ambacht Tunnel onder de Noord Tunnel routier
109 1989 Hollande Amsterdam Tunnel de Zeeburger Tunnel routier
110 1989 USA Boston Harbour Tunnel CANA Tunnel routier
111 1988 Belgique Anvers Kennedy Tunnel Tunnel routier
112 1988 Grande Bretagne Medway Power transmission tunnel Tunnel de Service
113 1987 Chine Hong Kong First Cross Harbour tunnel Tunnel routier
114 1987 Hollande Schiphol Tunnel de Schiphol Route sous couloir de fuite
Voir pages 43~45 pour des photos par réf.
Références en France
Realisations Promat Ville Plafond Abris Portes Cable Conduits de
ventilation
Tunnel de l’epine (2005) A 43 - 73 Novalaise X X
Tunnel de Puymorens (2004) RN 20 - 66 Porta Hospitalet X X X X
Tunnel de Foix (2004) RN 20 - 09 Foix X X
Tunnel de Siaix (2004) RN 90 - 73 Moutiers X X X
Tunnel de la Vierge (2004) A 75 - 34 Lodève X X
Tunnel de Chamoise (2003~2004) A40 - 01 Nantua X X X
Tunnel des Monts (2003) RN 201 - 73 Chambéry X X
Tunnel de Toulouse (2003) 31 - Toulouse X
Tunnel de Fréjus (2003) RN 566 - 73 Modane X X X X
Tunnel de Constans (2002) A20 - 46 Valroufie X
Tunnel de Terregay (2002) A20 - 46 Pinsac X
Traversée de Toulon (2002) A 50 - 83 Toulon X X X X X
Tunnel du Mont Blanc (2001) RN 205 - 74 Chamonix X X
Tunnel d’ Orelle (2000) A 43 - 73 St Michel de Maurienne X
42
Réf.7 Tunnel de service, centre d’affaires,
Sydney, Australie Réf.22 Tunnel Routier, Toulon, France
Réf.18 Gare de Rennweg, Vienne, Autriche Réf.27 Tunnel de Kil Road, Dordrecht, Pays-Bas
43
Annexes
Réf.28 Tunnel routier Seitwende, Voorburg, Pays-Bas Réf.53 Tunnel routier, City Northen Bypass, Perth, Australie
Réf.31 Tunnel de l’Elbe, tube ouest, Hambourg, Allemagne Réf.61 Aqueduct, tunnel routier Akrum, Pays-Bas
44
Réf.93 Tunnel routier de Tijsmans, Anvers, Belgique Réf.107 Route sous issue de secours, Schiphol, Pays-Bas
Réf.100 Tunnel du port de Sidney, Australie Réf.110 Tunnel du port de Cana, Boston, USA
45
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