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Gestion commerciale
• Andreani, J. C., & de Marketing au Groupe, E. E. (2001). LES ETUDES PRODUITS ETAT DE
L'ART DES MÉTHODES QUALITATIVES. Revue Française du Marketing, (182), 13.
• Dubois et Kotler. (2000). Marketing management. Public-Union édition, France.
• Laurent, H. (1995). La recherche marketing. Economica.
• Leduc, R. (1965). Comment lancer un produit nouveau: conception, développement,
commercialisation... Dunod (Biarritz, impr. C. Del Duca).
• Pasco-Berho, C. (2000). Marketing international.
• Vedrine, J. P. (1991). Le traitement des données en marketing: en 10 questions, 13 applications,
27 exemples et exercices commentés et corrigés. Les Ed. d'organisation.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
• Dans ces définitions, plusieurs éléments méritent d’être soulignés, en particulier ceux qui
évoquent le caractère organisé et formalisé des procédures de recueil et de traitement
de l’information ainsi que ceux qui font référence à la démarche scientifique.
• En effet, toute étude de marché digne de ce nom doit impérativement suivre une
démarche scientifique pour produire une information valide et fiable.
1. DÉFINITION
Produit :
• Evaluer la valeur de l’expression abstraite d’un produit, d’un service ou d’un point de vente, et
vérifier son adéquation aux attentes de marché. Définir les attributs clés d’un produits.
• Evaluer avant ou après le lancement les forces et les faiblesses de chaque attribut réel d’un
produit afin d’envisager les adaptations nécessaires à une meilleure satisfaction des besoins
• Vérifier l’adéquation entre l’image-objectif et le message véhiculé par le nom ; identifier les
évocations spontanées
2. ETUDES À DOMINANTES OPÉRATIONNELLE
Prix :
• Identifier la fourchette de prix acceptable pour un produit donné ;
• Mesurer les intentions d’achat à l’intérieur d’une fourchette prix déterminée.
Communication :
• Définir les différents axes de communication possibles grâce à une étude des freins et des motivations, afin de sélectionner celui qui
présente le caractère le plus distinctif dans l’univers du produit et de l’entreprise.
Distribution :
• Déterminer la meilleure organisation possible d’un point de vente en termes d’aménagement, d’éclairage, de circulation…
• Etudier la place d’un produit et de ses concurrents au sein de plusieurs points de vente
III. CONTENU D’UNE ÉTUDE DE MARCHÉ
• Les études et recherches en marketing sont destinées à aider dans la prise de décisions.
Elles ont pour but d’obtenir, d’analyser et d’interpréter des données, de façon formelle
et objective, afin de procurer au décideur des informations qui lui soient utiles.
• Les études et recherches sont objectives puisqu’elles doivent fournir une information qui
reflète la réalité, faute de quoi elles conduisent à des décisions erronées. Elles nécessitent
un certain formalisme, car elle doivent être planifiées et suivre des règles scientifique.
1. INFORMATIONS RECHERCHÉES
1.2. Environnement
Quantitative Qualitative
• Performances et positions concurrentielles : part de marché, image de marque, nature des avantages concurrentiels
• Les informations quantitatives concernent le comportement manifeste des publics qui intéressent
l’entreprise. En ce qui concerne les consommateurs, ces informations portent, par exemple, sur la
notoriété des marques, les modes d’information utilisés, la possession des produits, les quantités
achetées, les lieux et les fréquences d’achats.
2.2. LES INFORMATIONS QUALITATIVES
• Elles concernent les motivations de ces publics, leurs perceptions, leurs attitudes, leurs
processus de décision.
• Ces informations sont généralement plus difficiles à recueillir et à vérifier que les
précédentes.
IV. LES SOURCES D’INFORMATION
• Sources internes
• Sources externes ou documentaires
• Sources primaire
• Quantitative
• Qualitative
1. LES SOURCES INTERNES
• Elles sont faciles à collecter, peu coûteuse et disponibles même à l’intérieur de l’entreprise
Sources interne :
• Rapport des vendeurs
• Statistiques de vente
• Fichier client : % fidèles, % Perdu, % Retrouvés, % Nouveaux
• Centre de documentation : rapports, études antérieures, …
• Cadre de l’entreprise
• Service consommateur : réclamations et plaintes
1.1. RAPPORT DES VENDEURS
• Le vendeur est en contact avec des acheteurs et parfois les représentant des entreprises
concurrentes. Il peut rassembler des informations sur les désirs des clients, sur leurs
comportements d’achat et sur les politiques des concurrents.
• Une analyse des rapports de visites, des rapports d’activités et rapports téléphoniques
doit être effectué. Le vendeur souvent considéré comme étant l’œil et l’oreille de
l’entreprise peut également collecter la documentation laissé par les concurrents chez les
clients qui lui sont fidèles
1.2. LES STATISTIQUES DE VENTE
• Les ventes peuvent être réparties par zone géographique, par vendeur, par période, par
produit et même par canal de distribution.
1.3. LE FICHIER CLIENT
• Grâce à ces fichiers on peut déterminer les pourcentages des clients fidèles, perdus,
nouveaux et même clients retrouvés.
• Les clients industriels (B2B, marketing industriel) sont souvent ventilés selon leurs
tailles, leurs secteurs d’activité et leur appartenance à telle ou telle filière.
• Les clients finaux (Consommateurs) sont classés par sexe, par revenu, par CSP
(Catégorie socio-professionnelle) et par lieu de résidence.
1.4. LA BIBLIOTHÈQUE DES ÉTUDES ANTÉRIEURES
• Les entreprises conservent généralement les études de marché qu’elles ont réalisées dans le
passé.
• Il est bon de s’y référer pour comparer les résultats dans le temps.
1.5. LES CADRES OU MEMBRES DE L’ENTREPRISE
• Les cadres disposent d’informations sur leur entreprise et sur les concurrents recueillis
au cours de colloques, de congrès, de séminaires de formation, de tables rondes, de
réunions d’anciens élèves (…) en soumettant les membres de l’entreprise à une
interview.
• L’analyse des réclamations et des suggestions des consommateurs est un moyen pour
l’entreprise d’améliorer sa politique commerciale voir d’innover et d’éviter une
détérioration de son image de marque et de ses ventes.
• Les informations internes et externes rassemblées ne suffisent pas à la résolution d’un problème
commercial et à la prise de décision, il faut alors réaliser une étude originale sur le terrain en
recourant à des méthodes permettant l’obtention directement des informations auprès des
intervenants sur le marché et particulièrement auprès des consommateurs.
• Recueillir des données n’ayant jamais été recherchées par un tiers nécessite, soit de faire une
étude exhaustive par recensement soit une enquête par sondage.
• Dans le premier cas, il faut recenser tous les points de vente, tous les acheteurs, tous les
consommateurs, etc.
• L’étude par sondage permet d’éviter les recensements lents et coûteux. Elles se basent sur
l’analyse d’un échantillon prélevé dans une population afin d’en extrapoler les tendances
caractérisées à l’ensemble de la population.
1.1. ÉCHANTILLON REPRÉSENTATIF
• Pour toutes les méthodes des sondages une démarche préalable est à suivre pour ne pas
biaiser l’échantillon et donc lui conserver sa représentativité :
• Définir clairement les objectifs de l’étude
• Définir les contraintes : temps, coût, personnel, …
• Choisir une méthode d’échantillonnage
• Lister la population de base : pouvoir attribuer à chaque individu un numéro qui lui soit
propre et qui lui permettra de l’identifier
• Tirer l’échantillon
• Réaliser l’étude sur le terrain
1.1. ÉCHANTILLON REPRÉSENTATIF
• La formulation des questions nécessite de tenir compte des grandes familles de questions suivantes :
• Question fermée à réponse unique et dichotomique
• Avez-vous une couleur préférée : ☐ Oui ☐ Non
• La formulation des questions nécessite de tenir compte des grandes familles de questions suivantes :
• Question ouverte texte : ce type de questions laisse la liberté à l’interviewé de répondre à sa manière
• Quelle est votre couleur préférée ?
• Question ouverte numérique ce type de questions laisse la liberté à l’interviewé de répondre à sa manière : Combien de
fois allez-vous au cinéma par semaine ?
• Question filtre : Renvoyer le répondant directement à la partie du questionnaire qui le concerne : Disposez-vous du permis
à conduire? Sinon, passez à la question n°20
• Question piège : Elle a pour objectif de s’assurer de la sincérité des réponses. On pose la question à une personne sur son
état matrimonial et il a répondu qu’il est célibataire. Un peu plus tard, on lui pose la question sur le nombre d’enfants et il
déclare qu’il a deux enfants.
• Il faut remplacer dans la mesure du possible la question ouverte par des questions
fermées en imaginant des réponses à la place de personnes enquêtées
1.2.2. LES ÉCHELLES D’ATTITUDE
• On demandera aux répondants soit d’attribuer une enveloppe de points à une série de réponses, soit de
donner une note de 0-10 à chaque proposition.
• Exemple :
• Pouvez-vous donner une note de 0 à 10 aux services suivants :
☐ Prix ☐ Accueil ☐ Délai de livraison ☐ SAV
• Exemple :
• Vous disposez d’une enveloppe de 100 points que vous devez répartir entre les propositions suivantes :
☐ Prix ☐ Accueil ☐ Délai de livraison ☐ SAV
B. ÉCHELLE D’OS GOOD
• Exemples :
• L’objet est de mesurer le degré d’accord ou de désaccord face à des propositions sur des
échelles qui vont de « tout à fait d’accord » à « pas du tout d’accord » en passant
généralement par 5 graduations
• Exemple:
• Les prix de nos produits sont les meilleurs sur le marché
☐ Tout à fait d’accord ☐ D’accord ☐ Plutôt d’accord ☐ Pas d’accord ☐ Pas du tout d’accord
D. ÉCHELLE D’INTENTIONS
• Exemple :
• L’entreprise va lancer le mois prochain un nouveau biscuit
Vous achèteriez ☐ ☐ ☐ ☐ ☐ Vous n’achèteriez pas
E. LES PRINCIPALES ERREURS À ÉVITER DANS LA
CONSTITUTION D’UN QUESTIONNAIRE
• La non compréhension par la majorité des enquêtés des questions car les termes utilisés sont trop
techniques ou trop professionnels.
• Quelle est votre C.S.P ?
• Les questions non claires et compliquées qui contiennent deux idées ou deux négations
• Pourquoi le Maroc a créé une zone offshore à Casablanca ?
• Ne pensez-vous pas qu’il ne faut pas fumer plus de 2 cigarettes par jour ?
• Les questions personnelles qui touchent la vie privée des individus. Les réponses sont peu fiables car
l’interviewé veut se valoriser devant l’enquêteur
• Vous vous-lavez bien les dents 3 fois par jour ?
• Quelles sont les sources de vos revenus ?
• Rémunérez-vous correctement vos salariés ?
• Quel est votre âge? (surtout pour une femme)
1.2.2. TEST DU QUESTIONNAIRE
• La taille de l’échantillon sur laquelle doit porter le test est d’environ 10 % de l’échantillon
choisi.
1.3. LES ENQUÊTES SPÉCIALISÉES
• L’avantage principal du panel sur une enquête classique réside dans la qualité des informations collectées. Le
panel est un moyen efficace d’étudier les évolutions dans le temps pour chacun des individus qui participent au
panel.
• On pourra par exemple, contrôler de manière précise l’impact d’une compagne de communication par la
comparaison des achats individuels avant, pendant et après son déroulement. Un panéliste remplie chaque
semaine des questionnaires appelés « relevés d’achat » qui concernent les achats du foyer dans son ensemble.
1.3.2. LES PANELS
• On a dans ce cas recours à une observation directe par l’intermédiaire d’un personnel
qualifié ou par des moyens techniques.
• Le principal avantage de ces méthodes est leur objectivité car les sondés ne sont pas
informés de leur participation à l’enquête.
• Il n’y a pas de risque de mensonge et il n’y a pas de risque de fausser les réponses par
des questions mal formulées.
1.3.3. LES ENQUÊTES PAR OBSERVATIONS
• L’emploi des enquêtes par observations est très limité car elles ne permettent de saisir que
des comportements ou des phénomènes circonscrivent dans le temps et dans l’espace.
• Il est aussi difficile, voire impossible à travers ces méthodes de découvrir des comportements
plus complexes comme les opinions, les attitudes et les motivations.
• Exemple :
• Compteur à l’entrée d’un magasin pour dénombrer le nombre de personnes qui le fréquentent.
• Caméra à ras du sol sur un trottoir pour connaître le type de chaussures le plus utilisées pendant
une période donnée de l’année.
1.4. L’ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE
1.4.1. L’enquête sur le terrain
• Bien que très coûteuse, cette méthode est la plus sûr en termes de fiabilité des réponses
obtenues et de qualité de l’information collectée. Elle consisté en pratique à envoyer un
enquêteur recueillir les opinions de chaque interviewé, l’enquêteur peut réaliser l’enquête dans la
rue, à domicile ou dans un lieu précis (café, sortie de super marché, lieu de travail, …).
• Cette méthode nécessite de la part des enquêteurs les qualités d’objectivités, de neutralité et
surtout de contact humain. Quoi qu’il en soit, on réalise toujours des contrôles pour vérifier le
sérieux des enquêteurs. Les contre-enquêtes sont réalisées généralement auprès de 5 % de la
population
1.4.2. L’ENQUÊTE PAR TÉLÉPHONE
• Dans ce cas, on envoi aux personnes faisant partie de l’échantillon un questionnaire par la poste
avec une enveloppe timbrée. Pour inciter les personnes à répondre on peut également promettre
un cadeau et ou la participation à un jeu concours.
LES MÉTHODES MODERNES
RÉSEAUX SOCIAUX
EN LIGNE : GOOGLEFRMS
• L’enquêteur interroge une personne isolée qu’il laisse s’exprimer librement sur un thème
donné. Il écoute, montre de l’intérêt, ne critique pas et n’influence pas le répandant. Il
adopte une attitude sympathique et crée un climat de compréhension. Il n’intervient que
pour relancer la conversation en posant des questions neutres.
• Exemple :
• Qu’est-ce qui vous fais dire cela ?
• Que voulez-vous dire par cela ?
2.1.2. LES ENTRETIENS SEMI-DIRECTIFS INDIVIDUELS
• A la différence des entretiens non directifs, l’enquêteur se fixe des zones d’exploration
correspondant à certaines hypothèses qu’il cherche à vérifier.
• Il s’agit de mettre en interaction une dizaine de personnes et les entendre échanger leurs opinions. Les
participants sont filmés et les discussions sont enregistrées. La discussion dure pendant au moins 2 heures, la
conversation est libre sur un ou plusieurs sujets en la présence d’un psychologue.
• L’animateur est un meneur de jeu, il fait en sorte que les participants sortent de leur réserve puis en cours de
discussion il empêche l’apparition d’un leader qui monopolise la parole. IL veille à faire intervenir les personnes
timides et peu bavardes. Il pousse le groupe à approfondir les idées intéressantes.
• Grâce à la dynamique de groupe aux associations de mots et d’idées, aux échanges contradictoires, les
renseignements collectés sont riches et les arguments superficiels font places aux opinions véritables cachées.
2.1.4. LES TECHNIQUES PROJECTIVES
• Il s’agit d’interviewer une personne sur un sujet qui ne la concerne pas directement et sur
lequel il va projeter ses idées et ses opinions. Elles prennent différentes formes :
• Les associations libres : Il s’agit de susciter les commentaires des interviewés en leur
montrant un produit, une marque ou une maquette d’annonce publicitaire.
• Exemple : Faire circuler un téléphone portable de main en main et les participants vont
émettre leurs appréciations
• Les associations libres de mots : On demande aux interviewé d’associer des mots à un
produit ou à une marque
• Exemple : Quelles adjectifs conviennent à la marque X ?
2.1.4. LES TECHNIQUES PROJECTIVES
• Les associations contrôlées de mots : On donne une série de marques et une série
d’adjectifs à l’interviewé qui doit associer un adjectif à chaque marque.
• Les associations contrôlées d’images :
• Exemple : on remet aux personnes interrogées des photographies de personnages : Cadre –
Technicien – Ouvrier – Sportif - … Ainsi que des photographies de différentes marques de
voitures puis on leur demande d’associer les personnages aux marques.
• Les associations de phrases : Cette méthode consiste à faire compléter des phrases
inachevées par les personnes interrogées
• Exemple : Un groupe d’individu dans une cérémonie, ils buvaient …
3. LES TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNÉES
• Le caractère descriptif ou explicatif de la méthode ; dans le premier cas, la méthode de traitement utilisée
a pour objet de synthétiser l’information contenue dans les données ; dans le second cas, il s’agit de
comprendre les relations qui existent entre deux groupes de variables ;
• La nature des variables impliquées ; le problème étudié peut mettre en jeu des variables qualitatives,
ordinales ou quantitatives ; il existe des méthodes de traitement de données adaptées à chacune de ces
catégorie de variables ;
ANALYSE DES DONNÉES QUANTITATIVES
SPSS
AMOS
SPHINX
EXCEL
ANALYSE DES DONNEES QUALITATIVES
NVIVO
SPHINX LEXICALE
TECHNIQUES
UNIVARIEES : TRIS A PLAT
BIVARIEES : LE CROISEMENT DE DEUX VARIABLES : TRIS CROISES
ANALYSES MULTIVARIEES MULTIDIMENTIONNELLES : REGRESSION MULTIPLE, AFC,
ACP
3. LES TECHNIQUES DE TRAITEMENT DES DONNÉES