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Ibrahim
Signification de Tariki (VIA ou Ibrahim) dans les différentes maisons :
Notes :
Dans le préambule du blog, je vous disais que certains géomanciens sont capables
d’envoyer un serpent mordre quelqu’un, quelque soit l’endroit où la personne se situe sur
terre. Cela se fait grâce à la figure de Via (Tariki).
Mais comment le faire ?
Je ne vais pas vous dévoiler tout le procédé (car je suis contre ces pratiques) mais vous
donner le principe pour comprendre un peu la logique mystique de ces pratiques : D’abord,
il faut se mettre en tête que tout découle des symboles (la science occulte est basée sur des
symboles) et que les sacrifices sont à la base de toutes les pratiques occultes. La figure Via
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symbolise donc la voie (chemin) mais aussi serpent ou tout ce qui peut ramper et dont la «
démarche » est irrégulière, incertaine mais aussi comportement brusque.
Pour ce faire il faudra tracer un thème de 16 figures où il y’a que (Via) Tariki dans toutes les
maisons (de 1 à 16), puis on efface les figures 15 et 16.
Remarque :
on efface les figures 15 et 16 car la maison 15 est celle de la clarté (notre présence au
moment de l’aboutissement de l’action entreprise, c’est-à-dire nous ne voulons pas être
témoin au moment où le serpent mord la personne) et la maison 16 dénote notre
sentiment par rapport au résultat escompté (nous ne devons pas avoir un ressenti par
rapport à la morsure).
Ah que c’est compliqué d’expliquer des faits occultes ! La traduction en français n’est pas
facile.
On cherche la tête d’un serpent (bien sûr serpent mort) et une tige de quelque centimètre
d’un arbuste (par exemple 15 cm) dont je tairais le nom. Sur le thème tracé, on pose la tige
sur la maison 1 celle de l’âme, puis sur la maison 12 (celle de la méchanceté que l’on veut
faire) et enfin sur la maison du Mal (maison 6) qui est aussi la maison des afflictions, de
l’accomplissement en mal. A chaque fois que l’on pose la tige, on fait le sacrifice pour que la
personne soit mordue par le serpent. Après avoir fini de faire le sacrifice, on part sur la
route (n’importe quelle route), on creuse et on pose la tige derrière la tête du serpent
comme pour reconstituer un serpent à l’aide d’une tige et de la tête procurée puis on
ferme le trou. Au bout de quatre jours maximum, la personne sera mordue par le serpent.
Heureusement qu’il y’a antidote, il s’agit des feuilles d’un arbre que l’on appelle « Mangana
» en Bambara (bouillir, boire et se laver). Une précision sur la morsure, ce sont des plais en
général qui ne se soignent jamais par la médecine moderne car il ne s’agit pas d’une simple
plaie ordinaire. Dans le procédé que l’on vient de décrire, y’a aucune logique scientifique et
pourtant ça marche à coup sûr malgré sa simplicité.
Je reviendrai plus amplement dans le thème des sacrifices pour vous montrer cette
ambigüité si on se réfère à la connaissance logico-mathématique.
Toutes mes excuses sur la lenteur de rédaction des thèmes, faudra juste me comprendre, je
suis trop pris dans la vie active et puis ce que je vous donne ressort de la plus part du temps
de mon expérience personnelle donc il faut que je réfléchis beaucoup avant de rédiger un
thème. C’est le lieu aussi de dire à certains qui me demandaient de les envoyer des
documents sur les figures, que je n’en dispose pas, je le rédige au fur et à mesure pour vous
le présenter en ligne. J’appelle aussi tous à participer dans cette plateforme d’échange.
N’importe qui peut poser une question mais aussi n’importe qui pourra répondre, s’il le
désire car ce blog est le vôtre et nul ne détient toute la connaissance qui, en fait est
dispersée en chacun de nous.
Prochain chapitre sera la figure de Perte (Issa ou Nansa) le bavard, le verbe, la parole,
l’anéantissement des énergies et leur dispersion dans l’ambiance, dans les querelles, dans
les causeries, dans les disputes et dans les débats futiles.