Vous êtes sur la page 1sur 1

information donnée par ce canal n’a pas le même impact, ni la même

autorité qu’un document émanant de la direction générale ;


• ou bien lorsque l’ordre de mission est un document court et que le responsable de
l’audit interne souhaite préciser plus en détail les modalités
envisagées de l’intervention afin que les audités soient, dès ce premier
moment, au fait du déroulement de la mission dans toutes ses composantes
logistiques. Mais l’essentiel, l’élément initial de la mission d’audit, reste
l’ordre de mission.
Étant en possession de son ordre de mission, le service d’audit interne va
alors aborder la phase de préparation proprement dite qui se décompose en
trois temps, se distinguant nettement les uns des autres et qui doivent être
impérativement abordés dans un ordre séquentiel. Ces trois « temps », ces
trois « moments » ne sont pas toujours désignés par des vocables identiques.
La terminologie n’est pas fixée, et il en résulte des confusions qui peuvent
faire croire un instant que l’auditeur va aborder là une phase complexe et
délicate. Une phase essentielle, certes, mais simple et qui doit être organisée
sans complexités excessives, ni confusions. Si cette étape est abordée et réalisée
avec précision et professionnalisme, si les différentes séquences qui la
composent sont traitées avec rigueur, alors les étapes suivantes – et
singulièrement l’intervention sur le terrain – se dérouleront tout naturellement et
avec
une facilité déconcertante. C’est-à-dire l’importance de cette étape. Pour
mieux la comprendre dans son ensemble, utilisons une parabole.
La parabole du futur propriétaire
Lorsqu’un futur propriétaire désire acquérir une maison, il va au préalable –
c’est-à-dire avant de passer chez le notaire – se livrer lui aussi à une démarche
en trois temps :
• Premier temps : il va visiter la maison, de la cave au grenier, et s’efforcer
de la bien connaître dans tous ses aménagements. Pour ce faire, il va monter,
descendre, visiter les pièces…
• Deuxième temps : il va tenter, pour autant qu’il puisse le faire avec ses
connaissances et au cours de cette visite préalable, de détecter les insuffisances
susceptibles d’être constatées aisément : ici un robinet qui ne
marche pas, là une fissure au plafond. Nous dirons qu’il va identifier les
risques « apparents » puisqu’il ne sait pas a priori s’ils doivent être considérés
comme insignifiants ou s’ils manifestent des désordres graves.
La phase de préparation 223
© Groupe Eyrolles
• Troisième temps : cette identification des risques est nécessaire puisqu’elle
va lui permettre de définir ses objectifs : faire vérifier la plomberie, appeler
un architecte pour savoir ce qu’il faut penser de la fissure.
Cette démarche n’est pas nouvelle, c’est celle déjà préconisée par les
organisateurs. Certains auteurs1
décomposent cette première étape en plusieurs
phases :
L’auditeur interne va procéder exactement selon la même démarche :
• prise de connaissance du domaine à auditer dite familiarisation ;
• identification des risques ;
• définition des objectifs.s sdq sdf qs qsd qs qssq q

Vous aimerez peut-être aussi