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PLAN
INTRODUCTION
A- HISTORIQUE
B- DOMAINE D’ACTIVITE
A- TYPE D’ORGANISATION
B- ACTIVITE DU CADRE D’ETUDE
A- OBJET
B- ENVIRONNEMENT
A- REVUE DE LITTERATURE
B- FORMULATION DES HYPOTHESES DE L’ETUDE
A- DEROULEMENT DE L’EXPERIENCE
B- ANALYSE DES DONNEES.
CONCLUSION.
A cet effet, l’Africaine des Assurances s’invertit à asseoir une bonne politique de gestion
des ressources humaines. Cependant on note presque une absence de politique (disposition) de
prévention ou de gestion de stress des employés au travail.
On constate que la gestion du stress ne fait pas pour l’instant la préoccupation des
responsables de la société. Or plusieurs efforts, pour l’atteinte des objectifs, peuvent être inhibés
face aux employés trop stressés, puisque le stress est un facteur démotivant parce que affectant
directement la santé des salariés. C’est donc pour apporter une contribution à la résolution de
tous ces dysfonctionnements sociaux que ce travail a été orienté sur le thème « La prévention
du stress dans les entreprises privées du Bénin : cas de l’Africaine des Assurances ».
La préoccupation majeure ici est d’amener les dirigeants et les travailleurs à prendre
conscience de la nécessité :
- d’élaborer un programme de vie au travail qui mettra l’accent sur les aspects physiques,
mentaux, créatifs et émotionnels de chacun.
- d’assurer des conditions de travail de qualité.
Cette étude est structurée en trois chapitres comme suit :
Chapitre Premier : Cadre Institutionnel de l’Etude.
Chapitre Deuxième : Problématique, Hypothèses et Méthodologie de la Recherche.
Chapitre Troisième : Résultats Obtenus et Interprétation.
Toute organisation est animée par des Hommes et le développement désiré pour celle-ci
ne peut être effectif que si ces hommes jouissent d’une bonne santé et d’un bon environnement
de travail.
Il est important donc de connaître à fond ce lieu de travail. Cette connaissance se fera
dans la première section par l’historique et le statut juridique du cadre de l’étude et dans la
deuxième section par la description de son organisation et de ses missions.
B- Domaine d’Activité
Conformément à l’article 326 du Code CIMA qui fait obligation aux compagnies
d’assurances, de ne pratiquer que soit le portefeuille VIE, soit celui de IARD, l’Africaine des
Assurances a eu l’agrément pour effectuer les opérations d’assurances en branche IARD. C’est
dit que l’Africaine des assurances est habileté à mener ses activités conformément à l’article 32
du Code CIMA en Accident, Maladie, Corps de véhicules terrestres (autre que ferroviaires) corps
de véhicules ferroviaires des corps de véhicules aériens, des corps de véhicules maritimes,
lacustres et fluviaux, marchandises transportées, Incendie et éléments naturels, Autres dommages
aux biens responsabilité civile véhicule aériens responsabilité civil maritime, lacustre et fluviaux,
responsabilité civile générale, crédit, caution, perte pécuniaires diverses, protection juridique
assistance, etc. Elle peut concevoir et commercialiser les produits concernant ces différents
risques parce que son statut juridique le lui permet..
A- Type d’organisation
L’Africaine des Assurances est constituée sous forme d’une société privée anonyme qui
est l’une des formes exigées par l’article 301 du Code CIMA. C’est donc une société anonyme à
capital d’un milliard (1.000.000.000) CFA totalement libéré à sa création. Son capital social est
repartir comme suit :
5% à L’Etat béninois ;
10 % aux partenaires techniques étrangers ;
85 % aux opérateurs économiques privés nationaux.
Repartition du capital
Etat Béninois
Partenaires techniques
étrangers
Oprérateurs économiques
nationaux
Elle est membre du réseau panafricain multilingue Globus pour l’efficacité de ses
activités.
Le Département Informatique.
Il est chargé des fonctions d’étude, de réalisation et d’assistance dans le domaine du
traitement automatisé de l’information au sein de l’Entreprise. Ces fonctions s’insèrent dans un
plan et programme informatisé élaborés en relation avec les services utilisateurs, conformément
aux grandes orientations définies par la direction générale.
La Direction de la Production.
Elle a en charge les études ou opérations techniques et commerciales indispensables à la
suivie et au développement de la compagnie. Elle doit également accompagner les centres de
Paragraphe 2 : Missions
A- Objet
L’entreprise étant une compagnie d’assurance, elle étudie le marché, initie par rapport
aux besoins de celui-ci, la conception des produits qui puissent satisfaire.
Même si cette tâche est du ressort de la section organisation de la Direction de
production, la plus importante qui est l’écoulement des produits incombe non seulement à des
services courtage, les agences et commerciaux mais surtout aux bureaux directs qui ont servi de
cadre spécifique pour cette étude.
C’est certainement la raison pour laquelle les employés des bureaux directs doivent
abattre un travail impressionnant. Ce sont surtout des producteurs qui exercent le travail de
production qui est l’expression pratique et visible d’une transaction d’assurance. En effet la
transaction d’assurance résulte d’un contrat en vertu duquel l’assureur s’engage à payer l’assuré
ou au bénéficiaire du contrat, une indemnité (en assurance non-vie), en cas de réalisation d’un
risque déterminé et contrat versement d’une prime par l’assuré. C’est dit qu’avant le respect de
l’engagement de l’assureur, il a en amont la confection d’un contrat d’assurance par la
production où le producteur fait la rédaction des polices d’assurance, des avenants, la mise à jour
des fichiers de police en fonctions des affaires nouvelles et des résiliations, la tarification des
contrats et le calcul des primes commerciales, l’émission des primes, la gestion des primes pré-
contentieuses (prime impayées ou en litige) des frais d’acquisition des contrats (notamment des
commissions versées aux intermédiaires, la tenue régulière des registres production. Aussi, les
objectifs en chiffre d’affaires que la Direction Générale assigne aux Bureaux Directs doivent être
atteintes. Et tout ceci dans un environnement concurrentiel.
B- Environnement
L’Africaine des Assurances est une société Privée Béninoise agrée en Mars 1998. Elle
opère en IARDT. Elle a un capital social de un (1) milliard de francs CFA, son siège social est à
la place du souvenir à Cotonou et a ses ramifications comme Bureaux Directs, Agences, sur tout
le territoire national. La vente de ses produits se fait par les différents services de la Direction de
la production. Elle a une annexe à Malabo (Guinée équatoriale). Elle est membre du groupe
blobus et du réseau Panafricain Multilingue. Elle détient actuellement environ 34% du marché
IARDT Béninois et a été certifié ISO 9001 :2008, le 22 février 2011 à Paris.
Elle exerce aujourd’hui sur un marché concurrentiel avec la présence de sept (07)
compagnies d’assurances IARDT sur le territoire. Ce qui n’empêche pas son maintient comme
Leader avec l’accroissement chaque année de son chiffre d’affaire.(1)
2009 7786
2010 7309
La Prévention du STRESS dans les Entreprises Privées du Bénin : Cas de l’Africaine des Assurances.
B- Objectifs de l’Etude
L’objectif général visé par ce travail est de sensibiliser les dirigeants sur la nécessité à
mise en place une prévention du stress, si elle n’existait pas, ou dans le cas contraire, de
contribuer à l’amélioration de la prévention du stress. Pour atteindre cet objectif général, il va
falloir :
A- Revue de littérature
Le spécialiste américain S. Levine (1995) a puis dire « quiconque tenterait de définir le
stress, ou a un ego énorme, ou est incommensurablement stupide ou est totalement fou »
(«vocabulaire de l’ergonomie » Pourtant, pour lutter contre le stress, les acteurs sociaux ont bien
du le définir.
comme le contenu du travail lui-même, la nature des rôles à exercer au travail, les
relations interpersonnelles, la structure et le climat organisationnels (Cooper. 1986).
Le stress est, quant à lui, l’expérience subjective de l’événement ou, plus précisément,
« […..] une relation particulière entre la personne et l’environnement, relation que la
personne évalue comme excédant ses ressources et menaçant sont bien être » (Lazarus,
Folkman, 1984 : 19). Cette précision oblige à certains détails :
Premièrement, le stress est un phénomène universel. La majorité des gens rencontrent
chaque jour, dans la vie comme au travail, des situations qui tour à tour, génèrent du stress. Se
retrouver dans une foule, être exposé à des variations de températures, subir une désapprobation
ou avoir beaucoup de choses à faire en peu de temps. Tout changement qui exige une adaptation
de notre part entraine du stress.
Deuxièmement, le stress comporte aussi une dimension personnelle. En effet, compte
tenu de facteurs propres à l’individu, comme sa personnalité, ses expériences et ses valeurs,
celui-ci peut vivre plus ou moins de stress lors d’un événement particulier. Ainsi, un employé à
qui l’on refuse une promotion peut se sentir fortement contesté par son patron. Dans ce cas, il fait
l’expérience d’un stress négatif (aussi appelé détresse).
Troisièmement, le stress peut également être positif (on l’appelle alors eustress).
Certaines situations de travail, telles une promotion ou une nouvelle affectation par exemples,
peuvent devenir une source d’excitation et de défis positifs pour l’individu. En ce sens le stress
peut ajouter du piquant à la vie et n’est donc pas forcement mauvais en soi.
La tension est la réaction de la personne face au stress. Les individus peuvent réagir à un
stress excessif de nombreuses façons (Dolan, Arsenault, 1982), soit au niveau
psychologique (anxiété, irritabilité, dépression etc.), somatique (douleur musculaires,
problème cardiovasculaires etc.) comportemental (consommation de tabac, de drogues,
perte de l’appétit, etc.). Au niveau physiologique, l’individu réagit au stress en suivant un
modèle à peu près régulier décrit par Selye (1974) sous le nom de syndrome général
d’adaptation qui comporte trois phases :
Premièrement : l’alarme, la phase dans laquelle le corps se prépare à affronter le
stress en secrétant des hormones à cet effet.
Deuxièmement : cette phase est celle de la résistance où l’organisme tente de
réparer le choc provoqué par le stress et de ramener le corps à son état normal.
Cependant, si le stress est trop intense ou trop persistant, l’organisme finit par
épuiser sa capacité d’adaptation, il entre alors dans la troisième phase.
(8) Petit Larousse, Dictionnaire français. Edition anniversaire de la semeuse 1890-2010 p968
direction générale, le nombre important, la diversité des postes (Producteurs, caissiers, secrétaire,
coursiers, chauffeurs) des agents travaillant ensemble (contact entre collègue) et leur rapport
avec les différents chefs hiérarchiques font de ce corps l’échantillon représentatifs pour vérifier
les diverses hypothèses formulées.
La taille de cet échantillon est de 29 personnes réparties comme suit :
Bureau centre Cotonou : 05
Bureau Cotonou AKPAKPA 05
Bureau Cotonou PORT : 05
Bureau Direct Porto-Novo : 04
Bureau Direct Parakou : 05
Service courtage : 05
Sur cette base, nous avions distribué 29 questionnaires, 29 réponses ont été obtenues.
Soit un taux de couverture de 29/29=100% sur l’ensemble.
L’étude des résultats est donc faite par rapport au nombre de réponses.
et critères de validation
Il est relaté le déroulement de l’enquête avant d’aborder les critères qui ont servi à valider
les hypothèses.
A-Déroulement de l’enquête
La collecte est faite en deux étapes. La premières dans le bureau direct de Parakou et la
seconde dans les bureaux directs et service basés à Cotonou et à Porto-Novo.
La technique d’interview directe est utilisée pour la première étape et celle d’interview
par téléphone pour la seconde étape.
Dans la pratique, l’interview directe a consisté à aller vers l’enquêté pour recueillir des
données, et l’interview par téléphone permet de collecter les informations par téléphone auprès
des agents qui sont dans les services et bureaux de Cotonou et Porto-Novo. L’accessibilité facile
du téléphone portable dans le pays et plus particulièrement pour le personnel de l’Africaine des
Assurances a facilité l’interview par téléphone. Ainsi, nous avons préféré, pour garantir
l’indépendance des entretiens, mener ces interviews les jours de repos, fériés et heures de pose.
D’autres employés en missions pour PARAKOU ont rejouent les enquêtés de la première étape
c'est-à-dire ceux des interviews directes. L’observation faite de ceux-ci a permis de compléter
certaines informations. De même que l’entretien par téléphone des responsables Bureaux et
services.
B) Critères de validation.
Il est bon de faire noter que les questionnaires sont inspirés de ceux élaborés par Robert
Karasek et adaptés aux facteurs possibles de stress à l’Africaine des Assurances afin qu’on
puisse obtenir des réponses qui pourront confirmer ou infirmer les hypothèses.
En effet, dans le domaine de stress au travail, plusieurs auteurs ont élaborés des
techniques pour détecter le stress dans les organisations. On pourra citer :
Le modèle de Karasek qui s’appuie sur un questionnaire qui permet d’évaluer,
- l’intensité de la demande psychologique (9 questions) à laquelle est soumis
chaque salarié,
- la latitude décisionnelle (9 questions) dont il dispose,
- et le soutien social (8 questions) qu’il reçoit sur son lieu de travail.
On calcule un score pour chaque dimension du modèle car les réponses qui sont notées de 0 à 3
ou de 1à 4, permettent à l’aide d’un cadran, de designer les salariés dangereusement stressés.
Le modèle du déséquilibre effort /récompenses de Siegrist qui estime que l’état de stress
survient lorsqu’il y a déséquilibre entre les efforts qu’une personne consent à fournir
dans son travail et les récompenses qu’elle en reçoit en retour.
Il est aisé de constater que ces modèles expriment les états de stress dangereux pour le
salarié, alors que dans le cadre de ce travail, c’est la recherche des facteurs de stress qui
priorisée. C’est pourquoi, en nous inspirant de certaines questions du questionnaire de Karasek,
le questionnaire qui a servi à faire cette étude a été confectionnée.
Rappelons que la taille de l’échantillon est de 29 personnes composées comme suit :
- Bureau Direct Cotonou Centre : 05 personnes ;
- Bureau Direct Cotonou Akpakpa : 05 personnes ;
- Bureau Direct Cotonou Port : 05 personnes ;
- Bureau Direct Porto-Novo : 04 personnes ;
- Bureau Direct Parakou : 05 personnes ;
- Service Courtage : 05 personnes.
Tableau N°1
Sur cette base, nous avons distribué 29 questionnaires ou/et fait des entretiens avec la
plus part. L’accessibilité facile du téléphone portable dans le pays et plus particulièrement pour
le personnel de l’Africaine des Assurances a facilité l’interview par téléphone. Ainsi, nous avons
préféré, pour garantir l’indépendance des entretiens, mener ces interviews les jours de repos,
fériés et heures de pose.
D’autres employés en mission sur Parakou ont réjouirent les enquêtés de la 1 ère étape
c’est-à-dire ceux des interviews directs. L’observation faite de ceux-ci a permis de compléter
certaines informations.
Au moment de l’enquête nous avons obtenus 29 réponses soit un taux de 100%. L’étude
des résultats est faites donc par rapport au nombre de réponses. Les résultats obtenus après
enquête seront traités manuellement suivant les types de questions et par rapport aux objectifs
poursuivis..
Aussi les seuils de décisions sont fixés en fonction des réponses majoritaires permettant
d’identifier les véritables causes des problèmes. Ainsi, toute cause qui réunira au moins 30 % des
avis est considéré comme réelle. Aussi, seules les réponses Tout à faire d’accord et Pas du tout
d’accord seront considérées comme précises et D’accord et Pas d’accord seront assimilées à des
réponses mitigées (ou peut être ) .
Difficultés rencontrées et limites des données.
Les difficultés rencontrées ont trait :
- Au manque de temps de certains dirigeants à répondre à nos questions certainement à
cause de leur emploi du temps très chargé.
- La rétention de l’information par certains agents qui par peur , refusent de nous fournir
ou livrés des informations sous prétexte qu’ils sont occupés ou non habiletés.
Heureusement, avec le concours de certains agents bienveillants, nous avons pu avoir des
informations et renseignement utiles pour la réalisation de ce travail. Quant aux limites,
elles concernent le personnel de la Direction de production de l’Africaine des Assurances
parce qu’elle a sous tutelle, les bureaux directs et le service courtage, qui tout temps sont
en contact avec la clientèle. Mais l’Africaine des Assurances a en son sein (dans son
organigramme) cinq (05) Directions ou assimilés et autre services. Or cette étude s’est
effectuée sur le personnel de la Direction de Production.
Eu égard à tout ce qui précède, il est bon d’estimer que les résultats obtenus de cette
enquête restent très proche de la réalité.
50
44,82 44,84
45
40
35
30
25
20
15
10,34
10
5
0
d'accord pas d'accord autre
A la question de savoir si le salarié vit des situations de tension avec ses collègues, on constate
qu’à l’Africaine des Assurances, seulement 10,34% des enquêtés déclarent vivent ces genres de
relations, 44,82% déclarent entretenir de bonnes relations avec leurs collègues et 44,84 donnent
des réponses mitigées.
70
62,06
60
50
40
30 27,6
20
10,34
10
0
d'accord pas d'accord autre
Il faut remarquer que 10.34% des salariés enquêtés seulement avouent, entretenu des relations de
tension avec leur supérieur hiérarchique, tandis que 62.06% ne sont pas d’accord à la question
posée, donc soutiennent entretenu de bonnes relations avec leurs chefs, et 27.60% des enquêtés
ont quelques rares fois ces genres de relations.
90 82,76
80
70
60
50
40
30
20 17,24
10
0
0
d'accord pas d'accord autre
Avec les clients aussi, 17,24% des enquêtés reconnaissent vivre des situations de tension. Et
près de 82.76% donnent des réponses mitigées.
GRAHPIQUE N° 2 : Résultat sur les relations de travail relatifs au manque de soutient,
A la question si le salarié reçoit des soutiens en cas de difficultés dans l’exercice de ses tâches
professionnelles, 51.72 % ont répondu recevoir souvent des aides pendant ces situations,10.34% disent
ne jamais reçu de l’aide dans ces moments.
CONTRADICTOIRES
Notons ici que 65.52% des enquêtés reçoivent des ordres contradictoires, pendant que
3.45% estiment n’ont jamais reçu de tel ordre au sein de la compagnie. Et 31.03% ont
donné des réponses mitigées.
Graphique n° 4- a : Réponse sur les conséquences graves de l’erreur du salarié sur ses
services
24,14%
3,45%
d'accord
72,41% pas d'accord
autre
Si 72,41% des salariés enquêtés affirment qu’une erreur de leur part peut avoir des conséquences
graves sur leur service, 3,45% estiment ne pas avoir des responsabilités aussi importantes, alors
que 24,14% donnent des réponses hésitantes.
Graphique n°4-b : réponse sur les coûts financiers de l’Entreprise que peut engendrés les erreurs
des salarié.
31,04% 34,48%
d'accord
pas d'accord
autre
34,48%
Il est à noter que 34,48 reconnaissent détenir des postes qui peuvent causer des conséquences
graves sur le coût financier important..Il en a de même, qui refuse que leur erreurs ne peuvent
entrainer des coûts financiers pour la société .Pendant que 31,04% ont donnés des réponse
mitigés
Graphique n°4 – c : Réponse sur des sanctions que peut subir les salariés en cas d’erreur
professionnelle :
20,69%
0
d'accord
pas d'accord
79,31% autre
Il est évident que 79,31% des enquêtés déclarent craindre des sanctions en cas d’erreur de leur part.
Alors que personne ne conteste ces premiers, 20,69 des enquêtés ont des réponses mitigées.
On note que 79,31% des enquêtés sont d’accord que leur poste nécessite un travail
rapide, aucune réponse négative n’est enregistrée et seulement 20,69% ont des
réponses mitigées.
90 82,76
80
70
60
50
40
30
20 17,24
10
0
d'accord pas d'accord autre
Les enquêtés répondent à près de 82,76% qu’ils ont un objectif à atteindre pour le travail, et 17,24%
donnent des réponses mitigées.
70
60
50
40
30
20
10
0
d'accord pas d'accord autre
On constate que 65,52% des enquêtes confirment exercer un travail excessif, contre
6,90% et 27,58% estiment ne rien savoir.
Près de 75,87% des enquêtes ne sont pas d’accord que leur travail est insignifiant
contre 24,13% réponses mitigées et personne n’a été d’accord que son travail est
insignifiant.
MATAERIEL DE TRAVAIL
On note que 31,03% des enquêtes sont d’accord que le cadre de travail est adéquat contre
6,90% et 62,7% ont donné des réponses mitigées.
Ici, on remarque que 48,28% des enquêtés estiment que le matériel de travail ne fonctionnent pas bien
tout temps, contre 34,48% et 17,24% de réponses mitigées.
Ici 86,21% des enquêtés ont dit que le système d’évaluation des agents ne tient pas
compte de leur état, et le chef ne mène aucune discussions de compréhension
avant la notation, contre 0% et 13,79% qui donnent des réponses mitigées.
EMPLOYE STRESE.
On constate que 86,21% avouent ne pas pouvoir travailler normalement quand ils sont stressés contre
0% et 13,79% de réponses mitigées.
- La charge de travail
Les facteurs de stress ici sont déterminés par plus de 79 % des agents qui doivent
travaillez rapidement, près 83 % doivent atteindre des objectifs fixés.
De tout ce qui précède, on note bien la forte présence des facteurs de stress dans cette
société. Ce qui confirme l’hypothèse selon laquelle « le personnel est exposé aux facteurs de
stress à cause de la présence des pratiques qui y favorisent ».
Tableau N°18 : Résultat relatif au problème spécifique «comment l’employé stressé est apprécié
par son hiérarchie»
Il serait intéressant de constater qu’en réponse au 7ème questionnaire, plus de 86 %
déclarent que l’hiérarchie ne discute pas avec eux avant toute notation. Ce qui confirme
l’hypothèse N°3.
4°) Dégrée de validation de l’hypothèse N° 4 « Manque d’importance de la part des
responsables de la DRH sur les effets du stress ».
Tableau N°19 : Résultat relatif au problème spécifique « quel est le système de prévention de
stress mise en place dans la société »
Plus de 89% des salariés interrogés déclarent qu’il n’existe pas de structure pouvant
s’occuper du stress dans la compagnie, alors que près que la totalité de l’effectif désirent qu’on
l’installe. Alors que le tableau N°8 a bien montré que la performance du salarié baisse en cas du
stress. Donc les responsables de la DRH marquent peu d’importance au phénomène stress, en
attendant que son impact se généralise sur le bilan de la société.
Recevoir des ordres contradictoires dans l’exercice de son travail est un des facteurs de
stress. De La présentation de ce résultat, on se rend compte que ce facteur décrit dans la
littérature est bien présent à près de 66 % dans la société.
Ici à plus de 65 % des salariés déclarent que la charge de travail est excessive, c’est un
facteur de stress.
- Connaissance du stress
Tableau N°25 : Résultat au problème spécifique N°2 « comment les agents reconnaissent un
état de stress ».
Plus de 51% ne connaissent pas le stress. Il est donc vrai comme le dit la littérature, que
beaucoup n’a pas encore conscience de ce mal.
Comme la littérature l’indique, ici aussi, pendant le stress, l’employé ne donne plus
d’effort nécessaire pour son travail.
De tout ce qui précède, il ressort qu’en harmonie avec les chercheurs sur le stress, les
résultats obtenus et rappelés ici, ne font que prouver ceux relatés par la littérature.
Elle sera menée par rapport aux hypothèses pour aboutir surtout à l’implication des
résultats.
Il est traduit la pression que subi des employés de ce cible pour vouloir atteindre
nécessairement l’objectif. Voyons c’est au moins 24 personnes sur 29 soit plus de 82 % de
salariés qui se plaignent de cette pression. Pendant que près de 80 % estiment devoir travailler
rapidement et que dans la société, tout le monde est très préoccupé car seulement 7 % estiment
insignifiante leur tâche contrairement à plus de 75 % des enquêtés.
Si les réponses des employés restent mitigées pour ce qui concerne le cadre de travail,
celles concernant le fonctionnement des matériels (logiciel, imprimante, connexion, défaut de
papier, cartes téléphoniques, etc.) est sans ambages. Car plus de 48 % se plaignent de mauvais
fonctionnement de ces matériels, alors que les clients à satisfaire sont exigeant pour le temps.
De tout ce qui précède, on remarque la forte présence des facteurs de stress. Ce qui
confirme l’hypothèse N°1 « le personnel est exposé au stress à cause de la présence des facteurs
de stress ». Il est donc urgent que les dirigeants le comprennent pour y apporter des corrections
et même commanditer une étude pour connaitre du degré de stress dans la société.
L’hypothèse N°2 : « Méconnaissance de la manifestation du stress par les employés »
Tableau N°32 : Résultat au problème spécifique N°2 « comment les agents reconnaissent leur
état de stress ».
On en déduit que plus de la moitié des enquêtés ignorent ce que c’est que le stress c’est-à-
dire précisément près de 52 %. Et ceci, parce qu’il a une absence totale de communication en la
matière. Ce à quoi sous l’initiative de la Direction des Ressources Humaines, les dirigeants de la
société devaient s’atteler de temps en temps.
En effet, si les agents savaient que le stress peut se manifester par des symptômes tel
que:
Des symptômes tels que : muscles tendus, migraines et maux de tête, digestion difficile,
fatigue inexpliquée, malaises etc...
Des symptômes psychologiques comme : apparition d’un nombre croissant d’émotion
négatives comme l’inquiétude, le découragement, l’agacement, l’énervement, la tension,
l’insatisfaction, des problèmes de sommeils, des crises de larmes etc.… ;
Des symptômes comportementaux comme : augmentation d’alcool, de tabac ou de café,
tendance à la boulimie ou au contraire perte d’appétit, tendance à s’isoler des autres
agressivités …
Ils pouvaient prendre conscience et peut être cherché comment le maîtriser en prenant une
pause toute les fois qu’ils se sentiront stressés.
Conclusion
Les entreprises privées et surtout celles du Bénin ont pour objectif principal,
l’accroissement de la productivité et la maximisation des profits. L’Africaine des Assurances
s’inscrit dans ce schéma qu’est l’accroissement de la production et la maximisation des profits.
L’atteinte de ses objectifs suppose entre autre une bonne gestion des ressources humaines. Car en
réalité, les dirigeants devraient placer le travail au même niveau que les autres déterminants
économiques (produit, marchés, technologies) et privilégier la participation de tous les acteurs de
l’entreprise (direction, encadrement, salariés, etc.…) aux projets de développement, une
entreprise qui prospère est celle qui s’appuis sur un personnel qualifié, plein d’initiative et
fournissant d’une bonne santé.
Réalisé et présenté par Taofick SANNI Page 50
La Prévention du STRESS dans les Entreprises Privées du Bénin : Cas de l’Africaine des Assurances.
santé, mais ont des répercussions organisationnelles pour l’entreprise et un coût pour la
société dans son ensemble. Le stress au travail désorganise les entreprises et les collectifs
de travail. Dans les cas où le stress est élevé, on pourra noter :
Des difficultés pour remplacer le personnel ou recruter de nouveaux employés ;
Des accidents de travail ;
Une démotivation, une baisse de créativité ;
Une dégradation de la production, une augmentation des rebuts ;
Une mauvaise ambiance de travail ;
Bref des atteintes à l’image de l’entreprise.
Pour ce faire, il urge de se rendre compte de la présence des facteurs de stress sur les
salariés et si possible de commanditer une étude pour connaitre du degré de stress dans
l’entreprise.
Ceci, afin d’intégrer la pratique de la prévention ou de la gestion du stress dans les
nouvelles stratégies de la société, ça y va dans l’intérêt de tous.
AVANT - PROPOS
REMERCIEMENTS
Réalisé et présenté par Taofick SANNI Page 1
La Prévention du STRESS dans les Entreprises Privées du Bénin : Cas de l’Africaine des Assurances.
Qu’il nous soit permis d’exprimer notre sincère gratitude au Président Directeur Général
de l’Université Internationale Polytechnique du Bénin, Monsieur Valère KAKAI GLEGLE, son
personnel et à tout nos enseignants.
Aussi ce travail n’aurait pu être accompli sans l’aide de personnes dynamiques,
attentionnées et désireuses de contribuer à la formation de cadres compétents. Ce sont :
Monsieur Symphorien D. BAH qui nous a fait l’honneur de diriger ce travail en
dépit de ses multiples occupations.
Monsieur Sadikou OROU Directeur Adjoint de la Direction de Production de
l’Africaine des Assurances qui nous a encouragé et n’a ménagé aussi aucun effort
pour que ce travail aboutisse.
Au Père Guillaume.
Au Docteur du travail BAGIDI
Au Docteur du travail MALIKI, Médecin conseil de l’Africaine des Assurances.
Au Docteur Saliou BADAROU.
A Tous ceux qui d’une manière ou d’une autre, nous ont accordé leurs soutiens
tant matériels que moral pour l’aboutissement de ce travail, nous exprimons ici
toute notre reconnaissance.
DEDICACE
. A ma famille
.A mes collègues
.A mes amis