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•"•HW" À partir de ces deux documents concernant la consommation alimentaire des Français :
1. Analysez d’abord chacun de ces documents (notez la question abordée et les idées
essentielles).
2. Confrontez ensuite ces documents: qu’expriment-ils de commun? de différent?
Y a-t-il certains points qui ne sont développés que dans l’un des documents ?
3. Faites la synthèse de ces deux textes.
Adapté de l’article de C. Fischler paru dans le n° 138 de la revue Autrement: «Le mangeur», juin 1993.
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1. Document 1 :Les Français mangent moins de viande.
On découvre que le bifteck n ’est pas l’aliment par
excellence comme on le pensait dans les années 70.
Document 2: Comment «bien» manger? Aujourd’hui,
manger devient un acte moral : il faut être raisonnable.
2. Le point commun entre ces deux textes: les Fran
çais s’alimentent différemment, de manière plus équi
librée et plus naturelle. Les différences : le premier
aborde la question de la répartition des ressources
mondiales, ce que ne fait pas le second, pourtant
consacré à la «morale alimentaire »; le second texte
évoque le «devoir de plaisir », ce qu’omet de signaler
le premier.
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1. Le bifteck n’a plus la faveur des Français et il appa
raît comme suspect.
2. Le goulu se jette sur la nourriture, il mange avec
avidité (synonyme : glouton) ; le gourmand aime la
bonne cuisine, il sait apprécier un bon plat ; le gour
met est encore plus raffiné, plus exigeant que le gour
mand : c’est un vrai connaisseur.
3. On peut avancer l’idée qu’un tel retour à une nour
riture «naturelle » est difficile pour des raisons de coût
(les produits «bio » sont beaucoup plus chers que les
autres) et d’habitudes des consommateurs qui veulent
des produits calibrés, de belle apparence, ayant une
saveur «neutre », etc.
4. Dans la nouvelle «morale alimentaire», tout devient
devoir, même le plaisir. Il faut prendre plaisir à ce que
l’on fait (manger, par exemple) pour éliminer le stress,
être «en bonne forme », rester jeune et dynamique. De
nombreux slogans publicitaires insistent sur ce
«devoir », presque une obligation de plaisir (« Faites-
vous plaisir!»).
5. Pas de correction.