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GEOMETRIE DANS L’ESPACE

I - Produit scalaire dans l’espace


L’espace E est muni d’un repère orthonormé O , i , j , k  
Définition :
Soient A, B et C trois points deux à deux distincts de l’espace E.

 
On note AB . AC  AB . AC . cos ( AB , AC )
Soient u et v deux vecteurs et A, B et C trois points de E tels que AB = u et AC = v . Le produit scalaire
de u et v est défini comme suit :
 Si u=0 ou v  0 alors u.v =0
 Si u  0 et v  0 alors u . v  AB . AC
Propriétés :
  
Pour tous vecteurs u , v , w et tout réel  on a :
   
 u . v  v . u
        
  u  . v  u .  v     u . v  .
     

  
    
 u . v  w  u . v  u . w
 
   
 Deux vecteurs u et v sont orthogonaux si et seulement si u . v  0
 x  x' 

  
      
 Pour tous vecteurs u  y  et v  y'  dans une base orthonormée  i , j , k  .
 z   z'   
   
  
on a : u . v  xx' + yy' + zz' et u  x 2 + y2 + z 2

II - Produit vectoriel dans l’espace


Définition :
   
Soient u et v deux vecteurs de l’espace orienté et A, B et C trois points de E tels que AB  u et
      
AC  v . On appelle produit vectoriel de u et v , le vecteur w , noté u  v défini par :

   
* Si u et v sont colinéaires, alors w  0 .

* Si non w est l’unique vecteur tel que
 
1/ w est normal au plan (ABC)

   
 2/ ( u , v , w ) est une base directe

 
   
 3/ w  u v sin AB, AC


Propriétés :
  
1) Soient u , v et w trois vecteurs de l’espace et  un réel. On a :
         
 u  v  - v  u. ; ( u )  v  u  ( v)   ( u  v)
             
 w  ( u  v)  w  u  w  v , ( u  v)  w  u  w  v  w
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x  x' 
  
   
2) Dans une base orthonormée directe ( i , j , k ), si u  y  et v  y'  , alors
z   z' 
   
  y y'  x x'  x x' 
u  v  i - j  k.
z z' z z' y y'
  
  y z' - z y'  i -  x z' - z x'  j   x y'- y x'  k
   
3) Soient u et v deux vecteurs non nuls de l’espace orienté. Si  est une mesure de l’angle ( u , v ) alors
on a :
 
uv  
u.v
sin    
et cos    
u . v u . v
Théorème
1) Soient A, B et C trois points non alignés de l’espace E.
1  
L’aire du triangle ABC est : A= AB  AC .
2
 
AB  u
2) La distance d’un point A à une droite ∆ est : d(A, ∆)= AH  
u
3) Soient ABCDA’B’C’D’ un parallélépipède et V sont volume.
  
* On a : V = det (AB , AD , AA' )  AB  AD .AA' .  
* Soient ABCD un tétraèdre, v sont volume.
1 1
On a : v = det(BC, BD, BA)  (BC  BD).BA
6 6
III - Droites et plans de l’espace

Deux droites D et D’ de l’espace sont orthogonales, lorsque leurs


parallèles menées par un même point sont perpendiculaires.

Une droite D est perpendiculaire à un plan P, et on note


D P, lorsqu’elle est orthogonale à toute droite de ce plan.

Point méthode :
Pour montrer qu’une droite est perpendiculaire à un plan, il
suffit de montrer qu’elle est orthogonale à deux droites sécantes
de ce plan.

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1) Le plan passant par A et de vecteur normal N , est l’ensemble
 
des points M de E tels que AM . N  0
2) Dans l’espace E est rapporté à un repère orthonormé le plan P
d’équation cartésienne : a x + b y + c z + d = 0 avec :
a 
  
(a,b,c) ≠ (0,0,0) , a pour vecteur normal N  b 
c 
 
3) Soient le plan P : a x + b y + c z + d = 0, A  x A , y A , z A 
un point de l’espace et H le projeté orthogonal de A sur P
La distance du point A au plan P est AH = d (A, P) et tel que :
a x A  b yA  c zA  d
AH =
a 2  b2  c2

4) Soient, dans l’espace E, deux plans P : a x + b y + c z + d = 0 et P’ : a’ x + b’ y + c’ z + d’ = 0 de


a   a' 
     
vecteurs normaux respectifs N  b  et N'  b'  . On a :
c   c' 
   
   
P // P’  N et N' sont colinéaires P  P’  N  N'
     
D (A, u ) // P  u  N D (A, u )  P  u et N sont colinéaires
       
D (A, u )  D (B, v )  u  v D (A, u ) // D (B, v )  u et v sont colinéaires
IV – La Sphère
1) Soient I un point de l’espace E et R un réel positif .On appelle sphère de
centre I et de rayon R, l’ensemble des points M de l’espace tels que IM=R.
On la note S(I,R).
2) L’ensemble des points M de l’espace E tels que MA . MB = 0 est la sphère
de diamètre AB .

Equation cartésienne d’une sphère


L’espace E est rapporté à un repère orthonormé. Soient I (a, b, c) un point de l’espace et R un réel positif. Une
équation cartésienne de la sphère S (I, R) de centre I et de rayon R est : (x - a) ² + (y - b) ² + (z - c) ² = R²
Positions relatives d’une sphère et d’un plan
Soit S une sphère de centre I et de rayon R et P un plan de l’espace E. On désigne par H le projeté
orthogonal du point I sur le plan P et on pose d = IH .
* Si d > R alors P  S =  et on dit que P et S sont disjoints.
* Si d = R alors P  S = H et on dit que P et S sont tangents en H.
* Si d < R alors P  S est le cercle C du plan P de centre H et de rayon r  R 2  d2

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