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LES PAROIS
Document mis à jour le 9 juin 2021
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7. La gestion des parois (insertion, suppression, duplication, liaison avec la banque de données) ...... 15
→ Les données GÉNÉRALES [1] : identification et caractéristiques essentielles des parois (une paroi par
ligne) ;
→ Les caractéristiques des COMPOSANTS [2] : description des couches constituant la paroi.
→ Les données COMPLÉMENTAIRES [4] : caractéristiques concernant essentiellement les calculs de Tic,
d'apports et les parois spécifiques (comme les planchers sur terre-plein, sur vide sanitaire ou encore sur
sous-sol non chauffé) ; dans le cadre de la méthode DPE, ce sont les données d’entrée pour les tableaux de
la méthode, qui attribueront les valeurs forfaitaires.
CONDITIONS
ICÔNE NOM FONCTION
D’ACCÈS
En particulier, nous attirons votre attention sur le bouton . Son utilisation ne présente aucune
difficulté et nous n’en parlerons pas dans la suite, mais il vous sera très utile pour vérifier votre saisie
dans un grand nombre de situations.
Cette saisie ne présente guère de difficultés. Il faut simplement faire la distinction entre les différentes
méthodes utilisables : détaillée, globale et spécifique.
➔ La méthode détaillée est celle que vous utilisez lorsque vous connaissez la composition de la paroi
mais pas son coefficient global. Dans ce cas le U hiver, l’épaisseur et la masse de la paroi seront
calculés à partir des caractéristiques des couches et vous ne pourrez donc pas les saisir sur cette
même ligne de caractéristiques générales.
➔ La méthode globale vous permet de saisir une paroi dont vous connaissez le coefficient surfacique.
Dans ce cas vous n’aurez pas besoin de saisir les couches de la paroi. Mais bien entendu, vous ne
pourrez pas étudier les risques de condensation.
➔ La méthode spécifique est identique à la méthode détaillée, à ceci près que vous saisissez
ultérieurement les échanges superficiels (dans les données complémentaires). Vous utiliserez cette
méthode pour traiter des cas particuliers où la circulation de l’air autour de la paroi est nettement
différente de la normale.
➔ La méthode DPE est la méthode forfaitaire qui donne le U à partir de ses caractéristiques globales
(type de matériau, épaisseur de l'isolant, ...), conformément au paragraphe 3.2 des règles 3CL-DPE
2012.
➔ Système constructif : Cette notion n'intervient que dans la fiche de contrôle, pour la RT 2012.
➔ Périmètre intérieur : Il s'agit ici du périmètre du plancher en contact avec le sol (périmètre qui doit
être mesuré au nu intérieur des parois extérieures). Voir Th-U 2012, fascicule 4, 1.3.3.
A = 15 x 10 = 150 m² A = 7.5 x 10 = 75 m²
P = 15 + 10 + 15 + 10 = 50 m P = 7.5 + 7.5 = 15 m
➔ Hauteur au-dessus du sol : Il s'agit de la hauteur de la face supérieure du plancher en cours de calcul
par rapport au niveau du sol. Si cette hauteur n'est pas la même pour toute la surface du plancher, il
faut prendre en compte la hauteur moyenne.
➔ Conductivité du sol : Il s'agit de la conductivité du sol non gelé. Voir Th-U 2012, fascicule 2, 1.3.3.
➔ Rf : Utilisée dans le cas d'une paroi verticale en contact avec le sol. Il s'agit de la résistance
thermique du plancher, comprenant les ponts thermiques intermédiaires mais excluant les
résistances superficielles.
➔ Parking collectif : Utilisé pour la vérification du garde-fou (arrêté du 13 juin 2008, article 43).
➔ Terrasse maçonnée : Utilisé pour la vérification du garde-fou (arrêté du 13 juin 2008, article 43).
➔ Groupe Ashrae : Cette caractéristique est utilisée uniquement pour le calcul des apports avec
l’ancienne méthode CLTD/CLF.
➔ Numéro du mur ou du plafond de référence : Cette caractéristique est utilisée uniquement pour le
calcul des apports.
Reportez-vous aux pages d’aide (touche <F1> ou bouton ) en cas de doute. Signalons cependant ici
une difficulté : lorsque la structure de la paroi vous est demandée, vous disposez d’une option Structure
inconnue :
Vous ne devez choisir cette option qu’en présence d’un mur dont la structure est effectivement
inconnue. Pour une structure de mur connue mais non répertoriée, la règle précise que vous devez
effectuer un calcul détaillé dans le catalogue des parois, suivant les règles Th-U (sous-entendu : même si ce
calcul conduit à un U plus élevé que la valeur pénalisante donnée par l’option Structure inconnue). Défense
de tricher.
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Si la structure du mur est inconnue, une question relative à l’isolation est posée un peu plus loin :
Si vous choisissez l’option Pas d’information, le calcul se fera à partir de l'année de construction. Les
valeurs alors retenues ne sont pas trop pénalisantes et pour des bâtiments récents, il pourra arriver que le
calcul « sans information » conduise à un meilleur résultat qu'un calcul plus détaillé.
Il y a quelques petites restrictions : la liaison plancher bas n’est disponible que pour un plancher sur
terre-plein et l’élément chauffant ne peut être affecté à la première ligne (= placé en contact direct avec
l’intérieur). Passons en revue les difficultés liées à cette saisie :
➔ Un matériau simple (pierre, béton, etc.) est défini par son épaisseur et sa conductivité thermique .
La résistance thermique est alors calculée par le logiciel. Rappelons que la résistance thermique est
e
égale au quotient , où e est l’épaisseur du matériau. Les « végétaux » et « autres matériaux »
l
appartiennent également à cette catégorie.
➔ Pour un matériau composite (en général manufacturé), la conductivité n’a pas de sens général et
c’est la résistance thermique qui est connue. La valeur de Lambda est alors calculée
automatiquement et vous ne pouvez la saisir. Les matériaux de la banque Edibatec sont en général
connus par leur résistance plutôt que par leur Lambda.
➔ Vous pouvez également saisir des lames d’air, qui se comportent très différemment suivant qu’elles
sont ou non ventilées. Cette caractéristique a une importance considérable : en présence d’une lame
d’air fortement ventilée, c’est toute la partie de la paroi extérieure à la lame d’air qui n’est pas
prise en compte dans le calcul de U. Vous prendrez donc garde à la position de la lame d'air dans la
composition de la paroi. Les couches doivent être saisies DE L'INTÉRIEUR VERS L'EXTÉRIEUR.
Bien entendu, une lame d’air ne peut être saisie sur la première ligne ni sur la dernière.
➔ Sont considérés comme des ponts thermiques structurels des éléments tels que les profilés et tiges
métalliques, les suspentes métalliques pour fixer les plafonds suspendus. Bien entendu, il ne faut pas
en tenir compte une deuxième fois dans le catalogue des ponts thermiques.
Ils sont définis par leur longueur et leur coefficient de transmission linéique () pour les ponts
thermiques structurels linéaires ou par leur nombre et leur coefficient de transmission Χ (Khi) pour
les ponts thermiques ponctuels. Ils sont saisis ici comme des couches, mais n’interviennent pas dans
le calcul de condensation.
➔ Lors de la saisie d’un plancher, vous avez la possibilité de saisir les liaisons (de refend) attachées à
ce plancher : vous entrez la longueur et le coefficient de transmission linéique () du pont
thermique. Faites simplement attention : il ne faudra pas en tenir compte une deuxième fois par le
biais du catalogue des ponts thermiques.
➔ La capacité thermique massique intervient dans le calcul de l’inertie. Elle est aussi appelée chaleur
massique ou chaleur spécifique. C'est la quantité d'énergie à apporter par échange thermique pour
élever d'un degré la température d'un kilogramme du matériau considéré.
➔ En présence d’une isolation continue de plancher, vous devez la saisir dans le tableau des couches.
Pour les briques et parpaings, la présentation du tableau est légèrement différente mais le principe est le
même.
De la même façon, pour les liaisons attachées à un plancher bas, vous pouvez accéder aux tableaux issus
des Th-U, avec le choix entre la RT 2000, la RT 2005/2012, la RT pour l’existant et les constructions à
ossature bois :
UStruct [ en W / (m².K) ]
C'est le coefficient de transmission du mur non isolé (méthode 3CL-DPE, 3.2).
UDPE [ en W / (m².K) ]
C'est le coefficient de transmission du mur, calculé suivant la méthode 3CL-DPE (paragraphe 3.2).
Ce sont :
Dans le cas où la paroi n'est concernée par aucune limite réglementaire, aucun garde-fou n'est affiché.
➔ Le Uété : coefficient de transmission surfacique été (en W/(m².K) – Th-S 2012, 5.1)
Ce coefficient de transmission surfacique est celui utilisé pour le calcul du confort d'été. Il est
directement calculé à partir du U avec les « échanges superficiels été » indiqués dans le Th-S 2005 au
paragraphe 4.1 (où il faut lire + 0.029 et non - 0.029) :
1 1
= + 0.029
Uété U
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➔ Le UAshrae : coefficient de transmission surfacique ASHRAE [en W/(m².K)]
Ce coefficient de transmission surfacique est utilisé pour le calcul des apports. Il est directement calculé
à partir du U avec les « échanges superficiels été » indiqués dans le Th-S 2005 au paragraphe 4.1 :
1 1 1 1 1 1
= − − + + , avec hiété = 13.5 et heété = 8.
U Ashrae U hi hiver he hiver hi été he été
➔ RParoi est la résistance brute de la paroi, exprimée en m².K/W (Th-U 2012, fascicule 4, 2.1). C’est la
somme des résistances des différents composants de la paroi hors échanges superficiels. Cette valeur
est indicative : c’est la résistance totale qui est utilisée dans les calculs.
e
RParoi = Σ ( )
➔ RTotale est la résistance totale de la paroi, exprimée en m².K/W (Th-U 2012, fascicule 4, 2.1). C’est
la somme des résistances des différents composants de la paroi, auxquelles on ajoute les échanges
superficiels.
1 e
RTotale = = Rsi + Σ ( ) + Rse
U
➔ Uc est le coefficient de transmission courante, exprimé en W/(m².K) (Th-U 2012, fascicule 4, 2.2). Il
prend en compte uniquement des éléments surfaciques. Il est purement indicatif et ne sert dans
aucun calcul.
➔ Up est le coefficient de transmission global de la paroi, exprimé en W/(m².K) (Th-U 2012, fascicule
4, 2.2). Il prend en compte les éléments surfaciques, mais également les ponts thermiques
structurels (linéaires ou ponctuels). Il est purement indicatif et ne sert dans aucun calcul.
➔ Rf est calculé pour un plancher en contact avec le sol. C’est la résistance thermique du plancher,
comprenant les ponts thermiques intermédiaires mais excluant les résistances superficielles (Th-U
2012, fascicule 4, 2.2). En RT 2012, un exemple de calcul est donné au paragraphe 2.2.2.1.5 du
fascicule 4.
➔ Khi est la capacité thermique surfacique quotidienne de la paroi sur 24 heures, exprimée en
kJ/(m².K). Si la paroi fait l’objet d’un calcul global, cette valeur et la suivante ne peuvent être
calculées et doivent être saisies dans le tableau des caractéristiques complémentaires.
➔ Khi s est la capacité thermique surfacique séquentielle de la paroi sur 12 jours, exprimée en
kJ/(m².K).
La seule complication supplémentaire concerne la suppression des parois : comme pour une menuiserie,
vous devez supprimer les apparitions de la paroi dans les locaux avant de la supprimer dans le catalogue.
Ici, cette opération fera également disparaître des locaux les menuiseries et liaisons portées par la paroi
(mais bien entendu ces ponts thermiques et menuiseries ne seront pas éliminés de leurs propres catalogues,
et pourront encore être utilisés ailleurs) :
Remarquez au passage la suppression sélective, qui vous permet de supprimer une partie des occurrences
de la paroi en utilisant les gommes de la colonne de droite. C’est une fonction bien utile, qui vous évite de
repasser deux cents locaux en revue lorsque vous vous apercevez que vous avez intégré par erreur la paroi à
l’un ou l’autre endroit.
Pour supprimer une paroi sans problème, vous appellerez le catalogue depuis le menu d’accueil. Lorsque
le catalogue est appelé alors qu’une étude est ouverte, la suppression est impossible.
Attention : Toute suppression est définitive. BBS Slama ne possède aucun logiciel ou formule magique
permettant de récupérer les composants supprimés par inadvertance.
Vous choisissez le type d’impression adapté à vos besoins. La suite ne présente aucune difficulté, à ceci
près que vous pouvez avoir besoin de régler un certain nombre de paramètres (en-tête, numérotation des
pages, ...). Pour cela vous utiliserez le bouton « Configurer l’application » de la page d’accueil. Pour
plus de détails, vous vous reporterez au guide prise en main d’Éco-Diag.
Pour les parois concernées par les pertes au dos, vous trouverez celles-ci au bas de la page
Caractéristiques détaillées :
Pour les planchers spécifiques (sur terre-plein, vide sanitaire ou sous-sol non chauffé), il conviendra
d’adapter la surface totale et le périmètre intérieur au projet étudié.