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◆ ARTICLE DE REVUE Progrès en Urologie (2006), 16, 533-536

Place des endoprothèses prostatiques et de la thermothérapie micro-ondes


transuréthrales dans le traitement des troubles mictionnels liés à l’HBP ?
(Forum CTMH-AFU 2005)
Christian SAUSSINE (1), Marian DEVONEC (2), Olivier HAILLOT (3), Marc FOURMARIER (4),
François DESGRANDCHAMPS (5), Charles BALLEREAU (6), Abdel-Rahmène AZZOUZI (7),
Bertrand LUKACS (8), Alexandre de la TAILLE (9)

Comité des Troubles Mictionnels de l’Homme (CTMH)


Hôpital Civil, Strasbourg, France, (2) CHU Lyon Sud, Lyon, France, (3) CHU Tours, France, (4) CHU Amiens, France,
(1)
(5) CHU Saint-Louis, Paris, France, (6) CHRU Lille, France, (7) CHU Angers, France, (8) CHU Tenon, Paris, France, (9) CHU Mondor, Créteil France

RESUME
L’endoprothèse prostatique et la thermothérapie par micro-ondes font partie des techniques mini-invasives pour
le traitement des troubles urinaires liés à une hyperplasie bénigne de la prostate. Une revue de la littérature est
proposée afin d’évaluer en 2006 la place de ces traitements. L’endoprothèse prostatique définititive est peu uti-
lisée mais reste une approche thérapeutique pour les patients avec des troubles obstructifs et une contre-indica-
tion anesthésique formelle. L’endoprothèse provisoire peut être utilisée afin de prédire l’effet d’une résection
chez des patients sélectionnés. Enfin la thermothérapie micro-ondes peu utilisée en France apporte une efficaci-
té clinique intéressante et a une place entre le traitement médical et la chirurgie.
Mots clés : HBP, prothèses prostatiques, thermothérapie micro-ondes.

L’arsenal thérapeutique pour la prise en charge des troubles urinaires un ballon proximal, un canal assurant l’écoulement des urines,
du bas appareil liés à une hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) est renforcée pour ne pas être comprimée, équipée d’un ancrage dis-
très vaste allant de la surveillance, aux traitements médicaux, aux tech- tal dans l’urètre bulbaire évitant son déplacement et munie d’un
niques mini-invasives et aux traitements chirurgicaux. dispositif de dégonflage du ballon sous la forme d’un fil courant
jusqu’au méat. La publication de CORICA fait état de 30 patients
L’endoprothèse uréthrale et la thermothérapie micro-ondes repré-
sentent 2 approches distinctes utilisées à des phases différentes de qui avaient bénéficié de cette endoprothèse pour une obstruction
la maladie. Chacune de ces techniques mini-invasives a sa propre de l’urètre prostatique [4]. Cinq de ces patients étaient en réten-
indication ; cet article a pour but de réaliser une revue de la littéra- tion chronique. L’insertion se faisait par voie endoscopique
ture récente sur ces 2 traitements afin de définir leur place actuelle après avoir évalué la longueur de l’urètre prostatique par écho-
dans le traitement des troubles urinaires liés à l’HBP. graphie transrectale ou par un système de mesure endoscopique.
Ces endoprothèses restaient en place de 1 à 98 jours (moyenne =
57 jours). Aucune migration de ces endoprothèses n’avait été
ENDOPROTHESES URETHRALES EN 2005 rapportée. Onze patients se plaignaient d’une gêne modérée
disparaissant dans les 15 jours chez dix d’entre eux. Cinq
La mise en place de l’endoprothèse dans l’urètre prostatique a été
décrite au début des années 1990 [1, 2]. Elles ont d’abord été uti- patients avaient eu une incontinence d’effort transitoire et six
lisés de manière temporaire et nécessitaient un changement régulier une incontinence par hyperactivité transitoire toutes ces inconti-
[1, 2]. Puis sont apparus des endoprothèses capables de s’épithélia- nences disparaissant après une semaine. Sept patients avaient eu
liser et de rester en place définitivement [3]. Qu’en est-il actuelle- une hématurie modérée pendant la première semaine. Dans tous
ment de leur utilisation dans le cadre de l’HBP ? les cas, avait été observée une bonne efficacité sur le score IPSS
passant de 22 avant à 7 après la pose de l’endoprothèse, le débit
Une recherche a été faite sur Medline en croisant les mots stent, urinaire maximal de 8,2 à 11,6 ml/sec et le résidu post-miction-
BPH, voiding dysfunction, urethra et prostate. Quinze articles ont nel de 312 ml à 112 ml.
été sélectionnés en 2004 et 10 en 2005. Nous présentons ici les arti-
cles ayant trait à l’HBP, apportant des données nouvelles ou faisant
le point sur l’utilisation des endoprothèses dans l’HBP. Manuscrit reçu : août 2006, accepté : septembre 2006
Adresse pour correspondance : Dr. A. de la Taille, Service d’Urologie, CHU Mondor, 51,
Endoprothèse temporaire avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 94000 Créteil.
e-mail : adelataille@hotmail.com
Un nouveau modèle d’endoprothèse temporaire a été décrit en
Ref : SAUSSINE C., DEVONEC M., HAILLOT O., FOURMARIER M., DESGRAND-
2004 portant le nom de SPANNER [4]. Il s’agit d’une endoprothè- CHAMPS F., BALLEREAU C., AZZOUZI A.R., LUKACS B., de la TAILLE A. Prog.
se ressemblant à la partie proximale d’une sonde de Foley avec Urol., 2006, 16, 533-536

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Les endoprothèses prostatiques temporaires trouveraient une place PLACE DE LA THERMOTHERAPIE PAR MICRO-ONDES
pour prédire le résultat d’une résection endoscopiques dans les cas
difficiles. Ce sujet a récemment fait l’objet d’un article de revue [5]. Le concept de thermothérapie a été introduit en 1989 par opposition
Ce travail confirme l’intérêt de ces endoprothèses pour savoir si un à celui plus ancien d’hyperthermie. L’hyperthermie n’entraîne pas
patient sera amélioré par la levée de l’obstruction prostatique par la de lésion thermique du tissu normal, alors que la thermothérapie a
résection endoscopique mimée temporairement par l’endoprothèse. comme objectif sa destruction. La thermothérapie élève la tempéra-
ture du tissu normal au dessus du seuil de toxicité cellulaire alors
BARBER a confirmé un autre point concernant les endoprothèses que l’hyperthermie la maintient en dessous de ce seuil [10]. La
temporaires constituées de spires métalliques jointives qui peuvent lésion thermique induite par la thermothérapie micro-ondes trans-
facilement être retirées [6]. Quatre vingt treize patients étaient uréthrale (TMTU) est une nécrose de coagulation que l’on peut obs-
inclus dans cette étude provenant de 3 centres européens et avaient erver au cours de la résection endo-uréthrale de prostate d’un
été appareillés par une endoprothèse Memokath 028TM. Au bout patient préalablement traité [11]. Au niveau de l’urèthre, les
d’un délai moyen de 1 an, ces endoprothèses avaient dû être retirées copeaux de résection sont roses du côté de la muqueuse uréthrale,
en raison d’une récidive des symptômes, d’une migration de l’en- préservée sur une épaisseur de un millimètre, mais de l’autre côté
doprothèse, de douleur, d’infections urinaires récidivantes ou d’une ils sont coagulés en profondeur. La lésion thermique a des limites
atonie du détrusor. Le retrait avait pu se faire sans anesthésie ou nettes lors de l’examen anatomopathologique macroscopique et
avec une anesthésie locale dans 48% des cas. Le retrait se faisait en microscopique d’une pièce d’adénomectomie. L’effet clinique est
moyenne en 11 minutes et seuls 9% des patients avaient décrit un de type alpha-bloquant : l’amélioration des symptômes et du débit
inconfort. est observée sans changement du volume de la prostate. Le tonus
tissulaire est diminué [12].
Endoprothèse définitive
La fréquence idéale de l’émission micro-ondes se situe entre 915 et
L’utilisation à long terme des endoprothèses définitives a été rap- 1296 MHz [13]. Lors du traitement, la thermorégulation, mécanis-
portée par MASOOD [7]. Soixante deux patients avec des TUBA me de défense naturel contre l’agression thermique, est stimulée. La
modérés à sévères et en attente d’une chirurgie avaient été appa- thermorégulation jour un rôle fondamental [14] : la zone de transi-
reillés avec une endoprothèse UrolumeTM. Vingt deux patients tion moins bien vascularisée que le reste de la glande est plus vul-
avaient encore leur endoprothèse en place à 5 ans et 11 l’avaient à nérable à la chaleur. Ceci facilite sa coagulation. Pour les détails
12 ans. Lors du suivi 21 patients (34%) étaient décédés d’une autre concernant le matériel, la technique, se référer à l’article publié
cause que l’HBP. Tout au long des 12 années de suivi, 29 endopro- dans Progrès en Urologie en 2002 [15].
thèses (47%) étaient retirés : 12 endoprothèses à 1 an, 6 à 2 ans, 7
entre 3 et 5 ans et 4 entre 9 et 10 ans. Les autres endoprothèses La réponse clinique est dose-dépendante [16, 17]. Les protocoles haute
avaient été retirées à 12 ans. La raison du retrait était le plus sou- énergie donnent de meilleurs résultats que les protocoles basse énergie.
vent une mauvaise position chez 9 patients (36%) ou une mauvaise La TMTU haute énergie peut entraîner la formation d’une cavité à l’in-
sélection des patients chez 8 d’entre eux (32%). Quatre patients térieur de la prostate. La dernière innovation marquante a été le rac-
avaient présenté une migration du dispositif et quatre étaient insa- courcissement de la durée du traitement à 30 minutes seulement en
tisfaits du résultat. Enfin 4 patients avaient une progression de leur conservant la même efficacité thérapeutique [18].
HBP conduisant au retrait. Cette étude a le mérite de montrer que Efficacité clinique
ces endoprothèses définitives peuvent être bénéfiques chez certains
patients à long terme. S’agissant d’une étude anglaise les patients Dès 1995, la comparaison avec une sélection d’études randomisées
étaient confrontés à une période d’attente avant de pouvoir être montre que l’efficacité de la TUMT se situe entre celle des médica-
opéré et n’avaient pas d’autre choix. Transposés dans notre pays où ments et celle de la résection endouréthrale de la prostate [19].
les listes d’attente ne sont pas encore celles de l’Angleterre, les La revue de la littérature montre que la TMTU a peu été comparée
résultats de cette étude suggère que pour une population de patients au médicament. Seule l’équipe de DJAVAN a randomisé TMTU cont-
en rétention chronique et inopérable, l’option d’une endoprothèse re médicament dans une étude sur 103 patients [20] : dès le 3ème
prostatique définitive est envisageable. Le patient sera cependant mois, une amélioration statistiquement significative des symptômes
informé du risque important de retrait (50%) pour les diverses rai- et du débit urinaire était observée avec la TMTU par rapport à la
sons exposées ci-dessus. térazosine. Un traitement unique de 1 heure était supérieur à la prise
L’utilisation de ces endoprothèses dans l’urètre est parfois quotidienne d’un médicament sur une période de 18 mois.
confrontée à l’apparition d’un tissu hyperplasique qui obstrue la La TMTU a plus souvent été comparée à la résection endoscopique
lumière de l’endoprothèse en son milieu ou à ses extrémités. de la prostate. En 2004, HOFFMANN rapportait l’analyse de 6 études
Deux articles de recherche animale ont porté sur des artifices per- randomisées TMTU contre résection endoscopique ayant inclus un
mettant de réduire l’apparition de ce tissu hyperplasique. Pour total de 551 patients [21]. La résection endoscopique apportait une
l’un il s’agissait d’utiliser un ballon placé au centre de l’endo- amélioration sur les symptômes et le débit supérieure à celle de la
prothèse et rempli avec un isotope le R-188MAG3 [8]. Pour l’au- TMTU, mais la différence n’était pas significative, sauf dans 2 étu-
tre l’endoprothèse était enduite d’un agent antinéoplasique le des sur les 6. Les effets secondaires de la résection étaient la trans-
paclitaxel [9]. Dans les deux articles, le même modèle animal fusion et le syndrome de réabsorption et ceux de la TUMT, le syn-
avait été utilisé à savoir l’urètre du chien. Par rapport à des drome irritatif et la rétention urinaire prolongée.
contrôles l’utilisation de ces deux artifices a été efficace pour
Durée de l’effet clinique
éviter l’apparition d’un tissu hyperplasique au contact des endo-
prothèses utilisées. Il s’agit là d’une voie d’avenir en cas d’uti- La définition du long terme a évolué depuis l’origine de TMTU.
lisation de endoprothèses définitives qui nécessitera une confir- Dès les premières présentations des résultats à trois mois, les résul-
mation clinique. tats à plus long terme ont été publiés [22]. WALMSLEY et KAPLAN

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ont réalisé une revue de la littérature [23] : 7 publications rappor- REFERENCES


taient les résultats à deux ans chez un total de 948 patients. L’amé- 1. NIELSEN K.K., KLARSKOV P., NORDLING J., ANDERSEN J.T.,
lioration des symptômes était en moyenne de 61% et l’amélioration HOLM H.H. : The intraprostatic spiral. New treament for urinary retention.
du débit maximum de 76%. Les résultats à 5 ans, publiés dans 7 aut- Br. J. Urol., 1990 ; 65 : 500-503.
res publications portant sur un total de 1082 patients montraient une 2. NISSENKORN I. : Prostatic stents. J. Endourol., 1991 ; 5 : 79-82.
amélioration des symptômes en moyenne de 48%, celle du débit de 3. OESTERLING J.E. : A permanent, epithelializing stent for the treatment of
44%. Les résultats à 10 ans ne sont pas connus. benign prostatic hyperplasia. Preliminary results. J. Androl., 1991 ; 12 : 423-
429.
Retraitement 4. CORICA A.P., LARSON B.T., SAGAZ A., CORICA A.G., LARSON T.R. :
A novel temporary prostatic stent for the relief of prostatic urethral obstruc-
Le taux de retraitement varie de 16 à 70% à 5 ans selon la dose ther- tion. BJU Int., 2004 ; 93 : 346-348.
mique et l’équipement utilisés. Les équipements les plus anciens 5. KNUTSON T. : Can prostate stents be used to predict the outcome of trans-
donnent les moins bons résultats [24, 25]. urethral resection of the prostate in the difficult cases. Curr. Opinion Urol.,
2004 ; 14 : 35-39.
Dans l’article de revue de KAPLAN, le taux de retraitement à 5 ans
6. BARBER N.J., ROODHAUSE A.J., RATHENBORG P., NORDLING J.,
de la TMTU est assez proche de celui de la résection endoscopique
ELLIS B.W. : Ease of removal of thermo-expandable prostate stents. BJU
qui est pour MADERSBACHER de 15% à 8 ans [26]. Int., 2005 ; 96 : 578-580.

Coût 7. MASOOD S., DJALADAT H., KOURIEFS C., KEEN M., PALMER J.H. :
The 12-year outcome analysis of an endourethral wallstent for treating
Le coût de la TMTU a été comparé à celui du médicament et à celui benign prostatic hyperplasia. BJU Int., 2004 ; 94 : 1271-1274.
de la résection endoscopique. Une étude en Suède avait montré que 8. SHIN J.H., SONG H.Y., MOON D.H., OH S.J., KIM J.S., KIM T.H., CHOI
la TMTU générait une économie par rapport aux médicaments à 5 W.C., SUH J.Y., KANG W., SEOL H.Y., LEE J.H. : Reduction of tissue
hyperplasia with a rhenium-188 mercaptoacetyltriglycine-3-filled balloon:
ans ou plus [27]. Deux études, l’une aux Pays Bas [25], l’autre en
preliminary study in a canine urethral model. J. Vasc. Interv. Radiol., 2004 ;
Suède [28], montraient que le coût de la TMTU à 3 ans est inférieur 15 : 737-743.
de 33% par rapport à celui de la résection endoscopique.
9. SHIN J.H., SONG H.Y., CHOI C.G., YUK S.H., , KIM J.S., YOON C.J.,
Aux Etats Unis, l’arrivée des thérapies mini-invasives (thermothé- KIM T.H., SUH J.Y., HE X. : Tissue hyperplasia: influence of a paclitaxel-
rapie micro-ondes ou radiofréquence) a entraîné une diminution des eluting covered stent : preliminary study in a canine urethral model. Radio-
logy, 2005 ; 234 : 438-444.
dépenses de Medicare pour l’HBP [29]. Les dépenses pour la résec-
tion endoscopique et la chirurgie ont diminué de 54%. Le coût de 10. DEVONEC M., BERGER N., PERRIN P. : Transurethral microwave hea-
ting of the prostate : from hyperthermia to thermotherapy. J. Endourol.,
l’hospitalisation a diminué de 58%, alors que le coût des soins 1991; 5 : 129-135.
externes pour HBP n’a augmenté que de 19%. Le bilan est en faveur
11. DEVONEC M., CATHAUD M., DUTRIEUX-BERGER N., BRINGEON
des traitements mini-invasifs. G., DUJARDIN T., PERRIN P. : Histology of thermal injury induced by
Comment expliquer les variations géographiques dans l’utilisation transurethral microwave thermotherapy of benign prostatic hyperplasia. In
de la TMTU ? Elle figure dans les recommandations de l’EAU [30] hyperthermia of the prostate. State of the Art. Edited by Bichler K.H., Stroh-
maier W.L., Wilbert D.M. Frankfurt am Main : Verlagsgruppe, 1992 : 98-
et de l’AUA [31]. Elle est utilisée dans les pays scandinaves et aux 103
Etats-Unis mais elle ne l’est pas en France, pourtant un des pays
12. OGDEN C.W., REDDY P., JOHNSON H., RAMSAY J.W.A., CARTER S.
promoteurs de la technique. ST. : C. Sham contre transurethral microwave thermotherapy in patients
Le débat doit continuer sur la place de la TMTU dans le traitement with symptoms of benign prostatic bladder outflow obstruction The Lancet,
1993 ; 341 : 14-17.
de l’HBP. C’est en poursuivant son utilisation dans des études bien
conduites et également avec une prise en charge à large échelle que 13. DEVONEC M., CATHAUD M., ST C. CARTER S., DUTRIEUX-BER-
GER N., PERRIN P. : Transurethral microwave application : temperature
l’on parviendra à se faire une opinion fondée sur une évaluation cli- sensation and thermokinetics of the human prostate. J. Urol., 1990 ; 143 :
nique scientifique. 414A.
14. DEVONEC M., BERGER N., FENDLER J.P., JOUBERT P., NASSER M.,
CONCLUSION PERRIN P. : Thermoregulation during transurethral microwave thermothe-
rapy ; experimental and clinical fundamentals. Eur. Urol., 1993 ; 23 : 63-67.
Aussi bien l’endoprothèse que la TMTU font parties des outils thé- 15. DEVONEC M. : Thermothérapie micro-ondes transuréthrale de l’hypertro-
rapeutiques disponibles pour le traitement des troubles mictionnels phie bénigne de prostate. Prog. Urol., 2002 ; 12 : 1330-1340
liés à l’HBP. En pratique, les endoprothèses définitives conservent 16. DEVONEC M., OGDEN C., PERRIN P., CARTER S. : St.C. Clinical
une place dans le traitement de l’obstruction chez les patients ayant response to transurethral microwave thermotherapy in thermal-dose depen-
dant. Eur. Urol., 1993 ; 23 : 267-274.
une contre indication anesthésique formelle et les endoprothèses
17. DE WILDT M., TUBARO A., HOEFNER K., CARTER S.ST.C., DE LA
provisoires chez les patients à qui une évaluation de l’effet de la
ROSETTE J., DEVONEC M. : Responders and non-responders to transure-
résection est souhaitable. Concernant la TMTU, cette technique thral microwave thermotherapy : a multicenter retrospective analysis. J.
reste en France peu ou pas utilisée alors qu’elle représente une tech- Urol., 1995 ; 154 : 1775-1778.
nique mini-invasive dont la place se situe entre le traitement médi- 18. DEVONEC M., FENDLER J.P., JOUBERT P., LOPEZ JG., PERRIN P. :
cal et la chirurgie. Microwave thermotherapy of BPH : shorter single session (30 minutes) does
not impair treatment efficacy. J. Urol., 1995 ; 153 : 434A.
L’utilisation des endoprothèses dans le cadre de l’HBP en 2005 s’a-
19. DEVONEC M., CARTER S. ST. C., TUBARO A., DE LA ROSETTE
vère utile à court terme pour sélectionner des patients difficiles et J.J.M.C.H., HOFNER K., DAHLSTRAND C., PERRIN P. : Microwave the-
fragiles afin d’évaluer l’intérêt d’une résection endoscopique. L’u- rapy. Current opinion in Urology 1995 ; 5 : 3-9
tilisation des endoprothèses définitives n’est à réserver qu’aux 20. DJAVAN B., SEITZ C., MARBERGER M. Heat contre drugs in the treat-
patients présentant une contre indication anesthésique formelle face ment of benign prostatic hyperplasia. BJU International, 2003 ; 91 : 131-
à une rétention chronique. 137.

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C. Saussine et coll., Progrès en Urologie (2006), 16, 533-536

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DIN T., PERRIN P. : Transurethral thermotherapy of benign prostatic hyper- 30. MADERSBACHER S., ALIVIZATOS G., NORDLING J., RIOJA SANZ
trophy : clinical results J. Urol., 1992 ; 147 : 305A. C., EMBERTON M., DE LA ROSETTE J.J.M. : EAU 2004 Guidelines on
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