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Léo Taxil
Révélations complètes sur la franc-
maçonnerie, Les frères Trois-Points
Letouzé et Ané, 1886 (2, p. 307-410).
◄ La Les Secrets Rôle polique
Direction Maçonniques et social de
Suprême la secte ►
XI
LES SECRETS
MAÇONNIQUES
Grade d’Apprenti.
Premier degré. — Rite Français et Rite
Écossais
A . L'attouchement
particulier aux Apprentis du Rite Français
est celui-ci : on prend les quatre doigts
de la main du Frère qui demande
l’attouchement ; on pose le pouce sur le
nœud qui unit l’index au métacarpe ; et,
par un mouvement invisible pour les
autres personnes qui sont là, on frappe
les trois coups de la batterie d’Apprenti.
Voir plus loin ce qu’est cette batterie.
T T . — Un Apprenti est
censé travailler de midi à minuit. C’est là
encore une phrase convenue. Quelle que
soit l’heure à laquelle on ouvre, dans une
Loge, une séance à laquelle des
Apprentis (français ou écossais)
assistent, il est toujours midi. De même,
il est toujours minuit à l’heure de la
fermeture.
Rite Français :
Rite Écossais :
Grade de Compagnon.
Second degré. — Rite Français et Rite
Écossais.
Rite Français :
Rite Écossais :
D. Êtes-vous Compagnon ? — R. Je le
suis, examinez-moi, éprouvez-moi.
D. Où avez-vous été reçu Compagnon ? —
R. Dans une Loge de Compagnons
réguliers.
D. Que répondites-vous ? — R. Un
Apprenti qui a fait son temps et qui
demande à être reçu Compagnon.
Grade de Maître
Troisième degré. — Rite Français et Rite
Écossais.
A . — Rite Français. On se
prend mutuellement les quatre doigts de
la main droite, et l’on appuie chacun sa
main gauche sur l’épaule droite de
l’autre ; en même temps, on met
intérieurement pied droit contre pied
droit, genou contre genou, poitrine contre
poitrine. On appelle maçonniquement
cette attitude : « l’union des points de
perfection. » Quand on est dans cette
position, chacun dit une des trois
syllabes du mot sacré et reçoit l’accolade
ou le baiser de paix.
M P . — Rite Français :
« Ghibblim. » Le mot se dit en entier et se
prononce : guiblime.
Q ’O ’E
T .
Rite Français :
Rite Écossais :
D. Où allez-vous ? — R. À l’Est.
D. Donnez-le-moi. — R. Tubalcaïn.
M . « Abibala. »
Q ’O
Grade d’Écossais.
Rite Français. — Donnant droit à la
signature de 14e.
O . On place à l’épaule gauche sa
main droite ouverte, la paume en dehors.
A . On se prend
mutuellement la main droite et on la
retourne alternativement trois fois. En
même temps, l’un dit : « Berith » ; l’autre
répond : « Neder » ; et le premier
réplique : « Schelemôth ».
M . « Elanam ».
T T . De midi à minuit.
 . Neuf ans.
M P . « Ya-Voroum-Hammaïm ».
Beaucoup de Frères Chevaliers d’Orient,
ignorant que ces trois mots baroques
sont de l’hébreu, les estropient en
baragouinant : « Jagaborou-Amen . » Et
comme généralement le Frère tuileur du
chapitre n’est pas plus malin que son
collègue, ce jargon idiot ouvre les portes
du temple tout comme la véritable
phrase sacramentelle. Un de mes amis,
qui a eu pendant quelque temps la
passion des hauts grades maçonniques
et qui est heureusement revenu de toutes
ces bêtises, m’affirmait, il y a quelque
temps, avoir tuilé un collègue Chevalier
d’Orient qui lui avait gravement donné
ainsi le mot de passe de ce grade : « Y a
un gros bout, amen ! »
Q ’O .
D. Juda. — R. Benjamin.
A . On se place
réciproquement la main droite à plut sur
le sein droit et la main gauche sur le sein
gauche ; puis, l’on s’embrasse en disant,
l’un : « Emmanuel », à quoi l’autre répond :
« Paix profonde ! »
M P . Il se dit par demande et
réponse, comme ci-dessus. Demande :
« Emmanuel », Réponse : « Paix
profonde. » On dit également en réponse :
« Pax vobis. » La réponse est facultative.
M S . « INRI. » Seulement, ni il ne
se prononce, ni même il ne s’épèle.
Quand un Maçon dix-huitième ou d’un
grade supérieur demande à un Frère le
mot sacré des Rose-Croix, celui-ci doit
répondre exactement comme il va être
dit plus loin aux questions d’ordre.
 . Trente-trois ans.
T T . Au grade de Rose-
Croix, on n’indique pas d’heures pour
figurer l’ouverture et la fermeture des
travaux. Un Chapitre de Rose-Croix est
censé être continuellement en activité.
Aussi, lorsque le président ouvre la
séance, c’est comme s’il s’agissait d’une
simple reprise des travaux ; la levée de
séance n’est soi-disant qu’une
suspension.
D. Donnez-la-moi. — R. Je ne le puis.
Interrogez-moi sur mes voyages, mon
pays, mon état, et tâchez de faire comme
moi.
D. D’où venez-vous ? — R. De la Judée.
VARIANTES INTÉRESSANTES À
CONNAITRE
- ,
Q ’O .
D. Qu’avez-vous eu à combattre ? — R.
L’ignorance.
Grade de Chevalier-Kadosch.
Rite Français. — Donnant droit à la
signature de 30e.
A . On se prend
mutuellement les trois premiers doigts
de la main droite ; le premier Frère presse
légèrement les doigts de l’autre et lui dit
à l’oreille : « Vérité » ; le second Frère
répond par une pression analogue, en
disant : « Humanité. »
D. De quoi se compose-t-elle ? — R. De
deux montants, ayant sept échelons
chacun.
A . On se donne la main en
griffe de Maître ; on glisse ensuite
mutuellement la main sous le coude, en
se balançant sept fois le bras et en se
croisant la jambe droite.
M . « Ziza ».
M . Celle de Maître.
M P . « Acacia ».
M S . « JEHOVAH ». On l’épèle.
Q ’O .
A . On se prend
mutuellement la main droite. Le premier,
en la retournant, dit : « Berith ». Le second
la retourne à son tour, en disant:
« Neder ». Enfin, le premier, retournant la
main pour la troisième fois, dit :
« Schelemoth ».
M P . « Johaben ». Beaucoup,
par corruption, disent : « Jocaber ». — On
répond : « Zerbal ».
M S . « JVAH ».
Q ’O .
A . On s’entrelace
réciproquement le petit doigt de la main
droite avec l’index, et l’on se donne sept
coups très légers dans le creux de la
main.
M . « Tito. »
M S . « JAKINAÏ ». À ce grade, le
mot sacré se complique de ce qu’on
appelle la grande parole ; ce sont quatre
mots qui se prononcent ainsi : « IZRAKIA
— JEHOVAH — HIRAM — STOLKIN ».
Ni Marche spéciale, ni Âge convenu. Voir
au grade précédent.
A . On se touche
mutuellement sur le cœur avec la main
droite, que l’on passe ensuite sous le
bras gauche, et de l’autre main on prend
l’épaule droite du Frère, en disant, l’un :
« Jakinaï », et l'autre, en réponse :
« Juda ».
M . « Jakinaï »
T T . Du point du jour
jusqu’à sept heures du soir.
Q ’O
M . « Begogal-Chol ».
M S . « NEKAM ». On répond :
« NEKAH ».
A . On s’entrelace
réciproquement les doigts de la main
droite, sauf les pouces que l’on tient
écartés et droits en équerre, et alors, en
s’approchant l’un de l’autre dans cette
position, on s’appuie mutuellement les
pouces, comme si chacun voulait faire
entrer le sien dans le ventre de l’autre.
M P . « Eligam »
M S . « ZERBAËL ». On répond :
« BEN-IAH ».
Q ’O
D. Êtes-vous Élu des Quinze ? — R. Mon
travail et mon zèle m’ont mérité ce grade.
A . D’abord on se présente
mutuellement le pouce de la main droite,
les autres doigts étant fermés ; l’un des
deux Frères saisit le pouce de l’autre et
lui renverse le poignet par trois fois, et ils
disent entre eux alternativement ces trois
mots : « Berith, Neder, Schelemoth. »
Après quoi, celui des deux qui est
éprouvé par l’autre prend la main droite
de celui-ci et lui frappe trois coups avec
le pouce sur la phalange du doigt du
milieu.
M P . « Stolkin ». On répond:
« Amaria ».
M S . « ADONAÏ »
T T . De douze heures au
point du jour.
D . Le tablier, blanc, doublé et bordé
en noir, porte au milieu une poche sur
laquelle est peinte ou brodée en rouge un
poignard environné de neuf flammes. Le
cordon, noir, passant de gauche à droite,
porte en broderie trois cœurs enflammés
ou simplement la devise de l’Élu :
« Vincere aut Mori ». Le bijou, un poignard
ou courte épée, à poignée d’or et lame
d’argent, est suspendu au bas du cordon.
Q ’O
D. Êtes-vous Sublime Chevalier Élu ? — R.
Mon nom peut vous le prouver.
M P . « Rab-banaïn ». Beaucoup
de Maçons ignorants disent : « Rabacin »
M S . « ADONAÏ ».
Q ’O
D. Quel est le premier de tous les arts ? —
R. L’architecture, dont la géométrie est la
clef ainsi que la règle de toutes les
sciences.
Grade de Royale-Arche.
Rite Écossais. — Grade Capitulaire. — 13e
degré.
M S . « JÉHOVAH ».
Q ’O
A . Il y en a trois. — 1° On
se prend mutuellement la main droite, et,
en se la renversant trois fois, l’un dit :
« Berith », l’autre : « Neder », et tous deux
ensemble : « Schelemoth ». — 2° On se
prend la main droite en griffe de Maître ;
puis, l’un des deux dit à l’autre « Allez-
vous plus loin ? » Alors on se prend
l’avant-bras, ensuite le coude ; pendant
ces différents temps, on se pose
mutuellement la main gauche sur
l’épaule droite, en avançant chacun la
jambe droite, et, lorsqu’elles se touchent,
on se balance ensemble trois fois. — 3°
On se saisit réciproquement la main
droite ; puis, on se cramponne chacun
avec la gauche à l’épaule droite de son
vis-à-vis et on l’avance sur le cou, comme
si l’on voulait attirer à soi le frère pour
l’embrasser.
M P . Il y en a de deux sortes :
trois appelés mots couverts, et trois dits
simplement mots de passe. — Voici
d’abord les mots couverts : 1°
« Zabulon » ; 2° « Makobim » ; 3°
« Adonaï ». — Voici les mots de passe
proprement dits : 1° « Schibboleth »,
prononcé en trois syllabes ; 2° « El-
Hhanan », en aspirant très fortement les
deux h ; 3° « Bea-Makeh, Ram’garah »).
M S . « JÉHOVAH ».
T T . De midi à minuit.
Q ’O
D. Êtes-vous Écossais ? — R. Oui, je suis
Grand Élu, Parfait Écossais, reçu sous la
voûte sacrée.
A . On se saisit
mutuellement la main gauche, le bras
levé et tendu, comme pour repousser une
attaque, tandis que de la droite on
semble vouloir se frayer un passage.
Puis on fait le geste de se porter
réciproquement la pointe d’une épée sur
le cœur ; le premier dit : « Juda », et le
second répond ; « Benjamin ».
M P . « Ya-Voroum-Hammaïm ».
M S . « RAPHODOM ».
G P . « SCHALAL-SCHALOM-
ABI ».
B . Soixante-dix ans.
Q ’O .
D. Que professez-vous ? — R. La
Maçonnerie.
A . On se prend
réciproquement la main droite, et l’on se
frappe alternativement cinq petits coups
(comme ceci : 0 — 00 — 00) avec le
pouce droit sur la jointure du petit doigt ;
on met les pieds droits pointe contre
pointe, ensuite genou contre genou ;
puis, l’on se porte réciproquement la
main gauche ouverte sur l’épaule, l’un
disant: « Vingt », et l’autre répondant :
« Vingt-trois ».
M P . « Tebeth », On répond :
« Esrim ».
M S . « ADAR » On répond : «
SCHALASH-ESRIM ».
T T . On commence au
soleil levant, et l’on termine à la moitié du
jour.
Q ’O
D. Êtes-vous Prince de Jérusalem ? — R.
Le chemin de Babylone m’est connu.
M S . — « ABADDON ».
T T . Du coucher du soleil à
son lever.
Q ’O
A . On s’applique
réciproquement la paume de la main
droite sur le front, en échangeant ce
court dialogue : « Alleluia ! — Louons le
Seigneur ! — Emmanuel ! — Dieu nous
assisté ! » Puis, ensemble : « Amen. »
M P . « Emmanuel ».
M S . « ALLELUIA ».
Q ’O
A . On se saisit
mutuellement le coude avec la main
droite, les doigts serrés, le pouce écarté ;
après s’être pressé quatre fois le coude
de cette façon, on descend la main en la
glissant jusqu’au poignet ; là, on lève
trois doigts, en s’appuyant l’index sur le
poignet.
M P . « Jeksan. » On répond :
« Stolkin. »
M S . « RAZAH-BETHSIJAH ».
Q ’O
M P . « Phaleg ». On répète ce
mot trois fois ; il est aussi nécessaire de
le prononcer chaque fois très lentement
et sur un ton aussi lugubre, aussi sinistre
que possible. — Le lecteur de cet ouvrage
est prié de ne pas s’imaginer que je me
moque de lui. Cette nécessité du ton
lugubre et sinistre peut lui paraître une
plaisanterie de ma part. J’affirme que
c’est absolument cela.
Q ’O
A . On se prend
mutuellement les mains en croisant les
doigts.
Q ’O
A . On se prend
mutuellement le coude gauche avec la
main droite, en arrondissant le bras pour
former un peu le cercle.
M P . « Uriel ». En réponse, on
dit : « Tabernacle des vérités révélées ».
M S . « JEHOVAH ». On le dit par
syllabes, alternativement.
T T . On commence les
travaux « à l’heure où le fils d’Hiram doit
venir pour sacrifier », et on les termine « à
l’heure ou le sacrifice est consommé ». —
Nota : on ne se sert pas du mot travail ;
on le remplace par le mot service.
Q ’O
M P . « Johannès-Ralp ».
M S . « MOÏSE ». Il s’épèle.
Il n’y a pas d’Âge convenu, pour ce grade.
D. Pourquoi marchez-vous en
serpentant ? — R. Pour montrer que nous
ne sommes parvenus dans le bien
qu’avec peine et que par la persévérance.
M P . Il y en a un pour dire en
entrant en Loge : « Gomel », et deux pour
échanger afin de se reconnaître :
« Ghibblim » et « Gabaon ». Ghibblim, que
l’on prononce guiblime, est le mot de
passe du 3e grade au Rite Français ;
seulement, au 26e grade, on lui ajoute
Gabaon.
M S . « EDUL-PEN-CAGU » Ce mot
est tellement sacré, qu’on l’appelle, dans
ce grade, le Mot Sublime. Il y a aussi,
pour les Princes de Merci, un autre mot
sacré, d’un degré inférieur : « Jéhovah »,
auquel on répond : « Jakin ».
 . Quatre-vingt-un ans.
Q ’O
M P . « Salomon ».
M S . « INRI ». Il s’épèle.
Ni Âge ni Marche de convention pour ce
grade.
T T . De dix heures à
quatre heures.
Q ’O
D. Êtes-vous Commandeur Souverain ? —
R. J’ai vu la triple lumière.
A . On se prend
mutuellement les mains, et on se les
presse doucement.
M P . « Stibium — Hélios —
Méné — Tétragrammaton. »
M P . « Ardriel-Casmaran-Talliud-
Furlac ».
M S . « NEKAMAH ».
T T . De midi plein à
l’entrée de la nuit.
Q ’O
M S . Demande : « NEKAM-
ADONAÏ ». Réponse: « PHARASCH-
CHOL ».
Q ’O
Q ’O
 . Un siècle et plus.
Q ’O
D. Êtes-vous Souverain Prince de Royal-
Secret ? — R. Je le suis et m’en fais
gloire.
D. Cyrus. — R. Ézéchiel.
Q ’O
D. Qui êtes-vous ? — R. Grand Inspecteur.
J’ai monté le dernier échelon, j’ai vu toute
la Maçonnerie, je connais le Maître.
RITE DE MISRAÏM
1er degré. — Apprenti.
2e degré. — Compagnon.
3e degré. — Maître.
A . — On prend la main
droite du Frère ; on pose le pouce entre
les premières phalanges des doigts
annulaire et auriculaire ; le Frère fait la
même chose ; c’est la demande du Mot
de Passe. Ensuite, on fait l’union des cinq
points de perfection. (Voir l’explication à
l’attouchement de Maître, Rites Français
et Écossais.)
2e A . On se prend
mutuellement la main droite en griffe de
Maître tandis qu’on porte la main gauche
sur l’épaule droite du Frère. Puis, on se
prend de nouveau la main droite, mais
cette fois les quatre doigts serrés et le
pouce écarté, et on la presse quatre fois
en disant « Moabon. »
M P . « Zabulon. »
M P . « Nékam. »
M S . Il est triple : « GOMER, »
« NOHEMA, » « BEGOAL-CHOL. »
S . On fait le mouvement de
s’arracher la langue. Le Frère qui connaît
ce signe doit y répondre en levant vers le
ciel les mains et les yeux.
M P . « Abi-Rama. » On répond :
« Pérignan »
M S . « MOABON. »
A . On fait le geste de
s’ouvrir réciproquement le ventre avec le
pouce.
M S . « ZERBAL. » On répond :
« BEN-DAKA. »
S . On se donne mutuellement la
main droite.
A . On se renverse
réciproquement la main droite à deux
reprises, en disant : « Ben-Akar »
M P . Il est triple : « Berith-
Neder-Abraham »
M S . « STOLKIN. »
M P . « Abiram ».
M P . « Gomel ».
 . Vingt-sept ans.
M P . « Gomel-Schibboleth ».
M S . « MOABON ».
A . Comme au grade
d’Apprenti.
 . Quatre-vingt-un ans.
M P . « Sédécias. »
A . On s’empoigne
réciproquement le coude droit et on se le
secoue trois fois.
M S . « JEHOVAH ». On répond :
« JAKINAÏ ».
A . Comme au cinquième
grade du Rite Écossais ; seulement, on le
termine en faisant glisser la main gauche
jusqu’au coude.
B . Dix coups égaux :
0000000000.
 . Vingt-sept ans.
M P . « Oholli ».
M S . « MOABON ».
A . On se prend
mutuellement le coude droit, mais on ne
le secoue pas.
 . Vingt-sept ans.
M P . « Gabaon. »
M S . « GOMEL. »
 . Quatre-vingt-dix ans.
A . On se joint
mutuellement la main droite, en
entrelaçant les doigts.
M S . « URIM. » Un prononce :
Urime ; attention à ne pas se tromper ! Le
collègue en Architecture, à qui l’on a
glissé dans le tuyau de l’oreille ce mot
mystérieux, doit répondre : « TUMIM. »
On prononce : Tumime.
Les jours de réception solennelle, on ne
dit que les dernières syllabes, rim et mim.
M P . « Jakin. »
A . On se saisit
mutuellement, en griffe de Maître,
d’abord le poignet, ensuite le coude ;
avec cet attouchement-la, on a
absolument l’air de vouloir s’arracher l’un
à l’autre la peau.
M P . « Jakini ».
M S . « JAKINIK ».
A . On se saisit
mutuellement la main droite en griffe de
Maître, puis le coude, on se tenant la
main gauche sur l’épaule ; enfin, on
avance la jambe droite entre celles du
Frère.
M P . « Jakin. »
M S . « JUDA — ADONAÏ —
JÉHOVAH »
M I . Attention ! Voici
qui est encore plus mystérieux que les
trois mots sacrés ! « KADOSCH-
JÉHOVAH ».
A . On se prend
mutuellement le coude droit, la main
restée libre posée sur l’épaule gauche, et
l’on dit ensemble à voix basse : « Jamin ».
 . Quatre-vingt-un ans.
 . Quatre-vingt-un ans.
B . Douze coups : 00 — 00 — 00 —
00 — 00 — 00.
D . Le tablier est blanc, avec
doublure et bordure cramoisies. On porte
gants blancs. La tête est ceinte d’un
bandeau cramoisi où sont brodées en or
douze étoiles et au au milieu d’elles l’iod
hébraïque.
A . 1° On se prend par-
dessous les bras, comme pour s’aider à
se relever. 2° On se prend la main droite,
et on la retourne trois fois, en
prononçant, à chaque mouvement, l’un
des mots : « Alliance, Promesse,
Sainteté ». On remplace quelquefois ce
deuxième attouchement en se donnant la
main en griffe de Maître, tout en disant,
l’un « Gomel », l’autre « Jéhovah ».
 . Sept ans.
B . Quinze coups : 00 — 0 — 00 —
0 — 00 — 0 — 00 — 0 — 00 — 0.
M P . « Jakin-Jakinik-Jakinaï ».
M P . On se tient, à deux
personnes, le dialogue intéressant que
voici : Pierre dit « Jod » ; Paul répond
« Jhao » ; Pierre, « Jha » ; Paul, « Eléïah » ;
Pierre, « Eliah » ; Paul, « Jaheb » ; Pierre,
« Adonaï » ; Paul, « El-Hhanan » ; Pierre
« Jobel ». Comme on le voit, cela ne
manque pas de gaieté.
A . De mieux en mieux : on
s’accroche réciproquement le petit doigt
de la main droite, et quand on est là,
plantés tous deux dans cette position
d’imbéciles, on se dit à tour de rôle dans
l’oreille gauche une des lettres qui
composent le mot sacré du grade.
T T . D’abord, à ce grade
misraïmite, on ne parle plus d’ouvrir ou
de fermer les travaux. Le Président de la
Loge, intitulé Très Sublime Maître, dit au
Frère Premier Sacrificateur (c’est le titre
du Premier Surveillant) : « À quelle heure,
frère Premier Sacrificateur, les Lévites
ouvrent-ils l’Arche? » Et le Frère interpellé
répond : « Quand il ne fait ni jour ni nuit,
Très Sublime Maître, quand il ne fait ni
pluie ni beau temps. » Alors, ie Très
Sublime Maître reprend : « Quel temps
fait-il, Frère Premier Sacrificateur ? »
Réponse : « Il n’est ni jour ni nuit, Très
Sublime Maître, il ne fait ni pluie ni beau
temps. » — « Eh bien ! conclut le
Président, puisqu’il n’est ni jour, etc.,
puisqu’il ne fait ni pluie, etc., ouvrons
l’Arche ! »
Arche, dans ce grade est le nom de la
Loge. Ils l'appellent l’Arche d’Alliance.
C’est l’Arche de Noé qu’il faudrait dire.
A . On se touche
mutuellement par la pointe du pied droit.
M S . Encore « GABARIM ».
M P . « Adonaï ».
A . On se touche
mutuellement la pointe des pieds, tout en
tenant la main gauche campée sur la
hanche.
M P . « Moabite ».
M P . « Spes ».
M S . « FIDES ». On répond :
« SALUS »
D . Tablier rouge, avec bordure et
doublure blanches ; au milieu est brodée
une étoile en or.
M S . « ARCHITRIUM ». Il s’épèle.
D . Cordon jaune, où sont brodées
les lettres A∴ K∴ N∴ autour d’une lance,
avec une palme entrelacée.
M P . « Espérer, — veiller, — et ne
point parler. »
M S . « NIMAKIMIAH »
B . Deux coups : 0 — 0.
B . Deux coups : 0 — 0.
M S . « TAROFARI ».
M P . « Hiram »
M S . « JEHOVAH »
 . Quinze ans.
M P . « Alsimphos. » On le
répète trois fois.
M P . « Leos ».
M S . « DANIEL ».
 . Neuf ans.
M P . « Invenit-leonem ».
M S . « JONAS ».
 . Douze ans.
M P . « Uti-invenit-leonem ».
M S . « HENOCH ».
D . Tablier de laveur, bordé et doublé
en bleu céleste. Le bijou est une clef d’or,
dont l’anneau porte les lettres U, I et L, et
qui se suspend à la boutonnière par une
faveur bleu de ciel.
 . Seize ans.
M P . « Ustrinam-invenit-
leonem ».
M S . « SIDRAC-MISSAC-
ABDENAGO ».
D . Tablier de souffleur, bordé et
doublé de rouge. Le bijou est une clef
d’or, dont l'anneau porte les lettres J∴ U∴
I∴ I∴ G∴ et qui s’attache à la boutonnière
avec une faveur rouge couleur de feu.
M P . « Mekaton ».
M S . « JOVAH ».
D . Le tablier est rouge ; sur la
bavette est une croix avec les lettres V∴
M∴ au milieu, un soleil d’or avec les
lettres D∴ C∴ N∴ P∴ A∴ M∴.
A . Vous frappez
légèrement sur l’annulaire droit du
collègue et vous lui posez votre main
gauche sur l’épaule. En même temps,
vous vous donnez tous deux le mot de
passe et sa réponse.
M P . « Arbas ». On répond :
« Phalamas ».
M S . « ANTIVIC ». Réponse :
« ARBAS ».
A . Vous donnez
l’attouchement du grade d’Apprenti et
vous faites ensuite le signe dudit premier
grade.
B . Huit coups : 00 — 0 — 00 — 0 —
00.
M P . « Phalamas ». On répond :
« Arbas ».
M S . « MIHINO ».
A . On se prend
mutuellement le coude droit et l’on dit le
premier Mot Sacré. Après quoi, l’on se
touche les cinq points de perfection
comme dans le grade de Maître. Enfin,
l’on s’embrasse à pleine bouche, et celui
des deux qui n’a pas dit le premier Mot
Sacré prononce le second.
M P . « Jammim ».
M S . Premier : GHETT. Second :
JÉHOVAH.
A . On se donne
mutuellement la main gauche en griffe
de Maître et l’on entrelace bien les
doigts.
 . Quatre-vingt-un ans.
M P . « Dieu le veut ! »
M S . « SION ».
A . On se donne l’un à
l’autre un léger coup de la main droite sur
l’épaule droite ; puis, on se prend
mutuellement la main gauche ; on se
touche par la pointe des pieds et par les
genoux, et l’on se donne les Mots Sacrés.
M S . Le premier dit :
« JUSTICE ». Le second répond :
« ÉQUITÉ ». Et tous deux ajoutent
ensemble : « AINSI SOIT-IL ».
D . Le tablier est blanc ; sur la
bavette est une croix patriarcale rouge.
Le cordon, blanc, se porte en sautoir ; le
bijou est attaché au bas par une chaîne
d’or. Le bijou est une croix d’argent à huit
pointes ; au milieu sont gravées, dans un
cercle, trois figures hiéroglyphiques
signifiant, dit-on, les Mots Sacrés. On
peut le porter aussi à la boutonnière avec
une rosette blanche. Dans le Conseil, on
ne porte pas le tablier ; mais, par contre,
on a une écharpe blanche à franges d’or.
A . On se prend
mutuellement la main droite et on la
baise.
 . Soixante-sept ans.
M P . « Humanité. »
M S . « CHARITÉ. »
T T . De la pointe du jour à
dix heures du soir.
D . Tablier blanc, doublé et bordé de
rouge ; on y a fait broder une cassette
avec les lettres P∴ L∴ A∴ Le cordon,
blanc, liseré en rouge, se porte en
écharpe et sert de baudrier pour l’épée ;
sur le devant sont brodées les lettres S∴
C∴ D∴ CH∴ B∴ 67e D∴
 . Soixante-huit ans.
M P . « Jérusalem ».
M S . « MELECH-SALOMO ».
T T . De trois heures du
soir à trois heures du matin.
B . Vingt-et-un coups : 0 — 00 —
00 — 0 — 00 — 0 — 0000 — 0 — 000 — 0
— 000.
 . Soixante-neuf ans.
M P . « Salom ». On prononce :
« Salome ».
M S . « HINAROTH. »
T T . Depuis le lever de la
lune jusqu’au lever du soleil.
A . On se prend
mutuellement la main droite et on la
serre légèrement dix fois.
 . Soixante-dix ans.
M P . « Aramana. »
M S . « ISRAËL. »
T T . Du point du jour à
l’entrée de la nuit.
A . On se prend
amicalement la main droite ; l’un dit :
« Manchiméra. » L’autre répond : « Haver. »
B . Un seul coup.
 . Soixante-et-onze ans.
M S . « HARAMA. »
A . On se prend
mutuellement la main droite et on la
presse légèrement.
B . Un seul coup.
 . Soixante-douze ans.
M . Un pas.
M P . « Jehallelon ».
M S . « ELADON ».
T T . Depuis sept heures
du matin jusqu’à dix.
A . On se prend
mutuellement la main droite et on la
presse alternativement cinq fois.
 . Quatre-vingt-dix ans.
M S . « BERITH. » On répond :
« SCHEMED ».
A . On se prend
mutuellement la main droite et on se la
presse alternativement sept fois.
M P . « Modum ».
M S . « KADESCHNOU ».
T T . De sept heures du
matin à trois heures du soir.
A . On se prend
mutuellement la main droite et on se la
presse alternativement onze fois.
 . Soixante-quinze ans.
M P . « Retsah ».
M S . « VAYÉCHOULOU ».
T T . De cinq heures du
soir à onze heures.
A . On se prend
mutuellement la main droite et on se la
presse alternativement treize fois.
 . Soixante-seize ans.
M S . « ADON ».
T T . De cinq heures du
matin à midi plein.
 . Soixante-dix-sept ans.
M P . « Atha-conantha ».
M S . « ISCHI ».
M S . « SCHEKEL ».
T T . De sept heures du
soir à sept heures du matin.
A . On se serre
mutuellement la main droite treize fois et
on se donne le Mot Sacré.
B . Treize coups : 00 — 00 — 00 —
00 — 00 — 00 — 0.
 . Cent cinquante-et-un ans.
M S . « EMETZ ».
S . On s’incline très
respectueusement, en pliant le corps en
deux d’une façon automatique, et en
faisant glisser les mains le long du
corps. — En d’autres termes, les
Souverains Princes Clairvoyants doivent
se plier en deux-double, exactement
comme ces singes en bois (jouets
d’enfants) que l’on fait manœuvrer le
long d’un petit bâton.
A . On se prend
mutuellement la main droite, on la baise
dans le creux, et l’on se dit : Hocmah !
B . Onze coups : 000000 — 00 —
00 — 0.
 . Quatre-vingts ans.
M P . « HOKMAH ».
T T . On commence à
travailler dès l’entrée de la nuit ; on finit
un peu avant le jour.
A . On s’appuie
mutuellement les mains sur les épaules,
et, après s’être embrassés, on se donne à
l’oreille le Mot Sacré.
M S . « SCHALOM ».
A . On se prend
amicalement la main droite, tandis que
chacun tient la gauche sur l’épaule droite
de son vis-à-vis, et on se donne le Mot
Sacré.
M S . « ELOAH ».
T T . De cinq heures du
soir à cinq heures du matin.
A . On s’appuie
réciproquement la main droite sur
l’épaule gauche, et l’on se donne le Mot
Sacré.
M S . « ELOHAÏ ».
T T . De six heures du
matin à six heures du soir.
D . Tablier blanc, avec doublure et
bordure aurore ; en broderie d’or, au
milieu, une équerre et un compas
entrelacés dans une balance, et auprès
les lettres J∴ E∴ Le cordon blanc, liseré
aurore, porte les lettres S∴ G∴ T∴ D∴ I∴
S∴ P∴ D∴ 83e D∴ ; une baguette en or est
suspendue à l’extrémité.
A . On se presse
mutuellement la main droite, et l’on se
donne à l’oreille le Mot Sacré.
M S . « ALLELUIA ».
T T . De sept heures du
matin à sept heures du soir.
D . Tablier blanc, avec doublure et
bordure bleu céleste, cordon vert, liseré
de rouge, portant les lettres S∴ C∴ D∴ S∴
P∴ D∴ 84e D∴ ; la baguette en or, bijou du
grade, est suspendue à l’extrémité du
cordon.
A . On se presse
mutuellement la main droite et on se
donne le Mot Sacré.
M S . « EL-MELEK ».
T T . De huit heures du
matin à huit heures du soir.
A . On se pose
réciproquement la main gauche sur
l’épaule droite, et l’on se donne le Mot
Sacré.
B . Sept coups: 0 — 00 — 00 — 00.
T T . De neuf heures du
soir à neuf heures du matin.
O . On présente la baguette de la
main droite.
S . On appuie son index droit sur le
cœur ; réponse analogue.
M S . « GUIBOR ». On répond :
« GUEBORIM ».
T T . De dix heures du
matin à cinq heures du soir.
D . Le tablier, blanc, est doublé et
bordé azur ; au milieu est représentée
une maison carrée, de pierre, sur laquelle
sont posés quatre triangles. Le cordon
est azur, avec cette inscription : S∴ P∴ D∴
S∴ C∴ G∴ D∴ 88e D∴ Même bijou qu’au
grade précédent. En outre, les hauts
dignitaires de ce grade portent un
manteau d’azur.
A . On se touche
réciproquement le cœur. Le rituel secret
appelle cela « l’attouchement intrépide » ;
c’est dire qu’on ne saurait mettre trop
d’intrépidité dans le mouvement.
M S . « ADIR ». On répond :
« ADIRIM ».
T T . De dix heures du
matin à trois heures du soir.
M P . « Sophia ». Ou bien :
« Isis », à quoi l’on répond : « Osiris ».
C’est facultatif.
M S . « GELION » On répond :
« BAGELIONIM ».
Au lieu d’ouvrir la séance en indiquant
une heure de convention, on dit
simplement : « Paix aux hommes. » On
dit la même chose en fermant les
travaux, et les Frères du Souverain
Consistoire poussent cette acclamation :
« Fiat ! Fiat ! Fiat ! »
ALPHABETS MAÇONNIQUES
Le voici :
C’est-à-dire :
Grades symboliques : A∴ L∴ G∴ D∴ G∴ A∴
D∴ L’U∴ (c’est-à-dire : À la gloire du Grand
Architecte de l’Univers.)
Grades capitulaires : A∴ N∴ D∴ L∴ T∴ S∴
E∴ I∴ T∴ (c’est-à-dire : Au nom de la Très
Sainte et Invisible Trinité.)
Grades philosophiques : S∴ L∴ I∴ D∴ L∴
D∴ S∴ D∴ M∴ I∴ E∴ P∴ D∴ B∴ A∴ (c’est-à-
dire : Sous l’inspiration de la divine
sagesse du Maître inconnu, et près du
Buisson ardent)
Ces formules sont pour les Rites
Français et Écossais.
S∴ N∴ O∴ P∴ V∴ O∴ M∴
A∴ L∴ G∴ D∴ G∴ A∴ D∴ L∴ U∴ D∴ E∴ M∴
A∴ I∴ N∴ S∴ O∴ I∴ R∴ N∴ E∴ U∴ F∴ H∴ E∴
U∴ R∴ E∴ S∴ C∴ A∴ F∴ É∴ A∴ N∴ G∴ L∴
A∴ I∴ S∴ S∴ E∴ A∴ D∴ L∴ U∴ P∴ D∴ N∴ S∴
Signé : D , 1e ∶·∶
— Bon ! se dit le Rose-Croix, une planche
mystique ! et moi qui allais à ma tenue
sans l’avoir déchiffrée !
Il ajouta.