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Grâce au progrès technique le marché des services de communication va sans nul doute
connaître une extraordinaire évolution, parce que l’esprit d’entreprise et d’innovation engendré
par la concurrence va entraîner une formidable émulation entre les différents acteurs sur le
marché, qui auront tous à cœur de satisfaire au mieux les besoins réels des usagers et d’établir
des opérations industrielles durables et profitables.
Tous les ingrédients technologiques sont disponibles maintenant pour que le monde des
télécommunications puisse réellement évoluer dans cette direction souhaitée par l’ensemble
des usagers : recevoir un service de qualité à un prix acceptable et sans contrainte de situation
géographique.
Actuellement, le développement technologique nous montre que les
télécommunications mondiales virent vers le numérique, imposent la recherche des solutions
innovatrices pour qu’un pays en développement puisse faire face à ces problèmes cruciaux. Tel
le cas de la Tunisie, un pays qui a identifié le secteur des télécommunications comme étant l’un
des secteurs primordiaux de constitution et de développement, et dont le but est de fournir le
plus rapidement un accès économiquement abordable à tous, ceci est dans le cadre d’un
système de télécommunication et d’information capable d’améliorer et de faciliter les échanges
d’informations dans l’éducation, la santé, l’information commerciale, l’administration
publique et le développement rurale.
De ce fait, les réseaux de base (Commutation et Transmission) ont déjà bénéficié des
technologies modernes, aujourd’hui vient le tour des réseaux accès (partie du réseau
téléphonique comprise entre le central et l’installation d’abonné) pour évoluer vers les
meilleurs performances, ce réseau d’accès doit fournir les services habituels (Téléphone, RNIS)
et être prêt à donner un accès à tout nouveau service offert ou envisagé (Internet, Multimédia).
En effet, cette technologie micro-cellulaire permet d’offrir des raccordements de qualité
similaire à celles des filières et à des coûts compétitifs. L’implantation d’un réseau nécessite
une planification à long terme, moyen et court terme se sont des tâches essentielles des
opérateurs de réseaux.
I-2) Organisation
Le niveau de production :
Les fonctions de base de Tunisie Telecom sont assurées par les unités opérationnelles locales
d’exploitation et de production qui sont :
CCL : Centre de Construction de Lignes ;
CCA : Centre de Commutation Automatiques ;
ACTEL : Agences Commerciales des Télécommunications ;
CTN : Centre de Transmission National.
Le Backbone constitue le centre névralgique d'un réseau à haut débit. Littéralement épine
dorsale. Dans le contexte des réseaux de télécommunications désigne la partie qui supporte le
gros du trafic, en utilisant les technologies les plus rapides et une grande bande passante sur
des distances importantes.
Les petits réseaux (internes à une entreprise ou à une région) se rattachent à ce réseau
fédérateur, comme les rivières viennent grossir le cours d'un fleuve.
HID : (Human Interface Device) est une couche d'abstraction plus élevée que le protocole USB)
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Fonctions de DSLAM :
Les DSLAMs ont été créés afin de permettre la connexion au réseau Internet haut débit
par la ligne téléphonique. Cette technologie a beaucoup de succès en Europe notamment pour
diverses raisons:
▪ Faible coût d’installation.
▪ Utilisation du réseau téléphonique existant.
▪ Débits intéressants.
D’autres technologies existent afin de permettre l’accès Haut Débit mais elles ont
chacune des inconvénients :
▪ Technologie Câble (impose de réinstaller un réseau câblé urbain).
▪ Technologie Fibre optique : très chère à installer.
▪ Le satellite : victime du principe de goulot d’étranglement.
▪ Les connections sans fils : apparues plus tard et pas encore implantées.
Assurer sur les lignes téléphoniques un service de types DSL, (ADSL, ADSL2+, SDSL).
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I-2) MSAN :
En prime, nous avons appris que Tunisie Télécom a commencé la migration de son parc
de commutateurs RTC (acheminement des appels téléphonique fixe et leurs services annexes)
vers des serveurs IP grâce aux MSANs.
Figure5 :
Convergence
RTC/IP via
MSANs
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MSAN ( Multi-Service Access Node), est une interface qui est capable de prendre en
charge des milliers d'abonnés large bande sur une seule interface réseau ATM/Ethernet. Le
MSAN permet aux opérateurs de fournir aussi bien des services de téléphonie
classiques RTC, que des services haut débit, via une plate-forme intégrée commune installée
dans un central local. Etant plus compact que les technologies précédentes (les commutateurs
RTC, etc.) ce système permet d'utiliser plus efficacement l'espace précieux des centraux.
I-3) Routeur:
Le routeur est un équipement d'interconnexion de réseaux informatiques permettant
d'assurer le routage des paquets entre deux réseaux ou plus afin de déterminer le chemin
qu'un paquet de données va emprunter. Lorsqu'un utilisateur appelle une URL, le client Web
(navigateur) interroge le serveur de noms, qui lui indique en retour l'adresse IP de la machine
visée. Son poste de travail envoie la requête au routeur le plus proche, c'est-à-dire à la
passerelle par défaut du réseau sur lequel il se trouve. Ce routeur va ainsi déterminer la
prochaine machine à laquelle les données vont être acheminées de manière à ce que le
chemin choisi soit le meilleur.
Pour y parvenir, les routeurs tiennent à jour des tables de routage, véritable
cartographie des itinéraires à suivre en fonction de l'adresse visée. Il existe de nombreux
protocoles dédiés à cette tâche. En plus de leur fonction de routage, les routeurs permettent de
manipuler les données circulant sous forme de datagrammes afin d'assurer le passage d'un
type réseau à un autre. Or, dans la mesure où les réseaux n'ont pas les mêmes capacités en
termes de taille de paquets de données, les routeurs sont chargés de fragmenter les paquets de
données pour permettre leur libre circulation.
I-4) Commutateur:
Le commutateur est un pont multiport, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un élément actif agissant
au niveau 2 du modèle OSI. Le commutateur analyse les trames arrivant sur ses ports d'entrée
et filtre les données afin de les aiguiller uniquement sur les ports adéquats (on parle de
commutation ou de réseaux commutés). Si bien que le commutateur permet d'allier les
propriétés du pont en matière de filtrage et du concentrateur en matière de connectivité.
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Lors d’une connexion à Internet via l’ADSL, nous trouvons en général plusieurs équipements
mis en jeux (Ordinateur client, modem, DSLAM, BAS, LNS, RADIUS) :
• DSLAM (Digital Subscriber Line Access Multiplexer) : constitue l’équipement relié au client
ADSL via la paire de cuivre ADSL. Il récupère les flux voix et internet émis par l’abonné. En
général, les flux voix sont aiguillés vers le RTC (réseau téléphonique commuté) et les flux IP
vers le BAS
le réseau Ethernet qui fonctionnait autre fois avec le réseau ATM. Pour finir le DSLAM est
capable de traiter de 800 à 2500 clients simultanément.
• Réseau ATM (Asynchronous Transfer Mode) : est basé sur le protocole ATM qui est le fruit
d’une idée que les réseaux destinés à la transmission de la voix (réseau téléphonique), de la
vidéo (réseau câblé), et des données devaient fusionner et n'utiliser plus qu'un réseau de
câbles commun, ainsi qu'un protocole commun. A fin d’aboutir à cet objectif le protocole
ATM s'appuie sur la notion de circuit virtuel, ce qui constitue un compromis entre des
protocoles basés sur des circuits physiques comme ISDN, et ceux basés sur des paquets
envoyés sans qu'une connexion soit préalablement établie (Switched Virtual Connexion)
comme Ethernet.
• Réseau Ethernet : cette solution a été conçue pour le déploiement et la mise en service à
haut débit. En effet, elle établit une nouvelle technique d’exécution de l’ADSL d’une
manière rapide et flexible et fournit l’Ethernet directement à l’utilisateur qui utilise la
technique ADSL. Et l’un des facteurs les plus importants est le faible cout pour
l’implémentation de cette solution et la facilité d »effectuer cette opération puisque la plus
part des matérielles réseaux portent une carte réseau de type Ethernet.
Le rôle du concentrateur d'accès LAC (L2TP Access Concentrator) se limite à fournir un
support physique qui sera utilisé par L2TP pour transférer le trafic vers un ou plusieurs
serveurs réseau L2TP (LNS). Il assure le fractionnement en canaux pour tout protocole basé
sur PPP. Le concentrateur d'accès LAC joue le rôle de serveur d'accès, il est à l'origine du
tunnel et il est responsable de l'identification du VPN. En général il correspond aux NAS ou
BAS, dans notre travail on va s’intéresser au :
BAS (Broadband Access Server) : est l’équipement qui permet au client d'accéder à
une large bande passante. Il concentre le trafic remontant venant des DSLAM. Il est
chargé de répartir les flux internet sur le réseau ATM en direction des DSLAM
auxquels sont rattachés les clients. Il gère les connexions, l’allocation des adresses.
Coté tronc IP, il analyse des paquets IP, et effectue le routage vers les fournisseurs d’accès
via le Réseau Backbone de Collecte Interne (RBCI). Par ailleurs, le BAS est le point d’entrée
vers les serveurs d’authentification, d’autorisation, de comptage et de taxation. Il remplit
entre autres les fonctions suivantes :
*Première authentification des clients
*Routage des données vers les différents fournisseurs d’accès
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NAS (Network Access Server) : c’est un équipement utilisé par les opérateurs dans le
cadre des services d'accès à Internet par le réseau téléphonique commuté. Ils servent
à transformer les communications téléphoniques en flux de données IP et assurer
l'interface entre le réseau téléphonique commuté et le réseau de transport de
données IP.
L2TP (Layer 2 Tunneling Protocol), protocole qui permet de créer un tunnel niveau 2
dans le but de transporter des connexions en conservant les informations du niveau
2 au niveau 7 du modèle OSI. Le transport de ces connexions se fait grâce à des
tunnels IP/UDP, le port UDP utilisé en standard est le 1701. Un même tunnel peut
transporter plusieurs connexions, en général il n'y a qu'un seul tunnel entre deux
mêmes équipements de terminaison. L'équipement qui initie le tunnel, généralement
un NAS ou un BAS, est appelé LAC (L2TP Access Concentrator) et l'équipement qui
termine le tunnel est appelé LNS. Cette méthode, à priori compliquée, va permettre à
plusieurs FAI de proposer leurs services aux abonnés à une ligne fixe TT. En effet, il
est possible de créer dans le réseau IP de TT autant de VPN qu'il sera nécessaire pour
connecter les utilisateurs à leur FAI respectif.
LNS (L2TP Network Server), correspond au routeur du site de concentration et il peut
fonctionner sur toute plate-forme prenant en charge la terminaison PPP et gère le protocole
L2TP côté serveur. Il est l’émetteur des appels sortants et le destinataire des appels entrants.
En plus, il est responsable de l'authentification du tunnel.
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