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LMF4, Dr NGAFOMO
LA PROFESSIONNALISATION ET LES
DÉFIS DE LENTREPRENEURIAT DANS
LES FILIÈRES DES LETTRES
PLAN DU COURS
INTRODUCTION GÉNÉRALE
OBJECTIF GÉNÉRAL
OBJECTIF SPÉCIFIQUE
INTRODUCTION GÉNÉRALE
CHAPITRE 1 QUELQUES DEFINITIONS
CHAPITRE 2 PROJETS D’ENTREPRISE
CHAPITRE 3 BUSINESS PLANNING
CHAPITRE 4 LA COMMUNICATION
D’ENTREPRISE
CHAPITRE 5 PROJETS ET
APPLICATIONS À TRAVERS LES
ÉTUDES DES LETTRES
CHAPITRE 6 TRAVAUX
D’INGÉNIERIE LITTÉRAIRE.
TTRAVAUX PERSONNELS DE
L’ÉTUDIANT (T.P.E)
CONCLUSION GÉNÉRALE.
Objectif général
Offrir aux apprenants les outils de
professionnalisation à partir des études des lettres
conformément à la vision du système LMD
(Licence Master Doctorat)
Objectif spécifique
À la fin de ce cours, l’étudiant doit être capable de
maîtriser les différentes actions entrepreneuriales,
initier les futurs professionnels à la stratégie
méthodique des créations d’entreprises, susciter
des vocations de leadership en matière de petites
et moyennes entreprises, apprendre à se servir de
connaissance de lettres pour créer des entreprises
et pratiquer une meilleure communication. La
professionnalisation inscrite à l’ordre du jour
suggère l’adoption de la méthode de collaboration
ou les valorisations de partenariat.
INTRODUCTION GÉNÉRALE
La configuration des études dans les universités
camerounaises souscrit au défi de
professionnalisation des enseignements grâce à la
politique du système Licence Master Doctorat.
Cette orientation interroge les moyens de
production des richesses à travers l’économie des
savoirs. Dans le cas justement, les étudiants de
lettres, l’ouverture aux métiers des industries
culturelles telles que. L’édition, la communication
digitale, la formation en ligne, le marketing des
réseaux… De ce point de vue, l’étudiant de lettres
en cycle de recherche est invité à opérer une prise
de conscience susceptible de l’entrainer vers des
horizons d’innovation et de créativité. La réalité
de l’entreprise s’invite dès lors au menu de
l’action, et l’enjeu de la transformation de ces
connaissances, dévient un impératif de solution.
Au regard de ce qui précède, l’objectif de
professionnalisation des enseignements en lettre
nous inspirent quelques questions majeures :
Quelle est la place des études littéraires dans la
dynamique de la création d’entreprise ? Comment
s’abreuver à la source des outils linguistiques pour
mieux conduire l’activité de la communications
dans le projet ? Dans quelle perspective
l’ingénierie de lettres peut-elle inspirer des
métiers nouveaux dans un contexte de chômage
ambiant ? La réponse à ces questions entretiendra
le fil conducteur de nos échanges avec une
recommandation d’investissement personnel pour
la recherche de solutions d’entreprise.
I- COMMUNICATION
Quand l’échange ouvre la voie à l’entrepreneuriat.
La communication est un processus d’échange où
d’interaction autour de messages entre deux voix
ou plusieurs acteurs dans le but de partager une
information ou des indications.
L’information se définit comme le motif ou le
message qui déclenche le processus de
communication. À cette faire, la notion de
compétence rend en jeu pour pouvoir décoder
cette information. On va donc associer les factuels
linguistiques et philosophiques.
L’entreprise est une entité autonome organisée
autour d’une vision économique de l’offre de
services matériels où immatériels, avec pour
définition la recherche du profit de soi-même. La
modalité juridique complète le cadre organique de
toute entreprise sérieuse.
L’idée de projet d’entreprise : Est le stade
premier dans la matérialisation de projet. C’est
une intuition, voire une projection splendide avec
quelques indications de couleurs, de forme de
largeur de rêve autour de l’entreprise.
Le projet : est un plan d’activité autour d’un objet
bénéficiant d’un cadre réglementaire avec des
délais, des moyens, des acteurs, une stratégie
d’exécution et des résultats attendus.
Le plan trésorerie : est un tableau de bord
financier qui fait visualiser la dynamique
d’entreprise en termes de rentrée , de rentabilité et
de valeur ajoutée dans les dimensions de
partenariat et perspectives économiques.
Au bout du compte, cette première station de notre
exposé nous a permis de clarifier les concepts
structurant notre cours. La connaissance réelle des
expressions spécialisées du domaine de la création
d’entreprise ouvre à la compréhension des
facteurs de projet d’entreprise et des enjeux y
afférents. Toute chose qui annonce le prochain
centre d’intérêt est accès sur le projet d’entreprise.
Objectif général :
Apporter des éléments organisant le processus de
création d’entreprise dans le respect des
protocoles juridiques, économiques et
stratégiques.
INTRODUCTION
Le processus de création d’entreprise s’inscrit
dans une logique prise de risques qui amène
l’initiateur à penser la production des richesses à
partir de l’investissement donné. Selon les
protocoles classiques de création d’entreprise, il
existe un ensemble de repères connus et reconnus
par les professionnels. Ces derniers mettent à
contribution cette expertise pour apporter une
assistance efficace aux jeunes créateurs
d’entreprises ou aux anciens qui sollicitent le
renforcement de capacité au sein de leur structure.
Aussi, ce chapitre se donne t-il pour objectif de
clarifier les difficultés qui sous-tendent la création
d’entreprise.
Mardi, 01/11/22
Objectif :
Définir le plan d’affaires retenu conformément à
l’ambition d’investissement.
INTRODUCTION
La planification qui sanctionne tout processus de
création d’entreprise intègre fondamentalement la
réalisation de Business plan. L’analyse du
panorama de l’entreprise suggère dans ce contexte
la retenue à la base de certains indicateurs. L’idée
qui sous-tend les projets d’entreprise mérite ainsi
d’être passé au crible de questionnement objectif
et de la faisabilité en toute mesure de la
concurrence et pouvoir d’achat, la synergie entre
les acteurs et la vision opérationnels. Aussi, le
business plan apparaît-il comme un plan d’affaires
écris, articulés et ficelés autour des principaux
agrégats qui maintiennent une entreprise en vie.
1- LE QUESTIONNEMENT
INTELLIGENT FACE AUX DÉFIS
D’ENTREPRENDRE
La place du questionnement dans l’environnement
d’entreprise permet de tracer les voies les
passerelles de maturation de notre intuition
première. En effet, un Chef d’entreprise doté de la
capacité critique aura davantage de possibilités
d’opérer les meilleurs choix de plan d’affaires,
de choisir, objectivement de domaine
d’investissement et réussira son équation entre la
rationalisation de savoir et le renforcement de son
pouvoir sur le marché.
Questions :
Quel est mon projet ?
Quel est l’état de besoin dans ?
l’environnement ?
Quel projet proposer ?
Quel type d’entreprise mettre sur pied ?
Quel est mon public cible ?
Quelle est la réalité de la concurrence dans
le domaine d’investissement ?
Quel est le capital ?
À quelle échéance pourrai-je me faire de
bénéfices ?
Quel est le coût raisonné et raisonnable de
mon investissement ?
Quels sont les risques encourus ?
Comment penser efficacement la
diversification des produits ?
Quelle stratégie de communication adoptée
pour atteindre le résultat Escompté ?
Comment obtenir des partenariats
gagnants-gagnants ?
Mercredi, 02/11/22
(Suite)
3- LA CONCURRENCE
Chaque investissement privé ou public en
termes d’entreprise tient compte des facteurs de
l’offre et de la demande dans un espace de
marché potentiel ou réel. À cet effet,
l’entrepreneur dans la matérialisation de son
idée doit se préoccuper des indicateurs tels que
les forces, les faiblesses, les opportunités et les
menaces qui caractérisent les concurrents ainsi
que les produits sur le marché. L’étude de la
concurrence devient ainsi l’équation décisive à
résoudre par le chef d’entreprise si ce dernier
souhaite véritablement se faire une place digne
de ce nom dans l’univers de producteur.
4- LE PLAN FINANCIER OU
TRÉSORERIE
L’engagement d’investir repose essentiellement
sur l’objectivité du plan de trésorerie ou
financier. Cette close précède la création
proprement dite de l’entreprise.
Le plan financier traduit le tableau de répartition
du capital d’investissement, les partenariats, la
planification de rentabilité et la projection entre
des risques et l’autonomisation de l’entreprise à
cours moyen ou long terme. C’est le tableau de
bord de gestion par excellence à adopter par les
portes des projets d’entreprise. Cela suppose, à la
fois, une appropriation de connaissances à
l’économie, en comptabilité et en gestion des
ressources humaines. Il faut également ajouter
l’initiation au démarche d’emprunt et de
négociation de crédit auprès des établissements
bancaires.
5- LE CASTING DE LA RESSOURCE
HUMAINE
L’ingénierie de création compte dans le registre
d’indicateurs, le choix de la ressource humaine.
En se rappelant de la production de Michel Crozi
dans son titre l’acteur et le système ; il convient
de s’appesantir sur les critères qui président au
recrutement du collaborateur de l’entreprise . En
effet, la projection de la quête de la performance
se construit sur les bases en méthode et en
adéquation avec la vision du plan d’affaires .
Bien plus, il convient de répertorier les facteurs
importants et décisives dans le choix de la
ressource humaine. Il s’agit de :
La clarification de l’objet de l’entreprise ;
L’identification de post de travail ;
Les conditions de recrutement de profils ;
La vérification de la valeur ajoutée,
potentielle de la ressource humaine à recruter ;
Les conditions de collaboration durable ;
L’assurance qualité de valeur humaine et
professionnelle.
6- LE SUIVI-EVALUATION DU
PROJET : UN CADRE LOGIQUE DU
CONTRÔLE ACCÈS SUR LES
RÉSULTATS.
Le management de projet, définissant comme une
dynamique de conduite des activités collectives ou
individuelles intègre dans son processus de
contrôle sur qualité et qualité des actions. De ce
fait, la philosophie des managements modernes
offre des outils de performance à utiliser de façon
adéquate et dans le respect du mécanisme du
travail professionnel. Chaque entreprise organise
sa vision autour d’un cadre logique des gestions
dont les enjeux relèvent à la fois de la résistance
face à la concurrence et l’atteinte des résultats.
Au regard de ce qui précède, le suivi-évaluation
intervient comme le baromètre des objectifs fixés
dans un projet ou une entreprise. En d’autres
termes, le suivi-évaluation est un processus de
contrôle, de vérification et de collection des
résultats en début de projet, à mis parcours ou en
fin de projet. Le suivi-évaluation repose donc sur
les indicateurs de performance ( qualité, quantité )
EXEMPLE D'INDICATEURS DE
PROJET
Projet
N Indic Rés Péri Rés Resp Corre Autre
° ateur ulta ode ulta onsab ction, s
s ts s ts le réorie propo
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5 tèle
INTRODUCTION
La communication est au cœur de toutes les
dynamiques d’organisation. Il convient de
questionner les fondements de la communication
d’entreprise dans ce contexte, principalement, afin
de mieux ressortir les facteurs stratégiques et
opérationnels qui s’imposent à toute entreprise
moderne. En effet, la définition classique de la
communication ouvre plusieurs pistes. Certains
l’appréhendent comme un processus d’échanges et
d’informations entre deux ou plusieurs locuteurs ;
d’autres la définissent comme activité de
production et de partage d’informations iconiques
(images), symboliques en plus des modalités
orales et écrites. La question du code ou de la
langue s’invite également dans cet espace
d’animation des idées et de valorisation de
l’image de l’entreprise.
(Suite)
1- Numéro de l’indicateur
2- Il faut tenir compte des acteurs
3- Les missions
4- Les outils utilisés
5- Les résultats attendus
6- Les solutions parallèles ou alternatives
7- Les périodes de résolution d’activité
8- L’ amplification générale de l’activité