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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE


SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
-----------------------
SCIENTIFIQUE Union – Discipline – Travail

Année académique : 2022-2023

METHODOLOGIE
DU BUSINESS PLAN

ETUDIANT (E) : PROFESSEUR :


………………………….….….. M. KOFFI BERTIN KONAN
………………………………… (Expert Consultant Formateur de
Marketing management)
SOMMAIRE

Introduction générale………………………………………………………………………3

CHAPITRE 1 : CONTEXTE GENERAL DU BUSINESS PLAN………………………...4


I- Utilité du business plan
II- Question à se poser pour monter un business plan
III- Rappels sur certains aspects de l’entrepreneuriat

CHAPITRE 2 : STRUCTURE TECHNIQUE DU BUSINESS PLAN……..……………..8


I- Construction d’un business plan
II- Fondamentaux du business plan

CHAPITRE 3 : ETUDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU BUSINESS PLAN….26


I- Budget de trésorerie
II- Bilan d’ouverture prévisionnel
III- Plan de financement prévisionnel
IV- Compte de résultat prévisionnel
V- Indicateurs de rentabilité

CHAPITRE 4 : ETUDE JURIDIQUE DU BUSINESS PLAN………………………...…47


I- Choix de la forme juridique
II- Formalité juridique de constitution
III- Statut de la société

Conclusion générale…………………………………………………………………...…55
ANNEXES………………….…………………………………………………………….....56

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INTRODUCTION GENERALE
Dans la société moderne humaine, on ne peut parler de développement sans toutefois
parler du concept « entreprise » au préalable. L’on a une idée de projet
entrepreneurial générateur de revenu qui va aboutir plus tard sur sa réalisation
effective.
En effet, pour qu’une entreprise, quel que soit sa taille voit le jour au sein d’une
économie donnée, il est dans bien des cas, nécessaire d’élaborer un plan d’affaires
ou une étude de faisabilité ou encore un business plan. N
Le business plan est un véritable acte de foi du créateur d'entreprise. Il doit démontrer
la solidité de son initiative en exposant les différentes informations de manière très
structurée.

Le business plan est le document de référence avant de créer une entreprise qui va
permettre au promoteur, à son entourage et aux futurs investisseurs (financiers),
d'avoir une idée juste du projet. C’est à la fois une boussole et une feuille de route du
futur créateur d’entreprise ou des dirigeants d’entreprise en exploitation qui ont un
projet d’investissement qui nécessite un financement externe. Le business plan a
pour principal objectif de séduire le(s) investisseur(s) potentiel(s) qui sont des bailleurs
de fonds. C'est grâce à ce document qu'ils vont décider (ou non) d'aller plus loin avec
un porteur de projet d’entreprise.

Le porteur d’un projet doit commencer à cerner l'importance de ce document. De sa


qualité, de son exhaustivité et de la qualité des informations qu'il contient, va dépendre
le succès de la demande de financement pour réaliser une entreprise.
C'est pourquoi, il est important de soigner son business plan dans tous ses aspects,
de l’introduction jusqu’à la conclusion, en passant par les grands axes que sont :
l’étude non financière et l’étude financière de ce concept.

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CHAPITRE 1 :
CONTEXTE GENERAL DU BUSINESS PLAN

Objectif d’apprentissage :
 Il s’agit ici de connaître l’utilité du business plan,
 Connaître la réponse aux questions relatives au business plan.

Le business plan ou plan d’affaires est document ou outil dédié aux créateurs
d’entreprise donc aux dirigeants. Pour réussir son business plan, il faut savoir de quoi
il s’agit précisément. C’est un document scientifique qui va permettre de définir les
contours d’un projet (création d’entreprise, lancement d’un nouveau produit…), ses
atouts, ses lacunes ou insuffisances, ses risques qu’il comporte et ses opportunités
sur lesquelles il peut déboucher. Bref, d’évaluer ses chances de réussite avant de
démarrer. Une fois les bases du projet (création d’entreprise ou autre) posées, il
convient d’élaborer le business plan : description précise du projet, démarche adoptée,
réajustement possible, etc. Si toutes les conditions sont réunies, alors le business plan
devient une sorte de contrat entre le promoteur du projet et les décideurs ou
financeurs, qui posent les termes de la future collaboration. C’est une feuille de route
sur laquelle s’appuyer pour tenir le cap du projet.

Dans la majorité des cas, les créateurs ou futurs dirigeants d’entreprises utilisent
souvent des modèles de business plan prédéfinis :

 Projet,
 Stratégie envisagée,
 Description des opérations,
 Financement et débouchés économiques du projet.

I- Utilité du business plan

Le business plan, parfois appelé plan d’affaires, est particulièrement recommandé lors
d’une création d’entreprise, du lancement d’un produit (bien ou service), de l’extension
d’une entreprise, de la conquête d’un nouveau marché, entre autres. Il est utile
plusieurs niveaux. Le business plan est document qui présente l’avantage de
présenter les différents aspects du projet à savoir :

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 Le choix de l’idée (nature du projet),
 La justification du choix de l’idée,
 La présentation du porteur du projet et l’équipe de gestion,
 Le marché visé et la stratégie de développement proposée,
 Les aspects techniques et différenciant,
 Le prévisionnel qui synthétise les perspectives économiques,
 Le document de synthèse qui permet de présenter le projet à différents
partenaires,
 La réalisation du business plan est souvent l’occasion d’approfondir des points
parfois un peu laissés sur le côté et d’évaluer la faisabilité,

 Il permet au porteur du projet de commencer à tisser un réseau professionnel lié


au projet (acteurs économiques, futurs clients, financeurs, partenaires, …).
 Le plan d’affaires est également très utile lorsqu’il s’agit des creuser des idées,
d’évaluer leur faisabilité, de « bétonner » un dossier pour convaincre les
investisseurs ou de permettre aux décideurs d’avoir un œil sur la bonne marche
des opérations, sur tel ou tel projet.

II- Questions à se poser pour monter un business plan

Pour monter un bon business plan, il convient de se poser une multitude de questions
d’ordres opérationnels et structurels ; généralement celles que se posent les
décideurs, les financeurs et les entrepreneurs (créateurs d’entreprise), avant de se
lancer :

 Comment est né l’idée de projet ? Est-il solide ? Quelles en sont les visées, les
ambitions ? Est-il réalisable ?
 Les partenaires de ce projet sont-ils opérationnels immédiatement ?
Crédibles ? Dynamiques ? Fiables ?
 A qui s’adresse ce projet ? Quels seront les clients, les marchés à conquérir ?
 Quelle offre, quelle demande, quelle concurrence ?
 Comment ce projet sera-t-il conduit, managé
 Quel coût, quels fournisseurs ?
 Quels seront les risques éventuels ?
 Quel intérêt, pour le promoteur, les actionnaires/dirigeants/décideurs, de se
lancer dans un tel projet ?

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 En résumé, qu’est-ce qu’un bon business plan ?

Le business plan est donc un outil de projection, qui doit séduire et faire rêver mais
aussi rassurer tous ceux qui sont amenés à participer au projet, notamment dans le
cas d’une création d’entreprise. Il doit être clair, afficher les points forts et les
faiblesses, expliciter les retombées envisagées. Car, ne nous y trompons pas. Un
business plan reste un plan prévisionnel de projet dans la forme et dans le fond même
si le volet indicateur de rentabilité de l’étude économique et financière nous projette
dans l’autosatisfaction suite aux résultats positifs. Ce document, malgré son attrait
méritera peut-être quelques modifications en cours de route.

III- Rappels de certains aspects de l’entrepreneuriat

1) Projet associatif

Le projet associatif émane d’une poignée de personnes ressentant le besoin de se


mobiliser pour trouver des solutions à des problèmes sociaux. Le projet associatif tend
à pallier par exemple des problématiques d’éducation, de santé, de menaces
d’environnement en s’engageant à trouver des solutions adaptées et souvent
créatives.

2) Les facteurs déclencheurs de l’engagement d’un individu dans un processus


entrepreneurial

Quels sont les facteurs déclencheurs de l’engagement d’un individu dans un


processus entrepreneurial ? « Pourquoi certains individus sont entreprenants alors
que d’autres ne le sont pas » ?

2-1 : Les éléments personnels (les caractéristiques psychologiques)

Age, sexe, éducation, expérience et statuts professionnels, parcours


entrepreneuriaux, valeurs, stabilité de l’emploi, (promotion non obtenue, ennui ou
routine, conflit) les compétences, connaissances, l’entrepreneur, le fruit d’une
expérience passée (personnelle ou celle d’amis ou de connaissances).

a) Conditions socio-économiques

Environnement familial et social ; l’impact du milieu familial sur la perception du risque,


l’existence d’antécédents familiaux entrepreneuriaux. L’existence d’autres inventeurs-

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entrepreneurs ayant réussi, l’existence d’un modèle ressources financières et capital-
connaissance provenant des réseaux familiaux, professionnels et sociaux. L’influence
de l’environnement universitaire sur la création d’entreprise : ressource propre ou
d’obstacles anticipés (absence ou présence des ressources nécessaires et
d’opportunités). Désirabilité perçue.

b) Environnement spécifique, Cadre réglementaire :

Les pouvoirs publics peuvent stimuler ou étouffer l’esprit d’entreprise par l’appui de
structures publiques et semi-publiques et par leurs actions administratives, fiscales,
législatives et réglementaires.

c) Le rôle d’infrastructures :
Les jeunes chercheurs (jeunes docteurs ou chercheurs sur contrat à court terme ou
occasionnel), dont la carrière académique n’est pas encore garantie, seraient ainsi
plus incités que les chercheurs statutaires et réglementaires, moins de contraintes
culturelles, une perspective de carrière moins forte, du moins pour les chercheurs sur
contrat à court terme).

3) Les obstacles à l’entrepreneuriat

Malgré l’importance des entrepreneurs et de l’esprit d’entreprise, ces entrepreneurs se


trouvent en plus confronter à des obstacles qui entravent toute promotion de
l’entreprenariat, tels que :
- Le manque de transparence dans les affaires et la permanence des rentes
et des privilèges ce qui pose une problématique de la concurrence loyale
entre les entrepreneurs (équité dans l’accès à l’information, l’égalité de
traitement pour bénéficier des crédits).
- Les obstacles liés au cadre institutionnel et a trait à la bureaucratie et à
l’existence de monopoles et de chasse gardée, le deuxième type est à
caractère économique et porte sur le coût des facteurs et la qualité de la
main d’œuvre.

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CHAPITRE 2 :
STRUCTURE TECHNIQUE DU BUSINESS PLAN

Objectif d’apprentissage :
 Il s’agit ici à priori de maîtriser la construction d’un business plan,
 Connaître les différentes articulations,
 Il s’agit de connaître éventuellement s’il y’a un modèle universel
du business plan,
 Connaître quelques éléments caractérisant le business plan.

I- Construction d’un business plan

Comment structurer le business plan ?

La construction du business plan suit généralement un raisonnement logique, qui


démontre étape par étape que :

1) L’activité envisagée peut générer des bénéfices importants :

o il existe un besoin fort non satisfait;


o la solution envisagée répond à ce besoin et est suffisamment attractive
pour déclencher un acte d’achat;
o ce besoin concerne un nombre de clients potentiels important;
o cette activité générera un chiffre d'affaires important et sera rentable;

2) L’équipe comporte des profils complémentaires qui rassemblent :

o les compétences techniques, commerciales et financières nécessaires;


o l’expérience et les contacts sur le marché;
o la capacité à gérer une entreprise.

3) L’entreprise aura une part de marché importante et durable :

o les concurrents avérés ou potentiels sont identifiés;


o l’entreprise bénéficie d’avantages concurrentiels;
o les concurrents sont pénalisés.

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II- Fondamentaux du business plan

Il n’existe pas de modèle universel de business plan convenant à tous les projets.
Celui-ci peut comporter des chapitres, par exemple :

1) Chapitre préliminaire : Présentation du projet


 Origine de l’idée,
 Pourquoi ce choix,
 Présentation du promoteur ou de l’équipe

Une présentation du porteur du projet et/ou des associés du projet de création de


l’entreprise. Avec un résumé des différents CV. Il est bon de montrer que ces profils
sont complémentaires, que l’équipe est expérimentée et qu’elle réunit l’ensemble des
compétences nécessaires.

2) Chapitre 2 : Etude marketing

 Présentation des produits (bien ou service) proposés :


• À quels besoins répondent-ils ?
• Quelle est l’offre existante ?
• Quel est le caractère innovant des produits, les avantages et
inconvénients par rapport à l’offre existante ?
• Décrire le contexte, préciser l’opportunité, pourquoi ces produits
n’ont-ils pas déjà été proposés ?

 Présentation du marché cible


• Le marché est-il prêt ?
• Qui sont les clients ciblés ?
• Pourquoi l’entreprise apporte-t-elle une solution nouvelle à un
besoin existant ?
• Démontrer l’existence d’un marché,
• Résultats d’enquêtes auprès des clients ou prospects,
• Segmentation des clients : identifier les différentes catégories de
clients,

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• Zone géographique ciblée - Vision du marché : compréhension de
l’environnement économique de l’entreprise, principaux acteurs,
positionnement dans la chaîne de valeur…
• La taille et l’évolution du marché : démontrer l’importance et la
croissance de ce marché.

 Études de marché

Le terme étude de marché désigne l’ensemble des préalables permettant de recueillir


des informations pertinentes et fiables sur le marché et notamment sur les publics
auxquels l’entreprise s’intéresse. Dans un autre sens, c’est un ensemble d’actions
consistant à recueillir des informations utiles à la prise de décisions. Dans le domaine
commercial, les études de marché peuvent porter sur :

- la connaissance des besoins, des goûts, des habitudes de ceux qui achètent
le produit ou peuvent l’acheter ;

- la connaissance des chances des entreprises qui offrent un produit sur un


marché donné ;

- la connaissance de tous les intermédiaires qui conduisent le produit du lieu de


production au lieu de consommation.

Elément important de la démarche mercatique (marketing), l’étude de marché peut


être définie comme la collecte et l’analyse nécessaire d’informations à la prise de
décisions mercatique.

Rappelons qu’il y a plusieurs contextes à travers lesquels une étude de marché est
nécessaire :
- A la création d’une entreprise ;
- A la phase de lancement des activités d’une entreprise au niveau national
ou international ;
- Au lancement d’un nouveau produit (bien ou service) d’une entreprise
en exploitation;
- A une situation où l’entreprise connait une baisse de son chiffre d’affaires ;
- A une situation de certification ou de reconnaissance en matière de norme

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de qualité par les structures assermentées.

Les domaines des études de marché sont nombreux si l’on prend en compte
certaines variables telles que :

a) Les variables du marketing mix

- Au niveau du produit un test est fait ; c’est l’étude de la perception du


conditionnement.
- Le prix ; un test de prix est pratiqué, c’est l’étude de l’acceptabilité du prix.
- La distribution ; une analyse de la zone de chalandise est faite suivie d’un
diagnostic d’un point de vente.
- La communication ; l’on doit étudier des messages publicitaires, post - test
publicitaire, étudier également la promotion des ventes adéquates.
b) Les variables d’environnement
 Environnement législatif et réglementaire
Etudier les systèmes politiques notamment le domaine légal et administratif.

Par exemple savoir :

 l’interdiction ou contrôle de la communication de certains biens et services,


 L’interdiction de certaines pratiques commerciales (dans le domaine de la
publicité en particulier),
 Les éventuels contrôles de prix,
 Les normes impératives pour les produits comme l’eau ou l’électricité.
En un mot, étudier les contraintes légales :

 Environnement technique ou scientifique


Cet environnement peut - être porteur d’opportunités ou de risques singuliers ou la
détérioration plus ou moins rapide des produits.

 Environnement socio - culturel


Etudier des valeurs socioculturelles d’un pays ou d’un marché en vue d’adapter son
produit pour mieux l’intégrer dans le tissu économique.

 L’environnement économique
Etudier l’environnement économique pour mieux exploiter les opportunités offertes sur
ce marché. L’étude de l’environnement économique permettra de savoir si c’est un

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marché porteur ou non. Il va sans dire qu’un pays jouissant d’une santé économique
agréable constitue un marché potentiel pour toute entreprise nationale ou
internationale qui ambitionne étendre son champ d’action. Étude de conjoncture
économique.

c) Les consommateurs

Etudier le comportement d’achat, des motivations et des freins d’achat. Les


consommateurs étant très exigeants, il faut comprendre leur attente sur leur goût, leur
besoin et désir.

d) La concurrence

Pour ne pas se faire " dévorer " par d’autres entreprises du fait de la concurrence,
toute entreprise pour assurer son existence quotidienne doit obligatoirement étudier
des techniques, des stratégies des concurrents qui cherchent toujours à supplanter
les autres au niveau des parts de marché et bien évidemment de leur chiffre d’affaires
annuel.

NB : l’étude de marché nous conduit à différents types d’études :

Premier type d’étude : Etude documentaire

a) Définition
Les études documentaires sont constituées par l’ensemble des informations existantes
sur le bien ou service et contenu dans les documents. Elles reposent donc sur
l’exploitation des sources d’information au plan interne et externe de l’entreprise.

b) Objectifs
Les études documentaires ont pour but de collecter et d’analyser les données déjà
existantes concernant le produit, les clients, les concurrents…

c) Les sources internes


Les sources internes d’informations proviennent essentiellement des rapports des
vendeurs, des statistiques des ventes, du fichier client, de la bibliothèque des études
antérieures, des réclamations et suggestions des clients.

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d) Les sources externes
On a différentes sources et parmi celles-ci on peut citer :

- Les statistiques douanières qui fournissent des renseignements sur les produits
importés.
- Les organismes gouvernementaux à savoir les ministères de l’économie et des
finances, de l’industrie, du commerce extérieur, du tourisme.
Ajouter à ce qui précède, on a la chambre de commerce et d’industrie et les
syndicats professionnels (dignité, UGTCI…)

- les revues spécialisées (Jeune Afrique économique)


- les masses – média (radios, télévision, journaux)
- l’outil Internet (pour toutes les informations du monde entier).

Deuxième type d’étude : Etude qualitative


a) Définition
Les études qualitatives constituent des investigations généralement exploratrices dont
la fiabilité et la précision des résultats ne sont pas quantifiables ou mesurables.

b) Objectifs
Les études qualitatives ont pour objectifs l’explication des comportements, des
attitudes.

c) Les techniques de l’étude qualitative

On a plusieurs techniques de recueillir les informations et on peut citer entre autre :

 L’entretien
Il peut être individuel ou collectif. Avec le consentement des interviewers, l’intégralité
des entretiens peut être enregistrée au moyen du magnétophone et le texte est
généralement dactylographié ou saisi à l’ordinateur.

Troisième d’étude : Etude quantitative

a) Définition
Les études quantitatives se caractérisent par une collecte d’informations très
structurées et par le fait que la précision et la finalité des résultats soient mesurables,
quantifiables et extrapolables.

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b) Objectifs

Les objectifs s’articulent autour des informations chiffrées, c’est-à-dire l’évaluation de


la demande potentielle. Les objectifs concernent également à la vérification de la
structure du marché.

c) Technique de l’étude quantitative


 le recensement
Dans certains cas, il est impossible pour une entreprise de réaliser une enquête sur la
totalité des individus lorsque ceux-ci sont nombreux. Mais ces techniques peuvent être
utilisées lorsque la population à étudier est peu nombreuse.

A titre d’exemples : les études portant sur les compagnies d’assurance en Côte
d’Ivoire et l’étude sur la téléphonie cellulaire en Côte d’Ivoire.

 l’enquête par sondage

Le sondage a lieu (cas le plus fréquent) auprès d’un échantillon représentatif lorsque
la population mère est trop importante et/ou que le budget et le délai de réalisation
sont limités (ex : enquête auprès d’un échantillon de la population d’une ville pour
connaître ses habitudes d’utilisation et ses souhaits en matière de transport en
commun).

 les objectifs de l’enquête par sondage

La définition des objectifs va permettre d’élaborer le cahier des charges de l’enquête


en listant les informations essentielles à recueillir. On peut distinguer deux types
d’objectifs :

Ceux qui vont confirmer une hypothèse formulée à la suite de l’étude documentaire
et /ou de l’étude qualitative.
Exemple, connaître le taux des clients insatisfaits face à un produit.

Ceux qui vont permettre de recueillir les informations manquantes.


Exemple : les études d’implantations de points de vente qui consistent à interroger la
population environnante, pour dénombrer le nombre de clients potentiels, leurs
besoins, leurs profils…

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 Description de la population à enquêter et la détermination de la base de
sondage

La base de sondage correspond à la population que l’on veut étudier : La population


mère.

Exemple : Enquête sur les achats potentiels de micro- ordinateurs par les étudiants.
La base de sondage ici ce sont les étudiants.

 Détermination de l’unité de sondage

Par unité de sondage, on entend les unités qui constituent les éléments de la
population (l’individu, le ménage, l’entreprise, le point de vente, la commune etc.).

 Détermination des moyens et des contraintes

Il s’agit de préciser le délai, de voter le budget, les outils et le personnel (qui fait
l’enquête ? l’entreprise ou un cabinet spécialisé).

 Echantillonnage

La population à interroger étant définit, il est utile d’interroger toutes les personnes qui
la composent. Constituer un échantillon, c’est choisir un groupe de personne
présentant les mêmes caractéristiques que la population à étudier. Il faut que
l’échantillon soit représentatif c’est-à-dire, que les résultats obtenus à son niveau
puissent être extrapolés dans les conditions de fiabilité satisfaisante.

" Fort de ce qui précède, on peut définir un échantillon comme étant un groupe de
personne réduit, prélever d’une population donnée c’est-à-dire des clients potentiels
d’une entreprise qu’on va interroger. Les résultats obtenus seront extrapolés sur la
population totale".

Exemple : considérons une enquête qui doit être portée sur les motivations d’achats
de microordinateurs professionnels et personnels.
Dans le cas d’espèce, l’échantillon sera dégagé de la seule population susceptible
d’acheter un ordinateur c’est-à-dire les acheteurs potentiels tels que les
administrateurs, les hommes d’affaires, les avocats…

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- Les différents types d’échantillon
En statistique, il est demandé que la représentativité soit la meilleure lorsqu’on se
rapproche des conditions où chaque personne de l’univers étudiée a une chance égale
d’être tirée. On distingue à cet égard deux types d’échantillons :

 Echantillon probabiliste ou aléatoire


On tire au hasard certains éléments de la population. Cependant cela ne sera possible
que lorsqu’on dispose d’une liste complète des personnes appartenant à l’univers à
étudier. Cette liste est appelée base de sondage.

A titre d’exemple, on citera certains professionnels tels que les médecins, les
pharmaciens, les avocats… figurant dans des annuaires ou une liste donnée.

Il existe plusieurs échantillons probabilistes :

 Probabiliste stratifié
Dans ce type d’échantillon probabiliste on divise la population en strates homogènes
(couche) : par âge, par type d’habitation, et l’on constitue au hasard l’échantillon dans
chaque strate.

 Echantillon probabiliste par grappe


Généralement, l’on ne dispose pas de la liste exhaustive d’une population donnée. On
procède alors à un tirage à plusieurs degrés c’est-à-dire, le découpage d’une ville en
quartier, des quartiers en îlots…. et le tirage au hasard de quelques immeubles ou
maisons se fera suivi de l’interrogatoire de quelques habitants.

Exemple : un immeuble = une grappe de logements

Un ménage = une grappe d’individus

L’inconvénient de cette étude est que les résultats obtenus à partir des échantillons
grappes présentent une certaine similitude due à l’effet de grappe en raison de la
contagion par l’étude de l’environnement social, culturel et économique.

N.B : on parle de sondage aléatoire, lorsque la grappe est constituée par une
zone géographique.

Cette méthode est utilisée pour les enquêtes relatives à la production distribution.

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 Echantillon non probabiliste (méthode des quotas)
C’est une méthode de choix raisonné qui ne fait pas intervenir le hasard. L’on construit
l’échantillon comme une maquette représentative de la population en visant à partir
d’information à reproduire ces caractéristiques principales.

- caractéristique géographique : région, catégorie d’habitats


- caractéristique sociodémographique : l’âge, le sexe, des catégories socio -
professionnelles, le niveau de revenu, le niveau d’instructions,…
Un échantillon défini par la méthode des quotas (proportion) est représentatif de la
population mère (base de sondage où unité de sondage) selon des critères bien
définis.

Etude du questionnaire

Dans la vie quotidienne, on recueille naturellement des informations en posant des


questions. Les réponses obtenues sont peu précises et informelles ; lorsque nous
passons à la communication, la recherche de l'information obéit à des règles précises,
à une méthodologie.

a) Définition du questionnaire
Le questionnaire est un instrument de stockage et d’enregistrement d’information.
C’est aussi le seul document qui permet d’obtenir une communication structurée entre
un enquêteur et les enquêtés dans le but de recueillir des informations partielles.

L’enquêteur ou le chargé d’étude s’en sert pour interroger les intervenants.

Pour jouer avec efficacité ce rôle, le questionnaire doit être bien préparé dans son
organisation générale comme dans le libellé de chaque question.

b) Caractéristique du questionnaire
La standardisation ou l’uniformisation est la caractéristique principale du
questionnaire. Le libellé et l’ordre des questions doivent être rigoureusement identique
pour toutes les personnes interrogées afin d’assurer des réponses comparables entre-
elles. Il est important que les questions soient bien formulées sans ambiguïté et
facilement comprises par toutes les personnes interrogées.

Une fois que le travail d’enquête commence, il est exclu de modifier les questions ou
d’en changer l’ordre.

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c) Les objectifs
Le questionnaire est utilisé pour réaliser les objectifs suivants :

 Mesurer les propositions de l’utilisateur, de l’auditeur etc.au sein d’une


population donnée,
 Déterminer les quantités consommées ou les fréquences des comportements
d’achat,
 Décrire des attitudes et opinions à l’égard d’une marque d’une entreprise, d’un
message publicitaire,
 Classer les membres d’une population en catégorie : foyer utilisateur et non
utilisateur d’un produit selon des critères socioculturels, vérifier si la fréquence
d’un comportement varie en fonction du sexe, de l’âge, de la classe sociale.

Nb : Un questionnaire n’est pas une liste simple de question mais un outil pour
collecter les informations nécessaires à la solution d’un problème marketing. Les
questions seront donc formulées pour traduire les objectifs de l’en-tête et susciter des
réponses utilisables.

Avant sa mise en œuvre sur le terrain, l’élaboration du questionnaire passe par un


certain nombre d’étapes.

d) Les étapes dans l’élaboration du questionnaire

Les étapes préliminaires concernent la liste des informations à recueillir et le rôle du


chargé d’étude est d’obtenir du demandeur de l’enquête ses objectifs précisément
définis afin d’établir cette liste. Sous la forme d’un petit nombre d’interviewés ou d’une
étude qualitative, l’enquête préliminaire facilite la formulation de l’hypothèse de travail
et permet de savoir comment le problème se pose aux personnes dont on cherche à
obtenir les informations. L’enquête préliminaire doit aussi conduire à l’adoption d’un
questionnaire simple et accessible aux interviewés. La conception et la présentation
du questionnaire sont liées au mode de collecte.

On a l’interview face à face, l’enquête postale, l’enquête téléphonique et l’enquête via


Internet. Le choix de l’un de ces modes dépend du type d’information que l’on veut
obtenir et de la catégorie de personnes à interroger.

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Dans le cas d’un questionnaire reçu par la poste, l’interviewé a la possibilité de
préparer sa réponse. Par contre le questionnaire rédigé pour une enquête au
téléphone ou fait dans les rues, à domicile… et même par Internet devra être court
avec des termes simples pour être facilement compris.

e) Introduction du questionnaire

Bonjour Monsieur ou Madame ou Mlle ; dans le cadre d’une enquête que nous
réalisons sur les produits cosmétiques, nous vous demandons de bien vouloir
répondre à nos questions. L’objet est de mettre sur le marché Ivoirien un nouveau
produit pouvant satisfaire au mieux les besoins des consommateurs. Nous vous
remercions par avance de votre disponibilité et de votre collaboration à cette enquête.

Le questionnaire est aussi généralement introduit par des phrases explicatives (par
écrit ou oralement, selon le mode d’administration) indiquant le contexte de l’enquête
en cours, sans toutefois en dire plus de façon à ne pas biaiser les réponses.

Le questionnaire doit susciter et maintenir l’intérêt de l’enquêté. Pour cela, il est


conseillé :

- D’introduire le questionnaire par un texte (court) expliquant les raisons de


l’enquête. Le texte d’introduction comprend en général : l’indication de
l’organisme qui réalise l’enquête, les buts de l’enquête, les incitations à
collaborer à l’enquête,
- De commencer par des questions d’ordre général permettant une introduction
progressive du sujet étudié et amenant l’enquêté à s’y intéresser,
- Il faut des questions faciles susceptibles de mettre le répondant en confiance,
ensuite on passera à des questions plus spécifiques (technique de l’entonnoir)
on s’efforcera de donner au questionnaire un aspect cohérent en regroupant
les questions relatives à un même thème,
- De veiller à l’intérieur du questionnaire à la place particulière de certaines
questions dans l’ordre.
f) L’ordre des questions
Les questions sont généralement classées dans l’ordre suivant :
- Les questions portant sur les connaissances (notoriété, mémorisation des
messages publicitaires),

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- Les questions de motivation ou de comportement (taux d’utilisation, habitude
d’achat),
- Les questions d’attitude (préférence, image, avantage, recherche) et les
opinions,
- Les questions portant sur les intentions d’achat (et les autres prises de décision),
- Les questions d’identification regroupée dans une fiche signalétique (sexe, âges,
professions).
g) Les formes de questions
On distingue en général trois formes de questions :
les questions fermées
Ce sont des questions auxquelles l’on ne peut répondre que par oui ou par non.
Exemple : allez-vous à l’école ? Oui Non
Ce type de question est facile à dépouiller.
Les questions ouvertes
Elles laissent à la personne interrogée toute liberté quant à la forme et à la longueur de sa
réponse.
Exemple : Que pensez- vous de l’école ivoirienne ?
Avantages : Grande variété de réponses
Inconvénients : dépouillement difficile
Les questions semi –ouvertes (questions à choix multiple)
Parmi les marques de bières suivantes, la ou lesquelles préférez- vous ?
Guinness Flag Bock Heineken autre (précisez)
Situez entre les questions fermées et ouvertes, leur avantage principal est de faciliter la
tâche de l’interviewé et du service de dépouillement. Leurs inconvénients c’est qu’elles
risquent de suggérer à l’enquêté des réponses auxquelles il n’aurait peut-être pas pensé. Il
est nécessaire de réaliser une pré- enquête pour avoir un éventail des catégories de
réponses les plus fréquentes.

NB : Voir quelques modèles de questionnaires en annexe


h) L’administration du questionnaire
METHODES AVANTAGES INCONVENIENTS

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Rapide, coût peu élevé, Questionnaire court,
beaucoup de personnes représentativité de
peuvent être interrogées. l’échantillon contestable,
Dans la rue
conditions matérielles pas
trop favorables.

Permet de toucher un grand Questionnaire court,


nombre de personnes difficulté de vérifier les
dispersées réponses, d’obtenir la bonne
Par téléphone
géographiquement. Frais de réponse, nécessité de
déplacement réduit donc former les enquêteurs.
coût réduit.

Vérification de réponses, Cher,


bonnes conditions
Nécessité de former les
matérielles, représentativité
enquêteurs, influence des
A domicile ou sur le lieu de
de l’échantillon.
enquêteurs.
travail

Enquête dispersée La taille de l’échantillon


géographiquement, liberté et dépendra du nombre de
temps de réponse, retour, vérification des
Par correspondance
questionnaire long. réponses, anonymat.

Coût faible, rapidité, absence Représentativité de


d’influence de l’enquêteur. l’échantillon contestable,
Par Internet
préparation, mise en place.

i) Résumé sur un exemple de projet d’étude de marché

Contexte : lancement du nouveau produit

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Objectif de l’étude : connaître l’opinion des consommateurs sur un produit

Recensement des informations :

 Information sur le produit (goût, arome, conditionnement qualité……)


 Information sur le prix (prix du marché, prix d’acceptabilité…) ;
 Information sur la distribution (canaux de distribution...)
 Information sur la communication (moyen de communication…)
 Information sur le marché (concurrents, distributeurs, acheteurs…) ;
 Information sur le macro environnement (économique, technologique…)
Choix des techniques de collecte :

Etude documentaire

Objectif : recueillir des informations sur le marché

Source : ministère, chambre de commerce

Méthode d’analyse : lectures et synthèses

Etude qualitative

 Objectif : connaître les opinions des consommateurs


 Cible : la population ivoirienne
 Méthode de collecte : entretien (individuel, semi directif de groupe...)
 Méthode d’analyse : analyse de contenu

Etude quantitative

 Objectif : quantifier et mesurer les avis et opinions des consommateurs


 Cible : la population de 15 à 55 ans
 Échantillonnage : méthode probabiliste, non probabiliste par quota
 Taille de l’échantillon : n=budget/ coût unitaire du questionnaire
 Dépouillement et analyse statistique

Délai

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Cette étude doit être réalisée dans un délai défini en termes de jours et ce délai doit
être respecté.

Budget ou coût de l’étude

- Etude documentaire : 500 000


- Etude qualitative : 1500 000
- Etude quantitative : 2 300 000
- Rapport final : 100 000

Montant HT = 4 400 000

TVA (18%) 792 000

Budget (coût TTC) = 5 192 000 FCFA

 Etude de la demande et plan d’action commerciale

Cette partie a pour finalité de démontrer la capacité de l’entreprise à créer de la valeur


par son activité, à générer un chiffre d’affaires important et une forte rentabilité. Les
points suivants peuvent donc être développés :

o Les sources de revenus de l’entreprise ;


o Les canaux de distribution ;
o La politique de prix : prix de vente des produits ou services ;
o La stratégie commerciale.
o Stratégie de l’entreprise, les facteurs clés de succès, objectifs chiffrés ;
o Plan de Recherche et Développement : investissements et moyens
nécessaires ;
o Production : site de production, coûts de production des produits (biens
ou services), investissements matériels et humains nécessaires ;
o Marketing et la communication : objectifs, plan de communication, cibles,
messages, supports, budget de communication, plan d’action marketing,
campagnes prévues, suivi des performances, budget marketing, taux de
conversion, coût de recrutement des clients ;
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o Plan d’action commerciale : objectifs commerciaux, organisation et
animation des équipes de vente, processus de vente ;
o Gestion des ressources humaines ;
o Plan de développement international.

 Etude de la concurrence

o Concurrents directs et indirects ;


o Barrières à l’entrée pour de nouveaux entrants ;
o Mise en valeur des avantages concurrentiels.

 Etude technique

Le processus de fabrication ou de production.

 Etude économique et financière

L’aspect économique présente :

o Le capital nécessaire pour mener à bien le projet, le montant


recherché, l’utilisation des fonds ;
o Le potentiel du projet, les risques identifiés à surveiller, les raisons
pour lesquelles l’équipe va réussir ;
o Le retour sur investissement ;

L’aspect financier démontre la rentabilité financière de l’entreprise. il fournit


habituellement des prévisions trimestrielles sur trois à cinq ans :

o Estimation des revenus : en cohérence avec le modèle de revenus


décrit précédemment, à partir d’hypothèses prudentes, détaillées et
justifiées ;
o Estimation des charges : en cohérence avec le plan d’action
commerciale décrit précédemment ;
o Point mort (seuil de rentabilité) : Quand sera-t-il atteint ? Sous quelles
conditions ?
o Compte de résultat prévisionnel ;
o Bilan prévisionnel;
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o Plan de financement : besoins financiers et sources de financement
prévues, capitaux propres, autofinancement, aides… ;
o Plan de trésorerie (pour la première année, mensuel).

 L’étude juridique, fiscale et sociale (voir le livre du professeur)

CHAPITRE 3 :
ETUDE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU BUSINESS PLAN
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I- Budget de trésorerie prévisionnelle

1) Définition

Le budget de trésorerie prévisionnelle permet d’analyser l’activité de l’entreprise


mois par mois, d’un point de vue purement bancaire (encaissements-décaissements)
afin de mettre en évidence la trésorerie nette de l’entreprise. Ces prévisions
permettront ensuite de piloter la gestion de la trésorerie et d’anticiper toute baisse
de l’activité.
L’utilisation d’un budget de trésorerie est très utile en phase de création d’entreprise
et en phase de développement d’activité.

2) Comment construire un budget de trésorerie prévisionnel ?

Le budget de trésorerie prévisionnelle est composé de deux parties (les


encaissements prévisionnels et les décaissements prévisionnels) qui sont ventilées
sur un certain nombre de périodes. Chaque entrée ou sortie de fonds y est imputée à
sa date de paiement effective.

3) Recenser les encaissements

On retrouve dans cette première partie du budget de trésorerie l’ensemble


des sommes que l’entreprise est supposée encaisser sur la période prévisionnelle
; et notamment :
 les créances clients (TTC),
 les subventions à recevoir,
 le déblocage du ou des emprunts prévus,
 les apports de numéraire en capital ou en compte courant d’associé,
 les éventuels dégrèvements et remboursements de crédits d’impôt (TVA, crédit
d’impôt apprentissage, etc.),
 les produits de cession des immobilisations.

4) Recenser les décaissements

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A l’inverse des encaissements, cette partie du budget de trésorerie comprend tous
les montants que l’entreprise va décaisser sur la période prévisionnelle ; et
notamment :
 les dettes fournisseurs (TTC),
 les salaires et charges sociales prévus,
 les investissements budgétisés (immobilisations corporelles, incorporelles et
financières),
 les impôts et taxe (TVA, IS, taxe d’apprentissage, formation continue, effort
construction, etc.),
 les remboursements d’emprunts (échéances globales),
 les remboursements d’apports en comptes courants d’associés,
 les dividendes.
5) Identifier les délais de règlement

Construire un budget de trésorerie nécessite d’avoir connaissance des variables


essentielles suivantes :
 le délai de paiement des fournisseurs (15 jours à compter de la date de facture, 30
jours fin de mois, etc.),
 le délai de règlement des clients,
 les dates de prélèvements des divers impôts et taxes auxquels l’entreprise est
assujettie,
 les dates de paiement des salaires (fin de mois, le 5 du mois d’après, etc.),
 les dates limites de paiement des charges sociales (fin de mois, fin de trimestre, fin
d’année)…
6) Calculer le solde prévisionnel de trésorerie par période

Pour déterminer le solde prévisionnel de trésorerie à un moment donné, il convient


d’imputer chaque mouvement de trésorerie à la bonne période et d’effectuer
le calcul suivant :
Solde de trésorerie de départ + encaissements prévus sur la période –
décaissements prévus sur la période = solde final de trésorerie
Dans la plupart des business plan, le budget de trésorerie prend la forme d’un état
mensuel de trésorerie. Il est généralement présenté comme suit :

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 27
Le budget de trésorerie prévisionnel est l’un des tableaux essentiels de la partie
financière d’un business plan mais il n’est pas le seul. Il conviendra également de
faire l’étude du bilan prévisionnel et d’établir son tableau.

II- Bilan d’ouverture prévisionnel

1) Définition
Le bilan d’ouverture prévisionnel reflète l’état du patrimoine de l’entreprise à un
instant « t » donné (et, en l’occurrence, à la clôture de chaque exercice dans le
prévisionnel). Il recense donc :
 d’une part ce que l’entreprise va posséder
Cette catégorie de biens est appelée « l’actif » : ce sont des éléments identifiables qui
ont une valeur positive pour l’entreprise. Il pourra s’agir d’immobilisations, de créances
clients, de stocks ou de comptes bancaires.
 d’autre part ce que l’entreprise devra
Ceci constitue le passif : éléments du patrimoine de l’entreprise ayant une valeur
négative. Tel est le cas, par exemple, du capital, des dettes financières, des dettes
fournisseurs, des dettes envers le personnel, des dettes fiscales et sociales ou encore
des comptes courants d’associés ou des découverts bancaires.
Le bilan prévisionnel est un élément important du prévisionnel financier qui va
notamment permettre de calculer le fonds de roulement, le besoin en fonds de
roulement (BFR) et la trésorerie nette, notions clefs du business plan.

2) Comment construire un bilan d’ouverture prévisionnel ?

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 28
Pour construire un bilan d’ouverture prévisionnel, il convient d’évaluer chaque
poste composant l’actif et le passif.
2-1) L’actif du bilan d’ouverture prévisionnel

a) Les immobilisations
Les immobilisations sont tous les biens appartenant à l’entreprise et qui vont servir
durablement à son activité. On considère qu’ils sont conservés par l’entreprise pour
une durée supérieure à 12 mois. Chaque année, ils seront amortis afin de tenir compte
de l’utilisation et de l’usure du bien. Il existe notamment :
 Les immobilisations incorporelles : brevets, marques, droit au bail, fonds de
commerce…
 Les immobilisations corporelles : matériel industriel, outillage, véhicule, mobilier,
matériel informatique…
Le poste des immobilisations est placé en haut de l’actif du bilan prévisionnel. Les
amortissements constatés chaque année viennent en diminution de la valeur d’origine
des biens (on parle ainsi d’immobilisations nettes). Pour plus d’informations : calculer
des dotations aux amortissements prévisionnelles.
b) Les créances clients et les stocks
Ce sont des actifs qui disparaissent rapidement dans le cycle de l’exploitation de
l’activité. Ceux-ci sont placés juste en dessous des immobilisations dans l’actif du bilan
prévisionnel et contiennent notamment :
 Les stocks prévisionnels (matières premières, marchandises,
approvisionnements, produits achevés non encore vendus) : ils permettent de faire
face à la demande des clients mais ils ont un coût car l’entreprise doit les financer
alors qu’ils ne sont pas encore vendus ;
 Les créances clients prévisionnelles : ce sont les sommes d’argent dues par les
clients de l’entreprise correspondant à des factures émises mais non encore
encaissées. Cet argent « dehors » doit également être financé. Le montant figurant
dans le poste « créances clients » du bilan prévisionnel dépend du délai de règlement
moyen des clients.
Pour calculer le montant des créances clients figurant dans le business plan, il est
nécessaire d’appliquer la formule suivante :
Encours clients = chiffre d’affaires prévisionnel hors taxes annuel x (1 + taux de
TVA %) x [délai de paiement moyen des clients / 365 ]

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 29
Exemple : 60 % des clients d’une entreprise paieront à un horizon de 30 jours à
compter de la date d’émission de la facture de vente et 40 % paieront à 60 jours. Le
délai moyen de règlement des clients sera de 42 jours, calculé comme suit : (0,60 x
30) + (0,40 x 60). Si l’entreprise réalise un chiffre d’affaires prévisionnel hors taxes
de 1 000 000 F, le montant des créances clients figurant à l’actif du bilan prévisionnel
sera de 135780,82 F calculé comme suit : 1 000 000 x 1,18 * (42/365).
c) Les comptes bancaires (et assimilés)
Cette catégorie du bilan prévisionnel comprend :
 les valeurs mobilières de placement (VMP) : ce sont des actifs financiers acquis
en vue de revente immédiate (ou de la revente dans un délai très court) afin de
réaliser des gains ;
 les comptes bancaires, les fonds de caisse : ce sont des liquidités à disposition
immédiate de l’entreprise.
2-2) Le passif du bilan d’ouverture prévisionnel

a) Les capitaux propres


Les sommes d’argent apportées par les associés et incorporées au capital de
l’entreprise (apports en numéraire) doivent figurer tout en haut du bilan prévisionnel
dans le passif. Dans ce cas, la contrepartie est un compte bancaire. Doivent
également être incorporés dans le capital les apports de biens effectués par les
associés au profit de l’entreprise (apports en nature). La contrepartie de ce type
d’apport est soit un poste d’immobilisations soit un poste de stocks.
Enfin, figurent dans la catégorie des capitaux propres les résultats comptables
(bénéfices ou pertes) des exercices précédents compte tenu de leur affectation (report
à nouveau, réserve légale ou réserve facultative) ainsi que le résultat de l’exercice en
question.
Remarque : si les bénéfices ont été distribués sous forme de dividendes, ils ne
figureront plus dans les capitaux propres. Ils seront alors retraités dans les comptes
courants d’associés (qui seront diminués lorsque les fonds seront virés depuis le
compte bancaire de l’entreprise vers les comptes bancaires des associés).

b) Les dettes financières

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Afin de financer son projet, le créateur va avoir recours à différents moyens de
financement (emprunts auprès des établissements de crédit, apports en compte
courant). Ces derniers constituent des dettes financières figurant au passif du bilan
prévisionnel, juste en dessous des capitaux propres.
c) Les dettes fournisseurs
Lors de l’exploitation de son activité, l’entreprise va acheter des biens ou des
prestations de services à ses fournisseurs. En général, ces derniers accordent des
délais de règlement plus ou moins long selon le volume et l’importance des affaires
réalisées avec eux (l’utilisation de ce délai de paiement constitue un moyen de
financement). Il en résulte que des dettes fournisseurs vont apparaître au passif du
bilan prévisionnel. Pour plus d’informations : l’estimation des frais
généraux prévisionnels.
La formule de calcul des dettes fournisseurs est la même que pour les créances clients
(sauf qu’elle concerne les achats et non les ventes) :
Encours fournisseurs = achats prévisionnels hors taxes annuels x (1 + taux de
TVA %) x [délai de paiement moyen des fournisseurs / 365]
Exemple : une entreprise réalise une marge brute de 60 % du chiffre d’affaires hors
taxes qui s’établit à 1 000 000 F. Elle paie 70 % de ses fournisseurs à 30 jours et 30
% de ses fournisseurs à 60 jours. Son délai de paiement moyen est donc de 39 jours,
calculé comme suit : (0,70x30) + (0,30x60). Le montant des dettes fournisseurs
figurant au passif de son bilan prévisionnel est donc de 50 432, 87F soit 1 000 000 x
(1 + 18%) x (1 – 60%) x 39 / 365.
d) Les dettes fiscales et sociales
Toutes les dettes de l’entreprise ayant un rapport avec son activité (à l’exception des
dettes fournisseurs) vont figurer dans cette catégorie. Il s’agit notamment de la TVA
due, de l’impôt sur les sociétés à payer, de tout autre impôt à payer (contribution
foncière des entreprises notamment), des dettes envers le personnel (salaires nets à
payer) ou encore des dettes auprès des organismes sociaux (pôle emploi, caisses de
retraite).
e) Les découverts bancaires
Lorsque la banque accorde à une entreprise des facilités de trésorerie (facilité de
caisse, découvert bancaire), elle lui permet un financement à court terme qui figure
dans les dernières lignes du passif du bilan prévisionnel.
f) Exemple de bilan d’ouverture prévisionnel

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 31
Le bilan d’ouverture prévisionnel distingue l’actif du passif dans deux volets
différents. La somme correspondant au total de l’actif doit être égale à celle du total du
passif. Plus on descend visuellement dans le bilan, plus le bien ou la dette est
considéré comme « liquide », c’est-à-dire mobilisable à court terme.

Voici un exemple de bilan d’ouverture prévisionnel :

ACTIF PASSIF
Libellé Montant Libellé Montant
Actif circulant Passif à court terme
Disponibilités Fournisseurs et effets à payer
Dettes financières Autres
Clients et effets à recevoir
Stocks de produits finis Total du passif à court terme

Stocks de matières
premières Passif à long terme
Emprunts à long terme
Total de l’actif circulant
Dettes commerciales
Actif immobilisé
Autres dettes
Immobilisations +/-
Total du passif à long terme
amortissements
Fonds propres
Total de l’actif immobilisé
Apport en capital +

Bénéfices reportés

Total des fonds propres


Total de l’actif X Total du passif X
Le bilan d’ouverture prévisionnel est un état important de la partie financière du
business plan, au même titre que le plan de financement prévisionnel.

III- Plan de financement prévisionnel


1) Définition

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Le plan de financement prévisionnel est un tableau qui permet de s’assurer de
l’équilibre financier d’un projet, autrement dit de l’adéquation entre les besoins qu’il
génère et les ressources que l’entreprise détient à sa disposition. L’excédent des
ressources sur les besoins contribuera à former la trésorerie disponible.
En général, les banques se basent sur cet état pour calculer l’emprunt accordé au
porteur de projet. Une attention particulière doit être apportée à toutes les données qui
y figurent, d’autant plus s’agissant du besoin en fonds de roulement, variable trop
souvent négligée par le créateur.

2) Comment construire un plan de financement prévisionnel ?

2-1) Identifier les besoins dans un plan de financement prévisionnel

Les besoins de financement sont constitués par toutes les sommes « décaissées »
par l’entreprise et notamment par les immobilisations, les remboursements d’emprunt,
les remboursements de comptes courants d’associés et la variation du besoin en fonds
de roulement.

a) Les immobilisations

Une immobilisation est un bien durable, nécessaire à l’activité, que l’entreprise achète
et qu’elle va conserver plus de douze mois.
Nous rappelons qu’il existe trois (3) sortes d’immobilisations :
 les immobilisations incorporelles : Il s’agit principalement des frais
d’établissement (honoraires liés à la création, frais de publicité), des frais de
recherche et développement, des concessions, des marques, des brevets, du fonds
de commerce, du droit au bail etc.
 les immobilisations corporelles : Ils sont constitués par l’ensemble des matériels
et des outils de l’entreprise et notamment le matériel industriel, le matériel
informatique, les terrains, les constructions, les agencements, le mobilier et les
véhicules dont l’entreprise est propriétaire.
 les immobilisations financières : Cette catégorie englobe notamment les dépôts de
garantie et les cautions (versés dans le cadre d’un bail commercial par exemple).

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Ces investissements doivent être portés dans le tableau de financement pour leur
montant hors taxes si l’entreprise peut récupérer la TVA qui les grève (sinon, il faut
retenir le montant TTC).
b) La variation du besoin en fonds de roulement (BFR)

Le besoin en fonds de roulement est un indicateur financier chiffrant le besoin


financier résultant du décalage des flux de trésorerie correspondant aux
décaissements et aux encaissements. Pour certaines activités, ce besoin peut se
transformer en ressource en fonds de roulement (tel peut être le cas, par exemple,
pour les activités pour lesquelles le client paie comptant et les fournisseurs sont payés
à 30 jours).
Les variables essentielles permettant de calculer BFR sont :
 le délai de rotation des stocks,
 le délai de paiement des clients,
 et le délai de règlement des fournisseurs.
BFR = stocks + encours créances clients – encours dettes fournisseurs
Précision : c’est la variation du BFR d’une période sur l’autre qui doit être reprise dans
le plan de financement prévisionnel et non le BFR en tant que tel.

c) Les remboursements d’emprunts et de comptes courants d’associés

Tous les remboursements de comptes courants d’associés ou d’emprunt (uniquement


pour la fraction « remboursement de capital » c’est-à-dire hors intérêts et assurance)
doivent figurer dans la catégorie « besoins » du plan de financement prévisionnel.

d) Les distributions de dividendes

A l’issue de la clôture de chaque exercice prévisionnel, un bénéfice comptable peut


apparaître. Les associés ont la faculté de le distribuer en tout ou partie sous forme de
dividendes. Dans ce cas, ces distributions doivent être intégrées dans les besoins
financiers du projet.
En pratique, il est très rare de les incorporer au plan de financement prévisionnel car
elles sont mal perçues par les investisseurs et établissements prêteurs (sauf dans le
cadre où une holding est constituée en amont et qu’elle s’est fortement endettée. La
remontée de dividendes est indispensable et permet de financer les échéances de
remboursement d’emprunt).
MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 34
2-2) Identifier les ressources dans un plan de financement prévisionnel

Afin de financer les besoins identifiés dans la première partie, le porteur de projet va
identifier des ressources adéquates : déblocage d’emprunts, apports en comptes
courants, apports en capital et capacité d’autofinancement.

a) Les apports des associés

Les associés peuvent financer les besoins générés par leur projet de deux façons
différentes :
 en apportant des sommes d’argent au capital de leur entreprise
Ces sommes sont bloquées sur les comptes de la société et ne sont pas récupérables
par les associés, sauf en cas de liquidation ou de réduction de capital social.
 en apportant des sommes en comptes courants d’associés
Ce sont des comptes ouverts au nom des associés dans la comptabilité et sur lesquels
les associés déposent temporairement des sommes afin d’améliorer la trésorerie de
l’entreprise. Ce compte est remboursable à tout moment, sauf lorsque la banque exige
un blocage des sommes y figurant.

b) Les emprunts auprès d’établissements de crédit

Les emprunts sollicités auprès des banques et des divers organismes compétents
(prêt d’honneur, prêt à la création d’entreprise) constituent des ressources qu’il
convient d’intégrer au plan de financement. C’est le montant nominal de l’emprunt
débloqué qui doit être pris en compte.
c) Capacité d’autofinancement (CAF)

La capacité d’autofinancement est la dernière variable essentielle du plan de


financement. Elle correspond aux flux générés par une entreprise dans le cadre de
son activité (qui sont nécessairement positifs) et se défini comme la différence entre
les produits encaissables et les charges décaissables. Il existe deux méthodes
permettant de calculer la CAF ou Cash-Flow. Voici la plus utilisée en pratique dans un
business plan : CAF = résultat de l’exercice + dotations aux amortissements
prévisionnelles
2-3- Calcul de la variation de trésorerie

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 35
Il convient de soustraire aux ressources les besoins estimés sur la même période. On
obtient ainsi la variation de trésorerie qui, additionnée au solde initial, contribue à
former le solde de trésorerie final.
Variation de trésorerie = ressources – besoin
Exemple de plan de financement prévisionnel

Le plan de financement prévisionnel doit être présenté pour quatre périodes


distinctes :
 pour la période initiale (le plan de financement est « figé » au commencement c’est-
à-dire lors du lancement du projet),
 et pour les périodes prévisionnelles ultérieures N+1, N+2 et N+3 (en général trois
années).Il prend généralement la forme d’une liste (lignes ventilées sur différentes
colonnes représentatives des exercices comptables prévus).
En voici un exemple :

Le plan de financement prévisionnel n’est pas le seul tableau important compris


dans la partie financière du business plan. Il convient également de porter une
attention particulière quant à l’élaboration du compte de résultat prévisionnel.
Dans tous les cas, l’appui ou l’appréciation d’un expert sur la réalisation de votre plan
de financement est fortement recommandé.
IV- Compte de résultat prévisionnel

1) Définition

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Le compte de résultat prévisionnel est un tableau financier présenté en
liste reflétant le niveau de l’activité économique sur une durée appelée exercice
comptable. Il synthétise l’ensemble des produits et des charges d’une entreprise pour
se solder par un résultat positif (un bénéfice) ou négatif (une perte).
Il doit toujours être établi avec des données « hors taxes », sauf si l’entreprise n’est
pas redevable de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (qu’elle bénéficiera, par exemple, de
la franchise en base de TVA). Dans ce dernier cas, elle pourra concevoir un compte
de résultat prévisionnel TTC.

2) Contenu d’un compte de résultat prévisionnel

Le compte de résultat prévisionnel doit contenir des variables essentielles telles que :
 le chiffre d’affaires prévisionnel,
 les charges d’exploitation prévisionnelles,
 les impôts et taxes prévisionnels,
 les charges financières prévisionnelles,
 les amortissements prévisionnels.
En pratique, il est très rare d’y faire figurer des produits et charges exceptionnels (du
fait notamment de la difficulté de les évaluer et de leur caractère généralement non-
significatif).

3) Comment construire un compte de résultat prévisionnel ?

3-1) Calcul du chiffre d’affaires prévisionnel

Donnée essentielle du business plan, le chiffre d’affaires prévisionnel récapitule


l’ensemble des ventes effectuées par l’entreprise sur l’horizon des prévisions
financières (en général trois années voir cinq) : marchandises, produits ou prestations
de services.
Il est le reflet de l’activité anticipée par le créateur ; qu’il s’agisse de ventes de biens
ou de prestations de services. Il existe plusieurs méthodes permettant de calculer son
chiffre d’affaires prévisionnel ; nous les récapitulons ci-dessous :
 Effectuer une étude de marché (qui va notamment permettre d’identifier les
principaux concurrents, d’analyser la clientèle potentielle, ses besoins ainsi que ses
attentes envers un produit/service) ;

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 Estimer un nombre de ventes moyen par jour multiplié par un « panier moyen »
représentant le montant moyen (en euros) d’une vente multipliée par le nombre de
jours d’ouverture de l’entreprise par an ;
 Calculer le coût de revient d’un bien et en lui appliquer un coefficient de marge.

3-2) Estimer les charges prévisionnelles

En contrepartie de ses ventes, l’entreprise devra faire face à un panel de charges


prévisionnelles, pouvant être classées en six catégories.
a) Frais généraux prévisionnels

Cette subdivision contient notamment les postes suivants : achats de marchandises,


achats de matières premières, fournitures administratives, petits équipements (biens
de faible valeur), sous-traitance, crédit-bail, locations, travaux d’entretien et de
réparations, primes d’assurance, frais de documentation, honoraires et commissions
versées, frais de publicité, cadeaux, frais de déplacements, frais de mission et
réception, frais postaux, frais et télécommunication et services bancaires.

b) Charges de personnel prévisionnelles

Lorsque l’entreprise prévoit d’embaucher des salariés, elle supporte plusieurs


charges : une rémunération brute (salaire net du salarié augmenté des charges
sociales salariales) ainsi que des charges sociales patronales. La somme de toutes
les rémunérations brutes du personnel est appelée « masse salariale brute ». Cette
catégorie inclut également la rémunération des dirigeants de sociétés.

c) Dotations aux amortissements prévisionnelles

Tout investissement d’un montant supérieur à 500 euros doit, sauf quelques rares
exceptions, être porté à l’actif du bilan prévisionnel et amorti sur sa durée d’utilisation
prévue. Cette démarche aboutit au calcul et à la constatation d’amortissements
prévisionnels à l’issue de chaque exercice contenu dans le business plan.

d) Charges financières prévisionnelles

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Lorsque l’entreprise a recours à un financement (prêt bancaire, avances en comptes
courants d’associés, escomptes accordés pour paiement anticipé), elle va s’acquitter
d’intérêts. Ces charges financières (comptes 66) doivent être inscrites dans le compte
de résultat prévisionnel.
e) Impôts et taxes prévisionnels

Au cours de son activité, l’entreprise devra s’acquitter de divers impôts liés à son
exploitation et faire face à d’autres taxes telles que : la Taxe sur les Surfaces
Commerciales (TASCOM), la Taxe sur les Véhicules de Sociétés (TVS), la Taxe
d’Apprentissage (TA) ou encore la Formation Professionnelle Continue (FDFP). Ces
impôts et taxes doivent en principe être évalués dans un business plan.

f) Charges exceptionnelles prévisionnelles

Très peu utilisées en pratique dans un business plan, ces sommes représentent des
charges qui ne se rapportent pas à la gestion courante d’une entreprise. Il peut s’agir
de pénalités, de créances clients devenues irrécouvrables (c.-à-d. perdues
définitivement), de rappels d’impôts, de valeurs nettes comptables d’éléments d’actifs
cédés. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre article : les charges
exceptionnelles.

4- Calculer les différents agrégats du compte de résultat prévisionnel

Les successions de produits et charges prévisionnels vont permettre de calculer


d’importantes variables du compte de résultat prévisionnel. Les voici :
 Résultat d’exploitation = chiffre d’affaires prévisionnel + autres produits – achats
d’exploitation – charges externes – impôts et taxes – charges de personnel –
dotations aux amortissements
 Résultat financier = produits financiers – charges financières
 Résultat exceptionnel = produits exceptionnels – charges exceptionnelles
 Résultat courant = résultat d’exploitation + résultat financier + résultat exceptionnel
 Résultat net = résultat courant + résultat exceptionnel – impôts sur les bénéfices –
participation des salariés
Le compte de résultat prévisionnel va notamment permettre de déterminer le montant
de la marge commerciale ou la marge de production et de l’excédent brut
d’exploitation (EBE). Il peut également être présenté sous une forme particulière en

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classant les charges selon leur nature (charge fixe ou charge variable) à travers
un compte de résultat différentiel. La marge sur coûts variables sera notamment
mise en évidence.
Exemple de compte de résultat prévisionnel
Généralement, le compte de résultat prévisionnel est présenté sous forme de liste.

En voici un exemple :

Le compte de résultat prévisionnel est un tableau important du prévisionnel


financier mais il n’est pas le seul ; d’autres l’ont précédé. Et sont tous importants pour
la réussite d’un bon business plan.

V- Indicateurs de rentabilité

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Les indicateurs de rentabilité nous donnent une idée précise si le projet est rentable
ou non. Ils permettent de répondre à des questions telle que : va-t-il la peine d’investir
dans ce type de projet ? Va-t-il générer des flux financiers lui permettant d’être viable
?

1) Calcul du seuil de rentabilité et du point mort

1-1) Le seuil de rentabilité

Le seuil de rentabilité d'une entreprise est le chiffre d'affaires pour lequel l'entreprise
couvre la totalité de ses charges (sans bénéfice, ni perte). Le chiffre d'affaires critiques
est le chiffre d'affaires pour lequel la marge sur coût variable est égale aux charges
fixes. Le bénéfice est alors nul c'est-à-dire Marge sur Cout Variable = Charges Fixes.

Formule de calcul du seuil de rentabilité (SR)

SR= Charges Fixes / [(Chiffre d’Affaires – Charges Variables) /Chiffre d’Affaires]

= Charges Fixes X Chiffre d’Affaires / (Chiffre d’Affaires – Charges Variables)

Exemple de tableau des charges variables et des charges fixes

Charges variables Charges fixes


Eléments Montant Eléments Montant
Achat de matières premières 5.760.000 Frais du personnel 4.440.000
Autres achats 171.000 Charges sociales du personnel 200.000
Entretien, réparation 600.000 Assurance 150.000
Eau, électricité 2.580.000 Impôts et taxes 100.000
Transport 2.400.000 Dotations aux amortissements 308.667
Internet, téléphone, autres 1.200.000 Honoraires comptabilité 100.000
Communication, publicité 50.000
Emballages 192.000
Charges extérieures 576.000
Restauration 1.200.000
Total charges variables 15.137.000 Total charges fixes 5.298.667

Exemple de tableau de détermination du seuil de rentabilité

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Année 1èreAnnée 2èmeAnnée 3èmeAnnée
Chiffre d’affaires 23.200.000 36.000.000 48.000.000
Charges variables 15.137.000 19.236.800 23.906.400
M/CV 8.063.000 16.763.200 24.093.600
Taux M/CV 34,75% 46,56% 50,19%
Charges fixes 5.298.667 6.312.667 8.462.666
Seuil de rentabilité 15.246.071 13.556.840 16.859.580

M/CV SR (en valeur)


M/CV= CA-CVP Tx M/CV= X100 SR (en volume) =
CA Prix unitaire HT

1-2) Le point mort (PM)

Contrairement au seuil de rentabilité qui montre le niveau de l’activité minimum de


l’entreprise pour être rentable (exprimé en chiffre d’affaires), le point mort définit le
moment ou l’entreprise atteint son seuil de rentabilité ; c’est-à-dire à quel moment elle
devient rentable (exprimé en nombre de jour). Le chiffre d’affaires annuel est atteint
de fait au bout de 12 mois, le point mort est atteint au bout de X mois ou X jours.

Le point mort est avant tout la date à laquelle le seuil de rentabilité est atteint à partir
du démarrage.

Formules de calcul du point mort

SR SR
PM = X12 mois Ou PM = X 360 jrs
CA CA

Point mort exprimé en mois = SR/CA hors taxes réaliséx12 = (SR/CA hors taxe réalisé)
x 360

Point mort (PM)= (15.246.071/23.200.000)*360 = 236,57 : soit 7 mois (Juillet), 26 jours


(Août), 9 heures. Donc on atteindra le point mort à la date du 26 Aout à 9 heures
puisqu’on a débuté le 1er Janvier. Donc, nous dégagerons un bénéfice à partir du 27
Aout de la même année.

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 42
2) Calcul du VAN

La valeur actuelle nette (VAN) est utilisée pour déterminer si un investissement est
rentable ou non. Un investissement rentable est un investissement qui accroit la valeur
de l'actif économique, c'est à dire qui crée de la richesse. En d'autres termes, il faut
que les recettes générées par l'investissement soient supérieures à son coût.

Le délai de récupération permet d’appréhender le délai nécessaire à la récupération


du capital investi en le comparant aux flux cumulés de trésorerie.

Les calculs seront faits dans un horizon de 3 ans. Nous retenons l’hypothèse que le
taux d’actualisation est de 10%. Le tableau ci-dessous récapitule tous les calculs
nécessaires.

Taux d’actualisation investissement


10% = 0.1 2.886.000 f

Rappels :
Cash-Flow = résultat net av. Impôt- (impôt sur bénéfice + dividende) + dot. Aux
amortissements, provisions et autres charges
Cash-Flow actualisé = cash-flow X (1+0.1)-n
VAN = ∑ Cash-Flow actualisé – Investissement

Eléments 1ère année 2ème année 3ème année Total


CAF ou Cash flow(CF) 3.072.800 10.723.200 15.853.600 29.649.600
CAF actualisé 2.793.455 8.862.149 11.911.044 23.566.648
CAF actualisé cumulé 2.793.455 11.655.604 23.566.648
VAN 20.680.648

Si la VAN est positive le projet est adopté sinon il est rejeté. Autrement dit, les projets
sont choisis si la valeur actualisée des encaissements dépasse celle des
décaissements au bout d’une certaine période. Si la VAN est positive, donc le projet
est rentable.

3) Calcul d’IP (Indice de Profitabilité)

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 43
IP = CAF actualisée cumulé (N+2) / Investissement ou VAN/Investissement (résultat
en %)

IP = (23.566.648) / 2.886.000 ou IP = 20680648/2886000

IP = 8,16 f ou IP = 7,16%

L’IP vient soutenir cette position. De ce fait, au regard du résultat (IP= 8,16 f), nous
voyons que pour 1 F investi nous percevrons 8,16 f. Aussi, avec un IP de 7,16% pour
un début d’exploitation d’une entreprise, pourrions-nous affirmer qu’elle sera rentable.

4) Calcul du TRI (Taux de rendement interne)

TRI= (cumul Cash-Flow actualisé / VAN) – 1 ou Cash-Flow actualisé/Investissement

TRI = (23.566.648 / 20.680.648 f) - 1

TRI = 1,1395 – 1

TRI = 0,14 > 0,1

Le TRI du projet est supérieur au taux de rendement du marché alors notre projet est
considéré comme rentable et il est alors intéressant d’y investir.

Application 1 :
Un fabricant de chocolat veut lancer sur le marché un nouveau produit chocolaté. Une
étude lui a permis de savoir qu’il pourrait vendre 100 000 boîtes la première année.
Vous disposez des informations suivantes :
- Prix de vente : 41 F

- Charges variables : 1 600 000 F

- Charges fixes : 1 500 000 F

- L’entreprise ferme durant le mois d’Août.

TAF :

Ce fabricant vous demande de :

1- Calculer le CA potentiel
2- Calculer le SR en CA et en Quantité

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 44
3- Indiquer la date d’obtention du seuil de rentabilité (point mort).

Solutions

 CA Potentiel = 100 000 x 41 = 4 100 000


CF 1 500 000
 SR en CA = =
Taux de MSCV 0,61

CF x CA 1 500 000 x 4 100 000


 SR en CA = = = 2 460 000
M/CV 2 500 000

CF 1 500 000
 SR en quantité = = = 60 000
M/CV Unitaire 25

2 500 000
 MSCV Unitaire = = 25
100 000

 Jours d’obtention du seuil de rentabilité

SR x 330 2 460 000 x 330


= = 198 jours (nombre de mois, de jours et d’heure à
4 100 000 4 100 000

déterminer si possible)

Détermination graphique
Le seuil de rentabilité est atteint à l’intersection des droites représentant la M/CV et les
CF. Marges
Y =ax

Zone de perte (M/CV)

Zone de profit

Y=CF
Zone de perte

SR CA

Application 2 :
Pour l’année 2019, l’entreprise CADOPLUS compte réaliser un chiffre d’affaires de
25 000 000 f. ses coûts variables prévisionnels sont estimés à 18 750 000 f. Les
charges fixent s’élèvent à 4 000 000 f. Le prix de vente unitaire est de 500 f.

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 45
TAF :
1- Déterminez algébriquement (en quantité et en valeur) et graphiquement le seuil
de rentabilité
2- A quelle date ce seuil de rentabilité est-il atteint ?

CHAPITRE 4 :
ETUDE JURIDIQUE DU BUSINESS PLAN

I- Choix de la forme juridique

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La forme juridique de notre entreprise sera SARL (société à responsabilité limitée),
pour les avantages que procures cette forme de société qui seront analyser ci-dessous
:

1. Présentation de la spécificité de la SARL

La société à responsabilité limitée (SARL) est la forme la plus courante de société. Elle
est composée de 2 associés au minimum et de 50 associés au maximum. Les associés
peuvent être des personnes physiques ou des personnes morales (des sociétés par
exemple). La SARL peut même être créée avec un seul associé ou se retrouver avec
un seul associé suite à la réunion de toutes les parts sociales entre les mains d’un
associé unique. On parle alors d’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée
(EURL). Il n’en demeure pas moins que l’EURL est une SARL qui obéit à la majeure
partie des règles applicables à la SARL. La SARL est dirigée par un ou plusieurs
gérants. Le gérant est désigné par les associés. Le capital est fixé librement par les
associés. Il peut donc être très faible. Le capital social est divisé en parts sociales et
non en actions.

2. Pourquoi le choix de la forme d’une SARL

Les avantages procurés par la SARL sont essentiellement liés à son caractère de
société de capitaux. Le premier avantage de la SARL par rapport à l’entreprise
individuelle est de permettre de s’associer à un partenaire. Cela peut être utile si le
projet d’entreprise a été monté en commun avec plusieurs personnes ou si on cherche
un partenaire financier pour nous aider dans notre développement.

2.1. La limitation de la responsabilité des associés et du gérant

La SARL, comme les autres sociétés de capitaux, limite la responsabilité des associés
à leurs apports. La S.A.R.L. aura ainsi sa vie propre qui ne sera pas directement
affectée par Les évènements pouvant survenir au niveau de la personne de ses
associés. Cet avantage évident de pérennité n’en est pas moins considérable pour
assurer Le développement et la transmission de L’entreprise, Les droits sur celle-ci
pouvant se céder de façons échelonnées, progressive, avec grande facilité. Le
moment venu, il sera donc possible aux associés actuels d’intéresser à leur affaire
toutes personnes de leur choix : membre de la famille, salariée ou repreneurs
extérieurs. Cette mutation sera encore facilitée par le fait que La qualité d’associé de

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 47
La S.A.R.L. ne confère jamais celle de commerçant. Cette transmission aisée n’est
cependant pas synonyme de liberté totale excluant toutes conditions pour devenir
associé. La forme S.A.R.L. permet au contraire un contrôle renforcé des cessions de
parts tout en n’imposant pas à l’associé qui a trouvé un acquéreur de rester prisonnier
de La société. Contrairement à l’entreprise individuelle, ou à d’autres formes de société
(société de fait, société en nom collectif) l’associé de La S.A.R.L., même dirigeant, ne
peut être tenu pour responsable du passif de la société au-delà de l’apport qu’il a fait
en capital.

2.2. La facilité d’adaptation

Un autre attrait de La S.A.R.L. réside dans ses possibilités d’évolution la rendant


adaptable aux besoins de l’entreprise. La S.A.R.L. est aujourd’hui (EURL) la seule
société (avec la SASU) qui peut fonctionner sans risque de dissolution avec un seul
associé. Elle peut, si les circonstances l’exigent, être assez facilement transformée en
société d’une autre forme, en particulier en société anonyme.

2.3. La simplicité de fonctionnement

Du fait du nombre limité d’associé qui se connaissent et qui généralement font


confiance à un seul gérant, Le mode de fonctionnement de la structure n’est jamais
très compliqué. Notons à cet égard que les décisions collectives ne nécessitent pas
nécessairement une réunion des associés, sauf pour l’approbation des comptes, et la
réduction de capital, le gérant dispose de pouvoirs étendus.

II- Formalités juridiques de constitution

Déclaration auprès des agences de promotion de l'investissement selon l'activité.

Dépôt des statuts et immatriculation auprès du bureau du greffe du tribunal de


première instance.

Enregistrement des actes de société auprès des recettes des finances.

Déclaration d'ouverture auprès du bureau des impôts.

Publication au Journal Officiel.

Obtention d'un numéro de code en douane.

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Frais de constitution.

Droits d'enregistrement.

Actes de constitution des sociétés.

Actes d'augmentation de capital.

III- Statut de la société

Article 1er : Formation de la Société

Il est formé une Société à Responsabilité Limitée régie par le Code des Sociétés
Commerciales du 3 Novembre 2000, le Code d’Incitations aux Investissements la loi
des finances pour la gestion 2013 et par les présents statuts.

Article 2 : Objet social

La société a pour objet :

- Le bâtiment et l’énergie solaire

- Et généralement toutes opérations commerciales, financières, industrielles,


mobilières ou immobilières se rattachant directement ou indirectement à l’objet ci-
dessus ou à tout autre objet similaire ou connexe.

Article 3 : Dénomination

La société prend la dénomination de : Bureau d’Etudes Techniques et d’Assistance en


Gestion (BETAG) dans tous les actes, factures, annonces, publications et autres
documents émanant de la société, la dénomination de la société doit toujours être
précédée ou suivie des mots « Société à Responsabilité Limitée » et de l’énonciation
du capital social.

Article 4 : Siège social

Le siège social de la société est fixé à SONGON.

La ville de SONGON est choisie comme notre zone géographique. La ville de


SONGON est située au bord de la lagune Ebrié après Km 17route de Dabou à l’ouest
d’Abidjan dans la région des lagunes. La commune de SONGON est limitée au Nord

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par le département de Tiassalé, au Sud par le département de Jacqueville, à l’Est par
le District d’Abidjan et à l’Ouest par le département de Grand-Lahou. SONGON est
une sous-préfecture. La ville de SONGON est réputée pour être une ville paisible avec
beaucoup d’opportunités.

Article 5 : Durée

La durée de la société est fixée à 80 années à compter de sa constitution définitive,


sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévues aux présents statuts.

Article 6 : Apports

6.1 M KONAN Bertin apporte à la Société la somme de 2 000 000 francs et reçoit en
rémunération 2000 parts de 2 500 chacune, créer à cet effet.

6.2 Mlle KONAN TIFFANIE REGINA CHRISTY apporte à la présente Société la


somme de 2 000 000 francs et reçoit en rémunération de son apport 2000 parts de 2
500 chacune à créer à cet effet.

Article 7 : Capital social

Le capital social est fixé à la somme de 4 000 000 francs divisé en 4 000 parts sociales
de 2 500 francs chacune.

Ces parts sont réparties comme suit :

-2 000 parts numérotées de 1 à 2 000 inclus à Mlle KONAN TIFFANIE CHRISTY


correspondant à 2 000 000 francs.

-2 000 parts numérotées de 1 à 5 000 inclus à M. KONAN Bertin correspondant à 2


000 000 francs.

Soit un total 4 000 parts correspondant à 4 000 000 francs.

Les associés déclarent et reconnaissent que les parts ont été souscrites et réparties
entre eux dans les proportions sus indiquées et qu’elles sont intégralement libérées,
conformément à l’article 97 du Code des Sociétés Commerciales.

Le montant du capital social sera versé dans un compte bancaire ouvert au nom de la
société en formation.

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Article 8 : Augmentation et Réduction du Capital

8.1 Le capital social peut être augmenté en une ou plusieurs fois par la création de
nouvelles parts. La décision d’augmentation en numéraire doit être approuvée par la
majorité des associés représentant les trois quarts (3/4) au moins du capital social.

8.2 Chaque associé a le droit de participer à l’augmentation de capital


proportionnellement à sa cote part dans le capital social.

8.3 En cas d’augmentation de capital au moyen de souscription de parts sociales en


numéraire, les fonds recueillis doivent être déposés auprès d’un établissement
financier. Ils ne seront retirés par le gérant qu’après l’accomplissement de toutes les
formalités légales de l’augmentation de capital.

8.4 La décision d’augmenter le capital par incorporation des réserves peut être prise
par les associés représentant plus de la moitié (50%) du capital social.

8.5 En cas d’augmentation de capital, en tout ou en partie, par des apports en nature,
l’évaluation de ces apports doit être faite par un commissaire aux apports.

8.6 La décision de réduction du capital social doit être approuvée par la majorité des
associés représentant les trois quarts (3/4) au moins des parts sociales après
communication du projet de réduction au commissaire aux comptes, trois mois au
moins avant la tenue de l’Assemblée Générale Extraordinaire qui doit en délibérer et
établissement par ce dernier d’un rapport à cet effet.

Article 9 : Parts Sociales – Tenue de Registre des Associés

Un registre des associés doit être tenu au siège social de la société sous la
responsabilité du gérant où sont consignées les mentions suivantes :

- l’identité précise de chaque associé et le nombre des parts lui appartenant. -


L’indication des versements effectués. - Les cessions et transmissions de parts
sociales avec mention de la date de l’opération et de son enregistrement en cas de
cession entre vifs. Les cessions et transmissions ne seront opposables à la société
qu’à dater de leur inscription sur le registre des associés ou de leur signification dans
les conditions ci-après déterminées.

Tout associé pourra consulter ce registre.

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 51
Article 10 : Cession des Parts Sociales

10.1 - Toute cession des parts sociales doit être constatée par un écrit comportant une
signature légalisée des parties.

10.2 - Les parts sociales sont librement cessibles entre les associés et leurs
descendants. Elles ne peuvent être cédées à des tiers étrangers à la société qu’avec
le consentement de la majorité des associés représentant au moins les trois quarts (3
/4) du capital social.

10.3 - Le projet de cession à un tiers doit être notifié, par lettre recommandée, à la
société et à chacun des associés.

La société doit faire connaitre sa décision dans un délai de trois mois à compter de la
notification. A défaut de réponse dans ce délai, le consentement de la société à la
cession est réputé acquis.

10.4 - La décision d’acceptation ou de refus d’agrément du cessionnaire doit être


notifiée au cédant par lettre recommandée.

10.5 - Si la société refuse de consentir à la cession, les associés sont tenus, dans un
délai de trois (03) mois à compter de la date de ce refus, d ‘acquérir ou de faire acquérir
les parts objet du projet de cession.

10.6 - En cas de désaccord sur le prix de cession, il sera fait recours à un expert-
comptable inscrit sur la liste des experts judiciaires désigné soit par les parties, soit à
la demande de la partie la plus diligente par ordonnance sur requête rendue par le
Président du Tribunal du lieu du siégé social.

10.7 - La société peut, dans le même délai de trois (03) mois de la date de son refus
et avec le consentement du cédant, racheter les parts au prix fixé selon les modalités
ci-dessus énoncées et réduire son capital du montant de la valeur nominale des parts
cédées.

10.8 - Si, à l’expiration du délai imparti, aucune des solutions ci-dessus prévues n’est
intervenue, l’associé pourra réaliser la cession initialement prévue.

10.9 - Les dispositions qui précèdent sont applicables à tous modes de cession, même
celles faisant suite à une vente forcée par voie d’adjudication publique, ainsi qu’aux

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 52
transmissions de parts sociales entre vifs à titre gratuit, ou par suite de décès en faveur
d’héritiers ou de légataires.

Article 11 : Droits Attachés aux Parts

Chaque part donne droit à une fraction proportionnelle au nombre de parts sociales
dans la propriété de l’actif de la Société et dans le partage des bénéfices.

Article 12 : Indivisibilité des Parts

La société ne reconnait qu’un propriétaire pour chaque part, les copropriétaires indivis
de parts sociales sont tenus de se faire représenter auprès de la société par une seule
et même personne, désignée d’accord entre eux ou, à défaut d’entente, par le
président du tribunal de 1ère instance du lieu de siège, à la requête de la partie la plus
diligente. Les usufruitiers et nus propriétaires doivent également se faire représenter
par une seule et même personne désignée d’accord entre eux, à défaut d’entente, la
société considèrera l’usufruitier comme représentant valablement le nu propriétaire.

Article 13 : Gérance

La société sera administrée par un ou plusieurs gérants nommés parmi les associés
ou en dehors d’eux. Le gérant aura les pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de
la société et pour faire tous actes et toutes opérations compatibles avec l’objet social
et dans l’intérêt de la société.

Il aura la signature sociale par le simple fait d’apposer sa signature personnelle


précédée de la mention indiquant la raison sociale et le gérant.

Toutefois, la signature de tous les gérants est exigée pour la validité des chèques émis
par la société.

Il ne pourra en faire usage que pour les affaires de la société.

Le gérant pourra constituer des mandataires pour un ou plusieurs objets spéciaux et


limités.

Par décision de la gérance, il peut être nommé un ou plusieurs directeurs de la société.


Ces directeurs pourront avoir, ensemble ou séparément, la signature sociale.

Les rémunérations de ce ou ces directeurs seront fixées par la gérance.

MODULE DE LA METHODOLOGIE DU BUSINESS PLAN AUTEUR : M. KOFFI BERTIN KONAN (Expert Consultant et Formateur de Marketing Management) 53
Article 14 : Durée des Fonctions des Gérants – Révocation

14.1 Mlle KONAN TIFFANIE REGINA CHRISTY est nommée Gérant de la société
pour une durée illimitée.

14.2 Le gérant statuaire est révocable par décisions des associés réunis en assemblée
générale représentant au moins les trois quarts (3/4) du capital social.

Le gérant nommé par acte séparé est révocable par une décision des associés
représentant plus de la moitié (1/2) du capital social.

Le ou les associés représentant le quart (1/4) du capital social au moins peuvent


intenter une action devant le tribunal compétent tendant à obtenir la révocation du
gérant pour cause légitime.

Le gérant peut démissionner quand bon lui semble après préavis de six mois à la
société notifié par lettre recommandée avec accusé de réception

CONCLUSION GENERALE

Le business plan est avant tout un document scientifique important qu’il ne faut pas
bâcler au niveau de sa rédaction au risque de ne pas trouver un financement pour un
projet donné. C’est un document d’au plus 35 pages qui est nécessaire pour tout type
de projet soumis à un financement ou non. Ce document nous situe à priori sur la
rentabilité du projet et sa conception malgré qu’il n’y ait pas de modèle universel,
nécessite un savoir-faire. Pour être sûr de sa fiabilité, une fois réalisé par un étudiant,
ce document doit faire l’objet d’appréciation auprès d’un expert en marketing ou en
comptabilité surtout sur la partie consacrée à l’étude économique et financière.

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Notons que l’étude économique et financière du business plan est primordiale. C’est
un exercice minutieux qui relève de la comptabilité générale. Par conséquent, négliger
l’étude économique et financière ou la bâcler la rendrait irrecevable même si la partie
non financière a fait l’objet d’une appréciation remarquable auprès des financeurs.
L’étude économique et financière du business plan demande une maîtrise de certains
aspects de la comptabilité générale : budget de la trésorerie prévisionnel, bilan
d’ouverture prévisionnel, plan de financement prévisionnel et le compte de résultat
prévisionnel.
Notons que l’étude économique et financière du business plan est une garantie pour
susciter le financement d’un projet. Seuls les spécialistes à cet exercice de gestion
sont recommandés dans l’élaboration du business plan qui est un outil de vente.
Il faut absolument le conclure en rappelant les principaux points forts chiffre d’affaires
prévisionnel du projet et les indicateurs de rentabilité.

ANNEXE

- Sommaire de Business Plan


- Sommaire de projet de création d’entreprise qui intègre un Business Plan
- Questionnaire
- TD du projet de création d’un étudiant l’UCAO-UUA de l’année précédente.

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Modèle de sommaire de Business Plan
INTRODUCTION ……………………………………………………………………...…..... ..
1ère partie : ETUDE ECONOMIQUE DU PROJET..…….....
I. FICHE DE SYNTHESE DU PROJET………………………………………………….
1. Secteur d’activité
2. Le projet et ses avantages pour l’économie Ivoirienne
3. Le coût total du projet
II. PRESENTATION DU PORTEUR DU PROJET………………….………………….
1. Identité et situation matrimoniale
2. Cursus académique
3. Expériences professionnelles
III. GENERALITES ……………………………………………………………...………....
1. Objectifs et justifications du projet

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2. Zone géographique
3. Moyens technique, matériel et humain
IV. ANALYSES EXTERNES…......................................................................………..
1. Description du marché de brique en terre cuite
2. Cible
3. Concurrence
4. Politique commerciale
2ème partie : ETUDE FINANCIERE DU PROJET.……….
I. BUDGET D’EQUIPEMENTS ET D’INVESTISSEMENTS …………..……….….....
1. Les immobilisations incorporelles
2. Les immobilisations corporelles
3. Les immobilisations financières
II. DIFFERENTS ELEMENTS DE L’ETUDE FINANCIERE………………………..
1. Budget de trésorerie prévisionnel,
2. Bilan prévisionnel,
3. Plan de financement
4. Compte de résultat prévisionnel,

CONCLUSION………………………………………………………………………………

BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………………………..

ANNEXES………………………………………………………….………………………

Modèle de sommaire de Business Plan pour projet de création d’entreprise

Dédicace………………………………………………………………………………………………..………..III

Remerciements………………………………………………………………………………..……...............IV

Avant-propos…………………………………………………………………………………….………..…….V

Sigles et Abréviations………………………………………………………………………………….…..…VI

Liste des tableaux et figures……………………………………………………………………….……….VII

Introduction……………………………………………………………………………………………..….……1

Chapitre préliminaire : présentation de l’idée du promoteur……………………………………..…..…..2

Section 1 : origine de l’idée………………………………………………………………………………..…...

Section 2 : pourquoi ce choix………………………………………………………………………..……..….

Section 3 : présentation du promoteur ………………………………………………………………...........

Chapitre 1 : Etude marketing……………………………………………………………….….....................

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Section 1 : Etude de l’offre…………………………………………………………………...………………...

Section 2 : Etude de la demande………………………………………………………………………..……

Section 3 : stratégies marketing………………………………………………………………………..……

Chapitre 2 : Etude technique…………………………………………………………………………….….

Section 1 : Description du produit proposé…………………………………………………….………..…

Section 2 : Description du processus de fabrication…………………………………………..….………

Chapitre 3 : Etude économique et financière………………………………………………………....….

Section 1 : Construction du plan de financement initial………………………………………………….

Section 2 : Compte de résultat prévisionnel………………………………………………...…………….

Section 3 : plan de trésorerie………………………………………………………………………….….....

Section 4 : Bilan d’ouverture…………………………………………………………………...………..…..

Section 5 : Plan de financement…………………………………………………………………….……….

Section 6 : Indicateur rentabilité…………………………………………………………………….……….

Chapitre 4 : Etude juridique …………………………………………………..………………..…………..

Section 1 : choix de la forme juridique ……………………………………………………….……………

Section 2: Statut de la société…………………………………………………………………..………....

Conclusion……………………………………………………………………………………....…….…..….

Web graphie ………………………………………………………………………………………….…...…

Table des matières …………………………………………………………………….………………..…

Annexes……………………………………………………………………………….…………..…...….….

Modèle de Questionnaire d’un étudiant de l’UCAO-UUA

Ce questionnaire a pour but de recenser vos avis par rapport à la création d’une
entreprise de production d’attiéké.

Veuillez répondre aux différentes questions en cochant la ou les bonne (s) réponse
(s).

Merci de votre participation

1. Etes-vous

Homme Femme

2. Pourriez- vous indiquer votre tranche d’âge ?

0 à 14 ans 15 à 29 ans 30 à 49 ans 50 ans et plus

3. Quelle est votre situation matrimoniale

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Célibataire Marié(e) Veuf (Ve) Divorcé(e)
Concubinage

4. Dans quelle catégorie socioprofessionnelle vous situez- vous ?

Etudiant (e) Salarié(e) Retraité(e) sans emplois

5. Connaissez-vous l’attiéké ?

Oui Non

6. Consommez-vous de l’attiéké ?

Oui Non

7. Quel (s) type (s) d’attiéké aimez- vous consommer ?

Gros grain petit grain attiéké de garba

8. Combien de fois par semaine ?

1 à 2 fois 3 à 4 fois 5 à 7 fois

9. Que pensez-vous du prix de l’attiéké selon votre lieu d’habitation ?

Trop élevé Elevé Abordable Pas élevé

10. Pensez-vous qu’il y ait une adéquation entre le prix et la quantité de l’attiéké
que vous achetez?

Oui Non

11. Souhaiteriez-vous une baisse du prix de l’attiéké ?

Oui Non

12. A quel prix minimum souhaiteriez-vous en acheter (franc CFA) ?

50 100 200 500

13. Connaissez-vous les étapes de fabrication de l’attiéké ?

Oui Non

14. Aviez-vous déjà assisté à sa fabrication ?

Oui Non

15. Si oui, comment la trouviez-vous ?

Facile Difficile

16. Que pensez-vous des conditions de fabrication ?

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Hygiénique Non hygiénique

Suggestions
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………....

17. Que pensez-vous d’une nouvelle entreprise de fabrication de cet aliment ?

Très bonne chose Bonne chose Mauvaise chose Aucune


idée

18. Aviez-vous des suggestions à nous faire ?

Oui Non

Si oui, lesquelles :
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………

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