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REPUBLIQUE DU CAMEROON REPUBLIC OF CAMEROON

Paix- travail- patrie peace –work - fatherland


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UNIVERSITE DE YAOUNDE 1 UNIVERSITY OF YAOUNDE1
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FACULTE DES ARTS LETTRES ET FACULTY OF ARTS LETTERS
SCIENCES HUMAINES AND HUMAN SCIENCES
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DEPARTEMENT DE FRANÇAIS FRENCH DEPARTMENT
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UE 421 : DES STRUCTURALISMES A LA THEORIE GENERALE DES SYSTEMES

THEME :LA PSYCHOMECANIQUE DU LANGAGE EN


RAPPORT AVEC LA THEORIE GENERALE DES SYSTEMES.

SUPERVISEUR :PR Zang

Année académique 2022-2023


MEMBRES DU GROUPE

Tasse Selatsa Cédric 19I281 (chef de groupe)

Bidza Bialo Antoine Rodrigue 19L827

Ngui Assoumou Pauline Mariane 18G779

Ngaondoua Marie Marquise 19Z003

Ba’ana Essomba Clémence Huguette 13C322

Nyinki Biyo’o Chimène Leslie 19L825

Mongono Catherine Laure 19Q874

Ngo Samick Nadine Joëlle 19L555

Ngone Po’o Antoinette Rosine 19Q077

Yamié Younchaou 19N093


PLAN DE L’EXPOSE

INTRODUCTION

I-PSYCHOMECANIQUE DU LANGAGE

1-GENESE

2-COMPOSANTES

L’acte de langage

L’incidence

La subduction

II-THEORIE GENERALE DES SYSTEMES

1-Genèse

2-principes

-système dynamique

-système statistique

III-RAPPORT ENTRE LA PSYCHOMECANIQUE DU LANGAGE ET LA THEORIE GENERALE DES SYSTEMES

1-Similitudes

2-Divergences

CONCLUSION
Introduction
La psychomécanique est une théorie qui étudie les opérations mentales qui contribuent à
la construction du langage. Quant à la théorie générale des systèmes, elle consiste à développer des
concepts et des principes largement applicables, par opposition aux concepts spécifiques à un
domaine de la connaissance. Il distingue les systèmes dynamiques des systèmes actifs. Quelles sont
les origines et les caractéristiques de la psychomécanique et de la théorie générale des systèmes ?
quel rapport existe-t-il entre c’est deux théories ? nous tacherons de présenter dans un premier
temps la psychomécanique et ses composantes ensuite, la théorie générale des systèmes, et enfin
d’établir les rapports qui existent entre ces deux théories.
I-LA PSYCHOMECANIQUE DU LANGAGE

La psychomécanique encore appelée Guillaumisme est le fonctionnement de la pensée intervenant


dans la création de la langue. Cette théorie a une origine et des composantes.

1-La genèse

La psychomécanique du langage encore appelée psycho systématique est une théorie linguistique
qui a été développée dans la première moitié du xx siècle par le linguiste français Gustave Guillaume.
Dans son ouvrage publié en 1919, à paris, dirigé par Antoine Meillet, intitulé le problème de l’article
et sa solution dans la langue, il fait une différence de l’état puissanciel c’est-à-dire la dicibilité mentale
sous laquelle il devient une visée d’effet de l’état d’expression (discours.) c’est une théorie
d’inspiration post structuraliste qui considère le langage comme s’articulant autour du rapport
dynamique et obligé entre le plan puissanciel constituant la réalisation du discours et le plan éffectif
montrant des énoncés réalisés en expression(discours.) Gustave Guillaume pense que chaque sujet
parlant possède en lui la langue de manière virtuelle et le discours n’est rien d’autre que le lieu
d’actualisation de la langue d’où la langue est un système des systèmes.

Selon Roch Valin, le guillaumisme connait son apogée en 1927. Avec les découvertes du temps
et de la chronogénèse . En 1929 il publie un ouvrage intitulé temps verbes, théories des aspects, des
modes et des temps. Guillaume fait lesdites découvertes pendant qu’il analyse un énoncé :si vous le
faites et qu’il s’en suive un accident, on vous en tiendra rigueur. Guillaume dit que dans ce
fonctionnement, « que » pose l’hypothèse tandis que « si » la suppose. Ces découvertes faites par
Guillaume ont eu un impact positif sur les sciences du langage.

2-Composantes

-l’acte de langage

Est une opération au terme de laquelle la langue devient un discours. Pour cela, les
Guillaumiens la résume à l’équation LANGAGE= LANGUE+DISCOURS. Du point de vue
phénoménologique, la langue est une activité qui se déroule de façon chronologique entre deux
extrémités : limite de commencement (C) et la limite de fin(F).

Extériorité le langage comme PAL extériorité

Temps opératif

En effet, l’activité langagière commence par la possession de la visibilité mentale qui est la donnée
de l’expérience à exprimer. Par la suite elle donne lieu à la dicibilité mentale qui rend possible les
dicibilités orales et /ou scripturales, elle-même étant la condition préalable au dire éffectif. Le dire
quant à lui se prolonge pour donner le dire terminal. Selon Guillaume, l’opération de l’acte de langage
intervient chez l’énonciateur au moment du choix des mots de langue. Elle consiste à faire passer le
mot de son état brut appelé l’unité de puissance ayant pour siège le psychisme de l’énonciateur, à son
état éffectif appelé unité d’éffet.

-L’incidence

C’est une relation support-apport qui gouverne les signes linguistiques. Elle est liée à un
mouvement de caractérisation de portée générale selon lequel partout et toujours il y’a apport de
signification générale à un support. C’est donc à partir d’un apport et d’un support que s’etablit la
relation prédicative. Nous pouvons dire que la relation d’incidence résulte de ce double mouvement
d’incidence à la fois syntaxique et sémantique. En terme plus technique, nous disons que l’incidence
syntaxique ressort à un dire puissanciel et l’incidence sémantique qui s’en suit, ressort à un
puissanciel. C’est cette dimension qui fait partie du discours. Du point de vue typologique, il existe
trois régimes d’incidence.

 Auto-incidence ou incidence interne : elle se rapporte au substantif, partie de la langue


prédicative au sein de laquelle apport notionnel et support formel se rencontrent. Le nom
est porteur d’une matière notionnelle qui trouve une forme conclusive lui permettant de
ne pas quitter son champ d’idéation.
 L’hétéro-incidence ou incidence externe : ce sont les signes qui portent une matière
notionnelle destinée à s’appliquer à un support extérieur.il existe deux incidences
externes.

* L’hétéro-incidence de premier degré qui appartient à l’adjectif : c’est une catégorie de mot dont
la matière notionnelle est prédestinée à servir d’appoint à la partie de langue substantive.

Exemple : cette femme pauvre. Pauvre a une matière notionnelle adossée au nom femme.

* L’incidence externe de second degré qui est propre à l’adverbe : il s’agit d’une incidence qui
opère auprès d’un terme déjà incident à un autre terme.

Exemple : une femme très pauvre. Très est incident de l’adjectif pauvre, lui-même étant incident du
substantif femme.

La subduction

C’est un phénomène au cour duquel le signe linguistique perd progressivement son sens. Les
recherches de la subduction montrent le cinétisme des mots c’est-à-dire les différentes places qu’un
signe linguistique peut occuper dans la langue.

Exemple : Que faites-vous ? « Que » ici correspond à un pronom interrogatif.


Exemple : La femme que tu vois est ma mère. Ici « que » reprend l’antécédent « femme » donc il est
pronom relatif, adjectif épithète.

Au bout du compte, cette première station de notre exposé a permis de clarifier les concepts
structurant de notre travail à savoir : la psychomécanique du langage, ainsi qu’en est-il de la théorie
générale des systèmes ?

II- LA THEORIE GENERALE DES SYSTEMES

La théorie générale des systèmes encore appelée système est théorie entre plusieurs disciplines
qui a une origine et des principes.

1-Genèse

Le projet d’une « Théorie générale des systèmes » fut avancé à partir de 1937 par le
philosophe biologiste Autrichien Ludwig Von Bertalanffy qui aura vécu de 1901-1972. Une histoire
est entreprise dans cette thèse, décrivant cette théorie comme une science générale systématique du
« réel » ou «systématologie générale ».l’enquête généalogique ici menée révèle les origines des
valeurs et des schèmes conceptuels qui structurent le projet Bertalanfien, ainsi que la problématique
initiale dont il fut issu. Les dynamiques intellectuels ayant présidé à sa genèse sont ensuite
considérées : l’attention est focalisée théorie « perspectiviste » de la connaissance de Bertalanffy sur
les conséquences qui en découlent pour la philosophie des sciences et son concept de système, et ses
multiples contributions à la biologie théorique. Les premières publications sur la « systématologie
générale » sont analysées et il s’est rendu compte de la rapide transformation de celle-ci en un projet
collectif au milieu de 1950. Il suscita la création au états unis de society for general systems research
où convergent les diverses composantes d’un « mouvement systémique » sont mises en évidence les
difficultés des promoteurs de la « systématologie générale » à travers les voies de son actualisation
dans cette société scientifique. Mais il est aussi montré que ce projet a jusqu’aux années 1970 de
contributions significatives. Un cadre systémique qui établit leur complémentarité et leur unité.

2-Principes

La théorie générale des systèmes consiste à développer des concepts et principes largement
applicables. Il distingue les systèmes dynamiques ou actifs des systèmes statiques ou passifs.

** systèmes dynamiques

Encore appelés systèmes actifs, Pour Bertalanffy la théorie générale est considérée comme une
contribution majeure à la pensée. Ce sont des ensembles d’activité ou des composantes où on constate
l’inter action dans les comportements et les processus. Exemple : l’exécution d’un fichier en mémoire,
un circuit.
Cette théorie modélise la dynamique, les conditions et les contraintes d’un système et d’élucider
les principes (tels que le but, la mesure, la méthode, les outils) qui peuvent être discernés et appliqués
à d’autres systèmes à tous les niveaux d’imbrications et dans une large gamme de domaine pour
obtenir une équi-finalité optimisée.

**systèmes statiques

Encore appelés systèmes passifs, c’est un ensemble des éléments qui est entrain d’être traité dans
l’espace et le temps. Exemple : un fichier, un fichier disque.

Vue la présentation de la théorie générale des systèmes, qui a une genèse et principes, que
dirons-nous des rapports entre la psychomécanique du langage et la théorie générale des systèmes.

III- RAPPORT ENTRE LA PSYCHOMECANIQUE DU LANGAGE ET LA THEORIE


GENERALE DES SYSTEMES

Le Guillaumisme et la théorie générale des systèmes sont deux structures post- structurales.
Toutefois il convient de ressortir les similitudes ainsi que les divergences de ces deux théories.

1-Similitudes

Tout d’abord, la psychomécanique du langage et la théorie générale des systèmes qui rencontrent
plusieurs points de similitudes à l’instar de théorie de l’immanentisme ouvert. Sur ce Guillaume et
Bertalanffy conçoivent celle-ci en ce sens qu’elles permettent des autres sciences ou encore
l’interdisciplinarité des savoirs. Ils favorisent également la dichotomie langue /discours qui se
matérialisera où tous les systèmes auront une valeur accordée par le système hiérarchisé. Bertalanffy
et Guillaume percoivent également le système comme étant la base de tout raisonnement scientifique.

La théorie Guillaumienne tout comme la théorie générale des systèmes partagent l’esprit critique
c’est-à-dire la pensée continuelle à travers la psychologie. Guillaume conidère la langue comme un
système en construction permanente car elle exploite la psychologie dont l’on se préoccupe de l’état
mentale de l’émetteur. Bertalanffy va sur cette meme lancé avec les notions de causalité circulaire et
de signification en psychiatrie.

2- divergences

La théorie générale des systèmes est l’étude interdisciplinaire des systèmes. Chaque système est
délimité par l’espace et le temps influencé par l’environnement, défini par la structure et son objectif,
et exprimé par son fonctionnement. Par contre la psychomécanique étudie la langue comme un
système. La lecture des écrits de Guillaume invite cependant à distinguer le pensable (tout ce qui peut
se penser.) il perçoit la psychomécanique comme étant une expérience au moment de l’acte de langage
où le sujet parlant saisit son expérience.

La théorie générale des systèmes consiste à développer les concepts et les principes largement
applicables. Alors que la psychomécanique met en exergue un objet du monde à travers sa relation par
notion de correspondance. Pour Guillaume, le langage est conçu comme une conversion de
l’expérience ; d’où sa chaine de causation suivante : « du perçu » au conçu et du « conçu » au « dit ».
CONCLUSION

Enfin de compte, nous avons présenté la psychomécanique du langage en rapport avec la


théorie générale des systèmes. Nous avons démontré que ces deux théories entretiennent des rapports
de convergences d’une part au niveau de l’immanentisme ouvert et des rapports de divergences d’autre
part au niveau de l’interdisciplinarité.

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