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SYMPOSIUM
DE Ii’ASSOCIATION DE PSYCHOLOGIE SCIENTIFIQUE
DE LANGUE FRANÇAISE
ASSOCIATION
DE
PSYCHOLOGIE SCIENTIFIQUE
DE LANGUE FRANÇAISE
P R E M IE R S Y M P O S IU M
P a r i s , 195 2
Le système nerveux
et la psychologie
Rapports de
H . P lÉ R O N , J. DE AjU RIAGU ERRA
J. PlAG ET et D. LAGACHE
in
A N N É E PSYCHOLOGIQUE 1953
BIBLIOTHÈQUE SCIENTIFIQUE INTERNATIONALE
SECTION PSYCHOLOGIE
Professeur honoraire au Collège de France
d ir ig é e p a r H e n r i P i é r o n ,
e t P a u l F r a i s s e , Directeur à VÉcole des Hautes Études
LA
PERCEPTION
SYMPOSIUM DE
L'ASSOCIATION DE PSYCHOLOGIE SCIENTIFIQUE
DE LANGUE FRANÇAISE
A . MICHOTTE, J. PIAGET, H. PIÉRON
et
LOUVAIN 1953
TOUS DROITS
de traduction, de reproduction et d’ adaptation
réservés pour tous pays
COPYRIGHT
by Presses Universitaires de France, 1955
u .c .l. '
FACULTE DE PSYCHOLOGIE
et des
SCIENCES DE L’EDUCATION
Bibliothèque
o
INTRODUCTION
lequel fait alqrs le nécessaire pour nous mettre dans les meil
leures conditions de réceptivité, périphériques et centrales,
des excitants correspondant aux objets qui répondent à nos
curiosités, à nos intérêts, à nos désirs et aux tâches que nous
avons à accomplir.
Et, au fur et à mesure que l’ action progresse, il se fait une
adaptation continuelle aux nouvelles nécessités du moment,
de façon que, en fin de compte, la sélection des systèmes de
stimulations et l’ adoption de telle ou telle attitude perceptive,
loin de nous être imposées, sont en réalité le fait de notre propre
activité.
, Qu’il s’ agisse d’ expériences de laboratoire, ou de la vie de
' tous les jours, la psychologie de la perception est donc néces
sairement tributaire de l’_étude_d’ensemble du comportement ;
et il convient dès lors, de rechercher les rapports qui peuvent
lier éventuellement l’ activité perceptive elle-même aux facteurs
qui déterminent la conduite : la personnalité de l’individu,
ses besoins, ses tendances, les connaissances qu’il a acquises,
l’histoire de son développement, les influences sociales aux-
1 quelles il a été soumis, etc.
C’ est dans ce cadre, conçu de façon très large, que se situent
les travaux du Congrès, et c’ est cela qui leur confère une cer
taine unité malgré la diversité des questions traitées.
Notons parmi celles-ci 4 communications individuelles :
M. A. F a u v i l l e , se plaçant au point de vue génétique, a
présenté un rapport sur Les premières réponses de Venfant et
leurs excitants.
M. J. N u t t i n a parlé de la question de l’influence exercée
sur la perception par la personnalité, les tendances et la moti
vation, sous le titre Perception et personnalité : la perception
des réussites et des échecs.
M. A. O m b r e d a n e a fait une communication intitulée
Perception et Information. (En raison de l’ absence de l’ auteur,
en séjour à l’étranger, cette communication a été présentée
par M. J. F a v e r g e . )
M. H. K o c h e n f in , a t r a it é d e s Conditions exogènes et endo
gènes des migrations des poissons et des oiseaux.
Le nombre de ces communications avait été intentionnel
lement réduit afin de réserver la majeure partie du temps
disponible à un Symposium portant sur L^influence de Vexpé-
INTRODUCTION 3
L’INFLUENCE DE L’EXPÉRIENCE
SUR LA STRUCTURATION
DES DONNÉES SENSORIELLES
DANS LA PERCEPTION
RAPPORT
de
H. PlÉRON
Professeur honoraire au Collège de France
2° LES DONNÉES E X P É R IM E N T A L E S
R É FÉ R E N C E S
Professeur à la Sorbonne
et à la Faculté des Sciences de Genève
I. — P O S IT IO N D U P R O B L È M E E T H Y P O T H È SE S
nL (L* L2) x
(1) Selon la form ule ------------------- - ------------------- que nous avons développée au
b
Congrès intern. de Psychol. de Stockholm (voir les Actes du Congrès, p. 197).
R A P PO R T D E J. P I A CET 21
(1) Pas plus d ’ailleurs qu’ en génétique biologique on n ’ atteint un génotype indé
pendant du phénotype lié aux conditions d'expérience : Ce génotype est ce q u ’il
y a de com m un aux phénotypes de même race pure et non pas un « type » que l’ on
pourrait situer à côté des phénotypes et en opposition avec eux.
22 LA PERCEPTION
II. — QUELQUES F A IT S
IN D IQ U A N T L A P A R T IC IP A T IO N D E U E X P Ê R IE N C E
(1) C’ est précisément chez un ou deux dessinateurs que nous avons trouvé les
plus faibles erreurs d ’ adultes.
R A P PO R T D E J. P I A G E T 27
III. — CONCLUSIONS
I. — La méthode génétique
(1) A u sujet de tout ceci, voir par exem ple : M. D . V e r n o n , A further Study of
Visual Perception, Cambridge U niversity Press, 1952, chap. X notam ment.
RA PP O R T D E A . MICHOTTE 37
(1) Cette expérience a été faite sur 140 sujets. D eux d ’entre eux, seulement,
ont vu le va-et-vient symétrique. L ’un avait souvent fait des observations dans
des conditions analogues, l’autre jamais.
R AP PO R T D E A . MICHOTTE 39
S Y M P O S IU M 1953 c
DEUXIÈME PARTIE
PERCEPTION ET INFORMATION
par A. O mbredane
Professeur à F Université de Bruxelles
B IB L IO G R A P H IE
U.C.L.
FACULTE DE PSYCHOLOGIE
et des
PERCEPTION ET PERSONNALITÉ
La perception des réussites et des échecs
par J. N u t t in
Professeur à F Université de Louvain
I. — N OTION É L A R G IE D E L A « P E R C E P T IO N »
II. — P E R C E P T IO N E T SELF-CONCEPT
(1) Nous nous perm ettons de renvoyer le lecteur à la description plus détaillée
de ces expériences et de leurs résultats dans notre ouvrage : Tâche, réussite et échec.
Théorie de la conduite humaine, Louvain, Publications Universitaires, et Paris,
Érasme, 1953. La Première Partie de cet ouvrage est consacrée à l’ étude de la
perception de la réussite et de l’ échec (cf. p. 73-170).
(2) V oir à ce sujet notre ouvrage cité ci-dessus, p. 122-123.
106 LA PERCEPTION
(1) Ces expériences étaient arrangées de* façon à ce que le m êm e nom bre de
réussites et d ’échecs était donné aux deux groupes de sujets. T outefois, chez les
uns, la plupart des réussites venaient au début de la série, chez les autres, au contraire,
les échecs dom inaient au début.
PERCEPTION E T PERSONNALITÉ 107
III. — IN T E R P R É T A T IO N THÉORIQUE
(1) V oir F. H o p p e , E rfolg und Miszerfolg, Psychoï. Forschung, 1930 (14), p. 32.
Le niveau d’aspiration n ’ est rien d ’ autre que l ’application ou la concrétisation du
niveau du moi dans une situation spéciale.
(2) Le besoin de consistance interne n ’est en somme q u ’une form e du besoin
de se maintenir. A u niveau de l’activité morale, il se manifeste sous form e d ’une
tendance à rester fidèle à soi-même, à ses idées et convictions et à ceux à qui on
s’est plus ou moins identifié (parents, etc.). On peut être tenté de voir dans ce besoin
de consistance une force analogue à celle de Vinertie qui tend à maintenir l’ état
dans lequel un ob jet physique se trouve. Toutefois, il convient de noter que le
besoin de consistance interne et de conservation en général est capable de déclencher
une somme considérable d ’activités nouvelles et très variées en vue de réaliser
l’ équilibre à établir.
PERCEPTION E T PERSONNALITÉ 109
(1) V oir plusieurs confirm ations de cette hypothèse dans notre ouvrage cité
ci-dessus (surtout p. ,154-157).
LES PREMIÈRES RÉPONSES DE L’ ENFANT
ET LEURS EXCITANTS
L'inné et l'acquis
par A. F a u v i l l e
Professeur à l'Université de Louvain
Nouveau-né ;
Développement sensori-moteur ;
Apprentissage ;
Courbes de croissance ;
Développement émotif.
par H. J. K och
Professeur à F Université de Louvain
B IB L IO G R A P H IE
Pages
I n t r o d u c t io n ................................................................................................................. 1
P R EM IÈ R E PA RTIE
L’INFLUENCE DE L’ EXPÉRIENCE
SUR LA STRUCTURATION DES DONNÉES SENSORIELLES
DANS LA PERCEPTION
Rapport d e H. P i é r o n ............................................................................................. 7
Rapport de J. P i a g e t ............................................................................. 17
Rapport d e A. M i c h o t t e ........................................................................................ 31
Discussion entre les rapporteurs ........................................................... 47
Discussion générale : M e t z g e r , M u i x e r , S n i j d e r s , F r a i s s e , F atj -
v il l e , N y s s e n , Ch o c h o l l e ........................................................................... 63
Réponses de H. P i é r o n et J. P i a g e t ................................................. 75