Vous êtes sur la page 1sur 44

Université Mohammed V de Rabat

Ecole Supérieure de Technologie de


Salé

Rapport du Projet de Fin d’Etudes

Département Maintenance Industrielle

Filière :
Licence Professionnelle : Maintenance des Equipements Scientifiques

Réalisé par :
Oussama boudhane & Amine El Aamrani

Thème :

Réalisation d’un journal lumineux a LEDs alimenté par un panneau solaire

Date de soutenance : Le 10 Juin 2016, devant le jury composé de :

Tuteur : Mr. Abdelmajid Bybi

Membres de jury :

Année universitaire 2015-2016


Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016
A nos chers parents

A nos chers frères et sœurs

A tous nos professeurs

A tous nos familles

A tous nos amis.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016


Nous tenons à remercier dans un premier temps, toute l’équipe
pédagogique de l'école supérieure de technologie et les intervenants
professionnels responsables de la formation de la licence
professionnelle Maintenance des équipements scientifique.

Au terme de notre projet de fin d’études, nous exprimé notre


profonde gratitude à Monsieur Abdelmajid BYBI pour son
encadrement pédagogique consistant ainsi que pour ses conseils
efficients et ses judicieuses directives, nous le remercie vivement de
ses efforts considérables pour le bon déroulement et la réussite de
notre formation.

Nous tenons à remercier nos professeurs de nous avoir incités à


travailler en mettant à notre disposition leurs expériences et leurs
compétences.

Nous adressons aussi nos sincères remerciements à tous nos


camarades pour leurs aides et leurs encouragements.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016


S.A.D.T: System Analysis & Design Technic
F.A.S.T: Function Analysis System Technic
L.E.D : Light-emitting diode
CMOS : Complementary Metal Oxide Semiconductor

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016


Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction 8
Chapitre 1 : Présentation de projet 9
I. Cahier des charges : 10
II. L’analyse fonctionnelle : 11
1. Diagramme de bête à cornes : 11
1. Diagramme de Pieuvre : 12
3. Diagramme de S.A.D.T : 13
4. Diagramme de F.A.S.T : 14
Chapitre 2 : Etude théorique 16
I. Composants importantes utilisé : 17
1. Diodes électroluminescente (LED) : 17
2. Registre de décalage 74HC595 : 20
3. Circuit intégrer 4017 : 23
4. Arduino uno : 26
5. Panneau solaire : 29
II. Dimensionnement d’un système photovoltaïque autonome :
33
1. Estimation des besoins journaliers en électricité (en Wh/j) :
33
2. Orientation et inclinaison des modules :
33
3. Production électrique d’un module en une journée :
34
4. Nombres des panneaux quel faudra utiliser :
34
5. Dimensionnement du stockage :
35
Chapitre 3 : Travail réalisé 37
I. Construction du Matrice de LEDs : 38
II. La carte mére : 40
III. Le schéma complète : 41
Conclusion 42
Bibliographie 43

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016


Figure 1 : Schéma synoptique 10
Figure 2 : Diagramme de bête à cornes 12
Figure 3 : Diagramme de Pieuvre 13
Figure 4 : Diagramme de S.A.D.T 14
Figure 5 : Diagramme de F.A.S.T 15
Figure 6 : Symbole de LEDs 17
Figure 7 : Différents type de LEDs 17
Figure 8 : L.E.D bicolores 18
Figure 9 : L.E.D multicolor 18
Figure 10 : Image de Registre de décalage 74HC595 20
Figure 11 : Schéma logique 21
Figure 12 : Schéma fonctionnel 21
Figure 13 : Chronogramme de fonctionnement de 74HC595 23
Figure 14 : Image de 4017 24
Figure 15 : Schéma logique 24
Figure 16 : Schéma fonctionnel 24
Figure 17 : Chronogramme de fonctionnement de 4017 25
Figure 18 : Image de l’Arduino UNO 26
Figure 19 : Schéma de l’Arduino UNO 26
Figure 20 : Microcontrôleur ATMEL ATMega328 27
Figure 21 : Schéma de l’arduino 28
Figure 22 : Cellule photovoltaïque 29
Figure 23 : Schéma de fonctionnement de la cellule photovoltaïque 30
Figure 24 : Cellules photovoltaïque en série 30
Figure 25 : by-pass pour éviter les Hots spots 31
Figure 26 : Champ photovoltaïque 31
Figure 27 : Système photovoltaïque d’information géographique 34
Figure 28 : Support des LEDs 38
Figure 29 : Instalation des LEDs sur le support 38
Figure 30 : Schéma de la Matrice des LEDs 39
Figure 31 : Schéma de la carte mére
Figure 32 : Schéma de complét

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016


Tableau 1 : Tension de seuil des L.E.Ds solen la couleur 19
Tableau 2 : Description des Pins de 74HC595 22
Tableau 3 : Description des Pins de 4017 25
Tableau 3 : Représentation des types de cellules photovoltaïques 32

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016


A l’Ecole Supérieur de Technologie de Salé, personne ne peut ignorer le rôle fondamental
de la formation professionnelle sur tout que les études s’organisent en deux types de cours : les
cours magistraux et les travaux pratiques. Cette formation solide est toujours complétée par
l’expérience pratique.

C’est la raison pour laquelle chaque étudiant est amené à effectuer un stage d’initiation
durant sa 1ère année, un stage en fin de la 2ème année et un projet de fin d'études du cycle
DUT. Et aussi un stage en fin d’année et un projet de fin d’études du cycle LP.

Concernant notre projet, on va réaliser un journal lumineux qui permet l’affichage d’un
texte. On peut envoyer le texte qu’on veut l’afficher grâce à la liaison USB entre le PC et
l’afficheur et on peut donner un effet (défilement à droite, à gauche, en haut et en bas) et pour
commander le tableau d’affichage lumineux nous avons utilisé l’arduino uno.

Dans ce rapport, nous allons étudier les différentes parties de ce journal lumineux et les
différentes étapes de réalisation de matrice ainsi que la carte de commande et le programme.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 8


Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 9
Notre projet s’inscrit dans le cadre des projets de fin d’études de la licence Professionnelle
en maintenance des équipements scientifique, il s’agit de réaliser un journal lumineux
commandé par ordinateur alimenté par un panneau solaire.
La réalisation de ce projet comporte un aspect électronique, mécanique et informatique, ce
qui nous a données plus de connaissances.
Schéma synoptique :

Figure 1 : Schéma synoptique

I. Cahier des charges :


Avant de commencer toute étude, nous avons mis en place un cahier des charges qui est le
suivant :
Le système doit :
 Etre simple à utiliser
 Etre autonome, c'est-à-dire sans source de tension extérieure au
système.
 fonctionner seul, c'est-à-dire que l’utilisateur ne met que le système
en marche et met les données d’affichage.
 posséder une interface de contrôle, qui doit être simple d’utilisation,
pour permettre à l’utilisateur de consulter certaines informations.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 10


II. L’analyse fonctionnelle:
L’analyse fonctionnelle est une méthode de travail qui permet de définir les besoins d’un
produit en termes de fonctions, au prix le plus juste. Cette méthode utilise des outils qui
permettent d’identifier des fonctions d’usage et d’estime.
Concernant notre projet, on a appliqué cette méthode pour définir les besoins, les fonctions
et la composition de notre journal lumineux qu’on a réalisé.
Il existe deux types d’analyse fonctionnelle :
L’analyse externe : Analyse du point de vue client ou utilisateur du produit qui
s’intéresse uniquement aux fonctions de service ou fonctions externes de celui-ci
L’analyse interne : Analyse du point de concepteur en charge de réaliser le produit.
L’analyse consiste à passer des fonctions de services aux fonctions techniques permettant de
les concrétiser.
Ces deux types d’analyse représentée par les diagrammes suivant :
Diagramme de bête à cornes.
Diagramme de Pieuvre.
Diagramme de S.A.D.T « System Analysis & Design Technic ».
Diagramme de F.A.S.T « Function Analysis System Technic ».

1. Diagramme de bête à cornes :


La bête à corne est un outil d’analyse fonctionnelle du besoin. En matière d’innovation, il
est tout d’abord nécessaire de formuler le besoin sous forme de fonctions simples (dans le sens
de « fonctions de bases ») que devra remplir le produit ou le service innovant.
Pour établir la bête à cornes d’un produit, il est nécessaire de se poser les questions
suivantes :
« A qui notre produit rend-il service ? » : C’est l’utilisateur du produit.
« Sur quoi agit notre produit ? » : C’est la matière d’œuvre que va transformer notre produit
c’est Matrice de Diodes électroluminescente (Led).
« Quel est le but de notre produit ? » : C’est la fonction principale de notre produit, c’est
d’affichage un message voulue sur une surface lumineux.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 11


Figure 2 : Diagramme de bête à cornes

2. Diagramme de Pieuvre :
Le diagramme “pieuvre” (ou APTE) met en évidence les relations entre les différents
éléments du milieu environnant et le produit. Ces différentes relations sont appelées les
fonctions de produit qui conduisent à la satisfaction du besoin.
Cette méthode est déposée par la société APTE (APTE= Applications des techniques
d'entreprises Paris), comporte trois étape :
1ère étape : La recherche et la caractérisation du besoin par l'outil "bête à cornes" et
l'identification de la fonction globale.
2ème étape : La recherche de l'environnement du produit, l'identification et la
caractérisation des interacteurs du système (les entités en relation avec le système pendant son
cycle de vie). Le système est pris comme une entité évoluant dans son environnement. La
description de l’environnement (direct) commence par la liste des milieux extérieurs.
3ème étape : La recherche des fonctions et des contraintes : Une fonction représente une
relation entre le système et un ou plusieurs interacteur(s), il existe 2 types de fonctions :

 Les fonctions principales (Fp) : expressions des relations entre


interacteurs, à travers le système.
 Les fonctions contraintes (Fc) : celles mettant en relation le système et un
milieu extérieur, « réponses ou réactions » du système à un interacteur.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 12


Le diagramme de Pieuvre de notre produit et le suivant :

Figure 3 : Diagramme de Pieuvre


Fp1: Permettre à l'utilisateur de modifier le message et contrôler les effets d’affichage
Fc1: Géré et mémoriser les données d’affichage
Fc2: s’adapter à l'énergie fournit par le panneau solaire
Fc3: Respecter les normes de sécurité
Fc4: être facile à réparer.
Fc5: Etre attirant à l’œil

3. Diagramme de S.A.D.T « System Analysis & Design Technic » :


S.A.D.T Cette méthode a été mise au point par la société Softech aux Etats Unis. La
méthode SADT est une méthode d'analyse par niveaux successifs d'approche descriptive d'un
ensemble quel qu'il soit. On peut appliquer le SADT à la gestion d'une entreprise tout comme
à un système automatisé. S.A.D.T éclate le Bloc de la Fonction Globale et utilisepour chaque
sousbloc, les conventions graphiques du bloc fonctionnellié à la Fonction Globale et étudié
précédemment. Dans ce modèle figure donc tout ce qui transite dans le bloc avec l’aide de a
Fonction (entrées, sorties de MO, données de contrôle, ..). Il en existe 2 types :
 les actigrammesou diagrammes d’activité: Ils sont issus du bloc de la fonction
globale

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 13


 les datagrammesou diagrammes de données
Nous n’utiliserons que les ACTIGRAMMES au niveau fonction globale A-0, puisque il
existe plusieurs niveau tele que ( A0,A3,A32,..) :

Figure 4 : Diagramme de S.A.D.T

4. Diagramme de F.A.S.T « Function Analysis System Technic » :


F.A.S.T est simplement une arborescence des Sous-Fonctions sans mentionner la nature
des entrées et sorties de chaque Bloc Fonctionnel. Lorsque les fonctions sont identifiées, cette
méthode les ordonne et les décompose logiquement pour aboutir aux solutions techniques de
réalisation. Le diagramme permet de représenter de façon synthétique l’enchaînement
hiérarchisé des fonctions technique. En partant d'une fonction principale, elle présente les
fonctions dans un enchaînement logique en répondant aux trois questions :
 Pourquoi cette fonction doit-elle être?
 Comment cette fonction doit-elle être assurée ?
 Quand cette fonction doit-elle être assurée ?

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 14


Figure 5 : Diagramme de F.A.S.T

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 15


Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 16
D’une façon générale, un afficheur alphanumérique est un traducteur électro-optique qui
transforme une énergie électrique en une autre lumineuse ou plus généralement en une
information visible.

Et pour réaliser un prototype de ces afficheurs qui va être sous le contrôle d’un utilisateur
à travers une interface de commande sur un ordinateur ainsi, mémoriser les données
d’affichage, cela nécessite des composants spéciaux. On va parler de quelqu’une dans ce
chapitre.

I. Composants électroniques utilisé :

Dans cette partie on va juste définir les composants et leur fonctionnement général :

1. Diodes électroluminescente (LED) :


Le terme LED :

LED = Light Emitting Diode, diode electroluminescent.


HB-LED ou HBLED = High Brightness LED, Leds haute luminosité.
HP-LED ou HPLED = High Power LED, Leds haute puissance.
Symbole :

Figure 6 : Symbole de LEDs


Description :

La LED est un composant dit passif, de la famille des semi-conducteurs (comme la diode
et le transistor). Il s'agit d'une diode un peu particulière, qui a la propriété d'émettre de la
lumière quand un courant la parcourt (de l'Anode vers la Cathode), et les couleurs que l’on
trouve généralement sont : rouge, vert, jaune et bleu.

Figure 7 : différents type de LEDs

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 17


L.E.D bicolores :

Ils sont associées dans un même boîtier transparent, 2 puces émettant chacune une couleur
précise : rouge pour l'une, et vert pour l'autre. Les L.E.Ds bicolores peuvent posséder deux
pattes (montage des deux L.E.Ds en "parallèle retourné") ou trois pattes (montage des deux
L.E.Ds en "série inversé" avec point milieu).

L’allumage simultané Figure 8 : L.E.D bicolores des deux puces vert et rouge
(résultat jaune-orange) est plus facile avec la L.E.D à trois pattes, sous une simple tension
continue. Pour la L.E.D à deux pattes, il y a obligation d'inverser la polarité de la tension
appliquée, selon la puce que l'on veut utiliser. Une tension alternative est donc requise pour
allumer les deux puces en même temps (il est faux de dire en même temps, mais grâce à la
persistance rétinienne, cet effet "continu" peut être obtenu avec un signal alternatif de fréquence
suffisante, sans scintillement visible).
L.E.D à plus de deux couleurs :

Ils Sont associées dans un même boîtier transparent, 3 ou 4 puces émettant chacune une
couleur précise : rouge, vert et bleu. Du fait d'un éclairement généralement moindre de la puce
bleue, cette dernière se trouve souvent doublée : 2 puces bleues pour une rouge et une verte.
Les deux puces bleues étant électriquement raccordées entre elles, la L.E.D possède en tout
quatre pattes : une pour la puce rouge, une pour la puce verte, une pour la ou les puces bleues,
et la quatrième enfin pour le point commun.

Figure 9: L.E.D multicolor


Si l'on se contente d'activer en tout ou rien chacune des trois couleurs, nous pouvons faire
s'illuminer la L.E.D avec 7 couleurs différentes (8 combinaisons possibles, mais on ne compte
pas celle où tout est éteint). Pour obtenir plus de variations possibles, plus de couleurs si vous
préférez, il faut rendre variable l'intensité lumineuse de chaque couleur, de façon indépendante.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 18


Pour cela, il faut utiliser un système de commande de L.E.D à rapport cyclique variable, c'est
ce que j'ai fait par exemple avec mon lampadaire multicolore.
L.E.Ds haute luminosité :

Ce type de L.E.D, qui peut émettre dans l'ensemble des couleurs vue précédemment (les
L.E.Ds haute luminosité ne sont pas forcément blanches) constituera sans doute dans un très
proche avenir, une solution alternative intéressante à l'éclairage grand public, voir à l'éclairage
professionnel de forte puissance (ça commence à venir, il suffit de regarder un peu autour de
soi quand on va dans certains petits spectacles ou dans des salons).
Il est à noter que vu la puissance lumineuse développée par ces L.E.Ds (certaines atteignent
ou dépassent 50000 mcd), les mêmes précautions que celle qui s'appliquent pour les LASER
sont de rigueur (ne pas diriger directement ces L.E.Ds vers les yeux).
La tension de seuil dépend de la couleur et donc de la composition chimique du dopage.
Chute de
Couleur Matériau Longueur d'onde (en nanomètres) tension (en
volts)
Infrarouge Germanium (Ge) 1180 nm 1,6 V
Infra-rouge Silicium (Si) 1150 nm 1,6 V
Infra-rouge Gallium-Arsenic (GaAs) 770 à 1100 nm 1,6 V
Rouge foncé Aluminium-Antimoine (AlSb) 775 nm 1,6 à 2,0 V

Rouge clair Arséniure/phosphure de gallium (GaAsP) 610 (ou 625) à 660 nm (1) 1,6 à 2,0 V
Orange foncé Arséniure/phosphure de gallium (GaAsP) 602 à 610 (ou 625) nm 2,0 V
Orange clair Arséniure/phosphure de gallium (GaAsP) 590 à 602
Jaune Arséniure/phosphure de gallium (GaAsP) 570 à 590 nm 2,1 V
Jaune-vert Phosphure de gallium (GaP) 530 à 570 nm 2,1 à 2,5 V

Silicium-Carbone (SiC), Nitrure de gallium (GaN) 2,1 à 2,5V -


Vert 525 à 565 nm
ou Phosphure de gallium (GaP) 3,0 à 3,6 V

Silicium-Carbone (SiC), Nitrure de gallium (GaN)


Bleu turquoise 480 nm 2,1 à 2,8 V
ou Phosphure de gallium (GaP)

Séléniure de zinc (SnSe), Nitrure de gallium/indium 2,5 à 2,8 V -


Bleu 410 à 470 nm (ou 450 à 500)
(InGaN) ou Carbure de silicium (SiC) 3,2 à 3,6 V
Séléniure de zinc (SnSe), Nitrure de gallium/indium
Rose 3,1 à 3,6 V
(InGaN) ou Carbure de silicium (SiC)
Séléniure de zinc (SnSe), Nitrure de gallium/indium
Violet 380 nm (ou 400 à 450) 3,1 à 3,6 V
(InGaN) ou Carbure de silicium (SiC)
Ultra-violet Diamant (C) 280 à 395 nm 3,1 à 3,8 V
Mélange des trois couleurs
Blanc Diamant (C) 3,4 à 3,8 V
rouge, vert et bleu
Tableau 1: Tension de seuil des L.E.Ds solen la couleur

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 19


2. Registre de décalage 74HC595 :
Un registre à décalage est un ensemble de bascules synchrones, dont les bascules sont
reliées une à une, à l'exception de deux bascules qui ne sont pas forcément reliées. À chaque
cycle d'horloge, le nombre représenté par ces bascules est mis à jour.

Différents types de registre à décalage existent :

SISO (Serial In - Serial Out) : à chaque cycle d'horloge, on ne peut écrire que dans une
bascule (lorsque deux bascules ne sont pas reliées entre elles, c'est celle dont l'entrée n'est pas
reliée à une autre bascule), et on ne peut lire qu'une autre (lorsque deux bascules ne sont pas
reliées entre elles, c'est celle dont la sortie n'est pas reliée à une autre bascule).

SIPO (Serial In - Parallel Out) : à chaque cycle d'horloge, on ne peut écrire que dans une
bascule (lorsque deux bascules ne sont pas reliées entre elles, c'est celle dont l'entrée n'est pas
reliée à une autre bascule), mais on peut lire les valeurs de toutes les bascules.

PISO (Parallel In - Serial Out) : à chaque cycle d'horloge, on peut forcer la valeur de toutes
les bascules, mais on ne peut en lire qu'une (lorsque deux bascules ne sont pas reliées entre
elles, c'est celle dont la sortie n'est pas reliée à une autre bascule).

PIPO (Parallel In - Parallel Out) : à chaque cycle d'horloge, on peut forcer la valeur de
toutes les bascules, et on peut toutes les lire.

Figure 10: image de Registre de décalage 74HC595

Le 74HC595 est un registre à décalage Serial In - Serial Out et Parallèle Out 8 bits, avec un
registre de stockage et de 3-state output. Les deux registres de « décalage » et de « stockage »
ont deux horloges séparées. L'appareil dispos d'une entrée série (DS) et une sortie série (Q7S)
en cascade et une entrée asynchrone de remise à zéro MR. Un ‘0’ sur MR réinitialisé le registre
à décalage. Les données se déplacent sur la transition ‘0’ à ‘1’ de l'entrée SHCP. Les données
du changement registre est transféré au registre de stockage sur une transition ‘0’ à ‘1’ du STCP
contribution. Si les deux horloges sont reliées entre elles, le registre à décalage sera toujours
une horloge impulsion d'avance du registre de stockage. Les données dans le registre de
stockage apparaissent à la sortie chaque fois que l'entrée de validation de sortie OE est à ‘0’.
Un ‘1’ sur OE implique sur les sorties à prendre un état ‘0’. Le fonctionnement de l'entrée OE
ne modifie pas l'état des registres.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 20


Schéma logique :

Figure 11 : Schéma logique


fonctionnel
Schéma fonctionnel :

Figure 12 : Schéma fonctionnel

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 21


Description des Pins :

Symbole N° de pin Description


Q0,Q1,Q2,Q3,Q4,Q5,Q6,Q7 15,1,2,3,4,5,6,7 sortie de données parallèle
GND 8 La masse 0V
Q7S 9 serial data output
MR 10 master reset
SHCP 11 l'entrée d'horloge de registre de décalage
STCP 12 l'entrée d'horloge de registre de stockage
OE 13 l'entrée de validation de sorties
DS 14 entrée série de données
VCC 15 tension d'alimentation
Tableau 2 : Description des Pins de 74HC595
Fonctionnement :

Comme tout composant électronique, il faut commencer par l’alimenter pour le faire
fonctionner. Le tableau que nous avons vu juste au-dessus nous indique que les broches
d’alimentation sont la broche 16 (VCC) et la broche 8 (masse), La tension qu’on peut appliquer
pour l’alimenter : entre 2V et 5.5V (et idéalement 5.0V).

Une fois que ce dernier est alimenté, il faut se renseigner sur le rôle des broches pour savoir
comment l’utiliser correctement. Pour cela il faut revenir sur le tableau précédent. On découvre
donc que les sorties sont les broches de 1 à 7 et la broche 15 (Qn), l’entrée série des données,
qui va commander les sorties du composant, se trouve sur la broche 14, une sortie particulière
est disponible sur la broche 9.

Sur la broche 10 on trouve le Master Reset, pour mettre à zéro toutes les sorties. Elle est
active à l’état BAS. Alors dans le cas où vous utiliseriez cette sortie, de la forcer à un état
logique HAUT, en la reliant par exemple au +5V ou bien à une broche de l’Arduino que vous
ne mettrez à l’état BAS que lorsque vous voudrez mettre toutes les sorties du 74HC595 à l’état
bas. La broche 13 est un broche de sélection qui permet d’inhiber les sorties. En clair, cela
signifie que lorsque cette broche n’a pas l’état logique requis, les sorties du 74HC595 ne seront
pas utilisables. Soit vous choisissez de l’utiliser en la connectant à une sortie de l’Arduino, soit
on la force à l’état logique BAS pour utiliser pleinement chaque sortie.

La n°11 et la n°12. Ce sont des « horloges ». Nous allons expliquer quelle fonction elles
remplissent. Lorsque nous envoyons un ordre au 74HC595 (sur le pin DS), nous envoyons cet
ordre sous forme d’états logiques qui se suivent. Par exemple l’ordre 01100011. Cet ordre est
composé de 8 états logiques, ou bits, et forme un octet. Cet ordre va précisément définir l’état
de sortie de chacune des sorties du 74HC595. Le problème c’est que ce composant ne peut pas
dissocier chaque bit qui arrive. Prenons le cas des trois zéros qui se suivent dans l’octet que
nous envoyons. On envoie le premier 0, la tension sur la ligne est alors de 0V. Le second 0 est
envoyé, la tension est toujours de 0V. Enfin le dernier zéro est envoyé, avec la même tension
de 0V puis vient un changement de tension à 5V avec l’envoi du 1 qui suit les trois 0. Au final,

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 22


le composant n’aura vu en entrée qu’un seul 0 puisqu’il n’y a eu aucun changement d’état. De
plus, il ne peut pas savoir quelle est la durée des états logiques qu’on lui envoie. S’il le
connaissait, ce temps de « vie » des états logiques qu’on lui envoie, il pourrait aisément décoder
l’ordre transmis. En effet, il pourrait se dire: « tiens ce bit (état logique) dépasse 10ms, donc
un deuxième bit l’accompagne et est aussi au niveau logique 0 ». Encore 10ms d’écoulée et
toujours pas de changement, eh bien c’est un troisième bit au niveau 0 qui vient d’arriver. C’est
dans ce cas de figure que l’ordre reçu sera compris dans sa totalité par le composant.

C’est là qu’intervient le signal d’horloge. Ce signal est en fait là dans l’unique but de dire
si c’est un nouveau bit qui arrive, puisque le 74HC595 n’est pas capable de le voir tout seul.
En fait, c’est très simple, l’horloge est un signal carré fixé à une certaine fréquence. À chaque
front montant sur le pin n°11 (SHCP), le 74HC595 saura que sur son entrée, c’est un nouveau
bit qui arrive, lecteur de ces 8 bit suive par un front montant (impulsion) sur le pin n°12(STCP),
et alors le 74HC595 sortira la donnée série d’entre parallèlement sur les sorties (Qn). Ce
chronogramme vous aidera à mettre du concret dans vos idées :

Figure 13 : Chronogramme de fonctionnement de 74HC595

3. Circuit intégrer 4017 :


Le circuit intégré 4017 fait partie de la série des circuits intégrés 4000 utilisant la
technologie CMOS. C’est un compteur décimal ayant une entrée d'horloge et dix sorties Q0 à
Q9. Une seule des sorties peut être active à un instant donné. Les sorties sont activées
séquentiellement (c'est-à-dire l'une après l'autre) à chaque signal d'horloge.

Le 4017 a 5 étages compteur Johnson ayant 10 sorties décodées. Les entrées existent : un
CLOCK, un RESET, et un signal CLOCK INHIBIT, deux entrées d’alimentation Vcc et GND.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 23


Figure 14 : image de 4017
Schéma logique :

Figure 15 : Schéma logique

Schéma fonctionnel :

Figure 16 : Schéma fonctionnel

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 24


Description des Pins :

Symbole N° de pin Description


CP0 14 horlogr (déclenchée de '1' vers '0')
CP1 13 horlogr (déclenchée de '0' vers '1')
MR 15 remise à zero
O0 --->O9 3,2,4,7,10,1,5,6,9,11 10 sorties décodée
O5-9 12 sortie de tranporte
Tableau 3 : Description des Pins de 4017
Fonctionnement :

Le fonctionnement de 4017 est simple, sur ce circuit l'entrée CP0 permet de déclencher le
compteur sur un front montant alors que l'entrée CP1 permet le déclenchement du compteur sur
un front descendant, alors on ajoute notre horloge sur l’une de ces entrées et l’autre on le fixe
sur un état correspondent (pour CP0 ‘1’ et pour CP1 ‘0’). On prend par exemple notre horloge
sur CP0 et le CP1 mise à ‘0’, au niveau des sorties O0…O9 on va voire sur chaque front montant
l’activation d’une sortie de O0 puis O1 jusqu’à O9 puis O0 et la boucle ça tourne tant que
l’horloge fonction. Quand les premiers sorties sont activée une après l’autre la sortie O5-9 et
activé, sinon elle reste à l’état ‘0’. L'entrée MR permet la remise à 0 générale. Elle est active
au niveau H (haut). Un Chronogramme à la suite pour bien comprendre :

Figure 17 : Chronogramme de fonctionnement de 4017

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 25


4. Arduino uno :
Le modèle UNO de la société ARDUINO est une carte électronique dont le cœur est un
microcontrôleur ATMEL de référence ATMega328. Le microcontrôleur ATMega328 est un
microcontrôleur 8bits de la famille AVR dont la programmation peut être réalisée en langage
C.

Figure 18 : image de l’Arduino UNO

Schéma simplifié de la carte Arduino UNO :

Les signaux d'entrée-sortie du microcontrôleur sont reliés à des connecteurs selon le


schéma ci-dessous :

Figure 19 : Schéma de l’Arduino UNO


Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 26
Microcontrôleur ATMEL ATMega328 :

Le microcontrôleur utilisé sur la carte Arduino UNO est un microcontrôleur ATMega328.


C'est un microcontrôleur ATMEL de la famille AVR, 8bits.

Figure 20 : Microcontrôleur ATMEL ATMega328

Les principales caractéristiques sont :

 Tension d'alimentation interne 5V.


 tension d'alimentation (recommandée) 7-12V.
 tension d'alimentation (limites) 6-20V.
 Courant max par broches E/S = 40 mA.
 Courant max sur sortie 3,3V = 50 mA.
 FLASH = mémoire programme de 32Ko.
 SRAM = données (volatiles) 2Ko.
 EEPROM = données (non volatiles) 1Ko.
 Digital I/O (entrées-sorties Tout Ou Rien)= 3 ports PortB, PortC, PortD (soit 23
broches en tout I/O).
 Timers /Counters: Timer0 et Timer2 (comptage 8 bits), Timer1 (comptage 16bits)
Chaque timer peut être utilisé pour générer, deux signaux PWM. (6 broches
OCxA/OCxB).
 Plusieurs broches multifonctions : certaines broches peuvent avoir plusieurs
fonctions différentes choisies par programmation.
 PWM= 6 brooches OC0A (PD6), OC0B (PD5), 0C1A (PB1), OC1B (PB3), OC2A
(PB3), OC2B (PD3).
 Convertisseurs analogique/numérique (résolution 10bits) = 6 entrées multiplexées
ADC0(PC0) à ADC5(PC5).
 Gestion bus I2C (TWI Two Wire Interface) = le bus est exploité via les broches
SDA(PC5)/SCL(PC4).
 Port série (USART)= émission/réception série via les broches
TXD(PD1)/RXD(PD0).

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 27


 Comparateur Analogique= broches AIN0(PD6) et AIN1 (PD7) peut déclencher
interruption.
 Watchdog Timer programmable.
 Gestion d'interruptions (24 sources possibles (cf interrupt vectors)) : en résumé
 Interruptions liées aux entrées INT0 (PD2) et INT1 (PD3).
 Interruptions sur changement d'état des broches PCINT0à PCINT23.
 Interruptions liées aux Timers 0, 1 et 2 (plusieurs causes configurables).
 Interruption liée au comparateur analogique.
 Interruption de fin de conversion ADC.
 Interruptions du port série USART.
 Interruption du bus TWI(I2C).
L'intérêt principal des cartes ARDUINO (d'autres modèles existent) est leur facilité de mise
en œuvre. ARDUINO fournit un environnement de développement s'appuyant sur des outils
open source. Le chargement du programme dans la mémoire du microcontrôleur se fait de
façon très simple par port USB.
Le logiciel de programmation :

Le logiciel de programmation des modules Arduino est une application Java, libre et
multiplateformes, servant d'éditeur de code et de compilateur, et qui peut transférer le
FireWire et le programme au travers de la liaison série (RS-232, Bluetooth ou USB selon le
module). Il est également possible de se passer de l'interface Arduino, et de compiler et
télécharger les programmes via l'interface en ligne de commande.
Le langage de programmation utilisé est le C++, compilé avec avr-g++, et lié à la
bibliothèque de développement Arduino, permettant l'utilisation de la carte et de ses
entrées/sorties. La mise en place de ce langage standard rend aisé le développement de
programmes sur les plates-formes Arduino, à toute personne maîtrisant le C ou le C++.
Fonctionnement :

Les différentes versions des Arduino fonctionnent sous le même principe général :

Figure 21 : schéma de l’arduino

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 28


A : ce sont les broches dites numériques (0 ou 1) ou « tout ou rien » ; elles offrent en sortie du 5 V
et acceptent en entrée du 5 V sur le même principe.

- fonctions digitalWrite() et digitalRead()

B : ce sont les broches dites analogiques, valeur entre 0 V et 5 V

- fonctions analogWrite() et analogRead()

C : les différentes broches d'alimentation :

- Rouge : sortie 5 V (+)


- Orange : sortie 3,3 V (+)
- Noire : les masses (−)
- Jaune : entrée reliée à l'alimentation (7 V-12 V)

D : broches de Remise à zéro

Il y a des variations entre les différentes cartes (par exemple : UNO, la patte 13 est équipée d'une
résistance).

5. Panneau solaire (Cellule photovoltaïque):


L’effet photovoltaïque a été découvert en 1839 par le physicien français Becquerel.
Un panneau solaire fonctionne par l’effet photovoltaïque c'est-à-dire par la création d'une
force électromotrice liée à l'absorption d'énergie lumineuse dans un solide. C’est le seul moyen
connu actuellement pour convertir directement la lumière en électricité.
La cellule photovoltaïque constitue l’élément de base des panneaux solaires
photovoltaïques. Il s’agit d’un dispositif semi -conducteur à base de silicium délivrant une
tension de l’ordre de 0,5 à 0,6 V.

Figure 22 : Cellule photovoltaïque

La cellule photovoltaïque est fabriquée à partir de deux couches de silicium (matériau


semi-conducteur) :
- une couche dopée avec du bore qui possède moins d'électrons que le silicium,
cette zone est donc dopée positivement (zone P),
- une couche dopée avec du phosphore qui possède plus d'électrons que le
silicium, cette zone est donc dopée négativement (zone N).

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 29


Fonctionnement :

Lorsqu'un photon de la lumière arrive, son énergie crée une rupture entre un atome de
silicium et un électron, modifiant les charges électriques. Les atomes, chargés positivement,
vont alors dans la zone P et les électrons, chargés négativement, dans la zone N. Une différence
de potentiel électrique, c'est-à-dire une tension électrique, est ainsi créée. C'est ce qu'on appelle
l'effet photovoltaïque

Figure 23 : Schéma de fonctionnement de la cellule photovoltaïque

Les caractéristiques électriques d’une seule cellule sont généralement insuffisantes


pour alimenter les équipements électriques. Il faut associer les cellules en série pour
obtenir une tension plus importante : le module solaire ou panneau photovoltaïque.
La puissance d'un panneau solaire est en fonction de sa surface, c'est à dire du nombre de
cellules photovoltaïques.

Figure 24 : Cellules photovoltaïque en série

Un panneau constitué de 24 cellules photovoltaïques va donc délivrer une tension U de


12V, et cela quel que soit l’ensoleillement. Mais pour faire fonctionner des appareils

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 30


électriques, c’est l’intensité I du panneau, variant en fonction de l’ensoleillement, qui va
déterminer l’énergie électrique.

La mise en série des cellules peut être dangereuse lorsque l’une d’entre elles se
retrouve à l’ombre. Elle va s’échauffer et risque de se détruire. En effet, une cellule "masquée"
voit l'intensité qui la traverse diminuer. De ce fait, elle bloque la circulation de l'intensité
"normale" produite par les autres modules. La tension aux bornes de cette cellule "masquée"
augmente, d’où apparition d’une surchauffe. C'est l'effet d'auto-polarisation inverse. Une telle
cellule est appelée "Hot spot".

Pour supprimer ce problème et protéger la cellule « masquée », on place des diodes


« by-pass » en antiparallèles de façon à court-circuiter les cellules ombrées. Un panneau
solaire dispose d'une à trois diodes by-pass, en fonction de son nombre de cellules .

Figure 25 : by-pass pour éviter les Hots spots


Afin d’obtenir la tension nécessaire, les panneaux sont connectés en série. Ils forment
alors une chaîne de modules ou string. Les chaînes sont ensuite associée en parallèle et
forment un champ photovoltaïque (champ PV) afin d’obtenir l’intensité de courant nécessaire.

Les diodes ou Les fusibles doit également installer en série sur chaque chaîne de
modules. Ces protections sont utiles pour éviter qu’en cas d’ombre sur une chaîne, elle
se comporte comme un récepteur et que le courant circule en sens inverse et l’endommage.

Type de modules photovoltaïques :

Figure 26 : Champ photovoltaïque

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 31


Il existe différents types de cellules photovoltaïques. Il est donc indispensable de connaître
les particularités de chacune :

Tableau 3 : Représentation des types de cellules photovoltaïques

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 32


II. Dimensionnement du système photovoltaïque autonome :

1. Estimation des besoins journaliers en électricité (en Wh/j) :

La Tension d’alimentation est : 12V


La Puissance instantanée est : 20 W
On suppose que le nombre d’heures d’utilisation par jour est : 12h
Donc nos besoin en énergie journalier est : Econs =20 * 12 =240 Ah
Pour optimiser la consommation journalière pour présenter le cahier des charges. Les
récepteurs seront alimentés par un onduleur. On considère que l’onduleur est bien utilisé: son
taux de charge est élevé(0,75à 1). Le rendement de conversion est alors de 0,7 à 0,9 et on
prendra la valeur moyenne de 0,8.Ainsi la puissance à fournir à l’onduleur pour disposer à sa
sortie de l’énergienécessaire :

Où D est l’énergie d’entrée de l’onduleur

Donc D = 1.25 × Econs = 1.25 × 240 = 300

2. Orientation et inclinaison des modules :

L’orientation idéale d’un module photovoltaïque obéit à une règle vers l’équateur:

* Orientation vers le sud dans l’hémisphère Nord.

* Orientation vers le nord dans l’hémisphère Sud.

En ce qui concerne l’inclinaison, c’est un peu plus compliqué. Si on prend notre cas qui
consomme une énergie quasi constante tout au long de l’année. L’hiver étant la période la
moins ensoleillée, c’est à cette période qu’il faut optimiser la production. Le panneau doit donc
pouvoir récupérer l’énergie d’un soleil dont la hauteur est faible. Il en résulte qu’en maroc pour
une utilisation annuelle, l’inclinaison idéale est environ égale à la latitude du lieu + 10° (pour
une orientation sud). Cela donne à Oran , une implantation dite « 45° Sud » : orientation sud
et inclinaison à 45° par rapport à l’horizontale.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 33


3. Production électrique d’un module en une journée :

Eprod = Ec / Kavec K est un coefficient dépende de panneau [0.55 , 0.75 ]est on choisi la
valeur moyen donc Kmoy= 0.65 Eprod = 240 / 0.65 =369,23 Ah

Eprod = Iglobal x Pc

Eprod : Energie électrique produite (Wh)


Iglobal : Irradiation global
Pc : La puissance crête (W)
A l’aide de logiciels PVGIS, on peut déterminer l’irradiation journalière minimum (journée
d’hiver) Hmin (Wh/j/m²) estimée en fonction de l’inclinaison (horizontal, vertical, 30°, …etc.)
et l’orientation (sud, sud-est, …etc.) des panneaux PV.

Nous sommes à salé :

Figure 27 : Système photovoltaique d’information geographique

En choisir le mois le plus défavorable d’après le tableau est : décembre


Iglob = 1.03
Donc Pcréte = 369.23 / 1.03 = 358.47Wc.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 34


La règle pour cela est assez simple : plus vous utilisez d'énergie, plus vous devez utiliser une
tension élevée, afin de diminuer les déperditions d'énergie, qui surviennent quand l'énergie est
transportée ou stockée.
On peut conseiller les trois cas de figures suivants :

par définition si 0 Wc < Pcréte<800 Wc donc il faut assurer 12 v au borne de l’onduleur et


par conséquence il est préférable d’utiliser un batterie de 12v.

4. Nombres des panneaux quel faudra utiliser pour assuré la bon


fonctionnement :

Nombre de modules = Pcréte (de panneau) /Pcréte(calculer)

Pcréte (de panneau) : le panneau disponible dans le marcher

Pour notre cas d’étude le nombre de modules :

N = 20 Wc / 358.47= 0.055 . Donc il faudra utiliser 1 panneau de 20 Wc

5. Dimensionnement du stockage :

Les batteries solaires stockent l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques afin
d’assurer l'alimentation électrique en toutes circonstances (jour ou nuit, ciel dégagé ou
couvert). Une batterie utilisée avec des panneaux solaires est une batterie à décharge lente
(appelée aussi batterie solaire). Ces batteries sont spécifiquement conçues pour les applications
solaires. Par l’emploi de batterie de stockage, on ne peut restituer qu’environ 73% de l’énergie
stockée ; Ej’ réelle sera donc égale à Ej/0.73 = 73.97 wh/j
Il peut y avoir des périodes de manque d’ensolleiment qui peuvent étre de 5 à 30 jours
le stockage moyen est généralement basé sur une réserve de 10 jours. Dans ce cas, la capacité
de la batterie de stockage (Cb) sera :
Ej’ * nombre de jours
Cb =73.97*10 =739.7 wh
Pour déterminer le nombre d’ampére heure de la batterie : diviser la capacité cb par la
tension de la batterie : cb en en Ah = cb =739.6/12 =61.633 Ah .

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 35


 La régulation du fonctionnement des batteries
Les systémes photovoltaiques doivent comporter une régulation soignée de la charge et
de la décharge de la batterie , Dons notre cas on va choisir la technologie MPPT qui signifie :
Maximum Power Point Tracker, autrement dit le « détecteur de point de puissance maximum ».
La tension des modules varie en fonction de la température plus il fait chaud et plus la tension
diminue. Sachant qu’un module peut atteindre facilement 50 à 60°C même en étant ventilé, les
constructeurs les ont donc surdimensionné afin que la tension soit toujours suffisamment
élevée. Cependant, si le module délivre une tension de 17V, par exemple, pour alimenter une
batterie 12V, les 5V de différence seront perdus. Le régulateur équipé d’un MPPT permet de
réduire la tension lorsque c’est nécessaire, tout en augmentant l’intensité. On maintient donc
la puissance du système au maximum.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 36


Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 37
I. Construction du Matrice de LEDs :
La matrice de LEDs c’est l’interface de notre projet, il est tres important de construire
un matrice de dimention assez grande, et c’été la chose qu’on a tenis en quant, alors on utiliser
240 LEDs de grande dimention, et nous avons construire un support de LED correspondant.

Nous avons réaliser la matrice selon le schéma en bas, on a utiliser des fil de cablage et
nous avons coller les LEDs sur le support.

Pour lier les LEDs nous avons besoin de respécter les liaisons, cathode-cathode, anod-
anod, et aussi, respécter les lignes, pour un bon fonctionement.

Figure 28 : Support des LEDs

Figure 29 : Instalation des LEDs sur le support

Le schéma suivé pour construire cette matrice est le suivant :

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 38


Figure 30 : Schéma de la Matrice des LEDs

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 39


I. La carte mére du journale lumineux:
Cette carte est constituer de deux cartes, un catre arduino et un autre contient des registre
de décalage, alors, dans cette dernier nous avons 3 registres à décalage qui multiplient le
nombre de sorties et économiser les broches utiliser de l’Arduino, chaque registre à décalage
a 8 sorties et nous avons seulement besoin de 3 broches Arduino pour contrôler un nombre
ilimité de registres à décalage. Nous utilisons également le compteur 4017 pour balayer les
lignes, en connectant une ligne à la fois au sol et en envoyant les bonnes données via les
registres à décalage vers les colonnes. Voila le schéma :

Figure 31 : Schéma de la carte mére

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 40


III. Schéma compléte :

Figure 31 : Schéma de complét

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 41


Durant le but d’évaluer et exploiter les connaissances de formation LP-MES. L’école
Supérieure de Technologie de salé permet aux étudiants de préparer un projet de fin d’étude.
Le fait qui leurs permis d’enrichir leurs connaissances.

En effet, ce projet est une bonne expérience qui nous aidé d’être confrontés à un
planning très précis en regard de la charge de travail, et nous a permis de faire face à la pression
du moment et à des situations proches de celle que nous pourrions rencontrer dans le milieu
professionnel.

Concernant ce rapport nous avons présenter notre projet, on a comencer par une analyse
fonctionnelle, puis on a parler de composants importants utiliser avec une petite
dimentionement de panneau solaire, ainsi qu’on a présenter les schémas de projet.

En fin, nous souhaitons que nous ayons réalisé un travail satisfaisant.

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 42


http://perso-laris.univ-angers.fr/~cottenceau/ArduinoCottenceau1112.pdf

http://pdf.datasheetcatalog.net/datasheet_pdf/sgsthomsonmicroelectronics/74HC595_and_M54HC
595F1R.pdf

http://www.doctronics.co.uk/pdf_files/hcf4017.pdf

http://ww2.ac-poitiers.fr/electrotechnique/IMG/pdf/energie_solaire_photovoltaique.pdf

https://fr.wikipedia.org/wiki/Arduino

Rapport de projet de fin d’étude Année Universitaire 2015/2016 43

Vous aimerez peut-être aussi