Rapport de Realisation D Onduleur-1

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
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ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
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DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE
⸭⸭⸭⸭⸭
ème
Année d’étude : 5 Année
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Option: Contrôle des processus industriels
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Unité d’enseignement: Projet tutoré
Réalisé par :
Barnabé B. AHOUANSOUHA & Farid M. K. BAKARY
Sous la supervision de :
M. Probus KIKI
Année académique : 2019-2020

Réalisation d’un onduleur monophasé 60W
Table des matières

INTRODUCTION .............................................................................................................3
I. Onduleur autonome........................................................................................................4
1. Généralité ...................................................................................................................4
2. Onduleur monophasé de tension en pont ...................................................................5
3. Commande décalée ....................................................................................................6
II. Les objectifs ..................................................................................................................9
1. Objectif général ..........................................................................................................9
2. Objectifs spécifiques ..................................................................................................9
III. Méthodologie ...........................................................................................................10
1. Matériel ....................................................................................................................10
2. Méthodes ..................................................................................................................12
IV. Résultats et discussions .............................................................................................22
V. Liste des composants et le cout de réalisation ...........................................................23
VI. Contraintes et Difficultés ..........................................................................................24
CONCLUSION ...............................................................................................................24
BIBLIOGRAPHIE ..........................................................................................................25
ANNEXE ........................................................................................................................26
2 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

INTRODUCTION
Dans le but de mettre en pratique nos connaissances théoriques en électronique de
puissance, il nous a été donné comme projet la réalisation d’un onduleur 60W dans
l’unité d’enseignement intitulé Projet tutoré. Nous avons ainsi choisi de réaliser
un onduleur monophasé à commande décalée en pont H. Dans la suite du rapport,
nous allons faire une étude de l’onduleur et ensuite décrire les composants et les
procédures suivis pour la réalisation.

I. Onduleur autonome
1. Généralité
Un onduleur autonome est un convertisseur statique continu-alternatif ; il permet
d’obtenir une tension alternative réglable en fréquence et en valeur efficace à
partir d’une tension continue donnée.
Figure 1 : principe de l’onduleur
La forme d’onde alternative de la tension de sortie est déterminée par le système

(par différence avec les onduleurs autonomes). Selon la forme de cette tension de
sortie, on classe les onduleurs en plusieurs catégories :
 Onduleur 2 états (tension en créneaux +U, -

U) :
La valeur efficace de la tension de sortie n’est
pas réglable et dépend de la tension continue d’entrée.
 Onduleurs 3 états (+U, 0, -U) :

La valeur efficace de la tension de sortie est
réglable en agissant sur la durée du créneau.
 Onduleurs à modulation de largeur d’impulsions

(MLI) : L’onde de sortie est avec train
d’impulsions de largeur et d’espacement
variables. Ceci permet de réduire le taux des
harmoniques. On peut même obtenir une onde de sortie voisine de l’onde
sinusoïdale.

 Onduleurs à tension de sortie en marche d’escalier

: L’onde de sortie est constituée par la somme ou
la différence de créneaux de largeur variable et sa
forme générale se rapproche au mieux de la
sinusoïde. L’un des problèmes de ce système est
le nombre important d’éléments.
Le principe de base en monophasé consiste à connecter, alternativement dans un

sens puis dans l’autre, une source continue (de tension ou de courant) à une charge
de manière à lui imposer une alimentation (en tension ou courant) alternative. Les
structures possibles sont : un pont d’interrupteurs électroniques, un demi-pont
d’interrupteurs électroniques nécessitant deux sources d’alimentation, ou une
structure utilisant un transformateur à point milieu équivalente à deux charges.
2. Onduleur monophasé de tension en pont

Un onduleur monophasé de tension en pont nécessite des interrupteurs
électroniques bidirectionnels (diode en antiparallèle sur interrupteur
unidirectionnel) car le courant 𝑖𝑐 est décalé par rapport à la tension 𝑢𝑐. On utilise
le symbole d’un interrupteur unidirectionnel en courant commandable à
l’ouverture et à la fermeture.
Figure 2 : onduleur en pont
 Le montage est constitué de deux bras d’onduleur : le bras A constitué de

K1 et K2, le bras B constitué de K4 et K3.
 La source est un générateur de tension continue réversible en courant.

 Les interrupteurs Q1, Q2, Q3 et Q4 sont des interrupteurs commandables à

l’ouverture et à la fermeture. D1, D2, D3 et D4 sont des diodes supposées
idéales.
3. Commande décalée
Cette commande, plus sophistiquée dans sa conception, permet d'obtenir un
courant sinusoïdal. Comparée à la commande pleine onde (commande pour
onduleur à 2 états) pour laquelle la tension et le courant résultants sont riches en
harmoniques, la commande décalée permet d'éliminer en partie ces harmoniques
et améliore donc le convertisseur. La commande du pont n’est pas symétrique
(comme pour la commande pleine onde) 𝐾1 et 𝐾3 ne sont pas fermés en même
temps, il en est de même pour 𝐾2 et 𝐾4. Pendant la première demi période K1 et
K3 sont fermés simultanément puis c’est au tour de K3 et K2 d’être fermés
conjointement. Pendant la seconde demi-période K4 reste fermé avec K2, puis
revient K1 avec K4.
La tension uc peut prendre maintenant les nouvelles valeurs suivantes :
• K1 et K3 fermés K2 et K4 ouverts uc = E.
• K3 et K2 fermés K1 et K4 ouverts uc = 0.
• K4 et K2 fermés K1 et K3 ouverts uc = - E.
• K4 et K1 fermés K3 et K2 ouverts uc = 0.
a. Analyse du fonctionnement d’onduleur à commande décalée

La commande des interrupteurs impose un fonctionnement périodique de période
T réglable. La commande des interrupteurs K1 et K2 est décalée d’une durée τ par
rapport à la commande des interrupteurs K4 et K3. Ainsi :
• Pour 0 ≤ t < τ : K2 et K3 fermés et K4 et K1 ouverts donc la charge est
court-circuitée uc = 0.
L’intensité du courant dans la charge est négative.
La puissance consommée par la charge p = uc.ic = 0. La charge ne travaille
pas. Il s’agit d’une phase dite de « roue-libre ».
• Pour τ ≤ t < T/2 : K1 et K3 fermés et K2 et K4 ouverts donc uc = E.
 Pour τ ≤ t < t1 : le courant dans la charge est négatif ic < 0. Le courant
circule par les diodes D1 et D3 : il s’agit d’une phase de
récupération.
 Pour t1 ≤ t < T/2 : le courant dans la charge est positif ic ≥ 0. Le
courant circule par les transistors Q1 et Q3 : il s’agit d’une phase
d'alimentation.

• Pour T/2 ≤ t < T/2 + τ : K1 et K4 fermés et K3 et K2 ouverts donc la charge

est court-circuitée uc = 0. L’intensité du courant dans la charge est positive.
La puissance consommée par la charge p = uc.ic = 0. La charge ne travaille
pas. Il s’agit d’une phase de « roue-libre ».
• Pour T/2 + τ ≤ t < T : K2 et K4 fermés et K1 et K3 ouverts donc uc = -E.
 Pour T/2 ≤ t < t2 : le courant dans la charge est positif ic > 0.
Le courant circule par les diodes D2 et D4 : il s’agit d’une phase de
récupération.
 Pour t2 ≤ t < T : le courant dans la charge est négatif ic ≤ 0. Le courant
circule par les transistors Q2 et Q4 : il s’agit d’une phase
d'alimentation.
b. Grandeurs caractéristiques du montage

• Période et fréquence : imposées par la commande et réglable
indépendamment de la charge.
• Valeur moyenne de la tension et de l’intensité pour la charge : nulles,
les signaux sont alternatifs.
• Valeur efficace de la tension aux bornes de la charge :
avec 𝛼 = 𝜔𝜏
D’où: (1)
Nous pouvons remarquer qu’en réglant τ donc α, il est possible de régler la valeur
efficace de la tension aux bornes de la charge.

c. Observation des oscillogrammes pour la commande décalée:
Figure 3 : Oscillogrammes pour la commande décalée
d. Taux de distorsion harmonique THD (Total Harmonic Distorsion) La

qualité de l’onde de tension est évaluée par le THD encore appelé taux de
distorsion ramené au fondamental. L’idéal est d’avoir un 𝑇𝐻𝐷% = 0%. Le 𝑇𝐻𝐷
pour un onduleur monophasé de tension à commande décalée est donné par la
formule suivante :
(2)

Où 𝑈𝑒𝑓𝑓 et 𝑈1𝑒𝑓𝑓 sont respectivement la tension efficace de la sortie et la tension

efficace du fondamental.
(3)
Avec
(1) et (3) dans (2) revient à
(4)
La courbe de 𝑇𝐻𝐷% en fonction de 𝛽 est la suivante
Figure 4 : la courbe de 𝑇𝐻𝐷% en fonction de 𝛽
Nous remarquons que le 𝑇𝐻𝐷% est minimal ( 29%) en 𝛽 ≈ 23°
II. Les objectifs

1. Objectif général
L’objectif général est de réaliser un onduleur monophasé en pont à commande
décalée d’une puissance de 60W.
2. Objectifs spécifiques
Nos objectifs spécifiques

sont :

• Programmer un microcontrôleur pour commander les interrupteurs

électroniques.
• Faire le circuit de l’onduleur et simuler sur le logiciel Proteus.
• Réaliser le circuit en réel
• Dimensionner les dissipateurs pour les interrupteurs électroniques.
III. Méthodologie
1. Matériel
Nous allons présenter brièvement quelques composants importants qui entrent
dans cette réalisation. Le tableau 1 liste tous les composants utilisés.
Microcontrôleur Atmega328P
Le microcontrôleur Atmega328P est un microcontrôleur applicatif des cartes
arduino UNO. Comme tout microcontrôleur, il offre des ports d’entrées-sortie
analogique et numérique, des interfaces de communication sérielles (UART,
I2C, SPI), etc. La configuration par défaut des cartes arduino est telle qu’il
fonctionne avec un quartz de 16 MHz sous une tension d’alimentation de 5V.
Figure 5 : Atmega328P Figure 6 : Brochage de l’Atmega328P
Régulateur 7805
Un régulateur de tension est un circuit intégré. Son rôle est celui d'une source de
tension. A savoir qu'il doit fournir une tension constante pour n'importe quel
courant de sortie, ou n'importe quelle charge.

Figure 7 : Régulateur 7805
Caractéristiques
 Tension de sortie Vout : Principal critère de choix, qui correspond à la
tension désirée ; elle est de 5V pour le 7805
 Courant de sortie : jusqu’à 1A en permanence
 Tension d’entrée Vin : elle doit être supérieur de 2V a la tension désirée en
sortie, soit 7V pour le 7805
 Température maxi : 150°C
Optocoupleur 4N25
Il réalise une conversion énergie électrique en énergie électrique. C'est un
dispositif d'isolement qui permet la transmission de niveaux électriques de
manière non- galvanique. Un optocoupleur repose sur une LED et un
phototransistor ou une photodiode. Lorsqu'on fait passer un courant dans la LED,
elle brille (elle émet de l'infrarouge) dans un boitier bien hermétique à la lumière.
La lumière émise par la LED est captée par le phototransistor qui devient alors
passant. On peut donc transmettre un courant électrique tout en isolant
électriquement. Dans son principe, l'optocoupleur fait les conversions successives
: courant électrique - lumière infrarouge - courant électrique et peuvent être
utilisés en commutation.
Figure 8 : Optocoupleur 4N25

Transistors MOSFET IRF540N

L'IRF540N est un transistor mosfet à canal N. Ce mosfet peut entraîner des
charges jusqu'à 23𝐴 et peut supporter un courant de pointe jusqu'à 110𝐴. Il a
également une tension de seuil de 4𝑉, ce qui signifie qu'il peut facilement être
piloté par de faibles tensions comme 5𝑉. Par conséquent, il est principalement
utilisé avec Arduino et d'autres microcontrôleurs pour la commutation logique.
Figure 9 : Transistor mosfet IRF540N
2. Méthodes
a. Fonctionnement de l’onduleur : Les différents blocs
Le schéma synoptique montre les différents blocs de l’onduleur.
Figure 10 : Schéma synoptique de l’onduleur à réaliser
 Alimentation pour la commande

Comme ça le laisse transparaitre, c’est une alimentation de 9V régulée à 5v avec

un régulateur. Elle alimente le circuit de commande.
 Circuit de commande
Composé d’un microcontrôleur Atmega328 et de ses accessoires (condensateurs,
résistance, Quartz, et bouton poussoir), Ce circuit permet de générer les signaux
de commande des interrupteurs électroniques.
 Isolation
Ce bloc est constitué des optocoupleurs et des résistances. Il permet d’obtenir à
base des signaux générés par le circuit de commande, des signaux de mêmes
images et qui dépendent cette fois ci de la tension d’entrée. Ce sont ces signaux
de sortie qui sont reliés aux interrupteurs électroniques. Il assure l’isolation
galvanique entre le circuit de commande et le circuit de puissance.
 Circuit de puissance
Il est constitué de 4 interrupteurs électroniques commandés et montés en pont H.
Alimenté par la tension d’entrée continue, il sort une tension alternative grâce
commutation des interrupteurs.
 Transformateur élévateur
Il permet d’élever la tension alternative à la sortie du pont. La tension élevée
dépend du rapport de transformation du transformateur utilisé.
 Filtre passif
Ceci est composé d’une inductance et d’un condensateur monté en série. La

tension d’entrée est aux bornes de l’ensemble et la tension de sortie est aux bornes
du condensateur. Le rôle de ce bloc est de filtrer la tension à la sortie du
transformateur.

b. Schéma de montage
La figure 11 montre le schéma de montage. On peut facilement identifier les
différents éléments de chaque bloc.
Figure 11 : Schéma de montage

c. Code en c pour le microcontrôleur

/*Correspondances
k1 -> PB1, k2 -> PB2, k3 -> PB3, k4 – PB4 */
#include <avr/io.h>
#define TOP 312
#define B 40
int main(){
DDRB = 0x1E; //Setting PB4..PB1 as output
PORTB = 0x12; //Putting PB4,PB1 HIGHs and PB3,PB2 LOWs
TCCR1B = _BV(CS12) | _BV(CS10); //Setting the prescaler to 1024
TCNT1 = 0; //Initializing counter
while(1){
if(TCNT1 >= TOP){
TCNT1 = 0; //Re-Initializing counter
if(TCNT1 <= B){
else if(TCNT1 > B && TCNT1<=TOP/2){
else if(TCNT1 > TOP/2 && TCNT1<=TOP/2+B){
PORTB = 0x0C; //Putting PB3,PB2 HIGHs and PB4,PB1 LOWs
else{
PORTB = 0x0A; //Putting PB3,PB1 HIGHs and PB4,PB2 LOWs
L’angle 𝛽 étant égal à 23°, ceci correspond à 𝜏 tel que
𝛽 est en 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑛 dans ce cas et 𝑓 est la fréquence égale à 50𝐻𝑧.

C’est à cette valeur de 𝜏 correspond un nombre de compte (la constante 𝐵 dans le
code) pour le Timer utilisé.

d. Simulation
Avant de passer à la réalisation, nous avons d’abord simulé notre circuit
d’onduleur sur le logiciel Proteus. Avec les outils que dispose ce logiciel, nous
avons visualisé quelques signaux. Les images sont les suivantes.
Figure 12 : Formes d’ondes des signaux de commandes au niveau du

microcontrôleur
Figure 13: Forme d’onde des signaux aux sorties des optocoupleurs

Figure 14 : Forme d’onde de la tension à la sortie du pont sans transformateur

connecté
e. L’image de l’onduleur réalisé
Photo 1 : Images de l’onduleur réalisé

f. Visualisation des signaux

Après avoir réalisé l’onduleur, nous avons visualisé quelques signaux avec un
oscilloscope. Voici les visualisations effectuées en image.
Photo 2 : Signal obtenu sur la broche PB1 du microcontrôleur
Photo 3: Signal obtenu à la sortie d’un optocoupleur

Photo 4: Forme d’onde de la tension à la sortie du pont H sans le

transformateur branché
Photo 5: Forme d’onde de la tension à la sortie du pont H avec le

transformateur branché
Il faut noter que la tension d’entrée était de 12𝑉 lorsque les visualisations ont été
faites.
g. Dimensionnement des composants du filtre

Ceci revient à dimensionner les éléments L et C qui constituent le filtre. Soit 𝑣𝑠 la
tension en sortie du filtre et 𝑣𝑒 celle en entrée.

Soit H(j ) la fonction de transfert définit par :
Figure 15 : Filtre LC
En posant , on retrouve :
Prenons comme valeur numérique : et
et
h. Dimensionnement des dissipateurs

 Puissances dissipées par les transistors
Les transistors utilisés pour former le pont dissipent effectivement de la chaleur
lorsque l’onduleur fonctionne. Soit la puissance dissipée par un transistor et
le courant traversant un transistor.
Avec
• : la puissance dissipée en commutation
dans les transistors.
• : Résistance Drain-Source et c’est égal à pour le type
de transistor utilisé.
• : le temps de passage de l’état bloqué à l’état saturé du transistor (Rising
time) et c’est égal à pour le type de transistor utilisé.
• : le temps de passage de l’état saturé à l’état bloqué du transistor (Falling

time) et c’est égal à pour le type de transistor utilisé.
Pour une tension d’entrée de , nous avons comme tension efficace (théorique)
à la sortie du pont :
Avec et (en degré), on obtient
Cette tension est bien-sûr la tension efficace à l’entrée du transformateur

(coté BT).
En supposant qu’on a une conservation de puissance au niveau du transformateur,

on posera :
Avec
• la puissance à l’entrée du transformateur ;

• (égale à ) et sont respectivement la tension efficace et le courant
efficace à l’entrée du transformateur.
On déduit le courant et on a
On suppose que le courant est sinusoïdal ; en se référant au tableau des éléments
passants de l’oscillogramme, on constate que chaque transistor conduit sur une
demi-période. Le courant moyen qui traverse un transistor est alors :
On a donc on aura
La puissance dissipée par un transistor est alors
 Détermination du paramètre du dissipateur

Le dimensionnement a été fait pour chaque transistor. Pour dimensionner les
dissipateurs nous avons d’abord déterminé son paramètre , qui est sa
résistance thermique. Le calcul est ci-après :

On a alors :
Avec
• : la résistance thermique jonction milieu ambiant
• : la résistance thermique jonction-boitier du transistor
( )
• : la résistance thermique boitier-dissipateur
• : la résistance thermique du dissipateur
• : la température de jonction
• : la température du milieu ambiant
• : la puissance dissipée par un transistor
En supposant que les transistors sont bien fixés sur les dissipateurs, ce qui revient
à considérer et en considérant une température ambiante
la résistance thermique du dissipateur va alors donner :
Avec cette valeur de résistance thermique, en choisissant un dissipateur de type

, la longueur du dissipateur sera alors inferieur à
IV. Résultats et discussions

• Sur les images des visualisations on voit bien que la période de la tension
alternative obtenue est très proche pour ne pas dire égale à ; ce qui
correspond bien à une fréquence de .
• Toujours à base des visualisations à l’oscilloscope dans le cas où le
transformateur n’est pas branché (photo 4), on voit que les formes des signaux
correspondent bien à ce que nous attendons d’après les simulations. L’amplitude
maximale de la tension à la sortie du pont H de l’onduleur réalisé est même
meilleure (≈ 11𝑉) par rapport à celle obtenue en simulation (≈ 8,3𝑉) avec une
tension d’entrée de 12𝑉.
• Lorsqu’on branche le transformateur, on constate une déformation de la
tension à la sortie du pont H ; ce qui est dû à l’impédance de l’enroulement du
transformateur. Nous constatons aussi une chute de tension lorsqu’on fait la
comparaison avec la tension obtenue à la sortie du pont sans brancher le
transformateur. Comme le montre la photo 5 la valeur maximale devient 8𝑉. Cette

chute de tension se retrouve aux bornes des transistors MOSFETs (entre le drain
et la source) ; ce qui est d’ailleurs l’un des inconvénients du pont H.
• Avec ces différentes observations nous obtenons une tension efficace
sensiblement égale à 110𝑉 à la sortie du transformateur. Ceci est obtenu avec bien
sur une tension d’entrée égale à 12𝑉 continue. De ce fait pour avoir une grande
tension à la sortie du transformateur, nous sommes obligés d’augmenter la tension
d’entrée. Par exemple pour avoir 200𝑉 efficace à la sortie du transformateur, la
tension d’entrée être environ de 20𝑉 continue.
V. Liste des composants et le cout de réalisation

Le tableau suivant regroupe tous les composants utilisés et leur prix respectifs.
Tableau 1 : Les composants et leurs prix
Composants Désignations Quantité Prix Montant en

/ unitaire en Francs
Caractéristiques Francs CFA
CFA
Microcontrôleur Atmega328 1 3500 3500
Régulateur 7805 1 500 500
Quartz 16MHz 1 500 500
Optocoupleurs 4N25 4 500 2000
Condensateurs 22pF 2 100 200
céramiques
Condensateur de 100nF 1 200 200
filtrage
Condensateur 10uF 2 200 400
polarisé
Résistances 10KΩ 4 50 200
Inductance 12mH 1 200 200
Transistors IRF540N 4 500 2000
MOSFET
Boitier - 1 2000 2000
Interrupteur - 1 200 200
Connecteurs - 4 500 2000
Circuit imprimé - 1 3500 3500

Pile plate 9V 1 300 300

Connecteur pile - 1 100 100
Dissipateur - - - 1500
Transformateur 220V/12V 1 1500 1500
Support pour - 1 300 300
microcontrôleur
Bouton poussoir - 1 50 50
Total 21150
VI. Contraintes et Difficultés

Les difficultés rencontrées pour notre réalisation sont :
• L’indisponibilité des dissipateurs neufs sur le marché. Néanmoins nous
avons pu recycler ceux qui sont dans des appareils électroniques défectueux
même si ceux-ci n’ont pas forcément les longueurs voulues.
• L’indisponibilité des bobines sur le marché et le manque de matériel
nécessaire pour leurs fabrications. Ceci nous a contraints à utiliser une
inductance recyclée dont la valeur (12𝑚𝐻) ne correspond pas à celle de
l’inductance qu’on a dimensionnée (51,7mH).
CONCLUSION
En somme cette réalisation nous a permis de pratiquer une partie ce que nous
avons appris en théorie sur les onduleurs. L’utilisation du microcontrôleur nous a
facilité l’élaboration de la commande. En comparant les résultats pratique à ceux
de la simulation, nous pouvons dire que nous avons pu obtenir ce que nous
attendons c’est-à-dire la forme de la tension de sortie et la fréquence ; appart que
pour la valeur de la tension de sortie ne nous est pas satisfaisante (environ 110𝑉
en sortie pour 12𝑉 en entrée). Néanmoins, nous pouvons avoir une tension élevée
en augmentant la tension d’entrée. De plus nous aurions aussi aimé trouver
facilement certains composants comme inductance et dissipateur sur le marché
béninois ; ce qui aura alors été une contrainte dans ce projet. Enfin, pour parfaire
ce travail, ce que nous aurions aussi pu faire, serait de concevoir une alimentation
continu-continu avec isolation galvanique afin de remplacer la pile de 9𝑉 que nous
avons utilisé pour alimenter le circuit de commande. Ainsi notre onduleur
dépendrait d’une seule source d’alimentation.

BIBLIOGRAPHIE
• Support de cours d’électronique de puissance: Les convertisseurs DC-DC
et DC-AC proposé par Hidri.Imed Technologue à l’ISET de Nabeul
• Note de cours de systèmes d’électronique de puissance avancés 𝐺𝐸5 −
𝐸𝑃𝐴𝐶/𝑈𝐴𝐶 année académique 2019 − 2020
• Les dissipateurs thermiques - LYCEE LACHENAL - M. BERNARD -
édité le 12/03/2009
• Datasheet Atmega328

ANNEXE
Figure 16 : typon de l’onduleur

Figure 17 : le dissipateur WA404 et sa courbe caractéristique

Rapport de Realisation D Onduleur-1

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

Année académique : 2019-2020

Table des matières

2 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

3 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

Figure 1 : principe de l’onduleur

La forme d’onde alternative de la tension de sortie est déterminée par le système

 Onduleur 2 états (tension en créneaux +U, -

 Onduleurs 3 états (+U, 0, -U) :

 Onduleurs à modulation de largeur d’impulsions

4 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

 Onduleurs à tension de sortie en marche d’escalier

Le principe de base en monophasé consiste à connecter, alternativement dans un

2. Onduleur monophasé de tension en pont

Figure 2 : onduleur en pont

 Le montage est constitué de deux bras d’onduleur : le bras A constitué de

5 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

 Les interrupteurs Q1, Q2, Q3 et Q4 sont des interrupteurs commandables à

a. Analyse du fonctionnement d’onduleur à commande décalée

6 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

• Pour T/2 ≤ t < T/2 + τ : K1 et K4 fermés et K3 et K2 ouverts donc la charge

b. Grandeurs caractéristiques du montage

7 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

c. Observation des oscillogrammes pour la commande décalée:

Figure 3 : Oscillogrammes pour la commande décalée

d. Taux de distorsion harmonique THD (Total Harmonic Distorsion) La

8 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

Où 𝑈𝑒𝑓𝑓 et 𝑈1𝑒𝑓𝑓 sont respectivement la tension efficace de la sortie et la tension

Figure 4 : la courbe de 𝑇𝐻𝐷% en fonction de 𝛽

Nous remarquons que le 𝑇𝐻𝐷% est minimal ( 29%) en 𝛽 ≈ 23°

II. Les objectifs

Nos objectifs spécifiques

9 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

• Programmer un microcontrôleur pour commander les interrupteurs

Figure 5 : Atmega328P Figure 6 : Brochage de l’Atmega328P

10 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

Figure 7 : Régulateur 7805

Figure 8 : Optocoupleur 4N25

Transistors MOSFET IRF540N

Figure 9 : Transistor mosfet IRF540N

Figure 10 : Schéma synoptique de l’onduleur à réaliser

 Alimentation pour la commande

12 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

Comme ça le laisse transparaitre, c’est une alimentation de 9V régulée à 5v avec

Ceci est composé d’une inductance et d’un condensateur monté en série. La

13 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

Figure 11 : Schéma de montage

14 Réalisé par A. Barnabé et B. Farid

c. Code en c pour le microcontrôleur

k1 -> PB1, k2 -> PB2, k3 -> PB3, k4 – PB4 */

#define TOP 312

DDRB = 0x1E; //Setting PB4..PB1 as output

PORTB = 0x12; //Putting PB4,PB1 HIGHs and PB3,PB2 LOWs

TCCR1B = _BV(CS12) | _BV(CS10); //Setting the prescaler to 1024

TCNT1 = 0; //Initializing counter

if(TCNT1 >= TOP){

TCNT1 = 0; //Re-Initializing counter

if(TCNT1 <= B){

PORTB = 0x12; //Putting PB4,PB1 HIGHs and PB3,PB2 LOWs

else if(TCNT1 > B && TCNT1<=TOP/2){

PORTB = 0x14; //Putting PB4,PB2 HIGHs and PB3,PB1 LOWs

else if(TCNT1 > TOP/2 && TCNT1<=TOP/2+B){

PORTB = 0x0C; //Putting PB3,PB2 HIGHs and PB4,PB1 LOWs