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. f .dv ( p).ndS 0
D S
On peut écrire : ( p).ndS grad pdv ,et l’équation précédente peut se mettre sous forme
S D
locale;
f grad p (3.1)
C’est l’Equation Fondamentale de la Statique (E.F.S.)
La solution à l’E.F.S. doit vérifier les conditions aux limites suivantes :
d F F
o à la frontière S , on a : 0 pour F 0 les frontières sont fixes.
dt t
Dans la plupart des cas on peut écrire : f grad (-W ) , et l’E.F.S. s’écrit alors :
potentiel des forces d’inertie ( f i grad (Wi ) ) , et dans ce cas l’équation précédente se met sous
la forme :
P + WR + Wi = Cte (3.5)
Exemple1 : cas où R est muni d’un mouvement rectiligne, accéléré à accélération constante a a.i
dans le repère orthonormé (O; i, j , k ) .
p
Nous aurons : Wi = ax et WR = gz , et avec P = (liquide) , la loi (3.5) devient :
p + a x + g z = Cte
Exemple2 : Considérons l'équilibre d'un fluide incompressible pesant par rapport à un référentiel
animé d'un mouvement de rotation uniforme de vitesse angulaire , autour d'un axe x3 vertical
ascendant (figure ci-après).
Dans ce cas, le potentiel des forces massiques (y compris les forces d'inertie) s'écrit ;
2r 2
W = WR +Wi = gx3 -
2
2r 2
Et la loi (3.5) devient dans ce cas ; p + gx3 - = Cte
2
2r 2
La surface libre étant une surface équipotentielle, elle est définie par ; x3 = x30 +
2g
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C'est donc un paraboloïde de révolution concave vers le haut. La pression est :
2 r 2
p = p0 – g (x3- x30) +
2
o Différence de pression :
Dans le cas d’un fluide en repos, on a entre deux points quelconques M et N :
dp grad p.ds ; ( MN ds )
On peut alors, déterminer facilement la différence de pression entre ces deux points
par l’expression:
M M
pM pN dp grad p.ds
N N
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a) cas général de parois de forme quelconque : Considérons un liquide en repos présentant une
surface libre, tel que le montre la figure suivante ;
B
ZM
Fluide : profondeur de
en repos M
()
M dS n.dS ;
élément de surface centré en
n
M.
A dF dS
: action du fluide sur l’élément
qui peut s’écrire aussi (d’après le théorème de Green) ; F grad p.dV = gdV
V V
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La résultante F est donc égale au poids du fluide contenu dans le volume V ; c'est le principe
d'Archimède : « Tout corps complètement immergé dans un fluide au repos subit de la part de ce
fluide une poussée égale au poids du fluide déplacé par ce corps ».
La force F s'appelle force sustentatrice ou poussée d'Archimède. Il est clair que la ligne d'action
de F passe par le centre de gravité de la masse du fluide virtuel remplaçant le solide.
B
A O B O
A * A’ * B’
A
* C
C C’ *
Corolaire 1 : pour des déplacements isocarènes petits, la flottaison passe par un point fixe qui est
le centre de gravité de la flottaison (fixe par rapport au flotteur).
Corollaire2 : toutes les flottaisons isocarènes enveloppent une surface appelée ‘surface de
flottaison’ , qui est aussi le lieu des des centres de gravité des flottaisons.
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Théorème de Dupin : le plan tagent à la surface de poussées au centre de poussée C, est parallèle
à la flottaison correspondante. (valable pour de petits déplacements isocarènes voisins ; dans quels
cas le centre de la flottaison est fixe et les onglets ont le même volume v).
Corollaire 3 :La poussée qui passe par C est verticale de bas en haut donc perpendiculaire à la
flottaison qui est horizontale et par conséquent perpendiculaire au plan tangent à la surface de
poussées en C (puisqu’il est parallèle à la flottaison) ;
Ainsi la normale à la surface de poussées en chaque point C est le support de la poussée
correspondante à la carène de centre de poussée C.
Métacentre M ;
Entre la position d’origine du flotteur (inclinaison θ = 0° ) et une position d’inclinaison θ
quelconque, le centre de carène B (voir figure suivante) décrit dans l’espace une trajectoire qui l’a
amené de sa position initiale (située dans le plan longitudinal) à celle (décalée du plan longitudinal)
correspondant à l’inclinaison θ. Considérant, à partir et de part et d’autre de l’inclinaison θ une
légère variation d’inclinaison, on peut imaginer que C décrit un arc de courbe qui, s’il est
suffisamment petit, peut être assimilé à un arc de cercle dont le centre est le métacentre M relatif
à l’inclinaison θ. Le rayon du cercle correspondant s’appelle le rayon métacentrique « r » dans le
cas d’une inclinaison purement transversale
Graphiquement la poussée verticale issue de C’ est verticale à la flottaison correspondante, et
coupe l’axe de symétrie au point M.
on a :
r MC et CC ' r
Et en notant par I le moment d’inertie de la flottaison par rapport à l’axe instantanée d’inclinaison
et par V la carène, on obtient pour de faibles valeurs de ;
I
MC r
V
b) stabilité de l’équilibre des flotteurs :
Si, partant de la position d’équilibre ainsi définie, le flotteur est soumis à « une sollicitation qui
tend à l’en écarter » (par exemple pour un voilier, l’action du vent sur la voilure). Alors le flotteur
tendra à prendre une inclinaison qui entraînera une modification de la position du centre de carène,
et par conséquent, un décalage des supports de la poussée d’Archimède et du poids. En effet
l’inclinaison ne modifie pas la condition de flottabilité, mais les formes de carènes sont telles que
l’inclinaison rend habituellement dissymétriques les sections immergées, faisant passer le centre
de carène du plan de symétrie vers le bord incliné. Poussée d’Archimède et poids constituent un
couple (forces parallèles d’égales intensités et de directions opposées) caractérisé par son moment
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(produit de l'intensité de la force: poids du corps - ou son déplacement - par la distance entre leurs
supports, ou «bras de levier »). Pour la commodité du dessin, on incline le plan de la surface libre
au lieu du flotteur (figure suivante).
Alors deux cas se présentent, selon le signe du couple résultant sous l’effet du poids P’ appliqué
en G et de la poussée hydrostatique F’ appliquée en C’ ;
o couple de redressement, qui tend à diminuer le volume des onglets ; et la position d’équilibre
initiale est position d’équilibre stable. C’est le cas lorsque la relation suivante est vérifiée ;
r - a> 0
c’est à dire lorsque G est situé au dessus du métacentre M. Et dans le cas contraire , le flotteur se
trouve soumis à un couple extérieur de chavirement.
M*
A’
O r
A * B
F’
G B’
a
C’ C
P’
La surface libre d’un liquide tend à se contracter spontanément de façon à acquérir une aire
minimale.
La surface d’un liquide se comporte un peu comme la membrane tendue d’un ballon.
La tension superficielle σ crée dans la goutte une pression plus élevée que celle qui règne dans le
fluide environnant. Cette surpression p à l'intérieur de la goutte, appliquée à une section de la
goutte (de rayon r ; figure précédente), est équilibrée par la tension superficielle agissant sur sa
circonférence ∆p(π r2)=σ(2πr)
∆p = 2σ / r
En mesurant l'accroissement de la pression dans la goutte nous pouvons calculer la valeur de la
tension superficielle du liquide en présence du fluide environnant.
b)- par mesure de la force de traction d’une lame de liquide ;
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Considérons un cadre ABCD dont le coté AB, de longueur L, peut glisser sur DA et CB. Plongé initialement
dans un liquide (par exemple de l'eau de savon), ce cadre est rempli d'une lame mince liquide. Le liquide
tire AB vers DC par une force f sur chaque face de la lame, proportionnelle à la longueur L, telle que f =
L . Pour maintenir AB en équilibre, il faut lui appliquer une force F (qui ne dépend pas de la position de
AB) telle que F = 2·f ou F = 2 L avec F en N , L en m
D A
C B
unité de σ dans le S.I. : c’est une force par unité de longueur ; [N/m].
Ordres de grandeur de (dans le cas d'interface liquide-air)
liquide (N·m–1) à 20 °C
eau (à 20 °C 73·x 10–3
eau (à 0 °C) 75,6 x 103
huile végétale 32·x 10–3
éthanol 22·x 10–3
éther 17·x 10–3
mercure 480·x 10–3
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