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BATOUCHE Magali

4ème B
22/04/2021
Français

“La Parure”, - Maupassant

I. Introduction
“La Parure” est une nouvelle appartenant au genre du réalisme parue en 1884, écrite par Guy
de Maupassant.

II. Réalisme
Cette nouvelle appartient au genre du réalisme car la description de la misère déprimante de
la protagoniste n’est ni embellie ni cachée ; dès la seconde ligne, on nous parle de son
mariage peu choisi (“elle se laissa marier”, ligne n°3), de son malheur (“mais malheureuse
comme une déclassée”, ligne n°5), de sa souffrance (“elle souffrait sans cesse”, ligne n°9), et
bien plus encore!

a. cadre spacio-temporel
Le cadre spacio-temporel est respecté, il est réel, et nous pourrions même nous
demander si l’histoire que nous conte Maupassant ne serait pas réellement arrivée ;
cette nouvelle se déroule à Paris (“[...] qu’on ne voit dans Paris que la nuit venue
[...]”, ligne n°116 // avant-dernier paragraphe, troisième page) aux alentours de la fin
du du dix-neuvième siècle (date déduite à l’aide de l’année de parution de la nouvelle,
ainsi que des descriptions habiles des pièces, à la première page).
Les lieux sont également précisés tout au cours de la nouvelle, apportant une touche
supplémentaire donnant du réel au récit : l’hotel du ministère (ligne n°38), la rue des
Martyrs (ligne n°118 // dernier paragraphe, troisième page), le Palais Royal (ligne
n°158 // dernier paragraphe, quatrième page), les Champs Elysées (ligne n°195 //
avant-dernier paragraphe, cinquième page), et bien plus encore !

II. Résumé
“La Parure”, de Maupassant, conte l’histoire de Mathilde Loisel, une jeune femme misérable
et malheureuse revant de s’élever et de pouvoir s’offrir une vie meilleure.
Un jour, son mari lui apporte une énorme enveloppe, contenant une invitation à la soirée du
Ministère ! Malheureusement, Mathilde n’a rien à se mettre et ne souhaite pas se démarquer
des jolies dames bien parées qui assisteront à la fête ce jour-là.
Elle réussit néanmmois à obtenir une jolie toilette, et part demander à son amie Madame
Forestier de lui preter une jolie parure, pour la touche finale.
Le jour du bal, tout se passe comme il faut, et même mieux qu’elle l’espérait : Mathilde est au
centre de l’attention, elle se démarque des autres femmes, non pas à cause de sa pauvreté,
mais grâce à son élégance, sa grâce, son sourire.
L’inévitable se produit. En rentrant chez elle avec son mari, Rue des Martyrs, elle sème sa
jolie parure de diamants.
Mathilde et son mari remuèrent ciel et terre afin de la retrouver : ils contactèrent la
Préfecture de Police, les journaux, la compagnie de petites voitures.
Le couple finit finalement par se rendre chez le joailler, espérant pouvoir acheter une
nouvelle parure, identique à celle de perdue, afin de la rendre à Madame Forestier. Le prix
s’avère plus élevé que prévu, mais cela n'arrête pas le couple.
Durant dix longues années, Mathilde fit tout pour rembourser sa dette, celle causée par le prix
effroyable du bijoux : elle renvoya la bonne, changea de logement, connut les gros travaux du
ménage, lava la vaisselle, savonna le linge sale, descendit les ordures.
Son mari, de son côté, s’occupait de faire de la copie et de mettre au net les comptes d’un
commerçant.
Or, un dimanche où Mathilde était partie faire un tour sur les Champs Elysées, elle y recroisa…
Madame Forestier ! La pauvre femme lui avoua enfin son secret. Mais, son amie lui apprit que
le collier qu’elle avait mis tant d’efforts à rembourser, … était un faux !

b. descriptions
Les descriptions des pièces (lignes n°13 à 19 et lignes n°22 à 26) peignent l’image
romantisée, idéalisée que se fait Mathilde dans son esprit. Elles nous aident à
imaginer le tableau, les matériaux sont décrits eux aussi ; des tenture orientales
(ligne n°14), du bronze (ligne n°14), de la soie ancienne (ligne n°16), de l’argenterie
reluisante (ligne n°22), des tapisseries (ligne n°23), des vaisselles (ligne n°24).

III. Classes Sociales


Cette oeuvre tend un miroir sur le monde, plus particulièrement sur Paris au XIXème siècle, et
y reflète les inégalités sociales de ce temps : la misère de Mathilde Loisel, son besoin pressant
d’assister à la soirée du ministère, de faire partie du beau monde de manière générale, afin de
se sentir vivante, puis finalement son plaisir et sa joie lorsqu’elle s’y rend, toute appretée
pour l’occasion, munie d’un faux-collier qu’elle mettra une vie entière à rembourser, nous
montre le dessous de la bourgeoisie parisienne d’il y a deux siècles, où tout n’est que
faux-semblant, dans le “montrer” et le “faux” (“Le vrai réalisme consiste à montrer les choses
surprenante que l’habitude cache sous une housse et nous empêche de voir”, - Jean Cocteau),
mais également tout ce que les pauvres seraient prets à faire pour atteindre la vie grisante et
enivrante qui leur font tant rever.

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