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Memoire Hichem
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Titre :
LE CONTRÔLE INTERNE
« Cycle Achat-
Fournisseur »
- BC : Bon de Commande.
- BL : Bon de Livraison.
- BR : Bon de Réception.
- PV : Procès-verbal
- SI : Système d’Information.
LISTES DES FIGURES
INTRODUCTION GENERALE
D
e nos jours, avec la mondialisation de l'économie et l'ouverture des
frontières, les entreprises se livrent une concurrence très agressive pour
l'écoulement de leurs produits dans un marché, où seules les entreprises
bien organisées peuvent se permettre une bonne part de marché. A l'inverse, les
entreprises de faible organisation sont appelées à se marginaliser, voire même à
disparaître.
La survie de telles entreprises passe nécessairement par l'amélioration de
leurs performances. Donc pour cette raison le contrôle interne peut être perçu
comme une amélioration des performances économiques de l'entreprise, il
constitue un outil permettant l'efficacité, lorsque les objectifs tracés sont atteints
et l'efficience, lorsque les quantités obtenues sont maximisées à partir d'une
quantité de moyens.
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil de
l’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à
fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs préconçus.
La conception et la mise en œuvre du dispositif de contrôle interne font partie
des attributions de la Direction générale, le personnel quant à lui est en charge du
fonctionnement et de la surveillance du dispositif. L'évaluation du dispositif en
lui-même est du ressort des cadres financiers et des contrôleurs internes.
Le dispositif de contrôle interne vise plus particulièrement à assurer :
La conformité aux lois et règlements,
L’application des instructions et des orientations fixées par la Direction Général
Le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux
concourant à la sauvegarde de ses actifs,
La fiabilité des informations financières.
En effet, une fois les risques identifiés, il est nécessaire d'évaluer leur impact
en cas de survenance.
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Introduction générale
La fonction achat occupe une place très importante dans les entreprises vues
sa position d’une part et ses incidences au niveau des couts successifs d’autre part,
donc sur sa rentabilité. Ainsi, toute économie réalisée particulièrement sur les
achats d’intrants pourrait constituer un levier pour la baisse des couts d’achat et
donc éventuellement celle de couts de revient si cette situation était bien maitrisée
et entretenue.
La maitrise des achats et la compression des couts auraient comme
conséquence une augmentation du bénéfice de l’entreprise, de sa rentabilité
favorisant ainsi sa croissance et son développement.
Ce cycle commence par l’expression d’un besoin à satisfaire par un acte
d’achat et se termine par le règlement du fournisseur.
En fait, l’objectif de ce travail est de savoir découvrir la réalité de processus
achat fournisseur et l’évaluation de contrôle interne concernant cette procédure.
Pour atteindre ces objectifs, on va essayer de répondre à la problématique
suivante :
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PREMIÈRE PARTIE :
L’ASPECT THÉORIQUE DE
CONTRÔLE INTERNE
Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
- Le style de direction,
- L’intégrité et l’éthique,
formation du personnel.
- Et enfin intérêt manifesté par le conseil d'administration et sa capacité à
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
expérimenter, etc.…
Le vol :
Le petit la rousse définie le vol comme étant un « délit commis par celui
qui prend indûment la chose d’autrui ». Aussi, pouvons-nous distinguer deux
catégories de vols : Les vols de biens autres que l’argent (par exemple des stocks,
des valeurs immobilières, des outils, des articles de bureau ou du matériel servant
à l’entretien et aux réparations). Et les vols d’argent tels que le vol armé et le vol
d’argent provenant des encaissements.
Des registres comptables peu fiables :
Les dirigeants et administrateurs d’entreprises doivent continuellement
prendre des décisions dans l’exercice de leur fonction, en ce sens, ils s’appuient
sur des rapports dans les données émanent des registres comptables qui peuvent
influencer les décisions de ces dirigeants si elles renferment des erreurs
importantes.
En plus de mener à des décisions erronées, des données comptables peu
fiables risquent de rendre les gestionnaires méfiants envers les rapports qui leurs
sont présentés. Ainsi, nous remarquons qu’une information de qualité
indispensable dans la prise de décision du gestionnaire, alors il incombe à toute
entreprise de mettre en place les contrôles nécessaires favorisant une information
comptable appropriée.
L’inefficacité et l’inefficiente des opérations :
Les notions d’efficacité et d’efficience se définissent au sein de la
profession Comptable, comme suit :
Efficience = économie des moyens. Efficacité= réalisation de l’objectif.
A travers ces définitions, il est assez facile d’imaginer ce que peut
entraîner une gestion inefficace et inefficiente des opérations :
- Augmentation des coûts de la main d’œuvre ;
- Augmentation du coût des stocks ;
- Manques à gagner ;
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
- etc...
Ces quelques exemples illustrent l’importance de la mise en œuvre de
contrôles favorisant la survie de l’organisme.
Le non-respect des politiques et procédés établis :
L’entreprise élabore habituellement des politiques et procédés pour
favoriser, entre autres, une gestion ordonnée en fonction des objectifs fixés.
L’établissement des politiques et procédés est une étape très importante mais leur
mise en application est tout aussi cruciale. L’entreprise doit mettre au point des
mécanismes qui vont contribuer au respect des règles établies, sinon elle risque
de ne pas atteindre les objectifs visés ou encore de voir se poser de graves
problèmes.
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
Conclusion du chapitre
Ce présent chapitre nous a permis de comprendre la notion de contrôle
interne, ses principes et ses objectifs.
La mise en place d’un système de contrôle interne nécessite une
connaissance parfaite de toutes ses notions ainsi que la conscience de son utilité.
Néanmoins, ce système comporte certaines limites liées à sa conception au
facteur humain, financier et organisationnel.
Les risques attachés à ce système nous ont incité à concevoir un nouveau
chapitre intitulé l’évaluation de contrôle interne.
Chaque processus doit faire l’objet d’une évaluation régulière et permanente
pour l’ajuster à la taille de l’entreprise et de prendre les mesures nécessaires à son
amélioration.
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
CHPITRE II : L’ÉVALUATION
DU CONTRÔLE INTERNE
fournisseurs :
Une analyse du système de contrôle interne de la fonction d'approvisionnement
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
Cette étape consiste à définir le produit ou le service que l’on veut acheter
suivant le besoin S de l’entreprise.
Pour accomplir cette étape la rédaction d’un cahier de charges est
11indispensable afin de spécifier les attentes vis-à-vis de ce produit ou de ce
service.et déterminer les conditions commerciales « Cout, Objectif, Condition, de
règlement devise de facturation, etc., » et fixer les critères que doivent remplir les
fournisseurs pour répondre à l’appel d’offres afin de mieux gérer le risque.
c.2. La recherche et la sélection des fournisseurs :
Le contrôle interne des achats doit respecter l’assurance que les commandes
de marchandises ou de biens et services sont faites en fonction des besoins de
l’entreprise,
Les procédures mises en place doivent répondre de manière satisfaisante aux
questions suivantes :
Qui peut déclencher la commande ?
Quand passer la commande ?
Quelle quantité faut-il commander ?
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
a) Saisie de procédures :
Dans cette étape l’auditeur procède au découpage de l’activité de l'entreprise
en des cycles tel que : cycle achats-fournisseurs
Pour chaque cycle ou sections l'auditeur essaye de formaliser les procédures
du déroulement des opérations allant de commencement de l'opération jusqu'à son
dénouement, par exemple pour le cycle achat, l’opération complète s'étale de
l'expression du besoin jusqu'au règlement de fournisseur
Les l’auditeur utilisent les techniques du mémorandum ou ‘'flow charte'' pour
stocker ces informations dans leurs dossiers. Des questionnaires ouverts (c.-à-d.
des suites de questions par sections qui appellent des réponses descriptives) sont
couramment utilisés pour favoriser l'exhaustivité de la démarche.
b) Les tests de conformité :
L'auditeur s'assure qu'il entre correctement dans le contrôle interne : vérifie
chaque procédure qu'il remarque et comprend : pour ce faire, il suit pas à pas
certaines transactions pour s'assurer de l'existence et de la compréhension du
système.
Il est représenté dans :
• A mettre en œuvre des tests de cheminement permettant de dérouler
une procédure complète à partir de quelques opérations sélectionnées.
• A réaliser des tests spécifiques sur des points d’une procédure
particulière.
• L’auditeur contacte les différents exécutants qui interviennent dans la
procédure contrôlée afin de confirmer son déroulement et de vérifier
l’existence des éléments matériels qui sont impliqués par sa mise en
œuvre.
c) L’évaluation préliminaire du contrôle interne :
À ce stade, l'auditeur procède à une première évaluation du contrôle interne
afin de déterminer, à partir des étapes précédentes, la sécurité qui assure une
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
bonne comptabilité des opérations et des défaillances qui entraînent des risques
d'erreur ou de fraude.
Le but de cette étape est de révéler les forces et les faiblesses théoriques du
système
En plus de cela, différentes méthodes peuvent être utilisées pour effectuer
l'évaluation initiale des procédures, en particulier l'étude visuelle et les
questionnaires de contrôle interne.
d) Les tests de permanence :
L’auditeur teste que les points forts théoriques du système se vérifient en
pratique. Les tests de permanence sont d’une plus grande ampleur que les tests de
conformité. Ces tests donnent à l’auditeur une conviction que les procédures
contrôlées sont appliquées en permanence et sans défaillance. En plus, ces tests
permettent à l’auditeur de dégager les preuves justifiant le bon fonctionnement du
système de CI.
e) L’évaluation définitive du contrôle interne :
A ce stade, l'auditeur est à même de faire la distinction, les points forts et les
faiblesses ; l'ensemble de ces éléments lui fournit les bases de son évaluation
définitive du contrôle interne qu'il porte dans un document de synthèse (ou le
tableau d'évaluation du système
IV. Les techniques de l’évaluation du contrôle interne :
Les techniques de l’évaluation du contrôle interne se présentent comme suit :
a) Prise de connaissance :
Ces connaissances consistent à définir tout ce qui peut aider l'auditeur à
estimer le système, les procédures et les méthodes de l'entreprise, et peuvent être
des documents internes à l'entreprise (organigramme, diagramme, cercles de
documents, description de poste, manuels de procédures, rapports de l'auditeur
interne) ou des documents externes (dossier préparé par Expert-comptable ou
auditeur lors d'une visite précédente, …)
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
CIRCUITS;
………………………… ?
…………………………. ?
………………………….. ?
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
Constat
…:…………………………………………………………………………………………
Cause
…..………………….:…………………………………………………………………
Conséquence:………………………………………………………………………………….
..
Recommandation:……………………………………………………………………………
…
Figure 4 : Présentation de la FRAP1
1
Source : HOUARI. A, (2010), commissaire aux comptes, « rapport de l’ordre national des experts comptables,
des commissaires aux comptes et des comptables agréés », p17
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Première partie l’aspect théorique de contrôle interne
Conclusion du chapitre
L’évaluation de contrôle interne n’est pas assez facile mais elle doit suivre
une démarche bien structurée basée sur des techniques d’appréciations. Pour
qu’un auditeur interne ou externe, soit en mesure d’effectuer une évaluation du
système de contrôle interne, il doit suivre la démarche présentée dans ce chapitre.
Il doit avoir tout d’abord une connaissance générale de l’entreprise, décrire
les procédures, déceler les points forts et faibles théoriques, tester l’application
des points forts théoriques, et enfin déterminera l’incidence des faiblesses sur le
fonctionnement de l’entreprise.
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PARTIE II :
PARTIE PRATIQUE
Partie II : partie pratique
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Partie II : partie pratique
II. Organigramme
Figure 5 :
Organigramme de la société XYZ
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Partie II : partie pratique
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Partie II : partie pratique
Une fois validé, le BC sera envoyé au fournisseur sous un format PDF par E-
mail afin de préparer la commande qui doit faire mentionner obligatoirement la
destination qui est le dépôt.
b) La réception des marchandises
La fonction logistique a été externalisée à la société « ABC » suite à une
décision de la direction générale. Cette externalisation est matérialisée par une
convention entre les deux parties qui fixent les tarifs et les modalités de prestation
de service.
La réception des marchandises est faite entre 7H et 14H. Dépassant l’heure
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Partie II : partie pratique
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Partie II : partie pratique
d’achat.
2. Contrôle du dossier
- La responsable trésorerie vérifie l’exhaustivité du dossier et effectue les
contrôles suivants :
La facture fournisseur est une facture originale portant le cachet «
Comptabilisée le …. N°… ».
La responsable trésorerie s’assure que la facture est correctement
comptabilisée.
3. Préparation du règlement
- La responsable trésorerie se charge d’élaborer le règlement, la PRB et la
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Partie II : partie pratique
La banque.
Le montant de règlement.
s’assure :
D’obtenir la signature du bénéficiaire avec une décharge portant le nom,
le numéro de carte d’identité, la date et le cachet.
7. Comptabilisation
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Partie II : partie pratique
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Partie II : partie pratique
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Partie II : partie pratique
Points forts :
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Partie II : partie pratique
Personnel concerné
Service Service Service Approvisionneurs Directeur
Fonctions
Facturation Comptable Financier Général
Expression Du
Besoin
Établissement des
commandes
Contrôle Des Besoins
Choix Des
Fournisseur
Élaboration du
support de
Paiement
Enregistrement
Des factures et
du règlement
Cette grille démontre un cumul des tâches. Du fait, que les approvisionneurs
expriment le besoin d’achat et participent au choix des fournisseurs, et font un
contrôle des biens commandés.
4. Évaluation définitive de cycle achats-fournisseurs
Après contrôle de la conformité des procédures et avec le questionnaire mis
en place et l’exploitation de la grille de séparation des tâches, et nos travaux sur
les comptes nous avons relevé les points suivants :
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Partie II : partie pratique
- Le service achat est indépendant des autres - Il n’existe pas un accord avec les fournisseurs
services. concernant les produits périmés.
- Il existe un budget d’approvisionnement. - Les commandes magasins ne sont pas
contrôlées par les responsables achats.
- Les biens reçus sont rapprochés avec BC et - Les achats ne sont pas faits sur la base d’un
BL et la facture. tableau comparatif des couts.
- Des bons de commandes (Externes)sont - Cumul des fonctions.
systématiquement établis à l’occasion de
chaque opération d’achat.
- Tous les achats sont autorisés avec la - Le plafond des dépenses de caisse n’est pas
direction générale. respecté.
Constat : Il n’existe pas un accord avec les fournisseurs concernant les retours des
produits périmés.
Conséquence : Risque de refus des retours des marchandises périmés - perte définitive des
stocks.
Recommandation : La société doit négocier avec les fournisseurs la possibilité des retours des
marchandises périmés.
Figure 8 : FRAP N° 01
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Partie II : partie pratique
Constat : Les commandes magasins ne sont pas contrôlées par les responsables achats.
Recommandation : Veillez à ce que toutes les commandes seront issues du département achats.
Constat : La sélection des fournisseurs n’est pas basée sur un tableau comparatif des couts.
Recommandation : Veillez à ce que la sélection des fournisseurs soit basée sur un tableau
comparatif des couts.
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Partie II : partie pratique
Recommandation : Veillez à ce que les dépenses par caisse ne dépassent pas 5000dt, et seront
limitées aux achats de faibles valeurs.
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Partie II : partie pratique
Monsieur le Directeur
De la « XYZ »
Société
Tunis
Tunisie
Monsieur,
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Partie II : partie pratique
Contenu :
Les comptes annuels ont fait l’objet d’une certification et les anomalies présentées ne
Dans le cadre de notre mission effectuée relative à l’exercice clos 2018, l'examen de
la comptabilisation des opérations nous conduit à formuler des observations dont les plus
Cycle achats-fournisseurs :
1. Défaillances :
- Il n’existe pas un accord avec les fournisseurs concernant les produits périmés.
Risques :
- Refus de retours des marchandises périmés-Perte définitive des stocks.
Recommandations :
- La société doit négocier avec les fournisseurs la possibilité de retours des
marchandises périmés.
2. Défaillances :
- Les commandes magasins ne sont pas contrôlées par les responsables achats.
Risques :
- Mauvais achats- Détournement d’actifs.
Recommandations :
- Veillez à ce que toutes les commandes seront issues du département achats.
3. Défaillances :
- La sélection des fournisseurs n’est pas basée sur un tableau comparatif des couts.
Risques :
- Mauvais achats (achats à un prix élevé).
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Partie II : partie pratique
Recommandations :
Recommandations :
Nous vous remercions de nous informer des dispositions que vous jugerez bon de
prendre à la suite de nos observations et restons à votre disposition pour vous donner
toute information complémentaire que vous pourriez désirer.
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Partie II : partie pratique
Conclusion du chapitre
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CONCLUSION GENERALE
Conclusion Générale
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail au cours duquel, nous avons beaucoup appris, nous
pouvons affirmer que cette étude a été pour moi l'occasion de comprendre plus en
profondeur et d'appliquer en pratique les outils et techniques d'évaluation de
contrôle interne en suivant ses différentes étapes.
Dans la phase pratique de cette étude, j'ai donné un exemple de la mission
de commissariat aux comptes à l'évaluation des procédures du cycle « achats /
fournisseurs ».
Ainsi, J'ai acquis la certitude que le contrôle interne aide l'entreprise à
s'adapter aux mutations de l'environnement intérieur et extérieur.
A l'issue du contrôle sur le cycle « achats / fournisseurs », nous avons suivi
la démarche indiquée dans notre modèle d'analyse.
Nous avons fait la prise de connaissance de la société « XYZ » et de ses
procédures avant de procéder à l'évaluation préliminaire des procédures afin de
dégager dans un premier temps les points forts et les faiblesses de conception.
Dans un 2eme temps nous avons procédé à l'évaluation définitive des points
forts qui a consisté à vérifier d'une part l'existence des contrôles clés identifiés
lors de l'évaluation préliminaire (points forts) et d'autre part contrôler leur
application permanente.
Enfin, nous avons procédé à une analyse des faiblesses pour faire ressortir
les risques liés à ses déficiences et proposer des recommandations afin de garantir
l'atteinte des objectifs du contrôle interne.
En conclusion, la mission d'un commissaire aux comptes, bien qu'étant de
certifier les états financiers de la société auditée, permet également à cette dernière
de bénéficier des conseils à travers les recommandations découlant de l'évaluation
des procédures.
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Conclusion Générale
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